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Des employés d'Apple menacent de démissionner parce que Tim Cook leur a dit de revenir au bureau
Des employés d'Apple menacent de démissionner parce que Tim Cook leur a dit de revenir au bureau
ils seraient également contre le modèle de télétravail proposé par l'entreprise
Apple pourrait être confronté à une vague de démission dès la semaine prochaine en raison de sa politique du "retour au bureau pour tout le monde". Plusieurs commentaires montrent que certains employés d'Apple sont fortement remontés contre cette idée et menacent de démissionner si la société ne changeait pas d'avis. De plus, ces derniers seraient également contre le modèle de travail hybride proposé par Apple. La société a déclaré que le retour au bureau était obligatoire pour les employés, mais qu'elle mettrait en place une politique de travail hybride et que les employés pourront être en télétravail au plus quatre semaines par an.
Alors que Meta, Google et Amazon laissent au moins certains employés travailler à distance pour toujours, le PDG d'Apple, Tim Cook, ordonne à tous les employés de l'entreprise de revenir au bureau au moins un jour par semaine à partir du 11 avril. Le mandat passera à deux jours par semaine le 2 mai et à trois jours par semaine le 23 mai. Mais selon plusieurs sources, cela a suscité un tollé sur les forums de discussion pour employés. Un employé d'Apple s'est exprimé sur un forum appelé Blind pour déclarer qu'il ne se soucie pas de retourner au bureau. « Je n'ai pas l'intention de revenir travailler ici un jour », peut-on lire dans le message.
Il a également ajouté qu'il prévoyait de démissionner le jour de son retour au bureau. « Je vais y aller pour dire bonjour et rencontrer tout le monde, puisque je ne l'ai pas fait depuis que j'ai commencé, puis je vais envoyer ma démission en rentrant chez moi. Je sais déjà que je ne serai pas capable de gérer le trajet et de rester assis pendant 8 heures », a écrit l'employé. Un autre employé d'Apple a répondu avec un emoji rieur et a écrit : « je vais faire la même chose ». Un autre a dit : « oui mon pote, faisons-le ! F--k RTO ». En fixant le retour au bureau au 11 avril, Cook avait reconnu que cela serait difficile pour certains.
« Pour beaucoup d'entre vous, je sais que le retour au bureau représente une étape longtemps attendue et un signe positif que nous pouvons nous engager plus pleinement avec les collègues qui jouent un rôle si important dans nos vies. Pour d'autres, il peut également s'agir d'un changement déstabilisant », a déclaré Cook dans son discours. Mais les réactions susmentionnées montrent que certains employés n'ont pas d'autre choix que de quitter leur emploi et de chercher des possibilités de travail à distance. Ils recherchent d'autres entreprises technologiques qui offrent des options de travail plus flexibles ou totalement à distance.
Bien sûr, Apple est prêt à mettre en place une politique de travail hybride, mais celle-ci est complètement différente de celle mise en place par les autres entreprises du même calibre. Les employés d'Apple devront se rendre au travail les lundis, mardis et jeudis, tandis que les mercredis et vendredis seront flexibles. Les employés seront également autorisés à travailler entièrement à distance pendant un maximum de quatre semaines par an. L’introduction d’un programme pilote de travail hybride avec 4 semaines de travail à distance maximum par an est cohérente avec une précédente déclaration de Cook.
« Lorsque cette pandémie prendra fin, de nombreuses entreprises continueront à fonctionner en mode hybride. Le travail à domicile restera très critique », avait déclaré Cook. En comparaison, Google demande également à de nombreux employés de venir trois jours par semaine - ils ont repris ce lundi 4 avril, mais contrairement à Apple, Google donne à certains employés la possibilité de changer de bureau ou de travailler entièrement à distance pour toujours. Toutefois, les employés pourraient subir des réductions de salaire s'ils quittent la baie de San Francisco ou la ville de New York pour des régions moins chères du pays.
Meta, la maison de mère de Facebook, permet également aux employés de postuler pour travailler de n'importe où, mais les "Métamates" qui déménagent peuvent également subir des réductions de salaire. Amazon prévoyait à l'origine de pousser les employés à retourner au bureau trois jours par semaine, mais a fait ensuite marche arrière, laissant la décision aux équipes individuelles. Par rapport à cela, plusieurs employés d'Apple ont déclaré dans des forums de discussion qu'ils étaient jaloux des politiques de travail à distance des autres entreprises technologiques et qu'ils envisageaient de démissionner.
Un employé d'Apple a écrit : « je suis complètement dégoûté et je cherche maintenant un emploi à distance complet ». Un autre a dit qu'il était sur le point de passer des entretiens dans plusieurs entreprises technologiques concurrentes en raison de la politique de retour au bureau d'Apple. Il est important de rappeler que lorsque la crise sanitaire déclenchée par la Covid-19 a commencé à s'apaiser dans le monde, le président américain Joe Biden a également exhorté les travailleurs à retourner dans leurs bureaux, mais la plupart des employés ont montré un manque d'intérêt ou sont moins enclins à accepter la nouvelle normalité.
Certaines études et recherches récentes, la plupart des employés sont à l'aise avec le travail à distance et ne sont pas prêts à retourner dans les bureaux. Selon un rapport du Pew Research Center, "60 % des travailleurs ayant un emploi qui peut être exercé à domicile déclarent que, lorsque l'épidémie de coronavirus sera terminée, s'ils ont le choix, ils aimeraient travailler à domicile tout le temps ou la plupart du temps. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 54 % qui ont dit la même chose en 2020. Certains pensent tout de même que le mode de travail hybride ne durera pas.
Selon Laszlo Bock, ancien directeur des ressources humaines (DRH) de Google et actuel PDG d'Humu, le modèle hybride ne durera pas longtemps. Bien qu'il pense qu'il s'agit d'une bonne méthode de travail, il la compare à la "méthode pour faire bouillir la grenouille", ajoutant que cela sera terrible pour le moral et la productivité. Bock pense que cet arrangement devrait durer à peu près trois à cinq ans, puis les Googlers reviendront au modèle de travail de cinq jours par semaine, comme avant.
« Le but de "la méthode pour faire bouillir la grenouille" [est] de le faire subtilement et d'éviter ainsi les questions difficiles et les conflits. Mais ce n'est pas seulement mauvais pour la confiance et le moral, ce n'est pas non plus la meilleure chose pour les employés ou pour l'entreprise. Dans le cadre d'un modèle hybride, les travailleurs qui restent à la maison seront désavantagés pour obtenir des promotions, un meilleur salaire et des affectations plus importantes », a-t-il déclaré.
« Il y aura un certain jeu qui les poussera à revenir au bureau », a-t-il ajouté. Bock pense que les travailleurs commenceront probablement à vouloir venir au bureau eux-mêmes lorsqu'ils verront les patrons accorder plus de promotions et d'opportunités aux employés présents dans le bâtiment qu'à ceux qui travaillent à domicile.
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Que pensez-vous de la décision d'Apple de rappeler tous ses employés au bureau ?
:fleche: Que pensez-vous de la politique d'Apple selon laquelle les employés pourront être en télétravail pendant au plus de 4 semaines par an ?
Voir aussi
:fleche: Tim Cook informe ses employés de ce que la date de retour au bureau est fixée au 11 avril, dans un contexte où les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: Microsoft autorise ses employés à travailler à domicile, alors que la nouvelle épidémie de coronavirus continue de se propager dans les pays du monde entier
:fleche: Apple retarde la réouverture de l'ensemble de ses bureaux à une date qui reste à déterminer et offre à chaque employé une prime de 1000 $
:fleche: Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril, alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
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Les employés d’Apple critiquent sa politique de télétravail dans une lettre ouverte
Les employés d’Apple critiquent sa politique de télétravail dans une lettre ouverte avec pour motif qu’elle ne leur accorde que deux jours de travail à domicile
Entrecoupés par un jour au bureau
Apple applique sa nouvelle politique de travail hybride depuis le 23 mai : trois jours de travail obligatoires au bureau et deux jours de travail depuis le domicile, entrecoupés par un jour au bureau, soit un total de 4 semaines de travail à distance maximum sur une année. Au cours du mois dernier, l’on en était au stade de commentaires faisant état de ce que les employés du géant technologique américain sont remontés contre cette approche. Désormais, c’est dans une lettre ouverte aux dirigeants de l’entreprise qu’ils le font savoir. Le tableau se présente dans un contexte où des employés sont prêts à poser leurs démissions si leur entreprise ne leur offre pas de flexibilité conséquente en matière de travail à distance.
L’intégralité de la lettre ouverte
Chère équipe de direction,
Nous avons une longue relation avec Apple. En fait, avant même de passer des années, parfois des décennies, à travailler chez Apple, beaucoup d'entre nous étaient des clients fidèles d'Apple. Nous avons grandi avec Apple, nous avons parlé d'Apple à nos amis et à nos familles, nous avons rêvé de rejoindre un jour Apple. Puis, un jour, nous l'avons fait. Apple a grandi à travers nous. Comme vous, beaucoup d'entre nous étaient présents lors de l'expérience de mort imminente d'Apple. Nous sommes toujours là, maintenant qu'Apple est l'entreprise la plus précieuse du monde. Aujourd'hui, grâce à votre leadership et à nos idées, nous continuons à servir tous nos clients et à essayer de surprendre et d'enchanter les gens avec nos produits. Mais notre vision de l'avenir du travail s'éloigne de plus en plus de celle de l'équipe dirigeante.
Nous avons voulu consigner certaines de nos réflexions sur le retour au bureau afin que vous puissiez mieux comprendre pourquoi nous ne croyons pas au projet pilote de travail hybride. Vous avez caractérisé la décision concernant le projet pilote de travail hybride comme étant une combinaison du "besoin de communier en personne" et de la valeur du travail flexible. Mais en réalité, il ne reconnaît pas le travail flexible et est uniquement motivé par la peur. Peur de l'avenir du travail, peur de l'autonomie des travailleurs, peur de perdre le contrôle. Laissez-nous vous expliquer.
Primo : la "sérendipité".
Dans votre premier courriel intitulé "retourner dans nos bureaux", vous parlez de "la sérendipité qui vient en tombant sur des collègues" lorsque tout le monde est au même endroit. Sauf que nous ne sommes pas tous au même endroit. Nous n'avons pas qu'un seul bureau, nous en avons plusieurs. Et souvent, nos organisations fonctionnelles ont leurs propres immeubles de bureaux, dans lesquels les employés des autres organisations ne peuvent pas travailler. Cette structure en silos fait partie de notre culture. Il ne faut pas de la chance pour surmonter les silos de communication et établir les connexions interfonctionnelles qui sont essentielles au fonctionnement d'Apple, mais de l'intentionnalité. Nous devons être en mesure d'entrer en contact les uns avec les autres de manière intentionnelle, et avoir la possibilité de le faire.
Slack a rendu cela beaucoup plus facile au cours des deux dernières années. Pourtant, vous choisissez de nous garder tous dans des espaces de travail Slack séparés et cloisonnés et d'essayer de nous empêcher de nous parler, afin que les ingénieurs logiciels ne parlent pas accidentellement aux employés d'AppleCare et que le personnel de vente au détail ne rencontre pas accidentellement les ingénieurs en matériel. Au cours de l'année dernière, vous avez même rendu impossible la création d'espaces communautaires partagés où la sérendipité aurait pu se produire, en ligne et à distance. Qu'il s'agisse de clubs d'employés pour lesquels il y a une "suspension temporaire de l'approbation de tout nouveau club" ou de canaux Slack publics partagés, qui ont maintenant besoin du soutien du directeur et ne peuvent concerner que le travail dans un sens très strict.
Deux : la "collaboration en personne".
Nous voyons bien les avantages de la collaboration en personne, le type de processus créatif que permet la communication à haut débit entre deux personnes présentes dans la même pièce, sans être limitées par la technologie. Mais pour beaucoup d'entre nous, ce n'est pas quelque chose dont nous avons besoin chaque semaine, souvent même pas chaque mois, et certainement pas chaque jour. Le pilote de travail hybride est l'un des moyens les plus inefficaces pour permettre à tout le monde d'être dans une même pièce, si le besoin s'en fait sentir de temps en temps.
Ce qui est également nécessaire à la créativité et à l'excellence du travail pour beaucoup d'entre nous, c'est du temps pour une réflexion profonde. Or, le fait d'être dans un bureau ne permet pas toujours de le faire, surtout pas dans les bureaux les plus récents, dont les plans ouverts ne permettent pas de se concentrer sur quoi que ce soit pendant une période prolongée.
Et comme tout le monde travaille "à distance", il est beaucoup plus facile d'entrer en contact avec des collègues d'autres bureaux. Par exemple, un membre de l'équipe américaine pouvait facilement organiser une réunion avec un membre de l'équipe britannique le matin et rencontrer un membre de l'équipe japonaise quelques heures plus tard dans l'après-midi. Cela a permis un type de collaboration internationale que nous ne connaissions pas auparavant, où les collègues "éloignés" pouvaient enfin contribuer aussi bien que les personnes de nos principaux bureaux et ne se sentaient plus comme des participants de seconde classe dans les réunions.
Trois : l'équation de la flexibilité.
Trois jours fixes au bureau et les deux jours de travail à domicile entrecoupés par un jour de bureau, cela ne représente pratiquement aucune flexibilité. Encore moins pour les organisations qui doivent être au bureau quatre ou cinq jours. Ou prenez nos collègues de la vente au détail, où nous avons également plusieurs rôles qui peuvent facilement être effectués à distance, mais qui sont mis dans le même panier que les personnes qui doivent être présentes dans les magasins. Nos amis d'AppleCare ont des équipes dédiées qui travaillent à 100% à domicile et d'autres qui travaillent à 100 % dans un bureau. Les deux types d'équipes effectuent le même type de travail, mais aucun employé de ces équipes n'a la possibilité de décider s'il souhaite travailler à domicile ou dans un bureau en fonction de sa situation personnelle.
Nous ne demandons pas que tout le monde soit obligé de travailler à domicile. Nous demandons de décider nous-mêmes, avec nos équipes et notre responsable direct, quel type d'arrangement convient le mieux à chacun d'entre nous, que ce soit dans un bureau, à domicile ou une approche hybride. Arrêtez de nous traiter comme des écoliers à qui il faut dire quand être où et quels devoirs faire.
Et arrêtez de prétendre que les exceptions sont approuvées "au cas par cas", alors qu'en réalité, dans plusieurs départements, aucune exception n'a été approuvée au cours de l'année dernière, bien que plusieurs personnes aient été autorisées à travailler à distance dans les années précédant la pandémie. Le projet pilote de travail hybride n'est pas une augmentation de la flexibilité, c'est un écran de fumée et souvent un recul de la flexibilité pour beaucoup de nos équipes.
Quatre : le trajet domicile-travail.
Nous n'arrivons pas à croire qu'il faille le préciser, mais se rendre au bureau, sans avoir besoin d'y être, est une énorme perte de temps et de ressources mentales et physiques. Beaucoup d'entre nous passent plusieurs heures par jour à faire la navette entre leur domicile et leur bureau, uniquement pour se retrouver dans un environnement où nous pouvons moins bien faire notre travail ou être en appel vidéo de toute façon, parce que nous devons travailler avec un collègue dans un bureau à l'autre bout de la ville, du pays ou de la planète.
Au cours des deux dernières années, beaucoup d'entre nous ont découvert combien de temps supplémentaire nous avions soudainement dans une journée. La différence est frappante : Une personne qui passe 8 heures par jour à travailler pour Apple depuis son domicile, par exemple, mais qui a une heure de trajet aller pour se rendre au bureau, ne dispose que de 6 heures productives par jour, sans investir davantage de son temps privé.
Nous estimons que le temps moyen pour se rendre au travail représente environ 20 % d'une journée de travail. Est-ce que le fait d'être tout le temps au bureau en vaut vraiment la peine ? Si oui, que diriez-vous de nous payer pour cet investissement en temps supplémentaire ?
Cinq : la diversité.
Il est probable qu'Apple trouvera toujours des personnes désireuses de travailler ici, mais nos politiques actuelles, qui exigent que chacun déménage dans le bureau où se trouve son équipe et soit présent au bureau au moins trois jours fixes par semaine, vont modifier la composition de notre main-d'œuvre. Cela rendra Apple plus jeune, plus blanc, plus masculin, plus neuro-normatif, plus valide, bref, cela conduira à ce que les privilèges décident de qui peut travailler pour Apple, et non de qui serait le meilleur candidat.
Des privilèges comme "être né au bon endroit pour ne pas avoir à déménager", ou "être assez jeune pour commencer une nouvelle vie dans une nouvelle ville ou un nouveau pays" ou "avoir un conjoint au foyer qui déménage avec vous". Et des privilèges comme le fait d'être né dans un sexe dont la société n'attend pas la majorité du travail de soins, de sorte qu'il est facile de disparaître dans un bureau toute la journée, sans faire sa juste part de travail non rémunéré dans la société. Ou être assez riche pour payer d'autres personnes pour qu'elles s'occupent de vous.
Au lieu de jeter de l'argent par les fenêtres et d'augmenter les primes de référence pour remplacer celles de nos collègues qui sont partis à cause de l'inflexibilité de l'équipe de direction, pourquoi ne pas créer un environnement de travail où tous ceux qui veulent travailler chez Apple peuvent le faire ?
Six : la raison la plus importante.
Outre le fait que la sérendipité est un faible argument en faveur du travail au bureau, que la collaboration en personne peut être réalisée de bien meilleures façons, que la politique actuelle est très rigide, qu'elle fait perdre beaucoup de temps et qu'elle a un impact négatif sur la diversité, il existe une raison encore plus importante pour laquelle nous nous opposons au projet pilote de travail hybride et à la tendance générale à revenir au travail au bureau : c'est mauvais pour Apple, tant pour les employés que pour nos produits, et finalement pour nos clients.
Nous disons à tous nos clients que nos produits sont parfaits pour le travail à distance, mais nous-mêmes ne pouvons pas les utiliser pour travailler à distance ? Comment pouvons-nous espérer que nos clients prennent cela au sérieux ? Comment pouvons-nous comprendre quels problèmes liés au travail à distance doivent être résolus par nos produits si nous ne les vivons pas ?
Comment pouvons-nous espérer convaincre les meilleurs éléments de venir travailler avec nous si nous rejetons tous ceux qui ont besoin d'un minimum de flexibilité ? Comment pouvons-nous attendre d'eux qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes, mais ne pas leur faire confiance pour savoir comment s'y prendre ?
Conclusions
Le travail au bureau est une technologie du siècle dernier, de l'époque précédant l'omniprésence des appels vidéo sur Internet et l'utilisation par tous de la même application de chat interne. Mais l'avenir, c'est de se connecter quand cela a du sens, avec des personnes qui ont des idées pertinentes, quel que soit l'endroit où elles se trouvent.
Dans l'e-mail original "retour dans nos bureaux", Tim a dit "nous ferions en sorte qu'Apple tienne ses promesses envers ses clients, quelles que soient les circonstances". C'est vrai, nous avons tenu nos promesses et continuons à le faire. Nous avons fait preuve d'une flexibilité et d'une résilience incroyables et avons trouvé de nouvelles façons de travailler, même si nous n'avons pas pu nous rendre dans un bureau dans de nombreux cas.
Nous vous demandons maintenant, à vous, l'équipe de direction, de faire preuve de souplesse également et d'abandonner les politiques rigides du projet pilote de travail hybride. Arrêtez d'essayer de contrôler la fréquence à laquelle vous pouvez nous voir au bureau. Faites-nous confiance, nous savons comment chacune de nos petites contributions aide Apple à réussir et ce qui est nécessaire pour y parvenir. Nos responsables directs nous font confiance et, dans de nombreux cas, ils nous laisseraient volontiers travailler dans un cadre plus flexible. Et pourquoi ne le feraient-ils pas, nous l'avons fait avec succès au cours des deux dernières années. Pourquoi ne le faites-vous pas ?
Ou comme Steve l'a dit : "Cela n'a pas de sens d'engager des personnes intelligentes et de leur dire ensuite ce qu'elles doivent faire. Nous embauchons des gens intelligents pour qu'ils nous disent ce que nous devons faire." Nous voilà, les gens intelligents que vous avez engagés, et nous vous disons quoi faire : S'il vous plaît, sortez de notre chemin, il n'y a pas de solution unique, laissez-nous décider comment nous travaillons le mieux, et laissez-nous faire le meilleur travail de nos vies.
Des vagues de démission sont à prévoir
C’est le cas pour certains employés d’Apple. À l’échelle mondiale, 64 % d’un échantillon de 32 000 travailleurs disséminés dans divers pays envisagent de démissionner si on leur demande de retourner au bureau à temps plein. 52 % des employés au sein cet échantillon mondial envisagent d’accepter une baisse de salaire pour éviter de retourner au bureau à temps plein.
Ce sondage fait suite à celui de GoodHire qui révèle que les travailleurs des États-Unis seraient prêts à renoncer à beaucoup de choses pour demeurer sur la formule travail à distance. De l'enquête de GoodHire, il ressort que plus des deux tiers (68 %) choisiraient le travail à distance plutôt que le travail dans un bureau. 61 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles seraient prêtes à accepter une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler à domicile de façon permanente. Certains ont même suggéré qu'ils sacrifieraient jusqu'à 50 % de leur salaire actuel pour le faire. Néanmoins, le lot le plus important s’est positionné pour une baisse de salaire maximale de 10 %.
Les salaires ne sont pas la seule chose à laquelle les employés sont prêts à renoncer en échange du travail à distance. 70 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles renonceraient à des avantages tels qu'une assurance maladie, dentaire ou visuelle, des congés payés, des abonnements à des salles de sport, etc.
45 % des participants à l'enquête ont déclaré qu'ils quitteraient immédiatement leur emploi ou commenceraient à chercher un nouvel emploi à distance s'ils étaient contraints par leur employeur à retourner au bureau à plein temps.
Grosso modo, les participants au sondage ont fait montre d’une envie de demeurer en télétravail de façon permanente ou au moins sur l’approche mixte après la pandémie.
Source : lettre
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
:fleche: Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Microsoft autorise ses employés à travailler à domicile, alors que la nouvelle épidémie de coronavirus continue de se propager dans les pays du monde entier
:fleche: En Chine, le coronavirus force la plus grande expérience de travail à domicile au monde, le télétravail semble être la seule solution dont disposent les entreprises
:fleche: Coronavirus*: après avoir recommandé le travail à domicile, Twitter demande à ses employés de travailler chez eux. Une mesure adoptée par les grandes enseignes de la tech comme Google
:fleche: La crise du coronavirus*: un afflux massif vers le travail à domicile crée une opportunité pour les pirates informatiques, selon des experts en cybersécurité
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La politique de retour au bureau d'Apple fait plusieurs mécontents, un expert en IA démissionne.
La politique de retour au bureau d'Apple laisse de nombreux travailleurs mécontents,
un expert en IA démissionne
Les employés d'Apple ont officiellement commencé à revenir au travail en personne après avoir travaillé à distance depuis le début de la pandémie COVID-19 en mars 2020. La décision d'Apple de revenir au travail en personne, bien que sur une base très limitée pour le moment, n'a pas été sans critique, mais l'entreprise a poursuivi ses plans. Le directeur de l'apprentissage automatique d'Apple, Ian Goodfellow, a démissionné de son poste un peu plus de quatre ans après avoir rejoint l'entreprise, après avoir été l'un des meilleurs employés de Google en matière d'IA.
Le directeur de l'apprentissage automatique d'Apple démissionne en raison de son retour au travail de bureau
Après de nombreux départs et arrêts dus à l'augmentation des cas de COVID-19, Apple a officiellement fixé la date du 11 avril 2022 pour le retour au travail en personne le mois dernier. À partir de cette date, les employés d’Apple étaient désormais tenus de venir travailler en personne au moins un jour par semaine. Et depuis le 2 mai dernier, les employés travaillent au bureau deux jours par semaine. Puis, à partir du 23 mai prochain, les employés devront être présents au bureau trois jours par semaine. C'est le début du plan de travail dit "hybride" d'Apple. Apple n'a pas révélé combien de temps ce plan de travail hybride sera en place, mais Tim Cook l'a décrit comme un "pilote". Cela implique qu'il pourrait changer un jour ou l'autre, et que l'entreprise pourrait éventuellement exiger des employés qu'ils retournent en présentiel à temps plein.
Le directeur de l'apprentissage automatique d'Apple, Ian Goodfellow, a démissionné de son poste un peu plus de quatre ans après avoir rejoint l'entreprise, après avoir été l'un des meilleurs employés de Google en matière d'IA, d’après la journaliste Zoë Schiffer. Goodfellow aurait annoncé la nouvelle au personnel dans un courriel, disant que sa démission est en partie due au plan d'Apple pour revenir au travail en personne, qui exigeait que les employés travaillent depuis le bureau au moins un jour par semaine d'ici le 11 avril, au moins deux jours par semaine d'ici le 2 mai, et au moins trois jours par semaine d'ici le 23 mai. « Je suis convaincu qu'une plus grande flexibilité aurait été la meilleure politique pour mon équipe », a déclaré Goodfellow dans son courriel.
Les employés d'Apple ont commencé à retourner à Apple Park le mois dernier. Certains employés ont été mécontents de ce plan de retour au travail en présentiel. Dans une lettre adressée au PDG d'Apple, Tim Cook, au cours de l'été, un groupe d'employés a déclaré : « Sans l'inclusivité qu'apporte la flexibilité, beaucoup d'entre nous ont l'impression de devoir choisir entre une combinaison de nos familles, de notre bien-être et de la possibilité de faire notre meilleur travail, ou de faire partie d'Apple. C'est une décision qu'aucun d'entre nous ne prend à la légère, et une décision que beaucoup préféreraient ne pas avoir à prendre ».
Cependant même si la politique d'entreprise d'Apple exige désormais le travail en personne à partir du 11 avril, de nombreuses divisions d'Apple sont de retour au bureau par intermittence depuis plus d'un an. Cela inclut spécifiquement des groupes tels que l'ingénierie matérielle et d'autres équipes similaires.
Face à la réticence des employés, Apple a indiqué qu'elle était flexible dans ses politiques... jusqu'à un certain point. Dans son dernier mémo annonçant la date du 11 avril pour le retour au travail en personne, Tim Cook a reconnu que cela pourrait être un "changement déstabilisant" pour certains employés. C'est pourquoi l'entreprise met progressivement en œuvre l'approche "hybride", et c'est aussi pourquoi les équipes individuelles peuvent adapter leurs politiques comme elles le souhaitent.
De nombreux employés sont frustrés par ce changement, d'autant plus qu'Apple annonce que ses produits facilitent le travail à distance... et pourtant elle n'autorise pas le travail à distance à plein temps pour ses propres employés. « Je n'ai pas l'intention de revenir travailler ici un jour », a posté un employé d'Apple sur un forum appelé Blind. Ils ont ajouté qu'ils démissionneraient dès que la nouvelle règle entrerait en vigueur le 11 avril. Un autre employé a réagi aux messages sur la démission avec un emoji rieur et a déclaré : « Je vais faire la même chose ». L'un des employés a déclaré qu'il enverrait sa démission dès qu'il rentrerait chez lui. Ils ont cité le trafic comme l'une des raisons de leur départ : « Je sais déjà que je ne serai pas capable de supporter les trajets et de rester assis pendant 8 heures ».
Apple est l'une des rares entreprises de la Silicon Valley à imposer le travail en personne. Twitter autorise ses employés à travailler en permanence à domicile, tout comme la plupart des employés de Facebook. Google oblige certaines équipes à revenir au travail en personne dès ce mois-ci, mais de nombreux employés peuvent travailler en permanence à domicile.
L'insistance d'Apple sur le retour au travail en personne pourrait avoir un impact sur sa politique de fidélisation. Au cours des derniers mois, la société a distribué deux séries de primes rares à certains de ses meilleurs employés. Ces primes prennent la forme d'unités d'actions restreintes, qui sont acquises sur plusieurs années. Ce programme d'acquisition de droits incite les employés à rester chez Apple plutôt que de partir chez un concurrent. Apple aurait été confronté à des problèmes de rétention des employés, notamment en ce qui concerne Meta. Il reste toutefois à voir si ces primes suffiront à compenser la frustration liée au travail en personne.
Un dernier élément de contexte important est qu'une autre vague de COVID-19 serait en train de se préparer aux États-Unis. Cette variante, appelée BA.2, est une sous-variante de la variante hautement infectieuse Omicron. Bien que l'ampleur de cette vague reste incertaine, de nombreux employés d'Apple ont exprimé leur inquiétude quant au retour au travail dans l'incertitude causée par cette nouvelle variante.
Et vous ?
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:fleche: Que pensez-vous de la décision d'Apple de rappeler tous ses employés au bureau ?
:fleche: Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
Voir aussi :
:fleche: Tim Cook informe ses employés de ce que la date de retour au bureau est fixée au 11 avril, dans un contexte où les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: Des employés d'Apple menacent de démissionner parce que Tim Cook leur a dit de revenir au bureau, ils seraient également contre le modèle de télétravail proposé par l'entreprise
:fleche: Les patrons ne respectent pas leur propre recommandation de retour au bureau à l'endroit de leurs employés en télétravail en poursuivant depuis leur domicile, d'après les données d'un récent sondage
:fleche: Les employés d'Apple critiquent sa politique de télétravail dans une lettre ouverte avec pour motif qu'elle ne leur accorde que deux jours de travail à domicile, entrecoupés par un jour au bureau
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Apple revient sur sa politique de travail à distance après le départ d'un de ses responsables IA.
Apple revient sur sa politique de travail à distance après le départ de son responsable de l'apprentissage automatique vers Alphabet
et retarde sa semaine de travail de trois jours en personne
L'un des détracteurs les plus en vue du retour au bureau d'Apple aurait décroché un nouveau poste au sein de DeepMind d'Alphabet, marquant ainsi le dernier drame en date dans les luttes pour le travail à distance de Big Tech. Ironiquement, cette décision intervient au moment même où Apple a décidé de revenir sur sa dernière initiative de retour au bureau.
Dans un mémo interne consulté par Bloomberg mardi, Apple a déclaré qu'elle retarderait son exigence de trois jours de travail au bureau, qui devait entrer en vigueur le 23 mai prochain. Le mémo indique que la récente recrudescence des cas de covid-19 est à l'origine de ce report et ne fournit pas de date précise pour une nouvelle tentative. Les employés d'Apple sont toujours tenus de travailler au bureau deux jours par semaine et devront désormais porter des masques dans les zones communes.
En parallèle, Ian Goodfellow, l'ancien directeur de l'apprentissage automatique d'Apple, qui a quitté l'entreprise de façon spectaculaire, du moins en partie à cause de ses restrictions en matière de travail à distance, rejoindrait DeepMind d'Alphabet. Des sources ont déclaré que Goodfellow rejoindrait DeepMind en tant que « contributeur individuel », lui qui avait déjà travaillé en tant que chercheur principal chez Google en 2019.
Ce changement de poste marque un coup dur pour Apple, une entreprise qui a du mal à apaiser les travailleurs en désaccord avec sa stratégie de retour au travail. Goodfellow, qui est le membre le plus ancien connu pour avoir quitté le navire à cause du travail à distance jusqu'à présent, a abordé la question directement dans une note au personnel consultée par la journaliste Zoë Schiffer. « Je crois fermement qu'une plus grande flexibilité aurait été la meilleure politique pour mon équipe », a écrit Goodfellow.
Le départ de Goodfellow est intervenu à peu près au même moment où un groupe d'employés d'Apple a écrit une lettre ouverte aux dirigeants de l'entreprise pour critiquer les politiques qui, selon eux, étaient « motivées par la peur ». « Nous ne demandons pas que tout le monde soit obligé de travailler à domicile. Nous demandons de décider nous-mêmes, avec nos équipes et notre responsable direct, quel type d'arrangement convient le mieux à chacun d'entre nous, que ce soit dans un bureau, à domicile ou selon une approche hybride. Arrêtez de nous traiter comme des écoliers à qui il faut dire quand être où et quels devoirs faire », peut-on lire dans la lettre.
Plus que jamais, les travailleurs sont prêts à abandonner leur entreprise pour la flexibilité du lieu de travail. Selon un rapport ADP d'avril, près des deux tiers (64 %) des travailleurs américains ont déclaré qu'ils envisageraient de chercher un nouvel emploi s'ils étaient contraints de retourner dans un bureau à temps plein.
Il convient de noter qu'Alphabet n'a pas non plus totalement adopté le principe du travail à distance. Google, la plus grande force de travail du conglomérat, est passé à une semaine de travail hybride en avril dernier, qui exigeait que les employés travaillent depuis leur bureau trois jours par semaine. Cela ressemble beaucoup à la proposition d'Apple, bien que des rapports précédents suggèrent que Google approuve plus régulièrement les demandes de travail à distance. En août dernier, l'entreprise aurait approuvé 85 % des demandes d'employés souhaitant travailler à distance ou déménager.
Source : Twitter
Et vous ?
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:fleche: Les employés d'Apple critiquent sa politique de télétravail dans une lettre ouverte avec pour motif qu'elle ne leur accorde que deux jours de travail à domicile, entrecoupés par un jour au bureau
:fleche: La politique de retour au bureau d'Apple laisse de nombreux travailleurs mécontents, un expert en IA démissionne
:fleche: Tim Cook informe ses employés de ce que la date de retour au bureau est fixée au 11 avril, dans un contexte où les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: Des employés d'Apple menacent de démissionner parce que Tim Cook leur a dit de revenir au bureau, ils seraient également contre le modèle de télétravail proposé par l'entreprise
:fleche: Les patrons ne respectent pas leur propre recommandation de retour au bureau à l'endroit de leurs employés en télétravail en poursuivant depuis leur domicile, d'après les données d'un récent sondage
le management est désarçonné
Le travail à domicile (que j'approuve) désarçonne complètement le management. Toutes leurs règles apprises dans des écoles prestigieuses, toutes par terre ! C'est pourtant simple, ils n'ont qu'à écouter leurs gens et prendre des décisions en toute transparence. C'est fini le travail sous un coup de bâton ! Ouaih le management a peur !