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Levée de l’interdiction de X au Brésil : la Cour suprême autorise le rétablissement du service


Sujet :

Mobiles

  1. #1
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    Par défaut Levée de l’interdiction de X au Brésil : la Cour suprême autorise le rétablissement du service
    Pour lutter contre la censure, la plateforme X d'Elon Musk annonce qu'elle met fin à ses activités au Brésil, après les "ordres de censure" donnés par un juge brésilien.

    La plateforme X a fermé ses bureaux au Brésil, affirmant que le juge Alexandre de Moraes avait émis des ordres de censure secrets. La plateforme reste disponible pour les Brésiliens malgré la fermeture des bureaux. X a partagé des documents alléguant des menaces du gouvernement brésilien, mais la Cour suprême n'a pas confirmé leur authenticité.

    X Corp. est une entreprise technologique américaine détenue par Elon Musk pour succéder à Twitter, Inc. La société possède le service de réseau social X (anciennement Twitter) et a annoncé son intention de l'utiliser comme base pour d'autres offres. Bien que le nom officiel de la plateforme soit désormais X, de nombreux utilisateurs et médias continuent de l'appeler Twitter.

    Récemment, la société a annoncé la fermeture de ses bureaux au Brésil en raison d'un conflit sur la censure. Elle explique cette décision par les "ordres de censure" donnés par le juge brésilien Alexandre de Moraes. X a expliqué que la fermeture de ses activités au Brésil était une décision difficile à prendre, mais elle a reproché au juge de Moraes de lui avoir forcé la main. Malgré la fermeture des bureaux, les Brésiliens pourront toujours utiliser X pour publier des messages et interagir avec d'autres personnes.


    Ainsi, X ferme ses bureaux au Brésil en raison d'un conflit sur la censure. Selon la société, ces ordres juridiques ont été émis secrètement par le juge Alexandre de Moraes. Ces ordonnances comprenaient :

    • Suppression de contenu : X a reçu l'ordre de retirer des contenus spécifiques de la plateforme.
    • Conséquences en cas de non-respect : Si X ne suivait pas ces ordres, l'entreprise pourrait être confrontée aux conséquences suivantes :
      • Une amende journalière d'environ 3 300 euros.
      • L'arrestation de sa représentante au Brésil, Rachel Nova Conceicao.


    X a partagé un document qui, selon elle, prouve ces menaces. Toutefois, la Cour suprême du Brésil, où siège M. de Moraes, a déclaré qu'elle ne ferait aucun commentaire sur la question et qu'elle ne confirmerait ni n'infirmerait l'authenticité du document partagé par X. En réponse à ces événements, X a publié une déclaration sur sa plateforme accusant le juge de Moraes de ce qui suit :

    • Abus de pouvoir : X a déclaré que M. de Moraes abusait de son autorité et agissait à l'encontre des valeurs démocratiques.
    • Menaces secrètes : L'entreprise a révélé que M. de Moraes avait secrètement menacé d'arrêter son représentant si elle ne se conformait pas aux ordonnances.
    • Manque de transparence : X a critiqué le manque d'informations communiquées au public brésilien et a indiqué que son personnel au Brésil n'avait aucun contrôle sur la situation.


    Voici l'annonce sur la plateforme X :

    Hier soir, Alexandre de Moraes a menacé notre représentant légal au Brésil d'arrestation si nous ne nous conformions pas à ses ordres de censure. Il l'a fait dans un ordre secret, que nous partageons ici pour exposer ses actions.

    Bien que nos nombreux appels à la Cour suprême n'aient pas été entendus, que le public brésilien n'ait pas été informé de ces ordonnances et que notre personnel brésilien n'ait aucune responsabilité ni aucun contrôle sur le fait que des contenus soient bloqués sur notre plateforme, M. Moraes a choisi de menacer notre personnel au Brésil plutôt que de respecter la loi ou les procédures régulières.

    Par conséquent, pour protéger la sécurité de notre personnel, nous avons pris la décision de mettre fin à nos activités au Brésil, avec effet immédiat.

    Le service X reste disponible pour les Brésiliens.

    Nous sommes profondément attristés d'avoir été contraints de prendre cette décision. La responsabilité incombe uniquement à Alexandre de Moraes.

    Ses actions sont incompatibles avec un gouvernement démocratique. Le peuple brésilien doit faire un choix : la démocratie ou Alexandre de Moraes.
    Contexte

    Cet événement s'inscrit dans le cadre d'un conflit plus long entre X, qui appartient désormais à Elon Musk, et le gouvernement brésilien. En avril 2024, Musk a déclaré que X n'obéirait pas aux ordres du Brésil de bloquer certains comptes sur la plateforme. En conséquence, le juge de Moraes a ouvert une enquête contre Musk pour entrave à la justice. Bien que X ait d'abord refusé de suivre les ordres du gouvernement, l'entreprise a finalement accepté de s'y conformer.

    Le même mois, la commission judiciaire de la Chambre des représentants a publié un rapport indiquant que le gouvernement brésilien tentait d'obliger X et d'autres plateformes de médias sociaux à censurer plus de 300 comptes. Le rapport mentionnait que ces comptes comprenaient ceux de l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, d'un membre du sénat fédéral et d'un journaliste.

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette fermeture est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Elon Musk, l'absolutiste de la liberté d'expression, censure X/Twitter en Inde suite à un ordre du gouvernement qui est accusé d'essayer de faire taire les voix dissidentes dans un pays démocratique

    Le "président" autoproclamé Nicolás Maduro se venge en bannissant du Venezuela le réseau social X d'Elon Musk pendant 10 jours, après que ce dernier l'ait traité de dictateur et de singe

    X/Twitter est la plus grande source de désinformation, prévient Bruxelles. Un nouveau rapport suggère que la plateforme ne parvient pas à supprimer les publications qui violent ses propres règles
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Donc pour lutter contre la censure, il censure leur application... logique

  3. #3
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    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    Donc pour lutter contre la censure, il censure leur application... logique
    Si on suit la logique de Musk, bientôt il va fermer boutique en Europe

  4. #4
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    Il n'est pas question de censurer une application dans l'article.
    X a fermé ses bureaux au Brésil pour éviter les représailles, c'est tout. Le site reste accessible (tant que le Brésil le veut bien)

  5. #5
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    Par défaut Un tribunal brésilien menace de suspendre les activités de X dans le cadre de la querelle en cours
    Le tribunal suprême brésilien menace de suspendre les activités de X, anciennement Twitter, à moins que son propriétaire, Elon Musk, ne désigne un représentant légal au Brésil dans les 24 heures.

    Le tribunal suprême brésilien menace de suspendre les activités de X, à moins que son propriétaire, Elon Musk, ne désigne un représentant légal au Brésil dans les 24 heures. Cette décision représente un nouveau rebondissement dans la querelle en cours entre le Brésil et la plateforme X à la suite de la fermeture des bureaux de la plateforme au Brésil.

    Récemment, la plateforme X, anciennement Twitter, a annoncé la fermeture de ses bureaux au Brésil en raison d'un conflit sur la censure. Elle explique cette décision par les "ordres de censure" donnés par le juge brésilien Alexandre de Moraes. X avait même partagé des documents alléguant des menaces du gouvernement brésilien, mais la Cour suprême n'a pas confirmé leur authenticité. Malgré la fermeture des bureaux, les Brésiliens peuvent toujours utiliser X pour publier des messages et interagir avec d'autres personnes.

    Cet événement s'inscrit dans le cadre d'un conflit plus long entre X, qui appartient désormais à Elon Musk, et le gouvernement brésilien. En avril 2024, Musk a déclaré que X n'obéirait pas aux ordres du Brésil de bloquer certains comptes sur la plateforme. En conséquence, le juge de Moraes a ouvert une enquête contre Musk pour entrave à la justice. Bien que X ait d'abord refusé de suivre les ordres du gouvernement, l'entreprise a finalement accepté de s'y conformer.

    Face à cette décision de la société X, un juge de la Cour suprême du Brésil vient de menacer de mettre fin aux activités locales de X, à moins que son propriétaire milliardaire Elon Musk ne nomme un représentant légal au Brésil dans les 24 heures. Cette ordonnance du juge Alexandre de Moraes est le dernier développement en date d'une querelle en cours avec la plateforme de M. Musk.


    L'entreprise s'est opposée à M. de Moraes au début de l'année au sujet de la liberté d'expression, des comptes associés à l'extrême droite et de la désinformation sur la plateforme, et elle se dit victime de censure. Au début du mois, X a déclaré qu'elle renvoyait tous les employés brésiliens restants dans le pays "avec effet immédiat", affirmant que M. de Moraes avait menacé d'arrestation son représentant légal dans le pays.

    Le 28 août dernier, la Cour suprême a notifié à X l'ordre de M. de Moraes dans une réponse à un message du compte des affaires gouvernementales de la société sur la plateforme sociale. "En cas de non-respect de la décision, celle-ci pourrait entraîner la suspension des activités du réseau de médias sociaux au Brésil", a déclaré la Cour dans un communiqué.

    Aux États-Unis, la liberté d'expression est un droit constitutionnel beaucoup plus permissif que dans de nombreux pays, dont le Brésil, où M. de Moraes a ordonné en avril l'ouverture d'une enquête sur Musk concernant la diffusion de fausses nouvelles diffamatoires et d'une autre enquête sur une éventuelle obstruction, incitation et organisation criminelle.

    La droite politique brésilienne reproche depuis longtemps à M. de Moraes d'outrepasser ses droits en restreignant la liberté d'expression et en se livrant à des persécutions politiques. Ses défenseurs ont déclaré que ses actions étaient légales, soutenues par au moins la majorité des juges de la Cour, et qu'elles avaient servi à protéger la démocratie à un moment où elle était en péril.

    Source : Cour suprême du Brésil

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur cette affaire ?

    Voir aussi :

    Pour lutter contre la censure, la plateforme X d'Elon Musk annonce qu'elle met fin à ses activités au Brésil, après les "ordres de censure" donnés par un juge brésilien

    Elon Musk, l'absolutiste de la liberté d'expression, censure X/Twitter en Inde suite à un ordre du gouvernement, qui est accusé d'essayer de faire taire les voix dissidentes dans un pays démocratique

    X/Twitter est la plus grande source de désinformation, prévient Bruxelles. Un nouveau rapport suggère que la plateforme ne parvient pas à supprimer les publications qui violent ses propres règles
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  6. #6
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    Par défaut Elon Musk a qualifié un juge brésilien de "criminel" après le blocage des actifs financiers de Starlink
    Elon Musk a qualifié un juge brésilien de "criminel" après que les actifs financiers de Starlink ont été bloqués, car la plateforme X de Musk devait nommer un représentant légal ou être suspendue.

    Elon Musk a qualifié un juge brésilien de "criminel" après le blocage des actifs financiers de Starlink. Le blocage servirait à garantir le paiement des amendes imposées au média social X par les tribunaux brésiliens. La Cour suprême du Brésil avait ordonné précédemment à la plateforme X, anciennement Twitter, de nommer un représentant légal ou d'être suspendue.

    Le conflit entre la plateforme de médias sociaux X, qui appartient à Elon Musk, et le gouvernement brésilien vient de prendre un nouveau tournant. Depuis ce mois d'août 2024, les évènements et les réactions s'enchainent : de Musk qui ferme les bureaux au Brésil de la plateforme, au juge brésilien Alexandre de Moraes qui menace de suspendre les activités de X. De nouveaux rapports montrent que les actifs financiers locaux de Starlink, qui appartient également à Musk, auraient été bloqués dans le cadre de cette querelle.

    Le juge Alexandre de Moraes et Musk sont en conflit depuis avril, lorsque Moraes a annoncé qu'il enquêtait sur le milliardaire pour obstruction à la justice après que Musk ait déclaré qu'il défierait une décision de justice bloquant certains comptes sur X. La société a également affirmé que Moraes avait menacé d'arrêter l'un de ses représentants légaux au Brésil si elle ne se conformait pas à cette décision.


    Musk a annoncé au début du mois que X mettrait fin à ses activités au Brésil en raison des "ordres de censure" du juge. Cependant, le service est toujours disponible pour les utilisateurs dans le pays. En réponse à cela, la justice a délivré une assignation à Musk, l'avertissant qu'il avait 24 heures pour nommer un représentant légal pour l'entreprise de médias sociaux. En vertu de la législation brésilienne, les entreprises de médias sociaux sont tenues d'avoir un représentant basé dans le pays.

    Mais avant cette ordonnance, M. Moraes a ordonné que les actifs d'un "groupe économique de fait" sous le contrôle de M. Musk soient gelés pour garantir le paiement des amendes imposées par les tribunaux brésiliens. Les médias locaux ont rapporté que l'ordonnance s'appliquait spécifiquement à Starlink, une filiale de SpaceX, la société aérospatiale de Musk, qui vend des services d'internet par satellite au Brésil. Les dirigeants auraient déjà été notifiés et convoqués pour répondre aux amendes imposées à X.

    "Ce type, @Alexandre, est un criminel de la pire espèce, qui se fait passer pour un juge", a écrit M. Musk dans un message sur X après que les médias locaux ont rapporté l'ordonnance, en mentionnant le compte de M. Moraes sur la plateforme.

    Plus tôt dans la journée de cette ordonnace, M. Musk a accusé, sans preuve, les médias brésiliens d'être "contrôlés" par M. Moraes, qu'il a qualifié de "faux juge dictateur". Il a également affirmé que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva était son "chien de poche".

    Et vous ?

    Que pensez-vous des déclarations de Musk ?
    Quel est votre avis sur l'évolution de ce conflit ?

    Voir aussi :

    Pour lutter contre la censure, la plateforme X d'Elon Musk annonce qu'elle met fin à ses activités au Brésil, après les "ordres de censure" donnés par un juge brésilien

    Le tribunal suprême brésilien menace de suspendre les activités de X, anciennement Twitter à moins que son propriétaire, Elon Musk, ne désigne un représentant légal au Brésil dans les 24 heures
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  7. #7
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    Par défaut Elon Musk annonce que Starlink sera désormais gratuit au Brésil, car les hôpitaux et les écoles l'utilisent
    Elon Musk annonce que Starlink sera désormais gratuit au Brésil, car les hôpitaux et les écoles isolés l'utilisent, après que les actifs financiers de Starlink ont été bloqués par un juge brésilien

    Elon Musk a annoncé le jeudi 29 août au soir que SpaceX fournira un service internet gratuit au Brésil par l'intermédiaire de Starlink jusqu'à ce que le différend juridique concernant le blocage des comptes de l'entreprise soit résolu.

    Elon Musk avait qualifié un juge brésilien de "criminel" après le blocage des actifs financiers de Starlink. Le blocage aurait servi à garantir le paiement des amendes imposées au média social X par les tribunaux brésiliens. La Cour suprême du Brésil avait alors ordonné précédemment à la plateforme X, anciennement Twitter, de nommer un représentant légal ou d'être suspendue.

    « De nombreuses écoles et hôpitaux isolés dépendent de Starlink de SpaceX ! SpaceX fournira gratuitement un service Internet aux utilisateurs brésiliens jusqu'à ce que ce problème soit résolu, car nous ne pouvons pas être payés, mais nous ne voulons pas couper l'accès à quiconque », a posté M. Musk.


    La décision du juge Alexandre de Moraes du Tribunal suprême fédéral (STF), qui a bloqué les comptes de Starlink Holding au Brésil en raison de l'absence de représentants légaux, a eu un grand retentissement.

    Musk a utilisé ses réseaux sociaux pour exprimer son mécontentement à l'égard de cette mesure, affirmant que l'action en justice, qui affecte également les finances de Starlink Holding, nuit aux autres actionnaires et aux utilisateurs brésiliens.

    « SpaceX et X sont deux sociétés complètement différentes avec des actionnaires différents. Je possède environ 40 % de SpaceX, donc cette action absolument illégale du dictateur @alexandre punit indûment les autres actionnaires et le peuple brésilien », a écrit M. Musk.

    La semaine dernière, le Tribunal suprême fédéral a décidé de bloquer tous les actifs financiers de Starlink au Brésil pour garantir le paiement des amendes liées au réseau social X, également géré par Musk. Cette mesure visait à garantir que l'entreprise s'acquitte des montants dus aux tribunaux brésiliens dans le cadre des sanctions imposées au réseau social.


    Le différend juridique entre Musk et Moraes a eu un impact important sur les activités de Starlink au Brésil, en particulier dans les régions isolées qui dépendent du service de communication. Rondônia, par exemple, est l'État le plus touché, avec 50 537 contrats de service signés avec l'entreprise, soit 23,45 % des opérations de Starlink dans le pays. Au total, la société a 215 320 contrats dans tout le Brésil, en particulier dans le nord et le sud-est.

    A la suit des conflits avec le ministre Alexandre de Moraes, le bureau du réseau social X au Brésil a été fermé par Elon Musk. Le milliardaire a déclaré qu'il n'était pas d'accord avec les amendes imposées par la Cour suprême et l'ordre de supprimer les contenus publiés par les utilisateurs qui violent l'État de droit démocratique et la législation brésilienne.

    Avec la fermeture du bureau dans le pays, Alexandre de Moraes a exigé que Elon Musk nomme un représentant légal pour répondre officiellement des actions de la plateforme.

    Source : Elon Musk

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous la décision de M. Musk crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Elon Musk a qualifié un juge brésilien de "criminel" après que les actifs financiers de Starlink ont été bloqués, car la plateforme X de Musk devait nommer un représentant légal ou être suspendue

    Le tribunal suprême brésilien menace de suspendre les activités de X, anciennement Twitter, à moins que son propriétaire, Elon Musk, ne désigne un représentant légal au Brésil dans les 24 heures
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  8. #8
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    Par défaut Elon Musk et son reseau de fake news essaient de se méler dans les décisions gouvernamentaux du Brésil
    Vos mensonges, M Musk, ne comptent pas au Brésil. Ce que le ministre a fait c'est juste et donc fermez votre guele et obtempérez les lois brésiliennes au Brésil.

    Pas d'ingérence dans notre pays !

  9. #9
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    Par défaut Un tribunal brésilien ordonne la suspension de X parce qu'Elon Musk n'a pas désigné de représentant légal
    Un tribunal brésilien ordonne la suspension de X parce qu'Elon Musk n'a pas désigné de représentant légal dans le délai imparti,
    les FAI invités à bloquer l'accès à X et Apple et Google appelés dans un premier temps à bloquer les VPN

    Le 30 août 2024, la Cour suprême du Brésil a ordonné la suspension immédiate de la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, dirigée par Elon Musk. Cette décision fait suite à un conflit prolongé entre Musk et le juge Alexandre de Moraes concernant la nomination d’un représentant légal au Brésil et la gestion des contenus sur la plateforme.

    En parallèle, le juge Alexandre de Moraes a également demandé à l'Agence nationale des télécommunications (Anatel) de limiter l'accès à X dans les 24 heures. Il a initialement donné cinq jours à Apple et à Google « d’adopter des obstacles pour rendre l’utilisation de l’application X impossible par les systèmes iOS et Android », en plus de la supprimer de leurs magasins virtuels, ainsi que des applications permettant l’utilisation de VPN (« réseau privé virtuel »).

    Le pays imposera également des amendes journalières de 50 000 réals brésiliens (~8 055 €) aux personnes qui tentent d'accéder à X par l'intermédiaire d'un réseau privé virtuel (VPN). Le litige a débuté en avril, lorsque le juge a ordonné la suspension de dizaines de comptes X pour avoir prétendument diffusé de la désinformation.


    Contexte et raisons de la suspension

    La suspension de X au Brésil découle de la non-conformité de la société aux ordres judiciaires. Le juge de Moraes avait donné à Musk un délai de 24 heures pour nommer un représentant légal au Brésil, une exigence légale pour les entreprises de médias sociaux opérant dans le pays. Cette mesure vise à garantir que les entreprises respectent les demandes de retrait de contenu, notamment celles liées à la désinformation politique et aux incitations à la violence. La société n'a plus de représentant dans le pays depuis le début du mois.

    « Elon Musk a montré son manque total de respect pour la souveraineté brésilienne et, en particulier, pour le pouvoir judiciaire, s'érigeant en véritable entité supranationale et immunisée contre les lois de chaque pays », a écrit de Moraes dans sa décision vendredi.


    Comprendre le déroulement de l'affaire

    Le Brésil a commencé à bloquer la plateforme de médias sociaux d'Elon Musk, X, tôt samedi, la rendant largement inaccessible à la fois sur le web et par le biais d'applications mobiles, après que le milliardaire a refusé de nommer un représentant légal dans le pays. Alexandre de Moraes a ordonné la « suspension immédiate et complète » de la plateforme de médias sociaux jusqu'à ce qu'elle se conforme à toutes les ordonnances du tribunal et paie les amendes existantes.

    La justice brésilienne a ouvert une enquête sur X en avril après que Musk a déclaré avoir réactivé des comptes que X avait reçu l'ordre de bloquer en raison de la diffusion de fausses informations. Comme le rapporte le New York Times, bon nombre des comptes que De Moraes a ordonné à X de bloquer sont liés à des partisans de l'ancien président de droite Jair Bolsonaro.

    Cette mesure vient donc envenimer une querelle qui dure depuis des mois entre Elon Musk et un juge de la Cour suprême brésilienne au sujet de la liberté d'expression, des comptes d'extrême droite et de la désinformation. Le juge Alexandre de Moraes a ordonné la suspension vendredi.

    « Nous n'insistons absolument pas pour que les autres pays aient les mêmes lois sur la liberté d'expression que les États-Unis », a déclaré X dans un message publié jeudi soir sur son compte d'affaires gouvernementales mondiales. « La question fondamentale en jeu ici est que le juge de Moraes exige que nous enfreignions les lois brésiliennes. Nous ne le ferons tout simplement pas ». Dans ce message, X a également déclaré qu'elle publierait « toutes les demandes illégales du juge de Moraes et tous les documents judiciaires qui s'y rapportent ».

    Citation Envoyé par X
    Bientôt, nous nous attendons à ce que le juge Alexandre de Moraes ordonne la fermeture de X au Brésil, simplement parce que nous n'avons pas respecté ses ordres illégaux de censure de ses opposants politiques. Ces ennemis sont, entre autres, un sénateur dûment élu et une jeune fille de 16 ans.

    Lorsque nous avons tenté de nous défendre devant le tribunal, le juge de Moraes a menacé notre représentante juridique brésilienne d'emprisonnement. Même après sa démission, il a gelé tous ses comptes bancaires. Nos contestations de ses actions manifestement illégales ont été soit rejetées, soit ignorées. Les collègues du juge de Moraes à la Cour suprême ne veulent pas ou ne peuvent pas lui tenir tête.

    Nous n'insistons absolument pas pour que les autres pays aient les mêmes lois sur la liberté d'expression que les États-Unis. La question fondamentale qui se pose ici est que le juge de Moraes exige que nous enfreignions les lois brésiliennes. Nous ne le ferons tout simplement pas.

    Dans les jours à venir, nous publierons toutes les demandes illégales du juge de Moraes et tous les documents judiciaires connexes dans l'intérêt de la transparence.

    Contrairement à d'autres médias sociaux et plateformes technologiques, nous ne nous conformerons pas en secret à des ordres illégaux.

    À nos utilisateurs au Brésil et dans le monde entier, X s'engage à protéger leur liberté d'expression.
    Les fournisseurs d'accès internet mis à contribution

    Pour bloquer X, l'autorité brésilienne de régulation des télécommunications, Anatel, a demandé aux fournisseurs d'accès à internet de suspendre l'accès des utilisateurs à la plateforme de médias sociaux. Samedi, après minuit (heure locale), les principaux opérateurs avaient commencé à le faire.

    Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Globonews, le président de l'agence, Carlos Manuel Baigorri, a déclaré que l'ordre avait déjà été transmis aux fournisseurs d'accès à Internet. « Étant donné que nous parlons de plus de 20 000 entreprises, chacune d'entre elles aura son propre délai de mise en œuvre, mais [...] nous pensons que toutes les entreprises seront en mesure de mettre en œuvre le blocage au cours du week-end », a-t-il déclaré.

    Le président Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré lors d'une interview à la radio vendredi matin : « Ce n'est pas parce que ce type [Musk] a beaucoup d'argent qu'il peut vous manquer de respect... Pour qui se prend-il ? »


    Apple et Google se sont retrouvés involontairement impliqués

    Dans un premier temps, le juge Moraes a également sommé Apple et Google de « mettre en place des barrières technologiques pour empêcher l'utilisation de l'application X par les utilisateurs des systèmes iOS et Android » et de bloquer l'utilisation des applications de réseaux privés virtuels (VPN).

    Selon la décision prise dans la pétition (PET) 12404, le président de l'Agence nationale des télécommunications (Anatel), Carlos Manuel Baigorri, doit adopter toutes les mesures nécessaires pour garantir la suspension. Le rapporteur a également ordonné à Apple et à Google de prendre des mesures pour bloquer l'utilisation de l'application sur les systèmes iOS et Android, et de la retirer de leurs boutiques en ligne.

    Quelques heures plus tard, le tribunal a rendu une deuxième ordonnance suspendant certaines des mesures prévues dans sa première ordonnance de 51 pages contre X. Dans un premier temps, De Moraes avait donné cinq jours à des sociétés comme Apple et Google pour cesser de proposer le téléchargement de X dans leurs boutiques d'applications et de mettre à disposition des applications VPN pour accéder à X. La deuxième ordonnance a supprimé ce délai et reporté la mise en œuvre de ces mesures « jusqu'à ce qu'il y ait une déclaration des parties [X et Musk] dans l'affaire, afin d'éviter toute perturbation potentielle inutile pour les sociétés tierces [Apple et Google] » :

    Citation Envoyé par juge
    Toutefois, compte tenu du caractère préventif de la décision et de la possibilité que la société « X BRASIL INTERNET LTDA. » ou ELON MUSK, une fois convoquée, se conforme pleinement aux décisions judiciaires, JE SUSPEND L'EXÉCUTION DU POINT « 2 » RÉFÉRÉ, jusqu'à ce que les parties se soient manifestées dans le dossier, en évitant tout inconvénient inutile et réversible pour les sociétés tierces.
    La déclaration précise également que l'ordonnance sera valable « jusqu'à la désignation d'un représentant de la société dans le pays ».

    Les utilisateurs de VPN risquent une amende

    En plus de la suspension de la plateforme, le juge de Moraes a imposé une amende quotidienne de 50 000 reais pour les personnes ou entreprises utilisant des VPN pour accéder à X pendant la période de suspension.

    Cette décision a suscité des réactions mitigées, certains la voyant comme une mesure nécessaire pour faire respecter la loi, tandis que d’autres la considèrent comme une atteinte à la liberté d’expression.

    Musk a réagi vendredi en postant sur X que le Brésil « fermait la première source de vérité » et que son « régime oppressif » avait « tellement peur que le peuple apprenne la vérité qu'il mettrait en faillite quiconque s'y essaierait ». Et de déclarer : « La liberté d'expression est le fondement de la démocratie et un pseudo-juge non élu au Brésil la détruit à des fins politiques. »

    Nom : elon.png
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    Entre-temps, les comptes bancaires de Starlink, la société d'internet par satellite de Musk, ont été gelés au Brésil à la suite d'une décision de la Cour suprême du pays. Starlink a réagi en publiant un message sur X, dans lequel elle déclare que « l'ordre est basé sur une détermination infondée selon laquelle Starlink devrait être responsable des amendes prélevées - de manière inconstitutionnelle - contre X ».

    Le juge Moraes s'est fait connaître par ses décisions de restreindre les plateformes de médias sociaux dans le pays. Il enquête également sur Bolsonaro et ses partisans pour leur rôle dans une tentative présumée de coup d'État le 8 janvier de l'année dernière.

    X n'est pas la première entreprise de médias sociaux à subir la pression des autorités brésiliennes.

    L'année dernière, Telegram a été temporairement interdit parce qu'il n'avait pas coopéré avec les demandes de blocage de certains profils. Le service de messagerie de Meta, Whatsapp, a également fait l'objet d'interdictions temporaires en 2015 et 2016 pour avoir refusé de se conformer aux demandes de la police concernant les données des utilisateurs.

    Conclusion

    La suspension de X au Brésil soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la régulation des contenus en ligne et la protection de la liberté d’expression. Alors que le conflit entre Elon Musk et la justice brésilienne se poursuit, les utilisateurs et les entreprises devront naviguer dans un paysage numérique de plus en plus complexe et réglementé.

    Sources : décision de justice, notifications

    Et vous ?

    Pensez-vous que la suspension de X au Brésil est justifiée ?
    Comment cette décision pourrait-elle affecter la liberté d’expression en ligne ?
    Quelles alternatives les utilisateurs brésiliens pourraient-ils envisager pour rester connectés ? Quelles autres plateformes ou technologies pourraient émerger comme alternatives viables à X au Brésil ?
    Comment pensez-vous que la suspension de X affectera les entreprises brésiliennes qui utilisent la plateforme pour le marketing et la communication ?
    À quel point est-il important pour les gouvernements de réguler les contenus sur les réseaux sociaux ? Où devrait-on tracer la ligne entre régulation et censure ?
    Dans quelle mesure les plateformes de médias sociaux devraient-elles être responsables des contenus publiés par leurs utilisateurs ?
    Liberté d’expression vs. sécurité : Comment équilibrer la protection de la liberté d’expression avec la nécessité de prévenir la désinformation et les discours de haine en ligne ?
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  10. #10
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    C'est c** , mais je suis assez content que Musk se fasse tacler la où ça fait mal..
    Ce mec est - peut être - un génie, mais il est devenu insupportable et agit comme s'il était intouchable. Comme s'il bénéficiait d'une totale impunité.
    Il y a une réelle nécessité de mon point de vue, a lui ramener les pieds sur terre.

  11. #11
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    Citation Envoyé par tepaze Voir le message
    C'est c** , mais je suis assez content que Musk se fasse tacler la où ça fait mal..
    Ce mec est - peut être - un génie, mais il est devenu insupportable et agit comme s'il était intouchable. Comme s'il bénéficiait d'une totale impunité.
    Il y a une réelle nécessité de mon point de vue, a lui ramener les pieds sur terre.
    Je partage ton avis sur Musk, mais par contre cette décision judiciaire est extrêmement grave.

    Particulièrement avec le risque d'amende pour utilisation de VPN ; là on est très proche de régimes autoritaires... Ce qui est très inquiétant, c'est que partout dans le monde, quel que soit le bord politique, la vie privée et la liberté d'expression sont bafoués.

    L'année dernière, Telegram a été temporairement interdit parce qu'il n'avait pas coopéré avec les demandes de blocage de certains profils. Le service de messagerie de Meta, Whatsapp, a également fait l'objet d'interdictions temporaires en 2015 et 2016 pour avoir refusé de se conformer aux demandes de la police concernant les données des utilisateurs.
    Cela prouve bien que le mouvement anti-droit humains est général, au Brésil comme ailleurs. Entre 2015 et 2016, c'était l'extrême-droite qui était au pouvoir là bas.

  12. #12
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  13. #13
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    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    Il ne s'agit pas d'une mesure anti-droits humains. Il s'agit de modération.

    Pour ne pas en arriver à des mesures aussi extrêmes par la loi, il faut modérer les propos. Depuis que Musk est propriétaire de cette boue sociale, il n'y a plus de modération. Donc la justice doit sévir pour faire ce que l'entreprise devrait accomplir. Il est certain qu'interdire l'utilisation de VPN est extrême mais la justice pallie avec ses moyens qui ne peuvent pas être aussi fins qu'une modération opérée par l'entreprise. Il y a eu avertissement avant de sévir et requête de la justice pour modérer.

    Je dis cela car le DSA de l'Europe va modérer aussi X et l'entreprise de Musk a fait la sourde oreille de la même manière qu'avec la justice brésilienne. Nulle n'est au dessus des lois. Aux États-Unis, la règle sur la liberté d'expression n'est pas la même qu'en Europe. Il y a des lois partout dans le monde et toutes les entreprises doivent s'y plier, qu'on soit multi-entrepreneur ou patron de PME.
    Je n'ai pas dit que la liberté d'expression n'a pas de limite. Je dit que les gens sont responsables de leurs propos, pas les hébergeurs de contenus (RS ou non).

    Ensuite, dire que n'importe quelle entreprise doit s'y plier, cela signifie que ce serais aussi le cas pour la Chine, l'Iran ou l'Arabie Saoudite. Pourtant, presque tout le monde sera d'accord pour dire que ces états ne respectent absolument pas la la liberté d'expression la plus élémentaire. De plus, la justice n'a pas seulement contrains les utilisateurs à utiliser des VPN, elle considère comme un délit le fait d'accéder à X avec un VPN (possiblement aussi de changer de DNS), ce qui est beaucoup plus grave.

    Cela rappelle fortement la politique de la Russie, notamment depuis la guerre en Ukraine. Ou encore le Royaume-Unis cette fameuse "démocratie" qui punis de peine de prison pour la consultation de certains sites web (ce qui est la même chose que de punir de prison la lecture d'un livre...).
    Enfin, un RS peu tout à fait être coopératif/décentralisé, sans aucune entreprise ni aucun patron derrière. Dans ce cas, le RS social ne représente pas d’entités juridique condamnable

  14. #14
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    La Justice a demandé de bannir de twitter des députés pour désinformation à l'origine (donc bien personne bien identifié).
    Pourquoi n'ont-elles pas été sanctionné par des peines pécuniaires ou de prison, comme cela se passe normalement ?
    Empêcher des élus de s'exprimer (même en cas de délit) n'est clairement pas une mesure démocratique. X a raison sur ce point.

    Bref une censure de plus au Brésil, pas étonnant venant de ce pays où Bolsonaro censurait Telegram et Lula censure maintenant X.

  15. #15
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    Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
    Cela prouve bien que le mouvement anti-droit humains est général, au Brésil comme ailleurs. Entre 2015 et 2016, c'était l'extrême-droite qui était au pouvoir là bas.
    Je suis d'accord avec toi. C'est une décision grave, les droits de l'homme sont en recule d'une façon générale, et le France n'y échappe pas (même s'il y a pour ailleurs)

  16. #16
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    Par défaut Elon Musk envisage de restreindre ses déplacements sur fond d'examen de la plateforme X
    Elon Musk envisage de restreindre ses déplacements sur fond d'examen de la plateforme X et d'arrestation du PDG de Telegram, accusé de ne pas en faire assez pour limiter les actions illégales sur la plateforme.

    Elon Musk fait l'objet d'un examen minutieux depuis que sa plateforme X a été accusée de diffuser des informations erronées. Avec l'arrestation récente de Pavel Durov, PDG de Telegram, Elon Musk envisage de restreindre ses déplacements.

    Le 30 août 2024, la Cour suprême du Brésil a ordonné la suspension immédiate de la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, dirigée par Elon Musk. Cette décision fait suite à un conflit prolongé entre Musk et le juge Alexandre de Moraes concernant la nomination d’un représentant légal au Brésil et la gestion des contenus sur la plateforme. Le litige a débuté en avril, lorsque le juge a ordonné la suspension de dizaines de comptes X pour avoir prétendument diffusé de la désinformation.

    Le juge Alexandre de Moraes a demandé à l'Agence nationale des télécommunications (Anatel) de limiter l'accès à X dans les 24 heures. Il a initialement donné cinq jours à Apple et à Google "d’adopter des obstacles pour rendre l’utilisation de l’application X impossible par les systèmes iOS et Android", en plus de la supprimer de leurs magasins virtuels, ainsi que des applications permettant l’utilisation de VPN ("réseau privé virtuel"). Le pays imposera également des amendes journalières de 50 000 réals brésiliens (~8 055 €) aux personnes qui tentent d'accéder à X par l'intermédiaire d'un réseau privé virtuel (VPN).

    Ce conflit se produit alors qu'en France, le PDG de Telegram, Pavel Durov, a été arrêté par la police française à l’aéroport du Bourget, au nord de Paris. Cette arrestation fait suite à un mandat d’arrêt pour des infractions liées à l’application de messagerie populaire. L’enquête porte apparemment sur un manque de modération, avec des accusations selon lesquelles Durov n’aurait pas pris de mesures pour réduire les utilisations criminelles de Telegram. L’application est accusée de ne pas coopérer avec les forces de l’ordre concernant le trafic de drogue, le contenu sexuel impliquant des mineurs et la fraude.

    Récemment, Elon Musk envisage de restreindre ses déplacements en raison de l'examen de la plateforme X et de l'arrestation du PDG de Telegram. Dans un message sur sa plateforme X, il déclare :

    Il serait sans doute sage que je limite mes déplacements aux pays où la liberté d'expression est protégée par la Constitution.
    Elon Musk envisage de restreindre ses déplacements

    Le milliardaire de la technologie a fait savoir au monde entier qu'il pourrait être contraint de restreindre ses déplacements après l'arrestation en France de Pavel Durov, le PDG de Telegram. Il est accusé de ne pas avoir fait assez pour limiter les actions illégales sur la plateforme, y compris les transactions illégales de crypto-monnaies.

    En gardant cela à l'esprit, Musk est convaincu que ses prochaines visites ne concerneront que les pays qui croient en la liberté d'expression et qui la pratiquent. X est également sous surveillance au Brésil, où un juge de la Cour suprême locale a gelé le compte de Starlink et menacé de fermer X dans le pays.

    Musk se méfie de plus en plus de ce qui pourrait se passer ensuite, car le monde entier a reproché à son application X de ne pas en faire assez pour empêcher la diffusion de fausses informations en ligne. S'exprimant sur son compte X, Musk déclare que les incidents ne lui laissent pas d'autre choix que de limiter les mouvements.

    Il répondait ainsi à un message qui lui demandait de réfléchir à l'impact de ses projets de voyage. Musk a expliqué qu'il était un fervent défenseur de Durov depuis le jour de son arrestation, condamnant les actions de la France qui l'a jeté dans un centre de détention. Musk a qualifié cet acte de violation de la liberté d'expression et a mis en garde contre les dangers à venir.

    La France est connue pour ses lois sur la liberté d'expression, qui font partie de la constitution. Toutefois, le président du pays a indiqué dans un message sur X que son pays était attaqué sans raison. Il a expliqué que les informations selon lesquelles l'arrestation avait des liens avec la politique étaient fausses. De même, il a défendu le pays pour ses lois sur la liberté d'expression.


    Au cas où vous ne le sauriez pas, Musk et Durov partagent de nombreux points communs. Ils sont tous deux propriétaires de grandes plateformes et ne cessent d'être critiqués pour ne pas avoir fait assez pour modérer le contenu en ligne. En ce qui concerne Telegram, elle a été accusée de permettre à des activités criminelles de se répandre en raison de sa tolérance.

    Il en va de même pour Musk, qui a été accusé de ne pas faire assez pour empêcher la diffusion de fausses informations sur X. Par exemple, de nombreuses émeutes d'extrême droite ont éclaté au Royaume-Uni après une agression mortelle à l'arme blanche pendant le cours de danse d'un enfant. Une partie du problème était également liée aux fausses informations diffusées sur X selon lesquelles l'agresseur était entré illégalement dans le pays. Comme si cela ne suffisait pas, Musk a tenté d'aggraver encore la situation en publiant ses propres messages controversés sur l'inévitabilité d'une guerre civile dans le pays.

    Selon un ancien cadre de Twitter, Musk a été rappelé à l'ordre pour ses actions qui sont allées trop loin. C'est pourquoi il est temps qu'il soit mis derrière les barreaux pour avoir attisé la violence. Ceci, combiné à la bataille juridique de X au Brésil, est également remarqué. Le fait que Musk refuse de bloquer certains comptes alors qu'ils diffuseraient des informations erronées laisse un grand point d'interrogation.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur cette situation ?

    Voir aussi :

    Pour lutter contre la censure, la plateforme X d'Elon Musk annonce qu'elle met fin à ses activités au Brésil, après les "ordres de censure" donnés par un juge brésilien

    Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, fait l'objet d'une enquête formelle et est accusé d'un large éventail d'infractions en France, sa caution a été fixée à 5 millions d'euros, selon le procureur

    La pandémie de la désinformation : 1,5 milliard de fake news sont publiées chaque jour sur les médias sociaux, selon ID Crypt Global. Facebook et X hébergent le plus grand nombre de contenus de désinformation
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  17. #17
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    Par défaut L'interdiction de X au Brésil et la menace d'une amende ont provoqué un exode massif vers Bluesky
    L'interdiction de X au Brésil et la menace d'une amende en cas d'utilisation d'un VPN ont provoqué un exode massif vers Bluesky,
    plus d'un million de nouveaux utilisateurs en trois jours

    L’interdiction récente de X (anciennement Twitter) au Brésil a provoqué une migration massive des utilisateurs vers Bluesky, une plateforme de microblogging décentralisée. Cette décision, prise par le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes, a entraîné une augmentation spectaculaire du nombre d’utilisateurs de Bluesky, qui a gagné un million de nouveaux utilisateurs en seulement trois jours.

    À l'approche de l'interdiction, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a apparemment fait ses adieux à ses adeptes de X en créant un lien vers ses autres comptes de médias sociaux, à commencer par Bluesky.


    Qu’est-ce que Bluesky ?

    Bluesky est une plateforme de médias sociaux décentralisée qui se présente comme une alternative à Twitter. Elle a été initialement soutenue par Jack Dorsey, le cofondateur de Twitter, et repose sur un nouveau protocole appelé AT Protocol (Authenticated Transfer Protocol). Bluesky a été lancé en 2021 et a rapidement attiré l’attention en tant qu’alternative plus éthique et sécurisée à Twitter. Initialement, l’accès à la plateforme se faisait sur invitation uniquement, ce qui a permis de contrôler la croissance et de tester l’infrastructure. En février 2024, Bluesky a ouvert ses portes à tous les utilisateurs sans restriction.

    Bluesky se distingue par son approche décentralisée, ce qui signifie que les données des utilisateurs ne sont pas stockées sur des serveurs centralisés, mais réparties sur plusieurs nœuds. Cela offre plusieurs avantages :
    • Sécurité et confidentialité : La décentralisation rend les attaques de données plus difficiles, car il n’y a pas de point de défaillance unique.
    • Contrôle utilisateur : Les utilisateurs ont plus de contrôle sur leur expérience en ligne, y compris la modération du contenu et la gestion de leurs données personnelles.
    • Résilience : En cas de panne ou d’attaque sur un nœud, les autres nœuds peuvent continuer à fonctionner normalement, assurant ainsi une meilleure continuité de service.

    Depuis son lancement, Bluesky a connu une croissance rapide, atteignant plus de 4,9 millions d’utilisateurs en février 2024. La plateforme a gagné en popularité, bénéficiant notamment d'un coup de pouce inattendu : l’interdiction de X (anciennement Twitter) au Brésil, qui a poussé de nombreux utilisateurs à migrer vers Bluesky.

    Malgré son succès initial, Bluesky fait face à plusieurs défis :
    • Concurrence : Le marché des réseaux sociaux est très concurrentiel, avec des plateformes comme X, Threads et Mastodon.
    • Toxicité : En s’ouvrant à un plus grand nombre d’utilisateurs, Bluesky risque de rencontrer les mêmes problèmes de toxicité que ses concurrents.
    • Régulation : Les plateformes décentralisées devront également naviguer dans un paysage réglementaire complexe, notamment avec des lois comme le DSA en Europe

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    Contexte de l’interdiction de X

    La décision de bannir X découle d’un conflit juridique entre la plateforme et la Cour suprême brésilienne. X a été accusé de ne pas avoir bloqué certains comptes diffusant de la désinformation électorale. En réponse, le juge Moraes a exigé que X nomme un représentant légal au Brésil, sous peine d’interdiction. Face à la non-conformité de X, l’interdiction a été mise en place, accompagnée de menaces de sanctions pour les utilisateurs tentant de contourner la restriction via des VPN.

    Pour bloquer X, l'autorité brésilienne de régulation des télécommunications, Anatel, a demandé aux fournisseurs d'accès à internet de suspendre l'accès des utilisateurs à la plateforme de médias sociaux. Samedi, après minuit (heure locale), les principaux opérateurs avaient commencé à le faire.

    Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Globonews, le président de l'agence, Carlos Manuel Baigorri, a déclaré que l'ordre avait déjà été transmis aux fournisseurs d'accès à Internet. « Étant donné que nous parlons de plus de 20 000 entreprises, chacune d'entre elles aura son propre délai de mise en œuvre, mais [...] nous pensons que toutes les entreprises seront en mesure de mettre en œuvre le blocage au cours du week-end », a-t-il déclaré.

    Dans un premier temps, le juge Moraes a également sommé Apple et Google de « mettre en place des barrières technologiques pour empêcher l'utilisation de l'application X par les utilisateurs des systèmes iOS et Android » et de bloquer l'utilisation des applications de réseaux privés virtuels (VPN). Quelques heures plus tard, le tribunal a rendu une deuxième ordonnance suspendant certaines des mesures prévues dans sa première ordonnance de 51 pages contre X. Le juge a notamment reporté la mise en œuvre de ces mesures « jusqu'à ce qu'il y ait une déclaration des parties [X et Musk] dans l'affaire, afin d'éviter toute perturbation potentielle inutile pour les sociétés tierces [Apple et Google] »

    Mais ce n'est pas tout. En plus de la suspension de la plateforme, le juge de Moraes a imposé une amende quotidienne de 50 000 reais (~8 055 €) pour les personnes ou entreprises utilisant des VPN pour accéder à X pendant la période de suspension.

    Cette décision a suscité des réactions mitigées, certains la voyant comme une mesure nécessaire pour faire respecter la loi, tandis que d’autres la considèrent comme une atteinte à la liberté d’expression. Quoiqu'il en soit, c'est sans doute elle qui a provoqué l'exode

    L’ascension de Bluesky

    La plateforme de microblogging a annoncé vendredi en fin de journée qu'elle enregistrait des « records d'activité » avec 500 000 nouveaux utilisateurs « au cours des deux derniers jours » puis « un million au cours des trois derniers jours ».

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    Elle est également numéro un du classement des applications iPhone gratuites au Brésil, juste devant Threads de Meta, qui occupe la deuxième place, selon les statistiques du baromètre Sensor Tower.

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    Notant ces classements, le PDG de Bluesky, Jay Graber, a écrit : « Bon travail au Brésil, vous avez fait le bon choix ».

    Cette croissance est particulièrement impressionnante pour une plateforme qui n'a ouvert ses portes au public qu'en février et qui a reconnu avec humour sa petite taille (surtout par rapport à ses rivaux X et Threads) en se décrivant comme « le petit roi des applications sociales ». La société affirme qu'elle comptait plus de 6 millions d'utilisateurs en mai 2024. Désormais, elle en compte 7,6 millions.

    Bluesky a été annoncé pour la première fois en 2019 comme une initiative soutenue par Twitter pour construire un protocole social ouvert et décentralisé. Elle est depuis devenue une société d'utilité publique indépendante, le fondateur de Twitter, Jack Dorsey, ayant quitté le conseil d'administration plus tôt cette année.

    Concernant la modération, l'entreprise explique :

    Notre approche de la modération comporte trois volets : le filtrage automatisé, les actions manuelles de l'administrateur et la labellisation de la communauté. Elle superpose de nouvelles approches de la modération à ce que font déjà les sites sociaux centralisés, et expose les rouages du système pour que tout le monde puisse les observer.

    Le système d'étiquetage ouvert et composable que nous créons pour la modération permettra à quiconque de définir et d'appliquer des étiquettes à des contenus ou à des comptes, et laissera à chacun le choix de s'abonner à ces ensembles d'étiquettes. Les étiquettes peuvent être générées automatiquement ou manuellement, et peuvent être appliquées par n'importe quel service ou personne dans le réseau.
    Réactions et implications

    Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a également encouragé ses partisans à rejoindre Bluesky, partageant des liens vers ses autres profils de médias sociaux. Cette transition massive vers Bluesky soulève des questions sur l’avenir des plateformes de médias sociaux centralisées et sur la manière dont les utilisateurs réagissent aux régulations gouvernementales

    Impact sur la liberté d’expression

    L’interdiction de X au Brésil a suscité un débat intense sur la liberté d’expression. D’un côté, certains estiment que cette mesure est nécessaire pour lutter contre la désinformation et protéger l’intégrité des élections. De l’autre, des critiques affirment que cela constitue une atteinte à la liberté d’expression et un précédent dangereux pour la censure gouvernementale.

    Régulation des réseaux sociaux

    La question de la régulation des réseaux sociaux est au cœur de cette controverse. Les plateformes comme X sont souvent accusées de ne pas en faire assez pour modérer le contenu nuisible, tandis que d’autres soutiennent que trop de régulation peut étouffer la liberté d’expression. La montée en puissance de Bluesky, avec son modèle décentralisé, pourrait offrir une alternative intéressante en permettant aux utilisateurs de contrôler davantage leur expérience en ligne.

    Sécurité et confidentialité

    Les plateformes décentralisées comme Bluesky promettent une meilleure sécurité et confidentialité des données des utilisateurs. Contrairement aux plateformes centralisées, où les données sont souvent stockées sur des serveurs centralisés et peuvent être vulnérables aux violations de données, les plateformes décentralisées répartissent les données sur plusieurs nœuds, rendant les attaques plus difficiles.

    Adoption de nouvelles plateformes

    La migration vers une nouvelle plateforme de médias sociaux n’est pas sans défis. Les utilisateurs doivent s’adapter à une nouvelle interface, reconstruire leur réseau de contacts et s’habituer à de nouvelles fonctionnalités. Cependant, cette transition offre également des opportunités, comme la découverte de nouvelles communautés et la possibilité de participer à une plateforme en pleine croissance.

    Influence politique

    Les décisions politiques jouent un rôle crucial dans le choix des plateformes de médias sociaux par les utilisateurs. L’interdiction de X au Brésil montre comment les régulations gouvernementales peuvent influencer les comportements en ligne. Les utilisateurs sont de plus en plus conscients de l’impact des politiques sur leur liberté d’expression et leur vie privée, et sont prêts à changer de plateforme en fonction de ces régulations.

    Conclusion

    L’interdiction de X au Brésil a non seulement perturbé le paysage des médias sociaux dans le pays, mais a également offert une opportunité unique à Bluesky de se positionner comme une alternative viable. Cette situation met en lumière les tensions entre régulation gouvernementale et liberté d’expression, tout en ouvrant la voie à des discussions sur l’avenir des réseaux sociaux.

    Sources : BlueSky (1, 2, 3), Sensor Tower

    Et vous ?

    Pensez-vous que l’interdiction de X au Brésil constitue une atteinte à la liberté d’expression, ou est-ce une mesure nécessaire pour lutter contre la désinformation ?
    Quelle devrait être la responsabilité des plateformes de médias sociaux dans la régulation du contenu ? Les gouvernements devraient-ils avoir plus de contrôle ?
    Quels sont les défis et les opportunités pour les utilisateurs qui migrent vers une nouvelle plateforme comme Bluesky ?
    Comment les plateformes décentralisées comme Bluesky peuvent-elles garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs par rapport aux plateformes centralisées ?
    Dans quelle mesure les décisions politiques influencent-elles votre choix de plateforme de médias sociaux ? Seriez-vous prêt à changer de plateforme en fonction des régulations gouvernementales ?
    Comment voyez-vous l’évolution des médias sociaux dans les prochaines années avec l’émergence de plateformes décentralisées ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  18. #18
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    Musk aurait vraiment mieux fait de pas se lancer dans son combat contre le wokisme et la cancel culture gauchiste.

    La décision de bannir X découle d’un conflit juridique entre la plateforme et la Cour suprême brésilienne. X a été accusé de ne pas avoir bloqué certains comptes diffusant de la désinformation électorale. En réponse, le juge Moraes a exigé que X nomme un représentant légal au Brésil, sous peine d’interdiction. Face à la non-conformité de X, l’interdiction a été mise en place, accompagnée de menaces de sanctions pour les utilisateurs tentant de contourner la restriction via des VPN.
    Pour vraiment comprendre il faut revenir en arrière. Il avait débloqué les comptes des anciens potes à Bolsonaro battu en 2022 et interdits par des juges locaux (? à creuser). Elon Musk a multiplié des actions de ce genre où il le pouvait, allant jusqu’à estimer avoir révélé un complot massif de l’ancienne direction de Twitter, qu’il pensait aux ordres de la gauche progressiste et mondialiste (ce qui était un peu le cas quand même on va pas se mentir, enfin dans ces réseaux on est dans des bulles idéologiques qui s'alimentent toute seule en général).

    Bien sur que certains veulent faire taire les opposants à Lula au Brésil. Si il y avait une voie légale pour interdire le discours de Le Pen ou du Front populaire en France, chacun des partisans du camp adverse s'empresserait de s'en saisir. Nous on a Thierry Breton pour ça

    Parce que bon chez nous c'est pas folichon quand même :
    - Transphobie : « Je ferai avec plaisir deux ans de prison », J.K. Rowling fait à nouveau polémique.
    - Il appelait à détruire un hôtel de demandeurs d’asile sur les réseaux sociaux : un homme condamné à la prison ferme après le drame de Southport. En Angleterre ils vident les prisons des détenus de droit communs pour y mettre des gens qui ont dit sur Twitter que l'immigration ils en avaient assez. L'article original du Daily pour ceux qui supportent pas de devoir croiser des sources et lire des choses qui les irritent.
    - Des militants écolos risquent la prison pour avoir dénoncé les PFAS d’Arkema
    - La loi sur le secret des affaires est un danger pour nos libertés fondamentales

  19. #19
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    L'interdiction du X
    J'ai cru comprendre que l'interdiction du porn avait engendre un exode!
    Je savais qu'il y a un probleme de dependance a cet egard, mais tout de meme a ce niveau!!

  20. #20
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    Je pense que cette décision de la justice brésilienne est une bonne chose. De quel droit Elon Musk décide-t-il qui doit s'exprimer au Brésil ou pas ?
    Le Brésil est souverain sur son territoire et certaines multinationales pensent être au-dessus des lois, et tout cela par la complicité des politiques (l'Europe en est le parfait exemple).
    La liberté d'expression est encadrée par la justice de chaque pays, point. On peut être en désaccord avec ces lois nationales et c'est totalement légitime, mais ce n'est pas à un étranger de décider des limites de la liberté d'expression au Brésil.

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