2 pièce(s) jointe(s)
Le secteur de consommation d’Amazon a désactivé son entrepôt de données Oracle
Le secteur de consommation d’Amazon a désactivé son entrepôt de données Oracle
Dans des efforts de la société de se séparer des produits Oracle
Amazon, leader du commerce électronique à l’échelle mondiale et l’un des géants de l’acronyme GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), qui au départ était spécialisé dans la distribution des produits divers en ligne, est aujourd’hui l’un des leaders du marché du cloud computing, à cause de ses prouesses en la matière. Depuis quelques années, la société a fait savoir que d’ici 2020, elle se séparerait des produits Oracle pour faire migrer ses bases de données Oracle vers sa propre technologie de bases de données.
Ce processus de migration des données d’Amazon vers sa technologie en nuage est en très bonne voie, c’est ce que nous apprend un article de Bloomberg publié le vendredi dernier selon lequel Amazon aurait franchi une nouvelle étape dans l'élimination des logiciels d'Oracle qui ont longtemps aidé le géant du commerce électronique à gérer ses activités de vente au détail. En effet, le secteur de consommation de la société a désactivé son entrepôt de données Oracle après avoir migré les données du secteur vers son infrastructure en nuage.
En effet, Amazon est devenu un concurrent de taille de son fournisseur Oracle depuis que la société s’est lancée dans le développement de nombreux produits concurrents tels que Redshift, Aurora et DynamoDB.
Cependant, les raisons d’abandon des produits d’Oracle par Amazon qui s’était toujours satisfait dans l’utilisation des produits Oracle sont de deux ordres. La première raison, Amazon considère que la technologie de base de données de son fournisseur n’est plus capable d’évoluer pour suivre l’élargissement des produits et services que la société offre à sa clientèle. La seconde raison s’explique par les frais de licence exorbitants qu’impose Oracle à ses clients et la technique de vente agressive adoptée par le spécialiste en base de données sur site.
L’annonce des nouveaux progrès d’Amazon dans ses efforts d’abandonner définitivement l’utilisation des SGBD et des services d’Oracle a été faite, vendredi dernier, par Andy Jassy, directeur général d'Amazon Web Services, selon Bloomberg. Il a, par ailleurs, profiter de l’occasion pour répondre à la moquerie du président exécutif et directeur de la technologie d’Oracle Corporation, Larry Ellison, qui avait, le mois dernier, ridiculisé le géant du commerce électronique d’utiliser les bases de données Oracle pour suivre les transactions et stocker des informations, alors qu’il vend des logiciels concurrents.
« Dans le dernier épisode de « uh huh, keep talkin’ Larry, », le secteur de consommation d'Amazon a désactivé son entrepôt de données Oracle le 1er novembre et est passé à Redshift », a écrit Jassy dans un tweet. D'ici fin 2018, Amazon cessera d'utiliser 88 % de ses bases de données Oracle, y compris 97 % de ses bases de données stratégiques, a-t-il ajouté.
Amazon a décidé de basculer vers ses propres infrastructures maintenant qu’il est un acteur majeur du cloud computing et de laisser tomber les services d’Oracle. Cependant, le processus de migration des données vers la technologie d’Amazon lancé le mois dernier ne s’est pas déroulé de façon régulière au départ. En effet, selon un article de CNBC, publié le 23 octobre, le premier jour du démarrage du processus de migration, alors que l’entreprise rencontrait déjà des soucis majeurs liés au site web qui ralentissaient les ventes, elle a dû également faire face à un problème technique dans l’un des plus grands entrepôts de l’Ohio, qui a entrainé des milliers de retards de livraison.
Amazon n’est pas le seul client d’oracle qui a décidé d’abandonner les produits du fournisseur Oracle. SAP SE, fournisseur de bases de données et d'applications tente aussi de se séparer d'Oracle, après avoir acquis plusieurs sociétés qui utilisent des produits Oracle. SAP SE est par ailleurs en train de faire migrer ses filiales vers son propre logiciel.
La société d'exploration pétrolière et gazière Halliburton, le fabricant de jouets Mattel et le fournisseur d'électricité Edison Southern California, ont également rejeté, en mai dernier, les offres de services cloud proposées par Oracle.
Source : Bloomberg
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Oracle arrivera-t-il à récupérer les clients perdus ou à se faire de nouveaux grâce à son service cloud public ?
Voir aussi
:fleche: Amazon envisage d'abandonner complètement les SGBD et services d'Oracle d'ici 2020, Oracle serait incapable de répondre à ses besoins de performance
:fleche: Un problème technique affecte un entrepôt d'Amazon, suite à la migration de bases de données Oracle, vers sa propre technologie de base de données
:fleche: Selon Larry Ellison, les nouvelles technologies cloud d'Oracle ont vingt ans d'avance sur celles d'Amazon, partagez-vous cet avis ?
:fleche: Oracle renforce son offre Cloud avec 24 nouveaux services, pour mieux concurrencer AWS
:fleche: Les techniques de vente agressives d'Oracle s'avèrent contre-productives, elles ont tendance à chasser certains clients
1 pièce(s) jointe(s)
Amazon aura supprimé toutes les bases de données Oracle d'ici la fin 2019, déclare le chef AWS
D’ici fin 2019, Amazon aura complètement abandonné les bases de données d’Oracle
Selon le PDG d’Amazon Web Services
Commencée il y a 4 à 5 ans, la migration d’Amazon vers ses propres infrastructures continue et serait en voie de se terminer. Selon CNBC, la transition serait complètement achevée d’ici fin 2019 en ce qui concerne les bases de données, d’après les déclarations du PDG d’Amazon Web Services, Andy Jassy. En août dernier, Amazon a annoncé qu’il envisageait d'abandonner complètement les SGBD et services d'Oracle d'ici 2020. En effet, l’émergence d'Amazon en tant que fournisseur majeur de technologie de centre de données a transformé un grand nombre de ses fournisseurs de longue date, y compris Oracle, en rivaux redoutables.
Certaines raisons ont emmené Amazon à vouloir abandonner les produits Oracles et à migrer vers ses propres produits concurrents. En effet, selon le géant du commerce de détail en ligne, la technologie de base de données de son fournisseur n’est plus capable d’évoluer pour suivre l’élargissement des produits et services qu’Amazon offre à sa clientèle.
Amazon doit cette performance à l'expansion d'Amazon Web Services qui lui a, par ailleurs, permis de surclasser Alphabet en début d’année pour devenir la deuxième entreprise cotée en bourse la plus importante au monde. Au second trimestre de cette année, AWS a enregistré une croissance de 49 % et en septembre dernier, Amazon a franchi le cap des 1000 milliards de dollars en capitalisation boursière, un mois après que le géant Apple ait réalisé cet exploit, alors que les résultats d’Oracle stagnent et les actions continuent de chuter.
Aussi, Amazon abandonne les produits Oracle, comme d’autres entreprises l’ont fait, à cause des frais de licence exorbitants qu’impose Oracle à ses clients et la technique de vente agressive adoptée par le fournisseur.
Amazon a décidé de basculer vers ses propres infrastructures maintenant qu’il est un acteur majeur du cloud computing et de laisser tomber les services d’Oracle. Il a développé également des produits concurrents, notamment Redshift, Aurora et DynamoDB. En début novembre, le secteur de consommation d’Amazon a désactivé son entrepôt de données Oracle après avoir migré les données du secteur vers son infrastructure en nuage, notamment vers Redshift.
Amazon a réitéré sa volonté d’abandonner les produits Oracle, selon un article de CNBC du mercredi dernier. Selon le PDG d’Amazon Web Services, la migration se passe plutôt bien du côté des bases de données. D’ici la fin de cette année, la quasi-totalité des bases de données d'Amazon qui fonctionnaient sur Oracle seront plutôt sur une base de données Amazon, selon Jassy. « Nous avons pratiquement terminé d'abandonner Oracle du côté de la base de données », a déclaré Jassy mercredi à Jon Fortt de CNBC, lors d'une interview. « Et je pense que fin 2019 ou mi-2019, nous aurons terminé. », a-t-il ajouté.
Cette migration est à la base d’une certaine hostilité entre le géant mondial du commerce électronique de détail et le leader des bases de données sur site. La guerre des mots a commencé avec le lancement d’Aurora, le service de base de données relationnelle d’Amazon ainsi qu’un outil permettant aux entreprises de déplacer des bases de données vers le cloud qui visent le marché d’Oracle et qui attitreraient déjà certains de ses clients.
Mais cela n’empêche pas Amazon de continuer à réduire sa dépendance d’Oracle pour ses besoins en données et d’utiliser plutôt ses propres services. 88 % des bases de données Amazon qui fonctionnaient sur Oracle le seront sur Amazon DynamoDB ou Amazon Aurora d’ici janvier, a déclaré Jassy. 97 % des « bases de données stratégiques » fonctionneraient sur DynamoDB ou Aurora d'ici la fin de l'année, a-t-il ajouté.
Le mouvement d’abandon des produits et services d’Oracle s’étend à plusieurs autres entreprises. Le fournisseur de bases de données et d’applications, SAP SE, est en train de faire migrer progressivement ses données vers ses propres infrastructures.
La société d'exploration pétrolière et gazière Halliburton, le fabricant de jouets Mattel et le fournisseur d'électricité Edison Southern California, ont également rejeté, en mai dernier, les offres de services cloud proposées par Oracle.
Source : CNBC
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Pensez-vous qu’Amazon pourra tenir ce calendrier de migration ?
Voir aussi
:fleche: Un problème technique affecte un entrepôt d'Amazon, suite à la migration de bases de données Oracle, vers sa propre technologie de base de données
:fleche: MariaDB rachète la technologie de base de données distribuée Clustrix, pour concurrencer Oracle RAC
:fleche: Oracle Autonomous Transaction Processing : Oracle renforce sa base de données cloud autonome, avec un nouveau service de traitement transactionnel
:fleche: Revenus cloud : les actionnaires d'Oracle lui reprochent d'avoir livré des communiqués trompeurs, un recours collectif se prépare contre la société
:fleche: Amazon publie une préversion de Corretto, une distribution gratuite d'OpenJDK, qui devrait devenir la distribution par défaut sur Amazon Linux 2
2 pièce(s) jointe(s)
Migration achevée : Amazon’s Consumer Business a déconnecté sa dernière base de données Oracle
Migration achevée : Amazon’s Consumer Business a déconnecté sa dernière base de données Oracle,
conformément à son calendrier
Amazon, qui au départ était spécialisé dans la distribution des produits divers en ligne, est aujourd’hui l’un des leaders du marché du cloud computing. Depuis quelques années, la société a travaillé pour préparer sa séparation des produits Oracle avec dans un premier temps une migration de ses bases de données Oracle vers sa propre technologie de bases de données. Il faut préciser qu'Amazon a développé des produits concurrents à l'instar de Redshift, Aurora et DynamoDB. En début novembre, le secteur de consommation d’Amazon a désactivé son entrepôt de données Oracle après avoir migré les données du secteur vers son infrastructure en nuage, notamment vers Redshift.
Les raisons d’abandon des produits d’Oracle par Amazon qui s’était toujours satisfait dans l’utilisation des produits Oracle sont de deux ordres. La première raison, Amazon considère que la technologie de base de données de son fournisseur n’est plus capable d’évoluer pour suivre l’élargissement des produits et services que la société offre à sa clientèle. La seconde raison s’explique par les frais de licence exorbitants qu’impose Oracle à ses clients et la technique de vente agressive adoptée par le spécialiste en base de données sur site.
Oracle a enregistré déjà des départs de clients à cause de ses tactiques de vente agressives, menaçant les clients de ses logiciels sur site avec des audits d'utilisation potentiellement coûteux et proposant fortement la migration vers sa solution cloud comme une panacée à leurs problèmes. Par ailleurs, d’après les résultats d’une étude réalisée en avril par Jefferies & Company, Oracle s’est fait surclasser sur le marché des infrastructures et plateformes en tant que services (IaaS / PaaS) par Amazon, le leader du marché du cloud, Microsoft et autres.
En réponse à la moquerie du PDG d’Oracle Corporation, Larry Ellison, qui visait ces efforts d'Amazon, Andy Jassy, directeur général d'Amazon Web Services, a déclaré en novembre : « Dans le dernier épisode de "oh oh, cause toujours Larry", le secteur de consommation d'Amazon a désactivé son entrepôt de données Oracle le 1er novembre et est passé à Redshift. D'ici fin 2018, Amazon cessera d'utiliser 88 % de ses bases de données Oracle (y compris 97 % de ses bases de données systèmes critiques) pour se tourner vers Aurora et DynamoDB ».
Calendrier respecté
Dans un entretien avec Jon Fortt de CNBC, Jassy a indiqué en novembre que « Nous avons pratiquement terminé d'abandonner Oracle du côté de la base de données ». Il a précisé qu'il pense que « fin 2019 ou mi-2019, nous aurons terminé ». Il a fallu attendre le mois d'octobre 2019 pour que Jeff Barr, Chief Evangelist for AWS, déclare : « Je suis heureux d'annoncer que cet effort de migration de base de données est maintenant terminé. L’activité grand public d’Amazon vient de désactiver sa dernière base de données Oracle (certaines applications tierces sont étroitement liées à Oracle et n’ont pas été migrées) ».
Plus de 100 équipes Amazon’s Consumer business ont participé à la migration. Cela inclut des marques et des sites réputés destinés aux clients, tels que Alexa, Amazon Prime, Amazon Prime Video, Amazon Fresh, Kindle, Amazon Music, Audible, Shopbop, Twitch et Zappos, ainsi que des équipes internes telles qu'AdTech, Amazon Fulfillment Technology, Consumer Payments, Customer Returns, Catalog Systems, Deliver Experience, Digital Devices, External Payments, Finance, InfoSec, Marketplace, Ordering, et Retail Systems.
Barr note que « Nous avons migré 75 pétaoctets de données internes stockées dans près de 7 500 bases de données Oracle vers plusieurs services de base de données AWS, notamment Amazon DynamoDB, Amazon Aurora, RDS (Amazon Relational Database Service) et Amazon Redshift. Les migrations ont été effectuées avec peu ou pas de temps d'arrêt et ont couvert 100 % de nos systèmes propriétaires. Cela inclut les charges de travail complexe d'achat, de gestion de catalogue, de traitement des commandes, de comptabilité et de diffusion vidéo en continu ».
Amazon a suivi les coûts et les performances et assure avoir obtenu les résultats suivants :
- Réduction des coûts : Amazon a réduit les coûts de ses bases de données de plus de 60 % en plus du taux fortement réduit que l'entreprise a négocié en fonction de sa taille. Les clients signalent régulièrement des économies de coûts de 90 % en passant d'Oracle à AWS.
- Amélioration des performances : la latence de ses applications destinées aux consommateurs a été réduite de 40 %.
- Frais généraux d'administration : le passage aux services gérés a réduit les frais généraux d'administration de la base de données de 70 %.
« La migration a donné à chaque équipe interne la liberté de choisir le service de base de données AWS sur mesure, qui répond le mieux à ses besoins, et de mieux contrôler son budget et son modèle de coûts. Les services à faible temps de latence ont été migrés vers DynamoDB et d'autres bases de données non relationnelles hautement évolutives telles que Amazon ElastiCache. Les charges de travail relationnelles transactionnelles avec des exigences élevées en matière de cohérence des données ont été transférées vers Aurora et RDS; les charges de travail analytiques ont été migrées vers Redshift, notre entrepôt de données dans le cloud ».
Amazon a même fait une petite vidéo pour enregistrer la fermeture de la dernière base de données Oracle et a célébré le moment :
Voici quelques exemples des migrations effectuées dans les équipes Amazon :
- Advertising : après la migration, cette équipe a été en mesure de doubler la taille de son parc de bases de données (et son débit) en quelques minutes afin de s'adapter au trafic de pointe, grâce à Amazon Relational Database Service (Amazon RDS), un effort d'intensification qui lui aurait pris des mois autrement. Amazon RDS vous permet d'installer, de gérer et de mettre à l'échelle facilement une base de données relationnelle dans le cloud. Ce service offre une capacité économique et ajustable ainsi qu'une automatisation des tâches administratives chronophages, telles que l'allocation de matériel, le paramétrage de bases de données, l'application de correctifs et les sauvegardes. Vous pouvez ainsi vous concentrer librement sur vos applications, afin de leur donner les performances rapides, la haute disponibilité, la sécurité et la compatibilité dont elles ont besoin.
- Buyer Fraud : cette équipe a déplacé 40 To de données en une heure d'indisponibilité et a obtenu des performances identiques, voire meilleures, à un coût deux fois moindre, générées par Amazon Aurora. Amazon Aurora est une base de données relationnelle compatible avec MySQL et PostgreSQL créée pour le cloud, qui associe les performances et la disponibilité des bases de données d’entreprises traditionnelles à la simplicité et à la rentabilité des bases de données open source.
- Financial Ledger : cette équipe a déplacé 120 To de données, réduit le temps de latence de 40 %, réduit les coûts de 70 % et réduit les frais généraux de 70 %, le tout alimenté par DynamoDB. Amazon DynamoDB est une base de données de clés-valeurs et de documents, offrant des performances de latence de l'ordre de quelques millisecondes, quelle que soit l'échelle. Il s'agit d'une base de données multirégion et multimaître et durable entièrement gérée avec un système intégré de sécurité, de sauvegarde, de restauration et de mise en cache en mémoire pour les applications à l'échelle d'Internet. DynamoDB peut traiter plus de 10 mille milliards de demandes par jour et prend en charge des pics de 20 millions de demandes par seconde.
- Wallet : cette équipe a migré plus de 10 milliards d'enregistrements vers DynamoDB, ce qui a permis de réduire le temps de latence de 50 % et les coûts opérationnels de 90 %.
Source : Amazon
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette décision d'Amazon ?
:fleche: Que pensez-vous des choix techniques sur mesure pour les différents services ?
Voir aussi :
:fleche: Amazon France répercute la « taxe Gafa » sur ses tarifs aux entreprises françaises comme il l'avait annoncé il y a quelques mois
:fleche: Amazon présente Sidewalk, un nouveau protocole sans fil à longue portée pour vos appareils connectés, dans un contexte où l'entreprise a reconnu avoir collecté des données de dispositifs IdO
:fleche: Jeff Bezos : Amazon est en train de rédiger ses propres lois sur la reconnaissance faciale pour les soumettre aux législateurs fédéraux, espérant qu'ils adopteront une grande partie de son projet
:fleche: Amazon annonce sa nouvelle gamme d'appareils Echo disponible en précommande et prête la voix de l'acteur américain Samuel L. Jackson et d'autres célébrités à Alexa