Le cycle d'Ender
Si vous avez vu le film, la stratégie Ender, oubliez.
C'est plein d'idées savoureuses, je ne me suis pas ennuyé durant les 4 volumes.
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Le cycle d'Ender
Si vous avez vu le film, la stratégie Ender, oubliez.
C'est plein d'idées savoureuses, je ne me suis pas ennuyé durant les 4 volumes.
Tout à fait et largement, le film a du sortir près de 20 ans après la parution du 1er livre.
De mémoire, il devait déjà y avoir les 4 ou 5 premiers tomes (suivant les éditions, et si le 1er tome "Dune" est en 1 ou 2 parties) de publiés, quand le film est sorti.
Après encore une fois, je ne crache pas trop sur le film, qui a beaucoup vieilli graphiquement, et qui n'est certes, pas aussi profond que le roman, mais il a au moins le mérite d'exister.
Bon après, je suis assez bon public, j'avais aussi aimé le seigneur des anneaux de Ralph Bakshi en 78, alors qu'il est encore plus moche que le film Dune de Lynch, mais rien que d'avoir une adaptation ça faisait plaisir. Perso, la 1ère fois que j'ai été voir la communauté de l'anneau de Jackson au ciné, quand au début on entend Galadriel raconté la création des anneaux, je me suis dit "enfin, ca y est", et j'ai versé ma ptite larme d'émotion. :mouarf:
Si c'était fait aujourd'hui, on aurait surement une trilogie pour une durée totale de 10 heures, comme pour LotR ou le Hobbit, ce qui permettrait déjà d'adapter plus de choses.
Mais bon en même temps, l'histoire de base de Dune avec Paul, ce n'est pas la partie la plus folichonne, même si c'est cela qui introduit tout le reste...
L'empereur-Dieu de Dune > all. :aie:
S'il y a un livre, et un seul de Tolkien à lire, c'est le Silmarillion! C'est comme la Genèse pour la Bible, la création de l'univers, de la terre, des hommes, des elfes, ça part dans tous les sens, c'est là qu'est Melkor, le maître de Sauron, la terrible Ungoliant 8O
C'est, de loin, le livre de Tolkien le plus fou et impressionnant.
Je suis d'accord, c'est un gros pavé mais indispensable pour bien saisir l'étendue du monde de Tolkien. Un génie dans son genre.
J'ai trouvé le "livre des contes perdus" encore plus passionnant.
Probablement parce qu'il s'agit d'une compilation réalisée et annotée par son fils.
Dans l'édition que j'ai lue, il y a pratiquement la moitié du texte qui est une explication de comment tel ou tel passage a évolué avec les réécritures, mettant en exergue les évolutions de l'univers et des langues créées.
Dans la catégorie BD, je vous recommande "La mémoire dans les poches" une très belle histoire
http://www.futuropolis.fr/fiche_titr...article=717003
D'ailleurs, un "nouveau livre" va sortir, compilé aussi par son fils, sur Beren et Luthien, mais j'ai un peu peur que cela ne soit qu'un version "retravaillée" de l'histoire déjà présente dans le Silmarillion.
Enfin bon, y'a quand même des chances que je me laisse avoir, dans le doute :D
Bonjour,
Il y a bien un livre qui m'a marqué. Il n'a rien de bien extraordinaire quand j'y pense, pourtant je l'ai lu, relu et encore relu.
Il s'agit de "La Marche des Millénaires" par Isaac Asimov.
Il est sorti aux éditions Flammarion dans la collection Castor Poche Connaissances en 1994, mais peut-être que depuis il a été réédité ?
Les auteurs réussissent le défit de nous faire partir à la découverte de l'histoire de l'humanité des origines à nos jours en un peu moins de 400 pages.
http://www.genealexis.fr/bibliograph...illenaires.jpg
A bientôt,
Alexis.
Le livre de David Diop « frère d'âme » est un petit bijou d'écriture et de style.
Kant et sa critique de la Raison Pure évidemment , livre quasi impossible à comprendre et que quiconque ne peut comprendre puisque hyper-astrait.
Et puisqu'on est dans l'hyper-absrait et l'abstraction à l'extrême donc on ne peut rien réfûter dans ce qui est écrit dans ce livre.
pour ce qui est du Da Vinci Code déjà cité c'est un bouquin un peu décevant, Dan Brown mélange un peu tous le genres, c'est un peu fourre-tout.
Il est loin d'avoir l'érudition qu'avait le vénérable Umberto Eco
Le début de l'Ethique de Spinoza est aussi fascinant :
"
I. J'entends par cause de soi ce dont l'essence enveloppe l'existence, ou ce dont la nature ne peut être conçue que comme existante.
II. Une chose est dite finie en son genre quand elle peut être bornée par une autre chose de même nature. Par exemple, un corps est dit chose finie, parce que nous concevons toujours un corps plus grand ; de même, une pensée est bornée par une autre pensée ; mais le corps n'est pas borné par la pensée, ni la pensée par le corps.
III. J'entends par substance ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont le concept peut être formé sans avoir besoin du concept d'une autre chose.
IV. J'entends par attribut ce que la raison conçoit dans la substance comme constituant son essence.
V. J'entends par mode les affections de la substance, ou ce qui est dans autre chose et est conçu par cette même chose.
VI. J'entends par Dieu un être absolument infini, c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.
"
Bonsoir,
Tiens, je viens de découvrir un écrivain congolais bien connecté à son époque, faut juste avoir le cœur bien accroché parce qu'il raconte certains massacres du côté de l'ex-Zaïre d'une manière assez horrible, avec des détails à vomir, la vraie vie, quoi, mais pas que.
Une vision prémonitoire, lisez ça :
[L’histoire se passe autour de 2014 à Kinshasa, RDC, le petit est un pygmée dégourdi d’environ 25 ans équipé d’un ordinateur portable]
Pendant que le vieux marchait vers le territoire des enfants des rues, la prestation de l’espèce de miroir rétro-éclairé l’avait tout de même laissé sans voix. Et un peu dépité, aussi. « J’ai demandé aux gens, se disait Vieux Lomama, personne n’a su me dire quoi. Mais un petit doté d’une surface réfléchissante parvient à répondre à ma question. Cela voudrait-il dire que la machine est appelée à remplacer l’homme ? L’être humain n’aurait-il plus un regard pour les yeux de son frère ou de sa sœur humaine, et bientôt se réfèrera uniquement à une surface générant des images, des chiffres et des lettres ? Et ceux qui possèdent l’appareil ne seront-ils pas tentés de dominer autrui, comme ce jeune effronté vient de le faire en s’arrogeant cinq dollars ? » Le vieux était dubitatif. La modernité qui se profilait craignait, selon lui. Ce n’était pas avec des fils sortant des oreilles et en touchant des lettres sur un miroir qu’on parviendrait à s’entendre.
In Koli Jean Bofane, Congo Inc., p. 236