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France : Facebook annonce la disponibilité de son outil de fact-checking pour lutter contre les « fake news »
France : Facebook vient d'annoncer la mise en production de son outil de vérification,
pour lutter contre les « fake news »
Nous vous annoncions en février dernier que Facebook et Google s'étaient associés aux médias français et avaient procéder au lancement de leurs propres outils de lutte contre les « fake news » (ou la désinformation) en France. En effet, cette décision rentre dans le cadre des mesures de sécurité prises à l'approche des élections présidentielles pour faire face à la prolifération de faux articles et d'informations non vérifiées.
Aujourd'hui, Facebook a officiellement annoncé l'activation et la mise en production de son outil de vérification (fact-checking) sur sa plateforme. Avec l'implémentation de cette nouvelle fonctionnalité, l'ensemble des utilisateurs du célèbre réseau social pourront désormais signaler les messages postés et relatifs à de fausses informations, en d'autres termes il s'agit de toutes les publications présentant un caractère trompeur. Dans son annonce, Facebook affirme que son outil de fact-checking s'articule autour des quatre points ci-après.
- Faciliter les signalements par les utilisateurs
Chaque utilisateur est désormais en mesure de contribuer à la lutte contre les fausses informations. Pour cela, il leur suffit d'effectuer un signalement en cliquant sur le coin droit d’une publication pour alerter les organes en charge du contrôle.
- Travailler avec des organisations tierces compétentes dans la vérification des informations
Pour une analyse approfondie des messages signalés par les utilisateurs, Facebook va s'appuyer sur des médias qui sont réputés comme ayant une bonne expertise en matière de vérification d'informations. Les contrôleurs qui travailleront avec Facebook en France sont l’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes. Il est précisé que seules ces structures auront un accès à l'outil de fact-checking.
- Indiquer au grand public les informations contestées
Facebook déclare dans son annonce que « lorsqu’une publication sera qualifiée de fausse information par deux des organisations de fact-checking, elle sera identifiée comme étant contestée. Cette publication affichera alors un pictogramme et mentionnera que l’information est contestée. Un message invitera l’utilisateur à se rendre sur le site de l’un des vérificateurs tiers pour en savoir plus. Lorsqu’un utilisateur envisagera de partager une publication identifiée comme non fiable, un avertissement « contesté par des tiers » s’affichera. Par ailleurs, la visibilité de ces publications pourra être réduite dans les fils d’actualité des utilisateurs. »
- Limiter les gains financiers pour les auteurs de fausses informations
Avec la nouvelle fonctionnalité, les messages considérés comme « contestés » ne pourront pas être transformés en publicité et ne seront pas sponsorisés. En effet, les auteurs de tels messages arrivaient à gagner de l'argent en se faisant passer pour de vrais médias, cela en redirigeant les utilisateurs vers leurs sites.
En résumé, selon Facebook, l'outil de fact-checking permet :
- à chaque utilisateur de signaler les fausses informations avec un simple clic sur le coin droit d’une publication ;
- aux structures de contrôle de vérifier minutieusement les informations signalées par les utilisateurs du réseau social Facebook ;
- de taguer une publication comme étant contestée lorsqu’elle est reconnue comme étant une information fausse par deux structures de fact-checking distinctes.
Source : Facebook
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cet outil de fact-checking ?
:fleche: Pensez-vous qu'il sera efficace dans la lutte contre les fakes news ?
Les grands médias pourront ainsi contester leurs fact-checkers !
S'appuyer sur les grands médias qui racontent parfois plus de bêtises que certains sites qu'ils contestent. C'est pas forcément la meilleure approche.
Il suffit de voir le Decodex du Monde qui classe le très bon site "Les crises" en orange pour des raisons listées en deux liens vers des articles qui racontent n'importe quoi. Ils ont pourtant été prévenus que leurs articles sont mensongers, mais ils ne changent rien. La vérité n'est-elle pas que "Les crises" dénonce régulièrement les contre-vérités et les non-dits du journal "Le monde".
Il y a un vrai travaille à faire pour décrypter le vrai du faux. Mais quand on voit la manipulation d'opinion que font nos grands médias, on se dit que ce n'est certainement pas à eux de faire ce travail ! :roll:
Google déploie une fonctionnalité pour indiquer le degré de crédibilité d'une information sur Google Search
Google déploie une fonctionnalité pour indiquer le degré de crédibilité d'une information sur Google Search
et toutes les versions de Google News
« Google a été conçu pour aider les gens à trouver des informations utiles en affichant le contenu génial que créent les éditeurs et les sites. Cet accès à une information de haute qualité est ce qui permet aux gens d'utiliser le Web et aux contributeurs de continuer à s'engager et à y investir », a rappelé Google en guise de préambule dans un billet de blog annonçant le déploiement de son outil de vérification de crédibilité sur toutes les versions de son moteur de recherche ainsi que de sa rubrique réservée aux actualités.
« Cependant, avec des milliers de nouveaux articles mis en ligne chaque minute de chaque jour, la quantité de contenus auxquels sont confrontés les gens sur Internet peut être écrasante. Et malheureusement, tous ne sont pas factuels ou vrais, ce qui rend difficile la distinction entre les faits et la fiction », continue la filiale d’Alphabet.
Le numéro un de la recherche précise que c’est la raison pour laquelle en octobre dernier, avec ses partenaires de Jigsaw, il a annoncé que, dans quelques pays, les éditeurs allaient pouvoir afficher une balise "Fact Check" dans Google News pour les actualités. Cette étiquette a pour objectif d’identifier des articles qui incluent des informations vérifiées par les éditeurs d’actualités et les organismes de vérification des faits.
« Après avoir évalué les commentaires des utilisateurs et des éditeurs, nous avons décidé de déployer le label Fact Check de Google News dans toutes ses déclinaisons, et nous avons également décidé de l'étendre sur Google Search dans toutes les langues. Pour la première fois, lorsque vous effectuez une recherche sur Google qui renvoie un résultat autorisé contenant des vérifications de faits pour une ou plusieurs réclamations publiques, vous verrez clairement ces informations sur la page de résultats de recherche. L'extrait affichera les informations sur la réclamation, qui a fait la réclamation, et la vérification de faits de cette revendication particulière ».
Dans la pratique, cela signifie que si vous cherchez des faits sur Google Search (peut-être dans l’objectif de vous assurer de leur véracité), il ne sera pas rare de tomber sur des sites qui font usage du label Fact Check mis en évidence dans les résultats de recherche.
Google précise que ce type d’information ne sera pas disponible pour toutes les recherches. D’ailleurs, il est possible d’avoir des résultats où les éditeurs ont cherché à vérifier le même énoncé, mais sont parvenus à des conclusions différentes : « ces vérifications de faits ne sont pas de Google et sont présentées afin que les gens puissent avoir des jugements plus éclairés. Bien que des conclusions différentes puissent être présentées, nous pensons qu'il est toujours utile pour les gens de comprendre le degré de consensus autour d'une revendication particulière et de disposer d'informations claires sur les sources acceptées. Au fur et à mesure que nous effectuons des vérifications de faits plus visibles dans les résultats de la recherche, nous sommes persuadés que les gens auront plus de temps pour examiner et évaluer ces vérifications de faits et donc se faire leur propre avis éclairé ».
Les sites qui souhaitent faire étiqueter leurs contenus du label Fact Check doivent remplir quelques critères au préalable, notamment utiliser le balisage ClaimReview de schema.org. Ils peuvent également recourir au Share the Facts widget développé par le Duke Reporter’s Lab, spécialisé dans le fact-checking. Par ailleurs, les sites doivent être identifiés comme une source d’information fiable par l’algorithme de Google pour pouvoir bénéficier de cet étiquetage.
Il est probable que la popularité d'un site sera une mesure clé utilisée pour déterminer l'admissibilité, mais les autres critères qui sont utilisés restent encore flous. Ici, Google est confronté à la même problématique qu'avec le classement des résultats de recherche. Aussi, l’Américain veut trouver le bon équilibre entre la transparence et la rétention d’information pour empêcher les sites de manipuler les résultats.
Source : Google
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette mesure ?
Voir aussi :
:fleche: Google propose le label "Fact Check" sur Google News pour aisément identifier les articles vérifiant des faits, que pensez-vous de cette initiative ?