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Linux dépasse macOS et devient 2e OS le plus utilisé sur Steam après Windows, grâce au Steam Deck
Steam Deck, la console portable de Valve, sous Linux : une fausse bonne idée ?
Ce choix s’expliquerait par la volonté de Valve de se protéger contre les tentatives de Microsoft de contrôler le PC
Le Steam Deck est une console portable de Valve qui fonctionne sous Linux. Ce choix s’expliquerait par la volonté de Valve de se protéger contre les tentatives de Microsoft de contrôler le PC comme une plateforme ouverte. Tout a commencé avec Windows 8, qui a introduit le Windows Store et a limité les possibilités des développeurs de jeux. Valve a alors lancé une stratégie de diversification en soutenant Linux comme alternative à Windows.
Windows 8 a voulu faire la révolution en mettant l’accent sur le tactile, au détriment du bon vieux bureau. Mais, selon certains analystes, il a aussi semé la zizanie en lançant le Windows Store, une boutique fermée qui faisait peur aux créateurs de jeux. Pour couronner le tout, il y avait Windows RT, une variante pour les processeurs Arm qui n’acceptait que les logiciels estampillés par le Windows Store.
Rob Pardo, vice-président exécutif de Blizzard, a tweeté que Windows 8 était « une galère pour Blizzard aussi » après la sortie du mot de Newell. Le papa de Minecraft, Markus Notch Persson, a lancé à Microsoft un « laissez le PC tranquille » quand la firme lui a demandé de certifier son jeu pour Windows 8.
Notch a fini par vendre Minecraft à Microsoft pour une fortune, mais Newell et Valve ont pris les devants pour se protéger d’un éventuel coup de force de Microsoft sur le PC. Ils ont préparé leur plan B. La voie du salut de SteamOS Windows 8 est sorti le 1er août 2012. En décembre 2013, Valve a dévoilé SteamOS au monde.
Dans sa strategie, valve a développé steamos
SteamOS est un système d’exploitation basé sur Linux et optimisé pour le jeu, ainsi que Proton, un outil qui permet de faire tourner les jeux Windows sur Linux. Le Steam Deck est le résultat de ces efforts, qui visent à offrir aux joueurs une expérience de jeu PC sans les contraintes de Windows.
À la LinuxCon 2013 à Édimbourg, Linus Torvalds a déclaré : « J’aime les annonces SteamOS » et « Je pense que c’est une chance qui pourrait vraiment aider Linux sur les ordinateurs de bureau. » Dans le cadre de ce projet, Valve a rejoint le 4 décembre 2013 la Foundation Linux.
Gabe Newell, le cofondateur de Valve, a déclaré qu'il pensait que « Linux et l'open source étaient le futur du jeu vidéo », en ajoutant que sa compagnie allait aider les développeurs qui voudraient distribuer des jeux compatibles avec Linux, et qu'il ferait une annonce la semaine suivante lié à l'introduction de Linux dans les salons.
Le 20 septembre 2013, Valve a posté cette phrase « The Steam Universe is Expanding in 2014 » soit « L'univers de Steam s'étend en 2014 ». Il s'agissait d'un teaser pour annoncer l'arrivée de 3 nouveaux périphériques qui allaient aider à l'installation de Steam. La première annonce a eu lieu le 23 septembre 2013 avec SteamOS. Les autres annonces étaient les Steam Machine et le Steam Controller.
En octobre 2013, Valve a annoncé les Steam Dev Days : une conférence de deux jours où les développeurs de jeux vidéo pouvaient tester et donner leurs impressions sur les Steam Machines. Le même mois, Nvidia a annoncé sa collaboration pour l'implémentation des moteurs propriétaires de Nvidia, tels que PhysX, OptiX et VisualFX. Le mois suivant, Valve a confirmé qu'ils ne feront aucun jeu exclusif pour SteamOS, et qu'ils encourageaient les développeurs à faire de même puisque cela irait contre la philosophie de Steam qui est de vendre des jeux sur toutes les plateformes où se trouvent les joueurs.
Valve a également développé Proton, un logiciel gratuit et open source qui permet aux logiciels conçus pour Microsoft Windows de s'exécuter sur des systèmes d'exploitation basés sur Linux. Il comprend plusieurs correctifs et bibliothèques pour améliorer les performances et la compatibilité avec les jeux Windows. Proton lui-même est conçu pour être intégré au client Steam sous le nom de « Steam Play », permettant le fonctionnement transparent des jeux et logiciels Windows dans Steam, mais il peut être utilisé comme une application autonome.
Le Steam Deck est plus qu’un simple PC de jeu portable. C’est aussi le plan de secours de Valve en cas de coup dur. Si le Steam Deck représente le fruit de près de dix ans d’efforts pour Valve, il peut aussi être vu comme un moyen de préparer l’avenir. Si le Steam Deck cartonne, il incitera les développeurs à se soucier davantage de Linux - ou au minimum à vérifier la compatibilité avec Proton lorsqu’ils créent leurs jeux.
A chaque jeu qui tourne sans problème sur le Steam Deck, la porte de sortie de Valve se fait plus large. « Notre objectif est de faire prospérer Linux », a dit Newell à Venture Beat juste avant la sortie de Windows 8 en 2012. « Nous allons continuer à collaborer avec les éditeurs Linux, à distribuer Steam, à distribuer nos jeux, et à faciliter la vie de tous ceux qui travaillent avec nous, en mettant leurs jeux sur Steam et en les rendant jouables sur Linux aussi. »
Le Steam Deck - et avant lui Proton, et avant lui les Steam Machines, et avant les SteamOS - montre que Valve n’a pas lâché son ambition… ni son inquiétude. Sans Windows 8, le Steam Deck tel que nous le connaissons n’aurait pas vu le jour, et les jeux Linux ne seraient pas aussi vivants qu’ils le sont aujourd’hui.
Et vous ?
:fleche: Pourquoi Valve a choisi Linux au lieu de Windows pour le Steam Deck ?
:fleche: Quels sont les avantages et les inconvénients de Linux par rapport à Windows pour le jeu sur PC ?
:fleche: Quel est l’impact du choix de Linux sur le marché du PC portable et sur la concurrence avec les consoles ?
Voir aussi :
:fleche: Valve annonce le Steam Deck, un nouveau PC portable orienté jeux vidéo
:fleche: Valve met à disposition une nouvelle bibliothèque pour les communications réseau, open source
:fleche: Pourquoi Valve passe de Debian à Arch Linux pour le système d'exploitation Linux de Steam Deck ?, le PC-console devrait également prendre en charge Windows 11
:fleche: Nvidia et Valve apportent le DLSS, cette technologie permet aux gamers d'obtenir plus de performances sous Linux, Nvidia contre AMD sous Linux pour le bien de la communauté
:fleche: Sega va racheter Rovio, le développeur d'Angry Birds, pour 706 millions d'euros. Il va mettre la main sur sa plateforme technologique Beacon et accélérer le développement de jeux compatibles mobiles
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Linux dépasse macOS et devient 2e OS le plus utilisé sur Steam après Windows, grâce au Steam Deck
Linux dépasse macOS et devient 2e OS le plus utilisé sur Steam grâce au Steam Deck
Une aura à un chiffre qui questionne sur les raisons de l’échec face à Windows pour ce qui est des jeux vidéo
Linux a dépassé macOS pour devenir le deuxième système d'exploitation le plus utilisé sur Steam grâce à une croissance en termes de parts de marché attribuable au Steam Deck basé sur Linux. C'est ce qui ressort de la dernière étude Steam Hardware & Software Survey de juillet. Une constante demeure cependant : Linux (1,96 %) reste loin derrière Windows qui mobilise 96,21 %. C’est une tendance de la filière gaming qui rejoint celle mise en avant par le baromètre Statcounter il y a quelques semaines quant à ce qui est du rapport de force entre Windows et Linux sur le desktop. Le tableau ravive les questionnements sur les raisons de cet échec de Linux qui domine pourtant sur un écosystème plus large (serveurs, Android, IoT, etc.)
L’une des idées reçues à propos de Linux est que c’est un système d’exploitation de geeks contrairement à Windows qui serait plus adapté à madame Michu comme le confirment certains commentaires sur la toile : « Bien que le système Linux soit meilleur pour la programmation, je choisirais Windows plutôt que Linux en termes de jeu, de convivialité (facilité à rafraîchir le bureau) et, surtout, d'utilisation des logiciels Microsoft Office. Office word 2016, par exemple, est 10 fois meilleur que LibreOffice. »
« Windows est meilleur que Linux à certains égards, notamment en ce qui concerne la quantité de logiciels disponibles et la facilité d'utilisation d'un sous-ensemble de tâches bureautiques. Mais pour moi, Linux est beaucoup plus ergonomique, stable, productif et agréable d’un point de vue esthétique », commente un autre.
La donne des idées reçues sur Linux pourrait néanmoins prendre un coup avec la disponibilité de plateformes matérielles comme le Steam Deck de Valve. C’est un ordinateur personnel optimisé pour le gaming. L’idée avec ce dernier est de faire comprendre aux utilisateurs qu’il est possible de bénéficier sur Linux d’une expérience de gaming similaire à celle sur Windows. La plateforme s’appuie pour cela sur Steamos – un OS basé sur Linux et optimisé pour le jeu – ainsi que sur Proton – un outil qui permet de faire tourner les jeux Windows sur Linux.
La vente liée : atout majeur de Windows ? Et si Linux en bénéficiait plus ?
Le fait que Linux soit devenu le deuxième OS le plus utilisé sur Steam est la preuve que la vente liée via le Steam Deck est un atout pour Linux. C'est un facteur dont n'a pas bénéficié Linux sur la filière des ordinateurs de bureau en comparaison à Windows. La donne est néanmoins entrain de changer.
Avec la sortie de UOS Linux (ou Deepin Linux v20) en mars 2021, l’éditeur assure que le système d’exploitation prend en charge des processeurs de fabricants locaux comme Longsoon et Sunway. La manœuvre est destinée à s’assurer que ce dernier soit installé sur des ordinateurs dotés dudit matériel et livrés aux utilisateurs. Union Tech annonce des temps de démarrage pouvant descendre jusqu’à 30 secondes sur lesdites plateformes. En sus, le groupe annonce des partenariats avec des entreprises comme Huawei dans le but de voir le système d’exploitation installé par défaut sur ses ordinateurs portables. La stratégie vise à faire en sorte que l’OS gagne plus en popularité au niveau national ; une approche qui pourrait avoir des retombées positives pour le système d’exploitation à l’échelle globale… C’est en tout cas ce qu’espèrent les esprits derrière la manœuvre qui veulent prouver que la Chine peut aussi exporter de bons systèmes d’exploitation. D’après Union Tech, l’OS répond aux besoins quotidiens sur le desktop même s’il ne prend pas en charge de nombreux logiciels professionnels. Son adoption en Chine se fera dans le cadre d’un processus progressif.
On peut le voir comme une conséquence de la guerre économique entre les USA et la Chine: Lenovo n’a de cesse d’embrasser Linux. De façon historique, Lenovo a toujours certifié uniquement certains produits avec un sous-ensemble limité de configurations matérielles pour les utilisateurs qui déploient Linux sur un ordinateur de bureau ou un poste de travail mobile. L’entreprise étend désormais son offre de certification à plusieurs modèles d’ordinateurs grand public ThinkPad X, X1, L et T: ThinkPad X13 (Intel et AMD); ThinkPad X13 Yoga ; ThinkPad X1 Extreme Gen 3; ThinkPad X1 Carbon Gen 8 ; ThinkPad X1 Yoga Gen 5; ThinkPad L14; ThinkPad L15; ThinkPad T14 (Intel et AMD); ThinkPad T14s (Intel et AMD); ThinkPad T15p; ThinkPad T1 5. Les ordinateurs de la série L viendront préinstallés avec Ubuntu 18.04. Ceux des séries X et X1 sortiront des maisons Lenovo avec Ubuntu 20.04 LTS préinstallé.
L’offre concerne également les stations de travail ThinkPad P et ThinkStation : ThinkPad P15s ; ThinkPad P15v; ThinkPad P15 ; ThinkPad P17 ; ThinkPad P14s ; ThinkPad P1 Gen 3 ; ThinkStation P340 ; ThinkStation P340 Tiny ; ThinkStation P520c ; ThinkStation P520 ; ThinkStation P720 ; ThinkStation P920 ; ThinkStation P620. Celles-ci viennent équipées de Linux Ubuntu 20.04 LTS préinstallé. Lenovo devrait poursuivre avec la manœuvre pour d’autres modèles. En effet, cette extension fait suite à l’annonce de l’atterrissage d’une certification Linux sur sa gamme entière d’ordinateurs ThinkPad P et ThinkStation. Dans le cadre de cette initiative, l’entreprise se veut claire : il s’agit de donner le choix entre Ubuntu et RedHat pour chaque modèle ou configuration.
L'édition 2020 du Dell XPS 13 pour les développeurs est disponible pour un peu plus de 1000 dollars. Nouveauté : la certification Linux Ubuntu 20.04 LTS fruit du partenariat de longue date entre Canonical et Dell dans le cadre du projet Sputnik. Ainsi, l’entreprise américaine est avec Lenovo parmi les rares sur le marché à faire des incursions sur le terrain du matériel livré avec Linux préinstallé. Il se dit que c’est un préalable nécessaire pour que le célèbre système d’exploitation open source espère battre la famille des OS Windows dans la filière des ordinateurs de bureau. Le temps nous dira si ce dernier est suffisant pour que Linux devienne le champion sur le desktop.
L’absence d’Adobe photoshop et autres Microsoft Office sur Linux : raison de son échec sur la filière desktop ?
C’est ce que laissent penser les commentaires sur la toile. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles GNOME et KDE, des puissances du bureau Linux, se sont mis ensemble pour la mise sur pied d’un magasin d’applications basé sur Flatpak. L’idée : remplacer les méthodes traditionnelles de fourniture d’applications de bureau Linux que sont les systèmes de gestion de paquets DEB et RPM par une approche basée sur le système de paquets Flatpak. La raison : les applications Flatpak tournent sur toutes les distributions Linux. L’approche devrait permettre de contribuer à la réduction de la fragmentation de l’écosystème pointée du doigt comme une raison de l’échec de Linux face à Windows sur le desktop.
Un ex ingénieur de Microsoft propose une comparaison entre Windows et Linux sur trois axes :
Convivialité : à part la distribution Mint, les interfaces Linux sont plutôt moches
C'est une déclaration forte, mais c'est ce que pense David Plummer. Il estime en effet que Linux proprement dit « manque d'une interface utilisateur appropriée au-delà de la ligne de commande. Cette ligne de commande peut être extrêmement puissante, en particulier si vous êtes adepte de Bash ou Zsh, entre autres, mais vous ne pouvez pas vraiment la décrire comme particulièrement conviviale » dit-il. Il ne balaie pas d'un revers de main le fait que la plupart des distributions Linux aujourd'hui sont livrées avec une interface utilisateur de bureau pour ceux qui le préfèrent. « Mais en tant que concepteur de shell moi-même, si je peux être si audacieux, elles sont généralement assez terribles », ajoute-t-il. Avant de préciser que la distribution Mint est une exception avec une interface plutôt jolie.
« Windows, en revanche, inclut par défaut une interface shell de bureau qui, si vous mettez de côté l'esthétique de conception entièrement subjective, est conçue par des professionnels, testée au regard des normes de convivialité et prend en compte les différents niveaux d'accessibilité requis par des personnes ayant des limitations différentes. En termes de convivialité, en particulier si vous incluez l'accessibilité dans cette métrique, Windows sort en tête », a-t-il statué.
À propos des mises à jour et mises à niveau : Linux l'emporte sur Windows
À propos des mises à jour, David Plummer salue le fait que les utilisateurs de Windows sont bien servis par une équipe dédiée de Windows Update chez Microsoft. Il regrette toutefois que le processus soit parfois compliqué, contrairement à celui de Linux : « Il est très facile de mettre à jour un système Linux, et même s'il n'y a pas d'équipe professionnelle pour répondre aux exploits Zero-Day, les mises à jour sortent avec une rapidité raisonnable et, dans certains cas, vous pouvez même mettre à jour le noyau sans redémarrer », dit-il.
Bien sûr, certaines parties du noyau Linux vont nécessiter un redémarrage lors d'une mise à jour, tout comme certaines parties du système Windows. L'ex-ingénieur de Microsoft estime cependant que Windows demande beaucoup trop souvent le redémarrage du système.
Abordant le sujet des mises à niveau, il rappelle qu'elles sont généralement gratuites dans le monde open source, à moins que vous n'utilisiez une distribution prédéfinie d'un fournisseur. C'est d'ailleurs le cas chez Microsoft également : « Je ne me souviens pas de la dernière fois que Microsoft a facturé une mise à niveau de son système d'exploitation si vous n'étiez qu'un utilisateur final normal », dit-il. Néanmoins, et au regard de ce qui a été dit précédemment, il estime que Linux l'emporte sur Windows en ce qui concerne les mises à jour.
Les logiciels open source, y compris Linux, sont plus exposés aux exploits de sécurité
Il y a un courant de pensée selon lequel les logiciels open source, parce que leur code est disponible publiquement, sont moins exposés aux exploits de sécurité. Il découle de la loi de Linus, nommée en l'honneur de Linus Torvalds, et formulée par Eric S. Raymond. Celle-ci indique qu'« avec suffisamment d'yeux, tous les bugs sont superficiels » ; ou plus formellement : « avec un groupe de bêta-testeurs et de codéveloppeurs suffisamment large, presque tous les problèmes seront rapidement analysés et le correctif sera évident pour l'un d'entre eux ». Ainsi, présenter le code à une multitude de développeurs avec l'objectif d'avoir un consensus sur son acceptation est une forme simple de la revue de logiciel. La loi de Linus fait généralement partie de la philosophie de base des adeptes du mouvement open source et du logiciel libre.
Plummer ne partage pas cette philosophie. Il estime en effet que les logiciels open source sont plus ouverts aux exploits de sécurité, simplement parce que, toutes choses égales par ailleurs, il est facile de trouver des failles à exploiter dans les logiciels open source. « Je pense que c'est un peu une erreur de s'appuyer sur [la loi de Linus] », conclut-il. Il pense cependant que Linux est plus sûr. Il estime en effet que Windows est tellement populaire qu'il est une cible beaucoup plus attrayante pour les acteurs malveillants. Et en plus, la plupart des utilisateurs de Windows conservent tous les privilèges d'administrateur.
Windows vs Linux : personnalisation, documentation et communauté
David Plummer a également comparé Windows et Linux suivant d'autres critères tels que la personnalisation, la documentation et la communauté. En ce qui concerne la personnalisation, comme on peut le deviner, il est d'avis que Linux est plus personnalisable, étant donné que l'OS est open source. Il est plus facile d'ajouter de nouvelles fonctionnalités. Il suffit d'en proposer. Si Linus Torvalds et les responsables du projet estiment que la fonctionnalité proposée est nécessaire, elle sera intégrée. Sinon, il est toujours possible de créer un fork et insérer la fonctionnalité si elle est rejetée. C'est d'ailleurs ce qui passe dans la communauté. Rappelons par exemple que Debian a été forké à cause de sytemd permettant ainsi à Devuan de voir le jour. Avec Windows, l'ajout ou la suppression de fonctionnalités est plus difficile.
Pour en venir à la documentation, l'ex-ingénieur de Microsoft estime que souvent, il n'y a pas de meilleure documentation que le code source, et Linux est disponible au public. Ce qui est un avantage. Toutefois, avec MSDN, Microsoft offre une documentation de très bonne qualité. La firme de Redmond met les moyens pour payer des développeurs professionnels et auteurs afin de créer un tel contenu. Sur ce point, Windows l'emporte donc sur Linux.
Enfin, la communauté. Ici encore, David Plummer estime que Microsoft fait la différence, sur la base de l'analyse de forums IT populaires. Laquelle analyse lui a permis de découvrir que la communauté de Microsoft est plus large et plus réactive : plus de vues, des réponses plus nombreuses et plus rapides sur les questions relatives à Windows que sur celles relatives à Linux.
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
:fleche: Linux est-il trop compliqué pour l’utilisateur moyen ? Pourquoi peine-t-il à s’imposer face à Windows pour le gaming ?
:fleche: Partagez-vous les avis selon lesquels le Steam Deck est la preuve que Linux peut détrôner Windows sur le desktop avec plus de vente liée ?
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