"Ce n'est pas avec des rustines que l'on fabrique un nouveau pneu" (attribué à André Michelin).
Mal conçu dès son origine Windows a fait paradoxalement fortune grâce à ses défauts. Et ça continue.
Cela fait songer au Marxisme : les Russes avaient fini par s'y habituer. Tant qu'ils n'avaient que Lénine pour tout horizon, les défauts du système d'exploitation soviétique étaient forcément la faute des ennemis : les Espions, les Antisoviétiques, les Capitalistes, les Dissidents, etc.
Les menaces récurrentes pesant sur l'Operating System Soviétique occupaient chaque année de plus en plus de ressources humaines. La situation devint si intenable que l'on confia la direction suprême au chef de l'antivirus : Gorbatchev, le patron du KGB.
Ancien espion, il pouvait comparer et s'était peu à peu persuadé de la stupidité incurable de l'O.S. Soviétique. Gorbatchev eut la sagesse inattendue de changer de système.
L'impensable ?
Avant le lancement galactique de Windows I²=-1, un cadre visionnaire de Redmond assurant la veille technologique saura peut-être reconnaître [longtemps après Stallman-Soljenitsyne] que d'autres manières d'envisager l'O.S. existent dans le monde.
Pour moi "l'impensable" s'est produit il y a maintenant 3 ans, et je vis heureux de l'autre côté du rideau de fer du win-conformisme.
Sincères salutations linuxiennes (entre autres !)
PS
On remarquera qu'à l'annonce d'un défaut de conception voire d'une faille de sécurité, les réactions des organisations à prétention monopolistique (Vatican, Microsoft, Apple, etc) sont les mêmes que les réactions des systèmes totalitaires (Soviétique, Maoïste, Corée du Nord etc.) : la diffusion d'une erreur interne est (une faute, un délit, un pousse au crime etc.)
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