Discussion :

[souviron34]

en même temps, nous ne sommes qu'à 40 ans d'avance dans bien des domaines de ce côté-là.. :

1965 Réforme du régime matrimonial de 1804 : la femme peut gérer ses biens, ouvrir un compte en banque, exercer une profession sans l'autorisation de son mari.

http://pagesperso-orange.fr/felina/d...atesfemmes.htm



Et pourtant dans soi-disant une "Grande Nation Développée"...

Donc c'est lamentable, c'est vrai, mais tout n'est pas perdu... Et les critiques sont faciles, mais dans un pays comme le Soudan, il est déjà pas mal qu'elle ne soit pas lapidée ou pendue d'ores et déjà sans jugement... Et son combat va faire nettement avancer les choses...

D'ailleurs, comme l'ont fait les fameuses "343 salopes" en France... en 1971, grâce auxquelles vous et nous bénéficions tous de la pillule, du droit à l'avortement, etc etc..

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_343

le_manifeste_des_343_salopes_paru_dans_le_nouvel_obs

[Paenitentia]

On ne peut pas tout avoir, la France est la nation des droits de l'homme, pas des droits de la femme.

[_Xavier_]

Je suis tout à fait d'accord, je dirais même que des gens limités d'esprit il y en aura toujours et partout (et plus nombreux qu'on ne le pense). Par contre il faut quand même admettre qu'en France certain(e)s se sont battus contre toutes ces idées et ont réussi (au moins en partie) à mettre en place des lois réduisant fortement les possibilités d'action de ces gens limités.

Une réaction contre l'oppression est naturelle. On la constate même chez les animaux. Pour la cas de l'Afrique la question est de savoir "à qui profite le crime". Qui a intérêt à ce que des pays comme le Gabon, le Tchad et l'Angola soient éveillés, libres et démocrates ? Qui soutien les dictateurs ?

La presse française se garde de n'évoquer que les cas qui peuvent susciter de l'émotionnel, excisions, mariages précoces, mendicité, coup de fouet, ... des femmes qui se battent contre, et souvent quelques ONG qui débarquent pour sauver les pauvres africains, l'expérience de l'Arche de Zoé est intéressante. Il y'a en Afrique des intellectuels, des partis politiques, ... qui luttent pour transformer radicalement la situation mais on ne parle jamais d'eux, et ceux qui comme Thomas Sakhara qui poussent leur audace un peu trop loin disparaissent complètement de circulation.