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Les suppressions massives d'emplois de Google concernaient également 27 massothérapeutes
Les suppressions massives d'emplois de Google concernaient également 27 massothérapeutes,
selon des documents publiés par Google dans le cadre de la loi californienne WARN
Les employés stressés de Google en Californie ne vont probablement plus pouvoir profiter de l'un de leurs avantages : Alphabet a licencié plus de deux douzaines de massothérapeutes internes, selon des documents déposés en Californie.
Plus tôt ce mois-ci, Google a annoncé la suppression de 12 000 emplois soit 6 % du nombre total de ses salariés, ce qui représente la plus grande suppression d'emploi de son histoire. La raison : l’entreprise opère un réajustement par rapport à des investissements en période de pandémie de coronavirus. Sundar Pichai avait pris la décision de les augmenter de façon significative compte tenu de la croissance des revenus de l’entreprise. Le revirement laisse penser que le PDG de Google reconnaît s’être trompé sur sa prévision qui était de voir la tendance se poursuivre après la fin de la pandémie.
« Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.
« Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.
Le milliardaire des fonds spéculatifs Christopher Hohn a conseillé à Google et au PDG d'Alphabet, Sundar Pichai, de réduire davantage d'emplois. Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également informé Pichai qu'Alphabet (la société mère de Google) avait plus de travailleurs que nécessaire et que les effectifs devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.
Citation:
Envoyé par Sir Christopher Hohn
J'ai apprécié notre récent dialogue concernant la base de coûts d'Alphabet. Je suis encouragé de voir que vous prenez maintenant des mesures pour redimensionner la base de coûts d'Alphabet et comprenez que ce n'est jamais une décision facile de laisser partir les gens.
J'ai soutenu dans ma lettre précédente que les effectifs d'Alphabet avaient augmenté au-delà de ce qui était nécessaire sur le plan opérationnel. Au cours des 5 dernières années, Alphabet a plus que doublé ses effectifs, ajoutant plus de 100 000 employés, dont 30 000 au cours des 9 premiers mois de 2022 seulement. La décision de supprimer 12 000 emplois est un pas dans la bonne direction, mais elle n'inverse même pas la très forte croissance des effectifs de 2022.
Je pense que la direction devrait viser à réduire les effectifs à environ 150 000, ce qui est en ligne avec les effectifs d'Alphabet fin 2021. Cela nécessitera une réduction totale des effectifs de l'ordre de 20 %.
Il est important que la direction profite également de l'occasion pour remédier à la rémunération excessive des employés. Le salaire médian chez Alphabet en 2021 s'élevait à près de 300 000 dollars, et le salaire moyen est bien supérieur. La concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué, ce qui a permis à Alphabet de réduire considérablement la rémunération par employé. En particulier, Alphabet devrait limiter la rémunération à base d'actions compte tenu de la baisse du cours de l'action.
J'espère poursuivre le dialogue avec vous sur ces questions en temps voulu.
La décision de Google de licencier 12 000 employés a pris par surprise les employés et les techniciens concernés. Ils se sont tournés vers les médias sociaux pour remettre en question l'une de la grande enseigne de la technologie de la Silicon Valley.
Par exemple, la responsable du programme, Katherine Wong, a noté dans un article détaillé sur LinkedIn qu'elle avait été licenciée même après une « évaluation positive des performances » :
Citation:
Envoyé par Katherine Wong
C'était merveilleux de savoir que je suis à une semaine près de voir mon bébé après avoir terminé un document de transfert complet avant de prendre congé en tant que gestionnaire de programme. Cependant, au moment où j'ai vérifié mon téléphone, mon cœur s'est serré. Je fais partie des 12 000 personnes touchées.
La première pensée qui m'est venue à l'esprit a été « Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? » C'était difficile à traiter et à digérer, en particulier les nouvelles qui venaient après une évaluation positive des performances. En tant que PgM, mon premier réflexe a été de faire un plan, mais c'est clairement l'un des projets les plus difficiles que j'aie jamais gérés, car le timing est vraiment mauvais. Il m'est presque impossible de chercher un emploi alors que je suis enceinte de 34 semaines et que je suis sur le point de partir en congé de maternité pendant des mois.
Ou encore Justin Moore :
Citation:
Envoyé par Justin Moore
Donc, après plus de 16,5 ans chez Google, il semble que j'ai été licencié via une désactivation automatique du compte à 3 heures du matin ce matin comme l'un des 12 000 chanceux. Je n'ai aucune autre information, car je n'ai reçu aucune des autres communications que le site Web passe-partout "you've been let go" [ndlr. vous avez été libéré] (auquel je ne peux plus accéder maintenant) m'a dit que j'ai reçu.
Ce furent 16 années (en grande partie) merveilleuses, et je suis vraiment fier du travail que moi et mes équipes avons accompli au fil des ans. J'ai pu travailler avec des gens formidables et vraiment aider beaucoup de nos utilisateurs à travers le monde dans le domaine de l'éducation civique et des élections. J'ai eu une chance incroyable.
Cela fait également comprendre que le travail n'est pas votre vie, et les employeurs - en particulier les grands sans visage comme Google - vous considèrent comme 100% jetable. Vivez la vie, pas le travail.
Parmi les collaborateurs remerciés figurent 31 massothérapeutes qui travaillaient dans divers bureaux de l'État, dont 27 basés au siège tentaculaire de Google à Mountain View. Les autres travaillaient dans des bureaux à San Bruno, Irvine et Los Angeles. C'est ce qu'indique un document déposé par Google, qui a fait ces divulgations afin de se conformer aux exigences de la California Worker Adjustment and Retraining Notification, ou WARN. Le règlement oblige les entreprises à fournir un préavis écrit de 60 jours aux autorités nationales et locales et aux employés concernés avant de procéder à un licenciement collectif.
« Les séparations d'employés dans les installations résultant de cette action devraient commencer le 31 mars 2023 », indiquent les documents. Google a précédemment déclaré qu'il continuerait de payer les employés pendant la « période de notification complète » requise par WARN.
Google vante les avantages des massages sur place dans une section de son site de carrière intitulée « Googley Extras ». La page indique que les employés ont accès à « des centres de remise en forme, des programmes de massage et un soutien ergonomique », parmi une foule d'autres avantages supplémentaires.
Les documents déposés donnent un aperçu de la plupart des intitulés de poste touchés par les licenciements de Google. La liste comprend des employés répertoriés comme «*directeurs*», ainsi que des ingénieurs en logiciel, des responsables marketing et de nombreux autres postes.
Google a été contacté pour savoir si les massages gratuits sont toujours disponibles pour les employés qui restent. Pas de retour pour le moment.
:fleche: Les bénéfices qu'il y a à travailler chez Google, selon Google
Et vous ?
:fleche: Comprenez-vous le choix d'Alphabet de se délester de ces fonctions en Californie, même si les services rendus par ces travailleurs devaient faire office de bénéfices pour les employés ? Dans quelle mesure ?
:fleche: De façon plus générale, sur quels critères une entreprise devrait-elle, selon vous, s'appuyer lorsqu'elle veut réduire ses effectifs ? Les équipes moins essentielles ? Les employés les moins productifs ? Les membres d'équipes les moins productifs dans les équipes ? D'autres critères ?
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La responsable de la santé mentale et du bien-être de Google licenciée après 15 ans de travail
La responsable de la santé mentale et du bien-être de Google licenciée après 15 ans de travail pour l'entreprise,
les employés actuels et anciens de Google disent qu'ils ne trouvent pas de justification aux licenciements
La responsable de la santé mentale et du bien-être de Google a déclaré qu'elle avait été licenciée après près de 15 ans de travail pour l'entreprise.
Kristin Maczko avait commencé à travailler chez Google en 2008, selon son profil LinkedIn. Après avoir débuté en tant que data scientist, elle s'est tournée vers la finance, y compris dans des rôles de direction chez Google Cloud. Depuis juillet 2021, elle occupait le poste de directrice de la santé mentale et du bien-être de Google, qu'elle décrivait comme son « poste de rêve ».
La grande enseigne de la technologie a annoncé le 20 janvier qu'elle licenciait environ 12 000 travailleurs, soit 6,4 % de ses effectifs. Certains avaient passé deux décennies dans l'entreprise.
« J'ai eu tellement d'émotions ces derniers jours », a écrit Maczko sur LinkedIn. « Je suis triste de quitter les nombreux amis et collègues avec qui j'ai travaillé chez Google ».
Citation:
Envoyé par Kristin Maczko
Je fais partie des 12 000 Googleurs dont le rôle a été éliminé vendredi dernier lors des #Googlelayoffs. J'ai tellement grandi au cours de mes 15 années chez Google. Pendant la majeure partie de cette période, j'ai travaillé dans des fonctions d'analyse et de finance, où j'ai eu le privilège de travailler avec des personnes formidables pour développer l'activité de Google. En 2021, j'ai fait un pivot pour diriger l'équipe Santé mentale et bien-être, un poste de rêve qui m'a permis d'appliquer ma formation en psychologie dans un contexte organisationnel pour améliorer le bien-être des Googleurs.
J'ai eu tellement d'émotions ces derniers jours. Je suis triste de quitter les nombreux amis et collègues avec qui j'ai travaillé chez Google. Je m'adapte aux débuts d'une nouvelle vie et traite l'expérience avec tendresse et curiosité quant à ce que mon prochain chapitre pourrait apporter.
Aux nombreuses personnes de l'équipe Santé mentale et bien-être dont les rôles ont été supprimés, merci pour tout ce que vous avez fait pour améliorer le bien-être des Googleurs. Vous continuerez à faire de grandes choses, et j'ai hâte de voir ce qui vous attend ensuite. À ceux qui restent, les Googleurs ont plus que jamais besoin de vous, et j'ai hâte de voir ce que vous ferez.
À mes collègues Googleurs dont les rôles ont été supprimés, je voulais partager ce passage de "Laissez parler votre vie" de Parker Palmer alors que vous entrez dans cette période liminaire :
« Beaucoup d'entre nous n'arrivent à un sentiment de soi et de vocation qu'après un long voyage à travers des terres étrangères...
Dans la tradition du pèlerinage, ces difficultés ne sont pas considérées comme accidentelles, mais comme faisant partie intégrante du voyage lui-même. Un terrain dangereux, le mauvais temps, tomber, se perdre - des défis de ce genre, largement hors de notre contrôle, peuvent dépouiller l'ego de l'illusion qu'il est au contrôle et faire de la place pour que le vrai moi émerge...
Mais avant d'arriver à ce centre plein de lumière, nous devons voyager dans l'obscurité. L'obscurité n'est pas la totalité de l'histoire - chaque pèlerinage a des passages de beauté et de joie - mais c'est la partie de l'histoire la plus souvent non racontée. Lorsque nous échappons enfin aux ténèbres et tombons dans la lumière, il est tentant de dire aux autres que notre espoir ne s'est jamais démenti, de nier ces longues nuits que nous avons passées recroquevillés dans la peur.
L'expérience des ténèbres a été essentielle à mon entrée dans l'individualité, et dire la vérité à ce sujet m'aide à rester dans la lumière. Mais je veux aussi dire cette vérité pour une autre raison : de nombreux jeunes d'aujourd'hui voyagent dans l'obscurité, comme les jeunes l'ont toujours fait, et nous, les aînés, leur rendons un mauvais service lorsque nous retenons les parties sombres de nos vies. Quand j'étais jeune, il y avait très peu d'anciens prêts à parler des ténèbres ; la plupart d'entre eux prétendaient que le succès était tout ce qu'ils avaient jamais connu. Lorsque les ténèbres ont commencé à descendre sur moi au début de la vingtaine, j'ai pensé que j'avais développé un cas unique et terminal d'échec. Je n'avais pas réalisé que je m'étais simplement embarqué dans un voyage pour rejoindre la race humaine ».
Portez-vous bien.
Maczko a donc indiqué que « de nombreuses personnes » de l'équipe de santé mentale et de bien-être de Google avaient été licenciées, bien qu'elle n'ait pas précisé combien.
Une sous-traitante qui a travaillé sur la planification de programmes de santé mentale et de bien-être chez Google et YouTube a déclaré qu'elle avait été touchée par une petite série de licenciements à l'automne.
Citation:
Mon cœur est si lourd aujourd'hui de voir tous ceux qui sont touchés par la dernière série de licenciements de Google. Bien que je n'en ai pas parlé publiquement à l'époque, je partage maintenant en solidarité avec tant d'autres. Moi aussi, j'ai été touché et j'ai été licencié lors de la première série de licenciements en octobre.
En tant que TVC pour Google, j'ai travaillé avec passion pour soutenir la santé et le bien-être des Googleurs, et je suis éternellement reconnaissant pour le mentorat, les amitiés et les compétences que j'ai acquises. POURTANT, en tant que TVC pour Google qui a été brusquement licencié, cela ne signifiait également aucune indemnité de départ, aucune période de grâce de l'assurance maladie et la dissonance cognitive de ne pas être un "vrai Googler" ou de ne pas se sentir membre de cette communauté/équipe. Ça a été sacrément difficile, et cela s'est produit avec des circonstances personnelles qui m'ont vraiment bouleversé.
Mon cœur est lourd et l'ambiguïté est parfois écrasante, mais je suis convaincu que cela mènera à la croissance et à une nouvelle opportunité passionnante. Cela vaut pour nous tous touchés - nous y sommes ensemble et trouverons de nouvelles voies pour prospérer.
J'apprécierais profondément toute suggestion de postes vacants en tant que gestionnaire de programme, associé de programme ou coordinateur de programme. J'ai une bonne expérience dans les domaines (internationaux) de la santé publique, de la santé mentale et du bien-être, mais j'aimerais avoir la chance de me diversifier dans n'importe quel espace où les valeurs de l'organisation s'alignent sur les miennes pour aider les personnes dans le besoin et/ou la planète /environnement en général. S'il vous plaît, envoyez-moi un message si cela correspond à une ouverture que vous connaissez.
Comme cela a été ma devise pendant cette période difficile, « Je me fais renverser, mais je me relève » - du grand Chumbawamba. Faisons cela.
Google n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur la mesure dans laquelle son équipe de santé mentale et de bien-être avait été affectée par les licenciements.
« Cela n'a tout simplement pas de sens »
Expliquant les licenciements, le PDG Sundar Pichai a déclaré dans une note au personnel restant que l'entreprise avait surembauché. Il a déclaré qu'il avait entrepris un « examen rigoureux » et licenciait du personnel dans « l'ensemble d'Alphabet, des domaines de produits, des fonctions, des niveaux et des régions », bien que de nombreux employés actuels et anciens de Google aient déclaré qu'ils ne pouvaient pas comprendre la raison d'être derrière les décisions.
Certains employés américains ont découvert qu'ils avaient été licenciés via des e-mails impersonnels indiquant que l'entreprise réduisait ses effectifs « et nous n'avons plus de travail pour vous chez Google ». L'entreprise a rapidement suspendu les comptes de travail, ce qui signifie que le personnel concerné a dû contacter ses responsables par d'autres moyens pour obtenir des éclaircissements, bien que les travailleurs avec qui certains médias se sont entretenus aient déclaré que leurs responsables étaient aussi ignorants qu'eux.
« Cela n'a tout simplement pas de sens », a déclaré un ingénieur de la côte ouest qui travaille chez Google depuis plus d'une décennie. L'ingénieur, qui n'a pas été touché par les licenciements, a parlé sous couvert d'anonymat pour protéger son emploi, mais son identité est connue par le média avec lequel il s'est entretenu. « Ils licencient des personnes qui ont des années d'expérience, qui sont d'excellents travailleurs, qui avaient des compétences et des connaissances, et ils les ont simplement mis à la porte sans parler aux managers qui gèrent ces personnes et qui ont un véritable aperçu de leurs compétences et aptitudes ».
Les documents déposés par Google en Californie montrent que la société a licencié des dizaines de managers dans diverses divisions de l'État.
« Il semble que les personnes vraiment critiques n'aient pas été licenciées, mais il y a beaucoup de bonnes personnes qui ont été licenciées et il est difficile d'en comprendre la raison », a ajouté l'ingénieur.
Au moins une personne a félicité le PDG d'Alphabet pour sa décision, tout en lui indiquant qu'il n'en a pas fait assez. En effet, le milliardaire des fonds spéculatifs Christopher Hohn a conseillé à Google et au PDG d'Alphabet, Sundar Pichai, de réduire davantage d'emplois. Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également informé Pichai qu'Alphabet (la société mère de Google) avait plus de travailleurs que nécessaire et que les effectifs devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20 %. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.
Citation:
Envoyé par Sir Christopher Hohn
J'ai apprécié notre récent dialogue concernant la base de coûts d'Alphabet. Je suis encouragé de voir que vous prenez maintenant des mesures pour redimensionner la base de coûts d'Alphabet et comprenez que ce n'est jamais une décision facile de laisser partir les gens.
J'ai soutenu dans ma lettre précédente que les effectifs d'Alphabet avaient augmenté au-delà de ce qui était nécessaire sur le plan opérationnel. Au cours des 5 dernières années, Alphabet a plus que doublé ses effectifs, ajoutant plus de 100 000 employés, dont 30 000 au cours des 9 premiers mois de 2022 seulement. La décision de supprimer 12 000 emplois est un pas dans la bonne direction, mais elle n'inverse même pas la très forte croissance des effectifs de 2022.
Je pense que la direction devrait viser à réduire les effectifs à environ 150 000, ce qui est en ligne avec les effectifs d'Alphabet fin 2021. Cela nécessitera une réduction totale des effectifs de l'ordre de 20 %.
Il est important que la direction profite également de l'occasion pour remédier à la rémunération excessive des employés. Le salaire médian chez Alphabet en 2021 s'élevait à près de 300 000 dollars, et le salaire moyen est bien supérieur. La concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué, ce qui a permis à Alphabet de réduire considérablement la rémunération par employé. En particulier, Alphabet devrait limiter la rémunération à base d'actions compte tenu de la baisse du cours de l'action.
J'espère poursuivre le dialogue avec vous sur ces questions en temps voulu.
Sources : LinkedIn (1, 2)
Et vous ?
:fleche: Partagez-vous la perspective des employés actuels et anciens de Google qui déclare ne pas voir de pertinence dans les licenciements ?
:fleche: De façon plus générale, sur quels critères une entreprise devrait-elle, selon vous, s'appuyer lorsqu'elle veut réduire ses effectifs ? Les équipes moins essentielles ? Les employés les moins productifs ? Les membres d'équipes les moins productifs dans les équipes ? D'autres critères ?
C'est tout simplement de l'exploitation dans une ambiance soi disant amicale et conviviale.
GOOGLE comme les autres utilise les même tactiques pour parvenir à ses fins. On vous dorlotte pour que vous puisez votre énergie et votre santé et oublier même votre famille. En réalité c'est le gain qui dicte tout en laissant sur la route que des personnes épuisées et désillusionnés.
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Google licencie un employé qui travaillait pour la société depuis 16 ans par le biais d'un courriel automatisé
Google licencie un employé qui travaillait depuis plus de 16 ans dans l'entreprise par le biais d'un courriel automatisé
un comportement qui a suscité colère et indignation sur la toile
La saison des licenciements bat son plein dans la Silicon Valley et certaines grandes entreprises comme Google se distinguent particulièrement par les méthodes qu'ils utilisent pour licencier leurs travailleurs. Justin Moore, un ingénieur de Google, qui travaillait dans l'entreprise depuis 16 ans, affirme avoir été licencié à 3 heures du matin à la suite d'une désactivation automatique de son compte. En outre, Justin Moore ajoute qu'il n'a reçu aucune autre information supplémentaire de la part de Google à part un courriel automatisé disant : « vous avez été licencié ». Plusieurs milliers d'autres employés du secteur technologique seraient confrontés à ce type de traitement.
Avec le ralentissement de la croissance économique, les entreprises technologiques ont choisi la réduction des effectifs comme un moyen de réduire les coûts. Google, par exemple, prévoirait de supprimer jusqu'à 12 000 emplois. Jusqu'ici, des milliers de développeurs de logiciels, consultants financiers, responsables des ressources humaines et bien d'autres professionnels ont été licenciés sans que ce soit de leur faute. Cependant, plusieurs sources rapportent que la façon dont les licenciements se déroulent laisse parfois à désirer, parfois sans aucun préavis. Dans le cas de Justin Moore, il aurait reçu un courriel automatisé l'informant de la nouvelle.
Après 16 ans d'ancienneté dans l'entreprise, Justin a affirmé dans un message sur sa page LinkedIn qu'il a été dévasté par la façon dont Google l'a licencié. Robotique, automatisée et sans interaction humaine. « Après plus de 16 ans et demi chez Google, il semble que j'aie été licencié à travers une désactivation automatique de mon compte à 3h du matin et que je fasse partie des 12 000 chanceux. Je n'ai pas d'autres informations, car je n'ai reçu aucune des autres communications que le site Web passe-partout "vous avez été licencié" (auquel je n'ai plus accès) m'a annoncées », a écrit Justin. Cela suggère que des milliers d'autres ont eu droit au même traitement.
Revenant sur son passage chez Google, Justin a déclaré qu'il avait passé 16 merveilleuses années au sein de l'entreprise et qu'il avait apprécié le travail que lui et ses équipes avaient accompli pendant ces années. « J'ai eu l'occasion de travailler avec des personnes formidables et d'aider un grand nombre de nos utilisateurs dans le monde entier dans le domaine de l'éducation civique et des élections. J'ai eu une chance inouïe », écrit-il. En outre, parlant d'expérience personnelle, Justin a déclaré que les grandes entreprises considèrent leurs employés comme un objet (ou un chiffre sur le bilan) qu'elles peuvent utiliser comme elles veulent et jeter après.
« Cela montre également que le travail n'est pas votre vie et que les employeurs - surtout les grandes entreprises sans visage comme Google - vous considèrent à 100 % comme jetable. Vivez votre vie, pas votre travail », conseille Justin. Il a commencé sa carrière chez Google en 2006 en tant qu'ingénieur logiciel senior. Et son profil LinkedIn indique qu'en 2019, il a été promu au poste de responsable de l'ingénierie logicielle. Pendant ce temps, le PDG de Google, Sundar Pichai, a déclaré qu'il était "profondément désolé" d'avoir réduit les effectifs d'environ 12 000 employés, et qu'il prenait "l'entière responsabilité des décisions qui ont conduit l'entreprise ici".
« Perdre son emploi, ça craint et c'est dur. Cependant, c'est encore pire quand on perd soudainement sa communauté de travail. Des collègues que vous avez appris à connaître au fil des années de collaboration. Ne pas pouvoir contacter les personnes avec lesquelles vous aviez l'habitude de travailler étroitement est déprimant. Dans une situation difficile comme celle-ci, il est important de pouvoir compatir avec d'autres personnes », a écrit un critique. En outre, d'autres considèrent qu'un système de licenciement automatisé est "l'un des côtés sombres de la technologie" : « c'est une horreur ! On ne vous a même pas donné la chance de dire au revoir ».
Toutefois, l'on estime que ce mode de licenciement pourrait devenir banal dans très peu de temps. L'essor du travail à distance signifie que le licenciement par courrier électronique pourrait devenir la norme. Selon les experts, si les entreprises peuvent éviter les conversations difficiles en face à face, elles le feront. « La pire utilisation de l'automatisation est cette monstruosité irréfléchie et insensible », a déclaré un critique. Sur un autre angle, il affirme que le traitement qui a été réservé à Justin après qu'il a passé 16 années passées chez Google devrait apprendre une leçon aux travailleurs, notamment la suite : « une longue ancienneté ne signifie rien ».
« Les entreprises ne se soucient plus de la loyauté. Et vous ne devriez pas non plus. Ne vous sentez pas redevable à votre employeur. Si vous êtes remplaçable à 100 %, lui aussi l'est. Cela signifie que vous pouvez changer d'emploi, trouver des endroits qui paient mieux, optimiser votre carrière. Prenez soin de vous, car personne d'autre ne le fait », a-t-il écrit. Rien qu'en janvier, 50 000 travailleurs de la technologie auraient perdu leur emploi, dans différentes entreprises. Tout comme Justin, ils auraient tous reçu des courriels envoyés par un système automatisé. Certaines de ces entreprises ont mieux géré les licenciements que d'autres.
Plus de 100 entreprises auraient procédé à des licenciements le mois dernier. Parmi elles, certaines des plus grandes entreprises du secteur ont procédé à des coupes sombres : Google (~12 000), Microsoft (~10 000), Salesforce (~8 000) et Amazon (~8 000). L'industrie technologique a connu un nombre record de licenciements en novembre 2022, mais janvier 2023 a établi un nouveau record d'employés licenciés dans le secteur. La tendance générale est un ralentissement ou un gel total des embauches et des financements dans le secteur des technologies au cours des 12 derniers mois. Presque toutes les entreprises procèdent à des coupes.
« La leçon à tirer ici est de protéger vos propres intérêts. Votre entreprise ne se soucie pas de vous. Pas à un haut niveau. Faites preuve de résilience dans vos finances, votre réseau et votre vie. Malheureusement, dans notre monde hautement compétitif, les entreprises protégeront toujours leurs résultats. Elles ne se soucient pas tellement de protéger leurs employés. Plus vite vous apprendrez cette leçon, mieux vous vous porterez », a écrit un critique.
Source : Post LinkedIn de Justin Moore
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Que pensez-vous des licenciements par courriels automatisés ?
:fleche: Selon vous, est-ce une bonne ou mauvaise pratique ? Pourquoi ?
:fleche: Quels impacts ce type de licenciement pourrait-il avoir sur les employés ?
:fleche: Cela traduit-il un manque de considération de la part des employeurs ?
Voir aussi
:fleche: Plus de 10 000 employés de Google pourraient être classés comme peu performants en vertu du nouveau système d'évaluation de l'entreprise, ce qui pourrait servir de prétexte pour les licencier
:fleche: Google : une employée enceinte de 8 mois licenciée après une évaluation positive de ses performances, un ingénieur licencié après 16 ans dans l'entreprise sans message concernant cette décision
:fleche: Les suppressions massives d'emplois de Google concernaient également 27 massothérapeutes, selon des documents publiés par Google dans le cadre de la loi californienne WARN