Bonjour a tous
Ce programme a pour but de faciliter les mesures (très méthodique et scientifique) et aussi a but pédagogique pour comprendre les méthodes de mesure
Il serrait bien de pouvoir d’établir un catalogue et de pouvoir vérifier les donner pris par les divers observatoires et les comparer avec nos propre mesures
Bien sur ce logiciel sera votre propriété et pourra suivre une évolution
Tous ceux qui vont participe à ce logiciel pourront éventuellement mettre leur coordonnée
Pour recevoir les commentaires des utilisateurs
Se programme es très rigoureux et a pour but de donner des indications & mesure aux astronome professionnel
Il existe bien sur deux autres logiciel, mes pour ma par trop sophistiqué,
Voici les liens
Reduc (Florent Losse)
Ce logiciel de réduction astrométrique des images CCD développé par Florent Losse est une merveille! Le compositage automatique, le classement "bestof", les reductions automatiques, la gestion des résultats, tout ce dont vous avez besoin est regroupé dans cette application remarquable. Son concepteur l'améliore régulièrement et le propose gratuitement par simple demande email depuis son site Internet consacré aux étoiles doubles sur lequel vous trouverez aussi les tutoriaux, ses images, mesures etc.
>Pour plus d'infos :http://www.astrosurf.com/hfosaf/
Surface (Guy Morlet, Pierre Bacchus)
Ce logiciel de réduction astrométrique est le complément idéal à REDUC. Alors que ce dernier reste limité à la mesure des couples bien séparés, SURFACE permet de réaliser des mesures même si la lumière des composantes se mélange. L'algorithme de calcul se base sur des recouvrements de surface de lumière 3D. Ce logiciel gratuit est disponible par simple demande email effectuée sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.
>Demander le logiciel : astroseb@wanadoo.fr
Pour plus d'explication sur (Les étoiles doubles et multiples) voici un lien
http://saf.etoilesdoubles.free.fr/
Exemple de catalogue
http://saf.etoilesdoubles.free.fr/do...87_DOUBLES.pdf
Bon courage a tous cela es peu être un beau chalenge de programmation
Moi je suis astronome j'essaie aussi de programmer mes je ne suis pas de votre niveau
Franchement merci a tous pour cette aide
Explication : (Les étoiles doubles et multiples)
Les étoiles doubles et multiples sont des étoiles suffisamment rapprochées pour être liées par l'attraction gravitationnelle. Elles sont en orbite autour du centre de masse de l'ensemble qu'elles forment, et leur mouvement obéit aux lois de Képler. Elles constituent ce que l'on appelle des systèmes, que l'on pourra aussi qualifier de complexes ou de composés. Quand on a affaire à deux étoiles seulement, on parle de systèmes binaires ou simplement d'étoiles doubles. Dans le cas, un peu plus rare, où le système stellaire comporte davantage d'étoiles, on parle de systèmes (ou étoiles) triples, quadruples, ou encore... multiples.
Il s'agit d'une situation très commune, mais peut-être pas autant qu'on l'on dit jusqu'ici. Pendant longtemps, en effet, les astronomes ont estimé que le tiers seulement des étoiles sont, à l'instar de notre Soleil, des objets simples, isolés, la plupart (soit environ les deux tiers restants, donc) devant être des étoiles doubles et multiples, liées à un ou plusieurs compagnon. Une étude publiée en janvier 2006 conduit cependant à nuancer cette assertion. Les étoiles les plus massives seraient effectivement la plupart du temps composés, mais les naines rouges (qui sont les plus nombreuses) seraient le plus souvent des étoiles simples.
Quoi qu'il en soit, il convient de ne pas confondre les étoiles doubles physiques, dont il est question ici, des fausses étoiles doubles, dites doubles optiques, et qui ne sont en réalité que des étoiles rapprochées par la perspective sur la voûte céleste, mais qui situées à des distances très différentes n'ont aucun lien entre elles. Ajoutons enfin pour en terminer avec ces questions de vocabulaire, que parmi les doubles physiques, on distingue également celles qu'un télescope peut séparer (c'est-à-dire voir isolément) et appelées doubles visuelles, de celles dont la duplicité n'est révélée que par une étude de leur spectre :
L'OBSERVATION DES ÉTOILES DOUBLES
L' inventeur de la méthodologie d'observation des étoiles doubles est l'astronome Britannique HERSCHEL. Dans un premier temps il fixa précisément les éléments concernant l'étoile primaire auxquels devaient se référer les mesures de position et de distances de l'étoile secondaire . C'est depuis cette époque que la séparation entre les deux étoiles se mesure en secondes d'arc. L'orientation de l'étoile la plus faible par rapport à l'étoile principale se nomme angle de position, et s'exprime en degrés à partir de la direction du Nord ( en bas dans la vision télescopique ) et dans le sens direct, (sens inverse des aiguilles d'une montre). les points cardinaux correspondent ainsi à 0° pour le Nord, 90° pour l'Est, 180° pour le Sud et 270 ° pour l'Ouest.
Prenons par exemple, l'étoile double Alpha des chiens de chasse. Ses deux composantes étant de magnitudes 2,9 et 5,6 avec un angle de position de 228° et une séparation de 19,4" ,on peut imaginer comment se présenteront ces deux étoiles avant de les avoir observées au télescope. En premier lieu on saura qu'il s'agit d'une binaire facile à résoudre car les composants sont bien séparés et l'étoile primaire est bien définie par rapport à la secondaire, plus faible de deux magnitudes et demie. Cette étoile se situera par ailleurs dans la direction du Sud-ouest . ( voir croquis ci-dessous ) .
Les instruments les mieux adaptés à l'observation des couples stellaires sont soit une lunette ou un télescope de 150 mm. Au delà, en effet, la profusion de lumière collectée par l'optique tend à " noyer " la couleur. De plus, l'observation d'une étoile double permet de vérifier la précision du réglage optique de l'instrument et de tester la qualité de la surface optique par elle même. Il est en outre possible de vérifier que la résolution pratique de l'instrument correspond bien à ce que l'on est en droit d'en attendre.
La résolution d'un instrument est sa faculté à distinguer un détail à la surface d'un astre ou à séparer deux étoiles proches.
La résolution augmente avec le diamètre, mais il faut savoir que la turbulence atmosphérique limite presque toujours la résolution des télescopes d'amateur à environ 0,5" d'arc.
Le tableau ci-dessous indique le pouvoir séparateur théorique des instruments les plus répandus chez les amateurs, jusqu'à 400 mm de diamètre.
Diamètre en mm Pouvoir séparateur en "
oeil---------------------------------------------------- 60
J10x50 ------------------------------------------------10
60------------------------------------------------------2
80--------------------------------------------------- --1,5
100-----------------------------------------------------1,2
115-----------------------------------------------------1,1
150-----------------------------------------------------0,8
203-----------------------------------------------------0,6
254-----------------------------------------------------0,5
280-----------------------------------------------------0,4
320-----------------------------------------------------0,37
355-----------------------------------------------------0,33
406-----------------------------------------------------0,28
Pour calculer le pouvoir séparateur d'un instrument, il suffit d'effectuer une opération très simple : on l'obtient en établissant le rapport 120/D où D est le diamètre de l'instrument exprimé en millimètres; le pouvoir séparateur est donné en secondes d'arc.
Par exemple une lunette de 60 mm aura le pouvoir séparateur suivant : 120/60 = 2".
Le meilleur instrument pour l'observation des étoiles doubles reste le réfracteur, plus communément dénommé "LUNETTE".
En effet ces instruments donnent généralement des images bien contrastées, utiles pour apprécier les couleurs des composantes d'un système binaire ou multiple. De plus, s'agissant d'une optique "fermée", les lunettes sont moins sensibles aux turbulences, si préjudiciables pour l'observation des couples serrés, que les télescopes du type Newton à optique "ouverte ". Autre avantage des lunettes par rapport aux autres systèmes : l'absence d'obstruction centrale. En effet, dans les télescopes Newton ou Schmidt-Cassegrain l'obstruction due au miroir secondaire provoque une diminution du contraste et empêche bien souvent le télescope d'atteindre son pouvoir séparateur.
Le croquis ci-dessous représente de façon simplifiée le système optique d'un réfracteur :
Partager