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Intelligence artificielle Discussion :

Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta, notant que cela pourrait nuire à l'industrie


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta, notant que cela pourrait nuire à l'industrie
    Meta crée un nouveau laboratoire d'IA pour développer la « superintelligence » et propose des rémunérations à 9 chiffres aux talents pour rejoindre son équipe
    bien que le concept reste nébuleux et mal défini

    Meta crée un nouveau laboratoire afin de développer la « superintelligence ». Il a recruté Alexandr Wang, 28 ans, fondateur et PDG de la startup Scale AI, pour rejoindre le nouveau laboratoire. Meta envisagerait de former une équipe d'une cinquantaine de personnes et aurait proposé des rémunérations à sept ou neuf chiffres à des dizaines de chercheurs issus de rivaux comme OpenAI et Google, certains ayant déjà accepté de rejoindre l'entreprise. L'initiative fait suite aux allégations de falsification des performances de son dernier modèle d'IA. Elle intervient également dans un contexte où l'équipe d'IA actuelle de Meta est confrontée à des difficultés.

    Meta réorganiserait sa stratégie en matière d'IA. Et le nouveau laboratoire est né de cette restructuration. Il représente l'effort de l'entreprise pour rester compétitif dans la course à l'IA de plus en plus compétitive, où les participants continuent d'injecter des milliards dans la recherche et l'acquisition de talents. Selon un rapport du New York Times, Meta tente de débaucher les talents de ses concurrents en leur proposant des rémunérations à neuf chiffres.

    Meta a recruté Alexandr Wang, PDG de Scale AI, pour rejoindre le nouveau laboratoire. Meta serait également en pourparlers pour investir des milliards dans la startup dans le cadre d'un accord qui amènerait d'autres employés de Scale AI à rejoindre le géant mondial des plateformes de médias sociaux.

    Il est essentiel pour Meta, Google, Amazon et Microsoft de rester dans la course, car cette technologie est susceptible de représenter l'avenir du secteur. Ainsi, au cours de ces dernières années, ces Big Tech ont injecté plusieurs dizaines de milliards de dollars dans des startups et dans leurs propres laboratoires d'IA. Microsoft a investi plus de 13 milliards de dollars dans OpenAI, tandis qu'Amazon a injecté 8 milliards de dollars dans la startup d'IA Anthropic.


    Ils ont également dépensé des milliards pour embaucher des employés de startups très en vue et pour acquérir des licences sur leurs technologies. L'année dernière, Google a accepté de payer 3 milliards de dollars pour obtenir une licence sur la technologie et embaucher des talents et des cadres de Character.AI, une startup qui crée des chatbots pour les conversations personnelles. (Character.AI fait actuellement l'objet de nombreuses actions en justice.)

    Le nouveau laboratoire se concentrera essentiellement sur la création de la superintelligence, une machine hypothétique qui dépasserait les capacités cognitives humaines. Il s'agit d'une étape au-delà de l'intelligence générale artificielle (AGI) qui vise à égaler la capacité d'un humain intelligent à apprendre de nouvelles tâches sans formation spécialisée intensive. Mais tout comme l'AGI, la superintelligence reste un terme nébuleux dans la filière de l'IA.

    La superintelligence : un objectif qui relève de la spéculation selon certains

    On ne sait pas si une machine pourra un jour dépasser globalement l'intelligence humaine ni ce que cela signifierait exactement. Les obstacles sont immenses : techniques, théoriques, éthiques. Étant donné que les scientifiques comprennent encore mal les mécanismes de l'intelligence humaine et que celle-ci résiste à une quantification simple sans définition unique, l'identification de la superintelligence, lorsqu'elle arrivera, présentera des défis considérables.

    En effet, les ordinateurs surpassent les humains dans certaines formes de traitement de l'information, comme les calculs, mais cette supériorité étroite ne peut être qualifiée de superintelligence selon la plupart des définitions. La recherche suppose que nous la reconnaîtrons en la voyant, malgré le flou conceptuel.

    Margaret Mitchell, chercheuse en IA, a déclaré qu'il n'y aura probablement jamais d'accord sur les comparaisons entre l'intelligence humaine et l'intelligence de la machine. Mais elle a prédit que « les hommes en position de pouvoir et d'influence, en particulier ceux qui investissent dans l'IA, déclareront que l'IA est plus intelligente que l'homme », quelle que soit la réalité. Cela reflète la situation actuelle de l'industrie, avec des déclarations audacieuses sur l'IA.

    En avril 2024, Elon Musk, fondateur de xAI, a déclaré : « l'IA serait plus intelligente que l'humain le plus intelligent d'ici l'année prochaine, d'ici deux ans ». En septembre 2024, Sam Altman, PDG d'OpenAI, a prédit que l'industrie pourrait développer une superintelligence dans quelques milliers de jours. En janvier 2025, Sam Altman a ajouté : « nous sommes désormais certains de savoir comment construire l'IA telle que nous la concevons traditionnellement ».

    Avec la création de son nouveau laboratoire, Meta s'ajoute à une liste de plus en plus longue de géants de la technologie qui font des déclarations audacieuses sur le développement d'une l'IA avancée. Mais ces prédictions ont été critiquées par des experts et des chercheurs en IA comme Margaret Mitchell. Cette dernière a déclaré que « l'intelligence n'est pas une valeur unique pour laquelle on peut faire des comparaisons directes et leur donner un sens ».

    L'équipe d'IA actuelle de Meta semble confrontée à de nombreuses difficultés

    L'initiative de Meta en matière de superintelligence intervient dans un contexte de difficultés de gestion interne, de départs d'employés et de plusieurs lancements de produits (tels que Llama 4) au sein de sa division d'IA. Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, espère apparemment que le nouveau laboratoire revitalisera la stratégie de l'entreprise en matière d'IA et assurera la position de Meta aux côtés de concurrents tels que Microsoft, Google et Amazon.

    La recherche en IA de Meta a toujours été dirigée par Yann LeCun, lauréat du prix Turing et pionnier des réseaux neuronaux. Le point de vue de Yann LeCun sur le développement de l'IA diffère de celui de nombreux acteurs du domaine : il estime que des idées entièrement nouvelles sont nécessaires pour parvenir à l'AGI, plutôt que de se contenter d'adapter les technologies actuelles. On ne sait pas encore si son rôle changera à l'avenir au sein de Meta.

    Yann LeCun est l'un des rares éminents chercheurs en IA qui n'épousent pas le discours dominant qui présente l'IA comme une menace existentielle pour l'humanité. Malgré le nom, Yann LeCun estime que l'IA n'est pas du tout intelligente. Interrogé sur les limites actuelles de l'IA, il s'est concentré sur l'IA générative formée sur de grands modèles de langage, affirmant qu'elle n'est pas intelligente en raison du fait qu'elle est uniquement guidée par le langage.

    « Ces systèmes sont encore très limités, ils n'ont aucune compréhension de la réalité sous-jacente du monde réel parce qu'ils sont uniquement formés sur du texte, des quantités massives de texte. Cependant, la plupart des connaissances humaines n'ont rien à voir avec le langage. Cette partie de l'expérience humaine n'est donc pas prise en compte par les systèmes d'IA », a-t-il déclaré. Selon lui, l'IA est encore loin d'une intelligence canine ou féline.

    Meta a fait l'objet de vives critiques en avril lorsque des chercheurs extérieurs ont découvert que les critères d'évaluation de ses nouveaux modèles d'IA Llama étaient conçus pour faire paraître les produits plus performants qu'ils ne l'étaient en réalité. Selon le rapport du New York Times, Mark Zuckerberg était contrarié par le fait que les acteurs de l'industrie pensaient qu'il essayait de dissimuler les performances médiocres de la dernière version de Llama.

    Les Big Tech continuent à injecter des milliards dans un concept nébuleux

    La capacité de développer une superintelligence semble assez impressionnante sur le papier, il n'est donc pas surprenant que Meta ne soit pas la première entreprise à poursuivre explicitement cette technologie hypothétique. En juin 2024, l'ancien scientifique en chef d'OpenAI, Ilya Sutskever, a fondé la startup Safe Superintelligence pour poursuivre cet objectif spécifique. Il a quitté OpenAI à la suite de l'épisode du licenciement temporaire de Sam Altman.

    « Cette société est spéciale dans la mesure où son premier produit sera la superintelligence sûre, et qu'elle ne fera rien d'autre jusqu'à ce moment-là. Elle sera totalement isolée des pressions extérieures liées à la gestion d'un produit vaste et compliqué et à la course à la concurrence », avait-il déclaré l'époque.

    Cependant, la recherche de la superintelligence s'accompagne d'un scepticisme important de la part de nombreux chercheurs en IA. Pedro Domingos, professeur d'informatique à l'université de Washington, a critiqué le concept de « superintelligence sûre » poursuivi par Ilya Sutskever. Le professeur a déclaré : « le succès de la nouvelle société d'Ilya Sutskever est garanti, car une superintelligence qui n'est jamais atteinte est garantie d'être sûre ».

    Par ailleurs, les partisans et les détracteurs de l'IA ne gardent que rarement à l'esprit le fait que, selon certaines définitions étroites, les assistants d'IA sont déjà superintelligents. Par exemple, les systèmes d'IA actuels peuvent effectuer des recherches et rédiger des rapports sur un grand nombre de sujets à une vitesse qu'aucun humain ne peut égaler. Bien sûr, ils peuvent également faire des erreurs plus rapidement que n'importe quel humain.

    Ainsi, leurs capacités sont inégales et insatisfaisantes pour ceux qui recherchent un cerveau informatique de science-fiction infaillible, capable d'agir de manière autonome sans surveillance humaine. C'est pourquoi la superintelligence est souvent qualifiée de science-fiction par les critiques, car il s'agit d'une qualité qui ne sera peut-être jamais universellement définie de manière objective, comme l'a noté la chercheuse en IA Margaret Mitchell.

    Conclusion

    Mark Zuckerberg espère qu'Alexandr Wang pourrait apporter la réponse aux problèmes de Meta en matière d'IA. Ce dernier a fondé Scale AI en 2016 et a déjà aidé des entreprises comme OpenAI, Microsoft et Cohere à construire des technologies d'IA en fournissant des services d'étiquetage de données. En outre, Scale AI aide le Pentagone à créer un cadre complet de test et d'évaluation pour l'IA générative au sein du ministère américain de la Défense.

    Meta investit dans l'IA depuis plus de dix ans. Mark Zuckerberg a créé le premier laboratoire d'IA de l'entreprise en 2013, après avoir perdu face à Google une tentative d'acquisition d'une startup pionnière appelée DeepMind. DeepMind est aujourd'hui au cœur des efforts de Google en matière d'IA.

    La superintelligence reste un concept hypothétique et mal défini. À l'heure actuelle, elle ressemble plus à un label permettant à l'industrie d'attirer les investissements et d'enthousiasmer les actionnaires. Meta a encore du mal à concurrencer efficacement ses rivaux dans le domaine des grands modèles de langage (LLM). Pour rappel, les investissements massifs de Meta dans le métavers se sont soldés par un échec cuisant et des pertes colossales.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Meta se lance dans la course à la superintelligence ? Qu'en pensez-vous ?
    L'industrie parviendra-t-elle un jour à une forme de superintelligence ? Pourquoi ?
    Yann LeCun affirme que les idées actuelles ne conduiront pas à l'AGI. Qu'en pensez-vous ?
    Le rôle de Yann LeCun changera-t-il à l'avenir au sein de Meta avec l'arrivée d'Alexandr Wang ?

    Voir aussi

    Le responsable de l'IA chez Meta affirme que l'IA ne menacera jamais l'humanité et met en garde contre une réglementation prématurée, qui pourrait empêcher la concurrence dans le secteur

    « L'atteinte d'une forme d'intelligence artificielle de niveau humain (AGI) est possible dans une décennie », d'après le PDG de Google Deepmind pour le développement responsable des systèmes d'IA

    Il y a 5 % de chances que l'IA super intelligente provoque l'extinction de l'homme, d'après certains scientifiques en opposition à d'autres d'avis que cette perspective relève de l'illusion

  2. #2
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    Par défaut Meta n'arrive pas à garder son personnel dans le domaine de l'IA malgré des rémunérations élevées
    Malgré des rémunérations de 2 millions de dollars, Meta n'arrive pas à retenir ses chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA, les talents fuient vers des concurrents comme OpenAI et Anthropic

    Meta propose un système de rémunération annuelle de 2 millions de dollars pour ses chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA. Mais malgré des rémunérations élevées, Meta ne parvient pas à retenir ses talents. De nombreux experts en IA quittent Meta pour rejoindre des rivaux comme OpenAI et Anthropic. Anthropic serait le laboratoire qui attire le plus les experts, notamment en raison des facteurs suivants : mission claire, créativité, autonomie et prestige scientifique. Dans cette guerre des talents, Meta vient de créer un nouveau laboratoire d'IA et propose des rémunérations de sept à neuf chiffres aux talents pour rejoindre son équipe.

    Les entreprises se livrent une guerre intense pour attirer et retenir les employés les plus compétents dans le domaine de l'IA. Bien que le marché global de l'emploi dans le secteur technologique se rétrécit, la demande pour les compétences en IA a connu une hausse impressionnante en 2024. Les entreprises recherchent notamment des talents pour programmer et gérer leurs centres de données et développer la prochaine génération d'outils d'IA.

    Dans cette guerre des talents, certaines entreprises s'en sortent mieux que d'autres. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), Deedy Das, investisseur en capital-risque chez Menlo Ventures et ancien membre du personnel de Google Search, a indiqué que Meta a mis en place un système de rémunération annuelle de plus de 2 millions de dollars pour les talents en IA, mais que la société continuait à perdre ses employés au profit d'OpenAI et d'Anthropic.

    Deedy Das a déclaré avoir personnellement entendu parler de trois cas de ce genre rien que cette semaine, ce qui est une nouvelle majeure compte tenu de l'importance de la rémunération de Meta. Cela représente un coup dur pour Meta qui nourrit de grandes ambitions dans la course mondiale à l'IA.

    Anthropic : la nouvelle destination de choix des talents en IA

    Anthropic attire particulièrement les chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA. Selon les statistiques, pour chaque 10,6 personnes de Google DeepMind, 8,2 d'OpenAI et 2 de Hugging Face qui passent à Anthropic, l'entreprise ne perd qu'un employé par société. Ce mouvement montre qu'Anthropic se développe rapidement et que de nombreuses personnes issues de laboratoires d'IA concurrents souhaitent travailler pour la startup dirigée par Dario Amodei.


    Anthropic a été fondé en 2021 par Dario Amodei et Daniela Amodei, deux anciens scientifiques d'OpenAI. Les salaires offerts par Anthropic n'ont pas été révélés, mais les analystes supposent qu'ils sont au moins équivalents ou, plus vraisemblablement, nettement supérieurs aux salaires de la concurrence.

    Toutefois, SignalFire rapporte que les rémunérations élevées ne sont pas la seule chose qui attire les chercheurs et ingénieurs vers Anthropic. Selon le State of Talent Report 2025, au-delà du salaire, l'avantage d'Anthropic réside dans une culture unique qui accueille les « penseurs non conventionnels » et donne aux employés une véritable autonomie, ainsi que des options de travail flexibles, une absence de politique de titres et de voies de gestion forcées.

    Les employés font aussi état d'une ouverture au discours intellectuel et à l'autonomie des chercheurs, par rapport à la bureaucratie qui prévaut ailleurs. Par exemple, la perception selon laquelle Meta est limité par des impératifs commerciaux, ou qu'il change souvent de priorités (réalité virtuelle, métavers…), joue en sa défaveur. Cela signifie que les enjeux culturels (créativité, prestige scientifique) deviennent cruciaux dans la guerre pour attirer les experts IA.

    Taux de rétention des chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA

    Anthropic a un taux de rétention des employés de deux ans exceptionnellement élevé. La moyenne de l'industrie technologique se situe entre 40 et 50 %, avec un taux de rétention qui a chuté ces dernières années en raison des licenciements. Mais les taux de rétention à deux ans de nombreuses startups d'IA varient entre 63 % et 80 %, Anthropic occupant la première place (80 %). Vient ensuite Google DeepMind, qui affiche un taux de rétention de 78 %.

    De nombreux nouveaux employés qui travaillent dans les laboratoires d'IA viennent également des géants de la technologie. On estime que 5,4 % des nouvelles recrues proviennent des divisions de Google non liées à l'IA, tandis que 4,3 % sont d'anciens membres du personnel de Meta. Par ailleurs, 3,2 % travaillaient pour Microsoft ; 2,7 % sont d'anciens employés d'Amazon ; 2,1 % étaient auparavant affiliés à Stripe et environ 1,7 % venaient d'Apple.

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    Cela représente près de 20 % des nouveaux employés des laboratoires d'IA issus des géants de la technologie. Autrefois, travailler dans les Big Tech était le rêve de nombreuses personnes, notamment parce qu'elles offraient de nombreuses opportunités au sein de l'industrie et du prestige.

    Mais 2024 a été une mauvaise année pour le secteur technologique, de nombreuses entreprises ayant licencié des milliers de personnes. Intel a été l'un des plus grands perdants, l'entreprise ayant licencié 15 % de sa main-d'œuvre (environ 15 000 employés) après son rapport financier désastreux d'août 2024. Cependant, d'autres entreprises comme Amazon, Meta, Microsoft, Dell et AMD ont également lancé des politiques de réductions de leurs effectifs.

    D'autre part, la croissance continue du secteur de l'IA pousse de nombreuses personnes talentueuses vers ces startups, comme le montrent les données. Cette tendance devrait se poursuivre dans un avenir proche, car les entreprises et les pays construisent de plus en plus de centres de données d'IA.

    Les salaires de la Silicon Valley connaissent une baisse de 15 %

    Un rapport publié par Women Impact Tech (WIT) en juin 2024 indique que les travailleurs de la technologie de la région de la baie de San Francisco voient leurs salaires baisser. La Silicon Valley a connu la plus forte baisse de rémunération par rapport aux autres pôles technologiques aux États-Unis, avec une chute de 15 % entre 2022 et 2023. Et avec l'inflation, les travailleurs de la technologie voient leur pouvoir d'achat diminué et leurs conditions se dégrader.

    L'écart continue de se creuser entre les rémunérations des experts en IA et les autres ingénieurs logiciels. Une analyse comparative des rémunérations indique qu'en avril 2024, les ingénieurs logiciels avec des compétences en IA touchaient un salaire médian de près de 300 000 $, tandis que les autres ingénieurs logiciels gagnaient environ 100 000 $ de moins. L'écart de rémunération, qui était déjà d'environ 30 % à la mi-2022, est passé à près de 50 %.

    Afin d'attirer les meilleurs talents en IA, les entreprises n'hésitent pas à offrir des rémunérations lucratives, qui peuvent parfois atteindre un million de dollars. Des entreprises technologiques comme Netflix, Meta et Amazon sont prêtes à payer des salaires allant jusqu'à 900 000 $ par an.

    Meta a récemment créé un nouveau laboratoire afin de développer la « superintelligence ». Il a recruté Alexandr Wang, 28 ans, fondateur et PDG de la startup Scale AI, pour rejoindre le nouveau laboratoire. Meta envisagerait de former une équipe d'une cinquantaine de personnes et aurait proposé des rémunérations à 7 ou 9 chiffres à des dizaines de chercheurs issus de rivaux comme OpenAI et Google, certains ayant déjà accepté de rejoindre l'entreprise.

    Ralentissement de l'emploi dans le secteur technologique

    La hausse de la demande pour les compétences en IA ne reflète pas la situation globale de l'emploi dans le secteur technologique. L'emploi dans le secteur connaît un ralentissement. Le secteur est frappé par ce que les experts appellent la « Grande Hésitation ». Ce phénomène succède à la « Grande Démission » et se caractérise par une prudence accrue des entreprises en matière d'embauche, exacerbée par l'incertitude économique et l'essor de l'IA.

    Les entreprises prolongent leurs processus d'embauche, font appel à des travailleurs contractuels ou attendent les candidats qui remplissent toutes les conditions, et même plus. Les postes réservés aux professionnels de niveau débutant disparaissent à mesure que l'IA prend en charge ces fonctions.

    Ces derniers mois, le moral s’est effondré dans le secteur de la technologie. Les géants du secteur (Google, Meta, Amazon, Microsoft…) ont lancé d'importantes vagues de réductions d'effectifs, semant l'inquiétude chez les employés survivants. Auparavant choyés avec de généreux avantages, les salariés de la Tech se retrouvent à travailler plus et à craindre de figurer sur la prochaine liste de licenciement. Les chiffres illustrent l'ampleur du phénomène.

    Selon le site Layoffs.fyi, qui suit les licenciements dans le secteur technologique, plus de 150 000 postes ont été supprimés en 2024, répartis sur près de 550 entreprises. La saignée se poursuit en 2025, avec plus de 22 000 emplois supprimés au cours du premier trimestre (dont 16 084 rien qu'en février). Au début du mois de mai, Microsoft a annoncé le licenciement de 6 000 employés dans le cadre d'une nouvelle politique de réduction des coûts.

    Les entreprises ont également transféré d'énormes ressources vers l'IA, ce qui a entraîné des réductions de coûts dans d'autres départements. Cela accroît la demande de compétences dans ce domaine, près d'un emploi sur quatre affiché depuis le début de l'année exigeant des compétences en matière d'IA. De plus en plus de PDG déclarent que leur entreprise est tournée vers l'IA, notamment les entreprises spécialisées dans les technologies éducatives.

    Source : State of Talent Report 2025

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    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des rémunérations proposées aux talents en IA par les entreprises ?

    Voir aussi

    Les salaires de la Silicon Valley connaissent une baisse de 15 % et les travailleurs se retrouvent sur le carreau, alors que les rémunérations des cadres et des PDG ne cessent d'augmenter

    Amazon, Netflix et Meta sont prêts à payer des salaires allant jusqu'à 900 000 dollars pour attirer les talents de l'IA générative et certains postes n'exigent aucun diplôme universitaire

    Les ingénieurs logiciels spécialisés en IA gagnent jusqu'à 100 000 $ de plus que leurs homologues non spécialisés en IA, et certaines entreprises sont prêtes à les rémunérer à hauteur d'un million de dollars

  3. #3
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Que pensez-vous des rémunérations proposées aux talents en IA par les entreprises ?
    C'est n'importe quoi de payer autant des "talents".
    Je vois bien un scénario se réaliser : OpenAI et Anthropic font faillites, les "talents" ne retrouvent pas de job, comme ils ont mal géré leur patrimoine ils finissent à la rue.
    Bon après il faudrait vraiment être nul pour ne pas être propriétaire en gagnant plus de 2 millions de dollars par an.

    L'autre scénario c'est que les entreprises réduisent le nombre de chercheurs et ingénieurs et ceux qui se font virer retrouvent du travail beaucoup moins bien payé dans un autre domaine.

    Les entreprises ne vont pas surpayer des chercheurs et des ingénieurs indéfiniment.
    Ces entreprises ne sont pas rentable et le deviendront peut-être jamais. Les levés de fonds ne seront pas toujours là.

    Après je préfère voir des ingénieurs être surpayé que des CEO, Sam Altman a une voiture extrêmement cher, cet argent n'aurait pas pu être plus mal utilisé.
    Il ne mérite clairement pas la paie qu'il se donne.

  4. #4
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    Par défaut Mark Zuckerberg est frustré par la position de Meta dans l'IA qu'il est prêt à dépenser des milliards de $
    Mark Zuckerberg est tellement frustré par la position de Meta dans le domaine de l'IA qu'il est prêt à dépenser des milliards de $ pour convaincre le PDG de Scale AI de rejoindre son entreprise.

    Alors qu'il finalise un accord pour investir 14 milliards de dollars dans Scale AI, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, recrute le cofondateur de l'entreprise, Alexandr Wang, afin d'aider la société de médias sociaux à mieux concrétiser ses ambitions en matière d'IA. Zuckerberg est de plus en plus frustré par le fait que des concurrents comme OpenAI semblent avoir une longueur d'avance sur Meta en matière de modèles d'IA sous-jacents et d'applications destinées aux consommateurs.

    Meta propose un système de rémunération annuelle de 2 millions de dollars pour ses chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA. Mais malgré des rémunérations élevées, Meta ne parvient pas à retenir ses talents. De nombreux experts en IA quittent Meta pour rejoindre des rivaux comme OpenAI et Anthropic. Dans cette guerre des talents, Meta vient de créer un nouveau laboratoire d'IA et propose des rémunérations de sept à neuf chiffres aux talents pour rejoindre son équipe.

    Récemment, un nouveau rapport a révélé que Mark Zuckerberg est tellement frustré par la position de Meta en matière d'intelligence artificielle qu'il est prêt à dépenser des milliards de dollars pour convaincre le PDG de Scale AI, Alexandr Wang, de rejoindre son entreprise. Pour rappel, Scale AI est une entreprise américaine qui fournit des données aux entreprises spécialisées dans l'intelligence artificielle, et vérifie les réponses des modèles manuellement, via des milliers de prestataires dans les pays en développement.

    Meta serait également en train de finaliser un accord pour investir 14 milliards de dollars dans Scale AI. Bloomberg a rapporté qu'un investissement pourrait dépasser les 10 milliards de dollars, et un article publié par The Information indiquait que Meta paierait près de 15 milliards de dollars. Dans le cadre de cet accord, Meta prendra une participation de 49 % dans la start-up spécialisée dans l'étiquetage et l'annotation de données, selon The Information, tandis que Wang contribuera à diriger un nouveau laboratoire de recherche en IA au sein de l'entreprise de réseau social et sera rejoint par certains de ses collègues.

    En tant que fondateur de l'une des startups les plus en vue dans le domaine de l'IA, Wang s'est forgé une réputation de leader ambitieux qui comprend à la fois les complexités techniques de l'IA et la manière de créer une entreprise qui ne se concentre pas uniquement sur la recherche, selon deux anciens employés de Meta AI. Zuckerberg comptera sur Wang pour mieux concrétiser les ambitions de Meta en matière d'IA après le lancement mitigé des derniers modèles Llama AI de l'entreprise.

    En n'achetant pas directement Scale AI, Meta semble adopter une stratégie similaire à celle d'entreprises comme Google et Microsoft, qui ont recruté des leaders éminents de l'IA issus des start-ups Character.AI et Inflection AI en prenant des participations importantes dans ces entreprises plutôt qu'en les rachetant purement et simplement. Meta est actuellement jugée par la Commission fédérale du commerce pour des accusations d'entente illicite, et l'entreprise ne veut pas contrarier davantage les régulateurs en acquérant Scale AI.


    Fondée en 2016, Scale AI a fait sensation à l'ère de l'IA générative en aidant de grandes entreprises technologiques telles qu'OpenAI, Google et Microsoft à préparer les données qu'elles utilisent pour former des modèles d'IA de pointe. Meta est l'un des plus gros clients de Scale AI. La start-up a été évaluée à 14 milliards de dollars lors d'un tour de table il y a environ un an. Mi-2024, l'entreprise a signé l'un des plus importants baux commerciaux récents à San Francisco, s'appropriant environ 16 722 m² d'espace dans un immeuble du centre-ville qui était occupé par Airbnb.

    Scale AI s'est de plus en plus implantée dans l'industrie de la défense et a annoncé en mars un contrat de plusieurs millions de dollars avec le ministère de la Défense. En novembre, elle a collaboré avec Meta sur Defense Llama, une version personnalisée du modèle open source Llama de Meta, spécialement conçue pour "soutenir les missions de sécurité nationale américaines", a déclaré la société dans un article de blog.

    Les défis de Meta en matière d'IA

    À l'approche de 2025, l'IA était l'une des principales priorités de Meta. Mais Zuckerberg s'inquiète de plus en plus du fait que des concurrents comme OpenAI semblent avoir une longueur d'avance tant au niveau des modèles d'IA sous-jacents que des applications destinées aux consommateurs, ont déclaré des employés actuels et anciens de Meta. Zuckerberg a dépriorisé son unité de recherche fondamentale en intelligence artificielle, ou FAIR, au profit de son équipe GenAI, plus orientée vers les produits, afin d'aider Meta à progresser dans le domaine de l'IA et à améliorer sa famille de modèles d'IA Llama.

    La sortie par Meta de ses modèles d'IA Llama 4 en avril n'a pas été bien accueillie par les développeurs, ce qui a encore plus frustré Zuckerberg. À l'époque, Meta n'avait sorti que deux versions plus petites de Llama 4 et avait déclaré qu'elle finirait par sortir un modèle "Behemoth" plus grand et plus puissant. Ce modèle n'est toujours pas disponible en raison des inquiétudes de Zuckerberg quant à ses capacités par rapport aux modèles concurrents. En particulier, des inquiétudes subsistent quant à la façon dont Behemoth se positionne par rapport aux derniers modèles d'entreprises telles qu'OpenAI et DeepSeek en Chine, dont les modèles sont préférés par la communauté des développeurs au sens large.

    Suite aux lancements mitigés de Llama 4, Meta a procédé à une réorganisation de son unité GenAI, la scindant en deux. Connor Hayes, employé de longue date chez Meta, a été nommé responsable des produits IA, tandis que la division AGI Foundations a été confiée à Amir Frenkel, ancien vice-président de l'ingénierie et des produits pour l'unité matérielle Reality Labs de Meta, et à Ahmad Al-Dahle, ancien directeur de GenAI. Le nouveau poste de co-directeur d'Al-Dahle a été interprété comme un signe que Zuckerberg avait perdu confiance en lui.

    Zuckerberg admire Wang et le considère comme capable de jouer un rôle majeur chez Meta en tant que leader de l'IA. Après avoir abandonné ses études au Massachusetts Institute of Technology, Wang a bâti une entreprise d'envergure et connaît bien les subtilités techniques de l'IA. Ces personnes ont décrit Wang comme un "PDG de guerre" qui partage la position de Zuckerberg selon laquelle les États-Unis sont confrontés à une concurrence croissante de la part de la Chine, ce qui nécessite l'aide de l'industrie technologique.

    Wang a déclaré en janvier qu'il pensait qu'il y avait une "guerre de l'IA" entre les États-Unis et la Chine, et que les États-Unis auraient besoin de plus de puissance de calcul pour être compétitifs. "Les États-Unis vont avoir besoin d'une énorme capacité de calcul, d'une infrastructure gigantesque", a déclaré Wang à l'époque. "Nous devons libérer l'énergie américaine pour permettre cet essor de l'IA."

    Il s'agit d'une décision inhabituelle pour Zuckerberg, qui a toujours placé des fidèles à des postes de haut rang. Mais cela montre l'importance du moment et la conviction de Zuckerberg qu'un outsider de premier plan comme Wang pourrait être mieux placé que n'importe quel employé actuel de Meta pour renforcer la position de l'entreprise dans le domaine de l'IA.

    Wang apporte également de nombreuses connaissances externes sur la manière dont des concurrents tels qu'OpenAI développent leurs chatbots grand public et leurs modèles d'IA. L'étiquetage et la formation des données sont devenus plus complexes ces dernières années, à mesure que les capacités des modèles d'IA se sont améliorées, a déclaré Vahan Petrosyan, PDG de SuperAnnotate, l'un des concurrents de Scale AI.

    "Je dirais que Scale couvre probablement 70 % de tous les modèles développés", a déclaré Petrosyan. Avec Wang et d'autres membres de Scale AI, Meta pourrait acquérir "une intelligence collective sur la manière de développer un meilleur ChatGPT". "Lorsque Meta les achète, elle achète leur intelligence", a déclaré Petrosyan.

    Sources : Bloomberg, The Information

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette décision de Meta est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Meta crée un nouveau laboratoire d'IA pour développer la « superintelligence » et propose des rémunérations à 9 chiffres aux talents pour rejoindre son équipe, bien que le concept reste nébuleux et mal défini

    Meta redouble d'efforts en matière d'IA malgré la percée rentable de DeepSeek. Mark Zuckerberg a promis que le géant de la technologie investirait des centaines de milliards de dollars dans l'IA

    L'avance d'OpenAI sur les autres entreprises d'IA a largement disparu après la sortie de Claude d'Anthropic, Gemini de Google, Grok de X, ainsi que Llama de Meta, selon un rapport sur l'état de l'IA
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  5. #5
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    Les rémunérations dans le monde de l'IT ne sont pas sans rappeler celles des footballeurs professionnels, où quelques-uns raflent la mise tandis que le gros du contingent doit se contenter des miettes.

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    Par défaut Meta a tenté de débaucher des talents d'OpenAI avec des primes de 100 millions à la signature
    Sam Altman affirme que Meta a offert au personnel d'OpenAI des primes de 100 millions de dollars à la signature dans le cadre des efforts de Mark Zuckerberg pour débaucher des spécialistes de l'IA

    Les modèles d'IA de dernière génération de Meta peinent à rivaliser avec les modèles concurrents de Google ou OpenAI. Le PDG Mark Zuckerberg serait particulièrement frustré par cet état de choses et semble prêt à tout pour renforcer la position de Meta dans la course à l'IA. Mark Zuckerberg a créé un nouveau laboratoire d'IA et proposerait des rémunérations à 9 chiffres pour séduire les talents. Selon Sam Altman, Meta a offert au personnel d'OpenAI des primes de 100 millions de dollars à la signature pour les débaucher. Mais cette opération de séduction aurait jusqu'à présent échoué. Et les propres de talents de Meta seraient en train de fuir vers les rivaux.

    La guerre des talents s'intensifie dans le domaine très en vogue de l'IA générative. La demande pour les compétences en IA a connu une hausse significative en 2024, malgré un ralentissement préoccupant du marché global du travail dans le secteur technologique. Les entreprises recherchent notamment des talents pour programmer et gérer leurs centres de données et développer la prochaine génération d'outils d'IA. Et Meta vient de passer à l'offensive.

    S'exprimant dans le podcast de son frère « Uncapped with Jack Altman », Sam Altman, PDG d'OpenAI, a évoqué la tactique agressive adoptée par Meta pour débaucher les talents en IA de ses rivaux. Sam Altman a déclaré que Mark Zuckerberg (Meta) a tenté de débaucher les meilleurs spécialistes en IA d'OpenAI en leur proposant des primes à la signature allant jusqu'à 100 millions de dollars, avec des rémunérations annuelles encore plus importantes.

    « Ils ont commencé à faire des offres gigantesques à de nombreux membres de notre équipe. Vous savez, des primes à la signature de 100 millions de dollars. Je suis vraiment heureux qu'au moins jusqu'à présent, aucun de nos meilleurs éléments n'ait décidé d'accepter l'offre », a déclaré Sam Altman.

    Une stratégie agressive pilotée par Mark Zuckerberg lui-même

    Meta réorganiserait sa stratégie en matière d'IA. Et le nouveau laboratoire est né de cette restructuration. Il représente l'effort de l'entreprise pour rester compétitif dans la course à l'IA de plus en plus compétitive, où les participants continuent d'injecter des milliards dans la recherche et l'acquisition de talents. Selon un rapport du New York Times, Meta tente de débaucher les talents de ses concurrents en leur proposant des rémunérations à neuf chiffres.


    Cette révélation intervient alors que des rapports indiquent que Mark Zuckerberg recrute personnellement les membres d'une nouvelle équipe chargée de mettre au point une « superintelligence » capable de surpasser les capacités humaines. En effet, il est essentiel pour Meta de rester compétitif dans la course effrénée à l'IA, car cette technologie est susceptible de représenter l'avenir du secteur. Toutefois, Meta est à la traine par rapport à ses concurrents.

    Mark Zuckerberg serait tellement frustré par la position de Meta dans le domaine de l'IA qu'il aurait pris l'initiative de rencontrer des experts en la matière chez lui et aurait modifié l'agencement du siège social de l'entreprise à Menlo Park, en Californie, afin de rapprocher la nouvelle équipe de son bureau.

    Meta a réussi à recruter Alexandr Wang, fondateur de Scale AI, dans le cadre d'une transaction de 14 milliards de dollars. Meta acquiert ainsi une participation de 49 % dans Scale AI. En vertu de cet accord, certains employés de Scale AI rejoindront également Meta. Ces efforts rappellent la course effrénée de Meta au métavers il y a quelques années en arrière. Mais le métavers de Meta a été jusque-là un échec cuisant, avec des milliards de dollars de pertes.

    Aujourd'hui, Mark Zuckerberg tente de repositionner Meta en tant que puissance dans la course à l'IA, avec un succès mitigé pour l'instant. Son intérêt pour l'IA générative s'est accentué à la suite des progrès fulgurants réalisés par OpenAI, un concurrent qui a levé des dizaines de milliards de dollars de fonds. Meta aurait également débauché d'autres talents de premier plan, dont Jack Rae, ancien chercheur principal au laboratoire DeepMind de Google.

    Sam Altman affirme que Meta n'est pas un centre d'innovation

    Lors de son intervention dans le podcast de son frère, Sam Altman a critiqué les efforts actuels de Meta en matière d'IA. Meta a essuyé un scandale en avril après avoir truqué les tests de performance de sa dernière famille de modèles, Llama 4. En effet, des chercheurs extérieurs ont découvert que les critères d'évaluation des modèles d'IA Llama 4 étaient conçus dans le but de faire paraître les produits plus performants qu'ils ne l'étaient en réalité.

    Sam Altman est sceptique quant à la capacité de Meta à innover. Il a déclaré : « il y a beaucoup de choses que je respecte chez Meta en tant qu'entreprise, mais je ne pense pas que ce soit une entreprise douée pour l'innovation. Je pense que nous comprenons beaucoup de choses qu'ils ne comprennent pas ».

    Selon le PDG d'OpenAI, la stratégie de Meta, basée sur une rémunération importante, détournerait l'attention du travail réel et ne créerait pas une culture gagnante. « Je pense qu'il y a beaucoup de gens, et Meta en sera un nouveau, qui disent "nous allons juste essayer de copier OpenAI". Cela ne fonctionne jamais. Vous allez toujours là où votre concurrent était, et vous ne construisez pas une culture d'apprentissage de ce que c'est que d'innover ».

    La déclaration de Sam Altman fait écho à un rapport selon lequel Meta s'en sort très mal dans cette guerre des talents. Deedy Das, investisseur en capital-risque chez Menlo Ventures et ancien membre du personnel de Google Search, a indiqué récemment que Meta a mis en place un système de rémunération annuelle de plus de 2 millions de dollars pour les talents en IA, mais que la société continue à perdre ses employés au profit d'OpenAI et d'Anthropic.

    Deedy Das a déclaré avoir personnellement entendu parler de trois cas de ce genre rien que cette semaine, ce qui est une nouvelle majeure compte tenu de l'importance de la rémunération de Meta. Cela représente un coup dur pour Meta qui nourrit de grandes ambitions dans la course mondiale à l'IA. Anthropic serait le laboratoire qui attire le plus les talents, en raison des facteurs suivants : mission claire, créativité, autonomie et prestige scientifique.

    Certains experts contestent la position de Sam Altman sur Meta

    Sam Altman remet en question la stratégie de Meta. Mais l'investissement dans les startups et leurs talents n'est pas une nouveauté dans le domaine de l'IA. OpenAI a récemment recruté Jony Ive, l'ancien directeur de la conception d'Apple. Le fabricant de ChatGPT a racheté la société io, la startup d'appareils d'IA fondée par Jony Ive, dans le cadre d'une transaction de 6,4 milliards de dollars. Il aidera Sam Altman à créer un appareil portable piloté par l'IA.

    Des détails commencent à apparaître sur le dispositif. Dans un billet publié le 22 mai sur X (ex-Twitter), Ming-Chi Kuo, initié du secteur et auteur de fuites réputé, a rapporté que ses recherches indiquent que l'appareil pourrait être plus grand que le Humane AI Pin, mais avec un facteur de forme aussi compact et élégant qu'un iPod Shuffle. Il reste à voir si le prochain appareil de Sam Altman sera un succès ou s'il suivra le chemin de l'éphémère de l'AI Pin.

    Le Humane AI Pin a été un échec cuisant. Ce gadget portable à commande vocale et le dispositif portable rabbit r1 promettaient de supprimer l'aspect distrayant des smartphones et de permettre de travailler efficacement. Comme souligné précédemment, la rumeur indique que l'appareil d'IA de Jony Ive et de Sam Altman ne ressemble en rien à un smartphone. Ainsi, si l'idée est semblable au Humane AI Pin, il pourrait également connaître le même sort.

    Certains experts ont contesté la position de Sam Altman selon laquelle Meta aurait raté le coche en matière d'IA. Daniel Newman, PDG de Futurum Group, a déclaré lors de l'émission « Power Lunch » sur CNBC : « ils ont essentiellement construit les rails du développement de l'IA open source, et une grande partie de ce qui se passe dans le domaine de l'IA est construite sur Meta ». Le caractère open source des modèles de Meta est toutefois controversé.

    Anthropic : la nouvelle destination de choix des talents en IA

    Anthropic attire particulièrement les chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA. Selon les statistiques, pour chaque 10,6 personnes de Google DeepMind, 8,2 d'OpenAI et 2 de Hugging Face qui passent à Anthropic, l'entreprise ne perd qu'un employé par société. Ce mouvement montre qu'Anthropic se développe rapidement et que de nombreuses personnes issues de laboratoires d'IA concurrents souhaitent travailler pour la startup dirigée par Dario Amodei.

    Anthropic a été fondé en 2021 par Dario Amodei et Daniela Amodei, deux anciens scientifiques d'OpenAI. Les salaires offerts par Anthropic n'ont pas été révélés, mais les analystes supposent qu'ils sont au moins équivalents ou, plus vraisemblablement, nettement supérieurs aux salaires de la concurrence.

    Toutefois, SignalFire rapporte que les rémunérations élevées ne sont pas la seule chose qui attire les chercheurs et ingénieurs vers Anthropic. Selon le State of Talent Report 2025, au-delà du salaire, l'avantage d'Anthropic réside dans une culture unique qui accueille les « penseurs non conventionnels » et donne aux employés une véritable autonomie, ainsi que des options de travail flexibles, une absence de politique de titres et de voies de gestion forcées.

    Les employés font aussi état d'une ouverture au discours intellectuel et à l'autonomie des chercheurs, par rapport à la bureaucratie qui prévaut ailleurs. Par exemple, la perception selon laquelle Meta est limité par des impératifs commerciaux, ou qu'il change souvent de priorités (réalité virtuelle, métavers…), joue en sa défaveur. Cela signifie que les enjeux culturels (créativité, prestige scientifique) deviennent cruciaux dans la guerre pour attirer les experts IA.

    Source : Sam Altman, PDG d'OpenAI

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la stratégie de Meta qui consiste à offrir des rémunérations à 9 chiffres pour attirer les talents en IA ?
    Selon vous, cette stratégie sera-t-elle bénéfique pour Meta ? Pourquoi Meta perd-il ses talents en IA malgré des rémunérations attrayantes ?
    Sam Altman affirme que Meta n'est pas une entreprise particulièrement douée pour l'innovation. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Malgré des rémunérations de 2 millions de dollars, Meta n'arrive pas à retenir ses chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA, les talents fuient vers des concurrents comme OpenAI et Anthropic

    Meta crée un nouveau laboratoire d'IA pour développer la « superintelligence » et propose des rémunérations à 9 chiffres aux talents pour rejoindre son équipe, bien que le concept reste nébuleux et mal défini

    Sir Jony Ive, l'influent designer britannique à l'origine de l'apparence des produits les plus emblématiques d'Apple, rejoint OpenAI dans le cadre d'un accord de 6,5 milliards $ pour racheter sa startup io

  7. #7
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    Par défaut Mark Zuckerberg annonce la création de Meta Superintelligence Labs : lisez la note interne
    Annonce de la création de Meta Superintelligence Labs par Mark Zuckerberg pour ses projets de recherche IA fondamentale, lisez la note interne complète qui a fuité

    Mark Zuckerberg a annoncé la création de Meta Superintelligence Labs, qui sera dirigé par certains des derniers employés recrutés par son entreprise. Ce nouveau projet d'intelligence artificielle superintelligente, dirigé par des cadres tels que l'ancien PDG de Scale AI, Alexandr Wang, et l'ancien PDG de GitHub, Nat Friedman, accueillera différentes équipes travaillant sur des modèles fondamentaux. Zuckerberg a lancé une campagne de recrutement intensive dans le domaine de l'IA, car il est confronté à une concurrence féroce de la part de rivaux tels que OpenAI et Google.

    Début juin 2025, un rapport a révélé que Meta a créé un nouveau laboratoire afin de développer la « superintelligence ». La société a recruté Alexandr Wang, fondateur et PDG de la startup Scale AI, pour rejoindre le nouveau laboratoire. Meta envisagerait de former une équipe d'une cinquantaine de personnes et aurait proposé des rémunérations à sept ou neuf chiffres à des dizaines de chercheurs issus de rivaux comme OpenAI et Google, certains ayant déjà accepté de rejoindre l'entreprise.

    Le 28 juin, Mark Zuckerberg a confirmé qu'il créait Meta Superintelligence Labs, qui sera dirigé par certains des derniers employés recrutés par son entreprise, notamment l'ancien PDG de Scale AI, Alexandr Wang, et l'ancien PDG de GitHub, Nat Friedman. Zuckerberg a déclaré que la nouvelle unité de superintelligence IA, MSL, accueillera les différentes équipes de l'entreprise travaillant sur des modèles de base tels que le logiciel open source Llama, des produits et des projets de recherche fondamentale en intelligence artificielle, selon une note interne obtenue par CNBC.

    Le cofondateur et PDG de Meta s'est lancé dans une campagne de recrutement intensive dans le domaine de l'IA, alors qu'il est confronté à une concurrence féroce de la part de rivaux tels qu'OpenAI et Google. Au début du mois de juin, l'entreprise a annoncé qu'elle allait embaucher Wang, désormais directeur de l'IA chez Meta, ainsi que certains de ses collègues, dans le cadre d'un investissement de 14,3 milliards de dollars dans Scale AI.

    Meta a également recruté Friedman et son partenaire commercial, Daniel Gross, qui était PDG de Safe Superintelligence, la start-up d'IA créée par le cofondateur d'OpenAI, Ilya Sutskever. Meta avait tenté d'acheter Safe Superintelligence, mais Sutskever avait refusé. Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a déclaré dans un récent podcast que Meta recrutait des chercheurs en IA de son entreprise, en leur offrant des primes à la signature pouvant atteindre 100 millions de dollars.

    Andrew Bosworth, directeur technologique de Meta, a déclaré lors d'une interview du 20 juin qu'OpenAI ripostait aux offres de Meta. "Le marché fixe ici un tarif pour un niveau de talent qui est vraiment incroyable et sans précédent dans mes 20 ans de carrière en tant que dirigeant dans le domaine technologique", a déclaré Bosworth.

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    Voici le mémo interne complet de Mark Zuckerberg :

    À mesure que le rythme des progrès de l'IA s'accélère, le développement de la superintelligence devient une réalité. Je pense que cela marquera le début d'une nouvelle ère pour l'humanité, et je m'engage pleinement à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que Meta montre la voie. Aujourd'hui, je souhaite vous donner quelques détails sur la manière dont nous organisons nos efforts en matière d'IA afin de concrétiser notre vision : une superintelligence personnelle pour tous.

    Nous allons appeler notre organisation globale Meta Superintelligence Labs (MSL). Cela inclut toutes nos fondations, nos équipes produits et FAIR, ainsi qu'un nouveau laboratoire dédié au développement de la prochaine génération de nos modèles.

    Alexandr Wang a rejoint Meta pour occuper le poste de directeur de l'IA et diriger MSL. Alex et moi travaillons ensemble depuis plusieurs années, et je le considère comme le fondateur le plus impressionnant de sa génération. Il a une vision claire de l'importance historique de la superintelligence et, en tant que cofondateur et PDG, il a fait de ScaleAI une entreprise à croissance rapide impliquée dans le développement de presque tous les modèles de pointe du secteur.

    Nat Friedman a également rejoint Meta pour s'associer à Alex à la tête de MSL, où il dirigera nos travaux sur les produits d'IA et la recherche appliquée. Nat travaillera avec Connor pour définir son rôle à l'avenir. Il a dirigé GitHub chez Microsoft et, plus récemment, l'une des principales sociétés d'investissement dans le domaine de l'IA. Nat a siégé au sein de notre groupe consultatif Meta au cours de l'année dernière, il a donc déjà une bonne connaissance de notre feuille de route et de ce que nous devons faire.

    Plusieurs nouveaux membres talentueux ont également rejoint notre équipe aujourd'hui ou au cours des dernières semaines, et je suis ravi de vous les présenter :

    • Trapit Bansal -- pionnier du RL sur la chaîne de pensée et co-créateur des modèles o-series chez OpenAI.
    • Shuchao Bi -- co-créateur du mode vocal GPT-4o et de l'o4-mini. A précédemment dirigé la post-formation multimodale chez OpenAI.
    • Huiwen Chang -- co-créateur de la génération d'images GPT-4o, et a précédemment inventé les architectures MaskGIT et Muse de conversion de texte en image chez Google Research
    • Ji Lin -- a contribué à la création d'o3/o4-mini, GPT-4o, GPT-4.1, GPT-4.5, 4o-imagegen et Operator reasoning stack.
    • Joel Pobar -- inférence chez Anthropic. Auparavant chez Meta pendant 11 ans sur HHVM, Hack, Flow, Redex, les outils de performance et l'apprentissage automatique.
    • Jack Rae -- responsable technique du pré-entraînement pour Gemini et du raisonnement pour Gemini 2.5. A dirigé les premiers efforts de LLM pour Gopher et Chinchilla chez DeepMind.
    • Hongyu Ren -- co-créateur de GPT-4o, 4o-mini, o1-mini, o3-mini, o3 et o4-mini. A précédemment dirigé un groupe chargé du post-entraînement chez OpenAI.
    • Johan Schalkwyk -- ancien Google Fellow, contributeur de la première heure à Sesame et responsable technique pour Maya.
    • Pei Sun -- post-formation, codage et raisonnement pour Gemini chez Google Deepmind. A précédemment créé les deux dernières générations de modèles de perception de Waymo.
    • Jiahui Yu -- co-créateur de o3, o4-mini, GPT-4.1 et GPT-4o. A précédemment dirigé l'équipe de perception chez OpenAI et co-dirigé le multimodal chez Gemini.
    • Shengjia Zhao -- co-créateur de ChatGPT, GPT-4, tous les modèles mini, 4.1 et o3. A précédemment dirigé les données synthétiques chez OpenAI.

    Je suis enthousiasmé par les progrès que nous avons prévus pour Llama 4.1 et 4.2. Ces modèles alimentent Meta AI, qui est utilisé par plus d'un milliard d'utilisateurs actifs par mois sur nos applications et par un nombre croissant d'agents chez Meta qui contribuent à améliorer nos produits et notre technologie. Nous nous engageons à continuer à développer ces modèles.

    En parallèle, nous allons commencer à mener des recherches sur notre prochaine génération de modèles afin d'atteindre la frontière dans l'année à venir. J'ai passé ces derniers mois à rencontrer des personnalités de premier plan chez Meta, dans d'autres laboratoires d'IA et dans des start-ups prometteuses afin de constituer le groupe fondateur de cette petite équipe riche en talents. Nous sommes encore en train de former ce groupe et nous demanderons à plusieurs personnes de l'organisation IA de rejoindre ce laboratoire.

    Meta est particulièrement bien placé pour offrir une superintelligence au monde entier. Nous disposons d'une activité solide qui nous permet de développer une puissance de calcul bien supérieure à celle des petits laboratoires. Nous avons une expérience plus approfondie dans la création et le développement de produits qui touchent des milliards de personnes. Nous sommes pionniers et leaders dans le domaine des lunettes et des appareils portables IA, un secteur en pleine expansion. Et la structure de notre entreprise nous permet d'avancer avec beaucoup plus de conviction et d'audace. Je suis optimiste quant au fait que cet afflux de nouveaux talents et cette approche parallèle du développement de modèles nous permettront de tenir notre promesse d'offrir une superintelligence personnelle à tous.

    D'autres personnes exceptionnelles à tous les niveaux se joindront à cet effort dans les semaines à venir, alors restez à l'écoute. Je suis impatient de me lancer et de me mettre au travail.
    Source : Le mémo interne complet de Mark Zuckerberg

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce nouveau laboratoire de Meta est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Meta investira jusqu'à 65 milliards de $ en 2025 pour atteindre ses objectifs en matière d'IA et créera une IA ingénieur qui contribuera à produire plus de code pour ses recherches, déclare Mark Zuckerberg

    Meta redouble d'efforts en matière d'IA malgré la percée rentable de DeepSeek. Mark Zuckerberg a promis que le géant de la technologie investirait des centaines de milliards de dollars dans l'IA

    Un juge fédéral américain se prononce sur l'argument de Meta concernant l'utilisation équitable des droits d'auteur sur l'IA : "Vous anéantissez le marché pour le travail de cette personne"
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  8. #8
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    Par défaut Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta, notant que cela pourrait nuire à l'industrie
    Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta : « les missionnaires battront les mercenaires », a-t-il déclaré
    opposant ainsi les ingénieurs et chercheurs passionnés à ceux attirés par l'argent

    Meta proposerait des primes à la signature allant jusqu'à 100 millions de dollars pour débaucher les spécialistes en IA de ses rivaux. Les offres alléchantes de Meta auraient déjà attiré au moins quatre chercheurs seniors d'OpenAI. Cependant, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, n'apprécie guère la tactique agressive de Mark Zuckerberg. Dans une lettre adressée au personnel d'OpenAI, Sam Altman a déclaré que Meta agit de manière « quelque peu déplaisante », ajoutant que cela conduira à des problèmes culturels très profonds. La tactique agressive de Meta pousse OpenAI à déployer des efforts de fidélisation personnalisés, des contre-offres, etc.

    Les modèles d'IA de dernière génération de Meta peinent à rivaliser avec les modèles concurrents de Google ou OpenAI. Le PDG Mark Zuckerberg est particulièrement frustré par cette situation et semble prêt à tout pour renforcer la position de Meta dans la course à l'IA. Mark Zuckerberg a créé un nouveau laboratoire d'IA et proposerait des rémunérations à 9 chiffres pour séduire les talents. Une stratégie qui relance la guerre des talents dans le secteur.

    Mark Zuckerberg a dépensé 14 milliards de dollars pour recruter Alexandr Wang, fondateur de Scale AI, ainsi qu'une partie de ses collaborateurs. Mais le PDG de Meta a également dans sa ligne de mire certains chercheurs de renom d'OpenAI, actuellement considéré comme le leader de la course à l'IA.

    Dans une lettre récente envoyée à ses employés, Sam Altman a expliqué pourquoi rester à OpenAI est la seule solution pour ceux qui cherchent à construire une intelligence artificielle générale (AGI), laissant entendre que l'entreprise évalue la rémunération de l'ensemble de l'organisation de recherche. Il a dénoncé les efforts de recrutements de Meta, affirmant que ce que l'entreprise fait pourrait conduire à de profonds problèmes culturels dans le futur.

    « Nous sommes passés de quelques nerds dans un coin aux personnes les plus intéressantes de l'industrie technologique (au moins). AI Twitter est toxique ; Meta agit d'une manière qui semble quelque peu déplaisante ; je suppose que les choses deviendront encore plus folles à l'avenir », a écrit Sam Altman sur Slack, selon Wired. Sam Altman a ajouté que « les missionnaires battront les mercenaires », opposant ainsi les passionnés aux opportunistes.

    Sam Altman prépare OpenAI à affronter la nouvelle guerre des talents en IA

    Selon Sam Altman, Mark Zuckerberg aurait contacté directement les employés d'OpenAI avec des offres agressives, notamment des primes à la signature et des rémunérations pour la première année qui atteindraient, selon les rumeurs, 100 millions de dollars. « Ils essaient de recruter des personnes depuis très longtemps. J'ai perdu le compte du nombre de personnes ici qu'ils ont essayé de recruter comme directeur scientifique », a écrit Sam Altman.


    À en croire certains rapports, au cours des dernières semaines, Meta serait parvenu à recruter au moins quatre chercheurs seniors d'OpenAI pour rejoindre son nouveau laboratoire destiné à la création de la superintelligence. Ces départs seraient notamment à l'origine de la colère de Sam Altman à l'égard de Meta. Il a présenté Meta comme privilégiant une stratégie de rémunération à court terme au détriment d'une culture d'innovation à long terme.

    Citation Envoyé par Sam Altman, PDG de Meta

    Meta a certainement recruté quelques personnes formidables, mais dans l'ensemble, il est difficile d'exagérer à quel point ils n'ont pas obtenu leurs meilleurs éléments et ont dû aller loin dans leur liste. Je suis fier de voir à quel point notre industrie est orientée vers la mission dans son ensemble ; bien sûr, il y aura toujours des mercenaires. Mais je pense qu'il est important qu'un énorme avantage vienne après un énorme succès ; ce que fait Meta conduira, à mon avis, à des problèmes culturels très profonds. Nous aurons bientôt plus d'informations à partager à ce sujet, mais il est très important pour moi que nous le fassions de manière équitable et pas seulement pour les personnes que Meta a ciblées.
    Sam Altman a ensuite encouragé ses employés à rester chez OpenAI. Le dirigeant a déclaré qu'OpenAI a une base solide que personne d'autre ne possède, ce qui devrait permettre à la société d'arriver à bout de toutes ses missions. Sam Altman a ajouté qu'il est persuadé qu'OpenAI est dans la bonne direction :

    « Je n'ai jamais été aussi confiant dans notre feuille de route en matière de recherche. Nous faisons un pari sans précédent sur le calcul, mais j'aime que nous le fassions et je suis sûr que nous en ferons bon usage. Plus important encore, je pense que nous disposons de l'équipe et de la culture les plus spéciales au monde. Il est certain que nous avons du travail à faire pour améliorer notre culture ; nous avons connu une hypercroissance insensée ».

    Sam Altman critique la stratégie de Meta pour atteindre la superintelligence

    Selon un rapport de Wired, un certain nombre d'employés de haut rang d'OpenAI, qui ont précédemment travaillé chez Meta, ont réagi à la suite du message de Sam Altman. Ces employés ont partagé sur Slack leurs propres histoires sur les raisons pour lesquelles la culture d'OpenAI est meilleure. « Ils changent constamment d'objectif principal », a écrit l'un d'entre eux. Il s'agit d'une critique que les détracteurs de Meta brandissent souvent.

    Avant l'IA, la précédente obsession de Mark Zuckerberg était le métavers, qui a saigné des milliards de dollars à Meta et s'est soldé par un échec cuisant. Un autre employé d'OpenAI a écrit : « oui, nous sommes excentriques et bizarres, mais c'est ce qui fait de cet endroit un berceau magique de l'innovation ». Sam Altman a défendu la stratégie d'OpenAI pour parvenir à l'AGI, tout en critiquant celle de Meta et des autres concurrents de son entreprise.

    Citation Envoyé par Sam Altman, PDG d'OpenAI

    Et ce qui est peut-être encore plus important, c'est que nous nous intéressons réellement à la construction de l'AGI d'une manière positive. D'autres entreprises s'en préoccupent davantage comme d'un objectif instrumental dans le cadre d'une autre mission. Mais c'est notre priorité, et ce sera toujours le cas. Longtemps après que Meta soit passé à la nouvelle saveur de la semaine ou à la défense de son fossé social, nous serons là, jour après jour, année après année, à chercher comment faire ce que nous faisons mieux que n'importe qui d'autre. Beaucoup d'autres efforts se développeront et disparaîtront également.
    Mark Chen, directeur de la recherche d'OpenAI, a déclaré qu'il travaille « sans relâche » avec Sam Altman pour discuter avec les employés qui envisagent les offres de Meta et que l'entreprise « recalibre les rémunérations » et met en place des moyens de reconnaître les meilleurs talents. Cela inclut des efforts de fidélisation personnalisés, des contre-offres de dernière minute et ce que Chen a décrit comme des stratégies de récompense « créatives ».

    Une stratégie d'embauche agressive pilotée par Mark Zuckerberg lui-même

    Aujourd'hui, Mark Zuckerberg tente de repositionner Meta en tant que puissance dans la course à l'IA, avec un succès mitigé pour l'instant. Son intérêt pour l'IA générative s'est accentué à la suite des progrès fulgurants réalisés par OpenAI, un concurrent qui a levé des dizaines de milliards de dollars de fonds. Meta aurait également débauché d'autres talents de premier plan, dont Jack Rae, ancien chercheur principal au laboratoire DeepMind de Google.

    Selon le PDG d'OpenAI, la stratégie de Meta, basée sur une rémunération importante, détournerait l'attention du travail réel et ne créerait pas une culture gagnante. « Je pense qu'il y a beaucoup de gens, et Meta en sera un nouveau, qui disent "nous allons juste essayer de copier OpenAI". Cela ne fonctionne jamais. Vous allez toujours là où votre concurrent était, et vous ne construisez pas une culture d'apprentissage de ce que c'est que d'innover ».

    Parlant des talents qui ont quitté OpenAI pour rejoindre Meta, Mark Chen, directeur de la recherche d'OpenAI, a déclaré au personnel : « j'ai l'impression que quelqu'un s'était introduit dans notre maison et avait volé quelque chose ». Le groupe de Meta compterait environ 50 chercheurs de haut niveau.

    Le 30 juin 2025, Mark Zuckerberg a envoyé un mémo au personnel pour présenter la nouvelle équipe de superintelligence de l'entreprise, qui sera dirigée par Alexandr Wang, qui vient de Scale AI, et Nat Friedman, qui a précédemment dirigé GitHub. La liste des nouvelles recrues comprend aussi un certain nombre de personnes d'OpenAI, dont Shengjia Zhao, Shuchao Bi, Jiahui Yu et Hongyu Ren. Voici la liste présente par Mark Zuckerberg au personnel :

    • Trapit Bansal : pionnier du RL sur la chaîne de pensée et co-créateur des modèles o-series chez OpenAI ;
    • Shuchao Bi : co-créateur du mode vocal GPT-4o et de l'o4-mini. Il a précédemment dirigé la post-formation multimodale chez OpenAI ;
    • Huiwen Chang : co-créateur de la génération d'images GPT-4o, et a précédemment inventé les architectures MaskGIT et Muse de conversion de texte en image chez Google Research ;
    • Ji Lin : a contribué à la création d'o3/o4-mini, GPT-4o, GPT-4.1, GPT-4.5, 4o-imagegen et Operator reasoning stack ;
    • Joel Pobar : inférence chez Anthropic. Auparavant chez Meta pendant 11 ans sur HHVM, Hack, Flow, Redex, les outils de performance et l'apprentissage automatique ;
    • Jack Rae : responsable technique du préentraînement pour Gemini et du raisonnement pour Gemini 2.5. Il a dirigé les premiers efforts de LLM pour Gopher et Chinchilla chez DeepMind ;
    • Hongyu Ren : co-créateur de GPT-4o, 4o-mini, o1-mini, o3-mini, o3 et o4-mini. Il a précédemment dirigé un groupe chargé du post-entraînement chez OpenAI ;
    • Johan Schalkwyk : ancien Google Fellow, contributeur de la première heure à Sesame et responsable technique pour Maya ;
    • Pei Sun : post-formation, codage et raisonnement pour Gemini chez Google Deepmind. Il a précédemment créé les deux dernières générations de modèles de perception de Waymo ;
    • Jiahui Yu : co-créateur de o3, o4-mini, GPT-4.1 et GPT-4o. Il a précédemment dirigé l'équipe de perception chez OpenAI et co-dirigé le multimodal chez Gemini ;
    • Shengjia Zhao : co-créateur de ChatGPT, GPT-4, tous les modèles mini, 4.1 et o3. Il a précédemment dirigé les données synthétiques chez OpenAI.


    Anthropic : la nouvelle destination de choix des talents en IA

    Anthropic attire particulièrement les chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA. Selon les statistiques, pour chaque 10,6 personnes de Google DeepMind, 8,2 d'OpenAI et 2 de Hugging Face qui passent à Anthropic, l'entreprise ne perd qu'un employé par société. Ce mouvement montre qu'Anthropic se développe rapidement et que de nombreuses personnes issues de laboratoires d'IA concurrents souhaitent travailler pour la startup dirigée par Dario Amodei.

    Anthropic a été fondé en 2021 par Dario Amodei et Daniela Amodei, deux anciens scientifiques d'OpenAI. Les salaires offerts par Anthropic n'ont pas été révélés, mais les analystes supposent qu'ils sont au moins équivalents ou, plus vraisemblablement, nettement supérieurs aux salaires de la concurrence.

    Toutefois, SignalFire rapporte que les rémunérations élevées ne sont pas la seule chose qui attire les chercheurs et ingénieurs vers Anthropic. Selon le State of Talent Report 2025, au-delà du salaire, l'avantage d'Anthropic réside dans une culture unique qui accueille les « penseurs non conventionnels » et donne aux employés une véritable autonomie, ainsi que des options de travail flexibles, une absence de politique de titres et de voies de gestion forcées.

    Les employés font aussi état d'une ouverture au discours intellectuel et à l'autonomie des chercheurs, par rapport à la bureaucratie qui prévaut ailleurs. Par exemple, la perception selon laquelle Meta est limité par des impératifs commerciaux, ou qu'il change souvent de priorités (réalité virtuelle, métavers…), joue en sa défaveur. Cela signifie que les enjeux culturels (créativité, prestige scientifique) deviennent cruciaux dans la guerre pour attirer les experts IA.

    Source : Sam Altman, PDG d'OpenAI

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la stratégie agressive de Meta pour débaucher les talents en IA de ses rivaux ?
    Selon vous, la stratégie de Meta va-t-elle se révéler payante à long terme ? Pourquoi ?
    Sam Altman affirme que les missionnaires l'emporteront face aux mercenaires. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Sam Altman affirme que Meta a offert au personnel d'OpenAI des primes de 100 millions de dollars à la signature dans le cadre des efforts de Mark Zuckerberg pour débaucher des spécialistes de l'IA

    Annonce de la création de Meta Superintelligence Labs par Mark Zuckerberg pour ses projets de recherche IA fondamentale, lisez la note interne complète qui a fuité

    Mark Zuckerberg est tellement frustré par la position de Meta dans le domaine de l'IA qu'il est prêt à dépenser des milliards de $ pour convaincre le PDG de Scale AI de rejoindre son entreprise

  9. #9
    Communiqués de presse

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    Par défaut Les 4 nouvelles recrues de l'équipe d'IA de Meta sont toutes titulaires d'un diplôme obtenu en Chine
    Les 4 nouvelles recrues de l'équipe d'IA de Meta sont toutes titulaires d'un diplôme de premier cycle obtenu en Chine, soulignant la reconnaissance mondiale croissante des talents chinois dans l'IA

    Les meilleurs talents chinois d'OpenAI rejoignent Meta alors que Mark Zuckerberg renforce son équipe d'IA dans la bataille technologique. Cette embauche met en évidence l'importance des talents chinois dans les grandes entreprises américaines spécialisées dans l'IA. Les quatre chercheurs partagent une trajectoire académique similaire, ayant terminé leurs études de premier cycle dans de prestigieuses universités chinoises avant de poursuivre leurs études aux États-Unis.

    En juin, Meta a créé un nouveau laboratoire afin de développer la "superintelligence". Il a recruté Alexandr Wang, 28 ans, fondateur et PDG de la startup Scale AI, pour rejoindre le nouveau laboratoire. Meta envisagerait de former une équipe d'une cinquantaine de personnes et aurait proposé des rémunérations à sept ou neuf chiffres à des dizaines de chercheurs issus de rivaux comme OpenAI et Google, certains ayant déjà accepté de rejoindre l'entreprise.

    Récemment, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a dévoilé certains des membres de ce nouveau laboratoire. Fait intéressant, l'expertise des chercheurs chinois dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) est sous les feux de la rampe, car le géant technologique américain Meta a recruté quatre scientifiques de premier plan d'OpenAI pour renforcer son avantage concurrentiel dans la course mondiale à l'IA.

    L'embauche par Meta de Zhao Shengjia, Ren Hongyu, Yu Jiahui et Bi Shuchao a été partiellement confirmée par Alexandr Wang, chef de l'unité IA de Meta et ancien PDG de Scale AI, dans un message publié sur les médias sociaux. Wang s'est dit enthousiaste à l'idée de collaborer avec les quatre chercheurs "vers la superintelligence".

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    Ce recrutement intervient alors que Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Meta, investit des milliards de dollars pour attirer les meilleurs talents. Selon le fondateur et PDG d'OpenAI, Sam Altman, Meta a offert des primes allant jusqu'à 100 millions de dollars pour inciter les ingénieurs à changer d'entreprise. Au début du mois, Meta a acquis une participation de 49 % dans Scale AI pour un montant de 14,2 milliards de dollars afin d'intégrer Wang.

    Cette embauche met en évidence l'importance des talents chinois dans les grandes entreprises américaines spécialisées dans l'IA. Les quatre chercheurs partagent une trajectoire académique similaire, ayant terminé leurs études de premier cycle dans de prestigieuses universités chinoises avant de poursuivre leurs études aux États-Unis, selon leurs profils LinkedIn et leurs comptes de médias sociaux.

    Ren a obtenu sa licence à l'Université de Pékin en 2018 et a poursuivi ses études à Stanford de 2018 à 2023, période pendant laquelle il a effectué des stages chez Nvidia, Google et Apple. Selon sa page LinkedIn, il est le créateur de o3-mini et o1-mini d'OpenAI, et un contributeur fondamental au modèle de raisonnement de référence, OpenAI o1, ainsi qu'un contributeur principal à GPT-4o.

    Yu est diplômé de l'École des jeunes surdoués de l'Université des sciences et technologies de Chine, avant d'obtenir un doctorat en informatique à l'Université de l'Illinois Urbana-Champaign. Il est à la tête de l'équipe Perception d'OpenAI depuis octobre 2023 et a précédemment travaillé comme chercheur à DeepMind, la filiale de Google spécialisée dans l'IA, où il a codirigé des projets sur le grand modèle de langage de l'entreprise, Gemini.

    Bi est diplômé de l'université de Zhejiang, avant d'obtenir une maîtrise en statistiques et un doctorat en mathématiques à l'université de Californie, à Berkeley. Il a rejoint OpenAI en mai 2024 en tant que responsable de la post-formation multimodale après avoir occupé le poste de responsable technique chez Google de 2013 à 2019.

    Zhao a obtenu son diplôme de l'université de Tsinghua en 2016 et a ensuite étudié l'informatique à l'université de Stanford. En 2022, il a rejoint OpenAI en tant que membre du personnel technique. En outre, au début du mois, Mark Zuckerberg a également ajouté Trapit Bansal, un ancien chercheur d'OpenAI, à l'équipe de superintelligence Meta AI, ainsi que les chercheurs Lucas Beyer, Alexander Kolesnikov et Zhai Xiaohua de la branche zurichoise d'OpenAI.

    Autre exemple de la reconnaissance mondiale des talents chinois dans le développement de l'IA, le géant américain des puces Nvidia a récemment embauché deux éminents experts en IA originaires de Chine : Zhu Banghua et Jiao Jiantao, tous deux anciens élèves de Tsinghua. Ils ont annoncé leurs nouvelles fonctions sur les médias sociaux, en partageant des photos d'eux avec Jensen Huang, le fondateur et PDG de l'entreprise.

    Fait intéressant, outre les talents chinois, les entreprises d'IA en Chine continuent de publier des modèles d'IA qui concurrencent les modèles américains.. En mars, Baidu, souvent surnommé le "Google chinois", a annoncé le lancement d’Ernie X1, un modèle de raisonnement avancé, open-source, qui ambitionne non seulement de rivaliser avec les géants américains, mais surtout de redéfinir les standards du secteur.

    Source : The Information, Meta, Bloomberg

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces rapports sont crédibles ou pertinents ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta : « les missionnaires battront les mercenaires », a-t-il déclaré, opposant ainsi les ingénieurs et chercheurs passionnés à ceux attirés par l'argent

    Malgré des rémunérations de 2 millions de dollars, Meta n'arrive pas à retenir ses chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA, les talents fuient vers des concurrents comme OpenAI et Anthropic

    Pour la première fois, la Chine dépasse les États-Unis en termes de scientifiques de haut niveau. Les défis des États-Unis pour conserver leur leadership en éducation et innovation scientifique
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  10. #10
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    la chine (1.4 millions) et la russie (400000) sont les 1er pays a former des ingénieurs.
    en comparaisons, les usa en forme que 200k/ans.

    L'école en occident et globalement mauvaise, que ce soit en France ou aux usa, pour mes enfants a Singapour ce fut un choc tellement le niveau et supérieur, on a facile 1.5-2ans de retard en France pour le même age.
    Les enfants en Asie travailles plus, et les cours sont très orienté science dur.
    Envoyer votre enfant dans une école à Singapour ou Shanghai, a son retour il sera 1er de la classe

    Donc moins d'ingénieurs formés et des écoles médiocre en occident, fatalement oui aujourd'hui les pays asiatiques domine sur le plan scientifique.
    La chine maitrise quasiment toute la chaine de valeurs de l'industrie de la tech. Sur le hardware aujourd'hui elle conçoit et fabrique les meilleurs composants du monde comme les derniers écrans OLED BOE comme la dalle BOE X1 ou le capteur photo Smartsens SC5AOCS. Je ne parle pas de la voiture électrique et surtout des innovations dans les batteries.
    Les usines dans le nord de la france toujours pas terminé d’être construite ont déjà 2 génération de retard... quand elle seront terminés leurs productions n'aura aucun intérêt économique.
    Ils ne copient plus, ils dépassent technologiquement tous les concurrents.

    le salaire brut et legerement supérieur a celui de la france MAIS moins d’impôts / charges → salaire net bien plus élevé, même à brut égal.

    Le jours ou SMIC sera au niveau de TSMC la chine aura la maitrise de tous. Et leurs très bon ingénieurs y veillent.


    enfin coté salaire: la chine a bien augmenté, coté simple ouvrier, ceux qui fabrique la xiaomi su7 gagnent 1280€/mois
    coté ingénieurs ils sont mieux payé qu'en France, un débutant peut gagner 1900€, après 5-10ans ils peut atteint les 3000€ et en fin de carrière c'est pas rare d'avoir 6000€. Le campus Huawei de Dongguan ou je suis déjà allé, on est très bien choyé. Le package est bien meilleurs qu'en france: logements subventionnés ou même gratuits pour certains postes, assurance santé au top du top, retraite, congés payés, congés maternité/paternité plus généreux qu'en france.

    Ce que j'aime surtout en Asie: la méritocratie forte : promotions et hausses rapides pour les salariés performants.


    Enfin, à l'avenir je pense que l'inde aussi va aussi faire son trou. La plupart des pdg des gafam sont aujourd'hui des indiens et ce n'est pas un hasard.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  11. #11
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    Noooooooooooooooooon!

    Mais pourtant les chantres de la globalisation économique des années 2000, nous avez dit: "La Chine sera l'atelier du monde... A eux, les boulots de merde... Les pays occidentaux gardent le principal: La matière grise, le know-how!!!!"

    Dommage que ces grands décideurs n'aient pas demandé l'avis des chinois avant...

  12. #12
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    C'est tout a fait normal que la Chine produisent des bons chercheurs, des bons ingénieurs, etc.

    Souvent dans les pays asiatiques l'éducation ne rigolent pas.
    Là on voit bien le choc civilisationnel entre eux et l'occident.

    En Chine il y a des parents qui mettent une pression de dingue sur leurs enfants.
    L'éducation est vraiment important pour eux.

    Alors qu'en occident on a tendance à s'en foutre.
    Les parents sont plus du genre à dire "va jouer avec cette tablette et nous ne dérange pas".

    Chaque modèle civilisationnel a ses qualités et ses défauts.
    Ça ne doit pas être marrant d'être un enfant chinois avec des parents qui veulent absolument que tu réussisses dans la vie.
    C'est un peu cruel, comme dresser un chien à faire des choses qu'un chien ne devrait pas faire.

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