La prospection commerciale par Courrier électronique
Le principe : pas de message commercial sans accord préalable du destinataire
LA PROSPECTION PAR COURRIER ÉLECTRONIQUE
1/ Pour les particuliers (B to C):
Le principe : pas de message commercial sans accord préalable du destinataire
La publicité par courrier électronique est possible à condition que les personnes aient explicitement donné leur accord pour être démarchées, au moment de la collecte de leur adresse électronique.
Deux exceptions à ce principe :
* si la personne prospectée est déjà cliente de l'entreprise et si la prospection concerne des produits ou services analogues à ceux déjà fournis par l’entreprise.
* si la prospection n'est pas de nature commerciale (caritative par exemple)
Dans ces deux cas, la personne doit, au moment de la collecte de son adresse de messagerie
* être informée que son adresse électronique sera utilisée à des fins de prospection,
* être en mesure de s’opposer à cette utilisation de manière simple et gratuite.
2 / Pour les professionnels (B to B)
Le principe : information préalable et droit d'opposition
la personne doit, au moment de la collecte de son adresse de messagerie
* être informée que son adresse électronique sera utilisée à des fins de prospection,
* être en mesure de s’opposer à cette utilisation de manière simple et gratuite.
L'objet de la sollicitation doit être en rapport avec la profession de la personne démarchée (exemple : message présentant les mérites d’un logiciel à paul.toto@nomdelasociété , directeur informatique.)
Les adresses professionnelles génériques de type (info@nomsociete.fr,
contact@nomsociete.fr,
commande@nomsociete.fr) sont des coordonnées de personnes morales. Elles ne sont pas soumises aux principes du consentement et du droit d'opposition.
3/ Dans tous les cas :
chaque message électronique doit obligatoirement:
* préciser l'identité de l'annonceur,
* proposer un moyen simple de s'opposer à la réception de nouvelles sollicitations (par exemple lien pour se désinscrire à la fin du message).
La CNIL recommande que le consentement préalable ou le droit d'opposition soit recueilli par le biais d’une case à cocher. L'utilisation d'une case pré-cochée est à proscrire car contraire à la loi.
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