72% des américains consultent leurs e-mails professionnels en dehors de leurs heures de travail, et vous ?
Le week-end, plus un moment sacré ? Balivernes ! Et pourtant... Une étude menée par Harris Interactive (aux USA) et Opinion Matters (au Royaume-Uni) vient mettre un coup de pied au derrière de nos sacro-saints jours de repos !
De nos jours, la majorité des salariés possède une adresse e-mail professionnelle. Et, s'il ne faudrait la consulter que pendant ses heures de travail, il en va bien autrement.
L'étude montre en effet que les courriers électroniques rendent floues les frontières entre les moments travaillés et les périodes de repos. En effet, il a été mesuré que 72% des employés américains (et 68% des britanniques) consultent leurs messages en dehors de leurs heures de travail. Adieu la journée qui commence à 9h et s'achève à 17 heures, grâce à un accès au Net disponible 24h/24.
Pire, 50% des américains en vacances liraient régulièrement leurs e-mails professionnels, et 42% de ces citoyens du Nouveau Monde en feraient de même... pendant leurs congés maladie.
Il faut dire qu'avec les netbooks et les smartphones, on peut consulter sa messagerie à chaque instant, et d'à peu près n'importe où (de son lit comme à la plage).
Il existe quand même des gagnants dans ces modifications des conditions de travail : les travailleurs indépendants. L'étude explique que « Les travailleurs freelance trouvent une certaine satisfaction à contrôler leur propre calendrier et à suivre leurs passions en optant pour un modèle cloud en un nombre record. »
Loin de l'image d'Epinal des emplois précaires, ces statuts attirent de plus en plus d'anciens salariés après leur licenciement (24%) ; mais aussi des passionnés qui désirent se pencher sur des missions qui leur plaisent, sans supérieur hiérarchique (56%).
Source : L'étude de Harris Interactive et Opinion Matters
A votre avis, pourquoi les professionnels sont-ils aussi accrocs à leurs e-mails, même pendant des périodes qu'ils devraient à leur repos ? L'étude avance deux hypothèses : la volonté de protéger sa place (montrer à son entreprise qu'on est indispensable pour éviter la prochaine vague de suppression de postes) ; mais aussi l'obligation de répondre à des charges de travail de plus en plus lourdes.
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