Les utilisateurs d’iPhone éligibles devraient pouvoir remplacer leur batterie à 29 euros
Les utilisateurs d’iPhone éligibles devraient pouvoir remplacer leurs batteries à 29 euros
Au lieu de 89, même si elles ne sont pas défectueuses
Apple a récemment démarré une opération de remplacement de batteries pour les utilisateurs de iPhone qui sont équipés de batteries défectueuses. Cette opération séduction devrait permettre aux propriétaires de iPhone bridés à cause de l’état de détérioration avancé de leur batterie d’acquérir, à moindre coût, une nouvelle batterie qui permettra de restaurer le niveau de performance optimal de leur appareil. Cette mesure sera appliquée dans le monde entier jusqu’en décembre 2018, mais les stocks de batteries seront limités au départ a prévenu un porte-parole d’Apple.
Au lieu de débourser 89 euros pour l’acquisition normale d’une nouvelle batterie, Apple a décidé de faire un geste commercial pour le consommateur en ramenant le prix des batteries actuellement vendues à seulement 29 euros. Les personnes touchées qui, avant cette annonce, avaient procédé au remplacement de leur batterie entre le 14 décembre et le 31 décembre 2017 en payant la réparation 89 euros (donc avant la promotion) peuvent demander à Apple un remboursement de 60 euros.
Quand un client apporte un iPhone dans un magasin Apple en évoquant un problème de lenteur, un employé effectuera généralement un test de diagnostic sur le téléphone. Si la batterie fonctionnait à moins de 80 % de sa capacité d’origine et que le téléphone était sous garantie ou couvert par AppleCare +, la batterie serait remplacée gratuitement.
Toutefois, il se pourrait également qu’Apple procède au remplacement des batteries de smartphones éligibles même si ces derniers passent le test de diagnostic. Autrement dit, même dans le cas où leur batterie ne serait officiellement pas considérée comme défectueuse, elle devrait pouvoir être changée.
C’est la dernière concession accordée par la firme de Cupertino aux consommateurs après la grogne de ces derniers et les soupçons d’obsolescence programmée dont elle devenait la cible. Pour rappel, Apple a reconnu qu’elle bridait volontairement certains modèles de iPhone au moyen de mises à jour logicielles afin de compenser le vieillissement de leur batterie et de préserver leurs composants. Les modèles de iPhone concernés étaient : l’iPhone 6, iPhone 6 Plus, iPhone 6S, iPhone 6S Plus, iPhone SE, iPhone 7 et iPhone 7 Plus. Apple avait été obligé de s’excuser auprès de ses clients et s’était aussi engagé à baisser de manière significative le prix proposé pour le remplacement des batteries défectueuses.
Mais la firme de Cupertino continue d’insister sur le fait que le but de la mise à jour n’était pas de ralentir artificiellement les smartphones, mais plutôt de gérer efficacement les performances du téléphone afin de maximiser la durée de vie de la batterie. La société affirme également que les batteries qui équipent ses iPhone sont censées conserver 80 % de leur capacité jusqu’à 500 cycles de recharge complets.
Dans un communiqué, Apple explique à ses clients que « lorsqu’une batterie approche de la fin de sa durée de vie utile, son autonomie et sa capacité à fournir une alimentation diminuent. Par conséquent, il se peut que la batterie doive être chargée davantage et plus souvent, mais aussi que votre iPhone s’arrête de façon inattendue. […] Vous pourrez remarquer des lancements d’applications plus lents, des fréquences d’images plus faibles lors d’un défilement et d’autres réductions des performances. »
Source : CNN, Apple
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Apple fait maintenant face à plus de 26 poursuites pour avoir intentionnellement ralenti certains iPhone
Apple fait maintenant face à plus de 26 poursuites pour avoir intentionnellement ralenti certains iPhone
prétextant la vieillesse de leurs batteries
La vague de procédures judiciaires enclenchées contre Apple ne semble pas encore être à son terme. En effet, la marque à la pomme est actuellement sous le coup de pas moins de 26 poursuites judiciaires dans le monde pour avoir ralenti volontairement les iPhone ayant des batteries usées ou en tout cas pour n’avoir pas communiqué sur une mise à jour qui modifie la gestion de l’énergie desdits smartphones sans en avertir les utilisateurs.
Rien qu’aux États-Unis, c’est un total de 24 recours collectifs qui visent la société, les deux derniers ayant été déposés jeudi dernier par Marc Honigman et Lauri Sullivan-Stefanou respectivement à New York et en Ohio. À ces 24 poursuites sur le territoire américain s’ajoutent une poursuite en France et une autre en Israël dans le cadre de la même affaire.
Sullivan-Stefanou, dans sa plainte déclare qu’« Apple a inséré du code dans iOS 10.2.1 qui a délibérément ralenti les performances de traitement des téléphones utilisant cet OS en liant les performances de traitement de chaque téléphone à l’état de sa batterie, à l’insu des propriétaires d’iPhone 6, iPhone 6 Plus et iPhone 6s. » Le plaignant affirme qu’« en l’absence du code inséré par Apple, la capacité de la batterie réduite de ces téléphones n’aurait pas affecté les performances de traitement. »
Apple a pourtant tenté de contenir la frustration de ses clients concernés par cette affaire en leur proposant notamment des remplacements de batterie, et des remboursements pour les clients qui ont acheté de nouveaux iPhone pour retrouver une performance maximale. La société a également ajouté des informations à iOS expliquant comment remplacer la batterie d’un iPhone peut prévenir les ralentissements observés. Cependant, ces actions n’ont visiblement pas suffi à apaiser les consommateurs qui s’estiment lésés et qui espèrent obtenir gain de cause auprès des autorités judiciaires de leur pays respectif.
La plainte déposée par Honigman revient elle aussi sur les faits soulignés plus haut. Elle estime que « la dégradation intentionnelle de la performance de l’iPhone par Apple à travers une mise à jour d’iOS a eu un impact sur la convivialité de l’appareil. » Le plaignant poursuit en affirmant que « Apple a forcé l’obsolescence des iPhone en réduisant secrètement leurs performances. » Pour lui, la manœuvre de la société avait pour but de pousser les utilisateurs à acheter de nouveaux téléphones.
Source : Mac Rumors
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L'enquête préliminaire visant Apple pour obsolescence programmée en France
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Pourrait coûter à la firme jusqu'à 5 % de son chiffre d’affaires annuel
La marque à la pomme est actuellement sous le coup de pas moins de 26 procédures judiciaires dans le monde pour avoir ralenti volontairement les iPhone ayant des batteries usées ou en tout cas pour n’avoir pas communiqué sur une mise à jour qui modifie la gestion de l’énergie desdits smartphones sans en avertir les utilisateurs.
Pour rappel, Apple a reconnu récemment qu’elle bridait volontairement certains modèles de iPhone au moyen de mises à jour logicielles afin de compenser le vieillissement de leur batterie et de préserver leurs composants. Ces aveux sont venus confirmer des rumeurs récurrentes qui circulaient depuis des années sur la toile au sujet de possibles ralentissements volontaires de iPhone orchestrés directement par le fabricant.
Les modèles de iPhone concernés étaient : l’iPhone 6, iPhone 6 Plus, iPhone 6S, iPhone 6S Plus, iPhone SE, iPhone 7 et iPhone 7 Plus. Apple avait été obligé de s’excuser auprès de ses clients et s’était aussi engagé à baisser de manière significative le prix proposé pour le remplacement des batteries défectueuses. Les utilisateurs d'appareils éligibles devraient pouvoir remplacer la batterie de leur iPhone à 29 euros, au lieu de 89 euros, même si elles ne sont pas défectueuses.
Apple a insisté sur le fait que le but de ses mises à jour n’était pas de ralentir artificiellement les iPhone, mais plutôt d’optimiser les performances du smartphone afin de maximiser la durée de vie de sa batterie. Malheureusement, ces déclarations n’ont pas suffi à calmer les ardeurs de certains utilisateurs mécontents, des opportunistes et de plusieurs associations de protection des droits des consommateurs qui ont décidé de trainer le fabricant de iPhone devant les tribunaux.
Rien qu’aux États-Unis, c’est un total de 24 recours collectifs qui visent la société. À ces 24 poursuites sur le territoire américain s’ajoutent une poursuite en France et une autre en Israël dans le cadre de la même affaire.
L’enquête préliminaire ouverte le 5 janvier par le parquet de Paris doit permettre de déterminer si, oui ou non, l’entreprise Apple a délibérément ralenti certains de ses anciens modèles de iPhone afin de doper ses ventes. Cette procédure judiciaire intentée par l’association HOP (Halte à l’obsolescence programmée) contre Apple a été motivée par les soupçons de pratiques favorisant l’obsolescence programmée qui pèse sur l’entreprise technologique américaine.
L’association française poursuit le fabricant de iPhone et iPad pour « obsolescence programmée et tromperie ». Le recours a été déposé contre Apple France au tribunal de grande instance de Paris. Les investigations seront menées, sous l’autorité du parquet, par le service national des enquêtes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (abrégé DGCCRF), une administration relevant du ministère de l’Économie.
Apple pourrait être poursuivi pénalement en prenant en considération l’ensemble des iPhone vendus en France depuis la promulgation de la loi du 17 août 2015, qui a introduit le délit d’obsolescence programmée dans le droit français. Ce délit est punissable d’une amende représentant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires moyen annuel de l’entreprise condamnée ainsi que d’une peine d’emprisonnement de deux ans. Tout va dépendre maintenant des conclusions de l’enquête préliminaire en cours.
Laetitia Vasseur, la cofondatrice et déléguée générale de HOP, explique que « tout est orchestré pour contraindre les consommateurs à renouveler leur smartphone. À plus de 1200 euros le téléphone, soit plus d’un SMIC, ces pratiques sont inacceptables et ne peuvent rester impunies ». L’association avait annoncé le 27 décembre 2017 avoir saisi le procureur de la République après les aveux d’Apple.
« Il s’agit de la première procédure pénale au monde contre la société, sur le fondement de l’obsolescence programmée », a affirmé à l’AFP Émile Meunier, avocat de l’association. Mais, c’est aussi la seconde affaire du genre en France, après l’enquête visant l’entreprise japonaise Epson qui a été ouverte à Nanterre l'année dernière pour les mêmes soupçons. Cette fois-là, HOP avait porté plainte en invoquant pour la première fois le motif de « l’obsolescence programmée » contre plusieurs industriels, dont le fabricant d’imprimantes Epson. L’association les accusait d’utiliser des « techniques » pour pousser les consommateurs à racheter des cartouches d’encre.
Hop affirme qu’elle va fournir aux enquêteurs « plus de 2600 témoignages de clients d’Apple en France ». « Nous appelons tous les clients d’Apple qui se sentent lésés par le ralentissement de leur téléphone après sa mise à jour à se rendre sur le site de l’association en vue de se joindre à une éventuelle plainte pénale collective », a déclaré l’avocat de l’association française. Il demande également à la firme de Cupertino « de coopérer en toute transparence avec les autorités judiciaires et d’indemniser le préjudice de ses clients ».
Source : Le Figaro, Association HOP
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Une enquête ouverte aux États-Unis suite au scandale sur le bridage des iPhone
Une enquête ouverte aux États-Unis suite au scandale sur le bridage des iPhone
Pour savoir si Apple a enfreint les lois et trompé ses investisseurs
Le ministère américain de la Justice et la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis ont ouvert une nouvelle enquête afin d’établir si les agissements d’Apple ont enfreint les lois américaines, la législation boursière notamment, suite au scandale sur le bridage des iPhone qui a éclaté en décembre dernier. Ce serait la 27e procédure judiciaire lancée à l’encontre de la firme de Cupertino en tenant compte des 26 actions en justice qui ont déjà été intentées contre elle.
Les enquêteurs devront tout particulièrement s’atteler à déterminer si le fabricant de iPhone peut être reconnu coupable d’avoir volontairement induit en erreur ses investisseurs et pécher dans sa communication sur le ralentissement volontaire d‘anciens modèles de iPhone équipés de batteries usées.
Pour rappel, Apple a reconnu récemment qu’elle bridait volontairement certains modèles de iPhone au moyen de mises à jour logicielles afin de compenser le vieillissement de leur batterie et de préserver leurs composants. Ces aveux sont venus confirmer des rumeurs récurrentes qui circulaient depuis des années sur la toile au sujet de possibles ralentissements volontaires de iPhone orchestrés directement par le fabricant.
Les modèles de iPhone concernés étaient : l’iPhone 6, iPhone 6 Plus, iPhone 6S, iPhone 6S Plus, iPhone SE, iPhone 7 et iPhone 7 Plus. Apple avait été obligé de s’excuser auprès de ses clients et s’était aussi engagé à baisser de manière significative le prix proposé pour le remplacement des batteries défectueuses. Les utilisateurs d'appareils éligibles devraient pouvoir remplacer la batterie de leur iPhone à 29 euros, au lieu de 89 euros, même si elles ne sont pas défectueuses.
Apple a insisté sur le fait que le but de ses mises à jour n’était pas de ralentir artificiellement les iPhone, mais plutôt d’optimiser les performances du smartphone afin de maximiser la durée de vie de sa batterie. Malheureusement, ces déclarations n’ont pas suffi à calmer les ardeurs de certains utilisateurs mécontents, des opportunistes et de plusieurs associations de protection des droits des consommateurs qui ont décidé de trainer le fabricant de iPhone devant les tribunaux.
Source : Bloomberg
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