La confidentialité des données, c'est ce qui freinera le plus, je pense. Après, le cloud computing ne fait que reprendre l'ancien principe de la location de fermes de calcul ou la location de serveurs: tu laisses une société tierce gérer la puissance de calcul dont tu as besoin. Mais en Europe, dès que tes données contiennent des informations à caractère personnel (adresses, informations médicales, informations financières) tu te dois de mettre en œuvre toute une série de mesure afin d'éviter que les données ne puissent être volées. Utiliser du cloud computing avec ces données serait aller à l'encontre de cette loi....
Envoyé par
knolz
1500$ ? C'est pas cher pour une étude
(à voir comment elle a été réalisée etc., mais pour une professionnelle, c'est pas cher du tout)
C'est pas cher si tu l'a fait faire à ta demande (ça voudrait dire payer +- 1 semaine de consultance). C'est cher quand tu considère qu'il s'agit d'un "livre" de 83 page vendu à tous ceux qui le veulent.
Puis le problème de ces grosses sociétés, c'est qu'elles fonctionnent principalement comme ça.
Sur un sujet, elles pondent des recommandations, je ne m'attarderai pas sur le contenu mais sur le principe. Exemple: une recommandation aux banques sur la potentialité financière des jeunes clients déjà endettés:
Les "grosses" sociétés (grosses banque) achètent l'étude. Pas sur base de la qualité du contenu, mais parce qu'elles savent que les autres banques l'achèteront et qu'il ne faut pas être à la traîne.
Si elles suivent les recommandations:
- Si les recommandations ne servent à rien ou son contre productive -> aucun problème, toutes les banques ayant suivi le même chemin, elle n'auront pas de perte par rapport aux concurrenta, opération neutre
- Si les recommandations sont utiles, augmentation du bénéfice, pour tout le monde en même temps
Si elle ne suivent pas les recommandations:
- Si les recommandations ne servent à rien, aucun changement de bénéfice à escompter car aucun changement structurel dans la banque
- Si les recommandations étaient utiles, la banque est en perte de vitesse par rapport à ses concurrents, et doit justifier auprès de ses actionnaires qu'elle n'a pas vu quelque chose que toutes les autres banques ont vu.
Résultat, si on suit la recommandation, on est gagnant à tous les coups, et par voie de conséquence on estime que la société qui édicte les recommandations fait un travail formidable.
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