Si le salarié peut avaler un sandwich sur un coin de son bureau, pas question en revanche qu’il s’y installe pour déguster une blanquette de veau ou un steak frites, la loi interdisant de laisser les salariés prendre leur repas dans les locaux affectés au travail.
Pourtant, quelle que soit la taille de l’entreprise, rien n’oblige un employeur à mettre en place un service de restauration ou de cantine.
Lorsque le nombre de salariés désirant prendre habituellement leur repas sur les lieux de travail est au moins égal à vingt-cinq, l’employeur doit cependant mettre à la disposition de son personnel un local (réfectoire ou cantine) spécialement aménagé à cet effet.
Il doit au préalable recueillir l’avis du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou, à défaut, des délégués du personnel. Cet endroit doit alors être pourvu de sièges et de tables en nombre suffisant, comporter un robinet d’eau potable (froide et chaude) pour dix personnes, un réfrigérateur et un four.
Si cette demande émane de moins de vingt-cinq salariés, l’employeur est tout de même obligé de mettre à leur disposition un emplacement permettant de se restaurer dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité.
Cet emplacement peut, sur autorisation de l’inspecteur du travail et après avis du médecin du travail, être aménagé dans les locaux de travail, dès lors que l’activité qui y est développée ne comporte pas l’emploi de substances ou de préparations dangereuses.
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