Moi je croyais que le cloud c'était dans les nuages pas sous l'eau...
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Moi je croyais que le cloud c'était dans les nuages pas sous l'eau...
Oui et puis c'est pas comme si on avait pas déjà fait de la mer notre poubelle.
Les rejet toxiques et les plastiques n'ont rien à craindre de l'élévation de température.
Les cétacés et les dauphins iront batifoler plus loin, là où il y avait de la banquise.
Les ours blancs et les manchots leur ont justement laissé la place. :roll:
Ca va plaire aux le typhons qui naissent justement dans ces eaux légèrement plus chaudes que la normale...:mouarf:
Un troll ? où ça ? :ptdr:
C'est vraiment facinant toute cette théorie mais la question que je me pose après une lecture attentive de l'annonce est la suivante :quels sont les impactes envisageable d'une manière générale(data center ,ordinateurs,marée,residant environnant,...) pendant et après les 5prémières années ? Seront t'ils nuisibles comme ceux du réchauffement climatique ? Si oui je pense qu'il faut penser à toute les solutions nécessaire aussi vite que possible avant le déploiement s'il le faut même pendant le test
Le centre de données sous-marin de Microsoft est dorénavant visible via des Web caméras
Filmant des poissons nageant autour des 864 serveurs
Les amateurs des centres de données n’auront plus besoin de parcourir de longs trajets. Il leur suffira dorénavant d’aller sur le site Web du projet de centre de données sous-marin, Projet Natick, de Microsoft pour en voir un avec en bonus une merveilleuse vue sur de petits poissons nageant joyeusement autour de la structure cylindrique servant de conteneur des serveurs de centre de données.
En effet, à la question de savoir s’il est possible d’exploiter la technologie sous-marine pour couler sous l’eau des datacenters autonomes capables de délivrer des services cloud à grande vitesse aux villes côtières, Microsoft a répondu, en juin dernier, en déposant et faisant fonctionner au fond de l’océan, au large des îles Orkney, en Écosse, un centre de données autonome, confiné dans un récipient étanche sous forme d’un conteneur d’expédition. Selon Microsoft, c’est un projet de recherche appliquée conçu « pour étudier la fabrication et l'exploitation d'unités de datacenters préemballées respectueuses de l'environnement pouvant être commandées sur mesure, rapidement déployées et laissées fonctionner sur fond marin pendant des années. »
L’installation contient 12 racks avec 864 serveurs et 27,6 pétaoctets de stockage. Elle est munie, également, d’une infrastructure de refroidissement, qui utilise l’eau salée de l’océan. Pour maintenir la pression interne dans une même atmosphère, l'azote sec non corrosif est utilisé. La puissance d’alimentation de l’installation est de 240 kw assurée par des câbles d’alimentation qui lient l’installation à des sources d’énergie exclusivement renouvelable produite à proximité. Un autre câble à fibres optiques est utilisé pour les données.
Le projet expérimental ayant résolu la question de réduction du temps de création de centre de données ainsi que la question du refroidissement, l’équipe s’attarde désormais sur les préoccupations du point de vue logistique, environnemental et économique du concept. « Nous pensons que nous obtenons en réalité un bien meilleur refroidissement sous l'eau que sur la surface » explique un responsable du projet. Le projet aidera les chercheurs à déterminer « s'il est possible d'utiliser la chaîne logistique existante pour expédier et déployer rapidement des centres de données modulaires partout dans le monde, même dans les zones les plus difficiles de la mer. », selon Microsoft.
Microsoft, deux mois après l’installation de son centre de données sous-marin, diffuse en direct et en permanence sur le site du projet, deux vues du datacenter et de ses alentours y compris des bancs de poissons rodant autour du conteneur de 12 mètres. Cette diffusion vient justifier, sans doute, le caractère vert du Projet Natick, concept prôné par Microsoft et toutes les autres sociétés de technologie, selon le site Web de DataCenter Knowledge, bien que l’équipe projet ait écrit que « Nous avons installé deux caméras vidéo à l'extérieur de l'appareil sous pression pour observer les conditions environnementales à proximité de notre centre de données. » Ce serait, également, une étude d’impact environnemental, a poursuivi le site Web, pour avoir plus de preuves afin de convaincre ceux qui craignaient que la chaleur générée par le matériel informatique puisse avoir un effet négatif sur l’environnement, les premiers indicateurs lors du déploiement ayant déjà montré la preuve d'un meilleur refroidissement, selon Microsoft.
L’expérience suit son cours et peut-être qu’à l’avenir, plusieurs autres fonds marins, à travers le monde entier, verront ce spectacle de bancs de poissons autours des datacenters pour un monde plus connecté et plus d’économie d’énergie. Pour l'heure, les live cameras du projet expérimental sont disponibles ici.
Source : DataCenter Knowledge, Project Natick
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Pensez-vous qu’un déploiement massif à l’avenir ne dégraderait-il pas le mode de vie des animaux vivant dans les océans ?
Voir aussi
:fleche: Microsoft déploie un datacenter sous-marin en Écosse pour réduire la facture d'énergie, l'avenir du datacenter réside-t-il sous la mer ?
:fleche: L'avenir du datacenter réside-t-il sous la mer ? Avec son projet Natick, Microsoft espère réduire les temps de latence mais aussi de déploiement
:fleche: Cloud : Microsoft compte installer des centres de données en Afrique, et fournir des services comme Microsoft Azure, Office 365 et Dynamics 365
:fleche: Microsoft ouvre officiellement quatre datacenters en France, et prévoit d'en ouvrir d'autres en Allemagne, en Suisse et aux EAU
l'homme en quête de fraîcheur, apres avoir réchauffer la terre, il s’apprête a réchauffer les océan.
plus de golfstream, pleins de poissons de mort flottant comme dans le rhin
c'est quoi la prochaine étape ? réchauffer la lune et polluer notre beau système solaire ?
Alors je veux pas casser ta journée mais l'océan absorbe une très grande partie du CO2 donc réchauffer l'air revient à chauffer l'eau. Il y a même un continent composé exclusivement de plastique qui s'est formé.Citation:
l'homme en quête de fraîcheur, apres avoir réchauffer la terre, il s’apprête a réchauffer les océan.
plus de golfstream, pleins de poissons de mort flottant comme dans le rhin
c'est quoi la prochaine étape ? réchauffer la lune et polluer notre beau système solaire ?
Et vu tous les débris spatiaux qu'il y a autour de la planète je peux te dire que c'est déjà une décharge à "ciel ouvert" au dessus de nos têtes. Il y a même déjà des orbites totalement inutilisables. Par contre tu ne semble pas voir l'économie en terme de cuivre (pour délivrer les données au plus près des utilisateurs) ainsi que énergétique (réduction des déchets nucléaires ou de la consommation des denrées fossiles)de ce projet.
oui et j'attends les gafam qui vont connecter l'Afrique avec leurs 100aines de satellites... quel gâchis :(
ce ne serait pas plus écologique de juste arrêter ? Ils servent a quoi ces datacenter franchement ? a stocker des vidéos de chat et des photos de ta soirée la veille ? quand es ce que les gens en prendrons conscience qu'un mail pollue autant qu'une lettre.Citation:
ainsi que énergétique (réduction des déchets nucléaires ou de la consommation des denrées fossiles)de ce projet.
1. La fibre optique fait plus pour l'économie du cuivre que les datacenters sous les mers!
2. Je ne vois pas en quoi "Balancer un datacenter au large des cotes californiennes" rendrait les données plus proches de l'utilisateur vivant en Ardèche
3. Il n'est pas nécessaire de faire dans l'exotisme technique pour faire dans l'économie d'énergie:
- premièrement, parce que cela coutera toujours plus cher (en argent et en énergie grise) de placer un datacenter équivalent dans un milieu hostile plutôt que sur le plan des vaches
- deuxièmement, parce qu'il est facile de récupérer l'énergie perdue des datacenters conventionnels pour la réutiliser (par exemple, pour du chauffage à distance)
On a simplement affaire içi à une affaire de communication du style "les spectateurs du stade de foot vont voir leurs pop-corn livrés par les airs à l'aide de drones"!
Nadella, PDG de Microsoft : les centres de données sous-marins sont l'avenir
Car faciles et rapides à déployer à proximité des utilisateurs
Difficile d’imaginer Internet aujourd’hui sans datacenters. Ces énormes infrastructures qui donnent à la transformation numérique toute sa raison d’être et où les services cloud tirent profit des économies d’échelle pour stocker et traiter les données, entraîner des modèles d’apprentissage machine et exécuter des algorithmes d’IA.
Microsoft a répondu à la question à savoir s’il était possible de faire du fond marin un abri pour des centres de données. La société veut passer à une autre étape : repousser les frontières de l'informatique de pointe et aller partout dans le monde pour apporter la puissance de calcul où les données sont générées grâce à son Projet Natick.
Présenté au début dans un livre blanc préparé à l’occasion d’un événement de Microsoft appelé ThinkWeek, le concept de centre de données sous-marin a vite pris forme avec l’appui de l’équipe de l’IA et de recherche de Microsoft. Douze mois seulement après le lancement du projet, un prototype avait été déployé, en 2015, dans les eaux de la Californie. Lorsque Microsoft était en train de déployer son premier module du projet, de nombreux acteurs du secteur des centres de données avaient qualifié cette expérience d’expérience scientifique qui était bien impressionnant mais qui ne pouvait pas supporter une charge de travail de production à grande échelle. Mais l’annonce du déploiement de la deuxième phase a concrétisé le projet de Microsoft de déployer des centres de données sous-marins.
Après des résultats encourageants engrangés par cette première phase, le Projet Natick a entrepris de concevoir et tester un module plus grand et de le déployer en Écosse en juin dernier. Le centre de données déployé au large de la côte écossaise fait 12 mètres de long et regroupe 12 baies contenant un total de 864 serveurs et un système de refroidissement de l’infrastructure. Un câble sous-marin alimente le centre de données et lui permet de communiquer avec le rivage et l’Internet.
Prenant la parole lors de l'évènement Microsoft « Future Decoded » qui s’est tenu du 31 octobre au 1er novembre 2018 à Londres, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré que les centres de données sous-marins de la société pourraient jouer un rôle clé dans la future infrastructure de Microsoft. Selon lui, une infrastructure sous-marine, telle que dans le Projet Natick, peut apporter Azure cloud et edge technology de Microsoft à un grand nombre d'utilisateurs futurs.
« Etant donné que 50 % de la population mondiale vit à proximité de points d'eau, nous pensons que c'est ainsi que nous voulons penser à l'avenir des régions de centres de données et de leur expansion », a déclaré Nadella.
Selon les propos du PDG de Microsoft, avec plus de la moitié de la population mondiale vivant près des côtes, en installant des datacenters dans des conteneurs près des villes côtières, les données auront une distance limitée à parcourir pour atteindre les communautés. Le but étant de réduire le temps de latence, facteur important pour les services de cloud computing, afin d’améliorer l’expérience de navigation du web, le streaming vidéo, le jeu en ligne et offrir des expériences authentiques pour les technologies de l’IA.
L’un des plus grands avantage est que le centre de données sous-marin de Microsoft est exclusivement alimenté par des énergies renouvelables via un câble et facile et rapide à déployer. « C'est unique », a déclaré Nadella en parlant du Projet Natick. « C'est sous l'eau, autonome et durable. Cela peut prendre de l’énergie éolienne et sa construction est très rapide : du début à la fin, c’était 90 jours. »
Ce délai de déploiement très court pourrait permettre à Microsoft de réagir à la demande d'augmentation de la capacité sans avoir à anticiper la demande future. La société envisage de déployer une collection de modules sous-marins, chacun comptant plusieurs milliers de serveurs, et de les déployer en fonction des besoins.
Selon Data Center Frontier, Microsoft pourrait investir dans son concept vu le vote de confiance de Nadella et les résultats encourageants du centre de données de l’Ecosse qui pourraient aboutir à l'agrégation de modules afin de créer une batterie de serveurs pouvant atteindre 20 mégawatts ou plus.
Avec cette expérience de datacenters sous-marins que Microsoft est en train de réussir, la société compte innover avec l’informatique en nuage. Le PDG a clairement exposé cette idée dans son intervention lors du Future Decoded, en disant que l’informatique de proximité constituait un élément essentiel de la stratégie de Microsoft.
Selon l’un des avis de l’industrie des centres de données, confiés à Data Center Frontier, à propos de la viabilité des données du centre de données sous-marins :
« En déployant un centre de données modulaire et évolutif sous-marin, Microsoft utilise non seulement le refroidissement en eau profonde, mais résout également le problème de la recherche d'espace à proximité des utilisateurs finaux. C'est une idée brillante qui résout les problèmes actuels, futurs et de durabilité en matière d'espace, de refroidissement, de latence et de durabilité. … De notre point de vue, le projet de Microsoft repousse les limites de la manière dont nous construisons, livrons et maintenons notre infrastructure de centre de données critique. À cet égard, il convient de féliciter Microsoft pour sa volonté de « repousser les limites » en ce qui concerne les centres de données de classe entreprise. », à déclaré Samir Shah, chef d’équipe à BaseLayer Technology.
Selon Data Center Frontier, cette capacité de déploiement régional pourrait permettre à Microsoft de faire de la différenciation concurrentielle pour gagner du terrain sur Amazon Web Services et Google Cloud Platform. Selon le PDG Nadella, Microsoft dessert déjà 140 pays avec ses services cloud à partir de ses 54 régions de datacenters situées dans le monde entier.
Source : Data Center Frontier
Et vous ?
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:fleche: Quels impacts d’un déploiement mondial de datacenters sous-marins prévoyez-vous dans les prochaines décennies ?
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Oui bien sûr. Et déjà que les poissons sont en train de disparaître, on va aller directement chauffer l'eau dans les océans encore plus qu'avant. :?
C'est bien joli tout ça mais quid des gestes de proximité?
Si le datacenter doit être remonté à la surface chaque fois qu'il est nécessaire de poser une sonde ou de remplacer un composant défectueux ce modèle est juste ingérable. A plus forte raison si l'infra globale est constituée d'un maillage étendu de "petits sites" de production distants de plusieurs centaines de km les uns des autres.
Pourquoi on continuerai a appeler cela du "cloud" si c'est "sous-marin"!
C'est pas ça qui va chauffer significativement l'eau des océans. Au pire ça aura un effet à quelques mètres autour du bâtiment.
Ces "datacenters" ne seront pas du tout gérés comme les datacenter de surface. Il ne sont pas faits pour être évolutifs. Le matériel en panne le restera. Les éléments critiques seront probablement redondant pour éviter une panne générale le plus longtemps possible. Et une fois en fin de vie, ils seront abandonnés(peut-être qu'ils seront récupérés, mais j'en doute) et remplacés par des nouveaux.
Ça ressemble à un projet pas très utile quand même.
encore une bonne idée pour aller polluer lles mers....
Et question température comme évoqué par Shigrum, je pense fortement que l'on va y participer... je ne parle pas avec un caisson, mais avec ce qu'ils prévoient, genre quelques milliers de datacenter en mer au bord de toutes les côtes de tous les pays... vu que l'homme est fort pour industrialiser ce genre de chose...
Bonjour,
Il faudrait que Microsoft communique sur le volet protection de l'environnement de son projet.
Le seul point positif que je vois pour les poissons, c'est que ces centres créeront des lieux de vies pour eux.
Pour le reste ça paraît un peu léger.
R.