IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #1
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Juin 2023
    Messages
    1 303
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Bénin

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2023
    Messages : 1 303
    Par défaut Trois quarts des scientifiques américains envisagent de quitter le pays en raison des politiques de Trump
    Une université française et d'autres universités européennes offrent « l'asile scientifique » aux chercheurs américains qui fuient les politiques de Trump
    ou qui ont perdu leur emploi ou leur financement

    La France et d'autres pays européens tentent d'attirer les scientifiques américains qui envisagent de s'expatrier en raison des menaces perçues sur la liberté académique. Certains chercheurs se disent en désaccord avec les politiques de l'administration Trump et d'autres ont perdu leur emploi dans le cadre des efforts de réduction des coûts. Ils estiment que ces politiques, ainsi que les coupes budgétaires, menacent la recherche scientifique et technologique aux États-Unis. Aix-Marseille Université a lancé le programme « Safe Place for Science » destiné à offrir l'asile scientifique aux chercheurs américains. D'autres universités européennes envisagent de suivre.

    Les universités européennes ouvrent leurs portes aux scientifiques américains

    Donald Trump et son administration s'attellent à réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral américain. Le président américain a mis en place plusieurs cellules pour accomplir cette mission, dont le controversé département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) dirigé par allié Elon Musk. Depuis son entrée en fonction, de nombreuses coupes budgétaires ont été réalisées, y compris dans les programmes phares de recherche scientifique et technologique.

    Nom : Safeplaceforscience-carrousel.jpeg
Affichages : 5103
Taille : 47,7 Ko

    Certains scientifiques ont vu leurs financements réduire drastiquement ou tout simplement supprimer. Aujourd'hui, une partie d'entre eux cherchent à quitter le pays. La France et d'autres pays tentent de séduire ces scientifiques américains. Dans l'Hexagone, quelques heures à peine après avoir ouvert son nouveau programme « Safe Place for Science » pour les chercheurs américains, Aix-Marseille Université a reçu sa première demande. Le programme note :

    Citation Envoyé par Aix-Marseille Université

    À l'heure où la liberté académique est parfois remise en cause, Aix-Marseille Université lance le programme Safe Place For Science, offrant un environnement sûr et stimulant aux scientifiques souhaitant poursuivre leurs recherches en toute liberté.

    Dans un contexte où certains scientifiques aux États-Unis peuvent se sentir menacés ou entravés dans leurs recherches, notre université annonce le lancement du programme Safe Place For Science, dédié à l'accueil des scientifiques souhaitant poursuivre leurs travaux dans un environnement propice à l'innovation, à l'excellence et à la liberté académique.

    Acteur majeur de la recherche européenne, Aix-Marseille Université offre des infrastructures de pointe, des collaborations internationales majeures et un soutien fort aux scientifiques travaillant sur des thématiques novatrices et porteuses d'avenir. La fondation AMIDEX soutiendra le financement de postes de recherche, notamment dans les domaines du climat, de l'environnement, de la santé et des sciences humaines et sociales (SHS).
    Si ce mouvement devient une tendance, il pourrait signifier l'inversion de la direction historique de la fuite des cerveaux qui a vu des générations de scientifiques s'installer aux États-Unis. Et si certains Européens au moins ont noté que les changements survenus aux États-Unis offraient une occasion unique de renforcer les centres de recherche européens, la plupart des universitaires s'accordent à dire que la concurrence n'est pas la motivation à court terme.

    « Ce programme est en fin de compte lié à l'indignation, pour déclarer que ce qui se passe aux États-Unis n'est pas normal », a déclaré Éric Berton, président de Aix-Marseille Université, qui a affecté 15 millions d'euros (soit près de 16 millions de dollars) à 15 postes d'une durée de trois ans.

    Depuis le lancement de « Safe Place for Science », une fondation de recherche sur le cancer à Paris a annoncé qu'elle débloquait immédiatement 3,5 millions d'euros pour accueillir des chercheurs américains dans le domaine du cancer. Par ailleurs, deux universités parisiennes ont annoncé qu'elles offraient des postes à des scientifiques américains dont les travaux ont été réduits ou interrompus dans le cadre des coupes de l'administration Trump.

    De nombreux programmes de recherche scientifique et technologique menacés

    Les institutions scientifiques européennes ont commencé à tirer la sonnette d'alarme lorsque l'administration Trump a commencé à supprimer des emplois et à geler les subventions scientifiques dans le cadre de ses vastes mesures de réduction des coûts. Cette situation a conduit les universités du pays à réduire le nombre de doctorants, d'étudiants en médecine et d'autres étudiants diplômés, à geler les embauches et même à annuler certaines offres d'admission.

    Plus de 12 500 citoyens américains se trouvant actuellement dans d'autres pays grâce à des bourses de recherche Fulbright ont récemment vu leur financement interrompu, de même que 7 400 universitaires étrangers actuellement accueillis aux États-Unis, ce qui les a laissés dans une situation financière précaire.

    Des centres américains considérés comme le summum de la science ont licencié des milliers de personnes. Ces coupes interviennent alors que certaines agences fédérales ont supprimé des sites Web et des demandes de subvention des termes jugés inacceptables par l'administration Trump, qui cherche à purger le gouvernement fédéral des initiatives « woke ». Parmi les termes considérés comme tabous : « science du climat », « diversité » et « genre ».

    L'ensemble de ces mesures a jeté un froid dans les universités et les instituts de recherche aux États-Unis. « Ce que nous voyons aujourd'hui est en fait une censure, une censure des valeurs fondamentales », a déclaré Yasmine Belkaid, présidente de l'Institut Pasteur de Paris, qui s'est installée en France l'année dernière après avoir passé 30 ans aux États-Unis, où elle a dirigé le Centre d'immunologie humaine du National Institutes of Health (NIH).

    À titre d'exemple, l'un des projets phares menacés par les coupes budgétaires de l'administration est le programme de subvention du CHIPS Act qui vise à redynamiser l'industrie américaine des semiconducteurs. La majorité des personnes travaillant sur le CHIPS Act sont en passe d'être licenciées. De plus, Donald Trump appelle le Congrès à supprimer le CHIPS Act, affirmant qu'il s'agit d'un projet « horrible » qui distribue l'argent des contribuables aux étrangers.

    L'appel de Donald Trump à supprimer le CHIPS Act et les coupes budgétaires ont semé la panique dans la communauté scientifique américaine. Certains chercheurs ont déclaré avoir perdu leurs financements et dénoncent ces mesures. Aujourd'hui, une partie d'entre eux cherchent à quitter le pays.

    Le programme « Safe Place for Science » a été lancé le 7 mars. Selon un porte-parole de Aix-Marseille Université, plus de 60 demandes ont été reçues, dont 30 dans les premières 24 heures. L'université a indiqué qu'elle est en contact avec d'autres universités et avec le gouvernement français pour développer ce qu'elle appelle « asile scientifique » au niveau national et européen, et pour aider à coordonner l'accueil et la relocalisation de différents chercheurs.

    Bruxelles invitée à créer un programme pour accueillir les talents américains

    Philippe Baptiste, ministre français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a été l'un des dirigeants européens les plus francs et les plus actifs sur cette question. Philippe Baptiste, qui a dirigé le Centre national d'études spatiales avant de rejoindre le gouvernement, a qualifié les décisions de l'administration Trump de « folie collective » qui nécessite une réponse rapide et solide de la part du monde entier. Il a vivement critiqué l'administration Trump.

    Philippe Baptiste a travaillé avec les présidents des universités françaises pour élaborer un programme gouvernemental. Le ministre a également insisté pour qu'une réponse soit apportée à l'échelle européenne, notamment en rédigeant une lettre, également signée par les ministres de 11 autres pays européens, qui demande à la Commission européenne de coordonner ses efforts et de consacrer des fonds aux startups, à la recherche et à l'innovation.

    Plus de 350 scientifiques ont signé une pétition publiée cette semaine dans le journal français Le Monde, appelant également la Commission européenne à mettre en place un fonds d'urgence de 750 millions d'euros pour accueillir des milliers de chercheurs qui envisagent de quitter les États-Unis.

    En outre, à Bruxelles, deux universités sœurs (la Vrije Universiteit Brussel et l'Université Libre de Bruxelles) ont déclaré qu'elles prévoient de commercialiser auprès des étudiants américains un programme offrant 36 postes postdoctoraux ouverts aux chercheurs internationaux du monde entier.

    Ces postes, financés en grande partie par l'Union européenne, seront axés sur la recherche en matière de climat, d'intelligence artificielle et d'autres domaines que les écoles considèrent comme socialement importants. Aux Pays-Bas, le ministre de l'Éducation, de la Culture et des Sciences, Eppo Bruins, a annoncé qu'il souhaitait créer un fonds « à très court terme » visant à attirer des scientifiques de premier plan dans divers domaines de recherche.

    Ulrike Malmendier, économiste allemande membre du principal conseil économique d'Allemagne, a exhorté les gouvernements européens à accroître les investissements dans les sciences afin d'attirer les chercheurs américains au chômage. « Le contexte actuel aux États-Unis est une opportunité énorme pour l'Allemagne et l'Europe. Je sais que beaucoup de gens pensent à partir », a déclaré Ulrike Malmendier, professeure à l'université de Californie à Berkeley.

    La Chine se positionne aussi pour recruter les meilleurs scientifiques américains

    Au début du mois, six associations scientifiques et de recherche ont écrit au Congrès pour lui demander de protéger le secteur américain de la recherche. Ces associations se décrivent comme des organisations de premier plan représentant plus de 305 000 personnes travaillant dans les domaines de l'informatique, des technologies de l'information et de l'innovation technique dans l'industrie, le monde universitaire et le gouvernement des États-Unis.


    Ces groupes ont averti que le gel des financements et les licenciements des scientifiques dans les agences fédérales ont provoqué des perturbations et de l'incertitude et menacent de conséquences négatives durables pour la compétitivité, la sécurité nationale et la prospérité économique des États-Unis.

    Ces chercheurs risquent désormais d'être attirés par d'autres pays qui investissent massivement dans la science et font actuellement de la publicité pour attirer les talents américains déplacés, y compris non seulement des rivaux des États-Unis comme la Chine, mais aussi des alliés comme le Danemark. Selon un rapport publié en 2024, les recruteurs chinois ciblent les scientifiques ayant accès aux technologies sensibles et sophistiquées occidentales.

    Le rapport en question a été publié par le Wall Street Journal et cite des exemples d'entreprises occidentales dont les employés ont été approchés par les chasseurs de têtes chinois. L'allemand Zeiss SMT, leader mondial dans la production de systèmes et de modules pour la production de micropuces, figure par les entreprises ciblées. L'autonome dernier, des chasseurs de têtes affiliés au géant technologique chinois Huawei ont tenté de débaucher ses employés.

    Les groupes industriels et les chercheurs américains s'interrogent sur la sagesse de l'approche d'Elon Musk, qui consiste à casser la National Science Foundation (NSF) pour la reconstruire, alors que celle-ci est déjà l'une des organisations les plus légères du gouvernement. Les actions du DOGE sont controversées.

    Selon les rapports, certains programmes de doctorat ont été annulés, car de nombreux chercheurs universitaires sont déjà très préoccupés par les retards ou les annulations de subventions et, d'une manière générale, ne savent plus où trouver un financement fiable en dehors de la NSF. Certains projets du CHIPS Act ont déjà été retardés, car des entreprises comme Intel essaient de gérer les délais sans savoir ce qu'il advient du financement du CHIPS Act.

    Source : Aix-Marseille Université

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du programme de Aix-Marseille Université pour attirer les scientifiques américains ?
    Ces initiatives vont-elles inverser le sens de la fuite des cerveaux au profit de la France et de l'Europe ?
    La Chine se positionne également pour recruter les scientifiques américains. Comment l'Europe peut-elle rivaliser ?

    Voir aussi

    La Chine séduit les talents IT occidentaux dans la course à la suprématie dans le domaine des puces électroniques, elle cible les employés ayant accès aux technologies sensibles et sophistiquées occidentales

    Trump tente de mettre fin au CHIPS Act et la Chine se positionne pour recruter les meilleurs scientifiques américains, l'innovation technologique aux États-Unis risque de stagner si le CHIPS Act est abrogé

    Le CHIPS Act pourrait disparaître. Les employés du NIST chargés de sa mise en œuvre sont en période probatoire et menacés de licenciement, leur licenciement pourrait entraîner la mort par défaut du programme

  2. #2
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 152
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 152
    Par défaut
    Ça m'étonnerait qu'on manque de chercheurs en France.
    Les chercheurs US ne peuvent pas être intéressé vu la baisse de pouvoir d'achat que ça représente.
    Ça leur ferait bizarre de passer à 2000€ net/mois

    =====
    Je n'y crois pas du tout à ces histoires d'inversion du sens de la fuite des cerveaux.
    Il y aura toujours plus de Français qui partiront travailler aux USA que l'inverse.
    Ce serait bizarre de partir dans un pays qui paie moins.

  3. #3
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Juin 2023
    Messages
    1 303
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Bénin

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2023
    Messages : 1 303
    Par défaut Trois quarts des scientifiques américains envisagent de quitter le pays en raison des politiques de Trump
    Une enquête révèle que 75 % des scientifiques envisagent de quitter les États-Unis en raison des politiques de Trump
    ce qui met en péril la recherche scientifique et l'innovation technologique dans le pays

    Les politiques de Donald Trump à travers le DOGE portent atteinte à la communauté scientifique des États-Unis. Une enquête récente réalisée par la revue scientifique Nature révèle que plus de 75 % de scientifiques américains envisagent de quitter le pays et considèrent l'Europe et le Canada comme leurs principaux lieux d'installation. Cette tendance menace l'innovation technologique et la recherche scientifique aux États-Unis, qui sont déjà concurrencés de près par la Chine. En France, Aix-Marseille Université a lancé le 7 mars 2025 un programme très ambitieux appelé « Safe Place for Science » destiné à offrir l'asile scientifique aux scientifiques américains.

    Trois quarts des scientifiques américains envisagent de quitter les États-Unis

    Le président américain Donald Trump a créé au début de l'année le département de l'efficacité gouvernemental (DOGE) et l'a chargé de réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral. Elon Musk, milliardaire de la technologie et proche conseiller de Donald Trump, dirige le DOGE et entend bien appliquer ses méthodes controversées de coupes budgétaires et de restructuration, comme celles qu'il a déployées après avoir racheté Twitter en novembre 2022.

    Depuis son entrée en fonction, plusieurs coupes budgétaires ont été réalisées, y compris dans les projets phares de recherche scientifique et technologique. De nombreux scientifiques ont vu leurs financements réduire ou tout simplement supprimer. Aujourd'hui, 75,3 % d'entre eux cherchent à quitter le pays.

    Nom : polikujh.png
Affichages : 5358
Taille : 76,2 Ko

    Les résultats du sondage réalisé par Nature confirment que les coupes budgétaires pourraient être en partie responsables des départs potentiels de scientifiques et pourraient nuire à l'attrait des personnes souhaitant étudier ou travailler aux États-Unis dans les années à venir. Elles pourraient mettre un coup d'arrêt à la fuite des cerveaux vers les États-Unis. Sur les 1 608 participants au sondage, 1 200 ont confié qu'ils cherchent un emploi en Europe et au Canada.

    L'enquête, lancée au début du mois, a été diffusée via le site Web de la revue, les médias sociaux et le courriel. Elle demandait aux personnes interrogées si les changements de politique dans le secteur de la recherche aux États-Unis sous l'administration actuelle les avaient incitées à envisager de s'installer à l'étranger.

    D'après le rapport, cette tendance est particulièrement prononcée chez les chercheurs en début de carrière. Sur les 690 chercheurs de troisième cycle qui ont répondu à l'enquête, 548 prévoient de poursuivre des recherches en dehors des États-Unis. De même, 255 des 340 doctorants ont exprimé la même intention.

    L'administration Trump et le DOGE d'Elon Musk font face à des réactions négatives et à des contestations juridiques en raison des réductions importantes des dépenses fédérales. Au cours des deux derniers mois, des milliers d'emplois ont ainsi été supprimés dans les agences de santé publique, de recherche scientifique et technologique, et des milliards de dollars de frais généraux ont été supprimés dans les subventions au secteur de la recherche.

    Dans un message publié le 8 février sur son réseau social X (ex-Twitter) Elon Musk a déclaré en réponse aux critiques : « pouvez-vous croire que des universités dotées de dizaines de milliards de dollars siphonnent 60 % des fonds alloués à la recherche pour les « frais généraux » ? Quelle escroquerie ! ».

    Les universités européennes ouvrent leurs portes aux cerveaux américains

    La France et d'autres pays tentent de séduire ces scientifiques américains. Dans l'Hexagone, Aix-Marseille Université a lancé le programme « Safe Place for Science » le 7 mars. Selon un porte-parole de Aix-Marseille Université, plus de 60 demandes ont été reçues, dont 30 dans les premières 24 heures. L'enthousiasme pour le programme « Safe Place for Science » de Aix-Marseille Université confirme la tendance révélée par le sondage de Nature.

    Aix-Marseille Université a indiqué qu'elle est en contact avec d'autres universités et avec le gouvernement français pour développer ce qu'elle appelle « asile scientifique » au niveau national et européen, et pour aider à coordonner l'accueil et la relocalisation de différents chercheurs. Le programme indique :

    Citation Envoyé par Aix-Marseille Université

    À l'heure où la liberté académique est parfois remise en cause, Aix-Marseille Université lance le programme Safe Place For Science, offrant un environnement sûr et stimulant aux scientifiques souhaitant poursuivre leurs recherches en toute liberté.

    Dans un contexte où certains scientifiques aux États-Unis peuvent se sentir menacés ou entravés dans leurs recherches, notre université annonce le lancement du programme Safe Place For Science, dédié à l'accueil des scientifiques souhaitant poursuivre leurs travaux dans un environnement propice à l'innovation, à l'excellence et à la liberté académique.

    Acteur majeur de la recherche européenne, Aix-Marseille Université offre des infrastructures de pointe, des collaborations internationales majeures et un soutien fort aux scientifiques travaillant sur des thématiques novatrices et porteuses d'avenir. La fondation AMIDEX soutiendra le financement de postes de recherche, notamment dans les domaines du climat, de l'environnement, de la santé et des sciences humaines et sociales (SHS).
    Si ce mouvement devient une tendance, il pourrait signifier l'inversion de la direction historique de la fuite des cerveaux qui a vu des générations de scientifiques s'installer aux États-Unis. Et si certains Européens au moins ont noté que les changements survenus aux États-Unis offraient une occasion unique de renforcer les centres de recherche européens, la plupart des universitaires s'accordent à dire que la concurrence n'est pas la motivation à court terme.

    « Ce programme est en fin de compte lié à l'indignation, pour déclarer que ce qui se passe aux États-Unis n'est pas normal », a déclaré Éric Berton, président de Aix-Marseille Université, qui a affecté 15 millions d'euros (soit près de 16 millions de dollars) à 15 postes d'une durée de trois ans.

    Depuis le lancement de « Safe Place for Science », une fondation de recherche sur le cancer à Paris a annoncé qu'elle débloquait immédiatement 3,5 millions d'euros pour accueillir des chercheurs américains dans le domaine du cancer. Par ailleurs, deux universités parisiennes ont annoncé qu'elles offraient des postes à des scientifiques américains dont les travaux ont été réduits ou interrompus dans le cadre des coupes de l'administration Trump.

    Plusieurs programmes de recherche scientifique et technologique menacés

    Les institutions scientifiques européennes ont commencé à tirer la sonnette d'alarme lorsque l'administration Trump a commencé à supprimer des emplois et à geler les subventions scientifiques dans le cadre de ses vastes mesures de réduction des coûts. Cette situation a conduit les universités du pays à réduire le nombre de doctorants, d'étudiants en médecine et d'autres étudiants diplômés, à geler les embauches et même à annuler certaines offres d'admission.

    Plus de 12 500 citoyens américains se trouvant actuellement dans d'autres pays grâce à des bourses de recherche Fulbright ont vu leur financement interrompu, de même que 7 400 universitaires étrangers actuellement accueillis aux États-Unis, ce qui les a laissés dans une situation financière précaire.

    Des centres américains considérés comme le summum de la science ont licencié des milliers de personnes. Ces coupes interviennent alors que certaines agences fédérales ont supprimé des sites Web et des demandes de subvention des termes jugés inacceptables par l'administration Trump, qui cherche à purger le gouvernement fédéral des initiatives « woke ». Parmi les termes considérés comme tabous : « science du climat », « diversité » et « genre ».

    L'ensemble de ces mesures a jeté un froid dans les universités et les instituts de recherche aux États-Unis. « Ce que nous voyons aujourd'hui est en fait une censure, une censure des valeurs fondamentales », a déclaré Yasmine Belkaid, présidente de l'Institut Pasteur de Paris, qui s'est installée en France l'année dernière après avoir passé 30 ans aux États-Unis, où elle a dirigé le Centre d'immunologie humaine du National Institutes of Health (NIH).

    À titre d'exemple, l'un des projets phares menacés par les coupes budgétaires de l'administration est le programme de subvention du CHIPS Act qui vise à redynamiser l'industrie américaine des semiconducteurs. La majorité des personnes travaillant sur le CHIPS Act sont en passe d'être licenciées. De plus, Donald Trump appelle le Congrès à supprimer le CHIPS Act, affirmant qu'il s'agit d'un projet « horrible » qui distribue l'argent des contribuables aux étrangers.

    Bruxelles invitée à créer un programme pour accueillir les talents américains

    Philippe Baptiste, ministre français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a été l'un des dirigeants européens les plus francs et les plus actifs sur cette question. Philippe Baptiste, qui a dirigé le Centre national d'études spatiales avant de rejoindre le gouvernement, a qualifié les décisions de l'administration Trump de « folie collective » qui nécessite une réponse rapide et solide de la part du monde entier. Il a vivement critiqué l'administration Trump.

    Philippe Baptiste a travaillé avec les présidents des universités françaises pour élaborer un programme gouvernemental. Le ministre a également insisté pour qu'une réponse soit apportée à l'échelle européenne, notamment en rédigeant une lettre, également signée par les ministres de 11 autres pays européens, qui demande à la Commission européenne de coordonner ses efforts et de consacrer des fonds aux startups, à la recherche et à l'innovation.

    Plus de 350 scientifiques ont signé une pétition publiée cette semaine dans le journal français Le Monde, appelant également la Commission européenne à mettre en place un fonds d'urgence de 750 millions d'euros pour accueillir des milliers de chercheurs qui envisagent de quitter les États-Unis.

    En outre, à Bruxelles, deux universités sœurs (la Vrije Universiteit Brussel et l'Université Libre de Bruxelles) ont déclaré qu'elles prévoient de commercialiser auprès des étudiants américains un programme offrant 36 postes postdoctoraux ouverts aux chercheurs internationaux du monde entier.

    Ces postes, financés en grande partie par l'Union européenne, seront axés sur la recherche en matière de climat, d'intelligence artificielle et d'autres domaines que les écoles considèrent comme socialement importants. Aux Pays-Bas, le ministre de l'Éducation, de la Culture et des Sciences, Eppo Bruins, a annoncé qu'il souhaitait créer un fonds « à très court terme » visant à attirer des scientifiques de premier plan dans divers domaines de recherche.

    Ulrike Malmendier, économiste allemande membre du principal conseil économique d'Allemagne, a exhorté les gouvernements européens à accroître les investissements dans les sciences afin d'attirer les chercheurs américains au chômage. « Le contexte actuel aux États-Unis est une opportunité énorme pour l'Allemagne et l'Europe. Je sais que beaucoup de gens pensent à partir », a déclaré Ulrike Malmendier, professeure à l'université de Californie à Berkeley.

    Source : rapport de l'enquête

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Le sondage suggère qu'il pourrait y avoir une fuite des cerveaux des États-Unis vers l'Europe et le Canada. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Une université française et d'autres universités européennes offrent « l'asile scientifique » aux chercheurs américains qui fuient les politiques de Trump ou qui ont perdu leur emploi ou leur financement

    Alors qu'Elon Musk met des milliers de fonctionnaires au chômage, il réclame sa rémunération de 56 milliards de dollars chez Tesla, faisant appel à la Cour suprême pour invalider une décision de justice

    Le CHIPS Act pourrait disparaître. Les employés du NIST chargés de sa mise en œuvre sont en période probatoire et menacés de licenciement, leur licenciement pourrait entraîner la mort par défaut du programme

  4. #4
    Membre confirmé
    Homme Profil pro
    Architecte réseau
    Inscrit en
    Février 2024
    Messages
    221
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 44
    Localisation : Allemagne

    Informations professionnelles :
    Activité : Architecte réseau

    Informations forums :
    Inscription : Février 2024
    Messages : 221
    Par défaut
    Ben ils vont vite se raviser quand ils vont voir les niveaux de salaire pratiqués à l'étranger. Ça n'est pas pour rien que les universités américaines coûtent 30000$ l'année.

    Gageons que le gain en qualité de vie sera notable pour ceux qui décrocheront un poste en Norvège, en Suisse ou à Singapour. Mais seuls quelques chanceux y parviendront.

  5. #5
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    ingénieur qualité
    Inscrit en
    Mars 2015
    Messages
    1 465
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : ingénieur qualité
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2015
    Messages : 1 465
    Par défaut
    avis cynique : et 75% n'en feront rien par flemme.

  6. #6
    Expert confirmé Avatar de CosmoKnacki
    Homme Profil pro
    Justicier interdimensionnel
    Inscrit en
    Mars 2009
    Messages
    2 985
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Charente Maritime (Poitou Charente)

    Informations professionnelles :
    Activité : Justicier interdimensionnel

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2009
    Messages : 2 985
    Par défaut
    Citation Envoyé par RenarddeFeu
    Ça n'est pas pour rien que les universités américaines coûtent 30000$ l'année.
    30000 l'année. À titre de comparaison, en France c'est le tarif pour une année d'école d'ingé privée (pour que ceux qui n'ont pas pu rentrer en prépa via le public et qui ont des tunes puissent quand même acheter leur diplôme).

    J'espère que l'Europe tirera le maximum de cette aubaine et saura se montrer attractive et accueillante pour ces chercheurs qui sont, certes des cerveaux, mais aussi les réfugiés politiques d'un pays totalitaire. Alors c'est vrai que les salaires sont moins attractifs, mais le coût et la qualité de vie n'est pas le même en Europe.
    Brachygobius xanthozonus
    Ctenobrycon Gymnocorymbus

  7. #7
    Modérateur
    Avatar de escartefigue
    Homme Profil pro
    bourreau
    Inscrit en
    Mars 2010
    Messages
    10 588
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Loir et Cher (Centre)

    Informations professionnelles :
    Activité : bourreau
    Secteur : Finance

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2010
    Messages : 10 588
    Billets dans le blog
    10
    Par défaut
    Il y avait déjà eu quelques départs de chercheurs lors de la première élection de Trump, il y a eu une émission sur ce sujet sur France Culture la semaine dernière je crois, très intéressante du reste.
    Un scientifique y témoignait pour lui même et ses amis, il avait quitté les USA pour la Grande Bretagne, mais à cause du brexit, il a ensuite émigré en France.

    Mais là, avec le Trump 2, ça risque d'être d'une toute autre ampleur, les départs seront certainement bien plus nombreux.

    Certes, les salaires en Europe et notamment en France sont bien moins attractifs qu'aux USA, mais c'est toujours mieux que pas de salaire du tout, car là bas, la mise à la porte est immédiate et sans indemnités...
    De plus, il y a un véritable obscurantisme : certains mots et certains sujets sont désormais interdits aux USA, en particulier le réchauffement climatique.
    En d'autres termes, les scientifiques américains n'ont le droit de faire des recherches que sur les sujets qui ne contredisent pas les fumeuses thérorie du sieur Trump

  8. #8
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    ingénieur qualité
    Inscrit en
    Mars 2015
    Messages
    1 465
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : ingénieur qualité
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2015
    Messages : 1 465
    Par défaut
    Citation Envoyé par escartefigue Voir le message
    De plus, il y a un véritable obscurantisme : certains mots et certains sujets sont désormais interdits aux USA, en particulier le réchauffement climatique.
    «Féminisme», «LGBT», «pollution»… voici les 120 mots que l’administration Trump a bannis des sites gouvernementaux - qui se source sur le New York Times (lien dans l'article)
    On peut citer :
    Biais - qui devrait être présent dans toute étude scientifique ou les chercheurs doivent évaluer leurs propres biais.
    Appartenir
    Barrière
    Disparité - ce terme ne se cantonne pas qu'aux personnes.
    Divers
    Égalité - au diable les maths
    Expression
    etc...

    Certains mots sont juste courants dans la vie de tous les jours.

  9. #9
    Membre éclairé
    Inscrit en
    Mai 2006
    Messages
    375
    Détails du profil
    Informations forums :
    Inscription : Mai 2006
    Messages : 375
    Par défaut
    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    «Féminisme», «LGBT», «pollution»… voici les 120 mots que l’administration Trump a bannis des sites gouvernementaux - qui se source sur le New York Times (lien dans l'article)
    On peut citer :
    Biais - qui devrait être présent dans toute étude scientifique ou les chercheurs doivent évaluer leurs propres biais.
    Appartenir
    Barrière
    Disparité - ce terme ne se cantonne pas qu'aux personnes.
    Divers
    Égalité - au diable les maths
    Expression
    etc...

    Certains mots sont juste courants dans la vie de tous les jours.
    Bien sur que c'est absurde.
    Mais venant du gouvernement qui a demandé que la NASA enlève les pages de son site concernant les femmes, qui a été des photos des guerres mondiales pour y enlever les soldats noirs et qui a fait enlevé le nom de l'avion qui a bombardé Hiroshima est ce que ça surprend vraiment ?

    Ce sont les mêmes qui hurlent qu'on ne "pouvait plus rien dire" et qui s'offusquaient de la censure il y a encore quelques mois.

  10. #10
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    ingénieur qualité
    Inscrit en
    Mars 2015
    Messages
    1 465
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : ingénieur qualité
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2015
    Messages : 1 465
    Par défaut
    Citation Envoyé par virginieh Voir le message
    Ce sont les mêmes qui hurlent qu'on ne "pouvait plus rien dire" et qui s'offusquaient de la censure il y a encore quelques mois.
    Ils ont changé de communication, maintenant ils disent "c'est ce que tu crois" quand tu présentes des faits.
    PS : mon entreprise nous interdit maintenant de partir aux USA avec nos téléphones et PC personnels de peur qu'on soit bloqués à la frontière pour avoir exprimé des avis indésirables sur les réseaux sociaux (c'est vrai je l'ai fait, j'ai félicité l'équipe féminine d'avoir gagné un match quasi perdu d'avance et je me suis plaint qu'il faisait chaud, vivement l'hiver. je ne parle même pas du fait d'avoir des amis trans sur facebook).
    Mais c'est vrai qu'avec les wokes on ne peut plus rien dire, Netflix nous baillonne, c'est terrib'

  11. #11
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Anthony
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Novembre 2022
    Messages
    1 609
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Gironde (Aquitaine)

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2022
    Messages : 1 609
    Par défaut L'UE lance une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs US avec des offres de subventions
    L'Union européenne lance une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques après le gel des financements par Donald Trump

    L'Union européenne (UE) a lancé une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs en Europe avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques, après que l'administration Trump a gelé les financements du gouvernement américain liés aux initiatives de diversité, d'équité et d'inclusion.

    Cette initiative s'inscrit dans le prolongement des efforts déployés par des universités européennes pour offrir l'asile scientifique aux chercheurs américains qui fuient les politiques de Donald Trump. En réponse à des politiques considérées comme portant atteinte à la liberté académique, l'université française d'Aix-Marseille a notamment lancé le programme "Safe Place for Science". D'autres universités européennes envisagent de prendre des mesures similaires pour soutenir les chercheurs américains touchés par les pertes d'emploi et les réductions de financement.

    « Il y a quelques années, personne n'aurait imaginé qu'une des plus grandes démocraties du monde annulerait des programmes de recherche sous prétexte que le mot diversité figurait dans ce programme », a déclaré le président français Emmanuel Macron lors de l'événement "Choose Europe for Science" qui s'est tenu à Paris le 5 avril.

    « Personne n'aurait pu penser qu'une des plus grandes démocraties du monde supprimerait d'un coup la capacité de tel ou tel chercheur à obtenir des visas », a déclaré Emmanuel Macron. « Mais nous y sommes ».

    Sur la même scène de l'université de la Sorbonne, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que la branche exécutive de l'UE mettrait en place un programme de « super-subventions » visant à offrir « une perspective à plus long terme aux meilleurs » dans ce domaine.

    Elle a précisé que 500 millions d'euros seraient avancés en 2025-2027 « pour faire de l'Europe un pôle d'attraction pour les chercheurs ». Cette somme serait injectée dans le Conseil européen de la recherche, qui dispose déjà d'un budget de plus de 16 milliards d'euros pour la période 2021-2027.


    Ursula Von der Leyen a déclaré que les 27 États membres de l'UE avaient l'intention « d'inscrire la liberté de la recherche scientifique dans la loi » au moyen d'un nouvel acte juridique. Alors que « les menaces augmentent dans le monde, l'Europe ne transigera pas sur ses principes », a-t-elle déclaré.

    Emmanuel Macron a déclaré que le gouvernement français ferait bientôt de nouvelles propositions pour renforcer l'investissement dans la science et la recherche.

    Le mois dernier, des centaines de chercheurs universitaires aux États-Unis ont vu leur financement par la National Science Foundation annulé pour se conformer à l'ordre du président américain Donald Trump de mettre fin au soutien à la recherche sur la diversité, l'équité et l'inclusion, ainsi qu'à l'étude de la désinformation.

    Plus de 380 projets de subventions ont été supprimés jusqu'à présent, notamment des travaux visant à lutter contre la censure d'internet en Chine et en Iran, ainsi qu'un projet de consultation des communautés autochtones pour comprendre les changements environnementaux dans la région arctique de l'Alaska.

    Certains ont mis fin à des subventions qui visaient à élargir la diversité des personnes étudiant les sciences, les technologies et l'ingénierie. Des scientifiques, des chercheurs et des médecins sont descendus dans la rue pour protester.

    Sans citer nommément l'administration Trump, Ursula von der Leyen a déclaré qu'il s'agissait d'une « gigantesque erreur de calcul » de porter atteinte à la recherche libre et ouverte.

    « Nous pouvons tous convenir que la science n'a pas de passeport, pas de sexe, pas d'ethnie, pas de parti politique », a-t-elle déclaré. « Nous pensons que la diversité est un atout pour l'humanité et l'élément vital de la science. C'est l'un des atouts mondiaux les plus précieux et il doit être protégé ».

    La volonté d'Ursula Von der Leyen de promouvoir les opportunités en Europe dans le domaine de la science et de tirer profit des changements de politique des États-Unis s'accorde avec la façon dont elle a joué sur le potentiel des accords commerciaux avec d'autres pays depuis que Donald Trump a pris ses fonctions en janvier et a déclenché une guerre tarifaire le mois dernier.

    L'ancienne ministre allemande de la défense et médecin de formation a promis que l'UE s'attaquerait également à certains des obstacles auxquels les scientifiques et les chercheurs sont confrontés, notamment les formalités administratives excessives et l'accès aux entreprises.

    Emmanuel Macron a déclaré que la science et la recherche ne devaient pas « reposer sur les diktats de quelques-uns ».

    Il a précisé que l'Europe « doit devenir un refuge » pour les scientifiques et les chercheurs, et il s'est adressé à ceux qui se sentent menacés ailleurs : « Le message est simple. Si vous aimez la liberté, venez nous aider à rester libres, à faire de la recherche ici, à nous aider à devenir meilleurs, à investir dans notre avenir ».

    La récente campagne de l'UE fait suite à des préoccupations croissantes au sein de la communauté scientifique américaine. Une enquête de Nature a révélé que plus de 75 % des scientifiques américains envisagent de quitter les États-Unis, citant les politiques de Donald Trump comme une menace pour la recherche et l'innovation. Nombre d'entre eux considèrent l'Europe et le Canada comme des destinations privilégiées, des programmes tels que celui de l'université d'Aix-Marseille renforçant cette tendance.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de l'UE crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Trump déclare que le programme de visas H-1B est « formidable » dans le cadre de la querelle des partisans du MAGA au sujet des travailleurs du secteur technologique, la question suscite des divergences

    L'administration Trump a supprimé plusieurs millions de dollars de financement fédéral pour deux initiatives en matière de cybersécurité, dont une visant à aider les autorités électorales des États et localités

    Donald Trump demande à Apple de « se débarrasser » des programmes de diversité malgré le soutien des actionnaires : « La DEI était un canular qui a été très mauvais pour notre pays »

    Google abandonne ses objectifs d'embauche basés sur la diversité après Amazon et Meta, Donald Trump incite les entreprises à repenser à leurs politiques en la matière depuis son retour

    Plus de 20 000 offres d'emploi de Développeur ou en Informatique
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  12. #12
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 152
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 152
    Par défaut
    Citation Envoyé par Anthony Voir le message
    Trouvez-vous cette initiative de l'UE crédible ou pertinente ?
    Il y a beaucoup de chercheurs dans les nations de l'UE.
    Certains d'entre eux se barrent de l'UE.

    On n'a pas besoin d'attirer des étrangers on pourrait juste faire des choses pour que les chercheurs de l'UE restent dans l'UE.

    La fuite des cerveaux ira toujours principalement dans le sens : UE => USA.
    En même temps on gagne beaucoup plus d'argent aux USA qu'en France par exemple.

    ====
    Trump n'est pas là que pour 4 ans, donc il n'y a qu'a attendre un peu et ce sera fini.
    Si ça se trouve les midterms vont mal se passer et il n'y a aura même pas besoin d'attendre 4 ans…

  13. #13
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Développeur informatique
    Inscrit en
    Octobre 2017
    Messages
    2 100
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Suisse

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur informatique

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2017
    Messages : 2 100
    Par défaut
    Qui se remémore de l'appel triomphant de Macron lors de la 1ère présidence de Trump qui venait de sortir les USA des accords de Paris sur l'écologie?

    Une intervention télévisée appelant tous les scientifiques du climat américain à rejoindre la France, pays d'asile prêt à financer leur recherche, puis... Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit! Rien


    Il suffit de visiter certains locaux universitaires français avec des étudiants agglutinés sur dans les couloirs et sur les marches des amphithéâtres faute de place pour suivre l'enseignement dans de bonnes conditions, des locaux vétustes aux murs pelés, des labos sous équipés, etc...

    Et donc la France, pas capable d'offrir des conditions de travail acceptables dans ses Uni et centres de recherches, pas capable d'offrir un salaire décent à ses prof d'uni et à ses propres chercheurs se propose d'engager des américains???

    Pour info, le budget d'une simple université américaine s'élève à plusieurs milliards (Princeton University: 3 milliards, Berkeley University: 4 milliards, Harvard University: 6,4 milliards, Massachusetts Institute of Technology: 3 milliards d'euros, soit 30 fois plus que polytechnique, Standford University: 10 milliards) alors que le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour l'ensemble de la France correspond à 26 milliards!!!

    C'est l'histoire du clodo qui se propose de payer le plein de la Maserati du milliardaire

  14. #14
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 617
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 617
    Par défaut
    Trump veut faire cesser la guerre en Ukraine et Macron, comprends rien il fait tout pour prolonger la guerre en lui mettant des bâtons dans les roues.

    Pour les chercheurs c'est pareil, Trump a raison de virer tous ces chercheurs qui cherchent et qui ne trouvent rien et qui coutent un bras, au lieu d'en faire autant et de virer 90% des chercheurs en France il veux aggraver le déficit de l'état pour que ces chercheurs inutiles puissent continuer à mener leur grand train de vie en foutant rien alors que pendant ce temps la population vie dans la misère.

    Ce type est totalement fêlé, je ne comprends pas comment la France ait pu donner les clef du pays à cet imposteur professionnel qui ne fait qu'aggraver le déficit de jour en jour, déjà plus de 900 milliards !

    La recherche doit être fait par le privé, pas par le secteur public avec des fonds volés aux citoyens, comme le reste d'ailleurs le public c'est le désastre, autant le limiter au strict minimum.





  15. #15
    Expert confirmé
    Homme Profil pro
    Responsable Données
    Inscrit en
    Janvier 2009
    Messages
    5 399
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 51
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Responsable Données

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2009
    Messages : 5 399
    Par défaut
    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    T
    Et restes y...

    Tatayo.

  16. #16
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 152
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 152
    Par défaut
    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Ce type est totalement fêlé, je ne comprends pas comment la France ait pu donner les clef du pays à cet imposteur professionnel qui ne fait qu'aggraver le déficit de jour en jour, déjà plus de 900 milliards !
    Si il a été élu c'est principalement à cause des médias mainstream.
    Il y a eu aussi Fillion qui a remporté la primaire de l'UMP et Hamon celle du PS.
    La justice et les médias se sont acharnés contre Fillion et le PS a soutenu Macron au lieu de soutenir Hamon.
    Il y a même Obama qui a fait de l'ingérence électorale en soutenant Macron.
    Les instituts de sondages gonflent le score du RN car jusqu'à présent c'est un parti qui est là pour perdre. (mais on dirait que c'est en train de changer)

    Il est vrai que Macron est un imposteur, il était nul à chier chez Rothschild d'après ceux qui bossaient avec lui.
    Ils étaient très frustré de le voir grimper les échelons alors qu'il était incompétent.
    Il ne mérite pas d'être là ou il est.

    Si ça se trouve le prochain président sera Edouard Philippe qui est tout aussi nul.
    La France est mal barré

    =====
    Bref, le projet d'attirer des chercheurs US ne devrait pas fonctionner.
    Pourquoi ils viendraient gagner moins dans un pays dont ils ne parlent pas la langue ?

  17. #17
    Membre expérimenté
    Avatar de GLDavid
    Homme Profil pro
    Service Delivery Manager
    Inscrit en
    Janvier 2003
    Messages
    2 882
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 48
    Localisation : France, Seine Saint Denis (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Service Delivery Manager
    Secteur : Industrie Pharmaceutique

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2003
    Messages : 2 882
    Par défaut
    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Qui se remémore de l'appel triomphant de Macron lors de la 1ère présidence de Trump qui venait de sortir les USA des accords de Paris sur l'écologie?

    Une intervention télévisée appelant tous les scientifiques du climat américain à rejoindre la France, pays d'asile prêt à financer leur recherche, puis... Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit! Rien


    Il suffit de visiter certains locaux universitaires français avec des étudiants agglutinés sur dans les couloirs et sur les marches des amphithéâtres faute de place pour suivre l'enseignement dans de bonnes conditions, des locaux vétustes aux murs pelés, des labos sous équipés, etc...

    Et donc la France, pas capable d'offrir des conditions de travail acceptables dans ses Uni et centres de recherches, pas capable d'offrir un salaire décent à ses prof d'uni et à ses propres chercheurs se propose d'engager des américains???

    Pour info, le budget d'une simple université américaine s'élève à plusieurs milliards (Princeton University: 3 milliards, Berkeley University: 4 milliards, Harvard University: 6,4 milliards, Massachusetts Institute of Technology: 3 milliards d'euros, soit 30 fois plus que polytechnique, Standford University: 10 milliards) alors que le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour l'ensemble de la France correspond à 26 milliards!!!

    C'est l'histoire du clodo qui se propose de payer le plein de la Maserati du milliardaire
    Entièrement d'accord !
    Ah, ça va les surprendre les chercheurs américains qui vont débarquer dans les labos français ! Outre le peu de financement, ils verront que la recherche française, ce n'est que du mandarinat et des concours publics biaisés (on fait un concours parce qu'il faut le faire mais c'est bon, on a déjà choisi l'heureux élu, je précise que c'est du vécu !).
    Et puis, attendez, mais, ne sont-ce pas nos chercheurs (talentueux) qui préfèrent partir aux US plutôt que de croupir dans nos labos ?
    Et nos pauvres étudiants ! Et oui, le niveau baisse, mais je ne leur jette pas la pierre, la faute à une Education Nationale qui nivelle par le bas. De plus en plus, les étudiants boudent le cursus scientifique. Sans compter aussi qu'arriver pour faire une thèse, qui en veut aujourd'hui d'une thèse ? Beaucoup d'efforts pour une reconnaissance moindre et une énorme difficultée à valoriser ce qui doit être l'apogée de tes études.
    Franchement, si j'étais américain, voudrais-je aller en France ? Non, je préfère l'Angleterre, peut être l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques. Mais la France, shit, no!
    Commençons déjà à réformer notre Recherche et à faire cesser ce système de mandarinat.

    @++
    GLDavid
    Consultez la FAQ Perl ainsi que mes cours de Perl.
    N'oubliez pas les balises code :tagcode: ni le tag :resolu:

    Je ne répond à aucune question technique par MP.

  18. #18
    Membre très actif
    Homme Profil pro
    Ingénieur développement logiciels
    Inscrit en
    Octobre 2002
    Messages
    158
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur développement logiciels
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2002
    Messages : 158
    Par défaut
    M. Macron invite les chercheurs du monde entier à venir en France.

    C'est le comble de l'indécence.

    Le CNRS recrute ses (rares chercheurs) à des salaires de départ inférieurs à 2000e/mois.

    Après 8 années d'études et des années de postdoctorat.

    La situation catastrophique de la recherche française amène certaines sections du CNRS à n'ouvrir qu'un poste chaque année, où peuvent se présenter jusqu'à 200 candidats (tous docteurs).

    Ceux-ci, après avoir préparé des années leurs projets, sont auditionnés pendant dix minutes, devant un jury faisant mine d'avoir lu les milliers de pages de travaux scientifiques qu'ils cherchent à leur présenter.

    Cette situation est le résultat d'un choix politique qui nous amène à brûler des milliards d'euros chaque année dans le Crédits impôt recherche (CIR), plutôt qu'à investir dans la recherche fondamentale.

    Ce dispositif de défiscalisation, qui nous a coûté près de 8 milliards d'euros l'année dernière, est l'une plus grandes sources de fraude en France aujourd'hui.

    Rarement contrôlée, il s'agit en réalité d'une subvention déguisée utilisée par les grandes entreprises pour déguiser leurs dépenses courantes ou investissements déjà existants en recherche, et ainsi réduire leur taux d'imposition.

    Son coût ne cesse, après année année, d'augmenter, les abus n'étant pas sanctionnés.

    La conséquence est simple. Espérer devenir chercheur, en France, est parfaitement suicidaire.

    C'est se vouer à un chemin de croix, d'une précarité effrayante.

    Que ce soit au CNRS, ou, pour des raisons différentes, à l'université.

    Que M. Macron fanfaronne à ce sujet, et prétende attirer des chercheurs états-uniens dont les salaires moyens sont incomparables aux français, est une indécence.

    Personne ne viendra.

    @DidierMaisto

  19. #19
    Modérateur
    Avatar de escartefigue
    Homme Profil pro
    bourreau
    Inscrit en
    Mars 2010
    Messages
    10 588
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Loir et Cher (Centre)

    Informations professionnelles :
    Activité : bourreau
    Secteur : Finance

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2010
    Messages : 10 588
    Billets dans le blog
    10
    Par défaut
    Citation Envoyé par GLDavid Voir le message
    Franchement, si j'étais américain, voudrais-je aller en France ? Non, je préfère l'Angleterre, peut être l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques. Mais la France, shit, no!
    Sauf que c'est un fait : des chercheurs américains ont bel et bien choisi de fuir les USA pour venir en France à cause des décisions de Trump et le phénomène avait déjà commencé lors du 1er mandat de Trump. L'un d'entre eux a récemment témoigné sur France-Culture, il avait d'abord fuit les USA pour la Grande Bretagne, puis, à cause du Brexit, rejoint la France.

    Plutôt que de faire du France Bashing, il me semble plus constructif de se réjouir de cette opportunité, même si ça restait à la marge, ce serait quoi qu'il en soit une bonne chose de recruter des chercheurs déjà formés et expérimentés. Pourvu que ça dure.

  20. #20
    Membre confirmé
    Homme Profil pro
    autre
    Inscrit en
    Juin 2014
    Messages
    289
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Aveyron (Midi Pyrénées)

    Informations professionnelles :
    Activité : autre

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2014
    Messages : 289
    Par défaut
    Faut voir dans quelles conditions on va les accueillir.
    J'ai une amie qui travaille dans un labo de faculté. Sur les 10 dernières années, y'a une partie des thésards qui une fois leur thèse validée sont allé faire du maraîchage, de la plomberie ou guide touristique. Ils sont tout simplement dégoûtés par leurs conditions de travail/absence de financement dans la recherche et les quelques années qu'ils passent à préparer leur thèse suffit à les convaincre que la recherche est une voie sans issue en France.
    J'dis pas que c'est comme ça pour tous les thésards mais c'est un phénomène montant.

Discussions similaires

  1. Réponses: 2
    Dernier message: 05/07/2018, 18h10
  2. Liste des universités ( de france ) en informatique .
    Par mobi_bil dans le forum Etudes
    Réponses: 10
    Dernier message: 23/08/2016, 16h38
  3. Réponses: 3
    Dernier message: 12/05/2015, 21h14
  4. Réponses: 0
    Dernier message: 11/08/2012, 22h57
  5. [ingénierie] des universités françaises ?
    Par adil_vpb dans le forum Etudes
    Réponses: 4
    Dernier message: 22/05/2007, 16h21

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo