Le problème est principalement lié à deux caractéristiques des SGBDs.
1 : ils sont un SPOF (single point of failure) des archi classiques; c'est à dire que si le serveur sur lequel ils tournent tombe, alors il y a interruption de service
2 : ils ne sont pas scalable horizontalement
Pour répondre au point 1, le mode write-behind de coherence (par exemple) permet de masquer au serveur d'application une panne de la base, en accumulant et compactant les update en RAM et ce de manière distribuée; la base tombe, le système continue à vivre, les transactions aussi; la base remonte, les transactions sont flushées vers le SGBD.
Pour le point 2, ces technos de caches transactionnels permettent des choses assez surprenantes comme la capacité d'aggréger plusieurs mises à jour en une seule; exemple, une transaction effectue deux ordres SQL update sur la même ligne; coherence est capable de les compacter en un seul; multipliez cela par des milliers voire des millions de transactions et vous vous apercevez que le nombre de hits sur la base est considérablement réduit; ce qui améliore d'autant les performances générales du système; comme une partie de la gestion de la persistence est faite par les serveurs d'applications et que ceux-çi peuvent se clusteriser, le système est alors scalable horizontalement.
Quant au domaine d'application, il s'agit juste de d'applications de front office bancaire et/ou de gestion de flux financiers; rien de sorcier.
Cordialement,
Laurent.
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