1 pièce(s) jointe(s)
ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord
Washington : les composants et logiciels de ZTE interdits à la vente pendant sept ans,
une décision décriée par la firme chinoise
Depuis ce lundi 16 avril, le département du Commerce américain a interdit aux entreprises américaines de vendre des composants et logiciels provenant de la firme chinoise ZTE, et cela pour une durée de sept ans. Selon les autorités américaines, ZTE a enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran. En effet, les États-Unis reprochent à ZTE d’avoir vendu des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier. À cause de cela, ZTE risque de ne plus pouvoir utiliser le système d’exploitation Android du géant américain Google dans ses smartphones. Le groupe soutient également qu’il protégerait ses intérêts par tous les moyens légaux.
ZTE ne s'est pas fait prier pour faire entendre son mécontentement. Ce vendredi, la firme chinoise a déclaré que cette décision du département du Commerce était injuste, et pourrait nuire à sa survie. « Il est inacceptable que le BIS (Bureau of Industry and Security) du département du Commerce insiste pour imposer la sanction la plus sévère à ZTE avant la fin de l’enquête », a déclaré ZTE.
« Ce refus aura non seulement un impact important sur la survie et le développement de ZTE, mais il nuira également à tous ses partenaires, dont un grand nombre de sociétés américaines », a poursuivi la firme pour ce qui est des impacts probables.
Malgré la possibilité pour ZTE de faire appel, les chances pour que ce dernier soit approuvé sont très improbables, car cela est du ressort du BIS qui a lui-même émis l’interdiction.
Il convient de signaler qu'à la clôture de la bourse ce lundi, la valorisation boursière de ZTE s’élevait à environ 19 milliards de dollars (15,39 milliards d’euros). Par ailleurs, le groupe a vu son titre suspendu depuis ce mardi. Au lendemain de cette annonce, le groupe a annoncé la publication de ses résultats trimestriels, auparavant prévue le jeudi 19 avril, précisant avoir besoin de plus de temps pour véritablement évaluer l’impact des sanctions qui le frappent aux États-Unis.
Toutefois, il est important de souligner que ZTE a écoulé 46,4 millions de smartphones l’an dernier, d'où son rang de septième fabricant employant Android, selon la firme d’études IHS Markit.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Ces sanctions ne sont-elles pas sévères ?
:fleche: Ces sanctions pourront-elles influencer le marché des smartphones aux États-Unis ?
Voir aussi
:fleche: La FCC veut limiter davantage l'usage des technologies Huawei et ZTE en Amérique
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines
2 pièce(s) jointe(s)
Le fabricant chinois de smartphones ZTE est obligé de fermer ses portes
Le fabricant chinois de smartphones ZTE se voit obligé de fermer ses portes
suite à la sanction imposée par le gouvernement américain
ZTE est un équipementier chinois spécialisé dans le domaine des télécommunications coté à la Bourse de Hong Kong et de Shenzhen, et installé dans plusieurs pays du monde dont les États-Unis d’Amérique. Il est le deuxième fabricant de smartphones en Chine et le numéro quatre aux États-Unis. Mais il est aujourd'hui contraint de fermer ses portes suite aux sanctions sévères imposées par le gouvernement américain. Dans une annonce faite mercredi aux négociateurs du marché boursier à Hong Kong, ZTE a écrit que « les principales activités d'exploitation de l'entreprise ont cessé ».
Les entreprises américaines ont l’interdiction pendant sept ans de vendre du matériel et des logiciels au constructeur de smartphones et d'équipements de télécommunications chinois ZTE. Et puisque la société dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google, elle n'a eu d'autre choix que de cesser ses activités.
En effet, depuis des années, des menaces pesaient sur la grande firme chinoise. Elle était soupçonnée d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, et aurait des liens avec le parti communiste au pouvoir. En 2012, un comité de la chambre du renseignement des États-Unis avait ouvert une enquête sur l’implication de ZTE dans une affaire d’espionnage. Les membres du comité avaient exprimé leur préoccupation à ce sujet. Dans une lettre adressée aux entreprises concernées (Huawei et ZTE), ils y avaient souligné leurs craintes quant aux liens que pourraient avoir ces sociétés avec le gouvernement chinois. Suite à cela, le « House of Representatives Intelligence Committee » a recommandé de ne pas autoriser ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, en évoquant des raisons de sécurité nationale et d’espionnage.
En 2013, une loi a été proposée dont le but était de bannir la vente de matériel aux agences américaines par ZTE. Cette loi est prolongée par une autre loi proposée par le Congrès en 2018 afin de bannir tout marché entre le gouvernement américain et les fournisseurs intermédiaires qui utilisent des équipements de ZTE. Et dès lors, les choses ne font que s'aggraver pour le géant équipementier chinois. Les agences de renseignement américaines prescrivent la non-utilisation des smartphones de ZTE. Chris Wray, directeur du FBI s’est exprimé devant la commission permanente du Sénat des États-Unis dédiée à la surveillance de la communauté du renseignement américaine en ces termes : « Nous sommes profondément préoccupés quant aux risques liés à l'insertion dans notre réseau de télécommunications d'une entreprise ou entité détenue par un gouvernement étranger qui ne partage pas nos valeurs ».
Les choses ne vont que de mal en pis pour ZTE, car le mois dernier, les autorités américaines l'ont accusé d'avoir enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran. Les États-Unis reprochent à ZTE d’avoir vendu des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier.
Aujourd'hui, l'entreprise se voit finalement obligée de fermer ses portes. Les entreprises américaines ont l’interdiction pendant sept ans de vendre du matériel et des logiciels au constructeur de smartphones et d'équipements de télécommunications chinois ZTE. Cela ne sera pas sans conséquence. Car, ZTE ne pourra plus livrer des équipements réseau à ses clients opérateurs. Surtout en France, l’équipementier est un gros fournisseur en équipements fibre d'accès aux opérateurs de téléphonie. Le plan fibre français pourrait bien connaître de perturbation. Toutefois, les opérateurs français semblent être sereins et ne souffriraient d'aucun problème d’approvisionnement pour l'instant en tout cas.
Source : Annonce de ZTE (en pièce jointe)
Et vous ?
:fleche: Quelle est votre opinion par rapport à cette décision du gouvernement américain ?
:fleche: Quels sont les inconvénients que la cessation d'activité de ZTE pourraient avoir dans le monde des télécommunications ?
Voir aussi
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines qui prescrivent la non-utilisation de leurs smartphones
:fleche: Washington : les composants et logiciels de ZTE interdits à la vente pendant sept ans, une décision décriée par la firme chinoise
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE au sein du gouvernement fédéral
3 pièce(s) jointe(s)
Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois
ZTE : Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois
afin de sauver des milliers d'emplois
ZTE, l'équipementier chinois spécialisé dans le domaine des télécommunications disait dans une annonce récente qu'il se voit obligé de fermer ses portes. Car les entreprises américaines ont l’interdiction pendant sept ans de vendre du matériel et des logiciels au constructeur de smartphones et d'équipements de télécommunications chinois. Telle est la décision du gouvernement américain après un long bras de fer entre la Chine et les États-Unis d’Amérique. Des milliers d'emplois se voient donc menacés en Chine et dans le monde entier.
Mais dans l'après-midi du dimanche 13 mai 2018, Donald Trump a causé la confusion après un tweet sur son compte pour indiquer qu'il aimerait que le fabricant chinois de smartphones ZTE « soit de retour dans les affaires, le plus tôt possible ». Ceci en dépit du fait que le département du Commerce des États-Unis a interdit les exportations vers l'entreprise pendant sept ans, ce qui, selon ZTE, l'a empêché de poursuivre ses principales activités d'exploitation. Car la société dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google.
À travers ce tweet, Trump dit maintenant qu'il travaille avec le président chinois Xi pour rétablir les activités de l'entreprise. Sans surprise, la disparité entre ce que dit Trump dans son tweet de ce week-end et les récentes sanctions américaines vis-à-vis de ZTE a suscité beaucoup de questions. Compte tenu de sa position de « l'Amérique d'abord », sa proclamation qu'il y a eu « trop d'emplois perdus en Chine » a incité de nombreux utilisateurs de Twitter à se demander ce qui se passe. Trump a essentiellement signalé une inversion de la position américaine actuelle vis-à-vis de ZTE, sans aucune indication préalable que la vision serait en train de changer.
Malgré les inquiétudes américaines concernant l'espionnage chinois, ZTE a le potentiel d'être un acteur majeur en Amérique grâce à ses produits bon marché. Bien qu'il y ait un potentiel pour que les États-Unis bénéficient financièrement du succès de ZTE, cette annonce soudaine de Trump rend confus même si rien ne se précise encore pour la fin de la crise. L'impact des sanctions a été rapide et sévère : fermeture des chaînes de montage de ZTE et perte de centaines de milliers d'emplois dans l'entreprise chinoise.
Si cela devait arriver, cela ne serait pas non plus une bonne chose pour les entreprises américaines, étant donné que ZTE a des revenus de près de 17 milliards de dollars et une production d'environ 50 millions de smartphones par an et qu'il est aussi un des plus gros clients pour les entreprises américaines. ZTE a également été retiré des bases militaires américaines par crainte que sa technologie soit utilisée par les Chinois pour espionner des puissances étrangères. ZTE traverse certainement la période la plus difficile de son existence.
Source : Tweet de Donald Trump
Et vous ?
:fleche: Aimeriez-vous voir ZTE revenir dans le monde des télécommunications malgré les lourds soupçons d'espionnage ?
:fleche: Quelles sont vos suggestions pour une sortie paisible de cette crise ?
Voir aussi
:fleche: Le fabricant chinois de smartphones ZTE se voit obligé de fermer ses portes suite à la sanction prise par le gouvernement américain
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE au sein du gouvernement fédéral
1 pièce(s) jointe(s)
ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord
ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord
pour permettre aux entreprises américaines de traiter à nouveau avec l'équipementier chinois
À cause des soupçons d’espionnage qui pesaient sur ZTE, entre autres raisons, le gouvernement américain a pris des sanctions sévères à l’encontre de l'équipementier chinois. Les entreprises américaines ont reçu l'interdiction formelle de traiter avec le géant chinois des smartphones. Les composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google sont en grande partie les matières premières utilisées par ZTE pour ses activités. La société chinoise n'avait donc pas eu d'autre choix que d'annoncer la cessation de ses activités. Des milliers d'emplois en Chine et à travers le monde sont donc menacés, car la société emploie près de 85 000 personnes.
Contre toute attente, Donald Trump a annoncé dans un tweet le dimanche 13 mai 2018 qu'une sortie de crise serait possible pour le géant équipementier chinois. « Le président Xi de Chine et moi-même travaillons ensemble pour donner à la grande compagnie de téléphone chinoise, ZTE, un moyen de se remettre rapidement au travail, car trop d'emplois sont perdus en Chine. Le Département du Commerce a été déjà chargé de l'affaire », a-t-il déclaré. Dans un autre tweet du même jour, il dit que « la Chine et les États-Unis collaborent bien dans le domaine du commerce, mais les négociations passées ont été si unilatérales et en faveur de la Chine pendant tant d'années qu'il leur est difficile de conclure un accord qui profite aux deux pays ».
Heureusement pour ces deux pays et pour l’équipementier chinois, un accord a été trouvé. Washington annonce qu'il va lever sa sanction interdisant aux entreprises américaines, pendant sept ans, de collaborer avec ZTE Corp. En retour, Beijing annonce des réductions de tarif sur les importations de véhicules. Cet accord qui s'annonce être un partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et les États-Unis d’Amérique pourrait aussi inclure la suppression des droits de douane sur les produits agricoles américains importés et l'achat de plus de produits agricoles américains. Cependant, certains représentants du gouvernement américain n'ont pas caché leur impression d'être contre le fait que ZTE soit utilisé comme moyen de pression dans le conflit commercial entre les deux pays.
De plus, d'autres ne semblent pas favorables à un accord entre la Chine et les États-Unis d’Amérique, car selon eux, les soupçons d'espionnage pèsent toujours. Le sénateur républicain Marco Rubio n'a pas caché son mécontentement et « promet que le Congrès dirigé par les autres républicains s'opposera à tout accord avec la compagnie ». Dans un tweet, il déclare que même si l'on apporte quelques changements dans le conseil d'administration de ZTE, cela ne l'empêcherait pas d'espionner les États-Unis et que cette affaire est beaucoup plus importante pour être ainsi finie. « Nous allons commencer à travailler au Congrès pour imposer notre veto », a-t-il ajouté.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cet accord entre la Chine et les USA ?
:fleche: Cela va t-il vraiment mettre fin à la crise ?
:fleche: Sinon, quelles seront les conséquences dans le domaine des télécommunications ?
Voir aussi
:fleche: Le fabricant chinois de smartphones ZTE se voit obligé de fermer ses portes suite à la sanction prise par le gouvernement américain
:fleche: ZTE : Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois afin de sauver des milliers d'emplois
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines qui prescrivent la non-utilisation de leurs smartphones
:fleche: Washington : les composants et logiciels de ZTE interdits à la vente pendant sept ans, une décision décriée par la firme chinoise