Voilà, le gogo se dit que ce serait con de laisser passer sa chance et qu'il faut prendre le train avant qu'il ne soit trop tard, quitte à monter en marche. Poussé par des médias éco qui répétaient (c'est de moins en moins vrai maintenant car le zeitgeist a considérablement changé depuis 2008) que comme le marché est libre l'actif ne peut que monter, et que si la bourse baisse c'est forcément la faute du Grand Méchant État qui ne fait rien que persécuter la libre marche du Vertueux Marché. A la hausse comme à la baisse ce sont des réactions en chaîne. Voilà un article qui décrira la mécanique mieux que moi : http://www.investopedia.com/articles...f-a-bubble.asp
C'est un mécanisme que George Soros a très bien décrit dans un de ses livres, écrit juste après la crise asiatique (La crise du capitalisme global, 1998, un bouquin remarquable). Il disait quelque chose du genre "quand ma femme de ménage me parle de tel actif, c'est qu'il est temps de vendre". Il a sa propre théorie des bulles financières inspirée par la philosophie de Karl Popper. Il a aussi développé une théorie de la réflexivité très intéressante : https://www.georgesoros.com/essays/f...y-principle-2/
Sa curieuse philosophie politique qui le pousse à fomenter de nombreuses révolutions colorées un peu partout en Eurasie (et à jouer avec le feu) repose d'ailleurs sur les mêmes fondements.