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HarmonyOS, l'OS développé par Huawei, pourrait bientôt dépasser iOS d'Apple en Chine
Secoué via Android, Huawei pourrait mettre des smartphones sous HongMeng OS sur le marché au 4T2019
Au prix de 288 $ pour attirer les développeurs
Huawei, premier équipementier de télécommunication au monde et deuxième fabricant mondial de smartphones selon l’agence Bloomberg, est sous le coup des sanctions américaines. Cette situation l’empêche de notamment de travailler avec Alphabet, la maison mère de Google, dont le système d’exploitation Android équipe la plupart des smartphones, y compris ceux du groupe chinois. Face à ces sanctions des USA qui pèsent depuis la mi-mai, le groupe chinois a entamé sa contre-attaque en demandant, à mi-parcours du mois de juin, l’enregistrement auprès de l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) de son propre système d’exploitation « HongMeng ». D’après les derniers développements, le groupe chinois poursuit avec ses démarches d’émancipation.
Huawei est occupé à tester des smartphones sous son système d’exploitation fait maison. En sus, il y a que ces derniers pourraient débarquer sur le marché avant la fin de l’année. « Les nouveaux téléphones Huawei sous HongMeng OS feront leur apparition sur le marché au quatrième trimestre », lit-on. Le Chinois vise les bas et milieu de gamme au prix de 288 $, ce, pour « attirer développeurs d’applications et utilisateurs. » Mais, le haut de gamme aussi serait dans le viseur de Huawei. En effet, les tests du système d’exploitation portent aussi sur des appareils de la série Huawei Mate 30. D’ailleurs, l’entreprise a, via un autre de ses canaux officiels, donné des précisions en ce qui concerne la période de disponibilité des appareils de cette série dotés de sons système d’exploitation ; ce sera pour le mois de septembre. En attendant d’y être, le groupe chinois prévoit de procéder à une présentation de son alternative à Android lors de sa conférence dédiée au développeurs du 9 au 11 août.
HongMeng OS est à l'origine un système d’exploitation destiné aux objets connectés (IoT) et à une panoplie d’autres usages industriels. C’est ce qui explique que l’entreprise s’apprête à l’intégrer aux nouveaux téléviseurs connectés de la filiale Honor. Ce détail soulève des interrogations quant à savoir si l’OS pourra tenir la route dans la filière des smartphones. En effet, dans une publication de l’agence de presse chinoise Xinhua parue à mi-parcours du mois précédent, Catherine Chen de Huawei laisse filtrer que « le système d’exploitation HongMeng n’est pas conçu pour les smartphones » et que l’entreprise chinoise « entend continuer à faire usage d’Android. » Le PDG du groupe chinois a pourtant laissé paraître le contraire lors d’une récente sortie en ajoutant que HongMeng OS devrait être 60 % plus rapide qu’Android. Ça, c’est sans revenir sur d’autres détails techniques comme le temps de latence de l’OS sur lequel les dirigeants de l’entreprise ne s’accordent pas.
La seule certitude pour le moment est qu’il y a bien une conférence de développeurs Huawei programmée pour la fin de la semaine en cours. On aura les regards tournés sur ces développements pour commencer à voir ce qu'il en est réellement de HongMeng OS et des smartphones qui doivent en être équipés.
Sources : média d’État chinois, Reuters, Xinhua
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Huawei fait-il dans le bluff avec HongMeng OS ?
Voir aussi :
:fleche: Huawei dépose une marque de système d'exploitation denommée Hongmeng OS après les sanctions US
:fleche: Le système d'exploitation de Huawei sera plus rapide qu'Android et MacOS, d'après Ren Zhengfei, le PDG de Huawei
:fleche: Huawei encourage les développeurs à publier des applications sur sa vitrine de téléchargement AppGallery, suite à l'interdiction américaine
:fleche: Google met en garde la Maison Blanche contre le bannissement de Huawei : un fork d'Android est un risque de sécurité pour les USA
:fleche: La Chine a mis en garde les entreprises technologiques contre les conséquences que pourrait avoir leur coopération, avec l'interdiction américaine
:fleche: Huawei aurait arrêté sa production de smartphones après son ajout sur la liste noire des États-Unis, en pleine guerre commerciale avec la Chine
L' arrogance de l' homme malade d' Europe
"Je pense qu'ils sont encore a des années lumière pour la création d'un nouvel OS comme pour les processeurs." Que dire ? La Chine est en train de monter en puissance et il est évident que personne ne réinvente la roue. On commence là où les autres se sont arrêté. Mais l'arrogance de vieux Empire croulans tels l'empire Ottoman de la fin du 19ème, finira par enterrer l'occident. Après avoir prétendu la même chose en ce qui concerne le Japon, maintenant on se la ferme. La Chine est un plus grand Japon. Continuez à rêver...
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Huawei présente HarmonyOS, son système d’exploitation pour smartphones qui ne l'affranchit pas d'Android
Huawei présente HarmonyOS, son système d’exploitation pour smartphones
Qui ne lui assure pas une indépendance totale à Android pour le moment
On était dans l’attente de la conférence Huawei pour les développeurs (HDC 2019) qui devait commencer à dissiper les nuages en ce qui concerne HongMeng OS. Eh bien nous y sommes dès aujourd’hui et ce, pour deux jours.
La première chose à noter est que HongMeng est le nom du système d’exploitation pour le marché chinois. Le constructeur d’équipements de télécommunications vient d’annoncer que l’OS sera désigné sous le nom HarmonyOS ailleurs qu’en Chine. Ce système d’exploitation a fait l’objet de beaucoup de spéculations quant à savoir s’il serait basé sur Linux ou simplement un fork d’Android. Ce que Huawei répond lors de la HDC 2019 est qu’HarmonyOS est architecturé autour d’un micronoyau. En termes d’usages, la firme chinoise souligne qu’il assurera la prise en charge d’une panoplie d’appareils : smartphones, haut-parleurs intelligents, systèmes embarqués au sein des véhicules, etc. Bref, un système d’exploitation avec une forte orientation objets connectés et applications industrielles. En fait, les responsables de l’entreprise ont fait mention extensive de Fuchsia OS de Google pour faire comprendre ce qu’est HarmonyOS. La firme est allée sur le terrain des comparaisons entre micronoyaux et avance que les communications entre processus sous HarmonyOS sont 5 fois plus rapides que dans le cas Fuchsia OS.
Le système d’exploitation est attendu en septembre sur les appareils de la série haut de gamme Huawei Mate 30, ce qui laisse penser qu’il est prêt pour opérer dans la filière des smartphones. Mais, les déclarations des responsables de l’entreprise jettent des doutes quant à savoir si l’indépendance à Alphabet et à Android est acquise. En effet, Richard Yu a déclaré que c’est dans le cas où l’entreprise ne pourra plus s’appuyer sur Android qu’elle passera à HarmonyOS.
Après, ce positionnement peut être compréhensible quand on sait que battre Android et iOS ne se résume pas à lancer un système d’exploitation. En sus, il faut un écosystème de développeurs et d’applications conséquent. C’est de façon probable pour se donner le temps d’atteindre cet objectif que Huawei va devoir continuer à faire usage d’Android sur ses smartphones. La firme chinoise n’est pas la seule à essayer de s’extirper de l’hégémonie des Américains en la matière. Le Coréen Samsung Electronics peine à fédérer les efforts autour de son système d’exploitation pour appareils mobiles – Tizen. Mais, Huawei compte actionner certains leviers pour y parvenir. L’entreprise entend s’appuyer sur la taille du marché chinois. «
« Le marché chinois est énorme. Il y a beaucoup d'utilisateurs ce qui engendrera beaucoup de demandes. Les résoudre se traduira par de nombreuses applications, produits et quand cela se produira, il y aura, à partir de la périphérie, création d'un écosystème de base et le marché chinois va se mettre à stimuler le marché extérieur », commente un investisseur chinois.
D’après les chiffres publiés par Huawei, l’entreprise compte déjà 800 000 développeurs autour de son écosystème de produits. Au travers d’incitatifs financiers conséquents, l’entreprise entend amener d’autres dans son giron. De façon concrète, Huawei entend proposer une réduction beaucoup plus importante des frais imposés au développeurs sur son store d’applications en comparaison à Google et Apple. On parle de 30 % dans le cas des firmes américaines alors que Huawei promet de monter jusqu’à un maximum de 15 %.
Huawei entend procéder à la publication du code source d’HarmonyOS en open source pour favoriser son adoption à large échelle. En attendant de voir l’OS à l’œuvre sur un smartphone, l’entreprise fait savoir qu’elle présentera le premier appareil doté de l’OS ce weekend – un téléviseur connecté. Ce sera le début d’une vague de lancement de dispositifs sous HarmonyOS qui va courir jusqu’à 2022.
Source : Reuters
Et vous ?
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:fleche: HarmonyOS met-il Android en danger de quelque façon ?
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le temps de latence de l’OS
Bonjour. dans l'article, il est question du « temps de latence de l’OS ».
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer de quoi on parle ? merci d'avance.
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Les développeurs chinois se plaignent du compilateur Ark de Huawei, un élément clé de HarmonyOS
Les développeurs chinois se plaignent du compilateur Ark de Huawei, un élément clé de HarmonyOS
Ils estiment qu’il ne reflète pas les promesses du groupe et n'est même pas à moitié fini
Arnaque, coup médiatique, sortie prématurée… Ce ne sont là que quelques-uns des qualificatifs que de nombreux développeurs chinois mécontents attribuent à la prétendue arme secrète de Huawei, le compilateur Ark , révèle le site Web Abacus. L’entreprise a publié le code source du framework pour le compilateur Ark le 31 août. Mais, il semble que de nombreux développeurs n’ont visiblement pas apprécié ce qui leur a été proposé. Les données fournies par le site Web Abacus montrent que les développeurs chinois estiment que le programme fourni par Huawei est une solution incomplète qui ne serait même pas à moitié fini.
Abacus a cité un développeur qui répondait à la question « le code open source du compilateur Ark a-t-il répondu à vos attentes ? » dans un Q & A. D’après lui, la publicité autour de ce produit vous fait miroiter un Michelin 3 étoiles dans le domaine de la gastronomie, alors qu’en réalité ce qu’on vous sert ressemble plus un paquet de nouilles instantanées Tingyi qui n’est même pas accompagné d’eau chaude.
Un autre utilisateur dénommé Xing Yin, boursier postdoctoral à l’Icahn School of Medicine de Mount Sinaï, cité par Abacus n’a pas non plus caché sa frustration. Selon lui, « non seulement le compilateur Ark ne peut pas compiler tous les échantillons de référence standard, mais il n’est même pas capable de compiler son propre échantillon de démo ». Précisons toutefois que concernant les dires de Yin au moins un autre utilisateur aurait, selon Abacus, réussi à compiler ladite démo, alors que d’autres ont suggéré que la réalisation de cette opération nécessitait impérativement l’utilisation d’un outil tiers. Parmi ces derniers, certains affirment que le compilateur Ark « peut compiler en langage assembleur, mais qu’il ne peut pas aller plus loin que ça. Il ne peut pas être compilé dans un fichier exécutable ».
Pour rappel, un compilateur est un programme qui transforme un code source en un code objet. Il est utilisé par un système d’exploitation pour analyser le code source d’un programme et traduit le langage de programmation humain en langage machine pour que votre ordinateur ou smartphone puisse effectuer des tâches spécifiques au niveau matériel. Les applications Android ont tendance à être plus lentes que leurs équivalents sur iOS.
Le compilateur Ark est un composant clé du nouveau système d’exploitation de Huawei, HarmonyOS ou HongMeng, qui doit permettre au géant chinois de s’affranchir de sa dépendance vis-à-vis de l’OS mobile du géant américain Google dans un contexte de crise entre les États-Unis et la Chine. Cet outil a été conçu pour permettre aux développeurs de porter rapidement leurs applications Android sur HarmonyOS, idéalement en aidant à combler rapidement l’écart de disponibilité des applications. Il serait également capable d’améliorer l’efficacité des applications Android (Huawei évoque des gains de 60 %), les rendant aussi fluides que sur iOS.
Fort de ce constat amer, Max Zhou, ancien responsable chez Mobike et cofondateur de la société MetaApp, a tenté de relativiser en déclarant : « Peut-être qu’ils le font pour aider dans les relations publiques et la guerre commerciale, ajoutant un effet de levier contre les États-Unis ».
Huawei n'a pas commenté ces éléments. La société avait déjà prévenu que le compilateur Ark serait déployé par étape et que le code source pour la chaîne d’outils complète ne sera probablement pas disponible avant 2020.
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:fleche: Google met en garde la Maison Blanche contre le bannissement de Huawei : un fork d'Android est un risque de sécurité pour les USA