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C'est officiel : l'addiction aux jeux vidéo fait désormais partie des maladies modernes selon l'OMS
C'est officiel : l'addiction aux jeux vidéo fait désormais partie des maladies modernes selon l'OMS,
en dépit de l'opposition des groupes commerciaux
En 2009, en Corée du Sud, un couple accro au jeu de rôle en ligne Prius (qui impose de prendre soin de personnages virtuels) a laissé mourir de faim son bébé de trois mois né prématurément, car les deux parents étaient trop occupés à nourrir leurs personnages virtuels. En 2010, c’est un jeune sud-coréen de 32 ans qui a trouvé la mort après avoir joué sur internet environ cinq jours sans presque s’arrêter. En 2014, un jeune sud-coréen de 22 ans a été incarcéré pour avoir laissé mourir de faim son fils de 2 ans alors qu’il était préoccupé à passer son temps à jouer aux jeux en ligne. En 2015, ce fut un jeune Chinois qui se trancha la main pour en finir avec son addiction à internet. Autant de cas qui ont certainement poussé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à plancher sur ce problème , l’OMS s’est demandé s’il fallait classer l’addiction aux jeux vidéo comme une pathologie au même titre que l’addiction à la cocaïne ou aux jeux d’argent.
Samedi, l’organisation a fait une mise à de sa Classification internationale des maladies (CIM) dans laquelle le "trouble du jeu" est officiellement adopté dans sa liste de maladies modernes.
Rappelons qu’en juin dernier, l’organisation a ajouté la dépendance au jeu dans sa section de comportements potentiellement dangereux liés à la technologie, notamment une utilisation excessive d’Internet, des ordinateurs, des smartphones, etc.
Pour déclarer qu’un joueur présente un trouble au jeu vidéo, l’OMS s’appuie sur les critères suivants :
- Premièrement le joueur accro aux jeux vidéo n’arrive plus à trouver un équilibre dans ses activités au point que les sessions de jeu prennent le pas sur les autres activités ;
- Ensuite, le joueur n’arrive plus à se défaire du jeu en sorte que « même quand les conséquences négatives surviennent, le comportement continue ou s’intensifie » ;
- Enfin, ce trouble provoque une détresse accrue et une détérioration des fonctions que ça soit au niveau personnel, familial, social, éducationnel ou professionnel. Cela peut se traduire par exemple par troubles du sommeil, un déséquilibre émotionnel et une déficience des activités physiques.
Malgré le fait que ces signes peuvent être détectés chez certains joueurs, il faut ajouter également le fait qu’ils doivent persistants sur au moins 12 mois, souligne l’organisme. « Il ne doit pas juste être un épisode de quelques heures ou quelques jours », a déclaré Dr Vladimir Poznyak, membre du Département de Santé mentale et de Toxicomanie de l’OMS. Par ailleurs, même si tous ces critères ne sont pas réunis chez un joueur, un joueur peut être déclaré comme souffrant de ce trouble si certains symptômes sont assez sévères.
L'Organisation mondiale de la santé avait fait part de son intention d'ajouter le trouble du jeu vidéo dans sa nouvelle Classification internationale des maladies (CIM-11) dès janvier 2018. Elle devait encore être présentée et validée par l’Assemblée mondiale de la Santé pour être adoptée par les États membres. C'est désormais officiellement le cas (sous la référence 6C51 pour les jeux vidéo) avec une entrée en vigueur au 1er janvier 2022.
Plusieurs experts se sont insurgés contre la décision de l'OMS
Bien que de nombreuses personnes, y compris des parents, ont accueilli avec joie cette décision qui pourrait donner des solutions concrètes à leurs proches ou leurs enfants présentant les signes décrits, de nombreuses voix se sont élevées pour exprimer leur désaccord face à la décision de l’OMS d’inclure le « trouble du jeu vidéo » dans le lot des pathologies. Parmi les opposants à la décision de l’OMS, nous avons le Dr Peter Etchells, conférencier en psychologie biologique, qui estime que cette décision risque de « classer dans la catégorie des pathologies » un comportement qui était inoffensif pour la plupart des gens. Il ajoute que « il y a des études sur l’addiction au bronzage, la dépendance à la danse, la dépendance à l’exercice, mais personne n'en discute pour les inclure dans la CIM 11 [Classification internationale des maladies]. Ce que l’on [OMS] fait, c’est un diagnostic excessif, qui revient en quelque sorte à classer comme pathologie un comportement qui, pour beaucoup, n’est nocif d’aucune façon ».
À côté du Dr Peter Etchells, plusieurs autres experts se sont également exprimés en défaveur de l’OMS. S’exprimant au Science Media Center de Londres, ces derniers auraient déclaré que bien que la décision soit bien intentionnée, il y avait un manque de preuves scientifiques de bonne qualité sur la façon de diagnostiquer correctement la dépendance au jeu vidéo. Ainsi, ceux-ci seraient sceptiques sur le fait que le temps passé devant un écran — qui comprend également l’utilisation de smartphones et de tablettes — serait nocif pour les enfants et les adolescents, comme l’ont suggéré certaines études.
Pour Dr Etchells et Andy Przybylski, professeur agrégé et directeur de la recherche à Oxford Internet Institute, University of Oxford, les enquêtes tendant à prouver qu’il existe un lien entre l’utilisation des appareils et les effets négatifs sur la santé ne montrent généralement que de faibles associations entre l’utilisation de l’écran et la santé. Przybylski a ajouté qu’environ 99 % du bien-être d’un enfant pourrait être attribué à des facteurs sans rapport avec le temps passé devant un écran.
En dépit de l'opposition de groupes commerciaux, qui auraient évoqué des recherches contradictoires sur le sujet et vanté certaines des vertus des jeux vidéo, le dernier CID a été officiellement approuvé à la 72ème Assemblée mondiale de la santé.
« Trouble du jeu » est désormais dans la section « Troubles dus à un comportement provoquant une dépendance » de la CIM. Il est décrit comme « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».
« Des études montrent que le trouble du jeu vidéo ne touche qu’une petite partie des personnes qui utilisent des jeux numériques ou des jeux vidéo. Néanmoins, tout joueur doit être attentif au temps passé sur les jeux, en particulier si ses activités quotidiennes en pâtissent », ajoute l'OMS.
De son côté, l'Entertainment Software Association (ESA) fait part de son mécontentement et demande à l'OMS de revenir sur sa décision. « Le "trouble du jeu" n'est pas basé sur des preuves suffisamment solides pour justifier son inclusion dans l'un des plus importants outils d'établissement de normes de l'OMS », affirme-t-elle.
Source : OMS (1, 2), ESA
Et vous ?
:fleche: Certains des dangers de la dépendance au jeu (par exemple sur smartphone) incluent l'isolement social, une mauvaise alimentation. Mais peut-on vraiment parler de trouble du jeu ?
:fleche: Que pensez-vous de cette décision de l'OMS ? Estimez-vous quelle est pertinente ou pas ?
:fleche: Avez-vous des expériences (vécues ou non) à partager dans ce domaine pouvant conforter (ou non) le choix de classer la dépendance aux jeux vidéo dans la liste des maladies modernes ?
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Les jeux vidéo ne corrompent pas les jeunes esprits, ils les construisent peut-être
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En contribuant à leur développement social et intellectuel
De nouvelles recherches relancent le débat sur l’impact des jeux vidéo sur les jeunes joueurs. Les scientifiques qui ont mené ces recherches ont pu conclure que les jeux seraient bénéfiques et favoriseraient le développement social et intellectuel, selon un rapport de CBC News publié le vendredi dernier. Ils ont également classé certains comportements antisociaux et violents des jeunes joueurs comme minoritaires et suggéré comme erronés certains résultats d’études qui s’inquiètent des impacts négatifs sur le comportement de ces derniers au grand dam de l’adoption officielle du « trouble du jeu » comme nouvelle maladie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il y a moins de deux semaines.
En effet, ces scientifiques ont évalué l’utilisation des jeux vidéo comme outils pédagogiques en éducation et même comme outils thérapeutiques contre l'anxiété et la dépression pour tirer leur conclusion. Par ailleurs, un sondage mené en 2018 par l'Association canadienne du logiciel de divertissement a montré que les jeux vidéo sont populaires au Canada parmi la population jeune et adulte. Selon l’enquête, 61 % des Canadiens se définissent comme des joueurs et plus de 90 % des adolescents jouent à des jeux vidéo.
Cependant, plusieurs études précédentes ont montré un lien entre les jeux vidéo et certains comportements violents, sexistes et antisociaux des jeunes joueurs, même si certaines études ont déjà tenté de montrer le contraire. Certains cas bien connus sont édifiants. En 2009, en Corée du Sud, un couple accro au jeu de rôle en ligne Prius (qui impose de prendre soin de personnages virtuels) a laissé mourir de faim son bébé de trois mois né prématurément, car les deux parents étaient trop occupés à nourrir leurs personnages virtuels. En 2010, c’est un jeune sud-coréen de 32 ans qui a trouvé la mort après avoir joué sur Internet environ cinq jours sans presque s’arrêter. Pour ne citer que ces exemples.
Toutefois, ces nouvelles données scientifiques suggèrent que ces comportements que des jeux comme la série Grand Theft Auto semblent modeler chez les joueurs sont minoritaires face aux bienfaits socio-éducatifs de ces jeux.
Selon les nouvelles données, les inquiétudes concernant les jeux vidéo sont sans fondement
Les parents et les organisations se préoccupent de l’impact que les jeux vidéo ont sur les jeunes, mais les nouvelles données suggèrent qu’il n’en est rien. Selon Isabela Granic, chercheuse canadienne, présidente et professeure au département de psychopathologie du développement de l'Université Radboud aux Pays-Bas, les nouvelles recherches suggèrent qu'il y a peu de preuves suffisantes pour appuyer l'idée que les jeux vidéo sont dangereux pour les enfants ou les adultes. Granic a déclaré à Bob McDonald, animateur de Quirks & Quarks, émission d'actualités scientifiques diffusée sur la chaîne CBC Radio One au Canada :
« Il y a eu quelques méta-analyses pour savoir si les jeux vidéo incitent à la violence, et les deux plus importantes ont montré qu'il n'y a presque aucun impact des jeux vidéo sur la violence et l'agressivité ».
La chercheuse Granic préfère utiliser le terme « utilisation compulsive » à la place de la dépendance aux jeux vidéo citée également très souvent comme préoccupation. Selon elle, il n'y a aucune preuve réelle qui indique que les jeux vidéo sont très différents des autres passe-temps. « Environ un à deux pour cent des enfants qui jouent quotidiennement à des jeux vidéo sont à un point où nous devrions nous inquiéter. Ils jouent de huit à dix heures par jour », a-t-elle dit à ce propos.
Mais pour Granic, la grande majorité des enfants ne jouent qu'une à trois heures par jour, et souvent c’est aux jeux sociaux que cette majorité des jeunes joueurs joue, avec des amis de l'école, soit dans la même pièce ou en ligne. Elle suggère également que jouer en ligne n'est pas très différent de la manière dont jouaient les générations plus âgées, a apporté CBC. Elle a dit :
« Ils se parlent entre eux, et c'est un espace qu'ils partagent qui est loin des yeux des parents où ils peuvent obtenir un peu d'autonomie, un peu de contrôle et avoir ce petit coin du terrain de jeu où ils peuvent avoir un peu d'intimité ». « Et ils sont juste amusants, joyeux, des jeux amusants », a-t-elle ajouté.
Cependant, l’OMS a décidé le contraire. En juin dernier, l’organisation avait ajouté la dépendance au jeu dans sa section de comportements potentiellement dangereux liés à la technologie, notamment une utilisation excessive d’Internet, des ordinateurs, des smartphones, etc. Et le mois dernier, l’organisation mondiale a fait une mise à jour de sa Classification internationale des maladies (CIM) en ajoutant officiellement le « trouble du jeu » comme l’une des maladies modernes.
La CIM est le fondement de l'identification des tendances et des statistiques en matière de santé à l'échelle mondiale, ainsi que la norme internationale en matière de déclaration des maladies et des problèmes de santé. La CIM saisit également les facteurs qui influent sur la santé, ou les causes externes de mortalité et de morbidité, en fournissant une vue d'ensemble de tous les aspects de la vie qui peuvent avoir une incidence sur la santé.
L’OMS retient également que ces signes détectés chez certains joueurs doivent d’abord être persistants sur au moins 12 mois, pour que l’individu puisse être déclaré malade. Granic ne rejette pas totalement l'idée que les jeux vidéo peuvent contribuer aux problèmes de développement de l'enfant. Mais elle a laissé entendre qu'ils sont moins importants que le statut socioéconomique. « Cela dépend de l'enfant et du contexte. Cela dépend du régime des jeux numériques et des autres médias qu'ils consomment, et cela dépend énormément du rôle parental », a-t-elle dit.
Selon les nouvelles données, des jeux comme Minecraft participent au développement social et intellectuel chez les jeunes joueurs
Minecraft est un jeu populaire de construction virtuelle. CBC rapporte qu’il est en train de devenir non seulement un passe-temps divertissant, mais un outil précieux dans l'éducation. Selon CBC, les écoles ont intégré Minecraft dans leurs programmes d'enseignement standard dans de nombreux pays, dont les États-Unis et la Suède. Un exemple édifiant de l’utilisation de Minecraft dans l’éducation est avec M. Karsenti, chercheur en technologies de l'éducation et professeur à la faculté d'éducation de l'Université de Montréal, Canada.
Dans sa version adaptée de Minecraft, il a intégré des éléments de l'histoire de l'école et des programmes de mathématiques. Selon CBC, il a fait travailler les élèves sur son programme pendant 15 semaines, et les résultats qu'il a obtenus ont été décisifs. « Les enfants qui ont participé au projet Minecraft après l'école ont obtenu des résultats beaucoup plus élevés en mathématiques à la fin de l'année que ceux qui n'ont pas participé au projet », a dit M. Karsenti.
En plus des résultats en mathématiques, le chercheur dit que les élèves ont également développé des aptitudes à la résolution de problèmes et des aptitudes relationnelles, et le programme a eu également un effet positif sur leur estime de soi, leur motivation et bien d’autres avantages sociaux dérivés du jeu. « [Les enfants] s'entraidaient, non seulement au sein de l'équipe, mais aussi avec d'autres équipes qui étaient bloquées après avoir terminé leur tâche », a-t-il dit. Toutefois, il prévient que le programme doit être axé sur l'éducation et être supervisé.
Certains jeux conçus sur mesure peuvent être thérapeutiques contre l'anxiété et la dépression, selon les nouvelles données
CBC a rapporté que la chercheuse Granic, dans le cadre de son travail de psychologue du développement, a développé et testé plusieurs jeux, dont Mindlight, pour aider les enfants aux prises avec l'anxiété et la dépression. Mindlight est un jeu de neurothéraphie qui incorpore des techniques cliniques pour réduire l'anxiété chez les enfants à risque.
Dans la pratique du jeu, les enfants doivent naviguer dans une maison hantée et y contrôler la luminosité du jeu avec leur esprit. Un casque d'écoute surveille l'activité électrique dans le cerveau, et en particulier le type d'activité associé à l'anxiété, selon CBC. Plus ils sont calmes, plus leur environnement devient lumineux et vice versa. Cela apprend aux joueurs à surmonter leurs peurs en changeant leur état d'esprit.
La chercheuse a testé le jeu dans quatre études portant sur plus de 500 enfants, selon CBC, et il a été démontré qu'en jouant au Mindlight de Granic, les niveaux d'anxiété des enfants diminuent de moitié environ, et les effets sont demeurés les mêmes six mois après que les enfants ont cessé de jouer. A ce propos, la chercheuse a déclaré :
« La lumière mentale s'est révélée aussi efficace pour réduire l'anxiété que la thérapie cognitivo-comportementale, la norme d'excellence de la psychothérapie. Mais elle l'a fait en deux fois moins de temps et en un dixième du coût ». « Nous luttons tous contre l'anxiété, et nous luttons tous contre les jours tristes ». « Apprendre à réguler ces émotions dans un contexte ludique et qui nous permet d'être ravis du moment où nous apprenons ces compétences, je pense qu'il y a un immense potentiel pour atteindre des gens qui, autrement, seraient stigmatisés », a-t-elle ajouté.
Selon CBC News, Granic espère présenter ces jeux thérapeutiques à une population plus large, au-delà des personnes atteintes de troubles cliniques, à l'avenir.
Ces nouvelles données scientifiques et bien d’autres rapports précédents s’opposent à la décision de l’OMS de reconnaitre l'addiction aux jeux vidéo comme un trouble mental qu’elle a classé comme nouvelle pathologie sur la liste CIM. Les jeux vidéo auraient-ils vraiment plus d’avantages pour les joueurs que d’inconvénients ?
Source : CBC News
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces nouvelles données scientifiques ?
:fleche: Pour vous les jeux vidéo ont-ils été utiles ou nocifs dans votre vie ?
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