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La grève n'a rien de démocratique.
Concernant la création de richesse, je pense que si il suffit de faire moins d'heures pour créer plus de richesse ça se saurait. Mathématiquement ça se confirme dans les grandes économies (USA, Japon, Chine, Allemagne, ...) et les économies plus petites mais particulièrement dynamiques. Si ça n'est évidemment pas la seule raison, ça reste une facteur important. Pas facile de se mettre des pieds au cul pour bosser et redresser le pays quand on est habitué à un mode de vie à crédit mais il n'y a pas de recette miracle.
Saboter l'économie française est méritoire. Comme saboter les avions français pendant la guerre pour aider les nazis.
Tu as raison, la CGT est totalement irresponsable!
As-tu la moindre preuve que ces traités auraient des conséquences direct sur le droit du travail?
Les gens essaient d'échapper à l'enfer fiscal et à la spoliation, quoi de plus normal?
Tu défends les spoliateurs collectivistes soviétoïdes?
Sa me rappel les banques. Faire confiance aux navigateurs pour signaler des sites frauduleux mais aucuns outils inter banques ni même aides gouvernementales pour le dépistage. De là a l'intervention...
Effectivement, tu as raison de penser au +11%, sa ressemble à un fichier .log (historique des erreurs) en réalité.
Les services des impôts me semblent très intrigué.
C'est facile de rejeter la faute sur son voisin mais étonnamment tu oublies de préciser que la Suisse est aussi un des plus gros pourvoyeurs d'emplois pour la France, avec 166'000 travailleurs frontaliers et 70'000 nouveaux postes créés dans les 10 dernières années. Sans parler de la consommation acrue dans les zones frontalières.
Sinon pour l'évasion fiscale, ça fait bien longtemps que les grande fortunes ne cachent plus leur argent en Suisse. Et les petits contribuables qui économisaient sur un compte en Suisse pour la retraite représentent au mieux quelques milliards. Quand ces petits épargnants sont ratrappés par le fisc ils se font tellement racketer que le peu qu'il leur reste ne rapportera plus rien en impôt sur la fortune. Donc en gros les gros poissons passent entre les mailles du fillet et la petite friture ne rapporte rien, au mieux le gouvernement se fait le plaisir de détruire leur retraite.
De mon côté, j'ai beau chercher je ne trouve pas "mieux" que le lien que j'avais ajouté dans mon message précédent (ICI), mais si quelqu'un a un lien ou deux avec des arguments "pour", je suis preneur !
Toutefois, il est difficile de ne pas faire le constat suivant : ceux qui sont pour avancent jusqu'ici des arguments généralistes et imprécis (cf. le contenu du lien précédent), alors que ceux qui dénoncent ce projet de loi sont capables de citer les articles qu'ils jugent indésirables et d'expliquer leur raisonnement qui leur fait craindre les effets indésirables auxquels ces articles ouvrent grand la porte. Une fois ce constat réalisé, on comprend mieux pourquoi les arguments "contre" sont plus convaincants que les autres.
Je pense que l'efficacité de quoi que ce soit ne peut se faire que sur la base des résultats obtenus, pour l'instant il est trop tôt pour se prononcer. Par contre je ne peux m'empêcher de poser les questions suivantes :
- À qui profite le fait que les grèves "emmerdent" les mauvaises personnes en premier lieu ? (elles montent les gens les uns contre les autres alors que nous sommes tous, à des degrés divers, concernés par ce projet de loi)
- Par qui ont été faîtes nos institutions actuelles et à qui profitent-elles réellement le plus ?
- Qui a le plus à gagner ou à perdre dans la transformation de nos institutions ? (transformation qui semble pourtant nécessaire puisque de manière récurrente on constate depuis 35 ou 40 ans les mêmes dysfonctionnements démocratiques et les mêmes décisions absurdes)
Je vais rester bref car je n'ai jamais vraiment creusé la question, mais plusieurs choses (qu'on me corrige si jamais je me trompe) :
- Le 49.3 est censé être un outil constitutionnel permettant à l'exécutif d'adopter un texte sans passer au préalable par le parlement (l'objectif initial était de limiter les instabilités gouvernementales connues sous la IVème république)
- L'assemblée nationale peut en retour déposer une motion de censure pour renverser le gouvernement si elle juge excessif l'utilisation du 49.3
Rien de "choquant" donc à ce que le gouvernement utilise une disposition prévue dans la constitution. Ce qui l'est d'avantage c'est le spectacle politicien qui a suivi : deux motions de censures déposées, une de droite une de gauche, et deux motions de censure qui n’aboutissent pas par "calcul politicien" (cf. ICI pour un début d'explication).
À noter que De Gaulle précisait en 1964 (cf. ICI) que ce n'est pas le seul moyen d'assurer la continuité de l'État, car le gouvernement peut "[...] recourir à la nation pour la faire juge du litige par voie de nouvelles élections, ou par celle du référendum, ou par les deux."
Les résultats des sondages est toujours à prendre avec des pincettes, qu'ils aillent dans le sens de ce que nous pensons ou tout à fait dans le sens opposé (cf. voir ICI pour un début de réflexion).
Ceci dit il est intéressant (mais finalement peu surprenant) de constater que la catégorie la plus "sévère" avec les grèves actuelles est celle des "retraités/65 ans et plus", voici ce que je suis tenté d'en déduire (en généralisant) :
- ils ont une vision du monde du travail qui correspond à ce qu'ils ont vécu lorsqu'ils étaient actifs, or cette vision ne correspond plus à la réalité actuelle, d'où la minimisation de certaines revendications
- ils souhaitent profiter au maximum de leur retraite (c'est légitime) et donc ils ont une opinion négatives de tous ceux qui les empêchent de voyager (au sens large), par exemple en bloquant l'approvisionnement en essence ou en bloquant les trains/avions
- ils ont moins de facilité pour s'adapter aux imprévus (c'est très probablement moins facile d'être bloqué et entassé dans les transports en commun, de devoir marcher ou prendre son vélo pour se déplacer, etc... quand on a 65 ans ou plus que lorsqu'on en a moins de 40)
Peux-tu détailler cette idée ?
Si j'en crois cette définition du Larousse (ICI), j'ai beaucoup de mal à comprendre en quoi la grève ne serait pas démocratique. En m'appuyant sur la définition, il me semble bien que la grève est un "système de rapports à l'intérieur d'une institution, d'un groupe, etc...", permettant de tenir compte des avis de ceux qui "ont a exécuter les tâches commandées". À première vue donc, cette définition rend la grève fondamentalement démocratique non ?
Effectivement il ne suffit pas de faire moins d'heures pour créer plus de richesses, mais plusieurs idées pour voir la "même" réalité autrement :
- Au-delà des problématiques de création de la richesse, se pose celle de la répartition des richesses créés ; sur ce point, difficile de faire le fine bouche (cf. ICI et ICI par exemple)
- Tu prends en exemple les "grandes" économies et tu termines en critiquant "un mode de vie à crédit", je te laisse aller lire ÇA et ÇA pour te donner quelques éléments de réflexion par rapport à la situation du crédit en France et dans ces "grandes" économies
- Puis quitte à toujours se comparer avec les voisins, on peut s'amuser à comparer les chiffres de l'OCDE ICI
- Pour ceux qui auraient la flemme : Pièce jointe 211854
Je ne suis vraiment pas certain de comprendre cette analogie... Admettons que la CGT sabote "les avions français pour aider les nazis" en faisant grève, mais qui sont exactement ces "nazis" alliés de la CGT dans la situation d'aujourd'hui ?
Pour éviter de paraphraser ceux qui ont déjà creusé la question que tu poses, voici des éléments de réponse : ICI (pour ceux qui auraient la flemme de lire, la réponse est "oui").
Il y a cette phrase que j'aime bien et qui je pense résume bien la situation : "NEWS : riche people paying rich people to tell middle class people to blame poor people"
On en arrive à défendre l'évasion/la fraude fiscale des très riches/des grosses entreprises au motif que nous aussi, nous nous considérons spoliés par les impôts que nous payons. Il serait bon de souligner que ceux dont nous disons comprendre l'attitude face à l'impôt, eux, ne payent pas leurs impôts contrairement à nous ; ensuite posons-nous les questions suivantes :
- Est-ce que nous ne profitons pas collectivement de cette spoliation à travers les services publics ? (au sens très large du terme)
- Par ailleurs, pourquoi ne pas considérer que nous sommes insuffisamment payés plutôt que de considérer que nous sommes trop imposés ? Après tout en gagnant plus, on payerait certes plus d'impôts, mais il nous resterait également d'avantage à la fin de chaque mois non ?
- Enfin plutôt que d'en être une conséquence, le "manque à gagner" de l'évasion pour l'État, n'est-t-il pas d'avantage la cause du niveau d'imposition actuel ?
Je ne connais pas le sujet suffisamment, mais je nuancerai ton argument avec le chiffre suivant : en 2013 18% du PIB de la Suisse Romande (qui représente 24% du PIB total de la Suisse) provient du travail des pendulaires et des frontaliers, cette part a doublé depuis 1990 (source : ICI). Donc attention à ne balayer trop vite la problématique de la fraude/de l'évasion fiscale vers la Suisse au motif que de nombreux frontaliers y trouvent du travail : il est évident que ces emplois profitent aux français et à la France, mais ils profitent tout autant sinon plus à l'économie Suisse (toute fraude fiscale mise à part). Enfin pour avoir malgré tout certaines proximités avec les régions frontalières, cette situation n'est pas sans poser certains problèmes chez les frontaliers côté français : hausse des prix de l'immobilier, explosion du coût de la vie pour ceux qui continuent d'avoir un salaire "français", croissance de la xénophobie face aux frontaliers côté suisse, etc. (sources : ICI, ICI et ICI).
Même si je suis d'accord pour dire que petit à petit le statut de la Suisse s'éloigne de celui de paradis fiscal/bancaire, force est de constater que les dernières révélations -récentes- démontrent que la Suisse a encore un rôle central dans l'évasion fiscale (cf. "UBS leaks", "panama papers", etc.), ne serait-ce que dans un rôle de conseil même si les comptes "sont" ailleurs (cf. ICI).
C'est une sottise de "compter" le nombre de chômeurs ! Ca ne veut rien dire et ça permet toutes les manipulations : on radie en masse via Popaul Emploi, miracle ! vont clamer en coeur les médias, le chômage a baissé, on dispense les chômeurs de plus de 55 ans, comme cela a été mon cas, de recherche d'emploi, miracle ! bis repetita, moins de chômage chez les séniors, on crée des emplois jeunes de sous-fonctionnaires inutiles, miracle ! bis repetita, moins de chômage chez les muchachos (puisqu'il y a bien des "séniors").
La seule façon d'évaluer sérieusement le marché de l'emploi est de compter les postes de travail et par catégorie. Tout ce qui relève du salariat (à la louche 90 % du travail en France) relève de l'URSSAF qui sait donc, à l'euro près, le coût des salaires, leurs nombres et tout ça par catégorie professionnelle. Pour les indépendants c'est un poil plus compliqué mais ,on s'en sort quand même avec tous les régimes obligatoires auxquels les indépendants doivent cotiser (enfin des régimes qui font maigrir :aie:)
Après cela on constate que tous les postes productifs sont en régression et ce depuis 40 ans. Mais chut, faut pas le dire !
Et ça ne s'arrangera pas dans l'avenir : si votre prochaine toto n'est pas assemblée par des robots en France elle le sera par des robots en Chine, en Inde, en Syldavie ou en Bordurie.
A ce sujet il serait intéressant de savoir l'évolution du nombre d'heures humaines nécessaires à la construction d'une voiture. Et bien que les modèles récents soient bien plus sophistiqués (rien que l'autoradio et la climatisation c'était de la MO en plus il n'y a pas si longtemps).
On peut aussi calculer la MO pour tenir une comptabilité dans une entreprise (la comptabilité par "décalque" d'il y a tout juste 30 ans, j'étais un novateur quand j'ai ouvert ma boutique de micro en 1986 avec un Amstrad PCW 512 sous le bras pour faire ma compta pro), la gestion des stocks (il y en a qui se souviennent des fiches Kardex ?), la facturation, les commandes (Mon PCW faisait automatiquement les réapprovisionnement et générait des bons de commandes en papier, pas d'Internet à l'époque, qu'il suffisait de glisser dans des enveloppes à fenêtres).
Bon il y a encore des zozos, dans cette honorable assemblée, pour réfuter le revenu d'existence au nom d'un paléo christianisme basé sur le travail inutile. Travail, rappelons le, vient du latin et signifie un supplice avec trois pieux. Or "La souffrance n'apporte aucune valeur de rédemption" nous enseigne le Bouddha in "Leçons du Petit Véhicule". Non ! Ce "petit véhicule" n'est pas une voiturette (appelée vulgairement "suppositoire à camion") :aie: Et il est clair que les suisses (ça y est je vais encore faire de l'helvéticophobie) qui sont des protestants purs et durs ne pouvaient accepter un tel projet mais il a eu le mérite d'être posé en tant que proposition de loi. En France, pays des shadoks, on préfère empiler des bureaucraties pour gérer les retraites, la sécu, le chômage. A l'époque je me faisais convoquer par l'ANPE car on me reprochait de ne pas venir les voir. Ils n'avaient rien à me proposer mais je ne faisais pas tourner la machine. Je leur ai répondu sèchement que je cherchais du travail, pour moi, mais que je n'étais pas là pour leur en donner et justifier leurs salaires. Etais-je égoïste, quand même... :aie:
Ben merdalor ! Je suis pourtant un retraité à la tête chenue (68 ans) et avec une retraite chapeau de 88 euros, je ne suis pas du tout dans cette mouvance réactionnaire. Qu'on trouve, au contraire, chez les plus jeunes qui ont été beaucoup plus facilement formatés en étant vautrés, même avant le stade du langage, devant l'omniprésent et l'omnipotent télécran de Big Brother.
A notre époque il existait encore de la sociabilité. Donc on discutait, on polémiquait, on se chamaillait. Bref, celui qui avait proféré quelque chose qui ne tenait pas la route devant les faits et "l'analyse concrète d'une situation concrète" avait intérêt à revoir mentalement sa copie. Mais que voulez-vous qu'il arrivât à celui qui gobe sa téloche à longueur de jours et de nuit et qui ne risque même pas de retrouver ses semblables au "café du Commerce" tout simplement parce que bobonne lui a interdit de sortir et qu'il obéit à bobonne (comme ceux que j'ai cité qui n'avaient même pas le droit d'aller le soir au club d'informatique).
Conditionnés à la "mentalité du larbin" et ce sans restrictions ni critiques ce sont plutôt les âges moyens et même les jeunes chez lesquels il n'y a plus l'ombre d'une capacité de révolte et qui gobent tout : la loi travail, l'immigration massive de peuplement, la liquidation économique, les super revenus des patrons du CAC 40, etc.
Si, d'allégorique façon, on représente l'absence de perspectives comme une porte fermée il y a deux solutions : l'enfoncer à la hache ou bien aller chercher, en la contournant, une issue possible. La première solution est révolutionnaire, elle aurait ma préférence, mais elle nécessite un rapport de force et un niveau de conscience (par pitié ! Ne pas me raconter que les casseurs des actuelles manifs sont des "révolutionnaires" ou des "anarchistes", quand il n'ont pas leurs entrées à la préfecture de police ce sont les lumpens manipulés). La seconde ne dépend pas du rapport de force et consiste, simplement, à trouver un pays où la vie est meilleure qu'à perdurer en France. C'est mon cas et de beaucoup d'autres, dont les fameux retraités (dont je suis même si ma pension de 88 EUR/mois est ridicule) qui vivent confortablement dans certains pays alors qu'ils seraient limite misère s'ils restaient en France. Par chance il n'y a pas eu une marocaine d'importation pour faire une loi qui supprimerait le paiement des retraites à ceux qui ne vivent plus en France. Mais ça viendra bien un jour... Eh bien les "d'jeun'z" ont inventé une troisième solution : ils s'aplatissent et ils rampent en espérant passer sous la porte. Mais peu sont payés en retour de cette soumission, même s'ils enchaînent dix "stages en entreprise" payés des clopinettes.
Il y a un autre cas qui me laisse perplexe car j'ai eu l'occasion d'en rencontrer certains. Ils sont lucides, ils n'ont aucun espoir d'une amélioration quelconque de leur vie future, perdurer dans des études qui ne servent à rien et qui ne les intéressent pas leur apparait comme dérisoire, leur milieu de vie n'est même pas agréable (l'un d'eux me disait pis que pendre de la vie à Vierzon). Ils ne subsistent que par des petits boulots ponctuels, magasiniers en supermarché, etc. Toutefois celui qui détestait Vierzon avait quand même réussit à mettre 5.000 EUR de côté et envisageait de s'expatrier et même avec moi ce qui lui évitait de sauter tout seul dans l'inconnu puisque j'étais déjà résident et que j'avais une grande maison. Mais au dernier moment, non, il a préféré rester et pourrir sur pied.
C'est bien connue, c'était toujours mieu avant :roll:Citation:
notre époque il existait encore de la sociabilité. Donc on discutait, on polémiquait, on se chamaillait.
L'immémoriale incompréhension entre les « petits cons » et les « vieux cons » ?
Je pense surtout que lorsque nous avons conscience que le temps qui nous reste à vivre est limité, nous choisirions davantage de centrer notre attention sur des souvenirs et expériences positives.
Les progrès technologique nous permettent d'éviter d'aller s'emmerder au café du commerce tu voit ?Citation:
Mais que voulez-vous qu'il arrivât à celui qui gobe sa téloche à longueur de jours et de nuit et qui ne risque même pas de retrouver ses semblables au "café du Commerce" tout simplement parce que bobonne lui a interdit de sortir et qu'il obéit à bobonne (comme ceux que j'ai cité qui n'avaient même pas le droit d'aller le soir au club d'informatique).
Remplace café du commerce par forum, et la révélation, développez.com fait office de café du commerce, sauf que avec internet tu peut filtrer et parler des sujet qui t’intéresse.
mais de toute manière, tu peut aussi converser avec tes collègues au boulot, boulot n'est pas synonyme de torture, ou d'esclavage, enfin pas pour moi en tous cas, c'est plus un lieu de culture et d’épanouissement. Moi en tous cas je m'amuse avec mes HPC, chose que je pourrais m'offrir chez moi :(
Pas confiance dans les chiffres.
La moyenne francaise est probablement comptabilisée sur 35h alors que les cadres et productifs font plus, souvent ni reconnues ni payées.
Les moyennes étrangères sont probablement comptabilisées sur 40-42 selon le pays alors qu'en pratique les employées ont des horaires plus flexibles et ne les font pas.
La réalité du terrain:
- La première chose que j'ai découvert en Angleterre c'est que le contrat de travail est sur 40h. Précisé de 10h à 19h.
- Le dernier contrat que j'ai reçu d'une entreprise Francaiseavant de quitter le paysc'était pour 35h. Précisé de 9h à 18h.
Allez comprendre :roll:
C'est bien pour cela que j'ai précisé que je généralisais pour tenter d'expliquer pourquoi les "retraités/65 ans et plus" était la catégorie la plus sévère dans ses réponses (~80%). Tu es probablement plus proche des 20% qui n'étaient pas visés par mon précédent message.
Je te rassure, il existe encore de la sociabilité de nos jours, même si effectivement elle se fait rare, qu'elle a changé de forme (elle peut tout à fait être virtuelle, là n'est pas la question), et qu'elle porte souvent en elle un arrière goût d'artificiel et de faux, elle existe encore et sa rareté ne lui donne que plus de valeur quand elle est sincère.
Si je voulais être taquin, je poserais la question suivante : qui a élevé cette/ces génération(s) tant décriée(s) ?
Pour être plus sérieux, je comprends cette impression vis-à-vis des "âges moyens et des jeunes", mais selon moi elle est inadéquate car fondée uniquement sur la partie la plus immédiatement visible de la réalité : une partie de la jeunesse est plus consciente (politiquement, économiquement, etc.) qu'on aimerait bien le laisser penser, et une partie des "âges moyens" ne sont plus dupes quant au double discours dominant. Il faut regarder du côté des mobilisations contre le projet de loi et des soutiens que les mobilisations ont reçu, quoiqu'en disent les médias dominants, il y a une diversité qui se retrouve dans cette contestation.
Par contre j'ai du mal à comprendre ce que fait "l'immigration massive de peuplement" au milieu de "la loi travail" et des "super revenus des patrons du CAC40" ??
Je pense que la deuxième et la troisième solution dont tu parles font partie du même ensemble, la seule chose qui change étant l'attitude adoptée face au même problème. De plus, tu conviendras je pense que s'expatrier n'est pas une solution viable à l'échelle collective, car si tout le monde le faisait, très probablement que les problèmes que nous connaissons aujourd'hui en France apparaîtraient là-bas (quel que soit ce là-bas).
Reste donc la première solution... Pour nuancer ta position sur les "casseurs" (sans pour autant dire qu'ils ont tous un niveau de conscience suffisant ni une conception du rapport de force adéquate), voici ce que pensent certains quand on prend la peine de leur donner la parole et de les écouter : ICI ou ICI (version longue).
Si c'est du fatalisme c'est dommage de mon point de vue, si ça n'en est pas ça change tout ! Ça ne me choque pas du tout que chaque génération remette en question les piliers des générations précédentes, qui plus est quand on voit à quel point le système actuel peut aboutir à des situations absurdes. Ton anecdote me fait penser au concept de "salaire à vie" qui permettrait à chacun de vivre sans la contrainte de devoir travailler (au sens courant du terme) pour subvenir à ses besoins (cf. ICI).
Je ne sais pas exactement comment l'OCDE calcule les heures travaillées, mais j'ai plus de facilité à baser mon jugement sur des études de cet ordre (alors même que l'OCDE est tout sauf opposée au libéralisme, voir ICI) que sur une "réalité du terrain" qui ne peut refléter que ce qu'elle connaît, c'est à dire une partie du tout qui ne peut pas être donnée comme représentative de l'ensemble. Après si tu es fier de travailler 40 heures par semaine good for you, en France il y a tout juste 80 ans, étaient votées les lois qui instaurèrent les premiers congés payés ainsi que la semaine de 40 heures au lieu de 48. Et voici une autre réalité qui étrangement n'est presque jamais mise en avant dans ce genre de discussion : ICI.
Tu n'as pas l'air d'avoir compris.
Je fais EXACTEMENT les mêmes horaires dans les deux pays. En France ça compte pour 35h alors qu'en Angleterre ça compte pour 40h.
(Même à supposer qu'il y ait un RTT toutes les 6 semaines dans un cas et pas l'autre, ça n'expliquerai que 2h de différence au maximum.)
Les pays ont des cultures qui varient du tout au tout quand il s'agit de compter les heures effectuées, les heures payées, les heures supplémentaires, les heures ignorées, les heures marquées dans le contrats, les heures de pauses et les heures officielles... (sans même aborder les différences par domaine et par métier.)
Libre à toi de te contenter du premier joli graphique facile à lire sans te préoccuper de s'il représente correctement ce qu'il prétend représenter. Après tout, tu le dis toi même que tu t'en fous de la réalité.
mais non ,mais non mais non...
Pour créer de la richesse il faut apporter de la plus-value ou de la valeur ajoutée à la production de bien ou de service que tu vas vendre c'est le BA à BA du business et de l'économie de marché ...
et ceci peut-importe le nombre d'heures nécessaires à produire ce bien ou service.
Pour faire simple le client qui achète un IPhone très cher ou une paire de chaussures Nike à plus de 100euros c'est du quasi tout bénéf pour le fabricant...
S'il faut plus de 40heures de travail pour un salarié fût-il cadre ou ouvrier c'est que la compétitivité de ce salarié diminue, son travail n'apporte plus de lucrativité ou rentabilité.
Ecrit autrement c'est que si pour produire un bien une entreprise met plus de temps qu'une autre, ceci dans un processus industriel car le service et le consulting sont des logiques économiques que l'on ne pet pas industrialiser,elle va être perdante face à la concurrence qui mettra moins de temps à produire le bien de consommation...
par contre le contre-exemple total c'est la production artisanale ( cf l'artisan boulanger / pâtissier ) et l'économie des services notamment les services informatiques.
Apporter de la valeur ajoutée cela nécessite de faire des investissements dans la R&D et du marketing pour vendre très cher un produit c'est le cas d'Apple.
Un Iphone qui est vendu 700euros mettons dans le commerce il doit coûter dans les 100euros à produire chez Foxconn et si on excepte les taxes eh bien ça fait une grosse marge bénéficiaire pour Apple.
Parce qu'il y aura toujours un marché de consommateurs pour acheter très cher les produits de chez Apple :D mais ça c'est du marketing
Terrible ! On ne peut pas comparer deux époques en soulignant la perte de quelque chose dans la nouvelle sans avoir droit au cliché signifiant qu'on n'est qu'un vieux con pleurant sur son passé ! C'est un tabou du jeunisme ambiant où on doit accepter béatement l'époque actuelle sans même une réticence.
Les rapports humains vrais c'est "s'emmerder", la virtualité c'est tellement mieux. Jamais les tenants du maintien de l'ordre, même dans les pires cauchemars des situationnistes, n'avaient atteint un tel niveau de réussite.Citation:
Les progrès technologique nous permettent d'éviter d'aller s'emmerder au café du commerce tu voit ?
Finalement la guenon ci-dessous qui a récupérée le petit chien perdu a plus d'humanité que nos humains.
J'ajouterai que les pays voisins ne peuvent pas être responsable de la mauvaise gestion fiscale du gouvernement français.Citation:
C'est facile de rejeter la faute sur son voisin mais étonnamment tu oublies de préciser que la Suisse est aussi un des plus gros pourvoyeurs d'emplois pour la France, avec 166'000 travailleurs frontaliers et 70'000 nouveaux postes créés dans les 10 dernières années. Sans parler de la consommation acrue dans les zones frontalières.
Bien au contraire, en travaillant plus de 40h par semaine, les salariés augmentent la richesse produite et donc leur revenu. L'augmentation générale des revenus permet d'augmenter la consommation ce qui redynamise l'économie. La France, en travaillant moins d'heures que ces voisins, non seulement s'embourbe dans à la crise - là où elle a été pratiquement inexistante en Suisse par exemple - mais en plus les personnes qui travaillent en France ne suffisent pas à redynamiser l'économie car les richesses produites ne permette pas de recréer un sentiment de confiance amenant à consommer. Si les richesses produites sont suffisantes, la consommation suit derrière et donc la création d'emplois. C'est un cercle vertueux.
Au passage, tes exemples avec Nike ou Apple ne sont pas applicables lorsqu'on parle de revenus car ces produits sont fabriqués en Chine ou dans d'autres pays où le revenu est précisément dérisoire. Les profits de ces entreprises se basent donc principalement sur l'écart de revenu entre les pays riches et les pays en voie de développement. Si le niveau de vie tend à augmenter en Chine, ça ne bénéficie qu'aux chinois dans un premier temps.
Même si le temps de travail officiel est de 35h, si tu en bossais 39, dans les stats tu ressors à 39h, pas à 35h...
Ces 4 heures là sont difficiles à masquer, puisqu'en général, elles font parties de ton contrat, et donc apparaissent au niveau d'un tas de documents officiels.
Que les heures supplémentaires au delà de celles là, ne soient pas toujours comptées dans les stats (ni même payées), ok et encore, je pense que cela existe dans tous les pays.
Mais sur le coup des 35/39h, je ne suis pas certains que ton raisonnement soit juste.