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  1. #501
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    Je pense que les pays pourraient parfaitement couper le service si une entreprise refusait de se présenter, après, comme dit précédement, il devraient se contenter d'une réprésentant légitime et non du CEO.

    En cas de manquement aux réponses, une demande legislative pourraient etre adressé a facebook avec astreinte tant que certaines réponses n'ont pas été apportées.

    Pour les taxes, ne nous voilons pas la face, facebook a plus a perdre qu'un pays. En terme d'image par exemple.


    Après, j'y vois une preuve de plus que l'union fait la force. Les britanique ont vite réalisé que tous seuls ils n'avaient pas assez de pouvoir. Ils essayent la carte du commonweath.
    Je ne serait pas étonné que l'UE convoque marc aussi... mais qu'elle obtienne un rendez-vous.Le plus gros marché mondial, la première puissance economique, ca se respecte un peu plus.

  2. #502
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    Par défaut Facebook ne compte pas payer l'amende de 565 000 € que lui a infligé l'ICO
    Facebook ne compte pas payer l'amende de 565 000 € que lui a infligé l'ICO
    pour le scandale Cambridge Analytica

    L'ICO (Information Commissioner's Office), un organisme britannique chargé de promouvoir l'accès aux informations officielles et de protéger les données personnelles des utilisateurs, après avoir mené une enquête sur l’utilisation des données des utilisateurs à des fins politiques, avait annoncé en juillet dernier son intention d’infliger une amende de 500 000 livres (565 000 euros) à Facebook pour violation de la loi sur la protection des données à la suite du scandale Cambridge Analytica. Cet avis a été concrétisé. En octobre dernier, l'ICO a effectivement infligé une amende de 565 000 dollars à Facebook pour sérieuses entorses à la loi de protection des données personnelles.

    Que reproche concrètement l'ICO à Facebook ? Facebook est accusé de négligence et de mauvaise transparence. Pour Mme Elizabeth Denham, La Commissaire à l'Information « Facebook a échoué à suffisamment protéger la vie privée de ces utilisateurs avant, pendant et après le processus du traitement illicite de ses données. Une entreprise de cette taille et avec cette expertise aurait dû mieux s'informer et aurais dû mieux faire ». Pour étayer ces accusations l'ICO, se base sur son enquête qui a révélé qu'entre 2007 et 2014, Facebook a permis que les développeurs d'application aient accès aux informations personnelles de ses utilisateurs sans leur consentement clair et éclairé.

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    Ces développeurs peuvent même avoir accès aux informations des utilisateurs qui n’ont pas installé leurs applications en passant par leurs amis qui ont installé leurs applications. Il est aussi reproché à Facebook sa négligence qui a conduit au scandale Cambridge Analytica. Qu'il vous souvienne qu'il a été révélé en décembre 2015 que le Dr Aleksandr Kogan (un développeur) et sa compagnie GSR qui ont réussi à recueillir les données Facebook de près de 87 millions de personnes dans le monde à leur insu, ont permis à des groupes tels que Cambridge Analytica et SCL groupe d'avoir accès à ces informations qui ont été utilisé à des fins politiques.

    Cependant, Facebook ne compte pas payer cette amende. Le réseau social affirme que, puisque le régulateur n'a trouvé aucune preuve que les données personnelles des utilisateurs britanniques aient été partagées de manière inappropriée, la pénalité de 500 000 £ était injustifiée. Le géant américain estime que cette sanction « remet en cause certains des principes de base sur la manière dont les personnes devraient être autorisées à partager des informations en ligne ». Facebook a déclaré que sa contestation de l’amende ne signifiait pas qu’il avait commis des erreurs dans l’affaire Cambridge Analytica, mais qu’il avait la possibilité de défendre ce qu’il considérait comme une question de principe devant les tribunaux.

    « Nous avions déjà exprimé notre souhait de faire plus pour enquêter sur les allégations concernant Cambridge Analytica en 2015. Nous avons apporté des modifications majeures à notre plateforme à l'époque et avons également considérablement restreint l'information à laquelle les développeurs d'applications peuvent accéder. Et nous étudions toutes les applications historiques qui avaient accès à de grandes quantités d'informations avant la modification des règles de confidentialité de notre plateforme en 2014 », a déclaré Anna Benckert, avocate générale adjointe de Facebook en Europe.

    « L'enquête de l'ICO a pour origine des préoccupations selon lesquelles Cambridge Analytica aurait pu avoir une incidence sur les données des citoyens britanniques. Mais ils ont maintenant confirmé qu'ils n'avaient trouvé aucune preuve suggérant que les informations concernant les utilisateurs de Facebook au Royaume-Uni avaient été partagées par Dr. Kogan avec Cambridge Analytica, ou utilisé par ses affiliés lors du référendum sur le Brexit », a déclaré Benckert. « Par conséquent, l'essentiel de l'argumentation de l'ICO ne concerne plus les événements impliquant Cambridge Analytica. Au lieu de cela, leur raisonnement remet en cause certains des principes de base sur la manière dont les personnes devraient être autorisées à partager des informations en ligne, avec des implications qui vont bien au-delà de Facebook, raison pour laquelle nous avons choisi de faire appel », a expliqué Benckert

    Toutefois Rachel Coldicutt, directrice générale de Doteveryone, un groupe de réflexion indépendant qui examine en quoi la technologie transforme la société, a déclaré que Facebook avait la responsabilité de protéger en permanence les données de tous les utilisateurs. « Que ces données aient ou non été utilisées pour influencer l'issue du référendum est un fiasco - et franchement, Facebook devraient payer l'amende et se concentrer pour avoir l'air d'une entreprise mature et digne de confiance », a-t-elle déclaré. Un porte-parole de l'ICO reconnait que Facebook a le droit de faire appel de la décision devant le tribunal de première instance. Cependant, « le tribunal ne nous a pas encore notifié qu'un appel avait été reçu », dit-il.

    Sources : The Guardian, BBC

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  3. #503
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    Par défaut Le Parlement britannique s'empare d'une cache de documents internes à Facebook
    Le Parlement britannique a saisi des documents internes de Facebook
    Dans le cadre de l'enquête sur le scandale des données de Cambridge Analytica

    Un cache de documents internes de Facebook qui contiendrait des révélations sur les décisions de Fcabook concernant le contrôle des données et de vie privée ayant conduit au scandale Cambridge Analytica est tombé entre les mains du Parlement britannique suite à une procédure exceptionnelle, en utilisant les pouvoirs légaux du parlement pour contraindre un développeur d'applications qui les détenait à les remettre.

    En effet, le géant des réseaux sociaux est impliqué depuis mars 2018 dans une affaire d’atteinte à la vie privée dite scandale Cambridge Analytica qui a occasionné la violation des données personnelles de plus de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Cette affaire a conduit le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, à témoigner devant le Congrès américain ainsi que devant le Parlement européen. Mais Zuckerberg a rejeté jusqu’ici l’invitation du Parlement britannique à venir témoigner de son implication dans la violation massive de données des utilisateurs de son réseau social.

    D’abord en mai où le PGD de Facebook à décliner l’invitation du comité de régulation de l’affaire fausses informations du Parlement britannique dirigé par le député Collins et ensuite en novembre où Facebook a encore une fois refusé de se présenter devant le « grand comité international » composé des parlements britannique et canadien, arguant qu’il n’était pas possible pour Zuckerberg de comparaître devant tous les parlements. Toute fois, Mike Schroepfer, directeur technique de Facebook a déjà été auditionné par le Comité britannique du numérique, de la culture, des médias et des sports (DCMS) qui a estimé que les réponses apportées par Schroepfer concernant les publicités, la collecte de métadonnées et l'interférence des réseaux sociaux dans le monde politique étaient insatisfaisantes.

    Cependant, le Parlement britannique ne renonce pas à l’affaire. Selon The Guardian, pour avoir des réponses à ses questions, le parlement a du recourir à ses pouvoirs légaux pour entrer en possession des documents internes sur Facebook après l’échec de la voie d’invitation à témoigner ignorée par Facebook à maintes reprises. Le cache de documents en possession de Ted Kramer, fondateur de la société américaine de logiciels, Six4Three, contiendrait d’importants éclaircissements sur les décisions du réseau social relatives à son implication dans le contrôle des données et de vie privée ayant conduit au scandale Cambridge Analytica, y compris des échanges de courriels confidentiels entre les cadres supérieurs et une correspondance avec Zuckerberg.

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    Selon The Guardian, le parlement a profité de la présence du patron de Six4Three à Londres lors d’un voyage d’affaires pour intercepter les documents. Dans une procédure rare, Damian Collins, président du comité de sélection culture, médias et sport a contraint le développeur de logiciel à remettre les documents, en envoyant un sergent d'armes du parlement à l'hôtel de l'homme d'affaires où un dernier avertissement lui a été donné ainsi qu’un délai de deux heures pour se conformer à l'ordre du parlement. Mais ceci n’a pas entamé la détermination du fondateur à ne pas libérer les documents. Selon The Guardian, il a fallu ensuite que Ted Kramer soit conduit au Parlement où il a été averti qu'il risquait des amendes et une peine d'emprisonnement si les documents n'étaient pas remis.

    « Nous sommes en territoire inconnu », a déclaré Collins, le député en tête du comité de régulation du parlement concernant l’affaire des fausses actualités. « Il s’agit d’un geste sans précédent, mais c’est une situation sans précédent. Nous n'avons pas réussi à obtenir de réponses de Facebook et nous pensons que les documents contiennent des informations extrêmement intéressantes pour le public. », a-t-il ajouté.

    En effet, depuis plusieurs mois, Facebook et son PDG esquivent les demandes de témoignage du Parlement britannique. L’occasion ne pouvait donc pas être plus belle pour les députés en charges de l’affaire fausses actualités et vie privée impliquant le géant des réseaux sociaux. Selon le député Collins, les réponses insatisfaisantes de Mike Schroepfer adressées au DCMS et la réticence à témoigner, avait obligé les députés à user d’une procédure exceptionnelle pour collecter des informations sur les opérations de Facebook. « Nous avons des questions très sérieuses pour Facebook. Cela nous a induits en erreur à propos de la participation russe sur la plateforme. Et il n'a pas répondu à nos questions sur qui savait quoi, à propos du scandale Cambridge Analytica », a-t-il déclaré.

    Six4Three est impliqué dans une action en justice contre Facebook aux États-Unis, où les documents ont été obtenus par le biais de mécanismes légaux. En effet, la startup d'apprentissage automatique de Ted Kramer, basée aux États-Unis, a développé une application pour Facebook que le réseau social a fermée après une modification des conditions de service. Six4Three a poursuivi Facebook en justice et obtenu une mine de documents internes à Facebook au cours de la procédure. « Nous avons suivi cette affaire judiciaire aux États-Unis et nous pensions que ces documents contenaient des réponses à certaines des questions que nous recherchions au sujet de l’utilisation des données, en particulier par les développeurs externes. »

    Selon Six4Three, Facebook, bien que conscient des implications de sa politique de confidentialité, créait intentionnellement des brèches dont celle qu’a exploitée le cabinet Cambridge Analytica pour collecter illégalement des données personnelles, a rapporté The Guardian. Mais, un porte-parole de Facebook a déclaré que les « revendications de Six4Three ne sont pas fondées et que nous continuerons à nous défendre vigoureusement ».

    Toute fois, les documents en possession des députés britanniques ne peuvent pas être partagés ni rendus publics. Facebook a déclaré à cet effet que : « Les documents obtenus par le comité DCMS sont soumis à une ordonnance de protection de la Cour supérieure de San Mateo limitant leur divulgation. Nous avons demandé au comité du DCMS de s’abstenir de les examiner et de les renvoyer à un conseil ou à Facebook. Nous n'avons pas d'autres commentaires. »

    Source : The Guardian

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  4. #504
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    Par défaut Facebook effrayé par la saisie de documents par des députés pour une enquête sur une atteinte à la vie privée
    Facebook craindrait que les députés britanniques aient accès aux documents saisis
    Dans le cadre de l’enquête sur la violation de la vie privée

    La gestion du scandale de données privées de Cambridge Analytica a abordé une nouvelle étape dans son évolution. Le règlement de l’affaire consistait au départ dans la guerre des mots entre Facebook et l’ensemble des parties accusatrices qui se contentait d’enquêter sur l’affaire, d’inviter Facebook à témoigner de son implication dans la violation des données personnelles ayant fait plus de 87 millions de victimes et d’accuser Facebook sur son incapacité à protéger les données des utilisateurs. Après avoir témoigné devant le Congrès américain et le Parlement européen, le réseau social a rejeté, à plusieurs reprises, l’invitation du Parlement britannique, arguant que Mark Zuckerberg, le PDG de la société ne pouvait pas répondre à l’invitation de tous les parlements.

    Cependant, l'ICO (Information Commissioner's Office), un organisme britannique chargé de promouvoir l'accès aux informations officielles et de protéger les données personnelles des utilisateurs, à la suite de son enquête sur le scandale Cambridge Analytica, a infligé une amende de 500 000 livres (565 000 euros) à Facebook, en octobre dernier, pour violation de la loi sur la protection des données. Mais, selon Facebook, le régulateur britannique n’a trouvé aucune preuve que les données personnelles des utilisateurs britanniques aient été partagées de manière inappropriée qui pouvait justifier cette amende. Toute fois, les rapports de force seraient en train de changer.

    Nous avons relayé hier une information de The Guardian selon laquelle le Parlement britannique avait saisi des documents internes de Facebook, dans le cadre de l'enquête sur le scandale des données de Cambridge Analytica. Facebook serait en train de craindre que les députés britanniques aient accès à « des informations importantes » sur les politiques de Facebook « présentant un grand intérêt pour le public » contenues dans ces documents.

    En effet, The Guardian avait rapporté que le Parlement britannique a profité d’un voyage d’affaire à Londres du patron de Six4Three, une startup de développement de logiciel pour saisir une importante mémoire cache contenant des documents préjudiciables au géant des réseaux sociaux qui comprendraient des révélations sur les décisions de Fecabook concernant le contrôle de confidentialité et de vie privée ayant conduit au scandale Cambridge Analytica. Cette prise a été rendue possible grâce à des pouvoirs parlementaires rarement utilisés. En effet, l’homme d’affaire a reçu un avertissement parlementaire par le biais d’un sergent d'armes envoyé à son hôtel et a ensuite été conduit au parlement et averti qu'il risquait des amendes et une peine d'emprisonnement si les documents n'étaient pas remis, selon The Guardian.

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    Six4Three détenait ces documents de Facebook grâce une action en justice aux États-Unis contre la société où les documents ont été obtenus de façon légale. La société de développement de logiciel avait été encouragée par le réseau social à investir – 250 000 USD – dans une application qui permettait aux utilisateurs de trouver les photos des amis de leurs amis en bikini lorsque la politique des API Facebook permettait encore de siphonner les données des utilisateurs et celles de leurs amis sur le réseau social.

    Six4Three allègue que Facebook a désactivé son application et d’autres applications similaires en 2014 et 2015 causant du tort aux développeurs, lorsque les utilisateurs avaient commencé à s’inquiéter de la politique d’utilisation des données du réseau social, alors que Facebook avait promis que les logiciels resteraient encore longtemps en exploitation. Cependant, Facebook a trouvé que les affirmations de la startup étaient « totalement injustifiées ».

    Toute fois, les responsables du réseau social craignaient que les députés découvrent le contenu des documents désormais en leur possession. Dans un courrier adressé à Damian Collins, président du comité DCMS (Commons Digital, Culture, Media and Sport) et publié sur Twitter, Richard Allen, le vice-président des politiques publiques de Facebook a déclaré que l'affaire de Six4Three contre Facebook était « totalement dénuée de fondement » et ne devait pas être prise pour « une valeur nominale ». « Nous espérons que vous voudrez réfléchir sur le fond de la plainte ... L'affaire portée par Six4Three est un défi aux efforts que nous déployons pour limiter l'accès aux données par les applications en 2014/2015. », a-t-il ajouté, selon BBC.

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    Facebook a déclaré suite à la saisie des documents que « Les documents obtenus par le comité DCMS sont soumis à une ordonnance de protection de la Cour supérieure de San Mateo limitant leur divulgation. ». « Nous avons demandé au comité du DCMS de s'abstenir de les examiner et de les renvoyer à un conseil ou à Facebook ».

    Selon BBC, le député Damian Collins a répondu à Facebook et a fait remarqué que la Chambre des communes du parlement avait le pouvoir de saisir des documents relevant de la compétence du Royaume-Uni et qu'un comité de cette Chambre pouvait divulguer ces documents sous privilège parlementaire.

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    Dans le courrier publié également sur Twitter, Damian Collins a écrit que « L'intérêt du comité pour les documents que nous avons demandés est lié à leur pertinence pour notre enquête en cours sur la désinformation et les fausses nouvelles. Comme vous le savez, nous avons posé de nombreuses questions à Facebook sur ses politiques en matière de partage de données utilisateur avec les développeurs, sur la manière dont elles ont été appliquées et sur la manière dont la société identifie l'activité de mauvais acteurs. Nous pensons que les documents que nous avons commandés à Six4Three pourraient contenir des informations importantes à ce sujet, qui présentent un grand intérêt pour le public. »

    « Nous souhaitons également savoir si les politiques de Facebook, telles qu'exprimées dans ces documents, concordent avec les déclarations publiques de la société sur les mêmes questions. », a-t-il ajouté.

    Le contenu des documents saisis pourrait avoir été divulgué ce mardi lors d’une audience du comité du DCMS au cours de laquelle M. Allen devrait comparaître. Et si les allégations de Six4Three se confirment, cela voudra dire que Facebook aura été un acteur actif dans la désinformation en ayant permis à des tiers d'accéder massivement aux données utilisateur et aux acteurs malveillants de propager des informations de sources peu crédibles.

    Source : BBC

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  5. #505
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    C'est amusant, il parait qu'il ne faut pas avoir peur des GAFAM quand on n'a rien à cacher mais ils ont visiblement beaucoup de mal à appliquer à eux mêmes ce principe de transparence

  6. #506
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    Par défaut Il y aurait des preuves que Facebook ait été informé de l’extraction de données par des « entités » russes
    Il y aurait des preuves que Facebook avait été informé de l’extraction de données par des « entités » russes en 2014
    Mais il n’avait pas réagi

    Il y a du nouveau dans l’affaire de violation de données et de vie privée de Cambridge Analytica. L’audience du mardi du comité du numérique, de la culture, des médias et du sport de la Chambre des communes (DCMS) n’a pas publié le précieux contenu de la mine d’informations obtenue de Ted Kramer, patron de Six4Three, cependant, le président du DCMS n’a pas manqué, tout de même, d’utiliser le privilège parlementaire pour décrire quelque peu les détails des documents scellés et soumis à l'ordonnance de protection d'un tribunal californien.

    Selon Damian Collins, les documents de Facebook saisis par le Parlement britannique ont révélé qu'un ingénieur de la compagnie avait signalé à Facebook que des « entités » russes utilisaient une API Pinterest pour extraire des milliards de points de données Facebook chaque jour en 2014. Ces informations ont été révélées lors d’un interrogatoire que Buzzfeed News a qualifié d’enflammé de Richard Allan, vice-président des politiques publiques de Facebook, interrogatoire qui précède la première séance du « grand comité international sur la désinformation et les fausses informations » à Londres, a rapporté Buzzfeed News.

    En effet, le Parlement n’avait pas pu avoir des réponses à ses nombreuses questions concernant le rôle joué par le géant des réseaux sociaux dans l’affaire de violation massive de données personnelles et des fausses nouvelles puisque Facebook et son PDG Zuckerberg ont brillé par leur absence lors des différentes invitations à témoigner. Mais cette situation a changé maintenant, car le parlement détient depuis la semaine dernière un trésor de documents qu’il à eu à l’occasion d’une procédure rare appliquée au patron d’une startup qui a pu amasser ces documents lors d’une procédure judiciaire qui l’opposait à Facebook, selon The Guardian.

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    Le réseau social a tenté de rejeté les accusations de Ted Kramer, qui allègue être une des victimes de la désactivation brusque de son application en 2014/2015 alors qu’elle était censée avoir de beaux jours devant elle selon l’encouragement de Facebook. Facebook a également évoqué que « Les documents obtenus par le comité DCMS sont soumis à une ordonnance de protection de la Cour supérieure de San Mateo limitant leur divulgation. » et que le DCMS devrait s’abstenir de l’examiner. Cependant, le mardi, le comité du DCMS a du faire recours à son privilège parlementaire pour donner certains détails des documents.

    Le comité s’était réuni pour convaincre le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, de faire face aux questions relatives à l'utilisation des données et aux élections. Mais la chaise du PDG de Facebook est restée vide jusqu’à la fin de la séance. M. Collins a annoncé au cours de l’audience que les courriers d’échanges entre les responsables de Facebook ne seraient pas partagés, cependant Collins a évoqué quelques détails des informations qui, s’ils s’avéraient exacts, constitueraient un tournant majeur dans la gestion de la crise de données et de vie privée impliquant Facebook.

    En effet, Collins a évoqué qu’« En octobre 2014, un ingénieur de Facebook a informé la société que des entités dotées d'adresses IP russes utilisaient une clé d'API Pinterest pour extraire 3 milliards de points de données par jour ». « Maintenant, est-ce que cela a été rapporté à un organisme externe à l'époque? », a-t-il posé la question à Richard Allan.

    Mais en guise de réponse à cette question, le vice-président des politiques publiques de Facebook s’est focalisé sur celui par qui les informations de Facebook sont parvenues entre les mains des députés, à savoir Six4Three qu'il a qualifié de « plaideur hostile ».

    « Si j'ai bien compris, une partie partielle d'informations a été obtenue par un plaideur hostile qui cherche à maintes reprises à annuler les mêmes modifications visant à restreindre l'accès aux données que votre comité et d'autres voudraient voir se produire, », a déclaré M. Allan. « Toute information que vous avez vue dans cette mémoire cache d’e-mails est au mieux partielle, et au pire potentiellement trompeuse. », a rapporté Buzzfeed News.

    Après l’audience qui a duré deux heures et demie, M. Allan a envoyé à Buzzfeed News une déclaration selon laquelle « Les ingénieurs qui avaient soulevé ces préoccupations initiales ont ensuite examiné la situation et n'ont trouvé aucune preuve d'activité russe spécifique ».

    Le comité du DCMS a réuni pour l’audience les législateurs non seulement du Royaume-Uni, mais aussi du Canada, du Brésil, de la Lettonie, de l'Argentine, de l'Irlande, de Singapour, de la France et de la Belgique afin de discuter des lacunes de Facebook et de la manière dont elle affectait les procédures en vigueur dans ces pays.

    Source : Buzzfeed News

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    Des documents secrets révèlent que Facebook aurait envisagé de facturer l’accès aux données des utilisateurs,
    et de fermer cet accès en cas de non-paiement

    Si Facebook pouvait revenir en arrière et changer le cours des choses, une des choses que le réseau social aurait faite à coup sûr aurait été d’éviter toute relation commerciale ou non avec le chercheur Dr Aleksandr Kogan. En effet, tous ces malheurs ont commencé lorsque le réseau social a commencé à partager ses données avec le Dr Aleksandr Kogan. Ce dernier a récolté les données d’environ 87 millions d’utilisateurs et les a vendues à l’entreprise de conseil Cambridge Analytica qui les aurait utilisées pour influencer les opinions politiques des utilisateurs lors de la campagne présidentielle de 2016 afin de contribuer à faire gagner Donald Trump, le président actuel américain. En outre, il est allégué que ces données auraient également été utilisées pour manipuler les opinions afin de contribuer à faire passer le « oui » dans les élections du Brexit. Depuis la parution de cette affaire au grand public, le réseau social est en proie à de nombreuses affaires judiciaires aussi bien aux États-Unis qu’au Royaume-Uni pour ne citer que ces pays.

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    Récemment, les parlements britannique et canadien se sont associés pour former ce qu’ils ont appelé « le grand comité international » (une fédération des deux parlements) afin de faire comparaître le PDG de Facebook devant ce parlement pour avoir des explications sur ce scandale ainsi que la gestion des fausses informations par la plateforme sociale. Toutefois, malgré cette association de ces deux parlements qui ont été rejoints par leurs homologues australiens, argentins et irlandais, français, lettons, brésiliens et singapouriens, Mark Zuckerberg a opposé un refus à l’invitation de ce comité international en soulignant qu’il n’était pas possible pour Zuckerberg de comparaître devant tous les parlements.

    Il convient de préciser que cette demande de comparution devant le parlement britannique n’est pas la première en la matière. En mai dernier, ce parlement a invité le patron de Facebook à comparaître devant ses députés, mais ce dernier a décliné l’invitation. En retour, Mike Schroepfer, directeur technique de Facebook a été envoyé, mais de nombreuses questions sont restées sans réponses. Aussi, les députés britanniques souhaitent-ils toujours entendre Mark Zuckerberg en personne.

    Déterminé dans sa quête d’obtenir des réponses de la part de Facebook bon gré mal gré, le parlement britannique a profité d’un voyage d’affaires à Londres du patron de Six4Three, une startup de développement de logiciels, pour saisir une importante mémoire cache contenant des documents préjudiciables au géant des réseaux sociaux et qui comprendraient des révélations sur les décisions de Facebook concernant le contrôle de confidentialité et de vie privée ayant conduit au scandale Cambridge Analytica.

    Six4Three détient ces documents obtenus de Facebook grâce une action en justice actuellement en cours aux États-Unis. La société de développement de logiciels aurait été encouragée par le réseau social à investir — 250 000 USD — dans une application qui permettait aux utilisateurs de trouver les photos des amis de leurs amis en bikini lorsque la politique des API Graph de Facebook permettait encore de siphonner les données des utilisateurs et celles de leurs amis sur le réseau social.

    En 2014, Facebook a modifié le mode de fonctionnement de l’API Graph pour le rendre moins ouvert aux entreprises, et en juin 2015, le réseau social a restreint et supprimé tout accès à cette API. Depuis la restriction de l’accès à cette API, Six4Three, n’ayant plus accès à cette API, a porté plainte contre Facebook pour violation de contrat. L’affaire, qui a d’abord été déposée devant la Cour supérieure du comté de San Mateo, a été renvoyée devant un tribunal fédéral à San Francisco.

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    Alors que cette affaire bat encore son plein à la suite de la récente saisie des documents de Six4Three par le parlement britannique, le quotidien national américain, The Wall Street Journal, rapporte qu’il a également eu accès à certaines pages des documents détenus par Six4Three et également possédés par le parlement britannique depuis peu. Après examen des emails contenus dans la mémoire cache, The Wall Street Journal avance que Facebook envisageait de facturer aux entreprises un accès continu aux données des utilisateurs. Dans ce document, le quotidien souligne que les dirigeants de Facebook parlaient d’encourager les annonceurs à dépenser davantage en échange d’informations de profil sur les utilisateurs de Facebook. De même, un document interne examiné par le quotidien américain mettrait en évidence le fait qu’un employé non identifié de Facebook a suggéré de fermer l’accès aux données « en une seule fois à toutes les applications qui ne dépensent pas… au moins 250 000 dollars par an pour maintenir l’accès aux données ».

    Il faut préciser que les emails en question datent de la période partant de 2012 à 2014. Si ces faits rapportés sont avérés, cela montre comment le réseau social comptait rentabiliser les données en sa possession après son introduction en bourse en 2012. Mais lors de son témoignage devant le Congrès en avril dernier, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré : « Je ne peux pas être plus clair sur ce sujet. Nous ne vendons pas de données, ce n’est pas ainsi que fonctionne la publicité ». Konstantinos Papamiltiadis, directeur des plateformes et des programmes de développement de Facebook, est allé dans le même sens que son patron en déclarant que « Facebook n’a jamais vendu les données de qui que ce soit ». « Nos API ont toujours été gratuites et nous n’avons jamais demandé aux développeurs de payer pour les utiliser, que ce soit directement ou en achetant de la publicité ».

    Toutefois, dans un document de 18 pages déposé en 2017 par David Godkin, avocat de Six4Three, l’entreprise qu’il défend dénonçait les accords privilégiés avec certaines entreprises au détriment d’autres. Dans certaines parties expurgées du document, il aurait été mentionné que « dans chacun de ces cas, Facebook semble fonder sa décision d’accorder ou de refuser à ces sociétés un avantage concurrentiel déloyal en raison de sa capacité à obtenir un paiement ou toute autre contrepartie valable ». Et dans une note de bas de page, il est stipulé que « les acheteurs qui ne respecteraient pas les exigences minimales arbitraires définies par Facebook ont ​​été exclus du marché, comme ce fut le cas pour la demanderesse, car elle ne pouvait pas se permettre de dépenser 250 000 dollars par an en dépenses publicitaires non liées avec Facebook. Le budget annuel de publicité du demandeur était bien inférieur à ce minimum arbitraire ».

    À la suite de la divulgation de ces informations, Facebook aurait déclaré que les conversations incluses dans les emails remontaient à des années auparavant et que la société avait finalement décidé de ne pas facturer l’accès aux données des utilisateurs.

    Source : Business Insider, The Sun, Document déposé par l’avocat de Six4Three

    Et vous ?

    Selon vous, Facebook pourrait-il avoir contraint des entreprises à payer pour accéder aux données des utilisateurs ?

    Pensez-vous que Facebook a à un moment de son histoire songé à commercialiser les données collectées ?

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  8. #508
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    Par défaut Cambridge Analytica aurait utilisé le goût de mode pour identifier les électeurs de droite
    Cambridge Analytica aurait utilisé le goût de mode pour identifier les électeurs de droite
    Afin d'aider « Steve Bannon à renforcer son insurrection »

    Les choses s’accélèrent dans l’affaire de violation massive de données de plus de 87 millions d’utilisateurs à des fins électorales par le cabinet Cambridge Analytica et impliquant Facebook. Depuis la saisie d’une importante mémoire cache contenant des documents préjudiciables au géant des réseaux sociaux par le Parlement britannique, les carottes semblent être cuites pour Facebook qui rejetait depuis mars les accusations portées à son encontre par les utilisateurs, les organisations de défense des droits humains ainsi que des parlements de plusieurs pays.

    En effet, le réseau social fait l’objet de plusieurs invitations depuis lors par des tribunaux afin de témoigner du rôle joué dans la collecte des données utilisateur et leur utilisation pour influencer les opinions politiques des utilisateurs, non seulement, lors de la campagne présidentielle de 2016 en faveur de l’actuel président des Etats-Unis, mais également, pour manipuler les opinions afin de contribuer à faire passer le « oui » dans les élections du Brexit. Facebook s’est toujours défendu de n’avoir jamais vendu de données à qui que ce soit : « Je ne peux pas être plus clair sur ce sujet. Nous ne vendons pas de données, ce n’est pas ainsi que fonctionne la publicité », a déclaré Mark Zuckerberg devant le Congrès américain.

    Cependant, depuis la saisie de documents importants qui contiendraient des révélations sur les décisions de Facebook concernant le contrôle de confidentialité et de vie privée ayant conduit au scandale Cambridge Analytica, l’étau se serre peu à peu contre le géant des réseaux sociaux. Toute fois, Facebook soutient que les conversations incluses dans les emails contenus dans les documents détenus par le patron de Six4Three remonteraient à des années auparavant et que la société avait finalement décidé de ne pas facturer l’accès aux données des utilisateurs. En effet, The Wall Street Journal a rapporté au cours de la semaine dernière qu’il a eu accès à certaines pages des documents obtenus par le Parlement britannique de Six4Three. Selon le quotidien, l’examen des emails contenus dans les pages de la mémoire cache dont il a eu accès, révèle que Facebook envisageait de facturer aux entreprises un accès continu aux données des utilisateurs.

    Un autre type de données sur les utilisateurs, qui auraient servi également à les catégoriser afin de les cibler avec des informations au cours de la période électorale 2016 aux Etats-Unis, a été révélé le jeudi dernier par Christopher Wylie, l’ancien directeur de recherche à Cambridge Analytica qui avait lancé l’alerte de violation massive des données par le cabinet, selon The News York Times.


    En effet, Christopher Wylie, qui a aidé à fonder Cambridge Analytica, le cabinet de profilage d'électeurs, a révélé lors d'une conférence en Grande-Bretagne organisée par le site Web de l'industrie de la mode, The Business of Fashion, que les préférences vestimentaires avaient été essentiellement utilisées par Cambridge Analytica, pour identifier les électeurs de droite, selon the News York Times. « Les données de mode ont été utilisées pour créer des modèles d'IA afin d'aider Steve Bannon à renforcer son insurrection et à construire the alt-right », a-t-il déclaré. Selon ses déclarations, le cabinet dont l'activité consistait à créer et à vendre des profils d'électeur à partir de données Facebook, aurait eu recours à l’intelligence artificielle pour former un modèle qui aurait aidé la droite dans sa campagne électorale.

    Selon M. Wylie, les préférences en matière de vêtements et de musique seraient utilisées comme les principaux indicateurs de la tendance politique, a-t-il déclaré. Le chercheur a mentionné, à titre d’exemple, que les marques Wrangler et L.L. seraient notamment utilisées par Cambridge Analytica pour identifier les conservateurs, tandis Kenzo conçu par le duo Humberto Leon et Carol Lim, par ailleurs, derrière la cérémonie d'ouverture de l’événement, faisait référence aux libéraux. « Les marques de mode sont vraiment utiles dans la production d'algorithmes pour savoir comment les gens pensent et ce qu'ils ressentent », a déclaré M. Wylie.

    Par ailleurs, selon The News York Times, utiliser les habitudes vestimentaires des personnes pour évaluer leurs systèmes de valeurs, leurs priorités et leurs objectifs fait partie de la vie professionnelle depuis des lustres. Selon le quotidien, le cabinet de profilage d’électeurs n’a fait qu’exploiter une tactique qu’il a adaptée à un algorithme en utilisant des profils de 50 millions d’utilisateurs de Facebook sans aucune permission.

    Par ailleurs, le penchant vestimentaire n’est que l’un des éléments de mode utilisé pour déterminer les sensibilités d’un électeur, a écrit le quotidien. David Stillwell, directeur adjoint du Psychometrics Center de l'Université de Cambridge, où Aleksandr Kogan, qui a développé l’application qui a permis au cabinet Cambridge Analytica de collecter des données des utilisateurs de Facebook, a comparé l’utilisation du profil vestimentaire à une étude montrant que la possession d'une voiture peut être corrélée aux préférences de vote politique dans certaines régions. – La prédominance des hybrides dans une région signifiant un vote à majorité démocrate et l'inverse étant vrai en ce qui concerne les camionnettes. « Le raisonnement est essentiellement le même », a-t-il déclaré. « Différentes personnes choisissent des vêtements différents et cela correspond à leur politique. »

    « Il s'agit avant tout de savoir qui est votre base de soutien », a déclaré le maréchal Cohen, analyste en chef du secteur de mode à NPD Group et auteur de « Pourquoi les clients font-ils ce qu'ils font », dans une interview accordée lors de la campagne de 2016. « Comment vivent-ils ? Quels sont leurs points de déclenchement ? Quels mots résonnent avec eux ? Cela vaut son pesant d'or, sur la scène politique, tout comme celle des consommateurs. Nous appelons cela le profilage démographique, parce que le profilage des électeurs sonne comme un gros mot, mais c’est ce qu’il est. »

    Selon le quotidien, Cambridge Analytica n’a fait qu’une application d’une pratique d’analyse de données qui existe déjà et cela ne devrait étonner personne. Cependant, les données ont été utilisées sans consentement des utilisateurs de Facebook, ce qui vaut au réseau social depuis cette année des critiques d’incapacité à pouvoir protéger les données des utilisateurs. Lors de son intervention pendant la conférence de l’industrie de la mode, Christopher Wylie s’est également insurgé contre l’énorme pouvoir du géant des réseaux sociaux.

    Selon lui, Facebook nuit à la société par ses pratiques de catégorisation des personnes en fonction de leurs préférences culturelles. Il a par ailleurs attiré l’attention des personnes présentes à être conscientes des récits intégrés à leur image de marque.

    Cependant, la plupart des acheteurs Instagram et des preneurs de selfie sont plutôt préoccupés par le vol de cartes de crédit que d'être victimes de messages politiques ciblés et subtiles. Toute fois, la plupart des utilisateurs des réseaux sociaux s’attendent désormais à ce que leur moindre trace culturelle laissée en ligne soit utilisée par les marques.

    Source : The New York Times

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  9. #509
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    Par défaut Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange
    Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange
    pour accorder des privilèges spéciaux à certaines entreprises

    En mai dernier, dans la foulée du scandale Cambridge Analytica, l’organisation des consommateurs et usagers (OCU), une association espagnole de protection des consommateurs avait annoncé, dans un communiqué sur son site Web qu’elle déposera « une plainte collective contre Facebook en défense de l’ensemble des utilisateurs de ce réseau social dont les données ont été exploitées sans leur consentement ». Dans son recours collectif contre Facebook, l’OCU estime que la société a enfreint les règles de protection des données en n'ayant pas informé ou demandé une autorisation expresse aux usagers pour l'utilisation de leurs données personnelles. L’association déclare agir dans l’intérêt, non seulement, des usagers qui sont touchés directement par la fuite de données, mais également tous les utilisateurs de Facebook en Espagne, quelques 26 millions d'utilisateurs, pour qui elle demande au moins 200 euros en guise d’indemnisation pour chacun.

    L’association indique agir conjointement avec d'autres groupes de consommateurs au Portugal (Deco-Proteste), en Belgique (Test-achats) et en Italie (Altroconsumo). L'OCU et les autres associations ont demandé des explications à Facebook afin de clarifier quelles mesures adopter pour éviter ces cas à l’avenir et rendre aux utilisateurs le contrôle de leurs données, leur donnant le pouvoir de décider où, avec qui ils veulent les partager, quand ils veulent arrêter de le faire et quand ils veulent les récupérer, a publié l’association sur son site Web. Plusieurs autres groupe de consommateurs ont porté plainte contre Facebook pour l'exploitation abusive et sans consentement des données personnelles de ses utilisateurs. Six4Three, une société de technologie qui a mis au point un moyen de rechercher des photos de bikini parmi vos contacts sur Facebook, a porté plainte contre Facebook à la cour fédérale affirmant que le géant des médias sociaux distribuait les données des personnes de manière secrète et sélective en échange d'achats publicitaires ou d'autres concessions, alors même que d'autres entreprises avaient été coupées, ruinant leurs activités.

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    Après que Facebook ait fermé l'accès aux données en 2014 aux développeurs d’applications qui étaient auparavant habitués à obtenir de grandes quantités de données personnelles sur les utilisateurs de Facebook et sur leurs amis, l'entreprise a poursuivi Facebook en justice pour avoir détruit ce secteur d'activité. L’affaire, qui a progressé lentement devant la Cour suprême du comté de San Mateo dans la Silicon Valley, est centrée sur une période donnée. À l'époque, Facebook avait déclaré qu'il supprimait les données pour protéger la confidentialité des utilisateurs. La poursuite a repris son cours la semaine dernière lorsque des agents britanniques ont saisi des copies numériques de milliers de documents du développeur de Six4Three, Ted Kramer, lors de son voyage à Londres la semaine passée. La société Kramer est à l'origine du développement de Pikinis, une application permettant aux utilisateurs de trouver des photos d'utilisateurs de Facebook portant des bikinis. L'application a été créée à partir des données de Facebook, auxquelles Six4Three et des milliers d'autres développeurs ont eu accès via l'API de Facebook qui a permis à Six4Three de parcourir Facebook pour trouver des photos en bikini de personnes qui étaient des amis avec les utilisateurs de Pikinis.

    Utiliser les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange - et accorder des privilèges spéciaux à certaines sociétés tout en en excluant de nombreuses autres - semble contredire les promesses répétées de Facebook de ne jamais vendre de données personnelles de ses utilisateurs. L'affaire soulève également des questions sur le respect par Facebook d'un accord avec la Federal Trade Commission, qui stipulait en 2011 que le réseau social ne pouvait pas donner aux développeurs tiers l'accès à des données utilisateur que les gens pensaient avoir gardées confidentielles. En effet, en 2011, la FTC avait accusé Facebook d’avoir trompé ses utilisateurs après avoir permis le partage de leurs informations en public au lieu de les garder au privé. L’année suivante, la société a créé un programme de confidentialité visant à réunir toutes les équipes du réseau social et améliorer la communication et la transparence concernant l’usage des données des utilisateurs.

    Le réseau social a connu un bon nombre de controverses liées au respect de la vie privée. Et pour cause, le site se nourrit d’un grand nombre de données personnelles de ses utilisateurs et constitue même des « dossiers fantômes » sur les internautes, y compris ceux qui n'ont pas de compte. Pour exemple, cette réalité de non-respect de la vie privée par Facebook a été confirmée en novembre 2017 par un ancien employé de l'entreprise. Selon lui, le réseau social a concentré ses efforts sur la collecte de données des utilisateurs au lieu de les protéger des abus. Dans un article d’opinion publié par le New York Times, Sandy Parakilas avait informé que rien n’obligeait Facebook à surveiller la collecte ou l’usage des données des utilisateurs. L’employé a expliqué que le business model basé sur la vente de publicité en ligne empêche l’introduction de tout changement. « J’ai dirigé les efforts de Facebook pour régler les problèmes de confidentialité sur la plateforme de développeurs en 2012 avant son introduction [de Facebook] en bourse. Ce que j’ai vu à l’intérieur est une entreprise qui priorise la collecte de données des utilisateurs au lieu de les protéger de tout abus », avait déclaré Parakilas.

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    Selon la plainte, des documents feraient référence à des échanges de courriels concernant les relations de Facebook avec plusieurs grands partenaires commerciaux, notamment Lyft, Tinder, Amazon.com, Airbnb et la Banque Royale du Canada. Dans l'un des échanges de courriels, les employés de Facebook auraient ​​discuté de la fermeture de l'accès « en une seule passe à toutes les applications qui ne dépensent pas… au moins 250 000 dollars par an pour maintenir l'accès aux données ». Toutefois, Facebook nie avoir échangé l'accès aux données de ses utilisateurs à des fins commerciales. Pourtant, des milliers de pages d'archives classées par les tribunaux illustrent les stratégies astucieuses utilisées par le réseau social pour construire son empire publicitaire, selon The Washington Post. Ces documents mettraient en lumière des allégations de comportement anticoncurrentiel qui pourraient affecter les efforts déployés par les législateurs américains et européens pour limiter le pouvoir des géants de la technologie.

    Depuis le scandale Cambridge Analytica ayant permis à un développeur d'accéder de manière inappropriée aux profils Facebook de 87 millions d'utilisateurs, les législateurs ont régulièrement interrogé Facebook sur ses relations avec ses partenaires de données. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, avait déclaré au Congrès, en avril, que la société avait restreint l'accès des données des utilisateurs aux applications extérieures depuis quelques années, mais The Washington Post annonce des rapports ultérieurs ont révélé des relations privilégiées négociées par la société avec des partenaires extérieures. Facebook n'a pas contesté l'authenticité lesdits documents de preuve, mais a déclaré que les pièces du dossier avaient été utilisées de manière sélective pour donner un aspect trompeur de la prise de décision au sein de l'entreprise à un moment où le réseau social limitait fortement les informations que les développeurs d'applications pouvaient collecter de la plate-forme.

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    « Les documents rassemblés par Six4Three pour cette affaire sans fondement ne sont qu'une partie de l'histoire et sont présentés d'une manière très trompeuse sans contexte supplémentaire. Nous avons apporté des modifications à la plateforme en 2015 pour empêcher le partager des données des amis d'un utilisateur avec les développeurs », a déclaré Konstantinos Papamiltiadis, directeur des plateformes et des programmes de développement de Facebook, dans un communiqué. Six4Three estime que la confidentialité n’est pas la raison pour laquelle Facebook a fermé l’API. Le développeur affirme que Facebook s'est rendu compte qu'il pourrait utiliser son flux de données comme moyen de pression pour inciter les entreprises à acheter de la publicité susceptible d'alimenter le marché naissant de la publicité mobile de l'entreprise. Facebook indique qu'aucune des sociétés mentionnées dans les documents, à part Amazon, n'a continué d'y avoir accès après 2015. Le développeur affirme également que Facebook savait que les développeurs prenaient des données allant au-delà des préférences des utilisateurs en matière de confidentialité, en violation du décret de consentement de 2011.

    Dans un échange en 2012, un cadre supérieur de Facebook avait déclaré à ses collègues qu'après des discussions avec Zuckerberg, les dirigeants avaient décidé de limiter l'accès à l'API des entreprises potentiellement compétitives par rapport à Facebook. Facebook « demanderait également à tous les partenaires de la plateforme d’accepter la réciprocité des données », un terme qui, selon les plaignants, signifierait que les données ne seraient pas fournies sans compensation pour les activités publicitaires de Facebook. Dans un autre échange de courrier électronique en 2013 sur l'accès Amazon, un employé a demandé à ses collègues s'ils autoriseraient Amazon à utiliser l'API « uniquement s'ils acceptaient nos demandes ». Un autre employé a répondu que, comme Facebook était en train de restreindre l'API, l'entreprise devrait travailler avec Amazon à la conclusion d'un accord. Bien que les termes des "concessions" de Facebook ne ressortent pas clairement dans l'échange, l'API était considérée comme libre et sans restriction à l'époque.

    Ben Holze, porte-parole d'Amazon, a rassuré qu' « Amazon utilise les API fournies par Facebook afin de permettre aux utilisateurs Facebook de vivre avec nos produits, par exemple, donner aux clients la possibilité de synchroniser leurs contacts Facebook sur une tablette Amazon. Nous utilisons les informations uniquement conformément à notre politique de confidentialité ».

    Source : The Washington Post

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    Facebook a confirmé que les hackers ont volé des données personnelles détaillées de 14 millions de personnes, sur les 30 millions de comptes piratés

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    Protection des données personnelles : un amendement qui prévoit la possibilité de demander réparation en cas de préjudice a été voté par les députés
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  10. #510
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    N'étant ni utilisateur de Facebook ni d'Amazon, cela ne me touche qu'indirectement. Mais je suis encore, malgré tous les agissements, sidéré par le cynisme des GAFAM. En 2011, le décret stipulait la protection des données utilisateur signé par les GAFAM. Il faut attendre 2015 pour que Facebook se mette en conformité après des errements peu glorieux. Cambridge Analytica est, à mon avis, la partie émergée de l'iceberg.

    Après cela, je pense qu'Amazon va pouvoir renégocier son accord.
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  11. #511
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    Par défaut Des employés de Facebook appellent d'anciens collègues pour rechercher des emplois extérieurs à l'entreprise
    Des employés de Facebook se renseignent sur des emplois extérieurs à l'entreprise
    Et veulent savoir la meilleure façon de partir de la société

    Facebook ne serait plus un eldorado ou l’entreprise où tout travailleur rêve de passer toute sa carrière professionnelle. Certains employés du réseau social seraient tentés par d’autres aventures et seraient en train de se renseigner sur la meilleure manière de partir de chez le géant de la Silicon Valley. C’est ce que rapporte un article de la CNBC du lundi. Selon CNBC, les employés de Facebook appellent leurs anciens collègues pour chercher des emplois extérieurs à l'entreprise et demandent quelle est la meilleure façon de partir.

    Facebook dont l’effectif des employés a augmenté à environ 50 % sur une période d’une seule année – de 23 200 employés en septembre 2017 à plus de 33 600 un an plus tard – selon des rapports financiers, connait depuis cette année des difficultés a n’en point finir qui ont impacté négativement, non seulement, la fréquentation du plus prestigieux des réseaux sociaux, mais également, son stock qui a chuté de près de 40 % par rapport au mois de juillet.

    En effet, depuis mars derniers, à la suite du lancement de l’alerte de violation massive des données par Christopher Wylie, l’ancien directeur de recherche à Cambridge Analytica, Facebook fait l’objet de sévères critiques de la part des utilisateurs, des organisations de défense des droits humains, des institutions juridiques ainsi que des organismes étatiques de régulation. Facebook, accusé d’être incapable de protéger les données des utilisateurs, a été emmené à témoigner de son implication dans le scandale Cambridge Analytica, devant le Congrès des Etats-Unis et le Parlement européen.

    Facebook s’est fait aussi illustré par sa mauvaise politique d’utilisation des données utilisateur par des tiers. La société a révélé en juin dernier qu’elle donnait accès aux données utilisateur à plusieurs dizaines d’entreprises, dans un rapport qu’elle a remis au Congrès des Etats-Unis. La société continue également à lutter contre les faux comptes ou les bots sociaux sur sa plateforme afin de la débarrasser de la diffusion des actualités aux sources peu fiables qui ont entachées le processus démocratique aux Etats-Unis lors des élections présidentielles 2016.

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    Facebook a fait aussi l’objet d’importants piratages cette année, dont celui qui a affecté 30 millions de compte en septembre et qui a exposé les données sensibles des utilisateurs telles que le nom d'utilisateur, le statut de la relation, la religion, la date de naissance, niveau d'éducation, travail, les 10 derniers lieux dans lesquels ils ont ouvert ou ajouté des tags et les 15 recherches les plus récentes. L’attaque avait été menée à partir d’une fonctionnalité de Facebook conçue pour améliorer la confidentialité sur le réseau social.

    Toute cette succession d’événements qui implique le manque de sécurité des données sur le réseau social a poussé un quart des utilisateurs américains de Facebook à supprimer l'application en 12 mois, tandis que 74 % ont changé leur relation avec le réseau social. Facebook ne ferait plus rêver les jeunes, ces derniers représentent 64 % de ceux qui ont modifié leur relation avec le réseau social. Facebook vit également une crise interne depuis 2017. Plusieurs actionnaires veulent voir partir Mark Zuckerberg de son poste de PDG.

    En revenant à l’actualité, CNBC rapporte que les anciens employés partis de Facebook lui ont confié qu’ils ont été beaucoup appelés, ces derniers mois par leurs anciens collègues restés à Facebook pour s’informer des offres d’emploi ou rechercher une référence. Ceci arrive dans toutes les entreprises, cependant, le cas de Facebook mérite qu’on y regarde de près. En effet, selon 6 anciens employés partis de Facebook au cours de ces 2 dernières années, c’est une situation exceptionnelle que le réseau social n’avait pas vécu avant, Facebook étant connu à la Silicon Valley comme la société que personne ne quitte, selon CNBC.

    Cependant, ce rapport des anciens employés de Facebook n’est pas soutenu par des preuves palpables qui étayent le fait que des employés tendent à partir de chez Facebook, même si les anciens employés qui ont parlé à CNBC estiment que la vague de scandales et la chute du cours des actions, qui sont des faits réels, incitent de plus en plus de personnes à envisager de partir pour la première fois. « Chaque jour de nouvelles choses sortent », a déclaré un ancien dirigeant de la société. « C'est une atmosphère plutôt sombre en ce moment dans l'entreprise ».

    Toute fois, sur le site Glassdor, un moyen pour les travailleurs de noter leurs employeurs, Facebook conserve une bonne image avec un taux de satisfaction de 4,3 sur 5, même si cette note a sensiblement baissé cette année. Par ailleurs, la recherche de nouvelles opportunités par les employés n’est pas inhabituelle à mesure que les entreprises de haute technologie évoluent, selon CNBC.

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    Notation de Facebook selon le site Glassdor

    La recherche de nouvelles opportunités par les employés n’est pas inhabituelle à mesure que les entreprises de haute technologie évoluent

    Selon CNBC, la tendance à rechercher de nouvelles opportunités par les employés des technologies n’est pas inhabituelle et n’a pas commencé avec Facebook. Google et Microsoft ont connu cela bien avant. Vers 2010, Google a vu une vague d'ingénieurs et de cadres partir pour des horizons plus verts, y compris Facebook. Au début des années 2000, Microsoft était confronté à un exode similaire, selon CNBC.

    « Notre taux de rétention reste très élevé », a déclaré Anthony Harrison, porte-parole de Facebook. « Tout le monde à Facebook cherche à avoir un impact positif dans le monde et à travailler sur des défis difficiles qui comptent. »

    L’épuisement et le besoin de faire quelque chose de différent, des potentielles raisons de départ

    Un ancien directeur de Facebook a dit avoir entendu parler de quelques employés de Facebook dont un qui travaille pour la société depuis 7 ans, qui a déclaré être finalement épuisé. « Beaucoup de gens veulent faire quelque chose de différent », a-t-il déclaré. « Ils sont juste brûlés. »

    Un ancien recruteur de Facebook dit avoir entendu 30 actuels employés au cours de la dernière année, dont 15 au cours des deux derniers mois qui disent pour la plupart, « Mon directeur est nul, et je dois chercher quelque chose de nouveau. Connaissez-vous de nouvelles opportunités ? », a rapporté CNBC. « Que voyez-vous sur le marché de la Silicon Valley ? », viennent-ils demander au recruteur.

    Un changement plus général de la culture, une autre raison de départ

    En effet, l’effectif des employés de Facebook qui était de 23 200 employés en septembre 2017 est passé à plus de 33 600 employés un an plus tard. Selon un ancien directeur de Facebook, cette croissance entraînait une bureaucratie accrue et un style de gestion descendant, avec plus de politique et plus de prestige. Ceci s’oppose à un environnement de start-up qu’offrait la société auparavant, où tous les employés pensaient qu’il y avait un soutien mutuel entre employés. « Beaucoup de gens réussissent plus par leur apparence que par leur travail, et il y a des gens qui ont été relâchés qui étaient incroyablement bien respectés et c'était parce qu'ils ne jouaient pas le jeu de la politique », a déclaré un des anciens gestionnaires.

    Une douzaine d’autres employés qui envisageaient partir de Facebook ont contacté un ancien ingénieur de Facebook depuis son départ pour se renseigner sur son expérience personnelle depuis son départ. Un autre a demandé conseil sur l'autorisation de créer une start-up tout en restant chez Facebook, a ajouté l’ingénieur. « Globalement, j'ai constaté une légère hausse chez les personnes recherchant d'autres activités ou plongeant leurs pieds en dehors du pool Facebook », a-t-il déclaré.

    Cependant, les employés de Facebook voudraient partir de la bonne façon

    Les employés actuels de Facebook qui appellent les premiers partis ne demandent pas que de nouvelles opportunités, ils demandent également conseils aux anciens sur la meilleure façon de partir de Facebook, car selon CNBC, tout départ de chez Facebook implique l’inscription sur l’un des registres : attrition, c'est-à-dire « regrettable » ou « non regrettable ». Et être marqué « non regrettable » annule les chances futures de travailler à nouveau à Facebook tout en diminuant considérablement les possibilités d'emploi dans l’une des entreprises de premier plan de la Silicon Valley.

    « La façon dont vous le faites et le timing comptent beaucoup, et cela nécessite une connaissance du jeu », a déclaré l'ancien ingénieur de Facebook.
    « Une fois que quelqu'un a eu l'une de ces choses ... c'est comme Voldemort », a déclaré l'un des anciens responsables de Facebook. « C'est un nom que tu ne peux pas dire. »

    Selon l’un des anciens responsables de Facebook, auparavant, le taux d'attrition était inférieur à 5 %, mais il pense que ce taux a augmenté cette année. « Personne n’a vraiment quitté Facebook. Il n’y avait pas beaucoup d’emplois de meilleure qualité », a déclaré l’ancien de Facebook. « Maintenant ? Je pense que c'est normalisé. Les gens ne voient plus Facebook comme un job de rêve. Ils sont prêts à partir et peuvent envisager des endroits meilleurs. »

    Source : CNBC

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Pensez-vous que Facebook pourrait être confronté à un problème de rétention de son personnel ou d’embauche de nouveaux talents à l’avenir ?

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  12. #512
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    Par défaut Les employés de Facebook sont tellement paranoïaques qu'ils utilisent des téléphones jetables pour se parler
    Les employés de Facebook utilisent des téléphones jetables pour parler de l’entreprise avec les autres
    A cause d’une atmosphère de méfiance

    Le développement d’une atmosphère de méfiance et de vive tension au sein de Facebook ne devrait pas étonner quelqu’un. En effet, la société fait la Une des médias depuis trop longtemps pour sa mauvaise gestion des données des utilisateurs avec un accent particulier mis sur l’année 2018. Depuis cette année, le géant des réseaux sociaux jouit d’une mauvaise presse occasionnée par la succession des révélations de mauvaises nouvelles partant du lancement de l’alerte de violation massive des données par le cabinet Cambridge Analytica, qui a disparu dans la foulée, aux dernières informations de la mémoire cache saisie par le Parlement britannique et qui compromettent toute la politique de la société.

    Tout à commencé en mars derniers, lorsque l’utilisation des données utilisateur à des fins électorales par Cambridge Analytica a été rendue publique. En effet, la politique de données de Facebook de 2012 à 2014 a permis aux développeurs tiers d’accéder massivement aux données et de les partager à leur tour. C’est ainsi que les informations personnelles de plus de 87 millions de personnes ont été affectées lors de la période électorale 2016 aux Etats-Unis. Ce scandale a conduit Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, à témoigner devant le Congrès des Etats-Unis et le Parlement européen où il a soutenu n’avoir jamais vendu les données utilisateurs à qui que ce soit.

    Dans la gestion de cette affaire, Facebook à déclaré dans un document remis au Congrès américains avoir partagé des données utilisateurs avec plusieurs dizaines d’entreprises à des fins de ciblages publicitaires, entre autres. Facebook continue également de lutter contre les fausses actualités afin de les éradiquer de sa plateforme et regagner la confiance des utilisateurs sans vraiment y parvenir. En effet, certaines études ont montré la faiblesse de sa stratégie de lutte contre ces nouvelles aux sources peu fiables.

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    La haine et la violence sur Facebook sont également des sujets brûlants que le réseau social tente de résoudre sur sa plateforme en mettant en place « une armée fantôme » de modérateurs qui décide de ce qui ne peut pas être publié sur Facebook en se basant sur une politique obscure qui fait l’objet de nombreux critiques de la part des organisation de protection des droits humains. Cette succession de mauvaises nouvelles ne pouvait qu’agir négativement sur l’environnement interne de travail. Par ailleurs, selon un rapport de CNBC, certains employés de Facebook seraient en train de se renseigner sur les opportunités d’emplois externes.

    Aussi une étude a montré que les américains seraient en train de retirer leur confiance du réseau social. Un quart d’entre eux auraient désinstallé l’application sur leur smartphone en 12 mois. Un autre rapport d’étude publié en début novembre a révélé que Facebook serait l'entreprise des technologies la moins fiable parmi les géants de la Silicon Valley en matière de protection de données personnelles.

    Selon BuzzFeed News, la mauvaise réputation de Facebook n’a pas affecté seulement que les utilisateurs, l’environnement interne de travail subit également les effets pervers de sa situation actuelle. Un climat de méfiance s’est installé et une tension vive existe divisant les employés en trois groupes : d’un côté, les fidèles au leadership traditionnel de Facebook, de son PDG Mark Zuckerberg et de la directrice de l’exploitation Sheryl Sandberg, et un autre groupe qui se préparait à « une plus grande fusion de l'entreprise ». Un troisième groupe met toute l’histoire dès le début des scandales à répétition sur le compte d'attaques médiatiques biaisées contre Facebook. L’Histoire de BuzzFeed est intervenue dans un contexte où les documents internes compromettants de Facebook sont en train d’être divulgués.

    Ce climat délétère est en train de détruire les relations entre collègues au point que « Les gens ont maintenant un téléphone jetable pour parler de la merde à propos de la société - pas même aux journalistes, mais simplement aux autres employés », a déclaré un ancien employé. Il a ajouté qu’il régnait un réel sentiment croissant de paranoïa et les téléphones jetables pour échanger entre eux étaient la preuve d’une culture d’entreprise dégradée. Un porte-parole de Facebook n’a pas confirmé les appels par téléphone jetables mais a déclaré à BuzzFeed News qu'il s'agissait d'une « période difficile » et que « nous sommes plus déterminés que jamais à continuer à progresser sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés ». Il a ajouté que « Les gens de Facebook se concentrent sur la création de produits qui les aident à se connecter et à avoir un impact positif sur le monde ».

    Les gens « espèrent pour un moment Sundar ou Dara », a déclaré un ancien employé de Facebook à BuzzFeed News. Cet employé a fait référence aux changements de dirigeants qui ont eu lieu chez Google et Uber, dans lesquels les employés fondateurs se sont écartés des postes de haut niveau. Selon l’employé, les choses se passent bien avec la nomination de Dara Khosrowshahi, l'actuelle PDG d'Uber, pour remplacer Travis Kalanick afin de redresser la situation. De même Sundar Pichai, l’actuel PDG de Google prenant la place d’un fondateur serait un exemple à suivre, selon l’employé.

    Tout le sens de cette référence à Google et Uber est le sentiment d’espérer voir partir Zuckerberg du poste de PDG et Sheryl de la direction des opérations de Facebook en les faisant remplacer par des personnes nouvelles qui pourraient changer la donne. Cependant, ceci semble improbable car depuis 2017 d’importants investisseurs font pression sur l’actuel PDG afin de changer la situation de cumule de poste à la tête de Facebook. Toute fois, s’exprimant dans un entretien à CNN à propos de sa démission Zuckerberg a dit que « Ce n'est pas dans mes plans ». BuzzFeed News a évoqué aussi la profonde fidélité au leadership de Zuckerberg à Facebook comme une raison pour laquelle Zuckerberg demeurera encore longtemps à son poste de PDG.

    Source : BuzzFeed News, Business Insider

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Pensez-vous que le remplacement du duo Zuckercherg – Sheryl à leur poste pourrait changer la situation actuelle de Facebook ?

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  13. #513
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    Par défaut Le PDG de Facebook a soutenu le partage des données clients malgré des doutes : documents
    Le PDG de Facebook a soutenu le partage des données clients malgré des doutes, selon les documents saisis par les députés
    Il a déploré son choix

    Les éléments manquants du puzzle dans l’affaire scandale de données personnelles impliquant Facebook se mettent progressivement en place à grande vitesse. L’heure n’est plus pour le géant des réseaux sociaux à défendre ses politiques théoriques de confidentialité en guise de réponse à la moindre question : « Facebook n’a jamais vendu les données de qui que ce soit ». « Nos API ont toujours été gratuites et nous n’avons jamais demandé aux développeurs de payer pour les utiliser, que ce soit directement ou en achetant de la publicité ». Maintenant il est grand temps de commencer à déplorer les grandes décisions qui ont fait de Facebook une plateforme incontournable sur Internet mais qui ont aussi rendu les réseaux sociaux et toutes les autres plateformes liées des endroits hostiles.

    C’est le 24 novembre dernier que la gestion du scandale de données de Cambridge Analytica qui a affecté les informations personnelles de plus de 87 millions de personnes a pris une autre tournure. A cette date, le Parlement britannique qui a vu ses invitations à témoigner rejetées par Facebook par plus de 2 fois a profité d’un voyage d’affaire à Londres du patron de Six4Three, une startup américaine de développement de logiciel, pour saisir une impressionnante mémoire cache détenue par l’homme d’affaire. Lui-même l’ayant acquise légitimement dans une affaire qui opposait son entreprise au géant de la Silicon Valley suite à la fermeture de son application qui était basée sur les données Facebook.

    Depuis lors, les documents de cette mémoire cache qui n’étaient pas censés être divulgués par les députés britannique ni par personne d’autre car « …soumis à une ordonnance de protection de la Cour supérieure de San Mateo limitant leur divulgation. » ne cessent de révéler la face cachée de la gestion des données clients par Facebook.

    Nous savons maintenant que Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange pour accorder des privilèges spéciaux à certaines sociétés tout en en excluant de nombreuses autres. Ce qui est en contradiction avec ses promesses de ne pas vendre de données personnelles de ses utilisateurs que la société ne cesse de répéter, et est aussi en violation d’un accord avec la Federal Trade Commission datant de 2011, qui stipulait que le réseau social ne pouvait pas donner aux développeurs tiers l'accès à des données utilisateur.

    Nous savons également que Facebook aurait été informé de l'extraction de données par des « entités » russes en 2014, mais qu’il aurait ignoré la gravité de l’affaire et serait resté sans réaction. Les documents ont également révélé que le réseau social aurait envisagé de facturer l'accès aux données des utilisateurs et d’en fermer l’accès en cas de non-paiement. Nous savons bien d’autres choses sur l’affaire qui n’a pas encore fini de vider son sac.

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    Les courriers électroniques datant de 2012 du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, contenus dans les documents saisis par les députés britanniques enquêtant sur l’affaire Facebook, apportent de nouveaux éclaircissements sur les décisions prises par le géants des réseaux sociaux qui ont conduit à la violation massive des données clients tout en déterminant son niveau d’implication, selon les courriers publiés le mercredi et que Reuters a relayé le jeudi. Depuis la saisie de la mémoire cache, des réponses aux différentes questions des enquêteurs se dessinent chaque jour.

    Les documents révèlent que Zuckerberg aurait douté de la proposition commerciale qui consistait à donner un large accès aux données clients à des millions de développeurs de logiciels tiers, mais a fini par adopté la pratique en 2012.

    C’est en faveur de cette décision que les développeurs d’une application quiz ont pu collecter les données des 87 millions de personnes qui ont servi dans le cadre de l’activité de profilage électoral du cabinet Cambridge Analytica en faveur de la campagne présidentielle de Donald Trumps.

    Choix d'accès payant aux données clients

    Facebook était ouvert en ce moment-là aux applications tierces et cherchait à stimuler sa croissance en comptant sur les applications tierces telles que des jeux. Mais Zuckerberg voudrait bien comprendre si la présence de ces applications sur sa plateforme ainsi que les données qui seront envoyées à Facebook conduiraient à une augmentation suffisante de la fréquentation de la plateforme et des revenus.

    « En théorie, nous voulons des informations, mais les messages que les développeurs nous donnent sont-ils vraiment utiles ? », Écrit Zuckerberg en réponse à un long courrier électronique envoyé par un lieutenant. « Ils ne semblent pas être pour le ciblage (contenu) et je doute qu'ils entraînent une augmentation significative de l'engagement. »

    Une alternative à la première proposition consistait à charger les applications directement dans Facebook, avec l’inconvénient de limiter le nombre d’applications fonctionnant sur la plateforme. Facebook a opté finalement pour la proposition alternative en fin d’année 2012 qui marquait donc un accès payant aux données avec les applications tierces intégrées à la plateforme Facebook.

    « Le but de la plateforme est de relier l'univers de toutes les applications sociales afin que nous puissions permettre davantage de partage tout en restant le pivot central », a-t-il déclaré dans un courrier électronique adressé à plusieurs dirigeants. « Cela trouve le bon équilibre entre l'ubiquité, la réciprocité et le profit. »

    L’accès large aux données dont bénéficiaient les développeurs externes a été limité en 2014 lorsque Facebook a mis fin à la promotion gratuite.

    Conséquences du choix de partage de données

    Selon Reuters, les informations qui ont filtrées des courriers font état qu’un échange a eu lieu entre les cadres de Facebook sur les intérêts et non sur la vie privée des utilisateurs. Selon un courrier électronique, Facebook avait opté pour l’intégration des applications à sa plateforme et son PDG a proposé l’idée de facturer 10 centimes pour chaque demande de données d’utilisateur, ce qui pouvait faire environ 3 millions de dollars par an pour les applications telles que Spotify et Pinterest.

    Facebook avait « maximisé les profits » dans l’arrangement, cependant, intégrer les applications à Facebook avait poussé les meilleurs jeux à abandonner les services de Facebook, a déclaré Sam Lessin, directeur de la gestion des produits. Lessin n’était « pas fier » de ceux qui restaient. Finalement, Facebook est revenu sur sa décision et a adopté, selon les emails, son objectif initial : inciter les gens à partager davantage d'éléments sur Facebook.

    Selon les emails, Zuckerberg a écrit des mois plus tard, « Si Facebook permettait plus facilement à plus d'applications d'intégrer des fonctionnalités sociales, nous devrions être en mesure de débloquer plus de partage dans le monde et sur Facebook ».

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Quelle suite imaginez-vous pour cette histoire ?

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  14. #514
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  15. #515
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    Par défaut DC poursuit Facebook pour le scandale Cambridge Analytica
    Washington DC poursuit Facebook pour le scandale Cambridge Analytica
    Environ 340 000 résidents de l’Etat ayant été affectés par l'affaire

    Le scandale Cambridge Analytica enregistre un nouveau procès, selon CNBC. Facebook est poursuivi par Washington DC pour avoir trompé des utilisateurs sur la façon dont il a traité et sauvegardé des données personnelles au cours du scandale Cambridge Analytica. En effet, Le réseau social a révélé en mars dernier qu'une application tierce, un quiz de personnalité « thisisyourdigitallife » d'Aleksandr Kogan, avait accédé aux informations personnelles de 87 millions de personnes avant de les vendre à Cambridge Analytica, le cabinet de conseil politique britannique spécialisé dans le profilage politique. Le cabinet a utilisé ces données personnelles obtenues sans autorisation des utilisateurs pour influencer des électeurs américains au cours de la période électorale de 2016 aux Etats-Unis.

    Depuis cette révélation, la société a été beaucoup critiquée pour n’avoir pas pu protéger les données personnelles de ses utilisateurs. Dès lors, les institutions de certains pays qui ont été touchés par la violation massive de données ont voulu en savoir davantage sur le rôle joué par le réseau social dans la fuite des informations des utilisateurs. Facebook a du témoigner devant le Congrès américain et le Parlement européen ainsi que devant bien d’autres organisations. Cependant, la société a rejeté l’invitation à témoigner du Parlement Britannique. Dans ses témoignages, Facebook a toujours soutenu n’avoir jamais vendu des informations des utilisateurs à qui que ce soit.

    Toutefois, les députés britanniques ont saisi une mémoire cache contenant des informations compromettantes sur Facebook qui ont permis de commencer à situer la responsabilité de la société dans la vaste crise de confidentialité. Les documents que les députés britanniques ont commencé à publier au fur et à mesure ont permis de comprendre plusieurs choses.

    Ceux qui suivent l’affaire dès le début ont compris, grâce à ces documents, que Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange pour accorder des privilèges spéciaux à certaines sociétés tout en excluant de nombreuses autres. Ce qui est en contradiction avec ses promesses de ne pas vendre de données personnelles de ses utilisateurs et est aussi en violation d’un accord avec la Federal Trade Commission datant de 2011, qui stipulait que le réseau social ne pouvait pas donner aux développeurs tiers l'accès à des données utilisateur.

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    Les documents ont révélé également que Facebook aurait été informé de l'extraction de données par des « entités » russes en 2014, mais qu’il aurait ignoré la gravité de l’affaire et serait resté sans rien faire. Le réseau social aurait envisagé aussi, selon les documents, de facturer l'accès aux données des utilisateurs et d’en fermer l’accès en cas de non-paiement. Des courriers électroniques contenus dans la mémoire cache saisie ont révélé aussi que Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, aurait adopté la proposition commerciale qui consistait à donner un large accès aux données clients à des millions de développeurs de logiciels tiers malgré des doutes. C’est cette décision qui aurait favorisé l’affaire Cambridge Analytica.

    Le mercredi, Washington DC a annoncé un procès contre le géant des réseaux sociaux dans l’affaire Cambridge Analytica. Le procès ouvert par les procureurs de Washington DC affirme que Facebook avait induit en erreur les utilisateurs en violation de la loi sur les procédures de protection du consommateur du district en leur permettant de télécharger et d’utiliser une application trompeuse au profit du cabinet Cambridge Analytica, qui collectait alors de manière inappropriée des informations confidentielles des utilisateurs sans les en informer.

    Dans son entretien avec les journalistes, AG Karl A. Racine, le procureur général du district de Columbia, a déclaré que le géant des médias sociaux ne protégeait pas correctement les données des utilisateurs, « permettant des abus tels que celui qui expose près de la moitié des données des habitants du district à la manipulation à des fins politiques durant la période des élections de 2016 ».

    « Cela a permis à Cambridge Analytica d’acheter des informations personnelles qui avaient été obtenues indûment auprès de 70 millions d'individus, dont 340 000 habitants du district de Columbia », a déclaré Racine lors d'un entretien téléphonique avec les journalistes. « Cela représente près de la moitié des habitants du district de Columbia. »

    Le procureur général relève également que seulement 852 utilisateurs de Facebook du district ont utilisé le quiz de personnalité "thisisyourdigitallife" d'Aleksandr Kogan, mais que des centaines de milliers de personnes ont été touchées en raison du partage permissif des données.

    Un porte-parole de Facebook à déclaré à CNBC que « Nous examinons la plainte et sommes impatients de poursuivre nos discussions avec les procureurs généraux de Washington et d'ailleurs ».

    La peine maximale prévue dans le district par la loi locale dans pareil cas est de 5 000 dollars « par violation », par conséquent, Facebook pourrait encourir une amende pouvant atteindre 1,7 milliard de dollars si les 340 000 cas sont considérés comme des « violations » en vertu de la loi.

    Le procès de DC affirme également qu’« après avoir découvert la vente abusive de données des consommateurs par Kogan à Cambridge Analytica, Facebook n'a pas pris de mesures raisonnables pour protéger la vie privée de ses consommateurs en veillant à ce que les données soient comptabilisées et supprimées ». « Facebook n'a pas non plus informé le public (y compris les résidents de DC) que des dizaines de millions d’utilisateurs avaient vu leurs données vendues à Cambridge Analytica, même si Facebook savait ou aurait dû savoir que de telles données avaient été acquises en violation de ses politiques et étaient utilisées dans le cadre de la publicité politique ».

    Lors de la conférence de presse le mercredi, le procureur général a déclaré que le procès ne fait pas partie d’un effort multi-Etats, qu’il ne savait pas si une action plus large impliquant davantage de procès de la part de plusieurs Etats avait été organisé.

    Le procureur AG Karl A. Racine pense que Facebook a besoin de changement en son sein. « Nous pensons que des changements s'imposent dans cette entreprise », a-t-il déclaré.

    Source : CNBC

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  16. #516
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    Par défaut merci d'ecrire en français
    PGD de Facebook a décliné l’invitation
    les réponses insatisfaisantes de Mike Schroepfer adressées au DCMS et la réticence à témoigner, avaient obligé
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  17. #517
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    Par défaut impots.gouv affiche les 2 logos Facebook et tweeter
    Quand on lit ce qui précède on peut s'étonner que les sites du gouvernement propose de discuter sur ces réseaux sociaux.
    Moi cela me fait peur.
    En effet pour discuter avec ces administrations ont doit privilégié le mail en espérant que l’administration ne revendent pas nos données, il y a une petite case à cocher pour lui interdire.
    Cela s'applique aussi au régions, département etc ...

  18. #518
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    Par défaut La société mère de Cambridge Analytica plaide coupable d'avoir enfreint la loi britannique sur les données
    La société mère de Cambridge Analytica plaide coupable d'avoir enfreint la loi britannique sur les données,
    et reçoit une amende de 15 000 £

    La société mère de Cambridge Analytica, SCL Elections, a reçu une amende de 15 000 £ devant un tribunal britannique après avoir plaidé coupable d’avoir omis de se conformer à une mise en demeure émise par l’organe national de surveillance de la protection des données, rapporte le Guardian.

    Bien que l'amende elle-même soit petite et plutôt symbolique, étant donné que l'entreprise d'analyse politique en disgrâce est entrée dans l'administration l'année dernière, les conséquences des poursuites sont plus importantes.

    L’année dernière, le Commissariat à l’information a ordonné à SCL de lui transmettre toutes les données qu’il détient sur le chercheur américain, le professeur David Carroll, dans un délai de 30 jours. Après que la société ait omis de le faire, elle a été poursuivie en justice par le commissariat à l’information.

    Avant que Cambridge Analytica ne soit reconnue pour son utilisation abusive des données des utilisateurs de Facebook, la société, qui avait été utilisée par la campagne Trump, prétendait disposer de 7 000 points de données sur l’ensemble de l’électorat américain (soit environ 240 millions de personnes)..

    Donc, la tentative de Carroll de comprendre exactement quelles données la société possédait sur lui et comment l’information a été traitée pour en créer un profil d’électeur a une pertinence beaucoup plus large.

    En vertu de la législation de l'UE, les citoyens peuvent déposer une demande d'accès aux informations à leur sujet (SAR - Subject Access Request) pour obtenir les données personnelles les concernant. Donc, Carroll, citoyen américain, a décidé de présenter un cas d’essai en demandant ses données alors qu’il n’était pas citoyen britannique - après avoir appris que Cambridge Analytica avait traité ses données personnelles aux États-Unis.

    Il a déposé son premier SAR en janvier 2017 après s’être méfié de la prétention de la société selon laquelle il aurait construit des profils de chaque électeur américain. Cambridge Analytica a répondu au SAR en mars 2017 en lui fournissant des informations de base, ainsi qu'un document contenant des prédictions sur lui et ses opinions politiques.

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    Carroll a demandé à SCL des informations supplémentaires, notamment sur la base sur laquelle les prédictions avaient été formulées, la source d'informations utilisée pour créer les prévisions et les détails de toutes les parties avec lesquelles ses données avaient été partagées.

    Après que l'entreprise a refusé de lui fournir les informations, Carroll s'est plaint auprès de l'ICO, qui a ordonné à l’entreprise de se conformer. SCL a répondu en affirmant qu'en tant que citoyen non britannique, Carroll n'avait pas plus le droit de soumettre une demande d'accès au sujet « qu'un membre des Taliban assis dans une grotte en Afghanistan ».

    Carroll n'avait donc toujours pas reçu de réponse à sa demande. Il a décidé d’engager en parallèle une procédure civile contre la société, demandant la divulgation de ses données.

    Le 4 mai 2018, l’ICO a adressé une mise en demeure à l’encontre de la société, lui ordonnant de se conformer pleinement à la demande de Carroll. Cambridge Analytica a répondu au SAR en mars 2017 mais n'a envoyé que des données partielles. La veille, la société (désormais) touchée par le scandale avait annoncé sa fermeture.

    Les avocats des administrateurs de SCL Elections ont déclaré à la cour que les serveurs informatiques de la société avaient été saisis par l’ICO à la suite d’un raid effectué dans les locaux de SCL Elections en mars 2018, tout en reconnaissant que la société n’avait toujours pas répondu à la mise en demeure.

    Le tribunal a appris que la société avait réalisé un chiffre d'affaires de 25,1 M £ et des bénéfices de 2,3 M £ en 2016.

    Le juge de district a condamné la société à une amende de 15 000 £ pour avoir omis de se conformer à une demande d'exécution et à payer une contribution de 6 000 £ aux frais de justice de l'ICO, ainsi qu'une suramende compensatoire de 170 £.

    Les entreprises britanniques qui traitent les données à l'international sont prévenues

    Commentant cette affaire, la commissaire à l'information, Elizabeth Denham, a déclaré: « Cette poursuite, la première contre Cambridge Analytica, est un avertissement sur le fait qu'il y a des conséquences à ne pas respecter la loi. Où que vous habitiez dans le monde, si vos données sont traitées par une entreprise britannique, les lois britanniques en matière de protection des données s'appliquent. Les organisations qui traitent des données personnelles doivent respecter les droits légaux des personnes. Si cela ne se produit pas et que les entreprises ne tiennent pas compte des avis d'exécution ICO, nous prendrons des mesures ».

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    Elizabeth Denham, commissaire britannique à l'information

    L'avocat de Carroll, Ravi Naik, a déclaré que le plaidoyer de culpabilité de SCL était « très bienvenu et qu'il justifiait la position que nous avons adoptée », et que la position de la société selon laquelle Carroll n'avait pas plus le droit de demander ses données qu'un membre des Taliban avait été « prouvé être erroné de manière irréfutable ».

    Naik a déclaré: « Il reste encore beaucoup de questions sans réponse et nous continuons à nous battre pour obtenir des réponses à ces questions. Nous espérons beaucoup que les administrateurs prendront cela comme un signe de ce qu'il faut faire ensuite ».

    Dans un communiqué, les administrateurs de SCL Elections, Crowe LLP, ont déclaré: « Aujourd'hui, devant le tribunal de première instance de Hendon, les administrateurs, en tant qu'agents de SCL Elections Limited, ont représenté l'entreprise dans le cadre d'une action intentée par l'ICO contre l'entreprise. un avis d'exécution en vertu de l'article 40. La société a plaidé coupable du non-respect de la mise en demeure tout en invoquant des circonstances atténuantes. Les administrateurs ont confirmé l'existence d'enquêtes en cours et ont coopéré et continueront de coopérer pleinement avec l'ICO en ce qui concerne la société ».

    Le Royaume-Uni a ouvert le bal sur les punitions relatives à l’affaire Cambridge Analytica

    Rappelons que c’est le Royaume-Uni qui ouvre le bal des amendes à Facebook suite à l’affaire Cambridge Analytica. Elizabeth Denham a déclaré que Facebook avait enfreint la loi par son incapacité à protéger les informations des utilisateurs et n’avait pas été transparent sur la manière dont les données ont été récoltées par des tiers sur sa plateforme.

    « Les nouvelles technologies qui utilisent l’analyse de données pour cibler les personnes donnent la possibilité aux sociétés de marketing politique de toucher des électeurs individuels. Mais cela ne peut se faire au détriment de la transparence, de l’équité et du respect de la loi », déclare-t-elle dans un communiqué.

    La régulatrice britannique de l’information a annoncé en juillet une amende de 500 000 livres (565 000 euros) infligé à Facebook pour violation de la loi sur la protection des données à la suite du scandale Cambridge Analytica.

    L’amende de 500 000 livres qui est le maximum autorisé par la loi britannique sur la protection des données, « envoie un signal clair que je considère cela comme un problème important si l'on considère l'impact de la violation de données », a noté l’ICO.

    Source : The Guardian

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Washington DC poursuit Facebook pour le scandale Cambridge Analytica, environ 340 000 résidents de l'Etat ayant été affectés par l'affaire
    Cambridge Analytica aurait utilisé le goût de mode pour identifier les électeurs de droite, afin d'aider « Steve Bannon à renforcer son insurrection »
    Le Parlement britannique a saisi des documents internes de Facebook, dans le cadre de l'enquête sur le scandale des données de Cambridge Analytica
    Facebook ne compte pas payer l'amende de 565 000 € que lui a infligé l'ICO pour le scandale Cambridge Analytica
    Scandale Cambridge Analytica : le Parlement européen demande un audit complet de Facebook et d'autres réseaux, mais pourra-t-il parvenir à ses fins ?
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  19. #519
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    Pour une aussi grosse fuite de données on frise le ridicule avec 15 000 £ d'amende . 4 ou 5 zéro de plus on fait beaucoup plus mal au portefeuille.

  20. #520
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Pour une aussi grosse fuite de données on frise le ridicule avec 15 000 £ d'amende . 4 ou 5 zéro de plus on fait beaucoup plus mal au portefeuille.
    Ou des zéros en moins.

    150 £ d'amende. Par compte fuité.

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