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Intelligence artificielle Discussion :

Meta va investir 10 milliards dans un nouveau centre de données pour répondre aux besoins croissants de l'IA


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut Meta va investir 10 milliards dans un nouveau centre de données pour répondre aux besoins croissants de l'IA
    Les abeilles font échouer le projet de centre de données nucléaire de Meta : des obstacles environnementaux et réglementaires mènent à l'annulation d'une ferme de bits d'IA, selon un rapport

    Le projet de Meta visant à construire un centre de données alimenté par de l'énergie nucléaire pour ses besoins en IA a été abandonné en raison d'obstacles environnementaux inattendus, notamment la découverte d'une espèce rare d'abeilles sur le site prévu. Bien que cette initiative semblait une avancée vers une énergie plus propre, elle met en lumière un dilemme majeur : la transition énergétique, nécessaire pour soutenir l'explosion des besoins en calculs pour l'IA, se heurte aux exigences écologiques de préservation de la biodiversité. En cherchant à concilier innovation technologique et durabilité environnementale, Meta s'est retrouvé face à une réalité complexe où l'intégration des enjeux écologiques et industriels n'est pas toujours aussi simple qu'il n'y paraît. Ce paradoxe soulève la question de savoir dans quelle mesure les entreprises peuvent réellement répondre aux défis environnementaux tout en poursuivant leurs objectifs économiques.

    Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, aurait expliqué lors d'une réunion interne que la découverte d'une espèce rare d'abeilles sur le site envisagé pour un futur centre de données avait joué un rôle déterminant dans l'annulation du projet. Meta avait initialement négocié avec l'exploitant d'une centrale nucléaire pour obtenir de l'électricité sans émissions afin d'alimenter cette infrastructure dédiée à l'intelligence artificielle. Toutefois, selon deux sources proches du dossier, des obstacles environnementaux et réglementaires ont empêché la concrétisation de cet accord.

    Nom : Bees vs Meta.PNG
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    Le rapport ne précise pas la localisation exacte du projet abandonné. Cependant, il est à noter que l'Electric Power Research Institute (EPRI), un organisme de recherche spécialisé dans les énergies propres, a lancé en 2018 l'initiative « Power-In-Pollinators ». Cette initiative vise à encourager les entreprises du secteur énergétique à prendre des mesures pour protéger les pollinisateurs, tels que les abeilles et les papillons, qui jouent un rôle crucial dans l'agriculture. En effet, il est généralement mal perçu de compromettre la survie de ces insectes pour des projets industriels, comme ceux liés à l'IA et aux centres de données.

    L'initiative « Power-In-Pollinators » a rapidement évolué pour devenir la plus grande collaboration entre entreprises énergétiques aux États-Unis, visant à étudier comment l'industrie électrique peut soutenir la protection des pollinisateurs. En plus des compagnies d'électricité et des développeurs solaires, l'EPRI collabore avec des agences fédérales, des universités et d'autres organismes de recherche pour développer des travaux éducatifs et informatifs pertinents et à fort impact. Les recherches et les ressources issues de cette initiative sont disponibles via l'index des produits « Power-In-Pollinators ». L'initiative couvre plusieurs domaines, tels que :

    • Éducation et engagement public : Des projets comme The Pollinator Power Party, un documentaire, des publications et des articles destinés à sensibiliser le public aux enjeux liés aux pollinisateurs ;
    • Solaire respectueux des pollinisateurs : Des études sur la faisabilité, les coûts et les défis liés à l'implantation de sites solaires favorisant l'habitat des pollinisateurs ;
    • Tableau de bord de la gestion des pollinisateurs : Un outil permettant de mettre en avant les projets dédiés aux pollinisateurs sur les terrains des compagnies d'électricité ;
    • Bee Better Certified Electric : Une certification volontaire visant à garantir la qualité de l'habitat des pollinisateurs sur les terrains des entreprises énergétiques, développée en collaboration avec la Xerces Society ;
    • Base de données métriques sur les pollinisateurs : Des indicateurs techniques adaptés aux rapports de durabilité des entreprises ;
    • Modèle d'habitat du monarque : Un nouvel outil scientifique pour aider les entreprises électriques à identifier les opportunités de conservation des pollinisateurs ;
    • Ateliers sur les pollinisateurs : Des rencontres entre experts et professionnels du secteur pour développer des recherches collaboratives au bénéfice des entreprises énergétiques et de la nature.

    Les géants technologiques face aux défis réglementaires et impératifs écologiques

    Comme Meta, d'autres géants du secteur technologique, tels qu'Amazon, se sont également heurtés à des obstacles similaires dans leurs tentatives d'alimenter leurs centres de données avec de l'énergie nucléaire. Amazon, par exemple, a vu son projet d'accord d'interconnexion modifié entre Talen Energy et PJM Interconnection rejeté par la Federal Energy Regulatory Commission (FERC), après des objections d'autres entreprises. Ces entreprises, telles qu'Exelon et American Electric Power (AEP), ont soulevé des préoccupations concernant le traitement préférentiel accordé à Talen Energy et l'impact potentiel sur la capacité énergétique du réseau. L'accord modifié n'était pas jugé suffisamment justifié, et les objections ont mis en lumière les difficultés d'établir des solutions énergétiques fiables pour des centres de données en pleine expansion.

    La décision de la FERC souligne les défis de la gestion de l'énergie pour les centres de données qui supportent la demande croissante des technologies d'IA. Bien que la Commission ait rejeté l'accord en raison de son manque de preuves convaincantes, certains commissaires, comme le président Willie L. Phillips, ont mis en garde contre les conséquences sur la compétitivité de l'Amérique dans le domaine de l'IA, soulignant que des solutions d'énergie fiable sont essentielles pour soutenir le secteur. D'autres commissaires, comme Mark C. Christie, ont insisté sur la complexité des questions soulevées par ce type d'accords de colocalisation énergétique, et ont estimé que les impacts potentiels sur la fiabilité du réseau et les coûts pour les consommateurs justifiaient un rejet de l'initiative.

    Cette décision illustre bien les tensions entre les besoins des entreprises technologiques en matière d'énergie pour leurs infrastructures de données et les impératifs de sécurité énergétique. Ces difficultés, largement partagées par des entreprises comme Meta et Amazon, révèlent un dilemme croissant : comment répondre à la demande énergétique colossale des centres de données nécessaires au développement de l'IA, tout en respectant les normes environnementales et en garantissant la fiabilité du réseau.

    Face à cette situation, certains acteurs, comme Amazon, continuent d'explorer des alternatives comme les petits réacteurs modulaires (SMR) pour diversifier leurs sources d'énergie. Cependant, l'ampleur des investissements nécessaires pour développer de telles technologies montre que, malgré les efforts pour adopter une énergie sans carbone, les grandes entreprises technologiques se retrouvent confrontées à un défi de taille : concilier leurs besoins énergétiques massifs avec les contraintes réglementaires et écologiques, comme l'illustre la récente décision de la FERC.

    Meta et l'énergie nucléaire : une solution verte ou un dilemme écologique ?

    Le projet de Meta d'utiliser de l'énergie nucléaire pour alimenter son centre de données dédié à l'intelligence artificielle semblait être une solution innovante à un problème croissant : l'énorme demande énergétique des infrastructures numériques. Cependant, l'abandon de ce projet en raison de la découverte d'une espèce rare d'abeilles met en évidence un dilemme complexe qui va au-delà de la simple question de l'énergie : celui de l'acceptabilité écologique des choix industriels dans un monde de plus en plus conscient des enjeux environnementaux. En théorie, le recours à l'énergie nucléaire pourrait réduire l'empreinte carbone des centres de données, mais la réalité montre que, dans certains contextes, la protection de la biodiversité prime sur les avantages technologiques. Ce paradoxe souligne la difficulté de parvenir à une transition énergétique véritablement durable lorsque des projets de grande envergure entrent en conflit avec des écosystèmes locaux fragiles.

    En tentant de concilier les impératifs technologiques et écologiques, Meta a dû faire face à des obstacles réglementaires imprévus. La protection des pollinisateurs, par exemple, bien qu’essentielle à la préservation de l'agriculture et de la biodiversité, est souvent perçue comme un frein aux projets industriels de grande envergure.

    Cette situation met en lumière une tension fondamentale entre les besoins des entreprises, notamment celles du secteur technologique, et les impératifs de conservation. D'un côté, les géants du numérique se trouvent dans une course pour répondre à la demande énergétique massive générée par l'IA, tandis que de l'autre, les lois sur la préservation de la biodiversité et les préoccupations écologiques imposent des limites de plus en plus strictes à ces initiatives. Le véritable défi réside dans la capacité des entreprises à trouver des solutions énergétiques durables sans compromettre l'environnement et la biodiversité locale.


    Elle soulève également un questionnement plus large sur la capacité des entreprises à intégrer véritablement des pratiques durables dans leurs stratégies de croissance. Les grandes entreprises, en particulier dans le secteur technologique, cherchent souvent à se positionner en leaders de la transition énergétique, mais leur quête de solutions innovantes, comme l'énergie nucléaire, se heurte fréquemment à des réalités écologiques et sociales complexes.

    La question centrale est de savoir si ces entreprises peuvent réellement concilier leurs objectifs économiques à court terme, qui incluent des investissements massifs dans l'IA et les infrastructures associées, avec une véritable responsabilité environnementale. À une époque où les enjeux écologiques deviennent une priorité mondiale, le véritable défi pour ces géants technologiques sera de démontrer qu'ils peuvent aller au-delà de la simple réduction des émissions de carbone et intégrer dans leurs stratégies une véritable préservation de la biodiversité, sans sacrifier les écosystèmes locaux au nom de l'innovation.

    Sources : Mark Zuckerberg in a meeting with employees, EPRI

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    La quête d'une énergie nucléaire "propre" pour les centres de données : est-ce une solution durable ou un compromis écologique trop risqué ?

    Dans quelle mesure les enjeux environnementaux, comme la préservation des espèces, devraient-ils primer sur les impératifs industriels dans le contexte des projets technologiques à grande échelle ?

    Voir aussi :

    Meta va décupler sa puissance de calcul dans le cadre de la formation de Llama 4 et pourrait le lancer l'année prochaine, mais l'impact climatique de cette infrastructure potentiellement énergivore inquiète

    L'IA générative n'aura besoin que de deux centrales électriques pour maintenir ses applications en 2024, selon Sergey Edunov, cadre de Meta
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  2. #2
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    Par défaut Meta annonce sa recherche de partenaires en énergie nucléaire pour contribuer à l'essor de l'IA
    Meta annonce sa recherche de partenaires en énergie nucléaire pour contribuer à l'essor de l'IA, et vise l'ajout de 1 à 4 GW de capacité nucléaire aux États-Unis d'ici 2030 pour soutenir les centres de données

    Dans le cadre de sa dernière initiative en faveur de l'énergie nucléaire, Meta a annoncé qu'elle recherchait des développeurs d'énergie nucléaire avec lesquels collaborer pour alimenter ses projets en matière d'intelligence artificielle (IA) et de développement durable. L'entreprise prévoit également d'ajouter 1 à 4 GW de capacité nucléaire aux États-Unis, qui seront livrées à partir du début des années 2030, afin de soutenir les centres de données et la décarbonisation.

    Cette annonce fait suite à un récent revers pour les ambitions de Meta en matière d'énergie nucléaire. En novembre 2024, Meta a en effet été contraint d'abandonner un projet de centre de données alimenté par l'énergie nucléaire après la découverte d'abeilles rares sur le site d'implantation prévu. Bien que cette initiative semblait être une avancée vers une énergie plus propre, elle met en lumière un défi majeur : l'alignement de la durabilité environnementale sur les exigences technologiques de l'IA. Malgré ces obstacles, l'entreprise est déterminée à poursuivre l'exploration de l'énergie nucléaire en tant que pierre angulaire de sa stratégie visant à répondre à la demande croissante d'énergie.

    Dans un billet de blog publié le mardi 3 décembre, le géant de la technologie a déclaré qu'il allait lancer un appel d'offres « pour identifier les développeurs d'énergie nucléaire » dans le cadre d'une approche ouverte visant à établir des partenariats avec d'autres acteurs de l'industrie afin d'introduire une nouvelle énergie nucléaire dans le réseau.


    L'utilisation de cette énergie est devenue très recherchée ces derniers temps en raison de l'essor considérable de l'IA.

    Selon Meta, c'est le progrès des technologies, y compris la prochaine vague d'innovation en matière d'IA, qui exige que « les réseaux électriques s'étendent et adoptent de nouvelles sources d'énergie fiables, propres et renouvelables ».

    L'entreprise estime que cela permettra de fournir une énergie ferme et de base pour répondre aux besoins de croissance des réseaux électriques qui alimentent ses centres de données.

    Cette décision fait suite à la signature par Google, à la mi-octobre, du premier accord d'entreprise portant sur l'achat d'énergie nucléaire provenant de petits réacteurs modulaires.

    Meta prévoit d'ajouter 1 à 4 GW de capacité de production d'énergie nucléaire

    L'entreprise propriétaire de Facebook, WhatsApp, Instagram et Threads souhaite ajouter 1 à 4 GW de nouvelles capacités de production nucléaire aux États-Unis, qui seront livrées à partir du début des années 2030.

    « Nous cherchons à identifier des développeurs qui peuvent aider à accélérer la disponibilité de nouveaux générateurs nucléaires et à créer une échelle suffisante pour réaliser des réductions de coûts matérielles en déployant plusieurs unités, à la fois pour fournir les besoins énergétiques futurs de Meta et pour faire progresser la décarbonisation plus large de l'industrie. », a indiqué Meta.

    « Nous pensons que le fait de travailler avec des partenaires qui, en fin de compte, autoriseront, concevront, développeront, financeront, construiront et exploiteront ces centrales, garantira la réflexion à long terme nécessaire à l'accélération de la technologie nucléaire ».

    Nom : Meta nuclar energy initiative.PNG
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    Par rapport aux énergies renouvelables, les projets d'énergie nucléaire sont plus gourmands en capitaux, leur développement est plus long et ils sont soumis à davantage d'exigences réglementaires, mais leur durée de vie opérationnelle prévue est plus longue.

    L'entreprise déclare que cela signifie qu'elle doit commencer à s'engager dans ces projets « plus tôt dans leur cycle de développement et prendre en compte leurs exigences opérationnelles lors de la conception d'un contrat ».

    Meta a travaillé avec l'industrie des énergies renouvelables pendant plus d'une décennie et cherche maintenant à reproduire cela avec les développeurs de la technologie de l'énergie nucléaire.

    Le contenu du billet de blog de Meta intitulé "Accélérer la prochaine vague nucléaire pour alimenter l'innovation en matière d'IA" est présenté ci-dessous :

    Pour faire progresser les technologies qui construiront l'avenir de la connexion humaine - y compris la prochaine vague d'innovation en matière d'IA - il faut que les réseaux électriques s'étendent et adoptent de nouvelles sources d'énergie fiable, propre et renouvelable. Alors que les nouvelles innovations apportent des avancées technologiques significatives dans tous les secteurs et soutiennent la croissance économique, nous pensons que l'énergie nucléaire peut contribuer à fournir une énergie de base solide pour répondre aux besoins de croissance des réseaux électriques qui alimentent à la fois nos centres de données (l'infrastructure physique sur laquelle les plateformes de Meta fonctionnent) et les communautés qui les entourent.

    Soutenir le développement de l'énergie propre doit rester une priorité à mesure que les réseaux électriques s'étendent pour répondre aux besoins énergétiques croissants. Chez Meta, nous pensons que l'énergie nucléaire jouera un rôle essentiel dans la transition vers un réseau électrique plus propre, plus fiable et plus diversifié. C'est pourquoi nous avons annoncé aujourd'hui que nous allions lancer un appel d'offres pour identifier les développeurs d'énergie nucléaire qui nous aideront à atteindre nos objectifs en matière d'IA et de développement durable.

    Notre objectif est d'ajouter 1 à 4 GW de nouvelles capacités de production nucléaire aux États-Unis, qui seront livrées à partir du début des années 2030. Nous cherchons à identifier des développeurs capables d'accélérer la disponibilité de nouveaux générateurs nucléaires et de créer une échelle suffisante pour réaliser des réductions matérielles de coûts en déployant plusieurs unités, à la fois pour répondre aux besoins énergétiques futurs du Meta et pour faire progresser la décarbonisation de l'industrie dans son ensemble. Nous pensons que le fait de travailler avec des partenaires qui, en fin de compte, autoriseront, concevront, développeront, financeront, construiront et exploiteront ces centrales, garantira la réflexion à long terme nécessaire à l'accélération de la technologie nucléaire.

    Lorsque nous avons commencé à travailler avec l'industrie des énergies renouvelables il y a plus de dix ans, celle-ci était en pleine expansion. Notre engagement précoce avec les développeurs d'énergie renouvelable a permis à Meta de concevoir des contrats qui permettent à la fois à Meta et à ses partenaires développeurs d'atteindre leurs objectifs respectifs. Nous voulons travailler de manière créative avec les développeurs pour structurer un accord qui permettra de la même manière le développement de la technologie nucléaire.

    Par rapport aux projets d'énergie renouvelable dans lesquels nous continuons à investir, comme le solaire et l'éolien, les projets d'énergie nucléaire sont plus gourmands en capital, prennent plus de temps à se développer, sont soumis à davantage d'exigences réglementaires et ont une durée de vie opérationnelle prévue plus longue. Ces différences signifient que nous devons engager les projets d'énergie nucléaire plus tôt dans leur cycle de développement et prendre en compte leurs exigences opérationnelles lors de la conception d'un contrat. En outre, comme l'extension des déploiements de la technologie nucléaire offre la meilleure chance de réduire rapidement les coûts, le fait de s'engager avec un partenaire pour tous les projets et tous les sites nous permettra de nous assurer que nous pouvons nous déployer stratégiquement. Un processus d'appel d'offres nous permettra d'aborder ces projets de manière approfondie et réfléchie en tenant compte de ces considérations.

    Alors que nous envisageons notre prochaine décennie d'innovation et de croissance, nous planifions les besoins en énergie de nos centres de données tout en contribuant à un réseau fiable et en faisant progresser nos engagements en matière de développement durable. En nous appuyant sur nos efforts pour apporter de nouvelles énergies propres et renouvelables au réseau - y compris l'énergie solaire, l'énergie éolienne, le stockage sur batterie et, plus récemment, l'énergie géothermique - nous continuons à chercher des moyens novateurs de mettre en œuvre d'autres ressources énergétiques propres.

    Depuis 2020, nous avons adapté nos opérations mondiales à une énergie 100 % propre et renouvelable et nous nous sommes concentrés sur l'apport de nouvelles ressources au réseau par le biais de partenariats innovants - totalisant plus de 12 000 MW de contrats d'énergie renouvelable dans le monde entier à ce jour. À l'avenir, cet engagement est plus important que jamais pour soutenir notre vision d'une exploitation durable. Alors que notre secteur continue de croître, nous nous engageons à travailler avec l'ensemble de l'industrie pour faire progresser nos engagements en matière de développement durable et transformer le réseau de demain.
    Source : "Accelerating the Next Wave of Nuclear to Power AI Innovation" (Meta)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de Meta pertinente et cohérente ?
    Selon vous, avec l'évolution rapide de l'IA, l'énergie nucléaire constitue-t-elle une solution évolutive et adaptable pour alimenter les futurs centres de données ?

    Voir aussi :

    L'énergie, et non la puissance de calcul, sera le premier goulot d'étranglement pour les progrès de l'IA, d'après Mark Zuckerberg

    L'appétit énergétique de l'IA met à rude épreuve le réseau électrique des États-Unis qui n'était pas préparé à une augmentation subite de la charge, laissant l'industrie à la recherche de solutions miracles

    La consommation d'électricité des centres de données de Meta a atteint 14 975 435 MWh en 2023, soit une hausse de 34 %, et les prélèvements d'eau ont grimpé de 137 %, à mesure que l'entreprise développe l'IA
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  3. #3
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    Le nucléaire à l'initiative du privé, la consécration de la faillite des états occidentaux et du techno féodalisme.

    Et ces types parlent de fin du travail, d'immortalité et de conquête spatiale peut-être pour eux... notre quotidien est décidément à 100 années lumière du leurs. Une pensée émue pour la réflexion autour de l'écologie, on est plus à un mensonge près de la part des GAFAM et de nos dirigeants.

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    Par défaut Meta va investir 10 milliards dans un nouveau centre de données pour répondre aux besoins croissants de l'IA
    Au lendemain de son engagement en faveur de l'énergie nucléaire, Meta annonce la construction de son plus grand centre de données d'IA, qui sera alimenté par des combustibles fossiles

    Meta annonce son intention de construire un centre de données pour l'IA d'une valeur de 10 milliards de dollars en Louisiane. Ce projet sera le plus grand centre de données de Meta. Mais le futur centre de données de Meta ne sera pas alimenté par des centrales nucléaires sur site comme l'avait promis le PDG Mark Zuckerberg. Il sera alimenté par des centrales à turbines à combustion à cycle combiné (CCCT) qui brûlent du gaz naturel. Selon les experts, le procédé libère d'énormes quantités de gaz à effet de serre, un problème que Meta s'est engagée à résoudre (en achetant des compensations, bien entendu) d'ici à la fin de la décennie.

    Meta va investir 10 milliards dans un nouveau centre de données dédié à l'IA

    La Louisiane fait partie des nombreux États américains qui offrent des crédits d'impôt et d'autres incitations pour attirer les entreprises technologiques à la recherche de sites pour des centres de données à forte consommation d'énergie. Selon le ministère américain du Commerce, il n'y a pas assez de centres de données aux États-Unis pour répondre à la demande croissante alimentée par l'IA, qui devrait augmenter de 9 % chaque année jusqu'en 2030.


    Meta saisit l'opportunité de la Louisiane et va y construire son plus grand centre de données pour répondre aux besoins de l'IA. L'infrastructure s'étendra sur 370 000 mètres carrés. L'entreprise prévoit que son centre de données en Louisiane créera 500 emplois opérationnels et 5 000 emplois temporaires dans le secteur de la construction. L'installation devrait être achevée en 2030 et le coût total du centre de données de Meta est estimé à 10 milliards de dollars.

    Meta prévoit d'investir 200 millions de dollars dans l'amélioration des infrastructures routières et hydrauliques de la région afin de compenser sa consommation d'eau. Kevin Janda, directeur de la stratégie des centres de données de Meta, assure : « nous voulons être sûrs d'avoir un impact positif au niveau local ». Le gouverneur de la Louisiane, Jeff Landry, a salué l'initiative, ajoutant que l'investissement de Meta en Louisiane est « un changement de jeu ».

    Le projet fait toutefois face à des oppositions en raison d'inquiétudes liées à son impact environnemental. Peu avant l'annonce de la construction d'un centre de données en Louisiane, Meta avait fait part de son projet visant à augmenter l'énergie nucléaire pour sa prochaine génération de centres de données pour l'IA. Mais Meta a décidé de sauter l'étape de l'énergie nucléaire pour ce projet en s'associant avec la société de production d'électricité Entergy.

    Meta construit un centre de données énergivore et potentiellement polluant

    Entergy prévoit de construire trois centrales à turbines à combustion à cycle combiné (CCCT) d'une capacité totale de production d'énergie de 2 262 mégawatts afin de fournir de l'électricité au centre de données louisianais de Meta sur une période de 15 ans. Selon les spécialistes du secteur, les centrales CCCT brûlent du gaz naturel, mais sont configurées (et commercialisées) comme étant moins polluantes que les centrales électriques classiques au gaz naturel.

    En plus de brûler du gaz naturel pour faire tourner une turbine à gaz, les centrales à cycle combiné utilisent la chaleur résiduelle pour faire tourner une turbine à vapeur secondaire, créant ainsi plus de watts pour leur facture de carbone. Pour ce faire, les centrales CCT brûlent toujours du gaz naturel, ce qui libère davantage de gaz à effet de serre, un problème que Meta s'est engagé à résoudre d'ici 2030, en achetant surtout des compensations (crédits carbone).

    D'après Entergy, les trois centrales CCCT qui seront construites dans le cadre du projet, dont deux seront installées sur le mégasite de Franklin Farm et une sur un autre site, seront construites de manière à pouvoir être alimentées à 30 % par de l'hydrogène afin de réduire les émissions de CO2. Entergy a déclaré que les centrales CCCT seront également en mesure de passer un jour à une combustion d'hydrogène à 100 % « grâce à des améliorations futures ».

    Mais Entergy n'a pas répondu aux questions concernant le calendrier ou la faisabilité des améliorations nécessaires pour effectuer cette transition. Selon Whit Cox, directeur de la réglementation de la Southern Renewable Energy Association (SREA), 2 262 MW représentent beaucoup d'énergie produite à partir de gaz naturel. Cela représente plus de 20 fois la taille de la centrale électrique Bayou d'Entergy, qui a récemment été annulée en raison de problèmes de coûts.

    L'énergie que produira cette nouvelle installation représente plus de trois fois la puissance d'une centrale qu'Entergy est en train de construire pour un nouveau centre de données d'Amazon dans le Mississippi. La SREA est préoccupée par la grande quantité d'émissions de gaz à effet de serre de cette installation.

    Les groupes de défense de l'environnement appellent à l'abandon du projet

    La SREA se dit également préoccupée par « l'efficacité de la technologie qu'Entergy propose d'installer à l'avenir » pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre qui seront produites par ces centrales à gaz. Selon Whit Cox, cette technologie mise en avant par Entergy n'a pas fait ses preuves à l'heure actuelle. Andy Kowalczyk, directeur de la transmission à la SREA, a expliqué que « l'hydrogène n'est pas nécessairement exempt d'émissions ».

    « Certes, sa combustion n'émet pas de gaz à effet de serre, mais il y a la question de sa création qui n'est pas abordée dans les déclarations de Meta et de son partenaire Entergy sur le projet. Une autre question sur l'hydrogène est de savoir d'où il vient, et si c'est de l'hydrogène gris, ou même de l'hydrogène bleu à partir de gaz, quel est l'intérêt », a déclaré Andy Kowalczyk. Selon l'expert, la création de ces deux combustibles libère du gaz à effet de serre.

    Au-delà de l'incertitude liée aux sources de combustible et à la capacité d'Entergy à tenir ses promesses en matière de cocombustion, Paul Arbaje, analyste énergétique de l'Union of Concerned Scientists, nous a indiqué que le pourcentage de cocombustion du centre de données de Meta ne se traduirait pas par une réduction aussi importante des gaz à effet de serre. Ce qui suscite de profondes inquiétudes quant à son impact sur l'environnement et le climat.

    « La combustion de l'hydrogène peut augmenter le niveau des émissions de NOx provenant de la cheminée de la centrale, ce qui a pour effet d'aggraver les effets néfastes sur la santé publique », note Paul Arbaje. Les centres de données situés dans des zones rurales ont tendance à attirer de nombreux détracteurs.

    À l'est de la Virginie, où le nombre de centres de données atteint des sommets ces dernières années, des projets ont débordé dans des zones rurales où les habitants n'apprécient pas le bruit, le désordre et les dégâts environnementaux que de tels projets provoquent inévitablement.

    Par ailleurs, certaines associations qui défendent les intérêts des consommateurs d'électricité craignent que les habitants de la Louisiane finissent par subir des augmentations de tarifs pour payer le coût d'exploitation de ces centrales électriques au gaz naturel lorsque le contrat de Meta avec Entergy arrivera à expiration.

    La startup xAI d'Elon Musk également critiqué pour des risques de pollution

    La startup xAI d'Elon Musk étend son projet de supercalculateur à Memphis, dans le Tennessee. L'information a été rendue publique par la chambre de commerce de Memphis. Elle a également indiqué que Nvidia, Dell et Supermicro Computer allaient « établir des opérations à Memphis », sans donner plus de détails. Cependant les groupes de défense de l'environnement mettent en garde contre l'impact environnemental de la multiplication des centre de données.

    Ils mettent en garde contre la pollution générée par le centre de données d'IA d'Elon Musk à Memphis. Le Southern Environmental Law Center, entre autres, affirme que le superordinateur pourrait mettre à rude épreuve le réseau électrique, ce qui a suscité l'attention de l'Agence de protection de l'environnement.

    Selon le Southern Environmental Law Center, dix-huit turbines à gaz fonctionnant actuellement dans les installations de xAI à Memphis Sud sont des sources importantes d'ozone troposphérique, mieux connu sous le nom de smog. Les critiques affirment également que xAI avait fait preuve d'un « manque de transparence stupéfiant » dans le développement de son installation.

    Les rapports indiquent que l'infrastructure de xAI à Memphis Sud est située à proximité de quartiers à majorité noire qui ont longtemps été confrontés à la pollution et aux risques sanitaires des usines et d'autres sites industriels. « Les habitants de Memphis méritent de savoir comment xAI les affectera, a déclaré Patrick Anderson, avocat au Southern Environmental Law Center.

    Sources : communiqué du bureau du gouverneur de la Louisiane, Meta (1, 2), Entergy, Southern Renewable Energy Association (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du futur centre de données de Meta en Louisiane ?
    Quel est votre avis sur les préoccupations environnementales suscitées par ce projet ?
    Pourquoi Meta s'appuie sur du gaz naturel après avoir fait des promesses sur l'énergie nucléaire ?

    Voir aussi

    Meta annonce sa recherche de partenaires en énergie nucléaire pour contribuer à l'essor de l'IA et vise l'ajout de 1 à 4 GW de capacité nucléaire aux États-Unis d'ici 2030 pour soutenir les centres de données

    L'énergie, et non la puissance de calcul, sera le premier goulot d'étranglement pour les progrès de l'IA, d'après Mark Zuckerberg

    Les abeilles font échouer le projet de centre de données nucléaire de Meta : des obstacles environnementaux et réglementaires mènent à l'annulation d'une ferme de bits d'IA, selon un rapport

  5. #5
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    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Un nouvel exemple de dissociation cognitive ? Trouble psychotique voire schizophrénie ?
    Ce qui expliquerait les hallucinations des algorithmes avancés (en tant que projections technologiques de contenus humains) ?
    magatama

  6. #6
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  7. #7
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    C'est tout a fait cohérent je suis désolé…
    Pour infos la commission européenne c'est donnée comme objectif de décarboner le secteur du Gaz:
    https://commission.europa.eu/strateg...-green-deal_fr
    Alors je pense qu'une entreprise comme Meta est tout à fait capable de décarboner les combustibles fossiles.

    Ces dénigrements font le jeux des populistes.
    Laissez ceux qui savent, faire les choses.

  8. #8
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    https://commission.europa.eu/strateg...-green-deal_fr
    Alors je pense qu'une entreprise comme Meta est tout à fait capable de décarboner les combustibles fossiles.

    Ces dénigrements font le jeux des populistes.
    Laissez ceux qui savent, faire les choses.
    Ha, ok. Les factshits de la commission.
    De quoi parlez-vous au juste ? Du biométhane (cherchez les investisseurs) ? Rencontrez des agriculteurs et ... soyez diplomate.
    Meta ne décarbone pas (techniquement hein) mais communique sur la décarbonation.
    " Laissez ceux qui savent, faire les choses " ... et fermez-la ? C'est une forme nouvelle de vulgarisation scientifique ?
    Bon, pas difficile de voir où ça mène. Ne dépassez pas la dluo.
    magatama

  9. #9
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    capacité totale de production d'énergie de 2 262 mégawatts
    On est sur 2x la puissance électrique moyenne d'une centrale nucléaire française. C'est énorme.
    Ils ne peuvent construire rapidement 2 centrales nucléaires, sans compter le coût. C'est bien plus simple de monter des centrales à gaz, d'autant plus que c'est bon marché.

    L'écologie ils s'en fichent (comme tout le reste du système d'ailleurs, sinon on aurait pas une croissance annuelle des émissions de gaz à effet de serre).

    Sur de telles consommations, quelque soit la source électrique, pour faire tourner des IA ou miner, ce n'est pas écologique point.

    Citation Envoyé par mith06
    C'est tout a fait cohérent je suis désolé…
    Pour infos la commission européenne c'est donnée comme objectif de décarboner le secteur du Gaz:
    https://commission.europa.eu/strateg...-green-deal_fr
    Alors je pense qu'une entreprise comme Meta est tout à fait capable de décarboner les combustibles fossiles.

    Ces dénigrements font le jeux des populistes.
    Lien intéressant, mais ces chiffres ont l'air de dater d'avant la guerre actuelle en Ukraine. Ensuite, un objectif affiché, sans moyen n'est que du vent.

    ex : tout le monde est d'accord pour limiter le réchauffement à 1,5°, mais toutes les mesures prises sont orientées pour continuer l'extraction des énergies fossiles. Ex : la consommation des voitures ne baisse plus malgré l'amélioration des moteurs. (grâce aux normes européennes poussées par l'Allemagne qui ont favorisé les voitures plus lourdes qui ont plus de marges).

    D'un point de vue physique, les seules façons de décarboner du gaz, c'est d'arrêter d'en brûler ; de capturer le CO2 (ce qui n'est pas fait car ça baisse le rendement d'au moins 30%) ; de fabriquer du gaz par méthaniseurs de biomasse mais c'est limité (l'Allemagne, c'est de l'ordre de 5% de l'électricité issue du biogaz) ; ou le grand truc le power to gaz, cad synthétiser du gaz avec l'électricité surabondante renouvelable puis le brûler... un beau rêve car ça divise par au moins 5 le rendement...

    Je connais quelqu'un qui bosse pour un gazier. Les gaziers adorent l'énergie solaire et l'éolien et en font autant que possible la promotion (car ils savent bien que ces installations induisent la construction de centrales à gaz pour équilibrer le réseau).

    J'ai discuté avec quelqu'un qui pilote le gaz et l'écologie à la Commission côté germanique. Ce quelqu'un était persuadé qu'il fallait continuer absolument la construction de centrales à gaz (pour équilibrer les éoliennes) et de financer le power to gaz jusqu'à ce que les coûts baissent... Car le gaz est l'énergie de transition vers la décarbonation (je n'invente rien). C'était avant la guerre en Ukraine.

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