Je te formalise la réponse que je t’ai faite oralement lors de notre entretien de vendredi après-midi suite à ton mail.
Je n’ai jamais accepté ta demande de congés de juin 2010, ni oralement, ni par écrit.
Comme tu as pu t’en rendre compte par toi-même, je tiens mes engagements et je formalise par écrit mes accords
(ndlr : quand je suis en mission j'ai jamais de retour écrit donc bon...).
C’est parce que j’avais validé tes congés de février-mars 2010 (2 semaines) et d’avril 2010 (1 semaine) que je ne les ai pas remis en cause, malgré l’incidence très négative, comme tu peux t’en douter, sur le projet
machin. Mais j’ai respecté ce que je t’avais accordé quel qu’en soit les conséquences.
Je te rappelle également qu’il y a déjà de nombreuses semaines, j’ai prévenu tous les membres de l’équipe projet (dont tu fais partie), que je n’accorderai plus aucun congés avant la validation complète et définitive par le client de l’applicatif. Tu n’es d’ailleurs pas sans savoir que j’ai appliqué cette règle à d’autres personnes de l’équipe qui m’avaient fait également à plusieurs reprises des demandes de ce type.
(ndlr : il l'a fait après ma demande en avril)
Par rapport à la question de ton mail de ce jour, ces congés n’ayant pas été préalablement autorisés, je te confirme qu’aucun remboursement ne sera effectué.
Concernant ta demande de travailler dimanche dernier, je te rappelle tout d’abord que je ne t’ai jamais demandé de travailler pendant tes congés d’hiver, comme tu semble le laisser entendre
(ndlr : Je lui ai proposé de me filer un portable pendant mes vacances pour avancer un peu le projet histoire de montre ma bonne foi). Je ne t’ai confié aucune tache à réaliser pendant cette période, ni procéder à un quelconque contrôle à ton retour. Comme je te l’ai dit vendredi dernier, je n’ai pas non plus donné suite à ta demande de travailler dimanche 6 juin. Le retard dans ton travail étant tel, qu’il aurait été, quoi qu’il en soit, tout à fait impossible de finaliser, avec toute la qualité et le professionnalisme nécessaire, pour le vendredi 11 juin, l’ensemble des tâches qu’il te reste à faire.
(ndlr : Vendredi je lui avais proposé que je finisse avant mon départ pour pouvoir partir)
Ce qu’il aurait fallu par contre que tu fasses, c’est de te responsabiliser dès le départ de projet (c'est-à-dire dès le début du mois de janvier) et non juste ces derniers jours, dans le seul but de pouvoir partir en vacances. La phrase que tu emploies dans ton mail ci-dessous est d’ailleurs tout à fait surprenante, mais, hélas, également révélatrice d’un certain état d’esprit qu’il est indispensable de changer au plus tôt: « Crois bien que je suis motivée à partir en congés et donc motivée à finir ces tâches ».
Tu ne dois évidemment pas être motivée pour finir ces tâches par ce que tu es motivée à partir en congés, mais plutôt parce que tu as le respect du client, le respect des engagements donnés et une vraie conscience professionnelle.
Mais il est vrai que je doute parfois de cette implication professionnelle (et je t’en ai à nouveau fait part à plusieurs reprises depuis le début de cette année
(ndlr : là il a fumé, il en a jamais parlé au début du projet, janvier)) lorsque tu me dis que, malgré ton retard de nombreuses semaines sur ton planning, « il t’arrive de déborder de la pause déjeuner avec des occupations personnelles », ou lorsque je rentre en plein après-midi dans le bureau où tu te trouves et que je vois une télé allumée sur les internationaux de tennis de Roland Garros !
(ndlr : c'est arrivé une fois!!! On a une énorme télé dans l'openspace et on a laissé glissé la pause déj, bien qu'on était en train de bosser quand il est arrivé, enfin bref, c'est clair que c'était abusé) Même les réservations que tu m’as transmises dans ton mail d’aujourd’hui ont été cherchées et finalisées un mardi en plein après-midi de travail.
Il faut également parler de ta livraison des premiers modules au bout de 3 mois complets de développement. Une livraison pleine d’anomalies, avec des traitements « oubliés », des boutons qui ne fonctionnent pas ou qui ont été omis,… Bref, un travail mal testé et mal fait, qui a engendré un fort mécontentement du client.
(ndlr : Si les specs étaient claires et complètes aussi... Et que le client savait ce qu'il veut)
Ce manque d’implication se retrouve d’ailleurs également dans les entretiens de missions que tu as passés ces dernières semaines. Sur les trois, le premier n’a pas eu lieu parce que tu as refusé la mission pour raisons personnelles
(ndlr : travailler pour un distributeur de clopes non merci), les deux autres ont mis en évidence des résultats de tests techniques plus qu’insuffisants (mêmes pour des questions auxquelles tu n’a pas répondu et dont tu avais explicitement les réponses dans un document que je t’avais remis et demandé de travailler au préalable).
(ndlr : j'ai toujours eu du mal avec les tests techniques, là va falloir que je fasse un gros travail)
Cette déresponsabilisation dans le travail et ce manque de motivation et de conscience professionnelle sont très préjudiciables pour nos clients et donc pour notre société. Ces éléments t’ont déjà été formulés dans le courrier qui t’a été remis le 9 septembre 2009, suite à la fin prématurée de ta mission chez le client
trucmuch, mais également à la qualité de ta prestation chez
machinchose. Je constate aujourd’hui avec regret que ces points ne sont toujours pas réglés. Il est vraiment indispensable que tu prennes sans attendre conscience de ces importantes insuffisances et que tu les corriges définitivement au plus vite.
Considère ce mail comme un nouvel avertissement.
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