brouillard électromagnétique !
un des problèmes sanitaires des ondes électromagnétiques supplémentaires de la 5G, c’est qu’ elles vont voir multiplier fortement ses usages et se rajouter à toutes celles déjà émises à la maison (wi-fi, multiplications des objets connectés, …) , avec des risques potentiels donc majorés par ces effets cumulatifs de « brouillard électromagnétique » pernicieux : La prévention des risques des champs électromagnétiques est prise en compte par les professionnels exposés : https://www.officiel-prevention.com/...tromagnetiques
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« Il n’y aura pas d’interdiction globale de Huawei en France », déclare Bruno Le Maire
« Il n’y aura pas d’interdiction globale de Huawei en France », déclare Bruno Le Maire,
mais la France protégera les secteurs comme la sécurité nationale et les sites sensibles, précise le ministre des Finances
Depuis que les États-Unis et l’Australie ont ouvertement décidé de bannir Huawei dans le choix de leurs fournisseurs télécoms pour le déploiement de la 5G, le géant chinois des réseaux télécoms a les regards rivés sur l’Europe afin de ne pas perdre ses marchés les plus importants. Pour rassurer l’Europe et principalement la France, eu égard aux risques d’espionnage décriés par l’administration Trump contre Huawei, l’entreprise chinoise a annoncé en février dernier son intention d’installer un site de production d’équipements en France pour le déploiement de la 4G et 5G. Depuis donc que la guerre commerciale a été déclarée entre les États-Unis et la Chine, l’entreprise chinoise redouble d’efforts pour conserver et même agrandir ses parts de marché sur le vieux continent.
Pour rassurer l’entreprise chinoise, l’administration Macron a déclaré en novembre 2019 par la voix d’Agnes Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, que Huawei qui détient quasiment 30 % du marché de la 4G dans le pays ne serait pas particulièrement ciblé. « Il n’y aura pas d’exclusion et le gouvernement procèdera au cas par cas dans le choix des équipementiers pour le déploiement de la 5G ». De quoi donc rassurer l’entreprise ? Quelque peu, car depuis 2019 beaucoup de choses ont changé.
La Grande-Bretagne qui avait refusé depuis longtemps de céder à la pression américaine en acceptant d’accueillir les infrastructures réseau de l’entreprise sur son sol, car elle jugeait qu’il n’y avait pas de preuve que Huawei pouvait se servir de son infrastructure réseau pour mener des activités d’espionnage, a annoncé en milieu de ce mois qu’elle a décidé d’éliminer les équipements de l’entreprise chinoise de son réseau 5G. L’achat de nouveaux équipements Huawei sera interdit après le 31 décembre 2020 et les équipements existants devront être retirés d’ici 2027, ont déclaré les autorités britanniques.
Pour ce qui concerne la France, les choses ont également évolué. Mardi dernier, le ministre des Finances français a déclaré au micro de la radio Franceinfo « qu’il n’y a pas en France de discrimination à l’encontre de quel qu’opérateur que ce soit ». « Il n’y aura pas d’interdiction globale de Huawei en France ». Par contre, « nous protégeons nos intérêts de sécurité nationale, a soutenu Bruno Le Maire. J’ai eu longuement hier [lundi] le vice-premier ministre chinois au téléphone et j’ai eu l’occasion de lui rappeler la position qu’a définie le président de la République et qui est la position française ». Et d’ajouter que « nous protégeons nos intérêts stratégiques, c’est-à-dire que nous regardons les sites qui sont sensibles, nous les protégeons, nous veillons au respect de la sécurité nationale et je pense que nos partenaires chinois peuvent comprendre la position française qui est claire et équilibrée ».
Après cette déclaration, il reste peu de marge à Huawei en France. Même s’il n’y a pas d’interdiction formelle, ce sont déjà plusieurs offres de service auxquelles l’entreprise ne pourra pas souscrire en raison de la protection de sécurité nationale. Et pour les autres secteurs qui ne sont pas stratégiques, Huawei devra avoir de solides arguments pour convaincre les entreprises d’opter pour ses équipements face à ceux de Nokia et Ericsson. Mais là encore, les choses semblent mal parties, car en février dernier, nous avons tous appris qu’Orange, la plus grande entreprise de télécommunications en France avait porté son dévolu sur Nokia et Ericsson pour déployer son réseau 5G dans les métropoles du pays. Huawei sera-t-il finalement écarté de la course au déploiement de la 5G ?
Source : Reuters, Franceinfo
Et vous ?
:fleche: Selon vous, Huawei devrait-il être écarté dans le déploiement de la 5G en France en particulier et en Europe en général pour éviter des risques de sécurité ?
:fleche: Les arguments de protection des intérêts stratégiques utilisés pour interdire Huawei sur certains marchés vous semblent-ils justifiés ?
:fleche: Pensez-vous que Huawei pourrait effectivement espionner les différents pays où ses réseaux 5G seront installés, quand on sait que la 4G a été largement installée par Huawei dans de nombreux pays ?
Voir aussi :
:fleche: Très critiquée, la loi « anti-Huawei » pour sécuriser la 5G est désormais une réalité, mais elle ne discrimine pas un équipementier en particulier
:fleche: Technologie 5G : la France dégaine la « loi Huawei », ou plutôt une « réponse technique et technologique à un problème technique et technologique. »
:fleche: Huawei annonce son intention d’investir 200 millions d’euros à la construction d’une usine en France, la première hors Asie qui produira des équipements réseau 4G et 5G
:fleche: La France n’exclura pas Huawei de la liste des fabricants d’équipements éligibles pour le déploiement de la 5G, d’après une source ministérielle
:fleche: Orange choisit les Européens Nokia et Ericsson pour déployer son réseau 5G en France au détriment du Chinois Huawei
:fleche: Eric Schmidt, ex-PDG de Google, avertit que Huawei est une menace pour la sécurité nationale : les informations provenant de ses routeurs « ont fini » entre les mains du gouvernement chinois
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Les limites françaises qui seraient imposées aux équipements Huawei 5G équivalent à un bannissement en 2028
La France aurait imposé des limites aux équipements Huawei 5G,
qui reviendraient de facto à bannir la société chinoise de ses réseaux d'ici 2028
Les autorités françaises ont déclaré aux opérateurs de télécommunications prévoyant d'acheter des équipements Huawei 5G qu'ils ne seraient pas en mesure de renouveler les licences une fois expirées, ce qui a pour effet d'éliminer progressivement la société chinoise des réseaux mobiles, selon des déclarations de trois sources proches du dossier à Reuters.
Comme d'autres pays d'Europe, la France prépare le terrain pour son marché mobile 5G de nouvelle génération au milieu d'une tempête géopolitique croissante entre deux superpuissances mondiales. Les États-Unis affirment que l'équipement de la société pourrait être utilisé par le gouvernement chinois à des fins d'espionnage (une déclaration tout de suite contestée par Huawei et Pékin) et ont fait pression sur leurs alliés pour qu'ils l'interdisent à leur tour.
L'agence française de cybersécurité, l'ANSSI, a déclaré ce mois-ci qu'elle permettrait aux opérateurs d'utiliser des équipements, y compris ceux de Huawei, sous des licences de trois à huit ans. Mais elle a ajouté qu'elle exhortait les opérateurs télécoms n'utilisant pas actuellement l'équipement de la société chinoise à éviter de se tourner vers celui-ci.
Les exploitants doivent chacun demander des dizaines de licences pour des équipements couvrant différentes parties du pays. Les sources ont déclaré à Reuters que l'ANSSI avait informé les opérateurs de la plupart des décisions de licence pour les grandes villes. Elles ont déclaré que la plupart des autorisations pour les équipements Huawei étaient de trois à cinq ans, tandis que la plupart de celles pour les équipements des rivaux européens Ericsson ou Nokia étaient des licences de huit ans. Les décisions de l’ANSSI n’ont été rendues publiques ni par l’agence ni par les entreprises.
Les sources ont ajouté que les autorités françaises avaient également dit aux opérateurs lors de conversations informelles ces derniers mois que les licences accordées pour les équipements Huawei ne seraient pas renouvelées par la suite. Un porte-parole du bureau du Premier ministre, qui supervise les autorisations sur les équipements 5G, a déclaré que l'ANSSI travaillait avec des opérateurs dans le cadre juridique, ajoutant que toute autorisation accordée à l'heure actuelle n'empêchait pas de les renouveler ou de les interrompre ultérieurement.
De telles restrictions, cependant, équivaudraient à une élimination de facto de Huawei dans les réseaux 5G français d'ici 2028, compte tenu du court laps de temps des licences, selon les sources, qui ont refusé d'être nommées en raison de la sensibilité de la question. Les opérateurs français pourraient encore réussir à obtenir une autorisation de huit ans pour les équipements Huawei dans certains cas, et pourraient encore décider d'utiliser ses équipements pendant cette période, ont déclaré les sources. Mais même cela signifiait reviendrait à se priver progressivement d'Huawei, ont ajouté les sources.
L'une des sources a déclaré qu'il serait difficile pour un opérateur de télécommunications de prendre le risque d'investir dans des équipements Huawei, étant donné qu'une nouvelle technologie mobile comme la 5G prend au moins huit ans pour générer un retour sur investissement : « N'accorder que trois ans équivaut à un refus catégorique », a ajouté la personne.
Même son de cloche en Angleterre
Une interdiction effective serait particulièrement gênante pour Bouygues Telecom et Altice Europe SFR, les deux opérateurs télécoms français qui utilisent déjà les équipements de Huawei dans leur réseau mobile actuel. Les nouvelles autorisations pour les équipements de réseau 5G sont liées aux équipements 4G existants, ce qui signifie que si un opérateur choisit un fournisseur différent pour la 5G, il devra également remplacer son infrastructure 4G existante.
Les entreprises ont déjà dit à plusieurs reprises cette année qu'un tel scénario, dans lequel elles pourraient être contraintes de remplacer une partie de leur réseau à un coût élevé, les conduirait à demander une compensation à l'État.
Bouygues et Altice ont refusé de dire s'ils avaient demandé des licences Huawei ou s'ils avaient eu des conversations informelles avec l'ANSSI. Ils ont également refusé de dire s'ils abandonneraient désormais tout projet d'achat d'équipement Huawei.
Quant aux opérateurs Orange et Iliad, ils s'appuient principalement sur Nokia, Ericsson ou les deux pour leurs réseaux mobiles.
Du côté de l'Angleterre, les équipements de réseau de Huawei vont être retirés de ses réseaux 5G. Les opérateurs de télécommunications ne seront pas autorisés à acheter de nouveaux équipements de télécommunications 5G à la société chinoise à partir de janvier prochain. Ils disposent de sept ans pour retirer la technologie existante du constructeur chinois de leur infrastructure 5G. Le gouvernement britannique a annoncé il y a quelques jours le retrait total des équipements de Huawei de son réseau 5G d’ici à 2027.
« La position de la France est similaire à celle de la Grande-Bretagne, mais la communication du gouvernement est différente », a déclaré l’une des sources. « Huawei ne peut pas faire grand-chose à ce sujet. »
Source : Reuters
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Bouygues Telecom va retirer environ 3000 antennes mobiles Huawei en France d'ici 2028
Bouygues Telecom va retirer environ 3000 antennes mobiles fabriquées par Huawei d'ici 2028
des zones très peuplées en France
Comme d'autres pays d'Europe, la France prépare le terrain pour son marché mobile 5G de nouvelle génération au milieu d'une tempête géopolitique croissante entre deux superpuissances mondiales. Les États-Unis affirment que les équipements de Huawei pourraient être utilisés par le gouvernement chinois à des fins d'espionnage (une déclaration tout de suite contestée par Huawei et Pékin) et ont fait pression sur leurs alliés pour qu'ils l'interdisent à leur tour.
Comme pour rassurer l’entreprise chinoise, l’administration Macron a déclaré en novembre 2019 par la voix d’Agnes Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, que Huawei qui détient quasiment 30 % du marché de la 4G dans le pays ne serait pas particulièrement ciblé. « Il n’y aura pas d’exclusion et le gouvernement procédera au cas par cas dans le choix des équipementiers pour le déploiement de la 5G ».
Pour rassurer l’Europe et principalement la France, eu égard aux risques d’espionnage décriés par l’administration Trump contre Huawei, l’entreprise chinoise a annoncé en février dernier un investissement de 200 millions d’euros pour la construction d’une usine de production d’équipements réseau 4G et 5G en France. Une fois achevée, il s’agira de la plus grande usine du constructeur hors de Chine. En effet, en dehors de la Chine, Huawei détient jusqu’à présent seulement une usine de production en Inde où sont conçus des smartphones. Ailleurs dans le monde, il s’agit de sites d’assemblage. Le projet devrait créer 500 emplois directs.
« Le site va fournir toute l’Europe, pas seulement la France », a indiqué le président de Huawei, Liang Hua, lors d’une conférence de presse, ajoutant que les activités de Huawei étaient mondiales et que le groupe se devait à ce titre d’avoir une empreinte industrielle globale. « Le site commencera à fabriquer des équipements radio et se développera ensuite vers d'autres produits à l'avenir, en fonction des besoins du marché européen », a-t-il expliqué. Il n'a pas précisé où l'usine, qui produira environ un milliard d'euros d'équipement par an, serait située ni quand elle commencerait sa production.
Néanmoins, en juillet 2020, les autorités françaises ont déclaré aux opérateurs de télécommunications prévoyant d'acheter des équipements Huawei 5G qu'ils ne seraient pas en mesure de renouveler les licences une fois expirées, ce qui a pour effet d'éliminer progressivement la société chinoise des réseaux mobiles. Durant le même mois, l'agence française de cybersécurité, l'ANSSI, a déclaré qu'elle permettrait aux opérateurs d'utiliser des équipements, y compris ceux de Huawei, sous des licences de trois à huit ans. Mais elle a ajouté qu'elle exhortait les opérateurs télécoms n'utilisant pas actuellement l'équipement de la société chinoise à éviter de se tourner vers celui-ci.
Officiellement, l’équipementier ne fait l’objet d’aucune mesure ciblée pour l'évincer de notre territoire comme c'est le cas aux États-Unis ou dans d'autres pays d'Europe. Officieusement, un décret a été pris pour limiter l’emprise de ses futures antennes 5G sans jamais le nommer.
Une situation qui est donc particulièrement gênante pour Bouygues Telecom et Altice Europe SFR, les deux opérateurs télécoms français qui utilisent déjà les équipements de Huawei dans leur réseau mobile actuel. Les nouvelles autorisations pour les équipements de réseau 5G sont liées aux équipements 4G existants, ce qui signifie que si un opérateur choisit un fournisseur différent pour la 5G, il devra également remplacer son infrastructure 4G existante. Les entreprises ont déjà déclaré à plusieurs reprises cette année qu'un tel scénario, dans lequel elles pourraient être contraintes de remplacer une partie de leur réseau à un coût élevé, les conduirait à demander une compensation à l'État.
Des sources annonçaient déjà que de telles restrictions équivaudraient à une élimination de facto de Huawei dans les réseaux 5G français d'ici 2028, compte tenu du court laps de temps des licences. Et les illustrations n'ont pas tardé à se dessiner.
En effet, lors d’une conférence sur les résultats financiers du groupe Bouygues qui a eu lieu jeudi, Olivier Roussat, le directeur général adjoint de Bouygues, a annoncé que Bouygues va remplacer 3000 antennes mobiles fabriquées par Huawei en France d’ici 2028 à la suite d’une décision des autorités du pays de retirer les équipements fabriqués par la société chinoise des zones très peuplées.
« Un certain nombre de sites devront progressivement être démantelés », a déclaré à la presse le directeur général adjoint de Bouygues Olivier Roussat lors d'un appel, ajoutant qu'il y avait 3000 sites équipés d'équipements Huawei.
« Le démantèlement sera réalisé sur une période de huit ans, avec un impact limité sur nos résultats d'exploitation », a déclaré Roussat.
Bouygues, qui a également publié jeudi des résultats du premier semestre supérieurs aux prévisions, n’a pas précisé quel équipement de la société il utiliserait à la place de celui de Huawei.
Roussat a déclaré que l'équipement mobile de Huawei était déjà interdit dans les villes de Brest, Strasbourg, Toulouse et Rennes. Les équipements mobiles fabriqués par la firme chinoise ne peuvent pas non plus être utilisés à Paris.
Bouygues, dont les activités couvrent les médias, la construction et les télécoms, a déclaré à plusieurs reprises qu'il demanderait une compensation à l'État français s'il devait remplacer les équipements Huawei. Le directeur général adjoint a déclaré que le groupe a lancé plusieurs procédures judiciaires en parallèle contre l'État français. Le PDG adjoint n'a pas hésité à rappeler que les interdictions ne visaient jusqu'à présent que les zones très peuplées.
Source : Reuters
Et vous ?
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