Verrouillage organisé du Net - refus de la démocratie - Elus malhonnêtes
Que les gens qui veulent gagner leur vie en collectant des informations et les diffusant veuillent faire payer l'accès à ces informations, c'est normal. C'est un travail. Mais que des politiques veuillent limiter la diffusion des liens vers les informations, cela s'appelle du contrôle de l'information. Les pouvoirs européens protègent leur pouvoir. Dans ces pouvoirs il y a les partis politiques. Si les députés votent ce texte, ce sera un coup de force des partis politiques contre la démocratie.
Je maintiens ce site : http://cec.rwanda.free.fr/
Que deviendra-t-il si cette loi est adoptée ?
Suite des évolutions du net qui me gonflent
"Entre les lois liberticides et le traçage ça devient de plus en plus pénible d'utiliser le net."
Parmi les choses qui me gonflent:
- Les ressources gratuites ... qui nécessitent de créer un compte pour y accéder (exemples sur Contribuables.org, et Observatoire de la Christianophobie)
- Les formulaires qui ne fonctionnent pas. Le site "Observatoire de la Christianophobie" imposait ainsi la création d'un compte pour accéder aux rapports gratuits. Après inscription, une "erreur" (délibérée) survenait et vous n'obteniez pas le document demandé. Par contre votre adresse mail était capturée et à la place du rapport demandé, vous receviez 10 spams. Après avoir envoyé un message explicite comportant une copie de mon certificat d'apostasie et de mon testament imposant une obligation d'apostasie à mes héritiers [je suis sataniste laveyien], les spams ont cessé.
- Le spam, encore et toujours. J'ai toujours dit et je maintiens que le spamming doit être puni de mort.
- Les sites qui vous affichent un bandeau avertissant qu'il utilise les cookies. Bandeau qui ne comporte qu'un bouton: [Accepter]
- Les sites qui vous 'capturent' et vous empêchent de revenir en arrière (la flèche [<-] du navigateur fonctionne, mais un script de merde remplace l'URL de la précédente page par celle de la page "épuisette" et la recharge). Le sites en question sont des 'putaclick' dans 99% des cas.
- Les sites à très faible densité sémantique. Je peux citer le cas des sites de transporteurs qui vous renvoient une page de 500 Ko dont l'information utile est le numéro de train/car/vol, les points de départ correspondance arrivée, les horaires, le prix, les modalités. Bref, 15 Ko tout mouillé d'infos utiles ou contractuelles, et quelques centaines d'octets d'infos indispensables. Du bloatware qui rendent ces sites plus lents que leur ancêtres Minitel.
Après l’Italie, la protestation de Wikipédia contre la réforme du copyright se généralise à plusieurs pays
Après l’Italie, la protestation de Wikipédia contre la réforme du copyright se généralise à plusieurs pays
mais chacun à sa manière
À quelques jours d'un vote crucial du 5 juillet sur la réforme du copyright en Europe, 146 organisations de plusieurs pays ont appelé les eurodéputés à rejeter la directive dans sa version actuelle. Au même moment, Wikipédia Italie a décidé de fermer son service pour dénoncer le projet de loi de l'UE. Le 3 juillet, la version italienne de l'encyclopédie libre a masqué toutes ses pages, rendant ainsi impossible d'accéder au contenu de la plateforme. Tous les visiteurs ont vu plutôt un bandeau qui les invitait à contacter leurs représentants au Parlement, pour éviter le pire tant que cela est encore possible.
Quelques heures avant le vote du Parlement européen, les communautés wikipédiennes dans certains pays ont décidé de s'associer à l'Italie pour protester contre la réforme. Il s'agit entre autres des communautés de l'Estonie, la Pologne, la Lettonie, l'Espagne, la Galice, la Catalogne, le Pays basque, la Bulgarie, la Hongrie, l'Autriche, et la France, entre autres. Mais chacun l'a fait à sa manière.
Certains ont décidé, comme l'Italie, de masquer complètement toutes leurs pages. Les utilisateurs sont alors redirigés vers une unique page avec communiqué qui explique les conséquences néfastes de la réforme du copyright et parfois avec en plus un bandeau noir qui les invite à contacter leurs représentants locaux au Parlement européen. C'est le cas par exemple de la communauté galicienne. Les versions de Wikipédia en espagnol et en letton ont également été entièrement inaccessibles, comme l’a fait remarquer Rémi Mathis, conservateur à la Bibliothèque nationale de France et ancien président de Wikimédia France.
La plupart des autres communautés ont adopté des mesures moins radicales, en laissant leurs services ouverts. Mais parmi elles, certains affichent sur toutes leurs pages un bandeau pour inviter les internautes à agir. C'est le cas des communautés bulgare et hongroise. D'autres encore n'ont affiché ni communiqué ni bandeau, mais ont exprimé leur opposition via un communiqué officiel. C'est le cas par exemple de la France. Mais leurs voix ont-elles vraiment été entendues ? Nous le saurons probablement avant la fin de cette journée du 5 juillet.
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Une mobilisation tardive ? La communauté a-t-elle manqué de défendre fermement l'avenir de l'Internet ?
Voir aussi :
:fleche: UE : près de 150 organisations se mobilisent avant le vote crucial du 5 juillet sur le copyright où les 751 membres du Parlement doivent se prononcer
:fleche: La directive de filtrage automatique des contenus téléchargés en Europe est adoptée dans le vote initial, premier pas vers la censure de l'internet ?
:fleche: Les moteurs de recherche devraient-ils rémunérer les éditeurs de presse pour afficher leurs articles ? Un projet adopté par les ambassadeurs de l'UE
:fleche: Ce que l'UE prépare à propos des liens et téléchargements de fichiers sur internet : des actions courantes sur le Web pourraient devenir illégales
:fleche: UE : la France et deux autres pays militent pour le filtrage automatique des contenus mis en ligne, dans le cadre de la réforme sur le droit d'auteur
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Le Parlement européen rejette la directive sur le copyright
Le Parlement européen rejette la directive sur le copyright
et ouvre à la voie à une suppression ou réécriture des points litigieux
Ce jeudi 5 juillet, la réforme controversée sur le droit d'auteur a été bloquée par le Parlement européen en session plénière. Comme prévu, tous les eurodéputés se sont prononcés sur le texte élaboré par la Commission des affaires juridiques du Parlement. Ledit texte a été adopté le 20 juin par la Commission juridique avec les articles 11 et 13 qui sont énormément controversés.
Le premier instaure des taxes sur les liens Internet et le second encourage le filtrage automatique des contenus mis en ligne. Le vote d'aujourd'hui devait permettre de décider soit d'approuver le texte sans discussion (et donc d'accélérer son adoption), soit de le rejeter en vue d'une réécriture avec un possible retrait des articles litigieux. Sur les 627 députés présents, 318 ont voté contre le texte alors que 278 l'ont approuvé et 31 se sont abstenus. Ce qui entraine le rejet du texte, une première victoire qu'a saluée Julia Reda, l'eurodéputée à l'origine de cette protestation contre les articles 11 et 13.
Ce rejet reporte les débats à la mi-septembre où les députés auront à nouveau à voter sur le texte. Entre temps, le texte sera ouvert à des amendements, ce qui, espérons-le, devra permettre de supprimer les articles litigieux (si l'on est extrêmement optimiste) ou les modifier pour les rendre moins désastreux pour l'avenir du Net. Ensuite viendront les négociations à huis clos entre le Parlement et le Conseil pour trouver une version commune qui sera soumise à un vote final plus tard.
La bataille des lobbys ?
Une chose est sure, c'est que cette directive sur le droit d'auteur ressemble beaucoup à un projet commandé par l'industrie de la presse et celle de l'audiovisuel : le simple fait de penser que les moteurs de recherche ou réseaux sociaux doivent rémunérer les éditeurs de presse pour pouvoir diffuser leurs œuvres et leur envoyer du trafic ; et le fait de ne pas voir que le filtrage automatique des contenus mis en ligne aurait plus tendance à détruire Internet que de contribuer à la lutte contre la violation des droits d'auteur... sont suffisants pour le croire. Surtout que les retombées réelles de ces mesures pour l'économie de l'UE sont difficilement perceptibles.
Mais les lobbys de la technologie ne sont pas restés inactifs. C'est d'ailleurs ce que laissent entendre certains acteurs qui ont exprimé leur déception après le rejet de la réforme par le Parlement européen. Robert Ashcroft, directeur exécutif de PRS for Music, a par exemple déclaré que « [ce vote] n'est peut-être pas surprenant vu le niveau de lobbying sans précédent et la vaste campagne de désinformation qui a accompagné ce vote », dit-il. Avant d'ajouter qu'à cause de ce lobbying des plateformes en ligne et l'industrie de la tech, « les députés veulent plus de temps pour examiner les propositions. »
Helen Smith, présidente exécutive d'Impala, un organisme de lobbying de l'industrie de la musique, a également soulevé la question de la « désinformation » qu'aurait menée l'industrie de la technologie. Elle décrit en effet le fait que l'industrie de la technologie aurait exercé des pressions pour que la directive soit reconsidérée. « Le détournement du processus soulève des questions fondamentales sur la façon dont les plateformes [en ligne] et les opérateurs soi-disant objectifs abusent de leur position. Cela souligne la nécessité d'une plus grande transparence et d'un examen plus approfondi, en particulier avec les acteurs qui ont un énorme potentiel pour influencer l'opinion publique et qui n'hésitent pas à l'utiliser », a-t-elle déclaré.
L'industrie de l'audiovisuel reste toutefois convaincue que la suite des discussions leur sera favorable. « La décision d'aujourd'hui signifie qu'il y aura un autre débat, nous sommes convaincus que le Parlement parviendra à une conclusion en septembre et assurera un Internet juste et durable. Les plateformes facilitent une relation unique entre artistes et fans, et la réforme du droit d'auteur devrait rééquilibrer le cadre autour de cela », a ajouté Helen Smith.
Pièce jointe 394283
Votes par pays, la France largement en tête pour le oui. Détail des votes pour la France : Pièce jointe 394285
Sources : Fortune, Music Week
Et vous ?
:fleche: Vous attendiez-vous à cette issue pour le vote du Parlement européen ?
:fleche: Êtes-vous maintenant optimistes quant à la suite ? A quoi vous attendez-vous ? Pourquoi ?
Voir aussi :
:fleche: UE : près de 150 organisations se mobilisent avant le vote crucial du 5 juillet sur le copyright où les 751 membres du Parlement doivent se prononcer
:fleche: La directive de filtrage automatique des contenus téléchargés en Europe est adoptée dans le vote initial, premier pas vers la censure de l'internet ?
:fleche: Les moteurs de recherche devraient-ils rémunérer les éditeurs de presse pour afficher leurs articles ? Un projet adopté par les ambassadeurs de l'UE
:fleche: Ce que l'UE prépare à propos des liens et téléchargements de fichiers sur internet : des actions courantes sur le Web pourraient devenir illégales
:fleche: UE : la France et deux autres pays militent pour le filtrage automatique des contenus mis en ligne, dans le cadre de la réforme sur le droit d'auteurPièce jointe 394285