La rumeur s'est mise à enfler sur le Net : le lancement de Seven, prévu pour le 22 Octobre, serait repoussé à une date ultérieure pour cause de bug "critique".
Ce qui aurait pu rester un hoax entre détracteurs de Microsoft a pris en quelques heures une telle importance que Steven Sinofsky, le tout nouveau responsable de la division Windows, a démenti lui-même dans un chat sur internet : "
L'idée d'un "problème critique" est très plaisante. Elle sent la tragédie. [...] Mais il faut prendre un peu de recul et réaliser que le bug en question n'est pas de cette importance.".
Ses propos ont par la suite été confirmés par un porte-parole de Microsoft.
Pas "
critique", donc. Il en ressort tout de même qu'il y a un bug.
Les premiers échos sur le problème sont apparus Lundi sur différents forums de testeurs bénévoles. La commande "Check Disk" (chkdsk), qui vérifie l'intégrité du disque dur, prendrait tellement de mémoire pour s'exécuter qu'elle ferait tout bonnement planter Windows Seven.
Microsoft, très récatif, déclare pour sa part que le problème n'est pas un "
coup d'arrêt" - comme annoncé par certains testeurs. Question de vocabulaire ? Pas seulement. Sinofsky affirme que "
nous n'avons pas pu reproduire ce bug, la commande chkdsk n'a provoqué aucun plantage [...] Un problème de mémoire nous a bien été rapporté sur la version béta, mais le problème a été résolu depuis".
Le code de Windows 7 a été validé le 22 Juiller dernier. Depuis, le système d'exploitation a été livré à certains clients privilégiés, aux constructeurs et aux détaillants.
La mise en vente n'est cependant pas un gage de l'absence d'erreurs majeures dans le code. Un tel cas coûterait d'ailleurs une fortune à la firme de Redmond. D'où sa réactivité et sa précision, presque diplomatique, sur les termes employés pour qualifier le problème rapporté sur les forums spécialisés.
Dans les mois qui suivent la sortie de Windows 7, toute rumeur - ou problèmes avérés - pourraient en effet remettre en cause le succès commercial de ce produit tant attendu.
Microsoft ne peut se le permettre.
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