La France réajuste la taxe sur les jeux vidéo
La France réajuste la taxe sur les jeux vidéo
et cherche ainsi à garder les développeurs sur le territoire national
Durant les cinq dernières années, la France a perdu 50 % de ses emplois dans le monde du développement du jeu vidéo. Les développeurs partent souvent au Canada ou aux États-Unis et le gouvernement français souhaite changer cela.
Premièrement, l'Assemblée Nationale a accordé l'extension de période durant laquelle les frais encourus sont éligibles au crédit d'impôt. Ainsi, cette période qui était de 36 mois, passe à 72 mois, correspondant mieux à la réalité pour les grands projets de jeux vidéo.
De plus, le paragraphe indiquant que cette extension n'est accordée que pour les projets dépassant 10 millions d'euros est en pour-parler afin d'être retiré. Cela permettra d'accorder l'aide à des projets qui ne sont pas pour autant des blockbusters.
Le minimum requis pour être éligible sera lui aussi modifié afin de passer de 150 000 € à 100 000 €.
Finalement, les projets PEGI 18+ ne seront plus non plus mis à l'écart de ce crédit d’impôt.
Votre opinion
:fleche: Pensez-vous que cette réforme suffira à aider les sociétés à rester en territoire français ?
:fleche: Quels sont les changements que vous voudriez voir ?
Voir aussi
Que faire pour garder en France les emplois du jeu vidéo ?
Source
Tax-News
Et le coût du travail dans tout ça ??
C'est un début mais assez modeste
Il faudrait surtout comparer avec les dispositifs du Canada (un peu la ref. dans le domaine) et ainsi voir si c'est vraiment ce qui va aider les studios à s'installer en France ou à y rester...
Ensuite, même avec ces dispositifs, je reste extrêmement sceptique en raison de la plaie qui mine l'intégralité de l'économie française : le coût du travail
La France est tout simplement l'un des pays au monde où le travail est le plus taxé.
Le secteur du jeux vidéo réclame des compétences spécifiques de pointe et donc du personnel qualifié qui a un salaire élevé (même si c'est un secteur de passionnés qui permet de proposer des salaires plus bas au vu des compétences, ce n'est pas le smic)
Et en France, qui dit haut salaire dit grande cotisation = manque de compétitivité