C'est clair que pour ce genre de choses, il faut être prêt à partir, qu'on ait quelque chose derrière ou non.Envoyé par zecreator
Mon premier employeur ne lâchait rien, mais vu le nombre de consultants au total (c'était une grosse boite), c'est quasi impossible d'avoir une réévaluation. Il préfère laisser partir. Une seule exception : une chef de projet workaholic qui bossait littéralement pour deux (16h / jr). Elle n'avait de pression que d'elle-même.
Mais ce système de réévaluation était malsain. A mon premier rendez-vous annuel, quand j'ai amené le truc sur le tapis, mon manager m'a répondu que c'était pas le bon moment. Quand j'ai demandé quel était le moment propice, il m'a donné un processus digne de la maison des fous d'Astérix. Grosso modo il fallait envoyer sa lettre au père Noël qui allait remonter au PDG et que c'est le PDG qui acceptait ou pas ton augmentation ! Bien sûr que j'allais croire qu'il allait ouvrir 8000 courriers par an et dire "toi oui toi non je t'aime pas". Après toutes les acceptations, il y avait un comité et s'il y avait un seul veto, ça passait pas. Ainsi un collègue n'a pas été augmenté en année X car le chef de projet avec qui il bossait en X-2 ne l'aimait pas...
Que s'il y a des réclamations il faut prendre rendez-vous avec le directeur de BU dans une fenêtre de deux semaines, et que bien sûr il était pas toujours dispo...
Bref, avec un process comme ça, ils aiment pas qu'on leur force la main, certes, mais tu peux même pas en placer une...
Oui, ou alors peut-être que tu es une vache-à-lait, et qu'on te pompe une marge alléchante sur chaque jour de ta facturation. Après, c'est pas pour rien qu'il y a une "valeur du marché", à cette valeur-là la SSII se prend déjà une marge royale, mais elle reste "dans la norme du métier".Envoyé par zecreator
Et faut voir si avec 26,5K et l'expérience du consultant, on est proche du marché ou alors en mode marge vache-à-lait.
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