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Google suit l’exemple de Twitter et invite les employés à dormir « sur le campus » moyennant des frais
Google entend maintenir la majorité de ses employés en télétravail jusqu’en 2021 et n’est pas seul dans ce cas
Mais Elon Musk semble pour un retour sur le lieu de service
Coronavirus : retour à la normale sous peu ? Chez Google, on pense que le maintien de la politique de télétravail déjà en place est de bon ton. Sundar Pichai, CEO de l’entreprise, a confirmé ce positionnement il y a peu en précisant que le gros de l’effectif va rester en télétravail pour le reste de l’année. Un porte-parole de l’entreprise a par la suite réitéré l’information. L’entreprise entrevoit des retours sur le lieu de service de certains employés, mais uniquement pour 10 à 15 % de ses troupes sur une fenêtre étalée de mois de juin à venir à celui d’octobre.
« Si nous pouvons travailler à distance, si nous pouvons travailler à la maison et aider à réduire la pression et à stabiliser la situation, nous le ferons », a déclaré Jacqueline Fuller de Google.org.
Chez Facebook, c’est le même son de cloche. Depuis jeudi dernier, l’entreprise a fait savoir à ses employés qu’ils peuvent continuer en télétravail jusqu’au terme de l’année en cours. Le réseau social entend garder ses bureaux fermés jusqu’au mois de juillet à minima. Après quoi, on imagine qu’une petite fraction de ses employés sera conviée sur le lieu de service. En fait, l’entreprise est sur le créneau du retour au bureau sur la base du volontariat. La société annule également tous les événements qui requièrent la présence physique de plus de 50 personnes jusqu'en juin 2021, signe qu’elle s'attend à ce que la crise se prolonge.
« Nous savons que la plupart des gens ne peuvent pas travailler à domicile aussi facilement que beaucoup de nos employés. Nous savons également que lorsque la société commencera à se rouvrir, elle devra s'ouvrir lentement par vagues successives pour s'assurer que les personnes qui retournent au travail peuvent le faire en toute sécurité et que nous réduisons au minimum la possibilité d'épidémies futures », a déclaré Marc Zuckerberg.
Facebook a été l'une des premières entreprises technologiques à demander à ses employés de commencer à travailler à distance. Depuis lors, l'entreprise a fait beaucoup pour les soutenir en réponse à la pandémie de coronavirus. Facebook a donné à ses employés des primes de 1000 dollars pour leur travail à domicile et leurs besoins en matière de garde d'enfants. Le réseau social leur a également fourni des dispositifs d'appel vidéo et a permis aux employés qui en avaient besoin de prendre des congés pour le faire.
Si l’on s’en tient à ce que rapporte Bloomberg, Elon Musk est pour un retour au travail. C’est un positionnement qu’on peut comprendre lorsqu’on sait que les véhicules et les fusées ne se fabriquent pas depuis un domicile. C’est surtout une prise de position qui ne surprend pas qu’on en se souvient qu’il a récemment qualifié les mesures de confinement obligatoires prises aux USA de « fascistes ».
« Le prolongement des mesures de confinement, ou comme nous l'appelons, emprisonner de force des gens dans leur maison, contre tous leurs droits constitutionnels, est, à mon avis, une atteinte aux libertés des gens de manière horrible et mauvaise. Si quelqu'un veut rester à la maison, c'est super. Ils devraient être autorisés à rester à la maison et ne devraient pas être obligés d'y rester. Mais dire qu'ils ne peuvent pas quitter leur maison et qu'ils seront arrêtés s'ils le font ... c'est fasciste. Ce n'est pas démocratique. Ce n'est pas de la liberté. Rendez aux gens leur putain de liberté », a déclaré Musk.
Elon Musk ne fait donc pas partie du lot de 62 % d’employeurs qui prévoient de laisser leurs employés en monde travail à distance jusqu’à ce que des experts confirment qu’il n’y a plus de danger, d’après un sondage. C’est une statistique qui arrive au moment où une série de sondages est venue mettre en avant le fait que la majorité des travailleurs de divers pays est pour rester en télétravail de façon permanente. C’est une approche que les responsables d’équipes du domaine des technologies de l’information voient désormais d’un bon œil ; du moins, d’après des chiffres d’une enquête d’IDG qui révèlent que 71 % d’entre eux ont une vision plus positive des lieux de travail à distance. Après, c’est la crise de confiance qui risque d’être une des raisons principales pour lesquelles le télétravail ne va pas s’imposer comme norme. En effet, il suffit de voir comment des employeurs photographient leurs employés toutes les cinq minutes pour juger de leur productivité.
Sources : The Information, Business Insider, Sondage 1, Sondage 2
Et vous ?
:fleche: Pensez-vous que votre entreprise va vous laisser en télétravail pour longtemps ? C'est souhaitable ou pas selon vous ?
:fleche: Quelle est l’option la plus viable : rester sur la lancée du travail à distance ou trouver des moyens de retourner dans les bureaux ?
Voir aussi :
:fleche: Twitter encourage fortement tous ses employés du monde entier à travailler à domicile pour réduire la probabilité de propagation du coronavirus
:fleche: Coronavirus : après avoir recommandé le travail à domicile, Twitter demande à ses employés de travailler chez eux, une mesure adoptée par les grandes enseignes de la tech comme Google
:fleche: Télétravail : cinq raisons pour lesquelles les entreprises lui disent non, Gagnerait-il à être plus largement adopté ?
:fleche: Le coronavirus ralentit la production d'écrans LCD, et les prix des TV et moniteurs devraient monter en conséquence, cinq usines de fabrication à Wuhan étant actuellement touchées, selon un rapport
:fleche: Une IA aurait fourni les premières alertes sur l'épidémie du coronavirus de Wuhan à l'aide du big data pour suivre et anticiper la propagation des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde
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Télétravail : les employés de Google vont poursuivre depuis leur domicile jusqu’en septembre 2021
Télétravail : les employés de Google vont poursuivre depuis leur domicile jusqu’en septembre 2021
Le CEO Sundar Pichai ajoute que les semaines de travail flexibles prendront le relais
Google va permettre à la majorité de ses employés de travailler à domicile jusqu'en septembre 2021. Le géant de la recherche va ensuite expérimenter les semaines de travail flexibles : un modèle hybride qui combine le travail au bureau et à distance. Cette approche implique que les employés passeront au moins trois jours au bureau. Le reste se fera depuis leurs domiciles respectifs.
Google a commencé à demander à ses employés de travailler à domicile en mars afin de limiter la propagation du coronavirus. Comme la pandémie ne montre aucun signe de ralentissement, en particulier aux États-Unis, Google a repoussé à plusieurs reprises la date limite de réouverture complète de ses bureaux : 1er juin 2020 puis janvier de l'année prochaine. Désormais, c’est septembre 2021 qui est retenu.
En mai, Jack Dorsey a déclaré que tous les employés de Twitter dont les postes le permettent pourront travailler à distance en permanence. En juillet, Fujitsu a annoncé son intention de fermer la moitié de ses bureaux au Japon d'ici la fin de l'année 2022, ce qui touchera 80 000 employés. Dell s'attend à ce qu'au moins 60 % de ses 165 000 employés travaillent à distance - au moins de façon partielle - après la fin de la pandémie.
En fait, le télétravail est considéré comme l’un des plus grands changements que le coronavirus induira dans la société. De façon brossée, on s’achemine vers une économie différente de celle de la période qui précède la survenue de la pandémie de coronavirus. « Cette crise sanitaire est venue accélérer un certain nombre de changements technologiques déjà en cours. En général, les changements technologiques provoquent une augmentation de la productivité. Sur le long terme, les retombées font l’objet de partage à grande échelle. Toutefois, cela pourrait ne pas être le cas sur le court terme. […]. Nous nous acheminons vers une économie différente ; une qui s’appuiera plus sur les évolutions technologiques », déclare le Président du conseil des gouverneurs du système de Réserve fédérale américaine.
C’est un avis qui rejoint celui d’experts qui anticipent sur ceci que le mode de vie, le social et le relationnel, l’environnement professionnel, l’économie, voire la politique et la gouvernance seront impactés, ce, avec un accent sur des termes comme le télétravail, la télémédecine, la gouvernance électronique, le vote électronique, la réalité augmentée ou encore l’adoption des monnaies cryptographiques par les gouvernements.
En France, le président appelle donc les administrations publiques et le secteur privé à s’appuyer sur le télétravail de façon massive ; un appel qu’a réitéré le Premier ministre Jean Castex lors d’une récente sortie devant les députés : « Le recours au télétravail doit être le plus massif possible. Dans le secteur privé, toutes les fonctions qui peuvent être télétravaillées doivent l'être 5 jours sur 5. » Néanmoins la question qui se pose en France est celle de savoir si cet objectif peut-être atteint si la mesure n’est pas contraignante pour les décideurs desdites structures.
Le ministre allemand du Travail pour sa part l’a déjà fait savoir lors d’une sortie au cours du mois d’avril de l’année en cours : les employés devraient avoir le droit de travailler depuis leur domicile, ce, surtout que la pandémie de coronavirus l’impose désormais. Un projet de loi est en gestation pour aller dans ce sens. Hubertus Heil annonce sa publication dans les semaines à venir. Dans les chiffres, 88 % des organisations ont encouragé ou obligé leurs employés à travailler à domicile, d’après un sondage de Gartner.
Source : NYT
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Quelle formule a cours dans votre entreprise dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ? Télétravail total ? Semaines de travail flexibles ? Partagez votre expérience.
Voir aussi :
:fleche: France : l'Etat appelle les administrations publiques et le secteur privé à s'appuyer sur le télétravail 5 jours sur 5, un député estime que l'introduction d'une contrainte par voie de décret s'impose
:fleche: Le télétravail est passé de 27 % pendant le confinement à 15 % après le déconfinement malgré la persistance du covid-19, selon un sondage de YouGov
:fleche: France : des députés font une proposition de loi visant à inciter au télétravail partiel, notamment en supprimant les charges patronales dues au titre des salariés en bénéficiant
:fleche: France : le télétravail sera bientôt une « alternative » à certains arrêts maladie, est-ce constructif ou un asservissement pour les informaticiens ?
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Google accélère la réouverture de ses bureaux et impose des limites au travail à distance
Google accélère la réouverture de ses bureaux et impose des limites au travail à distance,
les bureaux rouvriront en avril en fonction de la disponibilité des vaccins
Alors que des millions d’employés se font vacciner chaque jour, Google accélère ses plans de réouverture dans certaines régions, sur la base du volontariat, avant la date limite de retour qui est fixée pour le 1er septembre. Les bureaux rouvriront de manière limitée en avril en fonction de la disponibilité des vaccins et d'une tendance à la baisse des cas de Covid-19.
C’est en mars 2020 que Google a commencé à demander à ses employés de travailler à domicile afin de limiter la propagation du coronavirus. Étant donné que la pandémie ne montrait aucun signe de ralentissement, en particulier aux États-Unis, Google a repoussé à plusieurs reprises la date limite de réouverture complète de ses bureaux : 1er juin 2020 puis janvier de l'année prochaine. Désormais, c’est finalement la date de septembre 2021 qui a été retenue.
Selon une note de service intitulée « Need to know », les employés de Google qui souhaitent travailler à distance après le 1er septembre, pour plus de 14 jours par an, doivent faire une demande officielle. Dans les circonstances exceptionnelles, les employés peuvent faire une demande pour une durée maximale de 12 mois. Google se réserve le droit de rappeler les employés à leur bureau d'affectation à tout moment, précise la note.
Au sujet du retour au bureau, un rapport de ManpowerGroup publié le mois dernier, révèle que plus de la moitié des travailleurs soit 51 % devraient retourner au bureau d'ici 12 mois ; 36 % devraient travailler en mode hybride, avec davantage de travail à la maison, et seulement 4 % des employeurs disent que leurs employés resteront en télétravail. Pour Fiona Cicconi, la nouvelle directrice des ressources humaines chez Google, cela fait maintenant un an que beaucoup d’employés travaillent à domicile, et l'idée de retourner au bureau peut susciter des sentiments différents. Dans un courriel envoyé mercredi à toute l'entreprise. Cicconi a conseillé aux employés de se faire vacciner contre le virus Covid-19, mais a précisé que ce n'est pas obligatoire.
Dans une de ses multiples déclarations, Google a confirmé la note de service et a ajouté que « les notifications sur les déménagements permanents pour des raisons personnelles sont toujours en attente ». En effet, Google avait abandonné l'idée du travail à distance et s'attendait à ce que les travailleurs « vivent à une distance raisonnable » des bureaux. Cependant, la réalité ne s’est pas déroulée comme prévoyait Google. En fin d’année dernière, un sondage effectué par la plateforme de freelance Upwork a révélé qu’entre 6,9 % et 11,5 % des ménages prévoient un déménagement en raison de la disponibilité croissante du travail à distance suite au COVID-19.
Pour confirmer davantage ces résultats, Upwork a mené deux enquêtes alternatives avec différentes gammes de réponses possibles. Au total, dans le cadre de l'enquête principale et de deux alternatives, il y a un pourcentage constamment significatif de déménagements en raison d'une plus grande capacité de travailler à domicile, allant de 6,9 % à 11,5 %. Ces estimations impliquent que 14 à 23 millions d'Américains prévoient de déménager à la suite de la possibilité du travail à distance.
Pour contextualiser ce nombre, les données du recensement de 2018 à 2019 suggèrent que 3,6 % des personnes ont déménagé dans un comté ou un État différent de 2018 à 2019, ce qui signifie qu'entre deux à trois fois plus de personnes prévoient de déménager cette année en raison du travail à distance. En d'autres termes, combinés aux personnes qui déménagent indépendamment du travail à distance, les taux de migration à court terme peuvent être de trois à quatre fois ce qu'ils sont normalement.
Dans le même ordre d’idée, une autre étude menée par United Van Lines, une grande entreprise de déménagement domestique, a révélé que les gens voulaient déménager hors de l'État de New York à un rythme plus élevé que la moyenne nationale. Et, au début du mois de septembre, les demandes de départ de San Francisco représentaient plus du double de la moyenne américaine. L'enquête a été menée entre mars et août 2020.
À l'échelle nationale, il y a une augmentation de 32 % de l'intérêt mobile par rapport à cette période de l'année dernière, selon l'enquête United Van Lines. Les raisons les plus courantes associées aux déménagements influencés par une pandémie étaient : les préoccupations pour la santé et le bien-être personnels et familiaux, le désir d'être plus proche de la famille, les changements de statut d'emploi ou de conditions de travail (y compris la capacité de travailler à distance) et les désirs de changement de style de vie ou d'amélioration de la qualité de vie.
Les clients ont déclaré à l'entreprise de déménagement que la pandémie les avait amenés à réévaluer ce qui était important pour leur famille, ce qui signifiait être plus proche de la famille élargie et des amis. D'autres clients ont déclaré qu'ils devaient élargir leur recherche d'emploi à l'étranger.
Dans la note de mercredi, Cicconi a indiqué que les employés retourneront dans des bureaux réaménagés qui permettront aux propriétaires d'amener leurs chiens. « Les bureaux ne ressembleront pas exactement à ce dont vous vous souvenez, mais nos formidables équipes font de leur mieux pour les rendre confortables, notamment en fournissant des repas, des collations et des commodités dans la mesure du possible », a déclaré Cicconi. « Nous accueillerons même nos Dooglers à nouveau », a-t-elle ajouté.
Les employés qui ont déménagé pendant la pandémie pour moins de stress ou pour économiser de l'argent peuvent être incités à revenir. Dans l'une des notes publiées mercredi, Google a indiqué qu'elle pourrait ajuster les salaires des employés en fonction de leur lieu de travail. La pandémie du covid-19 a déclenché l’année dernière la plus grande expérience de télétravail jamais observée. Travailler depuis chez soi a bénéficié aux employeurs et aux employés dans la mesure où il a permis aux entreprises de continuer leur activité pendant la crise sanitaire et aux travailleurs de respecter les mesures barrière pour éviter la maladie à coronavirus.
Les entreprises technologiques, qui ont été parmi les premières à fermer leurs bureaux il y a un an, sont en train de passer à des environnements de travail hybrides, permettant à certains employés de continuer à travailler à distance de façon partielle ou totale. La décision de Google fait suite à des annonces similaires faites par Facebook, Microsoft et d'autres entreprises.
Et vous ?
:fleche: Êtes-vous passé en télétravail pendant la pandémie ?
:fleche: Quelle formule de retour au travail préférez-vous, télétravail total ou semaines de travail flexibles ?
:fleche: Quelle formule a cours dans votre entreprise dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
:fleche: Le télétravail intégral en baisse au mois de février : le nombre des télétravailleurs est tombé à 31 %, selon Dares, les employeurs étant "libres de l'organisation dans leur entreprise"
:fleche: Environ 51 % des employés devraient retourner au bureau dans les 6 à 12 prochains mois et les intentions d'embauche pour le 2T21 sont à la hausse, selon un rapport de ManpowerGroup
:fleche: Télétravail : seulement une entreprise sur dix s'attend à ce que tous ses employés retournent au bureau, alors que les entreprises envisagent un avenir post-covid avec beaucoup plus de flexibilité
:fleche: Covid-19 : des millions de professionnels de l'IT prévoient de déménager puisqu'ils peuvent être en télétravail, selon des sondages d'Upwork et de United Van Lines
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Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans ses bureaux à partir du 4 avril
Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril
Alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
À compter du 4 avril, Google exigera le retour des employés environ trois jours par semaine dans certains de ses bureaux aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans la région Asie-Pacifique. C’est la première étape du géant technologique pour mettre fin aux politiques qui autorisaient le travail à distance en raison des préoccupations liées au coronavirus. Les récents sondages pour leur part mettent en avant une tendance pro télétravail : les employés lancés sur la formule ne veulent plus retourner au bureau.
« Les progrès en matière de prévention et de traitement, la diminution constante des cas que nous continuons à voir et les mesures de sécurité améliorées que nous avons mises en œuvre signifient maintenant que nous pouvons de façon officielle commencer la transition vers la semaine de travail hybride », indique l’entreprise dans un courriel interne.
Google rejoint une vague d'entreprises technologiques et de l'univers de la finance qui ont commencé à rendre obligatoire le retour au bureau. Alors que certains grands employeurs ont adopté de manière permanente des politiques de travail à domicile volontaire, d'autres, dont Google, font le pari qu'il est préférable de favoriser les interactions en personne entre collègues. Google s'attend donc à ce que la plupart des employés soient dans les bureaux environ trois jours par semaine, avec une certaine variation selon l'équipe et le rôle.
Toute personne se présentant au bureau doit être entièrement vaccinée contre le COVID-19 ou détenir une exemption approuvée. Les travailleurs non vaccinés ne bénéficiant pas d'une exemption auront la possibilité d'en chercher une ou de demander à passer à la formule travail à distance permanent.
Les nouvelles à propos du dispositif qui se met en place chez Google tombent dans un contexte où de récents sondages font état de ce que les travailleurs lancés sur la formule à distance ne veulent plus retourner au bureau. Les personnes en télétravail aiment de plus en plus cette formule et indiquent sans détour préférer continuer à domicile même si les craintes liées au coronavirus s’estompent. Le nombre de personnes qui citent les fermetures des bureaux pour cause de pandémie comme raison majeure de travailler à domicile est en baisse. C’est désormais plus une question de choix. C’est ce qui ressort d’un récent sondage sur un échantillon de 5 889 travailleurs américains. Ce dernier qui indique que des tiers optent pour le télétravail pour certains des ses avantages fait suite selon lesquels que des travailleurs sont même prêts à accepter des réductions de salaire pour demeurer sur la formule.
Parmi ceux qui ont un lieu de travail à l'extérieur de leur domicile, 61 % déclarent désormais qu'ils choisissent leur domicile comme lieux d'exercice plutôt que leur lieu de travail. Un précédent sondage du Pew Research Center plus tôt dans la pandémie avait mis en avant une tendance inverse : 64 % indiquaient qu'ils travaillaient à domicile parce que leur bureau était fermé.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Cette publication fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. C’était une espèce de redite du positionnement des travailleurs de divers pays qui ont exprimé leur faveur à l’approche télétravail. Dans un contexte où les appels au travail en présentiel se multiplient, certains travailleurs lancés sur la formule télétravail se disent prêts à accepter des baisses de salaires pour poursuivre suivant cette approche. C’est ce qui ressort d’un sondage d’Ivanti selon lequel près de 50 % (d’un échantillon de 1000 travailleurs) le feraient.
Près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage déclarent qu'elles préféraient travailler à distance plutôt que d'être promues et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu'elles accepteraient une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler de n'importe où. Pour confirmer la tendance, seuls 12 % des répondants ont déclaré vouloir retourner dans un bureau à temps plein à l'avenir.
L'enquête a révélé qu'un horaire de travail flexible (47 %), moins de stress lié au trajet (43 %), des économies (40 %) et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (35 %) sont les principaux avantages du travail à distance. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée (40 %), le manque d'interaction avec les collègues (39 %), la fatigue de l'écran (31 %) et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement (31 %). Malgré ces inquiétudes, plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) ont affirmé que leur moral avait été positivement impacté lorsqu'elles travaillaient en dehors du bureau.
Selon le sondage, 37 % des personnes interrogées préféreraient travailler à domicile si elles en avaient le choix après la pandémie, tandis que 38 % préféreraient une combinaison du domicile et du bureau. Bien qu'offrir cette flexibilité puisse être un excellent outil de recrutement pour les organisations, il est essentiel de s'assurer que les protocoles de sécurité, la formation et la technologie appropriés sont mis en œuvre pour se protéger contre les cyberattaques. Les entreprises doivent également moderniser leurs services d'assistance afin de garantir que les travailleurs à distance reçoivent des solutions immédiates et personnalisées à leurs problèmes informatiques. L'enquête a révélé que 19 % des personnes interrogées ont contacté le service d'assistance informatique une fois par semaine et 22 % une à trois fois par mois lorsqu'elles travaillent à distance. Les principaux problèmes techniques rencontrés par les travailleurs à distance sont l'impossibilité d'accéder aux ressources de l'entreprise (29 %), les problèmes de Wi-Fi (21 %) et la réinitialisation des mots de passe (18 %).
Grosso modo, les tendances semblent indiquer que l’on se dirige vers un avenir avec la formule mixte travail à distance – présentiel comme standard. Dans le cadre de l’enquête de Prudential Beneficial qui porte sur un échantillon de 1046 participants américains, 87 % sont désireux de poursuivre en télétravail à minima 1 jour dans la semaine. 73 % sont d’avis que les employeurs doivent continuer d’offrir et même étendre les options de travail à distance. 42 % de ce lot sont prêts à quitter leur emploi si l’option télétravail ne leur est pas offerte sur le long terme.
Ces chiffres s’alignent avec ceux d’un sondage de Microsoft sur un échantillon mondial de 31 000 employés disséminés dans 31 pays. « Le fait de pouvoir travailler à distance a ouvert de nouvelles possibilités pour de nombreux travailleurs. Si l’on n'a plus besoin d'être physiquement présent dans un bureau, l’employeur peut, en théorie, être situé n'importe où. C'est peut-être pour cette raison que 41 % des employés envisagent de quitter leur employeur actuel cette année », indique l’entreprise américaine. Les résultats de son enquête laissent penser que les employeurs pensent à s’arrimer à ce qui est susceptible de s’imposer comme le standard du post pandémique. En effet, 73 % des participants au sondage sont désireux de voir les options flexibles de télétravail demeurer et 66 % des décideurs pensent à aller dans ce sens.
Source : Reuters, Pew Research, Microsoft
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
:fleche: Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
:fleche: Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Microsoft autorise ses employés à travailler à domicile, alors que la nouvelle épidémie de coronavirus continue de se propager dans les pays du monde entier
:fleche: En Chine, le coronavirus force la plus grande expérience de travail à domicile au monde, le télétravail semble être la seule solution dont disposent les entreprises
:fleche: Coronavirus : après avoir recommandé le travail à domicile, Twitter demande à ses employés de travailler chez eux. Une mesure adoptée par les grandes enseignes de la tech comme Google
:fleche: La crise du coronavirus : un afflux massif vers le travail à domicile crée une opportunité pour les pirates informatiques, selon des experts en cybersécurité