Les OS 32 bits devraient-ils totalement céder la place à leurs homologues 64 bits ?
Les OS 32 bits devraient-ils totalement céder la place à leurs homologues 64 bits ?
Le CTO de BACKBLAZE répond OUI
Brian Wilson, cofondateur et CTO de BACKBLAZE, une entreprise qui offre des services de stockage cloud, affirme que les utilisateurs d’ordinateurs de tous bords ne devraient plus souffrir d’avoir à choisir entre les systèmes d’exploitation 64 bits et leurs homologues 32 bits. « La mort, les taxes et le fait qu’un système d’exploitation 64 bits est meilleur qu’un système d’exploitation 32 bits font partie des rares absolus de la vie », a-t-il déclaré.
« Il n’y a aucun inconvénient à utiliser un système d’exploitation 64 bits, il y a plutôt d’énormes avantages à le faire », a-t-il ajouté. Brian Wilson appuie son propos sur quatre facteurs. Il évoque premièrement celui de la compatibilité en termes de processus à gérer par le système d’exploitation. « Un système d’exploitation 64 bits fait tourner des processus 64 bits et de facto des processus 32 bits », a-t-il déclaré à propos et d’ajouter que « le principal avantage qu’un processus 64 bits offre est la possibilité d’adresser plus de 4 Go de mémoire vive », faisant ainsi allusion à la capacité d’adressage physique offerte par les processus 64 bits.
À la suite des deux facteurs précédemment mentionnés, il évoque également des critères de performance et de sécurité. « Des fonctionnalités comme la distribution aléatoire de l'espace d'adressage fonctionnent mieux sur un système d’exploitation 64 bits en comparaison avec son homologue 32 bits », peut-on lire sur son billet de blog. Et d’ajouter qu’« en faisant le choix d’un système d’exploitation 32 bits, un utilisateur opte pour un niveau de performance et de sécurité de bas niveau ».
Il s’appuie sur tous ces éléments pour s’offusquer de ce que des éditeurs de système d’exploitation continuent d’induire les utilisateurs en erreur en mettant des versions 32 bits de systèmes d’exploitation à leur disposition. Pour ne citer que le cas de Microsoft, l’initiative d’un Windows 10 64 bits est une excellente chose pour les raisons déjà évoquées. L’embêtant à son avis est qu’à côté Microsoft propose également une version 32 bits.
« Quand un de nos clients possesseur d’une machine sur laquelle tourne Windows 10 32 bits contacte notre support technique, il s’agit généralement de quelqu’un qui ne savait pas quelles implications son choix aurait. Or le fait est que, dans ces conditions, un client qui a acheté 8 Go de mémoire vive en a désactivé les trois quarts », a-t-il déclaré et de conclure : « Microsoft devrait complètement arrêter de mettre la version 32 bits à disposition des utilisateurs ».
Seulement, faudrait-il le rappeler Microsoft n’est pas le seul éditeur de systèmes d’exploitation dans cette situation. Toutes les distributions de Linux par exemple sont proposées au public en version x86 (32 bits) et x86_64 (64 bits). La question posée d’entrée de jeu reste donc entière. Brian Wilson a donné son avis, il est sien. Quel est le vôtre ?
Source : blog
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supprimer le 32bit ? >> ça dépend pour qui.
-> Les OS 32 bits devraient-ils totalement céder la place à leurs homologues 64 bits ?
Dans le vaste monde touché par l'usage d'un OS, évidement non ! Il va y avoir beaucoup de laissés pour compte (notamment dans l'embarqué).
Dans un milieu plus restreint, PC portable ou de bureau... non également ! Sinon... adieux à toute les vielles machines encore capable de répondre aux usages divers et variés de leurs possesseurs.
Abandonner bêtement et catégoriquement le 32bit n'aura évidemment pas lieu sur le matos existant, en revanche la question reste ouverte sur le matos arrivant, et là encore, si un choix doit être fait, de proposer ou non du 32bit, ce choix ne sera pas fait pour absolument tout le monde, mais uniquement pour le secteur sur lequel c'est pertinent. Dans le cas contraire, où cela s'applique à tout le monde sans distinction, nous seront alors dans une obsolescence "déclenché" poussant tout les concernés (les laissés pour compte) à gonfler le budget du matériel nécessaire pour un usage 32bit, correspondant à ce moment aux nouvelles conventions "64 bit only".
imaginez vos tablettes fonctionnant parfaitement bien sous du Linux ARM et vos PC bureau sous du Linux i7... puis, par conséquence d'un choix par de grands décideurs, le choix de vos nouvelles tablettes sera équipé uniquement d'i7, nettement moins agréable, vous exposant à des throttle intempestif et répétitif, une autonomie réduite de moitié... parce que si l'i7 vous offre plus de possibilité, il n'en est pas plus PERFORMANT en terme de puissance de calcul par Watt. De plus les équipements nomades étant plutôt radin en terme de RAM, vous avez maintenant une tablette qui rame régulièrement quand elle n'est pas en throttling, et le dépassement RAM induit alors une accéleration de l'usure de la mémoire de masse (SSD, µSD), qui abouti à son tour à une obsolescence accéléré de la tablette en comparaison de ces précédents homologues. Dans l'histoire, c'est Intel qui s'en met plein les poches, vous aillant amené à dépenser plus sur ses produits pour chaque achats, et a multiplié le nombre d'achat dans le temps.
Cette exemple est purement fictif, et le remplacement d'ARM 32bit pour un intel i7 n'est évidemment pas réaliste... met permet de souligner une possible dérive, ainsi que de certains impacts qui apriori ne sont pas directement lié aux type d'architecture.
conclusion : performance et puissance ne doit pas être confondu, et devrait toujours être rattaché à un contexte précis pour en débattre... dans le cas contraire la logique c'est moins vieux donc c'est mieux domine par défaut.