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Intelligence artificielle Discussion :

Les PDG de la Silicon Valley tentent de se mettre Donald Trump dans la poche avant son investiture


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #41
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    Citation Envoyé par popo Voir le message
    Vous avez certainement raison.
    Puisqu'un salaire suffisait, il n'y avait rien de macho à ce que la femme reste à la maison.
    C'est sans doute la raison pour laquelle une femme n'avait pas le droit de travailler sans l'autorisation de son mari.
    C'est sans doute la raison pour laquelle une femme ne pouvait pas avoir un compte bancaire.
    C'est sans doute la raison pour laquelle une femme ne pouvait pas aller voter.

    Pardonnez moi si j'estime qu'il y a eu du progrès.
    dis comme ca c'est une bonne chose, mais sans critiquer les droits acquis des femmes, ce progrès est très entaché de nombreux problèmes.

    le célibat et divorce de masse est la cause de la pénurie de logement.
    la femme libre et qui bosse c'est une natalité qui ne fait que de chuter, je ne dis pas que les femmes doivent être forcé de rester à la maison emprisonné, mais sans enfants pas de futur travailleurs, donc le système social (retraite) et voué a disparaitre et le pays est voué a disparaitre tout court il va devenir un désert.
    enfin, le grand gagnant dans cette histoire c'est le patronat, qui sait retrouvé avec le double de main d’œuvre, donc concurrence des salaires accrues.
    enfin, les femmes et les hommes sont t'elle plus heureux dans ce monde moderne ? c'est a nuancé, tu serais surpris du nombre de femme qui voudrait être femme au foyer/tradwife.

    Que la femme soit égale à l'homme est une bonne chose, mais les problèmes que cela apporte sont non soluble, aucun pays développé au monde n'arrive a juste avoir une croissance démographique stable.
    le japon essaye et échoue a chaque nouveau ministre, et le président de la Corée du sud en a fait son cheval de bataille avec une approche très disruptive on va dire, mais c'est finalement un véritable désastre.

  2. #42
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Anthony
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    Par défaut Mark Zuckerberg déplace les modérateurs de Meta au Texas parce que la Californie semble trop woke "biaisée"
    Mark Zuckerberg déplace les modérateurs de Meta au Texas parce que la Californie semble trop woke "biaisée", alors que le PDG cherche à raccommoder les liens avec la future administration Trump anti-woke

    La société mère de Facebook et d'Instagram, Meta, déplace ses modérateurs de contenu de la Californie au Texas pour réduire les problèmes de partialité, a déclaré le PDG et fondateur Mark Zuckerberg dans une vidéo publiée sur Facebook le mardi 7 janvier 2025.

    Cette décision s'inscrit dans le cadre du projet de Meta consistant à mettre fin à la vérification des faits sur Facebook et Instagram pour rétablir la liberté d'expression avant le retour de Donald Trump au pouvoir.

    Mark Zuckerberg a déclaré que Meta supprimerait également certaines restrictions de contenu de ses plateformes, les changements les plus frappants ayant été apportés à la politique de Meta en matière de « conduite haineuse », qui couvre les sujets sur l'immigration et le genre.

    Meta s'apprête à remplacer son initiative de vérification des faits (fact-checking) par les Community Notes, une fonctionnalité qui permet aux utilisateurs d'ajouter des fact-checks en tant que contexte à ce qu'ils considèrent comme des posts trompeurs. La plateforme de médias sociaux X a mis en œuvre une fonction similaire ces dernières années.

    Meta n'a pas immédiatement répondu aux questions concernant le nombre d'employés qui déménageraient au Texas ou la manière dont l'entreprise s'attend à ce que le déménagement améliore le fonctionnement des équipes.


    Samuel Woolley, fondateur et ancien directeur de la recherche sur la propagande au Center for Media Engagement de l'université du Texas à Austin, a déclaré que Meta suivait probablement le modèle de X en réduisant la modération des contenus et en déplaçant les modérateurs au Texas.

    « Cette décision de déménager au Texas est née à la fois d'un aspect pratique et d'une motivation politique », a déclaré Samuel Woolley. « La perception de la Californie aux États-Unis et parmi les membres de la future administration [présidentielle] est très différente de celle du Texas. »

    Il a ajouté qu'il craignait que la suppression de la vérification des faits sur Facebook, la plus grande plateforme de médias sociaux au monde, « supprime un mécanisme de soutien à la démocratie sur cette plateforme ».

    Mark Zuckerberg n'est pas le premier grand PDG de l'industrie technologique à transférer une partie des activités de son équipe au Texas. En juillet de l'année dernière, Elon Musk, PDG de Tesla et allié de Donald Trump, a transféré le siège de l'entreprise à Austin en 2021. Il a également annoncé son intention de transférer X et SpaceX de la Californie au Texas.

    Les relations de Meta avec le Texas ont parfois été difficiles. En juillet de l'année dernière, Meta a été contraint de verser à l'État 1,4 milliard de dollars pour régler un procès dans lequel le géant de la technologie était accusé d'utiliser des données biométriques personnelles sans l'autorisation des utilisateurs.

    Les efforts de Meta pour réduire ses systèmes de fact-checking interviennent alors que l'entreprise tente de rétablir les ponts avec la nouvelle administration du président élu Donald Trump. Facebook a banni Donald Trump à la suite des émeutes du 6 janvier 2021 ; ces derniers mois, Mark Zuckerberg s'est rapproché du président élu et Meta a fait un don d'un million de dollars au fonds d'inauguration de Donald Trump. Le lundi 6 janvier, Mark Zuckerberg a annoncé l'arrivée au conseil d'administration de Meta de Dana White, un allié clé de Donald Trump et PDG de l'Ultimate Fighting Championship.

    Mark Zuckerberg a directement fait référence à Donald Trump dans la vidéo de mardi, déclarant que Meta « travaillerait avec le président Trump pour repousser les gouvernements du monde entier qui s'en prennent aux entreprises américaines et qui poussent à plus de censure ».

    La décision de mettre fin au programme de fact-checking est une boucle bouclée pour une initiative qui a débuté en décembre 2016 en réponse aux allégations de désinformation en ligne liées à l'élection présidentielle de cette année-là, que Donald Trump a remportée. Mark Zuckerberg a déclaré que les fact-checkers depuis lors ont été « trop politiquement biaisés et ont détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée. »

    Mardi 7 janvier, Joel Kaplan, le nouveau responsable des affaires internationales de Meta, a critiqué l'administration du président Joe Biden lors d'une interview sur Fox and Friends, l'accusant de « pousser à la censure ». Mark Zuckerberg a déjà déclaré qu'il s'était senti poussé par l'administration Biden à censurer les contenus liés à la directive COVID-19 en 2021.

    La décision de Meta de supprimer la vérification des faits a suscité plusieurs réactions mitigées, dont celles de Maria Ressa, lauréate du prix Nobel de la paix en 2021, qui a déclaré que « Meta crée un monde sans faits et une période dangereuse pour le journalisme ». Selon Maria Ressa, l'argument de Meta et de Mark Zuckerberg affirmant que leur décision vise à rétablir la liberté d'expression est fallacieux et dicté par des intérêts financiers et par la recherche du pouvoir.

    Sources : Mark Zuckerberg, Meta

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de Mark Zuckerberg crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Les entreprises technologiques les plus menacées par Donald Trump font des dons pour financer son investiture. Meta, Amazon et même le PDG d'OpenAI effectuent des dons substantiels

    « Les patrons d'entreprises de médias sociaux tels que Mark Zuckerberg et Elon Musk sont les plus grands dictateurs », selon la lauréate du prix Nobel de la paix en 2021
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  3. #43
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    Citation Envoyé par vivid Voir le message
    et il appelle çà des démocraties
    Oui, parfaitement, ce sont des démocraties.
    Financiarisées.
    magatama

  4. #44
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    S'il fallait encore préciser que les entreprises ne sont du côté de personne à part les puissants et l'argent, il suffit de voir ces retournements de veste.

  5. #45
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    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Le problème c'est qu'avant de voir et d'analyser ce qui change vous émettez un jugement de valeur sur une organisation de la société en présupposant que c'est forcément un progrès. Quand un salaire suffisait pour faire vivre un ménage il n'y avait rien de macho à ce que la femme reste à la maison. Le passé ne nous connait pas et n'a rien à voir avec nos jugements de valeurs présents.
    C'est deux choses totalement différentes, si tu as le choix et que les deux sont ok avec, c'est pas macho,

    Le problème, c'est bel et bien qu'on laissait rarement le choix

    Sans parler du fait que l'inverse n'était évidement pas possible, car lié à un sexisme qui était encore plus systémique à l'époque (étrangement quand tous les hommes étaient morts ou sur le front de guerre, on à parfaitement réussis à adapter les postes pour des femmes, littéralement une modification du système en place pour les bienfaits du capital et de l'effort de guerre, évidemment la guerre étant avant tout un business)

    Encore une fois la notion de consentement est la clé et fait défaut pour beaucoup j'ai l'impression.

  6. #46
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    Citation Envoyé par L33tige Voir le message
    Le problème, c'est bel et bien qu'on laissait rarement le choix
    Tout à fait. Ce que je voulais dire c'est que ça n'a pas de sens de dire de nos grands parents qu'ils sont machos ou racistes. Ils ont grandit dans une époque ou c'était la norme. Ce que nous trouvons normal aujourd'hui ne le sera plus demain (et c'est tant mieux quand on, regarde le monde actuel), c'est le cours naturel des choses.

    Citation Envoyé par L33tige Voir le message
    Sans parler du fait que l'inverse n'était évidement pas possible, car lié à un sexisme qui était encore plus systémique à l'époque (étrangement quand tous les hommes étaient morts ou sur le front de guerre, on à parfaitement réussis à adapter les postes pour des femmes, littéralement une modification du système en place pour les bienfaits du capital et de l'effort de guerre, évidemment la guerre étant avant tout un business)

    Encore une fois la notion de consentement est la clé et fait défaut pour beaucoup j'ai l'impression.
    Oui mais aujourd'hui on a le choix mais pour les revenus modestes construire un foyer sans avoir deux personnes qui travaillent c'est vraiment pas facile alors qu'auparavant un ouvrier pouvait faire vivre sa famille. Autant dans l'avant guerre c'était encore dans des conditions digne de Zola mais la tendance s'est inversée dans les trente glorieuses (45/75) à une époque ou les femmes n'était pas encore revenue sur le marché du travail. Le choix nous a été ôté.

  7. #47
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    La Commission européenne a rejeté l'affirmation de Mark Zuckerberg que les lois de l'UE censurent et a déclaré qu'elles exigeaient seulement que les grandes plateformes suppriment les contenus illégaux
    Le titre lui-même pourrait être considéré comme un aveux de culpabilité.

    Il y a 30 ans le fait que les politiciens n'étaient qu'une bande de menteurs était un sujet de blagues populaires, aujourd'hui on ne peut plus rien dire sans se faire taxer de théoricien du complot dès que l'on sort du narratif de la puissance publique, et les journalistes sont de plus en plus de simple rapporteurs zélés de la parole des politiques.

    Ce n'est pas un signe de force mais de faiblesse, le contrôle leur échape.

  8. #48
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    Par défaut Les employés protestent contre les changements anti-LGBTQ de Mark Zuckerberg sur Facebook et Instagram
    Les employés protestent contre les changements anti-LGBTQ de Mark Zuckerberg sur Facebook et Instagram,
    Meta autorise spécifiquement les utilisateurs à qualifier les personnes LGBTQ+ de « malades mentaux »

    Meta traverse une période de turbulences internes après la mise en œuvre de politiques controversées qui ont provoqué une levée de boucliers parmi les employés. L’entreprise, dirigée par Mark Zuckerberg, a récemment autorisé les utilisateurs de ses plateformes à qualifier les personnes LGBTQ+ de « malades mentaux », une décision qui a suscité indignation et incompréhension tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise. Meta abandonne la vérification des faits par des tiers sur ses plateformes de médias sociaux. Il la remplacera par un système axé sur la communauté, similaire aux notes communautaires de X d'Elon Musk. L'entreprise affirme que cette mesure vise à encourager la liberté d'expression sur ses plateformes. Ces changements suggèrent que les dirigeants de Meta cherchent à s'attirer les faveurs de Donald Trump, qui accuse régulièrement l'entreprise de censure.

    Meta supprime également les restrictions sur les discours concernant des sujets tels que l'immigration, l'identité sexuelle et le genre. L'entreprise affirme que la modération et la vérification des faits sont devenues des sujets très politisés. « Les gouvernements et les médias traditionnels ont poussé à censurer de plus en plus. Une grande partie de ce phénomène est clairement politique », a déclaré le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, dans une vidéo explicative.


    Une décision controversée et un tollé général

    Cette modification des politiques de contenu de Meta marque un revirement fort pour une entreprise qui s’est historiquement positionnée comme un champion de l’inclusion et de la diversité. Alors que les discours de haine sont généralement bannis des plateformes comme Facebook et Instagram, cette nouvelle directive semble créer une exception ciblant directement la communauté LGBTQ+.

    Les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir. Des défenseurs des droits humains, des associations LGBTQ+ et des personnalités publiques ont dénoncé une mesure discriminatoire qui risque d’aggraver la stigmatisation et les violences envers ces communautés.

    La révolte des employés : « C’est le chaos total »

    En interne, la situation est explosive. Des centaines d’employés ont exprimé leur opposition à cette décision, certains allant jusqu’à organiser des protestations silencieuses et des discussions collectives pour dénoncer l’inaction de la direction face aux préoccupations soulevées. Selon des témoignages anonymes recueillis, l’ambiance au sein de l’entreprise est décrite comme « chaotique », les employés se sentant trahis par une décision qu’ils jugent contraire aux valeurs fondamentales de Meta.

    « Je suis LGBT et atteint d'une maladie mentale », peut-on lire dans un message posté par un employé sur une plateforme Meta interne appelée Workplace. « Juste pour vous faire savoir que je vais prendre du temps pour m'occuper de ma santé mentale ».

    Les initiatives internes, telles que les groupes de soutien aux employés LGBTQ+, ont également redoublé d’efforts pour faire entendre leur voix. Des pétitions circulent et des appels à revenir sur cette décision se multiplient.

    Lundi, Mark Zuckerberg a annoncé que l'entreprise allait « revenir à ses racines en matière de liberté d'expression » pour permettre « plus de discours et moins d'erreurs ». L'entreprise a déclaré « nous nous débarrassons d'un certain nombre de restrictions sur des sujets comme l'immigration, l'identité sexuelle et le genre qui font l'objet de discours et de débats politiques fréquents. » Un examen des politiques officielles de modération du contenu de Meta montre, en particulier, que certains des seuls changements substantiels apportés à la politique ont été faits pour autoriser spécifiquement les « allégations de maladie mentale ou d'anormalité lorsqu'elles sont fondées sur le genre ou l'orientation sexuelle ».

    Un autre fil de discussion sur le site interne Workplace de Meta, qui compte plusieurs centaines de commentaires et plus d'un millier de réactions, se lit comme suit : « [feedback] L'orientation sexuelle et le genre en tant que maladie mentale... J'aimerais avoir plus de détails sur les points suivants : Comment la décision a été prise de mettre à jour la politique, en particulier parce qu'elle ne reflète aucun consensus scientifique général ; Comment la politique reflète nos valeurs et nos perspectives en tant qu'entreprise, et si elles sont différentes des valeurs que nous avons exprimées dans le passé ; Qui (le cas échéant) les groupes LGBT [internes ou externes] ont été consultés dans le cadre de ce changement. »

    Un membre de l'équipe chargée de la politique a déclaré aux employés dans le fil de discussion que « nos valeurs fondamentales n'ont pas changé ».

    « Les changements apportés à notre politique en matière de conduite haineuse visent à éliminer la dérive de la mission qui a rendu nos règles trop restrictives et trop susceptibles d'être appliquées de manière excessive », ont-ils écrit dans un fil de discussion avec les employés. « Réaffirmer notre valeur fondamentale de liberté d'expression signifie que nous pourrions voir sur nos plateformes des contenus que les gens trouvent offensants [...] Les changements d'hier non seulement ouvrent la conversation sur ces sujets, mais permettent aussi de contre-argumenter sur ce qui compte pour les utilisateurs ».


    D'autres commentaires incluent :
    • « J'ai beaucoup de mal à comprendre comment le fait de définir explicitement quels groupes de personnes marginalisées peuvent être victimes de ce que nous considérons comme un discours de haine peut être bénéfique pour les communautés que nous espérons construire sur nos plates-formes.
    • « Ce changement est inacceptable à tous les niveaux.
    • « Quelqu'un s'est penché sur cette politique et n'a pas seulement supprimé la protection, il l'a en fait *doublée* et l'a rendue explicitement acceptable. C'est complètement fou. »
    • « J'ai dû relire plusieurs fois le libellé de la politique pour croire ce que je voyais - une déclaration très claire selon laquelle nous acceptons que des personnes attaquent d'autres personnes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi nous pensons que c'est acceptable ou utile pour notre communauté et la mission de notre entreprise. Je n'ai jamais eu autant le sentiment que nous sommes du mauvais côté de l'histoire. Cela va causer beaucoup de tort. S'il vous plaît, reconsidérez ce changement.
    • « Lorsque j'ai commencé à travailler dans cette entreprise, les gens me critiquaient tout le temps parce que je travaillais ici. Je vous ai défendu maintes et maintes fois, en insistant toujours sur le fait qu'en fin de compte, nous faisons de notre mieux, même si cela ne marche pas toujours - mais là ? c'est épouvantable. »
    • « Je pense qu'il est clair que l'équipe politique n'est pas ouverte à un quelconque retour d'information et qu'elle est engagée dans un projet idéologique qui sacrifie certaines de nos communautés afin d'atteindre son objectif », a écrit un employé. « Traitez-moi de travelo et mettez fin à la discussion. Au moins, ce serait honnête ».

    Discussion interne introuvable

    D'autres employés ont souligné qu'ils ne pouvaient pas trouver de discussion interne sur la manière dont les nouveaux changements ont été apportés. Dans le fil de discussion, les employés ont indiqué qu'ils ne pouvaient pas trouver d'informations sur la manière dont la politique a été élaborée et sur les personnes qui ont été consultées.

    « Les employés ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas trouver d'informations sur la façon dont la politique a été créée et sur les personnes qui ont été consultées ».

    « J'en ai cherché un et je ne l'ai pas trouvé non plus », a répondu une autre personne.

    « L'équipe politique peut-elle également expliquer pourquoi l'entreprise n'a pas préparé de réponse à une question qui aurait manifestement un impact aussi important en interne et en externe sur les employés/utilisateurs qui appartiennent à ces catégories ? »

    Un quatrième a déclaré : « Les changements apportés à la politique de Meta doivent être réfléchis et faire l'objet d'une consultation approfondie de la part d'analystes politiques, de juristes et d'autres experts en la matière. Ces changements devraient être justifiés par des documents, de préférence accessibles au public. À tout le moins, Meta devrait être en mesure d'expliquer à ses employés pourquoi il est désormais acceptable de traiter un grand nombre d'entre eux de malades mentaux ou de les qualifier de "biens" ou de "choses" ».

    Un impact potentiel sur l’image de Meta

    Au-delà des répercussions internes, cette controverse pourrait nuire considérablement à la réputation de Meta. Déjà sous le feu des critiques pour ses pratiques en matière de données personnelles et de modération de contenu, l’entreprise risque de perdre la confiance de millions d’utilisateurs qui attendent des politiques respectueuses et inclusives.

    Les investisseurs pourraient également réagir négativement, voyant dans cette polémique un risque pour la stabilité de l’entreprise et son attractivité sur le marché. Par ailleurs, des campagnes de boycott pourraient émerger, renforçant encore la pression sur Meta pour rectifier le tir.

    Une direction silencieuse face à la tempête

    Pour l’instant, Mark Zuckerberg et les autres dirigeants de Meta ont maintenu un silence relatif, évitant les commentaires publics sur cette décision controversée. Cependant, ce mutisme pourrait se retourner contre eux, alors que la crise continue de s’aggraver.

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    Meta se débarrasse de son programme controversé de vérification des faits

    Dans le cadre d'un certain nombre de changements radicaux qui modifieront considérablement la façon dont les posts, les vidéos et autres contenus sont modérés en ligne, Meta va ajuster ses politiques d'examen des contenus sur ses plateformes, en se débarrassant des vérificateurs des faits tiers. L'opérateur de Facebook, Instagram et Threads a récemment fait marche arrière en ce qui concerne la modération, et sa vérification des faits a toujours été controversée.

    « Il n'est pas normal que des choses puissent être dites à la télévision ou au Congrès, mais pas sur nos plateformes », a écrit Joel Kaplan, le nouveau responsable des affaires internationales de Meta, dans un billet de blogue décrivant les changements. Dans une vidéo d'accompagnement, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a déclaré que les règles que l'entreprise applique actuellement dans ces domaines sont « tout simplement déconnectées du discours dominant ».

    Meta va remplacer les vérificateurs de faits tiers par des « notes communautaires » générées par les utilisateurs, similaires à celles de X d'Elon Musk. Meta supprime également les restrictions sur les discours concernant des sujets tels que l'immigration, l'identité sexuelle et le genre, que Meta décrit comme des sujets fréquents de discours et de débats politiques. Meta affirme que la modération et la vérification des faits sont devenues des sujets trop politisés :

    Meta affirme que les experts qui vérifient les faits ont leurs propres préjugés

    L'intention du programme de vérification des faits par des tiers était de faire en sorte que des experts indépendants donnent aux gens plus d'informations sur les choses qu'ils voient en ligne, en particulier les canulars viraux, afin qu'ils soient en mesure de juger par eux-mêmes ce qu'ils voient et lisent. Mais selon le responsable des affaires internationales de Meta, « les experts chargés de la vérification des faits ont également leurs propres préjugés et perspectives ».

    Joel Kaplan a ajouté que « le programme a fini par imposer des étiquettes intrusives et réduire la distribution de contenus que les gens considèrent comme des discours et des débats politiques légitimes ». Cette évolution a réduit la liberté d'expressions sur les plateformes de Meta. Joel Kaplan affirme que le système de notes communautaires permet à la communauté de décider quand les messages sont potentiellement trompeurs et nécessitent plus de contexte.


    Maria Ressa accuse Mark Zuckerberg de donner libre cours à la haine en ligne

    Maria Ressa met en garde contre les « temps dangereux » que ces changements peuvent engendrer pour le journalisme et la démocratie. Elle rejette l'argument de Meta selon lequel cette mesure vise à rétablir la liberté d'expression sur ses plateformes. « Il n'est pas normal que des choses puissent être dites à la télévision ou au Congrès, mais pas sur nos plateformes », a déclaré Joel Kaplan, responsable des affaires internationales de l'entreprise.

    Pour Maria Ressa, tout ceci est « faux ». « Mark Zuckerberg dit que c'est une question de liberté d'expression ; c'est complètement faux. Ce n'est que si vous êtes motivés par le profit que vous pouvez prétendre cela ; ce n'est que si vous voulez du pouvoir et de l'argent que vous pouvez prétendre cela. Il s'agit de sécurité ».

    Elle a également rejeté l'affirmation de Mark Zuckerberg selon laquelle « les vérificateurs de faits avaient été trop biaisés politiquement et avaient détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée ». « Les journalistes ont un ensemble de normes et d'éthique », a déclaré Maria Ressa à l'AFP, ajoutant :

    « Ce que Facebook veut faire, c'est se débarrasser de cela et permettre aux mensonges, à la colère, à la peur et à la haine d'infecter chaque personne sur la plateforme. Cette décision est synonyme de période extrêmement dangereuse pour le journalisme, la démocratie et les utilisateurs de médias sociaux ».

    Source : Meta

    Et vous ?

    Quelle est votre opinion sur le rôle des entreprises comme Meta dans la régulation des discours de haine en ligne ?

    Pensez-vous qu'autoriser certains discours discriminatoires au nom de la liberté d'expression soit justifiable ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

    Selon vous, les employés de Meta ont-ils raison de protester publiquement contre cette décision ? Quelles alternatives auraient-ils pu envisager ?

    Les géants technologiques ont-ils une responsabilité particulière pour défendre les droits des minorités ? Si oui, comment peuvent-ils mieux s’y engager ?

    Ce type de décision influence-t-il votre confiance ou votre utilisation des plateformes de Meta comme Facebook et Instagram ? Pourquoi ?

    Comment différencier liberté d'expression et discours de haine dans un contexte global et numérique ?
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  9. #49
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    Par défaut Google fait un don d'un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump
    Google fait un don d'un million $ au fonds d'investiture de Trump, rejoignant d'autres géants de la technologie, après que Trump a annoncé qu'il n'excluait pas l'application de la législation antitrust

    Google a fait un don d'un million de dollars au fonds d'investiture du président élu Donald Trump. En 2024, Donald Trump a indiqué qu'il n'excluait pas de faire appliquer la législation antitrust, un point particulièrement sensible pour Google. D'autres grandes entreprises technologiques et des dirigeants comme Sam Altman, PDG d'OpenAI, et Meta ont tous deux annoncé des dons d'un million de dollars au fonds d'investiture à la fin de l'année 2024.

    Alors que Donald Trump s’apprête à entamer un second mandat présidentiel, un fait intrigant marque l’actualité : plusieurs entreprises technologiques, longtemps perçues comme critiques ou en opposition à son administration, ont décidé de soutenir financièrement son fonds d’investiture. Parmi elles, Meta (anciennement Facebook), Amazon, et même le PDG d’OpenAI, Sam Altman, ont effectué des dons substantiels.

    Récemment, c'est Google qui a annoncé un don d'un million de dollars au fonds d'investiture du président élu Donald Trump, devenant ainsi la dernière grande entreprise technologique à tenter de s'attirer les bonnes grâces de l'administration entrante. "Google est heureux de soutenir l'investiture de 2025, avec un livestream sur YouTube et un lien direct sur notre page d'accueil. Nous faisons également un don au comité d'investiture", a déclaré Karan Bhatia, responsable mondial des affaires gouvernementales et de la politique publique de Google.

    Lorsqu'un candidat remporte l'élection présidentielle aux États-Unis, il nomme un comité d'investiture chargé d'organiser et de financer les événements d'inauguration tels que les cérémonies d'ouverture, les galas et le défilé. Contrairement à une contribution directe à la campagne d'un candidat, il n'y a pas de limite au montant qu'un particulier - ou une entreprise ou un groupe syndical - peut donner à un comité d'investiture.

    Google a déjà fait des dons à des cérémonies d'investiture par le passé, et la retransmission en direct sur YouTube ainsi que le lien vers l'investiture sur la page d'accueil de Google s'inscrivent dans la lignée des inaugurations précédentes, a déclaré un porte-parole.


    Au fil des ans, Donald Trump a entretenu des relations difficiles avec les grandes entreprises technologiques et n'a pas hésité à critiquer le secteur à la suite de l'élection. Il a indiqué à la fin de l'année 2024 qu'il n'excluait pas de faire appliquer la législation antitrust, qui est un point particulièrement sensible pour Google.

    En août, un juge de district américain a statué que l'entreprise détenait illégalement un monopole sur les recherches et la publicité textuelle. Les plaidoiries dans une deuxième affaire antitrust concernant les activités publicitaires de Google se sont terminées en novembre, mais le verdict n'a pas encore été annoncé.

    "Les Big Tech se sont déchaînées pendant des années, étouffant la concurrence dans notre secteur le plus innovant et, comme nous le savons tous, utilisant son pouvoir de marché pour réprimer les droits de tant d'Américains, ainsi que ceux de Little Tech", a écrit Donald Trump dans un message publié le 4 décembre sur Truth Social.

    Sergey Brin, ancien président d'Alphabet, et Sundar Pichai, PDG de Google, ont rencontré Donald Trump après l'élection, et SUndar Pichai a publiquement félicité le président élu pour sa "victoire décisive" dans un message publié sur X. Google a fait son don le 6 janvier 2024. Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, et Meta ont tous deux annoncé des dons d'un million de dollars au fonds d'investiture à la fin de l'année 2024 dernière, tandis qu'Amazon et Tim Cook, PDG d'Apple, auraient également contribué au fonds.

    Mais cette situation soulève des questions sur la dynamique entre le secteur technologique et le pouvoir politique, ainsi que sur les motivations derrière ces contributions. Pour les grandes enseignes technologiques, la victoire de Donald Trump rime avec un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust.

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces dons sont crédibles ou pertinents ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Donald Trump menace Google de fermeture, l'accusant de censure dans la couverture de la tentative d'assassinat. Il souligne également les dangers de l'IA dans laquelle il voit « un potentiel de destruction »

    Les États-Unis affirment que Google est un monopole dans le domaine de la publicité dans leurs plaidoiries finales, accusant Google d'avoir truqué les règles pour exercer un contrôle excessif sur le marché

    Ce que signifie la victoire de Donald Trump pour les géants de la technologie tels que Google, Apple et Microsoft : Un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust
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  10. #50
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    Par défaut Meta autorise maintenant les messages désobligeants sur l'immigration, l'identité sexuelle et le genre
    Fuite des règles de Meta : Les utilisateurs sont libres de poster « Les trans sont immoraux » ou « Je suis un fier raciste », profitez de votre "nouvelle liberté d'expression" par Mark Zuckerberg.

    Selon les nouvelles règles de Meta, les utilisateurs sont libres d'afficher des discours comme "Les immigrés mexicains sont des ordures", "Les trans sont immoraux", "Je suis fier d'être raciste" ou "Les Noirs sont plus violents que les Blancs". L'assouplissement des règles de Meta en matière de modération permet désormais aux utilisateurs d'afficher des messages d'incitation à la haine.

    Au début de l'année 2025, Meta a annoncé des changements dans la modération de contenu. Le média social a abandonné la vérification des faits par des tiers sur ses plateformes de médias sociaux. Il la remplacera par un système axé sur la communauté, similaire aux notes communautaires de X d'Elon Musk. L'entreprise affirme que cette mesure vise à "encourager la liberté d'expression sur ses plateformes".

    Certains des changements les plus frappants ont été apportés à la politique de Meta en matière de "conduite haineuse", qui couvre les discussions sur l'immigration et le genre. Ces changements suggèrent que les dirigeants de Meta cherchent à s'attirer les faveurs de Donald Trump, qui accuse régulièrement l'entreprise de censure.

    De nouveaux documents qui ont fuité révèlent plus d'information sur ces changements. Selon le rapport, Meta accorde désormais à ses utilisateurs la liberté de publier un large éventail de remarques désobligeantes sur les races, les nationalités, les groupes ethniques, les orientations sexuelles et les identités de genre. Parmi les exemples de propos nouvellement autorisés sur Facebook et Instagram mis en avant dans les documents, on trouve notamment : "Les immigrés sont des tas de merde sales et répugnants", "Les gays sont des monstres", "Regardez ce travelo (sous la photo d'une jeune fille de 17 ans)."


    Pour rappel, ces changements s'inscrivent dans le cadre d'un changement de politique plus large qui comprend la suspension du programme de vérification des faits de l'entreprise. L'objectif, a déclaré Meta, est de "permettre plus d'expression en levant les restrictions". Joel Kaplan, le nouveau responsable de la politique mondiale de Meta, a décrit cet effort dans une déclaration comme un moyen de réparer "les systèmes complexes de gestion du contenu sur nos plateformes, qui sont de plus en plus compliqués à mettre en œuvre pour nous."

    Alors que Kaplan et Mark Zuckerberg, PDG de Meta, ont présenté ces changements comme un moyen de permettre aux utilisateurs de s'engager plus librement dans la dissidence idéologique et le débat politique, les documents de politique inédits qui ont fuité illustrent la mesure dans laquelle la rhétorique purement insultante et déshumanisante est désormais acceptée.

    Le document fournit aux personnes travaillant sur le contenu des utilisateurs Meta une vue d'ensemble des changements apportés à la politique en matière de discours haineux, en leur expliquant comment appliquer les nouvelles règles. Les changements les plus importants sont accompagnés d'une sélection d'"exemples pertinents", c'est-à-dire de messages hypothétiques portant la mention "Autoriser" ou "Supprimer".

    Interrogé sur les nouveaux changements de politique, le porte-parole de Meta, Corey Chambliss, a renvoyé à des remarques tirées du billet de blog de Kaplan annonçant le changement : "Nous nous débarrassons d'un certain nombre de restrictions sur des sujets tels que l'immigration, l'identité sexuelle et le genre, qui font l'objet de discours et de débats politiques fréquents. Il n'est pas normal que des choses puissent être dites à la télévision ou au Congrès, mais pas sur nos plateformes".

    D'autres rapports viennent confirmer cette nouvelle politique controversée. L’entreprise a récemment autorisé les utilisateurs de ses plateformes à qualifier les personnes LGBTQ+ de "malades mentaux", une décision qui a suscité indignation et incompréhension tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise. Le rapport confirme également que Meta a supprimé les restrictions sur les discours concernant des sujets tels que l'immigration, l'identité sexuelle et le genre.

    Malgré le fait que Meta traverse une période de turbulences internes, notamment des contestations parmi ses employés, l'entreprise affirme que la modération et la vérification des faits sont devenues des sujets très politisés. Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, a même déclaré : "Les gouvernements et les médias traditionnels ont poussé à censurer de plus en plus. Une grande partie de ce phénomène est clairement politique"

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette nouvelle politique de Meta est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Mark Zuckerberg déplace les modérateurs de Meta au Texas parce que la Californie semble trop "biaisée", alors que le PDG cherche à tisser des liens avec la future administration Trump

    L'échec des systèmes IA de modération de Meta : des centaines de publicités pour des drogues passent à travers les mailles du filet, malgré ses politiques qui en interdisent la promotion

    Plus de 140 modérateurs Facebook au Kenya intentent une action en justice contre Meta, après avoir été diagnostiqués comme souffrant d'un grave syndrome de stress post-traumatique
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  11. #51
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    Par défaut De nombreux utilisateurs cherchent maintenant comment supprimer Facebook et Instagram
    De nombreux utilisateurs cherchent maintenant comment supprimer Facebook et Instagram, après que Meta a supprimé la vérification des faits, une mesure qui a suscité une réaction négative considérable

    Meta arrête la vérification des faits sur Facebook et Instagram à partir du 7 janvier 2025. Le média social prévoit un système de notes communautaires pour remplacer les vérificateurs de faits. Mais cette décision de Meta d'abandonner la vérification des faits par des tiers a suscité de vives réactions. De nombreux utilisateurs cherchent maintenant comment supprimer Facebook et Instagram. Un rapport de Google Trends montre que les utilisateurs cherchent des alternatives.

    Meta a annoncé qu'elle ne mettrait plus en œuvre ses mesures de vérification des faits pour certaines publications sur ses plateformes, y compris Facebook et Instagram, à partir du 7 janvier 2025. Il la remplacera par un système axé sur la communauté, similaire aux notes communautaires de X d'Elon Musk. En outre, Meta accorde désormais à ses utilisateurs la liberté de publier un large éventail de remarques désobligeantes sur les races, les nationalités, les groupes ethniques, les orientations sexuelles et les identités de genre. Par exemple, Meta autorise spécifiquement les utilisateurs de Facebook et Instagram à qualifier les personnes LGBTQ+ de "malades mentaux".

    Cette décision a entraîné une augmentation notable du nombre d'utilisateurs envisageant de supprimer leur compte ou cherchant activement à le faire, car beaucoup estiment que la suppression de ces mesures de protection compromet l'intégrité des informations partagées sur les réseaux de Meta.

    La vérification des faits sur les plateformes de médias sociaux est un outil essentiel pour freiner la diffusion d'informations fausses ou trompeuses, en particulier lors d'événements critiques tels que les élections et les crises de santé publique. L'initiative de Meta d'intégrer la vérification des faits a d'abord été considérée comme une étape vers le rétablissement de la crédibilité dans un environnement souvent truffé de canulars viraux, de "fake news" et de propagande. Toutefois, avec l'abandon de ces mesures, les utilisateurs risquent d'être exposés à un volume encore plus important de contenus non fiables.

    L'impact de la décision de Meta s'est déjà fait sentir sous la forme de discussions accrues sur la sécurité et la fiabilité de ses plateformes. De nombreux utilisateurs, en particulier ceux qui plaident pour plus de transparence et de responsabilité de la part des géants des médias sociaux, ont exprimé leur mécontentement et commencé à explorer d'autres solutions. Certains ont commencé à supprimer leurs comptes ou à réduire le temps qu'ils passent sur les plateformes, craignant que le changement opéré par Meta ne permette à des contenus préjudiciables de se développer sans contrôle.


    Un rapport montre que les utilisateurs recherchent de plus en plus des réseaux sociaux ou des plateformes dotés de politiques de modération des contenus plus strictes, afin de garantir une expérience en ligne plus sûre et plus fiable. Le rapport indique que "les recherches Google pour des termes tels que « comment supprimer définitivement Facebook » ont atteint un score maximum de 100 - le plus haut niveau d'intérêt possible sur Google Trends".

    Le rapport ajoute que les données de Google Trends montrent une forte augmentation des recherches telles que « comment supprimer toutes les photos sur Facebook », « alternatives à Facebook », « comment quitter Facebook », « comment supprimer un compte Threads » et « comment supprimer un compte Instagram sans se connecter ». Ces termes ont connu une hausse de popularité explosive, augmentant de plus de 5 000 % par rapport aux périodes précédentes.

    En outre, le moment choisi par Meta pour agir a suscité des inquiétudes, d'autant plus que la désinformation reste un problème persistant, surtout à l'approche des saisons politiques et des événements mondiaux. La perte de la vérification des faits est considérée par les critiques comme un revers majeur dans la lutte contre la diffusion de fausses informations en ligne.

    La décision de Meta de réduire la vérification des faits sur Facebook et Instagram a suscité le mécontentement des utilisateurs, qui considèrent cette décision comme un pas en arrière pour s'assurer que les plateformes restent une source d'information fiable. La lauréate du prix Nobel de la paix Maria Ressa a déclaré que la décision de Meta de mettre fin à la vérification des faits sur ses plateformes et de supprimer les restrictions sur certains sujets signifie que le journalisme, la démocratie et les utilisateurs des médias sociaux vont vivre une "période extrêmement dangereuse".

    Pour se défendre, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, affirme que cette décision est une tentative de rétablir la liberté d'expression. Il est intéressant de noter que lorsqu'Elon Musk a pris les rênes de X (anciennement Twitter), il a fait une déclaration similaire. Le PDG de Meta a indiqué que ses plateformes remplaceraient les vérificateurs de faits tiers par un système de notes communautaires similaire à celui de X, permettant aux utilisateurs de signaler les messages qui, selon eux, nécessitent un contexte supplémentaire.

    Alors que d'autres options de médias sociaux gagnent du terrain, il reste à voir si la stratégie de Meta finira par aliéner sa base d'utilisateurs ou si elle redéfinira simplement le rôle de la vérification des faits dans l'avenir de la communication numérique. En attendant, si vous aussi, vous recherchez comment supprimer mon compte facebook, voici la réponse de Meta :

    Découvrez comment supprimer définitivement votre compte Facebook.

    Pour supprimer définitivement votre compte Facebook :

    1. Cliquez sur votre photo de profil en haut à droite de Facebook.
    2. Sélectionnez Paramètres et confidentialité, puis cliquez sur Paramètres.
    3. Si l’Espace Comptes se trouve en haut à gauche du menu Paramètres, vous pouvez supprimer votre compte par le biais de l’Espace Comptes. Si l’Espace Comptes se trouve en bas à gauche du menu Paramètres, vous pouvez supprimer votre compte par le biais de vos paramètres Facebook.


    Supprimer votre compte Facebook par le biais de l’Espace Comptes

    Vous pouvez supprimer votre compte en accédant directement à vos paramètres Propriété et contrôle des comptes dans l’Espace Comptes. Vous pouvez également suivre ces instructions :

    1. Cliquez sur votre photo de profil en haut à droite de Facebook.
    2. Sélectionnez Paramètres et confidentialité, puis cliquez sur Paramètres.
    3. Cliquez sur Espace Comptes en haut à gauche de l’écran.
    4. Cliquez sur Informations personnelles sous Paramètres du compte.
    5. Cliquez sur Propriété et contrôle du compte.
    6. Cliquez sur Désactivation ou suppression.
    7. Choisissez le compte ou le profil que vous voulez supprimer.
    8. Sélectionnez Supprimer le compte.
    9. Cliquez sur Continuer, puis suivez les instructions pour confirmer.



    Supprimer votre compte Facebook par le biais de vos paramètres Facebook

    Pour supprimer définitivement votre compte :

    1. Cliquez sur votre photo de profil en haut à droite de Facebook.
    2. Sélectionnez Paramètres et confidentialité, puis cliquez sur Paramètres.
    3. Cliquez sur Vos informations Facebook.
    4. Cliquez sur Désactivation et suppression.
    5. Choisissez Supprimer le compte et cliquez sur Poursuivre la suppression du compte.
    6. Cliquez sur Supprimer le compte, saisissez votre mot de passe, puis cliquez sur Continuer.
    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport de Google Trends est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Fuite des règles de Meta : Les utilisateurs sont libres de poster « Les trans sont immoraux » ou « Je suis un fier raciste ». Profitez de votre "nouvelle liberté d'expression" par Mark Zuckerberg

    L'échec des systèmes IA de modération de Meta : des centaines de publicités pour des drogues passent à travers les mailles du filet, malgré ses politiques qui en interdisent la promotion

    La Commission européenne a rejeté l'affirmation de Mark Zuckerberg que les lois de l'UE censurent et a déclaré qu'elles exigeaient seulement que les grandes plateformes suppriment les contenus illégaux
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  12. #52
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    Mark a confirmé que qu’une censure commanditée au plus au niveau de l’exécutif américain sous l’aire Biden concernant les effets secondaires des vaccins anti covid. Il doit sûrement faire la même chose en France et dans les autres pays de l’UE.

  14. #54
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    Par défaut Meta supprime son programme DEI dans un dernier clin d'œil à Trump et au mouvement MAGA
    Mark Zuckerberg a annulé les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion de Meta, pour aligner l'entreprise sur l'administration du président élu Donald Trump et le mouvement MAGA anti-"woke".

    Meta vient d'annoncer une nouvelle mesure pour s'aligner un peu plus avec les idées du président américain Donald Trump. Après avoir supprimé l'outil de vérification des faits et donné une plus grande "liberté d'expression" sur Facebook et Instagram, Meta supprime maintenant son programme de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI).

    Au début de l'année 2025, Meta a annoncé des changements dans la modération de contenu. Le média social ne met plus en œuvre ses mesures de vérification des faits pour certaines publications sur ses plateformes, y compris Facebook et Instagram, depuis le 7 janvier 2025. Il la remplacera par un système axé sur la communauté, similaire aux notes communautaires de X d'Elon Musk.

    En outre, Meta accorde désormais à ses utilisateurs la liberté de publier un large éventail de remarques désobligeantes sur les races, les nationalités, les groupes ethniques, les orientations sexuelles et les identités de genre. Par exemple, Meta autorise spécifiquement les utilisateurs de Facebook et Instagram à qualifier les personnes LGBTQ+ de "malades mentaux".

    Récemment, Meta a annulé ses programmes de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI), la dernière d'une série de manœuvres politiques que le PDG Mark Zuckerberg a effectuées pour aligner sa société de médias sociaux sur l'administration du président élu Donald Trump et sur le mouvement MAGA anti-« woke ». Meta a déclaré que le changement radical de politique était le résultat de l'évolution du paysage juridique pour DEI, selon une note de service des employés.

    "La Cour suprême des États-Unis a récemment pris des décisions signalant un changement dans la façon dont les tribunaux aborderont la DEI", a écrit Janelle Gale, vice-présidente des ressources humaines. "Le terme 'DEI' est également devenu chargé, en partie parce qu'il est compris par certains comme une pratique qui suggère un traitement préférentiel de certains groupes par rapport à d'autres."

    Meta n'aura plus d'objectifs de représentation basés sur la race ou le sexe et n'exigera plus un groupe de candidats diversifiés lors de l'embauche, a déclaré Janelle Gale. Au lieu de cela, Meta se concentrera sur des programmes qui "appliquent des pratiques justes et cohérentes qui atténuent les préjugés pour tous, quelles que soient les origines", selon Gale. Meta met également fin à ses programmes de diversité des fournisseurs. La responsable de la diversité de l'entreprise, Maxine Williams, assumera un nouveau rôle au sein de Meta.

    Ces mesures interviennent quelques jours seulement après que Mark Zuckerberg a annoncé que Meta confierait la modération des contenus aux utilisateurs et assouplirait les restrictions imposées aux discours haineux sur les plateformes de son entreprise.


    DEI fait marche arrière avant le second mandat de Trump

    Meta rejoint une liste de plus en plus longue de grandes entreprises qui reviennent sur les engagements pris en matière de DEI après le meurtre de George Floyd en 2020, qui a imposé une réflexion historique sur la question raciale en Amérique, notamment McDonald's, Walmart et Ford, qui sont revenus sur certaines politiques et certains programmes DEI.Amazon.com est également en train de "liquider les programmes et documents obsolètes" liés à la représentation et à l'inclusion, avec pour objectif de terminer le processus d'ici à la fin de 2024, a indiqué la société dans une note de service adressée aux employés en décembre.

    Les détracteurs de DEI allèguent que les femmes et les personnes de couleur se voient attribuer des emplois et des promotions au détriment de candidats plus qualifiés et plus méritants. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump, qui a vivement critiqué l'IED, a défendu l'idée que les Américains blancs étaient la cible du racisme et a fait de l'annulation de la "prise de contrôle par les woke" de Washington par le président Joe Biden l'une des priorités de son second mandat.

    Les partisans de la DEI affirment que les programmes de ce type sont essentiels pour permettre aux personnes de couleur et aux femmes d'être sur un pied d'égalité avec les autres. Jamie Dimon, de JPMorgan Chase, et d'autres chefs d'entreprise ont souligné à maintes reprises que la diversité est bonne pour les affaires. Les employés de couleur sont sous-représentés à tous les niveaux de pouvoir dans les entreprises américaines, selon des enquêtes. Une analyse réalisée en 2023 a révélé que les hommes blancs représentaient 7 cadres dirigeants sur 10 dans les plus grandes entreprises du pays. Environ 1 entreprise sur 7 avait des équipes de direction composées uniquement d'hommes blancs.

    Mark Zuckerberg fait des changements en faveur de Trump

    Les républicains ayant repris le contrôle des deux chambres du Congrès et appelant à une nouvelle réglementation des grandes entreprises technologiques, Zuckerberg a publiquement signalé l'administration Trump par d'autres moyens. Il a nommé Dana White, allié de Trump et patron de l'UFC, au conseil d'administration de Meta et a nommé Joel Kaplan, éminent républicain, à la tête des affaires internationales de l'entreprise. Meta s'est également engagé à faire un don d'un million de dollars pour l'investiture de Donald Trump.

    Kaplan a déclaré que Meta entrevoyait des "possibilités de partenariat" avec l'administration Trump pour "promouvoir les entreprises américaines et l'avance technologique de l'Amérique". "Il s'agit en fin de compte de faire ce qu'il y a de mieux pour notre entreprise et de s'assurer que nous servons tout le monde et que nous construisons des équipes avec les personnes les plus talentueuses", a déclaré Kaplan à propos de la décision de l'entreprise d'annuler la DEI. "Cela signifie qu'il faut évaluer les personnes en tant qu'individus et rechercher des personnes dans différents viviers de candidats, sans jamais prendre de décisions d'embauche fondées sur des caractéristiques protégées telles que la race ou le sexe."

    Mais cette nouvelle position de Meta a suscité des critiques. "Chaque fois qu'une entreprise met fin à des programmes de DEI parce qu'elle s'éloigne des initiatives qui mettent l'accent sur le "traitement préférentiel" au profit de celles qui se concentrent sur "l'équité et l'objectivité pour tous", je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas ce qu'elle faisait depuis le début", a écrit sur LinkedIn Joelle Emerson, cofondatrice et PDG de la société de conseil et de stratégie en matière de diversité Paradigm. "Quel que soit le nom qu'on lui donne, l'instauration de cultures saines et inclusives consiste fondamentalement à créer des cultures équitables pour tout le monde. Bien sûr, pour y parvenir, nous devons nous demander pour qui notre culture n'est PAS équitable aujourd'hui."

    Fait intéressant, Meta n'est pas la seule entreprise à chercher les faveurs de la nouvelle administration Trump. Alors que Donald Trump s’apprête à entamer un second mandat présidentiel, plusieurs entreprises technologiques, longtemps perçues comme critiques ou en opposition à son administration, ont décidé de soutenir financièrement son fonds d’investiture. Parmi elles, Meta (anciennement Facebook), Amazon, et même le PDG d’OpenAI, Sam Altman, ont effectué des dons substantiels.

    Cette situation soulève des questions sur la dynamique entre le secteur technologique et le pouvoir politique, ainsi que sur les motivations derrière ces contributions. Pour les grandes enseignes technologiques, la victoire de Donald Trump rime avec un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust.

    Voici l'annonce de Meta :

    Bonjour à tous, je voulais vous faire part des changements que nous apportons à nos pratiques en matière de recrutement, de développement et d'approvisionnement. Avant d'entrer dans les détails, il convient de rappeler quelques éléments de contexte importants :

    Le paysage juridique et politique entourant les efforts de diversité, d'équité et d'inclusion aux États-Unis est en train de changer. La Cour suprême des États-Unis a récemment pris des décisions signalant un changement dans la manière dont les tribunaux aborderont la DEI. Elle réaffirme les principes de longue date selon lesquels la discrimination ne doit pas être tolérée ou encouragée sur la base de caractéristiques inhérentes. Le terme « DEI » est également devenu chargé, en partie parce qu'il est compris par certains comme une pratique qui suggère un traitement préférentiel de certains groupes par rapport à d'autres.

    Chez Meta, nous avons pour principe de servir tout le monde. Cet objectif peut être atteint grâce à des équipes cognitivement diverses, avec des différences de connaissances, de compétences, d'opinions politiques, d'origines, de perspectives et d'expériences. Ces équipes sont plus à même d'innover, de résoudre des problèmes complexes et d'identifier de nouvelles opportunités, ce qui nous aide en fin de compte à réaliser notre ambition de construire des produits au service de tous. En outre, nous avons toujours pensé que personne ne devrait se voir offrir - ou être privé - d'opportunités en raison de caractéristiques protégées, et cela n'a pas changé.

    Compte tenu de l'évolution du paysage juridique et politique, nous procédons aux changements suivants :

    • Lors de l'embauche, nous continuerons à rechercher des candidats d'origines différentes, mais nous cesserons d'utiliser l'approche « Diverse Slate ». Cette pratique a toujours fait l'objet d'un débat public et est actuellement contestée. Nous pensons qu'il existe d'autres moyens de constituer une main-d'œuvre de premier plan et de tirer parti d'équipes composées de personnes de classe mondiale issues de tous les milieux pour construire des produits qui fonctionnent pour tout le monde.

    • Nous avons précédemment mis fin aux objectifs de représentation des femmes et des minorités ethniques. L'existence d'objectifs peut donner l'impression que les décisions sont prises en fonction de la race ou du sexe. Bien que cela n'ait jamais été notre pratique, nous voulons éliminer cette impression.

    • Nous mettons un terme à nos efforts en matière de diversité des fournisseurs dans le cadre de notre stratégie globale à l'égard des fournisseurs. Cet effort était axé sur l'approvisionnement auprès d'entreprises appartenant à la diversité ; à l'avenir, nous concentrerons nos efforts sur le soutien aux petites et moyennes entreprises qui sont le moteur d'une grande partie de notre économie. Tous les fournisseurs qualifiés, y compris ceux qui faisaient partie du programme de diversité des fournisseurs, continueront de bénéficier d'opportunités.

    • Au lieu de programmes de formation à l'équité et à l'inclusion, nous mettrons en place des programmes axés sur la manière d'appliquer des pratiques équitables et cohérentes qui atténuent les préjugés pour tous, quelle que soit l'origine.

    • Nous n'aurons plus d'équipe dédiée à l'a DEI. Maxine Williams assume un nouveau rôle au sein de Meta, axé sur l'accessibilité et l'engagement.


    Ce qui reste inchangé, ce sont les principes que nous avons utilisés pour guider nos pratiques en matière d'égalité des chances :

    1. Nous sommes au service de tous. Nous nous engageons à rendre nos produits accessibles, bénéfiques et universellement impactants pour tout le monde.

    2. Nous constituons les meilleures équipes avec les personnes les plus talentueuses. Cela signifie que nous recherchons des personnes dans différents viviers de candidats, mais que nous ne prenons jamais de décisions d'embauche fondées sur des caractéristiques protégées (par exemple, la race, le sexe, etc.). Nous évaluons toujours les personnes en tant qu'individus.

    3. Nous veillons à la cohérence des pratiques en matière d'emploi afin de garantir l'équité et l'objectivité pour tous. Nous n'accordons pas de traitement préférentiel, d'opportunités supplémentaires ou de crédit injustifié à quiconque sur la base de caractéristiques protégées, et nous ne dévalorisons pas l'impact de ces caractéristiques.

    4. Nous créons des liens et des communautés. Nous soutenons les communautés de nos employés, les personnes qui utilisent nos produits et celles qui vivent dans les communautés où nous opérons. Nos groupes communautaires d'employés (MRG) restent ouverts à tous.


    Meta a le privilège de servir des milliards de personnes chaque jour. Il est important pour nous que nos produits soient accessibles à tous et qu'ils contribuent à promouvoir la croissance économique et les opportunités dans le monde entier. Nous continuons à nous concentrer sur le service à tous et sur la constitution d'une main-d'œuvre polyvalente, à la pointe de l'industrie et issue de tous les horizons.
    Source : Meta

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette décision de Meta est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    De nombreux utilisateurs cherchent maintenant comment supprimer Facebook et Instagram, après que Meta a supprimé la vérification des faits, une mesure qui a suscité une réaction négative considérable

    Donald Trump déteste tellement Facebook et son créateur Mark Zuckerberg qu'il milite pour le maintien de TikTok aux États-Unis. Il affirme que TikTok favoriserait la concurrence après avoir tenté de le bannir

    Microsoft licencie une équipe chargée de la diversité, de l'équité et de l'inclusion (DEI) et son responsable a dénoncé dans un courriel interne le fait que la DEI n'était plus "critique" pour l'entreprise
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  15. #55
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    Pour enfin en finir avec les tampons dans les toilettes des hommes

  16. #56
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    Qui peut être surpris de la part d'une entreprise sans éthique et sans morale?

    Les GAFAM sont "woke" quand il faut être "woke", les GAFAM sont "anti-woke" quand il faut être "anti-woke"!

    Leur seul but est le profit, alors quand arrive à la tête de l'Amérique un président "anti-woke", on tourne sa veste plus vite que la vitesse de la lumière...

  17. #57
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Qui peut être surpris de la part d'une entreprise sans éthique et sans morale?

    Les GAFAM sont "woke" quand il faut être "woke", les GAFAM sont "anti-woke" quand il faut être "anti-woke"!

    Leur seul but est le profit, alors quand arrive à la tête de l'Amérique un président "anti-woke", on tourne sa veste plus vite que la vitesse de la lumière...
    + 1000
    Et dans les deux cas, les idiots sont ceux qui pensent que c'est sincère, dans un sens comme dans l'autre

  18. #58
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    Qui peut être surpris de la part d'une entreprise sans éthique et sans morale?

    Les GAFAM sont "woke" quand il faut être "woke", les GAFAM sont "anti-woke" quand il faut être "anti-woke"!

    Leur seul but est le profit, alors quand arrive à la tête de l'Amérique un président "anti-woke", on tourne sa veste plus vite que la vitesse de la lumière...
    Dans ce cas, je pense que c'est bien plus profond qu'une simple question de fric.
    Zuckerberg vient de passer sur le podcast de Joe Rogan (le même même chez qui est passé Trump pendant la campagne ainsi que Musk).
    Il dit dedans que pendant la campagne de vaccination pendant la pandémie de Covid-19 que tout un tas de comptes sceptiques avaient été censurés parce qu'ils critiquaient l’intérêt de l'obligation vaccinale, entre autre choses.
    Ce qui aux Etats-Unis constitue une violation du premier amendement (sans parler des pratiques de shadow-banning qui ont été pratiquées sur X avant le rachat par Musk).

    C'est très grave là bas et il se dit que Trump pourrait être emmener à faire le nécessaire pour que les Démocrates (et tous les gens qui ont contribués à ce système de *vérification des faits*, donc de censure) se prennent un retour de bâton dans la gueule.

    Du coup il y a un paquet de mecs influents aux USA qui risquent la prison à vie.
    Dans ce contexte, je pense qu'il a suffit d'un simple petit coup de pression pour que Mark Zuckerberg rentre dans le rang (d'ailleurs il s'y prépare depuis des mois avec la fermeture de CrowdTangle, un outils pour *combattre la désinformation*).
    Je suis certain que ça n'est pas le premier et que ceux qui s'opposent risquent le payer très cher.

    Je pense que le prochain à prendre un coup de pression sera Jeff Bezos, propriétaire de Twitch et Amazon Prime et par ailleurs concurrent de Musk dans le spatial.
    Reste à voir si il fera de la resistance...

  19. #59
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    Citation Envoyé par Diablo150 Voir le message
    C'est très grave là bas et il se dit que Trump pourrait être emmener à faire le nécessaire pour que les Démocrates (et tous les gens qui ont contribués à ce système de *vérification des faits*, donc de censure) se prennent un retour de bâton dans la gueule.

    Du coup il y a un paquet de mecs influents aux USA qui risquent la prison à vie.
    Dans ce contexte, je pense qu'il a suffit d'un simple petit coup de pression pour que Mark Zuckerberg rentre dans le rang (d'ailleurs il s'y prépare depuis des mois avec la fermeture de CrowdTangle, un outils pour *combattre la désinformation*).
    Je suis certain que ça n'est pas le premier et que ceux qui s'opposent risquent le payer très cher.

    Je pense que le prochain à prendre un coup de pression sera Jeff Bezos, propriétaire de Twitch et Amazon Prime et par ailleurs concurrent de Musk dans le spatial.
    Reste à voir si il fera de la resistance...

  20. #60
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    Citation Envoyé par Diablo150 Voir le message
    Dans ce cas, je pense que c'est bien plus profond qu'une simple question de fric.
    Je pense aussi que c'est plus que du fric et la désinformation... Revenir en arrière de la propagande woke et consorts c'est aussi revenir à une conception plus normale de la vie en société, sans injonction à une forme de bien pensance qui permet en fait d'effacer les vrais problèmes ou ceux que les gens normaux ont.

    La culture woke, le crédit social, c'est tout un tas de truc qui permettent aussi aux entreprises de dire regarder on est des social justice warrior alors qu'ils écrasent les salariés comme d'habitude. Mais comme ils ont mis un pingouin en chef de cabinet ça leur permet de dire qu'ils se sortent les doigts. C'est une arnaque qui en plus invisibilise les gens qui ont des revendications normales.

    Pour la désinformation vu le niveau d'intoxication des gens en France je pense que ça va être plus long pour qu'ils comprennent mais j'en suis persuadé, c'est une bonne chose. Comme vous le relever même le Zuck à avoué qu'ils y étaient aller fort en terme de censure et de propagande pro vax. Et le vaccin devait pas être leur première opération...

    Les états unis commencent à peine à se relever de la discrimination positive, de leur passé raciste et de la justice sociale qu'ils ont mis en place et ils se rendent compte que ça n'a rien amené de bon. Nous on est encore dans un déni + 1000 sur ces questions, c'est l'erreur 404 VICHY quand on appuie sur le bouton :
    Citation Envoyé par Pierre Manant
    Pourquoi les nouveaux droits échappent-ils à l’obligation de se justifier ? Pourquoi ce refus d’argumenter ? Tout simplement parce que la délibération, l’échange des arguments, présuppose nécessairement une société constituée, une conversation civique, une forme de vie partagée, un monde commun, bref, tout ce que la revendication minoritaire dénonce et rejette comme son oppresseur, son étouffoir, son bourreau. Le débat présuppose en effet non pas un accord sur la vérité politique, religieuse, ou autre, mais au moins ce minimum de sens partagé et de confiance qui rend la discussion possible, et que la revendication minoritaire rejette comme la forme la plus insidieuse de l’oppression majoritaire.

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