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JPEG XL : le format d’image sans redevance que Google a abandonné et qu’Apple a adopté dans Safari
Google prévoit de supprimer le support du format du fichier JPEG XL dans Chrome 110,
ne voyant « pas assez d'intérêt de la part de l'écosystème » pour prendre en charge plus longtemps le format de fichier relativement jeune
JPEG XL est un format d’image matricielle qui permet la compression d’images fixes avec ou sans pertes. JPEG XL est conçu pour être plus efficace que les formats existants, et vise à les remplacer pour tous les usages courants. Cependant, une note sur le traceur de bogues de Google pour les navigateurs reposant sur Chromium précise que la version 110 de Chrome ne bénéficiera finalement pas du support JPEG XL. Le projet de navigateur Chromium est open source en amont et dessine le futur du navigateur Chrome de Google, ainsi qu'une foule d'autres navigateurs, notamment Microsoft Edge, Opera, Vivaldi et Brave.
Le format d'image le plus important pour enregistrer des photos a célébré ses 30 ans il y a quelques mois. JPEG a déjà plusieurs cousins qui résolvent ses problèmes, mais aucun n'a encore gagné en popularité. Seul JPEG a une prise en charge universelle dans les navigateurs Web, les logiciels d'édition, les téléphones portables et les appareils photo classiques.
Le successeur logique aurait dû être JPEG 2000, mais il n'a jamais vraiment gagné du terrain. Microsoft développait le prometteur JPEG XR, mais détenait des brevets dessus, et au moment où il a ouvert le format, il avait cessé d'être intéressant. Jusqu'à ce que Google puisse utiliser la puissance d'Android et de Chrome pour pousser WebP basé sur la compression vidéo VP8. WebP était des dizaines de pour cent plus efficace que JPEG, et il prenait en charge le canal alpha (transparence), la compression sans perte et les animations, de sorte qu'il pouvait également remplacer PNG et GIF.
WebP est sorti en version 1.0 en 2018.
Pour mémoire, l’optimisation des images sur le Web est réalisée dans le but d’économiser la bande passante et d’améliorer l’expérience de navigation en accélérant le chargement des pages. Ces images se présentent habituellement sous deux formats distincts : le format vectoriel ou le format matriciel.
Les formats vectoriels ont la particularité d’offrir des images nettes indépendamment du niveau de zoom ou de la résolution utilisée. Ces formats utilisent des lignes, des points et des polygones pour afficher une image. Ils sont habituellement recommandés pour reproduire des images composées de formes géométriques simples.
Les formats matriciels, quant à eux, sont privilégiés pour l’affichage de scènes complexes comportant beaucoup de formes irrégulières et de détails. Pour reproduire une image, les formats matriciels encodent les valeurs individuelles de chaque pixel dans une grille rectangulaire. Mais, les images obtenues dans ce cas ont la fâcheuse tendance de se déformer ou de devenir floues lorsqu’elles sont agrandies. De ce fait, il est parfois indispensable de sauvegarder plusieurs versions d’une image matricielle à différentes résolutions afin de garantir une expérience de navigation optimale.
GIF, PNG, JPEG, JPEG-XR et WebP sont des exemples de format matriciel, mais WebP offre en général de meilleurs taux de compression et davantage de fonctionnalités.
Aujourd'hui, WebP est pris en charge par tous les principaux navigateurs de bureau et mobiles. Par exemple, en janvier 2019, Mozilla a annoncé que Firefox 65 prenait désormais en charge WebP. Microsoft a fait la même annonce pour son navigateur Edge en octobre 2018. Google avait déjà annoncé en 2011 que son service de messagerie Gmail, son service de partage de photos Picasa et son navigateur Chrome utiliseraient désormais le format de compression d'image open source WebP.
Si WebP a été largement utilisé sur le Web, il n'est pas utilisé ailleurs. Par exemple, il ne convient pas pour stocker des photos de meilleure qualité, car il est toujours limité aux canaux de couleur 8 bits et ne prend pas en charge le HDR.
Un consortium d'entreprises technologiques, parmi lesquelles Apple, a progressivement commencé à implémenter le format HEIC (basé sur la vidéo HEVC/H.265), qui offre cette qualité supérieure. En 2017, avec le lancement d’iOS 11, pour stocker les images et les séquences d’images, Apple a utilisé le HEIC ( High Efficiency Image File Format), qui a été développé par le Moving Picture Experts Group et est défini par le standard MPEG-H. Le principe du HEIC veut qu’en utilisant des méthodes de compression modernes et avancées, il soit possible de créer des photographies numériques dans des fichiers de plus petite taille, tout en conservant une qualité d'image supérieure à celle de l'image JPEG.
Le remplacement du format JPEG par HEIC signifie que la capture de photos sur iPhone ou iPad prendra beaucoup moins de place sur l’espace de stockage disponible. Une photo HEIC prend environ la moitié de l'espace d'un JPEG de qualité équivalente, et il répond à beaucoup de ces besoins de photos de prochaine génération. Par exemple, en enregistrant des données de scène 3D capturées avec des iPhone plus récents, les applications photo peuvent créer des effets spéciaux qui jouent avec l'arrière-plan de votre selfie.
Depuis Android 10, HEIC est également pris en charge par Google. Mais HEIC est lié par une licence stricte, il n'est donc pas utilisé sur le Web.
La coalition AOMedia regroupant les plus grandes entreprises technologiques a donc imaginé une alternative à l'AVIF (basé sur la vidéo AV1), qui apparaissait comme le Saint Graal. Elle peut remplacer JPEG, PNG et GIF, elle supporte aussi les couleurs 12 bits, le HDR et, surtout, elle est libre et n'est pas bardée de brevets. Chrome, Firefox et le nouveau Safari 16 supportent déjà AVIF, mais Microsoft l'ignore encore dans Edge, même s'il participe également à son développement en tant que membre d'AOMedia. Cependant, il ne tire rien directement en AVIF, tout le contenu doit y être converti.
Le prometteur JPEG XL en a pris un coup
Comme pour ne rien arranger, JPEG XL a été créé au cours des trois dernières années, un projet auquel participent les auteurs du JPEG original, mais Google également. C'est aussi un format libre capable de remplacer PNG et GIF, il promet une compression efficace, de haute qualité et, en plus, une conversion sans perte à partir de JPEG, ce qui permet d'économiser environ 20% de données sans perdre aucune information d'image. JPEG XL ressemblait enfin à quelque chose sur lequel l'industrie pouvait s'entendre.
Chrome, Edge et Firefox ont ajouté un support expérimental au printemps dernier, et tout était sur la bonne voie. Mais Google a surpris il y a quelques jours lorsqu'il a abandonné JPEG XL et a indiqué qu'il ne serait plus inclus dans Chromium 110 et les versions ultérieures. On ne sait pas encore comment va se comporter Microsoft, qui a basé Edge sur Chromium, mais il y a de fortes chances d'avoir un effet domino.
Voici le raisonnement de Google à ce sujet :
Citation:
Nous supprimerons le code et l'indicateur JPEG XL de Chromium pour les raisons suivantes :
- les drapeaux et le code expérimentaux ne doivent pas rester indéfiniment ;
- il n'y a pas assez d'intérêt de la part de l'ensemble de l'écosystème pour continuer à expérimenter JPEG XL ;
- le nouveau format d'image n'apporte pas suffisamment d'avantages supplémentaires par rapport aux formats existants pour justifier son activation par défaut ;
- en supprimant le drapeau et le code dans M110, cela réduit la charge de maintenance et nous permet de nous concentrer sur l'amélioration des formats existants dans Chrome.
En clair, Google indique qu'il ne veut pas soutenir les expériences pour toujours, car cela nécessite un peu de maintenance. Selon lui, JPEG XL n'apporte pas assez d'avantages par rapport aux formats actuels, et le reste de l'écosystème ne fait pas non plus beaucoup attention au format.
C'est une affirmation assez audacieuse, car JPEG XL est encore tout nouveau et n'a même pas encore atteint sa version 1.0. En guise de comparaison, le WebP de Google n'a été déclaré stable qu'après huit ans de développement, jusque-là il s'agissait encore d'une expérimentation.
JPEG XL est dérivé de deux formats de compression d'image antérieurs : FLIF et le propre PIK de Google. Ce dernier rend évidemment la décision encore plus surprenante.
Dans le même temps, Google ne souhaite pas introduire davantage de fragmentation, il a donc également annoncé que le WebP 2 qu'il préparait, qui était censé apporter une meilleure qualité d'image, ne sortira pas non plus comme format d'image. L'entreprise travaillera sur le projet, mais il sera plutôt considéré comme une plateforme de test.
Alors, qu'est-ce qui remplacera le JPEG ? Probablement rien. À moins que l'ensemble de l'industrie ne s'accorde vraiment sur un format successeur qui fonctionnera sur toute la chaîne, de l'acquisition à l'édition en passant par l'affichage des images, il est inutile de parler d'un successeur.
:fleche: JPEG XL
Source : Google
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de la décision de Google ? Êtes-vous surpris ?
:fleche: Microsoft va-t-elle, selon vous, suivre Google ?
:fleche: Que pensez-vous de JPEG XL ?
:fleche: Comprenez-vous pourquoi Google ne va plus publier WebP 2 comme format d'image, mais s'en servira plutôt comme plateforme de test ?
:fleche: Peut-on parler d'un successeur du JPEG à l'heure actuelle ?
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JPEG XL : le format d’image sans redevance que Google a abandonné et qu’Apple a adopté dans Safari
JPEG XL : Apple adopte dans Safari le format d’image sans redevance que Google a abandonné,
l'éditeur de Chrome subit la pression des utilisateurs qui lui demandent de revenir sur sa décision
Apple a annoncé qu’il ajoutait le support du JPEG XL, un nouveau codec d’image sans redevance que Google avait abandonné l’année dernière, dans son navigateur Safari. Le JPEG XL est un format d’image qui promet de meilleures performances et une meilleure qualité que le JPEG traditionnel.
L'année dernière, le format d'image le plus important pour enregistrer des photos a célébré ses 30 ans. JPEG a déjà plusieurs cousins qui résolvent ses problèmes, mais aucun n'a encore gagné en popularité. Seul JPEG a une prise en charge universelle dans les navigateurs Web, les logiciels d'édition, les téléphones portables et les appareils photo classiques.
Le successeur logique aurait dû être JPEG 2000, mais il n'a jamais vraiment gagné du terrain. Microsoft développait le prometteur JPEG XR, mais détenait des brevets dessus, et au moment où il a ouvert le format, il avait cessé d'être intéressant. Google a utilisé la puissance d'Android et de Chrome pour pousser WebP basé sur la compression vidéo VP8. WebP était des dizaines de pour cent plus efficace que JPEG, et il prenait en charge le canal alpha (transparence), la compression sans perte et les animations, de sorte qu'il pouvait également remplacer PNG et GIF.
WebP est sorti en version 1.0 en 2018.
Pour mémoire, l’optimisation des images sur le Web est réalisée dans le but d’économiser la bande passante et d’améliorer l’expérience de navigation en accélérant le chargement des pages. Ces images se présentent habituellement sous deux formats distincts : le format vectoriel ou le format matriciel.
Les formats vectoriels ont la particularité d’offrir des images nettes indépendamment du niveau de zoom ou de la résolution utilisée. Ces formats utilisent des lignes, des points et des polygones pour afficher une image. Ils sont habituellement recommandés pour reproduire des images composées de formes géométriques simples.
Les formats matriciels, quant à eux, sont privilégiés pour l’affichage de scènes complexes comportant beaucoup de formes irrégulières et de détails. Pour reproduire une image, les formats matriciels encodent les valeurs individuelles de chaque pixel dans une grille rectangulaire. Mais, les images obtenues dans ce cas ont la fâcheuse tendance de se déformer ou de devenir floues lorsqu’elles sont agrandies. De ce fait, il est parfois indispensable de sauvegarder plusieurs versions d’une image matricielle à différentes résolutions afin de garantir une expérience de navigation optimale.
GIF, PNG, JPEG, JPEG-XR et WebP sont des exemples de format matriciel, mais WebP offre en général de meilleurs taux de compression et davantage de fonctionnalités.
Aujourd'hui, WebP est pris en charge par tous les principaux navigateurs de bureau et mobiles. Par exemple, en janvier 2019, Mozilla a annoncé que Firefox 65 prenait désormais en charge WebP. Microsoft a fait la même annonce pour son navigateur Edge en octobre 2018. Google avait déjà annoncé en 2011 que son service de messagerie Gmail, son service de partage de photos Picasa et son navigateur Chrome utiliseraient désormais le format de compression d'image open source WebP.
Si WebP a été largement utilisé sur le Web, il n'est pas utilisé ailleurs. Par exemple, il ne convient pas pour stocker des photos de meilleure qualité, car il est toujours limité aux canaux de couleur 8 bits et ne prend pas en charge le HDR.
Le prometteur JPEG XL en a pris un coup
Comme pour ne rien arranger, JPEG XL a été créé au cours des quatre dernières années, un projet auquel participent les auteurs du JPEG original, mais Google également. C'est aussi un format libre capable de remplacer PNG et GIF, il promet une compression efficace, de haute qualité et, en plus, une conversion sans perte à partir de JPEG, ce qui permet d'économiser environ 20% de données sans perdre aucune information d'image. JPEG XL ressemblait enfin à quelque chose sur lequel l'industrie pouvait s'entendre.
Chrome, Edge et Firefox ont ajouté un support expérimental au printemps 2021 et tout était sur la bonne voie. Mais Google a surpris la toile l'année dernière lorsqu'il a abandonné JPEG XL et a indiqué qu'il ne serait plus inclus dans Chromium 110 et les versions ultérieures. Cette décision est susceptible d'avoir un effet domino sur les navigateurs basés sur Chromium.
Voici le raisonnement de Google à ce sujet :
Citation:
Envoyé par Google
Nous supprimerons le code et l'indicateur JPEG XL de Chromium pour les raisons suivantes :
- les drapeaux et le code expérimentaux ne doivent pas rester indéfiniment ;
- il n'y a pas assez d'intérêt de la part de l'ensemble de l'écosystème pour continuer à expérimenter JPEG XL ;
- le nouveau format d'image n'apporte pas suffisamment d'avantages supplémentaires par rapport aux formats existants pour justifier son activation par défaut ;
- en supprimant le drapeau et le code dans M110, cela réduit la charge de maintenance et nous permet de nous concentrer sur l'amélioration des formats existants dans Chrome.
En clair, Google indique qu'il ne veut pas soutenir les expériences pour toujours, car cela nécessite un peu de maintenance. Selon lui, JPEG XL n'apporte pas assez d'avantages par rapport aux formats actuels, et le reste de l'écosystème ne fait pas non plus beaucoup attention au format.
C'est une affirmation assez audacieuse, car JPEG XL est encore tout nouveau et n'avait même pas encore atteint sa version 1.0. En guise de comparaison, le WebP de Google n'a été déclaré stable qu'après huit ans de développement, jusque-là il s'agissait encore d'une expérimentation.
De son côté, Mozilla s'est déclaré « neutre » sur JPEG XL :
Citation:
Envoyé par Mozilla
Après de nombreuses consultations (et du temps, désolé), nous avons conclu que nous étions neutres sur JPEG-XL.
Il y a deux forces concurrentes en jeu ici que nous devons reconnaître explicitement. L'ajout de nouveaux formats a un coût, non seulement pour nous (ajouter, sécuriser et maintenir du code n'est pas trivial), mais pour le Web dans son ensemble. Dans l'ensemble, avoir moins de formats est préférable pour le Web, car cela limite la complexité de la création et de la diffusion de contenu. Nous prenons en charge plusieurs formats uniquement dans la mesure où ces formats répondent aux besoins des personnes et des sites.
Nous pouvons évaluer un format en fonction des fonctionnalités qu'il fournit et des performances globales du format, qui incluent une gamme de facteurs, notamment les taux de compression, le coût du processeur et la qualité de l'image. Nous pourrions également examiner dans quelle mesure un format est utilisé*; les fonctionnalités et les avantages en termes de performances importent moins pour les formats largement utilisés. Les nouveaux formats doivent justifier leur inclusion sur la base qu'ils offrent un avantage matériel par rapport à ce qui existe.
D'un autre côté, le Web a déjà une tonne de formats d'images raster avec bon nombre des mêmes problèmes. L'ajout d'un autre format ne rend pas le Web beaucoup plus mauvais pour lui. Nous reconnaissons que JPEG-XL offre certains avantages potentiels, à la fois en termes de fonctionnalités et de performances.
Dans l'ensemble, nous ne voyons pas JPEG-XL fonctionner suffisamment mieux que ses concurrents les plus proches (comme AVIF) pour justifier l'ajout sur cette seule base. De même, ses avancées en matière de fonctionnalités ne le distinguent pas de la collection de formats déjà inclus dans la plate-forme.
Nous ne considérons donc pas la prise en charge de JPEG-XL comme bonne ou mauvaise pour le Web. Nous pourrions trouver nécessaire de prendre en charge le format si l'utilisation devient plus répandue, mais ce sera une décision de produit
Apple ajoute le support du JPEG XL sur Safari
Apple prend désormais en charge JPEG XL dans son navigateur Safari. Les notes de version bêta de Safari 17 révèlent que la prise en charge de JPEG XL a été ajoutée, apportant avec elle divers avantages supposés par rapport aux autres technologies de compression et de décompression d'images.
L’annonce d’Apple a relancé les appels à ce que Google revoie sa position et réintègre le support du JPEG XL dans Chromium. « Maintenant qu’Apple va implémenter le JPEG XL dans Safari, je demande que cette décision soit inversée dès que possible », a écrit un internaute parmi plusieurs qui ont posté sur le fil de discussion du problème JPEG XL sur Chromium depuis l’annonce d’Apple.
Alors que Mozilla a réussi à déclarer sa neutralité à l'égard de JPEG XL, il existe de nombreuses preuves de l'intérêt de l'écosystème.
Jon Sneyers, chercheur principal en image chez Cloudinary et éditeur de la spécification JPEG XL, a repoussé l'affirmation de Google dans un essai Web en novembre dernier : « Si le soutien enthousiaste du bugtracker Chromium de Facebook, Adobe, Intel et VESA, Krita, The Guardian, libvips, Cloudinary et Shopify est une indication, il semble déconcertant de conclure qu'il y aurait un intérêt insuffisant pour l'écosystème », a-t-il écrit.
Greg Farough, responsable des campagnes pour la Free Software Foundation, a également contesté cette affirmation dans un article de blog le mois dernier :
« Les utilisateurs de Chrome sont sortis du bois pour implorer Google de ne pas prendre cette décision », a déclaré Farough. « Il l'a fait de toute façon, sans prendre la peine de répondre aux préoccupations des utilisateurs. Nous ne savons pas quelle métrique il utilise pour évaluer l'intérêt de "l'ensemble de l'écosystème", mais il semble que les utilisateurs aient donné à JPEG XL une forte démonstration de soutien. En retour, les utilisateurs ont reçu une autre facette du Web que Google contrôle lui-même*: le format AVIF.*»
L’AVIF est un format d’image soumis à des brevets. Il est contrôlé par The Alliance for Open Media (un consortium industriel dont Google est membre). Ce n’est pas le cas du JPEG XL. « Contrairement à certains autres formats modernes, le JPEG XL n’est pas grevé de brevets ni ne nécessite de logiciel propriétaire », explique le site web de documentation du codec.
Sources : Apple, Chromium, Mozilla, Jon Sneyers, Greg Farough
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de la décision de Google d’abandonner le JPEG XL ?
:fleche: Comprenez-vous les explications de Mozilla lorsqu'il explique pourquoi il est « neutre » à ce sujet ?
:fleche: Qu'est-ce qui pourrait expliquer la décision d'Apple de proposer un support à JPEG XL dans Safari ?
:fleche: Quels sont les avantages et les inconvénients du JPEG XL par rapport aux autres formats d’image ?
:fleche: Utilisez-vous ou envisagez-vous d’utiliser le JPEG XL pour vos propres images ?
:fleche: Quel navigateur web utilisez-vous ?
Voir aussi :
:fleche: La décision de Google d'abandonner le format JPEG-XL en faveur de son propre format AVIF souligne la nécessité d'un choix de navigateur et de formats libres, d'après la Free Software Foundation