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Hardware Discussion :

Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord sur une réduction des droits de douane pendant 90 jours


Sujet :

Hardware

  1. #61
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    Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
    Je suis pas un expert en politique, mais je suis pratiquement certain que les revendications des écolos (les gens qui se soucient de leur environnement) sont plutôt de l'ordre de la réduction de la consommation, plutôt que de "déplacer les problèmes chez le voisin et maintenir la consommation actuelle" comme tu as l'air de suggérer. Surement qu'il y a des escrocs qui cherchent a faire ce que tu dis, mais dans ce cas pourquoi leur donner la pertinence qu'ils ne méritent pas ?


    comme l'a dit Fagus, c'était bien la l’œuvres des écolos.
    et aussi surement financier, la chine a casser les prix, rendant les mines occidentales non économiquement viable.

    la chine fait désormais pressions, mais contrairement au pétrole ou au gaz, l’Europe ou les USA peuvent s'auto approvisionner.
    Et c'est sans compter sur les minerais gigantesque sous marins. Mais pour ca faudra passer outre les revendications des Sandrine.

    Trump voulait rouvrir les mines d'ailleurs, ça lui donnera un bon prétexte.

    dans le même contexte
    le patron de Safran a déclaré
    "Pour moi, il n'est plus question d'investir dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste", a déclaré Olivier Andriès.
    ou l'usine leduff en bretagne
    En Bretagne, le groupe Le Duff renonce à son usine sous la pression des écologistes

    Ne vous inquiétez pas, ces entreprises vont produire et polluer, mais au lieu que cela soit fait en France, ils feront profiter de leurs richesses à d'autres pays...
    Je n'ai jamais compris comment on peut refuser a un patron de venir s'installer dans sa commune et préférer maintenir sa population pauvre et au chômage.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  2. #62
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    Citation Envoyé par calvcaire
    la chine fait désormais pressions, mais contrairement au pétrole ou au gaz, l’Europe ou les USA peuvent s'auto approvisionner.
    Citation Envoyé par fagus
    Suite à la pression d'écologistes sur l'industrie jugée trop sale, celle-ci a été fermée en France et externalisée en Chine, leur confiant un monopole...
    En 2021, l'USGS estime à 120 millions de tonnes les réserves mondiales de terres rares, dont 90% se trouvent :

    en Chine : 44 millions de tonnes, soit 37% ;
    au Vietnam : 21,6 millions de tonnes, soit 18% ;
    au Brésil : 20,4 millions de tonnes, soit 17% ;
    en Russie : 20,4 millions de tonnes, soit 17%.
    En France, les principaux sites géologiques susceptibles d'être exploités pour des terres rares sont situés en Bretagne, en Guyane et en Polynésie.

    En Bretagne, des gisements existent en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes-d'Armor et dans le Finistère. Ils sont trop modestes pour justifier l'ouverture d'une filière d'extraction, mais, en cas d'envolée des cours, le site d'Ille-et-Vilaine permettrait une production marginale.

    En Guyane, des permis de recherche ou d'exploitation sont accordés pour des "bouquets" de minerais qui comprennent des terres rares, mais aucun grand gisement n'a été identifié.
    Au rythme de production actuel (280 000 tonnes) et au vu de ces réserves, le monde dispose d'au moins 430 ans de consommation de terres rares devant lui.

  3. #63
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    ton lien renvoit un 404.

    2021 c'est vieux...
    entre temps en mer du japon il été découvert un énorme gisement, que les japonais exploite.

    et y'a a peine 2 jours
    des recherches sont mené dans les fonds marins polynésiens (français), qui semble extrêmement riche eux aussi, un coup de bulldozer dans les coraux suffit.


    Quand on cherche pas, on trouve pas, mais quand on cherche on en trouve du minerais. Depuis quelques années la France se mets a cherché.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  4. #64
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    lien corrigé.

  5. #65
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    Par défaut Les États-Unis ne parviennent pas à fabriquer de drones sans composants chinois
    Sous la coque des drones américains, l’empreinte chinoise : les États-Unis ne parviennent pas à en fabriquer sans composants chinois
    les droits de douane de Trump pourraient empirer la situation

    Les États-Unis se trouvent actuellement dans une impasse stratégique : leur industrie des drones, y compris les applications militaires, demeure fortement dépendante de composants chinois. Cette réalité, mise en lumière par des entreprises telles que Skydio, souligne la vulnérabilité des chaînes d'approvisionnement américaines. Malgré les efforts pour relocaliser la production, des éléments clés comme les capteurs, les batteries et les aimants en terres rares restent majoritairement produits en Chine. Cette dépendance est exacerbée par l'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

    Dans un bras de fer avec Pékin, l'administration Trump a imposé des droits de douane atteignant 145 % sur les importations chinoises, tandis que la Chine a répliqué avec des tarifs de 125 % sur les produits américains. Ces mesures ont entraîné une quasi-paralysie du commerce bilatéral, affectant gravement les chaînes d'approvisionnement, notamment dans le secteur des drones.​ De plus, la Chine a restreint l'exportation de terres rares, essentielles à la fabrication de composants électroniques avancés, aggravant la situation pour les fabricants de drones américains.


    Contexte

    Les dirigeants du Pentagone demandent des milliers de drones pour se préparer à la guerre dans le Pacifique. Mais alors que les droits de douane de Donald Trump aggravent les tensions avec la Chine, ils sont confrontés à une réalité inconfortable : Les entreprises de drones de la Silicon Valley sont dépendantes des composants chinois.

    Un état des lieux sans appel

    C'était le lendemain de la publication par Mach Industries d'une vidéo promotionnelle pour Viper, son nouveau drone d'attaque militaire, et le PDG Ethan Thornton avait un problème.

    Quelques spectateurs attentifs de la vidéo, que Thornton avait postée sur les réseaux sociaux en proclamant « Show, don't tell », avaient remarqué que le drone utilisait un moteur ressemblant étrangement à celui d'un fabricant chinois. Il avait nié catégoriquement la présence de composants chinois dans les drones de l'entreprise. Mais Palmer Luckey, PDG du géant des technologies de défense Anduril, lui a posé une question à laquelle il est beaucoup moins facile de répondre : « Qu'en est-il de la cellule de la vidéo ? »

    Acculé, Thornton a cédé sur X : « Nous n'hésitons pas à faire exploser des composants chinois à des fins de test, Palmer », a-t-il répondu, confirmant le pays d'origine du moteur. Notons toutefois que Thornton a déclaré aux médias que « toutes les unités de production finales sont livrées sans composants chinois ». Il s'agit principalement des composants, dont une grande partie est fabriquée en Chine et fournie aux États-Unis directement ou par l'intermédiaire de chaînes d'approvisionnement.

    La Chine et le marché mondial des drones commerciaux

    La Chine contrôle actuellement près de 90 % du marché mondial des drones commerciaux et fabrique la majeure partie du matériel clé utilisé pour les construire (cellules, batteries, radios, caméras et écrans), selon la société d'études de marché Drone Industry Insights UG. En raison de leur dépendance de longue date à l'égard de ces pièces, les États-Unis ont des années de retard dans la mise en place d'une infrastructure de fabrication qui pourrait rivaliser avec celle de la Chine. « Nous dépendons presque entièrement de notre principal adversaire pour ces pièces et pour notre capacité à les fabriquer », a déclaré Josh Steinman, qui a précédemment supervisé la sécurité de la chaîne d'approvisionnement au sein du Conseil national de sécurité.

    C'est une réalité à laquelle il semble presque impossible d'échapper. Lorsque le vice-président J.D. Vance a assisté à une démonstration de drone des Marines américains pour une séance photo à Quantico le mois dernier, des photos l'ont montré portant des lunettes de visualisation de drone fabriquées (les lunettes) en Chine. Le major Hector Infante, qui supervise la formation à Quantico, a déclaré à Forbes que les lunettes « n'étaient pas fournies par l'armée » et a insisté sur le fait qu'elles l'étaient « uniquement à des fins de visualisation ».

    Cette dépendance à l'égard des pièces chinoises a déclenché la sonnette d'alarme chez les responsables militaires. Plusieurs entreprises américaines de drones sous contrat avec le Pentagone, dont Skydio, l'une des plus importantes, se démènent pour reconstruire leurs chaînes d'approvisionnement après que les sanctions chinoises ont coupé l'accès aux fournisseurs. « La Chine pourrait arrêter [l'industrie des drones] pendant un an », a déclaré Trent Emeneker, qui dirige l'équipe de la Defense Innovation Unit du Pentagone chargée d'approuver les drones à usage militaire. « Il s'agit d'une question de sécurité nationale, non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour l'Occident ».

    Plusieurs entreprises américaines de drones sous contrat avec le Pentagone se démènent pour reconstruire leurs chaînes d'approvisionnement

    Certaines entreprises de drones ont déclaré que la bureaucratie du Pentagone avait freiné la croissance de l'industrie américaine. Mais la présence de pièces chinoises a émoussé l'enthousiasme du Pentagone à les adopter à grande échelle. Par exemple, les achats militaires d'Orqa, une entreprise de drones qui se présentait comme le « DJI de l'Occident », ont été interrompus après que des composants chinois prétendument interdits ont été découverts dans ses produits. « La plupart des fabricants de drones occidentaux utilisent encore des composants chinois », a déclaré Srdjan Kovacevic, PDG d'Orqa. Il a ajouté qu'Orqa avait transféré sa fabrication en interne.

    C'est le genre d'étau que les droits de douane du président Donald Trump semblent vouloir briser, en encourageant théoriquement les entreprises américaines à réduire leur dépendance à l'égard des chaînes d'approvisionnement étrangères moins chères et à construire leurs propres chaînes sur le territoire national. Mais pour ce faire, il faudra des années de recherche et de développement et des investissements importants. Entre-temps, les tarifs douaniers de rétorsion de la Chine devraient rendre les composants dont dépendent les fabricants de drones américains encore plus chers ; les plans visant à redéfinir un nouveau système d'exportation interrompent déjà les expéditions d'aimants, qui sont essentiels pour les moteurs de drones.

    Toutefois, les efforts réglementaires visant à forcer la main, en mettant fin aux importations de tous les drones et pièces détachées chinois, se sont heurtés à une forte opposition de la part des fabricants chinois et des investisseurs américains. En réponse à une proposition de mesure du département du commerce qui envisage d'interdire ou de restreindre les drones et les composants fabriqués en Chine, la société de capital-risque Andreessen Horowitz (qui a soutenu les licornes Anduril, Skydio et Shield AI) a appelé à une réponse plus réfléchie avec des restrictions progressives sur les ventes de pièces de drones en provenance de Chine, tout en permettant aux entreprises américaines de continuer à s'approvisionner en composants dans le pays.

    « L'élimination immédiate de toutes les sources d'approvisionnement en composants de drones critiques basées sur des adversaires étrangers aurait un effet catastrophique sur l'industrie américaine des drones », a écrit le directeur juridique Jai Ramaswamy dans sa réponse au ministère du commerce le mois dernier.

    Les experts en sécurité nationale estiment qu'une telle catastrophe pourrait être nécessaire. « Il va falloir retirer le pansement à un moment ou à un autre », a déclaré Steinman. « Et soit vous allez choisir de le faire, soit [la Chine] le fera ».

    La Chine impose des sanctions sur la fourniture de certains composants susceptibles d'être utilisés dans les équipements militaires

    Cela a considérablement compliqué la situation pour les fabricants américains. Bien que certaines entreprises tentent de rétablir la production de composants critiques aux États-Unis, le Pentagone reconnaît qu'une telle dépendance n'est pas sans conséquence.

    Le Pentagone reconnaît qu'une telle dépendance constitue une menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Cependant, les fabricants eux-mêmes se plaignent de l'excès de bureaucratie du gouvernement et du ministère américain de la défense, qui les empêche d'organiser leur production de manière indépendante.

    Les États-Unis reconnaissent qu'il est actuellement impossible de contrer la domination de la Chine dans la fabrication de composants de drones. C'est pourquoi ils autorisent l'utilisation de pièces chinoises, telles que les cellules, les moteurs et les batteries, même dans les drones militaires.

    Militarnyi a précédemment rapporté que les États-Unis avaient sélectionné quatre entreprises pour participer au programme de drone kamikaze à longue portée Artemis, dont deux collaborant avec des fabricants ukrainiens.

    Nom : drone.png
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Taille : 502,2 Ko

    DJI, l'ennemi commun ?

    Les chefs militaires, les experts en sécurité nationale et l'industrie des drones semblent tous s'accorder sur un point : la mise en place d'un approvisionnement en drones sans la Chine passe par l'expulsion de DJI des États-Unis. L'entreprise basée à Shenzhen, qui est devenue le plus grand fabricant de drones au monde grâce à d'importantes subventions du gouvernement chinois et au financement des sociétés américaines de capital-risque Accel Partners, Kleiner Perkins et l'ancienne branche chinoise de Sequoia, est le vendeur de drones le plus omniprésent aux États-Unis et l'un des plus grands fournisseurs de drones aux agriculteurs et aux services de police.

    « Tant que DJI n'est pas totalement interdite, le marché n'est pas suffisant pour créer une base industrielle américaine », a déclaré Nathan Ecelbarger, président de l'association nationale américaine des drones (U.S. National Drone Association), qui vise à accélérer l'adoption des drones par l'armée.

    Mais DJI a jusqu'à présent mené une campagne fructueuse pour éviter les tentatives d'interdiction de ses drones. Elle a protesté contre la proposition du ministère du commerce d'interdire les importations de drones et de pièces détachées chinoises, estimant que cette mesure « nuirait considérablement à un certain nombre de parties prenantes américaines ». En octobre, elle a intenté un procès au ministère de la défense en insistant sur le fait qu'elle ne constituait pas une menace pour la sécurité nationale, et elle a fait pression contre une mesure législative qui aurait interdit l'entrée de ses produits aux États-Unis, comme le montrent les informations communiquées. « DJI a été injustement ciblée en raison de ses origines nationales », a déclaré la société dans un communiqué.

    En décembre, l'interdiction législative des produits DJI a été supprimée du projet de loi annuel sur les dépenses militaires. DJI a pu continuer à expédier ses produits. Dans un communiqué publié à l'époque, la société a remercié les personnes qui avaient soutenu ses efforts pour faire tomber l'interdiction, au premier rang desquelles se trouvaient ses clients américains. « Votre soutien a fait la différence », a déclaré DJI. « Les bureaux du Congrès ont prêté attention et écouté ce que vous aviez à dire ».

    Source : DJI

    Et vous ?

    La politique de Trump en matière de tarifs douaniers a-t-elle renforcé ou affaibli la compétitivité industrielle des États-Unis ?

    La Chine a-t-elle aujourd’hui un monopole géo-industriel sur les terres rares ? Et quelles seraient les conséquences d’un embargo ciblé ?

    Les États-Unis doivent-ils développer une stratégie offensive ou défensive sur l’accès aux ressources critiques ?

    Quels partenariats internationaux pourraient atténuer cette dépendance (ex : Australie, Canada, Afrique) ?
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  6. #66
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    Dans un mode 100% profit les donneurs d'ordres ne veulent pas diversifier leurs approvisionnements même si ceux ci sont parfois plus cher !

  7. #67
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    Par défaut Logitech augmente discrètement de 25 % les prix US d'accessoires populaires pour PC
    Logitech augmente discrètement de 25 % les prix US d'accessoires populaires pour PC après que le Donald Trump a imposé des droits de douane à la Chine, entraînant des hausses de prix pour divers fabricants

    Logitech a discrètement augmenté jusqu'à 25 % les prix américains d'accessoires populaires pour PC après que le président Donald Trump a imposé des droits de douane à la Chine, qui entraînent des hausses de prix pour divers fabricants.

    Ce développement intervient alors que l'industrie technologique dans son ensemble s'est préparée aux retombées depuis que les droits de douane sur les importations chinoises ont été proposés pour la première fois. Les analystes ont prévenu que les droits de douane de Donald Trump pourraient faire flamber les prix des téléphones, PC et autres appareils pour les Américains, et nuire aux intégrateurs de systèmes locaux. Aujourd'hui, Logitech est la dernière grande entreprise contrainte d'augmenter ses prix pour des raisons mystérieuses que personne ne connaît.

    Logitech semble avoir discrètement mis en œuvre des augmentations de prix substantielles sur une grande partie de son catalogue de produits. Lorsqu'un utilisateur se rend sur le site web de Logitech, il peut constater des augmentations de prix allant jusqu'à 25 % sur certains articles. L'entreprise n'a pas annoncé ces changements de prix, mais il est clair qu'il s'agit probablement d'une conséquence directe des tarifs douaniers en vigueur sur les produits importés de Chine - de nombreux produits Logitech sont fabriqués en Chine, dans l'usine principale de l'entreprise à Suzhou, Jiangsu, et sont donc soumis aux tarifs douaniers. De nombreuses autres entreprises procèdent à des hausses de prix similaires sur leurs produits, et Logitech n'est que la dernière en date à le faire.


    Les ajustements de prix (qui, une fois encore, n'ont pas été annoncés par le fabricant suisse) ont été initialement mis en évidence par le YouTubeur technologique Cameron Dougherty. Une analyse suggère qu'environ 51 % de la gamme de produits Logitech, qui comprend des souris, des claviers, des webcams et des accessoires de jeu, a fait l'objet d'une révision de prix. L'augmentation moyenne pour l'ensemble des produits concernés serait d'environ 14 %, mais elle pourrait atteindre 25 % pour certains produits. Une moyenne de 14 % n'est pas si mauvaise comparée à certaines hausses de prix que nous avons vues - des produits comme la OnePlus Watch 3, également fabriquée en Chine, ont vu leur prix augmenter de 50 %, ce qui est tout simplement incroyable. Mais une augmentation reste une augmentation.

    Parmi les produits dont le prix a augmenté, la souris sans fil MX Master 3S se vend désormais 119,99 dollars sur le site officiel de Logitech, soit une augmentation de 20 dollars par rapport à son prix précédent de 99,99 dollars, ce qui représente une hausse d'environ 20 %. De même, le clavier de jeu Pro X TKL passe de 199,99 $ à 219,99 $. Même les options bon marché n'ont pas échappé aux ajustements : le clavier K400 Plus Wireless Touch a subi une augmentation de 7 $, passant de 27,99 $ à 34,99 $ - malgré l'apparence d'une petite augmentation, il s'agit en fait de l'un des pourcentages d'augmentation les plus élevés, avec 25 %. Le matériel de jeu haut de gamme a également connu des augmentations significatives, le Pro Racing Wheel augmentant de 200 $ pour atteindre un nouveau prix de 1 200 $.

    Les augmentations de prix ne sont pas universelles sur l'ensemble de la gamme Logitech, et certains produits ne connaîtront pas d'augmentation de prix, du moins pour l'instant. Logitech avait précédemment déclaré que l'ensemble de sa fabrication se faisait en Chine, bien que cela ait pu parfaitement changer au cours des dernières années, car de nombreuses entreprises ont également cherché à externaliser vers d'autres pays. Cela ne signifie pas que les produits non affectés ne verront pas une augmentation de prix prochainement, surtout avec la volatilité de la politique commerciale américaine actuelle. Ces produits pourraient ne pas voir une augmentation de prix pour le moment, soit parce que Logitech peut avaler le coût sur eux, soit parce qu'ils ont suffisamment de surplus de stock aux États-Unis pour ne pas avoir à augmenter le prix pendant un certain temps.

    Il y a tout de même une lueur d'espoir, et c'est le fait que des détaillants comme Amazon peuvent encore proposer les anciens prix pour l'instant. Mais il faut s'attendre à voir ce genre de nouvelles de la part d'un grand nombre des entreprises technologiques que vous préférez dans les mois à venir.

    Par ailleurs, le président Donald Trump a récemment admis son erreur et a publié des orientations actualisées qui excluent les smartphones, les ordinateurs portables et d'autres produits des nouveaux droits de douane exorbitants contre la Chine. Toutefois, les autorités ont confirmé par la suite que les droits de douane sur les smartphones seraient rétablis d'ici un mois ou deux, ce qui laisse présager une incertitude persistante pour les fabricants.

    Rappelons en outre que d'autres grands acteurs technologiques ont déjà été affectés par les droits de douane de l'administration Trump. Nintendo, par exemple, a ainsi reporté les précommandes américaines de la Switch 2, initialement prévues pour le 9 avril, en raison de la réévaluation des prix due à l'augmentation des coûts d'importation. Ce retard, alors que la console doit être lancée mondialement le 5 juin, a suscité la frustration des consommateurs américains, dont certains ont blâmé le président Donald Trump, le qualifiant de « pire président de l'histoire des États-Unis ».

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette décision de Logitech justifiée et pertinente ?

    Voir aussi :

    Nintendo explique pourquoi le matériel et les logiciels de la Switch 2 coûtent si cher, le système à 450 dollars n'est pas vendu à perte et son prix n'a pas été fixé en tenant compte des tarifs douaniers

    Les droits de douane imposés par Trump viennent de briser le marché américain des ordinateurs portables, Framework Computer est la première victime, l'entreprise interrompant ses ventes

    Apple a précipité les livraisons d'iPhone en provenance d'Inde et de Chine pour éviter les nouveaux droits de douane de Donald Trump, et a stocké des réserves suffisantes pour plusieurs mois

    Trump impose 104 % de droits de douane sur les importations chinoises, Pékin riposte avec 84 % : L'IT mondiale prise en otage par cette guerre commerciale impactant la chaîne d'approvisionnement technologique
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  8. #68
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    Par défaut Trump chercherait « désespérément » à conclure un accord avec la Chine au sujet des droits de douane
    Trump chercherait « désespérément » à conclure un accord avec la Chine au sujet des droits de douane qui menacent l'industrie technologique américaine
    qui est dépendante des composants électroniques chinois

    Donald Trump a adopté une approche musclée pour tenter de rapatrier les industries manufacturières aux États-Unis afin de réduire la dépendance du pays à l'égard de la Chine. Il a imposé des droits de douane à tous les pays, tout en ciblant spécifiquement la Chine avec un tarif élevé de 145 %. Mais l'initiative a exacerbé la guerre commerciale avec la Chine et menace l'industrie technologique américaine. Donald Trump a admis son erreur en exemptant les équipements électroniques des droits de douane exorbitants contre la Chine. En outre, des sources rapportent qu'il cherche désormais à conclure un accord avec la Chine pour mettre fin à l'escalade.

    Donald Trump a imposé des droits de douane à presque tous les pays du monde lors d'un événement (« Liberation Day ») organisé à la Maison Blanche le 2 avril. Le 5 avril, un tarif universel de 10 % sur toutes les importations aux États-Unis est entré en vigueur, mais la Chine et d'autres pays se sont vus imposer des taxes très élevées pour différentes raisons. Par exemple, les produits chinois sont soumis à des droits de douane pouvant aller jusqu'à 145 %.

    Pour Donald Trump, toute la production peut être rapatriée aux États-Unis, ce qui réduirait les risques en matière de sécurité nationale. Mais les analystes ont alerté que les droits de douane sur les importations chinoises pourraient avoir des effets extrêmement négatifs sur l'industrie technologique américaine.

    Ces politiques ont provoqué une baisse significative des actions technologiques américaines. Les produits les plus menacés sont les composants électroniques et les appareils connectés. Ainsi, le 11 avril, la Maison Blanche a annoncé des exemptions sur les importations de produits électroniques fabriqués en Chine. Les disques durs, les puces mémoires, les écrans plats de télévision et les semiconducteurs figurent également parmi les composants exemptés.

    Aujourd'hui, Donald Trump a commencé à faire savoir qu'il est prêt à réduire les droits de douane sur les importations chinoises. Toutefois, les économistes ont averti que l'assouplissement de la position des États-Unis cédait probablement le pouvoir à la Chine, qui a peut-être intérêt à faire traîner les négociations commerciales. D'après des fonctionnaires de Washington, l'administration Trump cherche « désespérément » à conclure un accord sur les taxes.

    Un haut fonctionnaire de la Maison Blanche a déclaré au Wall Street Journal que les taxes pourraient être ramenées entre 50 et 65 % environ. « Les États-Unis pourraient adopter une approche à plusieurs niveaux, en imposant une taxe de 35 % sur les produits qui ne menacent pas la sécurité nationale, tout en exigeant des droits de douane de 100 % sur les importations considérées comme stratégiques pour les intérêts américains », selon les sources.

    Guerre commerciale contre la Chine : la stratégie de Donald Trump est illisible

    Pour l'instant, Donald Trump reste vague, se contentant de confirmer que « les droits de douane ne seront pas aussi élevés ou ne s'approcheront pas de 145 % ». Tentant de maintenir un vernis de fermeté dans ce bras de fer, le président américain a averti que « la Chine devait agir rapidement pour conclure un accord afin de mettre fin à la guerre commerciale, sous peine de faire des concessions que la Chine pourrait ne pas considérer comme idéales ».


    « S'ils ne concluent pas d'accord, nous fixerons l'accord », a-t-il déclaré. Cependant, des analystes ont déclaré au South China Morning Post (SCMP) que Donald Trump semblait « anxieux » et « paniqué ». Il se précipite pour conclure un accord que la Chine peut se permettre de retarder jusqu'à ce que des conditions plus favorables lui soient offertes. En outre, les négociations entre les fonctionnaires chinois et américains n'avancent pas comme prévu.

    Alors que Donald Trump semble « désespéré » d'obtenir un « accord rapide », le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a averti le 16 avril que la seule voie vers un accord exige que « les États-Unis cessent de proférer des menaces et de recourir à la coercition ». Selon Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique auprès de la banque Natixis, la Chine est bien placée pour obtenir un meilleur accord.

    « Trump et son équipe sont sous pression, mais la Chine ne montre aucun signe d'impatience. C'est Trump qui subit toute la pression pour mettre fin à la guerre commerciale », a déclaré Chen Zhiwu, professeur de finance à l'université de Hong Kong. Toutefois, Donald Trump n'est pas désespéré au point d'être prêt à supprimer tous les droits de douane. Le 22 avril, il a confirmé que, quelle que soit la qualité des négociations, « ce ne sera pas zéro ».

    Donald Trump a décidé d'exempter les produits électroniques des droits de douane exorbitants à la suite de conversations avec Tim Cook. C'est ce qu'il a laissé entendre lors d'une interview le 14 avril à la Maison Blanche. La chaîne d'approvisionnement d'Apple est dépendante de la Chine. Les iPhone, qui constituent la principale mine d'or d'Apple, sont principalement assemblés en Chine. Le maintien de ces taxes aurait donc été désastreux pour Apple.

    Un iPhone entièrement fabriqué aux États-Unis pourrait coûter 3 fois plus cher

    Le président américain Donald Trump et ses responsables économiques ont promis que, grâce aux droits de douane, de nombreux emplois manufacturiers seraient finalement réimplantés aux États-Unis, ce qui permettrait d'employer des millions d'Américains. Mais Dan Ives, responsable mondial de la recherche technologique pour la société de services financiers Wedbush Securities, a déclaré à Erin Burnett, de CNN, que cette idée est une « utopie ».

    Ce plan pourrait rendre le smartphone beaucoup plus cher pour les Américains. Par exemple, le prix d'un iPhone pourrait grimper jusqu'à environ 3 500 $ s'il était fabriqué aux États-Unis, car il serait nécessaire de reproduire l'écosystème de production très complexe qui existe actuellement en Asie.

    Un iPhone coûte actuellement environ 1 000 $. Cette hausse considérable des prix serait due au coût élevé de la construction et de l'entretien d'usines de pointe aux États-Unis. La Chine a mis des dizaines d'années à construire ses infrastructures industrielles de pointe et une chaîne d'approvisionnement intégrée. Apple prévoit d'investir plus 500 milliards de dollars aux États-Unis, mais les analystes estiment que cet investissement louable reste insuffisant.

    La fabrication et l'assemblage des pièces de smartphones se sont déplacés vers l'Asie il y a des décennies, les entreprises américaines s'étant concentrées sur le développement de logiciels et la conception de produits, qui génèrent des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes. Cette évolution a contribué à faire d'Apple l'une des entreprises les plus précieuses au monde et à consolider sa position de plus grand fabricant de smartphones au monde.

    « Vous construisez cette (chaîne d'approvisionnement) aux États-Unis avec une usine en Virginie-Occidentale et dans le New Jersey. Ce seront des iPhone à 3 500 dollars », a déclaré Dan Ives, en faisant référence aux installations de production de haute technologie où sont normalement fabriquées les puces informatiques qui alimentent les appareils électroniques. Selon les analystes, les droits de douane de Donald Trump menacent directement l'empire d'Apple.

    L'Union européenne envisage une riposte ciblée contre les Big Tech américains

    En réponse aux droits de douane de Donald Trump, l'Union européenne envisage des mesures de rétorsion ciblant spécifiquement les géants technologiques américains. Selon les responsables européens, cette stratégie reflète la volonté du bloc des 27 de diversifier ses contre-mesures au-delà des produits manufacturés, en incluant notamment les services numériques dominés par des entreprises telles que Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.

    La riposte de l'UE pourrait offrir un terrain favorable à l'émergence de solutions locales. Si l'accès des Big Tech américains est restreint ou plus réglementé, des entreprises européennes de taille intermédiaire pourraient renforcer leur position sur des segments comme l'hébergement souverain, les moteurs de recherche alternatifs ou les plateformes open source. Il existe toutefois un risque de fragmentation et d'instabilité sur le plan réglementaire.

    Cette escalade réactive un débat de fond sur la souveraineté numérique de l'Europe. Pour les professionnels du numérique, il ne s’agit plus simplement de choisir des outils performants, mais de composer avec un environnement géopolitique instable, où les choix technologiques peuvent devenir des enjeux stratégiques.

    Donald Trump a déclaré qu'il ne laisserait pas l'UE profiter des entreprises américaines. En attendant d'en arriver là, la Commission européenne a déclaré au début du mois qu'elle a proposé un accord tarifaire « zéro pour zéro » afin d'éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. (Les ministres de l'UE ont convenu de donner la priorité aux négociations, tout en ripostant avec des droits de douane de 25 % sur certaines importations américaines.)

    Le sort de TikTok reste entre les mains de la Chine

    Les questions relatives à TikTok risquent d'accroître la pression. La première vague de droits de douane annoncée par Donald Trump au début du mois d'avril a apparemment mis un terme à l'accord conclu avec TikTok, qui aurait permis à la populaire application de médias sociaux de poursuivre ses activités aux États-Unis. TikTok a déclaré l'année dernière qu'il a contribué à hauteur de 24 milliards de dollars à l'économie américaine rien qu'en 2023.

    Une personne au fait du dossier a déclaré que les États-Unis étaient sur le point de finaliser un accord visant à transformer TikTok en une société américaine dans laquelle ByteDance, l'actuel propriétaire, conserverait une participation minoritaire. Mais l'opération a été interrompue après que Donald Trump a décrété ses droits de douane, car la Chine n'approuverait plus l'opération tant que les négociations commerciales ne seraient pas résolues.

    Conclusion

    La délocalisation des emplois manufacturiers n'est pas seulement un objectif de Donald Trump. L'un des principaux objectifs de la loi CHIPS Act de Joe Biden était de ramener les emplois manufacturiers en Amérique. L'idée de relocaliser les emplois est bonne, et les droits de douane ciblés pendant le premier mandat de Donald Trump et sous l'administration de Biden, ainsi que la loi CHIPS Act, ont été efficaces pour pousser les entreprises dans cette voie.

    Mais de manière générale, les droits de douane punitifs qui font exploser la chaîne d'approvisionnement mondiale et l'ordre commercial mondial du jour au lendemain vont infliger des souffrances économiques aux populations du monde entier, sans aucune garantie que tout ira bien de l'autre côté.

    L'exemption de certaines taxes sur les produits électroniques aux États-Unis a suscité des réactions contrastées, notamment en ce qui concerne Apple. Bien que cette mesure offre un soulagement temporaire aux entreprises technologiques, il y a de nombreuses zones d'ombre en ce qui concerne son application. Les détails sur les produits électroniques spécifiquement concernés et les raisons de leur sélection ne sont pas explicitement mentionnés.

    Trump risque de voir sa cote d'approbation chuter à mesure que les marchés sont déstabilisés, que les prévisions de croissance de l'économie américaine sont menacées et que la domination du dollar américain sur le commerce mondial risque d'être perturbée. L'industrie technologique et les détaillants en ligne figurent parmi les secteurs les plus durement touchés. À court terme, les États-Unis ne pourront pas se débarrasser de leur dépendance à l'égard de la chine.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    Donald Trump admet son erreur en exemptant les smartphones et les ordinateurs des droits de douanes exorbitants contre la Chine
    Comprenant que les USA sont incapables de les fabriquer


    Trump confirme qu'il a réduit les droits de douane pour aider Tim Cook. Tout en niant qu'il change d'avis, Trump a déclaré qu'il a aidé Apple avec des droits de douane à la suite de conversations avec Tim Cook

    La Chine a interrompu toutes ses exportations de terres rares, y compris vers les États-Unis, le Japon et l'Allemagne à la suite des droits de douane élevés de Donald Trump sur les produits chinois

  9. #69
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    Par défaut Apple va déplacer la production d'iPhones pour les États-Unis de la Chine vers l'Inde
    Apple va déplacer la production d'iPhones pour les États-Unis de la Chine vers l'Inde en raison des droits de douanes imposés par le président Donald Trump

    Apple vise à fabriquer la plupart de ses iPhones vendus aux États-Unis dans des usines en Inde d'ici la fin 2026, et accélère ces plans pour naviguer dans des droits de douane potentiellement plus élevés en Chine, sa principale base de fabrication. Apple vend chaque année plus de 60 millions d'iPhones aux États-Unis, dont environ 80 % sont actuellement fabriqués en Chine. Les experts ont déjà prévenu que les prix des produits électroniques en général, et pas seulement ceux des produits Apple, risquaient d'augmenter.

    Apple est l'une des entreprises les plus exposées aux conséquences fâcheuses des droits de douane de Donald Trump. Les iPhone d'Apple sont principalement assemblés en Chine, notamment dans les usines de Foxconn. Ce choix s'explique par : la disponibilité des matières premières, une chaîne d'approvisionnement intégrée, une infrastructure industrielle développée, le faible coût de la main-d'œuvre (qualifiée et abondante) par rapport aux États-Unis.

    Selon les analystes, fabriquer un iPhone 100% américain, comme le souhaite Donald Trump, représente une initiative présentant de nombreux défis. La complexité de la chaîne d'approvisionnement d'Apple rend l'opération impossible avant de nombreuses années. Le prix d'un iPhone pourrait grimper jusqu'à 3 500 dollars s'il est fabriqué aux États-Unis.

    C'est pourquoi, Apple aurait précipité les livraisons d'iPhone en provenance d'Inde et de Chine. Selon Apple, cette expédition accélérée lui permet de stocker dans ses entrepôts américains des réserves suffisantes d'iPhone pour plusieurs mois. Elle permettrait également au géant technologique d'éviter les droits de douane américains de Donald Trump et de maintenir temporairement les prix actuels.

    Récemment, un rapport a révélé qu'Apple prévoit de déplacer la production des iPhones qu'elle vend aux États-Unis vers l'Inde et non plus vers la Chine. Le géant technologique a pour stratégie de diversifier sa chaîne d'approvisionnement, mais la guerre tarifaire et commerciale en cours entre la Chine et les États-Unis accélérerait ce processus. En outre, cette initiative est une réponse aux droits de douane imposés par le président Donald Trump.


    Apple espère utiliser l'Inde comme source d'approvisionnement pour les plus de 60 millions d'iPhones vendus chaque année aux États-Unis d'ici à la fin de 2026. Actuellement, la majorité des téléphones iPhone sont fabriqués en Chine, mais le pays a été la cible des nouveaux tarifs douaniers les plus agressifs de Trump, et Apple se serait déjà empressé d'exporter d'autres iPhones d'Asie vers les États-Unis afin d'éviter l'augmentation des tarifs douaniers. Apple devrait augmenter sa capacité de production en Inde afin de pouvoir répondre à toutes les commandes américaines.

    Trump avait initialement annoncé son intention d'imposer des droits de douane de plus de 100 % sur les importations en provenance de Chine, mais il a depuis offert une exemption pour les smartphones, bien que l'administration Trump ait depuis déclaré que cette exemption n'était que temporaire. Les experts ont déjà prévenu que le prix de l'électronique en général, et pas seulement celui des produits Apple, risquait d'augmenter en raison des nouvelles taxes à l'importation introduites en Chine, qui reste un centre de fabrication clé pour de nombreuses entreprises.

    Le fabricant de l'iPhone devrait présenter ses derniers résultats financiers prochainement, au cours duquel, l'impact et la réponse aux droits de douane pourraient être discutés.

    Pour rappel, Donald Trump est persuadé qu'Apple peut fabriquer un iPhone 100% américain. La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a réaffirmé l'idée que des produits tels que les iPhones pourraient de manière réaliste être fabriqués aux États-Unis, affirmant que "si Apple ne pensait pas que les États-Unis pouvaient le faire, ils n'auraient probablement pas investi cette grosse somme", citant son plan d'investissement américain de 500 milliards de dollars récemment annoncé.


    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur cette initiative d'Apple ?

    Voir aussi :

    Voici ce qu'Apple demande à Donald Trump en échange de son investissement de 500 milliards de dollars aux États-Unis

    Trump confirme qu'il a réduit les droits de douane pour aider Tim Cook. Tout en niant qu'il change d'avis, Trump a déclaré qu'il a aidé Apple avec des droits de douane à la suite de conversations avec Tim Cook

    Apple annonce un chiffre d'affaires trimestriel record de 124 milliards de dollars, avec un record historique de ventes pour la période d'octobre à décembre 2024
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  10. #70
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    Par défaut Apple déclare que les droits de douane lui coûteront au moins 900 millions de dollars ce trimestre
    Apple déclare que les droits de douane lui coûteront au moins 900 millions de dollars ce trimestre,
    le PDG Tim Cook, met en garde contre l'augmentation de ces droits de douane

    Apple a annoncé que les droits de douane américains lui coûteront près de 900 millions de dollars ce trimestre, principalement sur les produits chinois importés aux États-Unis (certains frappés de tarifs atteignant 145 %), bien que ses principaux produits comme l'iPhone échappent temporairement à ces mesures grâce à une enquête en cours sur les semi-conducteurs. Cette situation intervient dans un contexte tendu où les nouvelles taxes de 25 % annoncées par Donald Trump sur les semi-conducteurs, majoritairement produits à Taïwan par TSMC, fournisseur clé d'Apple, Nvidia et AMD, pourraient gravement perturber l'ensemble de l'industrie technologique américaine, révélant la vulnérabilité des entreprises face aux dépendances géopolitiques et aux chaînes d'approvisionnement globalisées.

    Tim Cook a également indiqué que, pour ce trimestre, la plupart des iPhones vendus aux États-Unis proviendront de l’Inde, tandis que le Vietnam fournira les iPad, Mac et autres appareils. La Chine reste toutefois le principal pays d’origine pour les ventes hors des États-Unis. Bien qu’Apple anticipe une possible hausse des coûts tarifaires à l’avenir, l’entreprise reste prudente dans ses projections et compte gérer la situation avec une approche réfléchie, sans divulguer de détails sur ses futurs ajustements de production.

    Nom : Tim Cook.PNG
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    Le PDG d'Apple, Tim Cook, a été assailli de questions sur les tarifs douaniers, apparemment sans interruption, lors d’une conférence sur les résultats trimestriels de l'entreprise le 1er mai. Répondant aux inquiétudes croissantes concernant les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, Tim Cook a révélé que les droits de douane actuels pourraient coûter 900 millions de dollars au fabricant de l'iPhone pour la période avril-juin.

    « En supposant que les taux, politiques et applications tarifaires mondiaux actuels ne changent pas pour le reste du trimestre et qu'aucun nouveau tarif n'est ajouté, nous estimons que l'impact ajoutera 900 millions de dollars à nos coûts », a déclaré Cook aux analystes. « Pour notre part, nous gérerons l'entreprise comme nous l'avons toujours fait, en prenant des décisions réfléchies et délibérées, en nous concentrant sur l'investissement à long terme et en nous consacrant à l'innovation et aux possibilités qu'elle crée », a-t-il ajouté.

    Apple fabrique la grande majorité de ses iPhones en Chine, ce qui la place dans une position délicate dans l'escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Alors que les produits électroniques grand public ont été temporairement exemptés des droits de douane réciproques de 125 % proposés par le président Donald Trump, les produits Apple sont toujours soumis à des droits de douane de 20 %, et d'autres pourraient encore s'ajouter.

    Cook a reconnu qu'en raison de l'incertitude persistante entourant la politique commerciale, Apple n'est pas en mesure de prévoir les coûts des droits de douane au-delà du trimestre en cours. Pour l'instant, cependant, il a déclaré que l'entreprise n'avait pas modifié ses prix et qu'elle n'avait pas constaté d'augmentation de la demande des consommateurs motivée par la crainte de futures hausses de prix.

    Apple a enregistré de bons résultats sur tous les marchés, à l'exception de la Chine. Le chiffre d'affaires total a augmenté de 5 % d'une année sur l'autre pour atteindre 95,4 milliards de dollars au cours des trois premiers mois de 2025, dépassant les attentes de Wall Street. Les ventes d'iPhone ont atteint 46,8 milliards de dollars, en hausse de 2 % par rapport à l'année précédente, tandis que les ventes de Mac et d'iPad ont augmenté de 7 % et de 15 %, respectivement.

    Accélération du transfert de la fabrication vers l'Inde

    La diversification géographique d'Apple prend une nouvelle dimension stratégique. L'entreprise a progressivement augmenté la production indienne pour représenter 10 à 15 % de ses iPhones, avec l'objectif que la majorité des appareils destinés au marché américain proviennent désormais de ce pays. Le Vietnam s'impose quant à lui comme le principal centre de fabrication pour les autres gammes de produits, tandis que la Chine conserve son rôle central pour l'approvisionnement des marchés internationaux.

    Cette réorganisation s'accompagne d'investissements massifs sur le territoire américain. Le plan quinquennal de 500 milliards de dollars inclut notamment une nouvelle usine texane spécialisée dans les serveurs pour l'IA et des partenariats avec des fournisseurs locaux de composants. Ces initiatives s'inscrivent dans une vision à long terme visant à sécuriser les approvisionnements et réduire la vulnérabilité aux chocs géopolitiques.

    La récente accélération des transferts de production a pris des allures de course contre la montre. Lors du dernier trimestre, Apple a organisé des expéditions express depuis l'Inde, acheminant cinq cargaisons majeures en seulement trois jours. Cette manœuvre lui permet de disposer de stocks suffisants pour faire face aux nouvelles réglementations douanières sans répercuter immédiatement les coûts sur les consommateurs.

    Les ambitions de production locale se heurtent cependant à des limites économiques tangibles. La fabrication complète d'un iPhone aux États-Unis entraînerait une explosion des coûts, avec des estimations atteignant 3 500 dollars par appareil. Cette réalité met en lumière les contraintes techniques et financières d'une relocalisation totale dans un secteur aussi complexe que l'électronique.

    Le défi des semi-conducteurs illustre particulièrement cette dépendance mondiale. Malgré ses efforts, Apple reste tributaire de fournisseurs asiatiques comme TSMC pour ces composants stratégiques. Cette situation reflète la difficulté à concilier souveraineté technologique et réalité des chaînes d'approvisionnement globalisées.
    Les tensions commerciales continuent de peser sur l'ensemble du secteur. Les experts anticipent des répercussions sur les prix des produits électroniques, obligeant les fabricants à repenser leurs modèles économiques.

    Apple tente de naviguer ces turbulences en combinant diversification géographique et optimisation logistique. Cette transition stratégique représente un tournant majeur pour l'industrie technologique. Elle soulève des questions fondamentales sur l'équilibre entre résilience économique et compétitivité, dans un contexte où les considérations géopolitiques prennent une importance croissante dans les décisions industrielles.

    Apple dans l’œil du cyclone des tensions commerciales

    L'annonce d'Apple concernant l'impact des droits de douane américains révèle à la fois la vulnérabilité et la résilience de la firme dans un contexte géopolitique tendu. Bien que les 900 millions de dollars de coûts supplémentaires pour ce trimestre semblent gérables pour un géant aux réserves financières colossales, ils soulignent une dépendance persistante envers la Chine malgré les efforts de diversification vers l'Inde et le Vietnam.

    La stratégie de délocalisation partielle, bien que nécessaire, montre ses limites : elle est progressive, coûteuse et ne protège pas totalement Apple des aléas politiques, comme en témoignent les tarifs prohibitifs sur certains produits. L'entreprise joue habilement la carte de la transparence tout en minimisant les risques, mais cette communication ne doit pas masquer les défis structurels auxquels elle fait face.

    L'incertitude règne quant à l'évolution future de ces tensions commerciales, ce qui place Apple dans une position délicate. Si Tim Cook se montre prudent en évitant toute projection à long terme, c'est précisément parce que l'entreprise reste à la merci de décisions politiques imprévisibles. Les exemptions actuelles sur les produits phares comme l'iPhone ou le Mac pourraient disparaître si l'enquête sur les semi-conducteurs débouche sur de nouvelles restrictions.


    Une aggravation des tarifs douaniers forcerait probablement Apple à soit absorber ces coûts (au détriment de ses marges), soit les répercuter sur les consommateurs, ce qui risquerait de peser sur la demande. Dans les deux cas, la rentabilité de l'entreprise serait affectée, remettant en cause son modèle économique fondé sur des marges élevées et une croissance stable.

    Au-delà des considérations financières, cette situation illustre les défis plus larges auxquels sont confrontées les multinationales dans un monde de plus en plus fragmenté. Apple, malgré sa puissance, n'est pas immunisée contre les retournements géopolitiques et doit constamment adapter sa chaîne d'approvisionnement pour limiter les risques.

    Si l'entreprise a jusqu'ici fait preuve d'une remarquable capacité d'adaptation, la persistance des tensions commerciales pourrait à terme l'obliger à repenser en profondeur sa stratégie industrielle. Le véritable test pour Apple consistera à concilier diversification géographique, maîtrise des coûts et maintien de la qualité de ses produits, un équilibre complexe qui déterminera sa capacité à rester leader dans un environnement toujours plus imprévisible.

    Sources : Apple CEO Tim Cook at the Earnings Conference, Apple

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Apple peut-elle réellement maintenir ses marges sans répercuter ces coûts sur les consommateurs, ou devra-t-elle absorber ces 900 millions de dollars à long terme ?

    TSMC étant un fournisseur incontournable, Apple a-t-elle d’autres options pour sécuriser ses approvisionnements en puces électroniques ?

    Voir aussi :

    Apple a précipité les livraisons d'iPhone en provenance d'Inde et de Chine pour éviter les nouveaux droits de douane de Donald Trump, et a stocké des réserves suffisantes pour plusieurs mois

    Apple, sous la menace des droits de douane de Trump, va investir 500 milliards de dollars et embaucher 20 000 travailleurs supplémentaires aux États-Unis et investir dans une nouvelle usine
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  11. #71
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    Apple déclare que les droits de douane lui coûteront au moins 900 millions de dollars ce trimestre,
    le PDG Tim Cook, met en garde contre l'augmentation de ces droits de douane[...]
    Aaaaaw... Encore une boîte très pauvre qui paye beaucoup trop d'impôts! Oh wait...

  12. #72
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    Par défaut Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord sur une réduction des droits de douane pendant 90 jours
    Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord sur une réduction des droits de douane pendant 90 jours à la suite des menaces sur leur industrie technologique respective

    Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord pour réduire temporairement les droits de douane imposés mutuellement. Cette guerre tarifaire menaçait de décimer l'industrie américaine de la technologie en raison de sa dépendance à l'égard des composants chinois, Apple et Nvidia étant deux des acteurs les plus menacés. La pause de 90 jours vise à donner aux deux pays le temps de négocier un accord commercial définitif. Donald Trump a déclenché cette guerre afin de forcer le rapatriement des industries manufacturières aux États-Unis. Toutefois, sa méthode a suscité le scepticisme, et un accord définitif pourrait contribuer à maintenir le statuquo.

    L'accord entre les États-Unis et la Chine a été annoncé ce 12 mai 2025. Elle fait suite à des négociations de plusieurs jours entre fonctionnaires américains et chinois à Genève, en Suisse. Selon les analystes, il s'agit d'un accord plus favorable que prévu : les États-Unis acceptent de réduire leurs droits de douane sur les importations de produits chinois de 145 à 30 %. En contrepartie, la Chine réduit ses taxes sur les importations américaines de 125 à 10 %.

    Ce nouvel accord ne modifie pas la suppression de l'exemption de minimis, qui a mis fin à une faille dans la taxation qui permettait à des détaillants en ligne tels que Temu et Shein d'envoyer des marchandises de moins de 800 dollars aux États-Unis sans aucun droit de douane supplémentaire.

    Lors d'une conférence de presse à Genève, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré : « nous avons conclu que nous avions un intérêt commun. Nous voulons un commerce plus équilibré et je pense que les deux parties sont déterminées à y parvenir. Aucune des deux parties ne souhaite un découplage ». L'accord a été conclu pour une durée de 90 jours et met fin à une guerre commerciale préjudiciable qui a ravivé les craintes de récession.


    « C'est mieux que ce à quoi je m'attendais. Je pensais que les droits de douane seraient ramenés à environ 50 %. Il s'agit évidemment d'une nouvelle très positive pour les économies des deux pays et pour l'économie mondiale, qui rend les investisseurs beaucoup moins préoccupés par les dommages causés aux chaînes d'approvisionnement mondiales à court terme », a déclaré Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management à Hong Kong.

    À la suite de l'annonce, les contrats à terme sur le Dow Jones ont bondi de plus de 2 %, tandis que les contrats à terme sur le S&P 500 ont augmenté de près de 3 % et que les contrats à terme sur le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, ont progressé de plus de 3,5 % au cours des échanges de l'après-midi en Asie. Les marchés asiatiques ont également progressé, l'indice Hang Seng de Hong Kong ayant terminé en hausse d'environ 3 %.

    La Chine va lever les restrictions sur les exportations de terres rares

    En vertu de l'accord, la Chine suspendra ou annulera ses contre-mesures non tarifaires imposées aux États-Unis depuis le 2 avril. En réponse à Washington, Pékin avait imposé des restrictions à l'exportation de certains minéraux des terres rares, placé des dizaines d'entreprises américaines sur sa « liste d'entités non fiables » et sa « liste de contrôle des exportations », et lancé une enquête antimonopole sur le géant américain de la chimie DuPont.

    La guerre tarifaire a déjà affecté les économies des deux superpuissances. En particulier, le secteur technologique américain et l'industrie manufacturière chinoise ont été sérieusement impactés. Les exportations de la Chine vers les États-Unis ont fortement chuté le mois dernier, ce qui a eu un impact sur l'énorme industrie manufacturière de la nation asiatique. En avril, l'activité des usines chinoises s'est contractée à son rythme le plus rapide depuis 16 mois.

    Quant aux États-Unis, leur PIB a enregistré sa première contraction trimestrielle depuis le début de l'année 2022, les importateurs s'étant empressés d'importer des marchandises avant l'entrée en vigueur des tarifs douaniers punitifs. Les droits de douane de Donald Trump menaçaient de faire grimper en flèche les prix des équipements électroniques pour les Américains, ce qui était un casse-tête principalement pour les intégrateurs de systèmes américains.

    En février, la Consumer Technology Association (CTA) avait averti que les prix des ordinateurs portables et des tablettes pourraient augmenter de 68 %, ceux des consoles de 58 %, ceux des écrans de 48 % et ceux des smartphones de 40 % pour les acheteurs américains et ralentir la croissance économique aux États-Unis et ailleurs. Les groupes industriels ont prévenu que ces mesures pourraient nuire gravement à l'industrie technologique mondiale.

    Dan Ives, directeur général chez Wedbush Securities, a déclaré que l'accord visant à suspendre la plupart des droits de douane sur les produits des deux parties était le « meilleur scénario » de ces négociations. Wedbush Securities est une société privée de services financiers basée à Los Angeles, en Californie.

    Un iPhone cent pour cent américain pourrait coûter 3 fois plus cher

    Le président américain Donald Trump et ses responsables économiques ont promis que, grâce aux droits de douane, de nombreux emplois manufacturiers seraient finalement réimplantés aux États-Unis, ce qui permettrait d'employer des millions d'Américains. Mais Dan Ives, responsable mondial de la recherche technologique pour la société de services financiers Wedbush Securities, a déclaré à Erin Burnett, de CNN, que cette idée est une « utopie ».

    Ce plan pourrait rendre le smartphone beaucoup plus cher pour les Américains. Par exemple, le prix d'un iPhone pourrait grimper jusqu'à environ 3 500 $ s'il était fabriqué aux États-Unis, car il serait nécessaire de reproduire l'écosystème de production très complexe qui existe actuellement en Asie.

    Un iPhone coûte actuellement environ 1 000 $. Cette hausse considérable des prix serait due au coût élevé de la construction et de l'entretien d'usines de pointe aux États-Unis. La Chine a mis des dizaines d'années à construire ses infrastructures industrielles de pointe et une chaîne d'approvisionnement intégrée. Apple prévoit d'investir plus 500 milliards de dollars aux États-Unis, mais les analystes estiment que cet investissement louable reste insuffisant.

    La fabrication et l'assemblage des pièces de smartphones se sont déplacés vers l'Asie il y a des décennies, les entreprises américaines s'étant concentrées sur le développement de logiciels et la conception de produits, qui génèrent des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes. Cette évolution a contribué à faire d'Apple l'une des entreprises les plus précieuses au monde et à consolider sa position de plus grand fabricant de smartphones au monde.

    « Vous construisez cette (chaîne d'approvisionnement) aux États-Unis avec une usine en Virginie-Occidentale et dans le New Jersey. Ce seront des iPhone à 3 500 dollars », a déclaré Dan Ives, en faisant référence aux installations de production de haute technologie où sont normalement fabriquées les puces informatiques qui alimentent les appareils électroniques. Selon les analystes, les droits de douane de Donald Trump menacent directement l'empire d'Apple.

    Un rapport publié en avril 2025 indique qu'Apple envisage de déplacer la production des iPhone destinés au marché américain de la Chine vers l'Inde en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump. Le PDG Tim Cook a révélé au début de ce mois que les droits de douane coûteront à Apple au moins 900 millions de dollars au second trimestre 2025, et a mis en garde contre une nouvelle augmentation de ces droits de douane.

    Les fabricants sont sceptiques quant à l'efficacité des droits de douane

    Les droits de douane avaient déjà aggravé les pénuries de GPU et augmenté les prix pour les consommateurs, car les fabricants tentaient de quitter la Chine pour des pays moins taxés comme le Vietnam. Maintenant que ces pays sont également soumis à des droits de douane élevés, il n'y a plus d'endroit où aller. La vision de Donald Trump, à travers les droits de douane élevés, consiste à contraindre les entreprises à délocaliser leurs usines aux États-Unis.

    Toutefois, les analystes estiment qu'il est peu probable que cette politique ait l'effet escompté, notamment en des matières premières non disponibles sur place, le coût élevé de main-d'œuvre, etc. Selon les experts de l'industrie, ces différents facteurs nuisent aux intégrateurs de systèmes basés aux États-Unis.

    Jon Bach, PDG de Puget Systems, un autre intégrateur de systèmes basé aux États-Unis, a publié la semaine dernière un billet de blogue sur les droits de douane, affirmant que son entreprise essaierait d'absorber une partie des coûts avant de les répercuter sur les consommateurs. L'article du PDG de Puget Systems a été rédigé avant la dernière série de droits de douane et prévoit toujours des augmentations de prix de 20 à 45 % d'ici au mois de juin.

    Gary Shapiro, PDG de la Consumer Technology Association, s'est montré plus critique à l'égard des droits de Donald Trump. Dans une déclaration, Gary Shapiro a écrit ce qui suit : « Les droits de douane globaux et réciproques du président Donald Trump sont des hausses d'impôts massives pour les Américains qui entraîneront l'inflation, supprimeront des emplois dans les grandes villes et pourraient provoquer une récession de l'économie américaine ».

    Selon Gary Shapiro, ces taxes augmenteront les prix à la consommation et obligeront les partenaires commerciaux des États-Unis à prendre des mesures de rétorsion. Il a rejeté les propos de Donald Trump selon lesquels il s'agit d'un âge d'or pour l'Amérique et affirme que cela appauvrira davantage les Américains.

    Conclusion

    La délocalisation des emplois manufacturiers n'est pas seulement un objectif de Donald Trump. L'un des principaux objectifs de la loi CHIPS Act de Joe Biden était de ramener les emplois manufacturiers en Amérique. L'idée de relocaliser les emplois est bonne, et les droits de douane ciblés pendant le premier mandat de Donald Trump et sous l'administration de Biden, ainsi que la loi CHIPS Act, ont été efficaces pour pousser les entreprises dans cette voie.

    Mais les droits de douane très agressifs peuvent bouleverser brutalement le commerce mondial et nuire à l'économie mondiale, en touchant les populations, sans qu'on soit certain que cela apporte des bénéfices à long terme. Les consommateurs américains étaient exposés à une hausse vertigineuse des prix des produits électroniques avant l'accord. La riposte de la Chine aux droits de douane américains a eu un impact négatif sur sa propre économie.

    Selon les experts, l'accord sur la réduction temporaire des droits de douane imposés mutuellement est un pas vers la stabilisation des relations commerciales entre les deux pays. « Il est clair qu'il ne s'agit que du début de négociations plus larges et plus complètes, et nous nous attendons à ce que ces deux tarifs douaniers diminuent sensiblement au cours des prochains mois, à mesure que les négociations progressent », a déclaré Dan Ives.

    Source : communiqué conjoint des États-Unis et de la Chine

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    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    Trump chercherait « désespérément » à conclure un accord avec la Chine au sujet des droits de douane qui menacent l'industrie technologique américaine, qui est dépendante des composants électroniques chinois

    Les droits de douane imposés par Donald Trump pourraient augmenter de 68 % le coût d'un ordinateur portable pour les Américains, et valoriser les anciens appareils

    Donald Trump admet son erreur en exemptant les smartphones et les ordinateurs des droits de douanes exorbitants contre la Chine, comprenant que les USA sont incapables de les fabriquer

  13. #73
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    Par défaut Nvidia a augmenté ses prix de 10 % sur les GPU de jeu et de 15 % sur les accélérateurs d'IA
    Nvidia a augmenté ses prix de 10 % sur les GPU de jeu et de 15 % sur les accélérateurs d'IA, après que Donald Trump a imposé des droits de douane supplémentaires sur les importations chinoises

    Nvidia aurait discrètement augmenté les prix de presque toute sa gamme de produits, augmentant les GPU de jeu de 10 % et les accélérateurs d'IA jusqu'à 15 %. Le fabricant de puces est confronté à des vents contraires croissants dus aux droits de douane américains, aux restrictions à l'exportation et à l'augmentation des coûts de fabrication "Made in America". Le PDG de Nvidia a encouragé les autorités américaines à assouplir les restrictions à l'exportation.

    Donald Trump a adopté une approche musclée pour tenter de rapatrier les industries manufacturières aux États-Unis afin de réduire la dépendance du pays à l'égard de la Chine. Il a imposé des droits de douane à tous les pays, tout en ciblant spécifiquement la Chine avec un tarif élevé de 145 %. Mais l'initiative a exacerbé la guerre commerciale avec la Chine et menace l'industrie technologique américaine. Maintenant, Donald Trump chercherait à conclure un accord avec la Chine pour mettre fin à l'escalade.

    Face à cette situation, Nvidia aurait discrètement augmenté les prix de presque toute sa gamme de produits, augmentant les GPU de jeu de 10 % et les accélérateurs d'IA jusqu'à 15 %. Le fabricant de puces est confronté à des vents contraires croissants dus aux droits de douane américains, aux restrictions à l'exportation et à l'augmentation des coûts de fabrication "Made in America".

    En début d'année, l'administration Trump a imposé des prélèvements supplémentaires sur les importations de produits fabriqués en Chine, tout en renforçant les contrôles à l'exportation sur les puces d'IA haut de gamme, ce qui aurait mis à rude épreuve le géant de la fabrication de puces.

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    Nvidia augmente les prix de tous les segments de puces

    Au premier trimestre, Nvidia a absorbé un manque à gagner d'environ 5,5 milliards de dollars après s'être vu interdire d'expédier ses processeurs d'IA H20 en Chine, un marché de croissance clé. Confronté à la double pression des hausses tarifaires et des contraintes à l'exportation, le PDG Jensen Huang a passé les derniers mois à espérer entre Washington et Pékin, à faire du lobbying pour atténuer le coup porté aux résultats de l'entreprise. Huang a exhorté l'administration Trump à assouplir les restrictions à l'exportation.

    Malgré ces efforts, l'entreprise a conclu que le seul moyen de maintenir des marges d'exploitation stables était de répercuter une grande partie des coûts supplémentaires sur les utilisateurs finaux. À la mi-avril, Nvidia a discrètement augmenté les prix officiels de presque tous les GPU pour ordinateurs de bureau et centres de données qu'elle vend.

    Les cartes de jeu de la série GeForce ont subi des augmentations allant de 5 % pour les modèles d'entrée de gamme à 10 % pour les modèles phares, tandis que les prix des accélérateurs d'IA à haut débit H200 et B200 ont grimpé de 15 %. Les partenaires et les revendeurs ont suivi le mouvement, certaines cartes RTX 5090 personnalisées se négociant déjà à plus de 3 300 dollars, soit 10 % de plus que leur prix de lancement initial.

    La hausse des prix reflète également le coût élevé du transfert de la production des puces Blackwell de nouvelle génération de Nvidia vers l'usine de fabrication de TSMC en Arizona. Dans le cadre de la promotion de la fabrication nationale de semi-conducteurs, le réseau américain de TSMC a rapidement épuisé ses capacités, mais à un prix supérieur d'environ 30 % à celui de ses sites taïwanais.

    Selon des sources industrielles, les salaires plus élevés, les dépenses logistiques accrues et les matériaux plus coûteux en Arizona ont entraîné une hausse à deux chiffres des coûts de fabrication des plaquettes de silicium.

    Nvidia pourrait être contraint de revoir ses prix

    Nvidia a été l'un de ses premiers clients, avec AMD et Apple, à réserver des capacités dans les nouvelles usines américaines de TSMC. Les dirigeants de l'entreprise ont fait savoir qu'ils s'attendaient à une nouvelle augmentation des coûts à mesure que les fabricants de puces américains augmenteraient leur production locale pour se conformer au CHIPS Act, ce qui signifie que les ajustements de prix d'aujourd'hui pourraient n'être que les premiers d'une série.

    Si l'indignation des joueurs face à la hausse des prix des cartes graphiques est palpable sur les médias sociaux, le marché dans son ensemble reste résilient. Les fournisseurs de services en nuage, les grandes entreprises et les entreprises clientes ont maintenu une forte demande de matériel d'apprentissage automatique, en raison des pénuries persistantes et de l'incapacité de l'offre à suivre le rythme de la croissance exponentielle des charges de travail liées à l'apprentissage automatique. Cela a permis à Nvidia de s'appuyer sur sa stratégie de prix haut de gamme sans que les volumes d'expédition globaux n'en pâtissent.

    En effet, les prévisions internes indiquent que, malgré les hausses, les revenus et les bénéfices du deuxième trimestre de Nvidia devraient se situer dans le haut de la fourchette de ses prévisions.

    Les résultats de l'entreprise, attendus le 28 mai, seront examinés de près pour détecter les signes d'une baisse de la demande en Chine, mais les analystes prévoient que les dépenses soutenues en dehors de l'Empire du Milieu, en particulier dans les centres de données nord-américains et européens, contribueront à compenser les ventes perdues en raison des restrictions à l'exportation.

    La dernière manœuvre de Nvidia en matière de prix souligne un réalignement plus large de l'industrie des semi-conducteurs. Alors que les gouvernements font pression pour que la production de puces soit localisée, les entreprises doivent mettre en balance les avantages stratégiques de la fabrication sur place et des coûts unitaires nettement plus élevés. Les régimes tarifaires et les tensions géopolitiques ont fait de la résilience de la chaîne d'approvisionnement un atout, mais un atout dont le prix est finalement répercuté sur les consommateurs, qu'il s'agisse d'amateurs de PC ou de déploiements de cloud à hauteur d'un milliard de dollars.

    Pour Nvidia, le calcul est clair : protéger la rentabilité et préserver le trésor de guerre de la R&D nécessaire pour rester en tête dans la course féroce au leadership en matière d'IA. Pour les clients, cela signifie accepter des prix plus élevés sur le matériel même qui est devenu le cœur battant du calcul de nouvelle génération. Et pour l'industrie dans son ensemble, c'est un nouveau chapitre dans la saga évolutive du lieu et du coût de fabrication des puces les plus avancées du monde.

    Fait intéressant, les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord pour réduire temporairement les droits de douane imposés mutuellement. Cette guerre tarifaire menaçait de décimer l'industrie américaine de la technologie en raison de sa dépendance à l'égard des composants chinois, Apple et Nvidia étant deux des acteurs les plus menacés. La pause de 90 jours vise à donner aux deux pays le temps de négocier un accord commercial définitif. À voir si cette nouvelle poussera Nvidia à revoir ces prix à la baisse.


    Source : Nvidia

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette hausse des prix est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur la situation ?

    Voir aussi :

    Nvidia a annoncé son intention de fabriquer des superordinateurs d'IA entièrement aux États-Unis, en mettant en service plus d'un million de mètres carrés d'espace de fabrication en Arizona et au Texas

    L'administration Trump abandonne les mesures de répression des exportations de puces d'IA H20 après que Nvidia a payé 1 million $ pour un repas à Mar-a-Lago

    Le chiffre d'affaires de Nvidia explose de 94 % grâce à la demande dans l'IA et les puces de centres de données, atteignant 35,08 milliards de dollars et dépassant les attentes de 1,8 milliard de dollars
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