Les ventes de serveurs Unix s'effondrent d'après IDC, les serveurs x86 vont-ils conquérir le marché ?
La crise économique actuelle a été dure envers certains secteurs, particulièrement celui des serveurs Unix. Les derniers chiffres publiés par IDC montrent de réelles difficultés.
Les parts de marché des systèmes Unix se sont effondrées ces derniers mois, jusqu'à atteindre l'un des niveaux les plus bas jamais atteint.
Les achats prévus par des nombreuses entreprises ne se seraient pas concrétisés. Les revenus mondiaux d'Unix seraient de 2.3 milliards de dollars pour le premier trimestre 2010. La part des rentrées liées aux serveurs a chuté de 10.5% par rapport au premier trimestre 2009.
Avec l'augmentation continue des performances des serveurs x86, l'utilisation des serveurs Unix (dont les variantes Solaris, AIX, HP-UX) a commencé à diminuer.
Sur le marché spécifique des super-ordinateurs, la récession serait encore plus radicale.
La liste du Top 500 des super-ordinateurs et ses statistiques détaillées démontre que Linux était l'OS de prédilection de près de 80% des systèmes de ce Top (dont 4.4% pour l'AIX d'IBM, un système Unix).
En comparaison à cela, rappelons qu'en 2005, Linux obtenait 61% de parts d'utilisation dans cette liste, et 15% était le score atteint par le système Unix le plus utilisé alors : le HP-UX de Hewlett-Packard.
On se rend donc compte à quel point les parts de marché des serveurs Unix se sont réduites en peau de chagrin.
Malgré tout, Unix reste un acteur majeur de l'économie des serveurs.
Selon IDC, c'est la combinaison de plusieurs facteurs qui serait à l'origine des soucis rencontrés actuellement par les serveurs Unix. Déjà, il y a eu le report d'un grand nombre de ventes (les serveurs Unix sont en général remplacés tous les 5 ou 7 ans). De plus, le rachat de Sun Microsystems par Oracle aurait freiné l'ardeur des acheteurs de solutions Unix désireux de voir la direction prise suite à la transaction.
Il pourrait aussi y avoir des attentes suite aux annonces de nouveaux produits et de mises à jour par Hewlett-Packard et IBM.
Les experts soulignent donc que la chute du premier trimestre 2010 n'indique pas encore un désintéressement des utilisateurs pour les serveurs Unix, du fait de toutes ces circonstances entravantes.
Source : IDC
Pensez-vous que les serveurs x86 aient un lien avec cette chute ? Les trouvez-vous plus performants que les serveurs Unix ?
Partager