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Mobiles Discussion :

Ces 4 milliardaires de la tech qui ont assisté ou fait des dons à l'investiture de Trump ont perdu 194 Mds$


Sujet :

Mobiles

  1. #1
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    Par défaut Ces 4 milliardaires de la tech qui ont assisté ou fait des dons à l'investiture de Trump ont perdu 194 Mds$
    Les milliardaires de la Silicon Valley apportent leur soutien à Donald Trump et Elon Musk, propriétaire de X, s'engage à verser 45 millions chaque moi
    car Trump aurait une position jugée "protechnologie"

    Donald Trump semble se faire de plus en plus d'amis dans la Silicon Valley. Des milliardaires de la technologie, autrefois des soutiens des démocrates, basculent dans le camp républicain. Elon Musk, le PDG milliardaire de Tesla et l'homme le plus riche au monde, se serait engagé à verser 45 millions de dollars par mois pour soutenir Donald Trump. Les bailleurs de fonds de Donald Trump comprennent aussi Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir, et les jumeaux milliardaires Winklevoss, tous deux des magnats de la cryptomonnaie, ainsi que de nombreux autres dirigeants milliardaires de la technologie de la Silicon Valley. Une évolution qui suscite un grand débat.

    Les milliardaires de la technologie et de la Silicon Valley semblent faire la queue pour faire un don à la campagne présidentielle de Donald Trump. Il y a quatre mois à peine, Elon Musk déclarait qu'il ne donnerait pas d'argent à l'un ou l'autre des candidats à la présidence. Toutefois, ces dernières semaines, le PDG milliardaire de Tesla a publiquement affiché son soutien à Donald Trump et semble utiliser sa plateforme de médias sociaux X pour partager et encenser les idées du candidat à la présidentielle de novembre prochain. De plus, un récent rapport du Wall Street Journal indique que le PDG de Tesla compte faire bien plus.

    Le rapport indique que Musk s'est engagé à verser chaque mois 45 millions de dollars à America PAC, un super comité d'action politique soutenant l'ancien président Donald Trump. Le groupe a été formé en juin et se concentrera sur l'inscription des électeurs et d'autres activités visant à faire élire Donald Trump. Au total, Musk pourrait contribuer à hauteur de 180 millions de dollars au PAC. C'est le point culminant d'un virage public de Musk vers la droite et un signe de ses liens croissants avec Donald Trump. Et ce, malgré le fait que Donald Trump et son colistier n'ont aucune attirance pour les véhicules électriques.


    Les actions de Musk offrent à Donald Trump un soutien de premier plan dans sa quête de retour à la Maison Blanche lors de l'élection du 5 novembre. Mais Musk est loin d'être le seul soutien dont bénéficie Donald Trump dans le paysage technologique. Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir, un trio de pionniers du capital-risque et les jumeaux Winklevoss figurent parmi les dirigeants de la Tech qui ont fait des dons à America PAC. Selon une déclaration publique, America PAC a recueilli plus de 8,7 millions de dollars depuis sa création, y compris plusieurs dons d'un million de dollars de la part de dirigeants de la Silicon Valley.

    Les donateurs comprennent Shaun Maguire, partenaire de Sequoia, et Antonio Gracias, fondateur de Valor Equity Partners, ainsi que Doug Leone, cofondateur de Sequoia Capital, et Lonsdale de 8VC et Palantir. Musk est un proche associé de nombreux donateurs, dont Lonsdale. D'autres rapports soulignent que Marc Andreessen et Ben Horowitz ont déclaré au personnel de leur société de capital-risque Andreessen Horowitz qu'ils soutiendraient Donald Trump. Selon des documents déposés, Cameron et Tyler Winklevoss ont donné chacun 250 000 dollars. D'autres milliardaires, tels que Peter Thiel, ne manquent pas à l'appel.

    Comme certains peuvent le penser, il s'agit peut-être d'un choix calculé de la part de Musk et des autres milliardaires et investisseurs de la Silicon Valley. Les analystes estiment que le programme de Donald Trump semble plus favorable aux entreprises technologiques, ce qui pourrait leur donner encore plus de pouvoir. « Il s'agit d'une nouvelle initiative, car ils estiment qu'il y a beaucoup d'enjeux du côté des cryptomonnaies, de l'agenda de l'IA au sein de l'entreprise. Cela ne signifie pas que l'on soutient les opinions [de Trump] sur l'immigration », a déclaré une personne ayant une connaissance directe de leurs projets.

    L'industrie technologique de la Silicon Valley est depuis longtemps un bastion libéral niché en Californie, un bastion démocrate. Toutefois, certains dirigeants de la technologie, désenchantés par les positions du président Joe Biden en matière de réglementation et de fiscalité, ont opéré un glissement politique vers la droite. Selon une analyse publiée le mois dernier, l'appétit croissant de la Silicon Valley pour les produits frauduleux pousse de plus en plus de milliardaires de la Tech à financer la campagne de Donald Trump. Son programme, ainsi que son colistier, montrerait qu'il serait plus favorable aux escrocs que Joe Biden.

    Les milliardaires de la Silicon Valley ont salué le choix du sénateur de l'Ohio et ancien investisseur en capital-risque James David Vance comme colistier de Donald Trump. J. D. Vance a des liens de longue date avec les cercles d'élite de la technologie, ayant travaillé pour le fonds de capital-risque de Peter Thiel, Mithril Capital, à San Francisco entre 2015 et 2017. Il aussi travaillé pour le fonds de capital-risque Revolution, basé à Washington et lancé par le directeur général d'AOL, Steve Case. L'enthousiaste Jacob Helberg, cadre de Palantir et grand donateur de Donald Trump, a déclaré que Vance est "un choix protechnologie".

    Vance a également lancé sa propre société de capital-risque, Narya Capital, en 2020, avec le soutien de Peter Thiel, de Marc Andreessen, de l'investisseur en startup Scott Dorsey et de l'ancien PDG de Google, Eric Schmidt. Selon les déclarations de 2022, les données les plus récentes disponibles, Vance détenait des investissements personnels dans plus de 100 entreprises publiques et privées, dont Anduril Industries, un groupe de défense soutenu par Peter Thiel qui propose des solutions basées sur l'IA, et la société de simulation spatiale Slingshot Aerospace, ainsi que des actions Walmart d'une valeur estimée à 100 000 $.


    Par ailleurs, Vance a également investi à titre personnel dans la plateforme vidéo controversée Rumble, avec une participation d'une valeur de 300 000 dollars en 2022, et dans l'application de prière chrétienne Hallow, avec une participation d'une valeur de 100 000 dollars cette année-là. Vance a également déclaré posséder entre 100 001 et 250 000 dollars en bitcoins sur la bourse de cryptomonnaies Coinbase en 2022. Crystal McKellar, fondatrice et associée gérante d'Aloft VC, a travaillé avec Vance chez Mithril Capital en 2012 et a accueilli la nouvelle avec enthousiasme. Dans une déclaration lundi, McKellar a expliqué :

    Citation Envoyé par Crystal McKellar

    Il [J. D. Vance] sera bon pour la Silicon Valley parce que c'est un bon capitaliste du marché libre qui croit à la croissance et à l'innovation et à l'élimination de la réglementation qui étrangle la croissance. Et il sera bon pour le pays pour les mêmes raisons et parce qu'il éprouve une véritable compassion pour les oubliés et les laissés-pour-compte du progrès.
    McKellar s'en prend donc aux projets visant à réglementer de l'industrie technologique, montrant que les déclarations des dirigeants de la technologie ne sont qu'un leurre. OpenAI, tout comme les autres géants technologiques, a mis en garde contre les dangers potentiels des systèmes d'IA qu'ils sont en train de développer, tout en insistant sur la nécessité d'une réglementation. Mais la sincérité de cette mise en garde a toujours été suspecte et ce type de déclaration tend à confirmer que ces appels ont un but caché. Tout porte à croire donc que Joe Biden perd le soutien des milliardaires de la Tech en raison de ses positions.

    À en croire certains critiques dans la communauté, l'escroquerie s'installe de plus en plus dans l'industrie technologique. L'innovation réelle s'est considérablement ralentie ces dernières années, menaçant de réduire les profits faramineux du début du siècle. Pour remplacer ces revenus, les dirigeants du secteur technologique se tournent de plus en plus vers des produits surfaits, voire carrément frauduleux, comme en témoigne l'effondrement de la bourse de cryptomonnaies FTX (et l'emprisonnement de son fondateur). Selon eux, l'administration Biden a fait de la lutte contre la fraude à la consommation une priorité absolue.

    Chamath Palihapitiya, un ancien cadre de Facebook devenu investisseur en technologie qui a longtemps vanté les mérites du secteur des monnaies numériques, s'est exprimé de manière positive sur l'ancien président dans un podcast en juin. « Ces dernières semaines, le président Trump est devenu incroyablement procryptomonnaie », a-t-il déclaré. Selon les analystes, l'une des différences clés entre cette nouvelle cohorte et la classe ultra-riche de la Silicon Valley (qui a traditionnellement essayé de façonner la réglementation des entreprises) est leur volonté de s'affranchir de la réglementation sur d'autres questions.

    Matt Murphy, partenaire de Menlo Ventures, a déclaré que même s'il ne connaissait pas bien Vance ni ses positions, le fait qu'il ait été choisi était un signe encourageant. « Je pense qu'il est bon d'avoir quelqu'un qui comprend la technologie. Nous avons en fait un jeune candidat qui semble bien connaître la technologie. Je pense que c'est une bonne chose pour le parti », a-t-il déclaré. Il est important de souligner que Vance a eu une relation quelque peu compliquée avec la Silicon Valley. Lors de sa campagne réussie pour le Sénat en 2022, qui a été soutenue par Peter Thiel, il a critiqué les Big Tech

    Vance a déclaré à l'époque que les entreprises technologiques exerçaient trop de pouvoir et d'influence sur la politique. Il avait aussi ajouté que ses antécédents lui permettraient de s'attaquer à l'oligarchie des grandes entreprises technologiques. En outre, il a salué les mesures antitrust de l'administration Biden axées sur la technologie, en particulier la présidente de la Federal Trade Commission (FTC), Lina Khan. Il se démarque ainsi des républicains de la Chambre de commerce qui ont toujours critiqué l'interprétation large que fait Khan de la législation antitrust existante afin de poursuivre les entreprises technologiques.

    Si les critiques de Vance vis-à-vis des Big Tech peuvent heurter certains acteurs du secteur, elles sont similaires aux sentiments exprimés par des acteurs plus modestes. Les startups et les sociétés de capital-risque se plaignent depuis longtemps du fait que la taille et la puissance des Big Tech ont rendu la concurrence difficile pour les petites sociétés. En somme, il sera intéressant de voir l'évolution de ses rapports avec les nouveaux soutiens de Donald Trump.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du soutien croissant des milliardaires de la Silicon Valley à Donald Trump ?
    Cela est-il seulement dû à la position "protechnologique" de Donald Trump et du profil de son colistier ?
    Quels pourraient être les impacts sur l'industrie technologique si Donald Trump gagnait à nouveau la Maison Blanche ?

    Voir aussi

    L'appétit croissant de la Silicon Valley pour les produits frauduleux pousse les milliardaires de la Tech à financer la campagne de Trump qui serait plus favorable aux escrocs que Biden, selon une analyse

    Donald Trump accepte désormais les cryptomonnaies pour les dons de campagne, mais pourtant cela n'a rien à voir avec les rançongiciels, cependant les donateurs peuvent croire rester anonymes

    Donald Trump, qui avait tenté d'interdire TikTok aux États-Unis, rejoint TikTok et compte déjà près de deux millions d'abonnés sur la plateforme

  2. #2
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  3. #3
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du soutien croissant des milliardaires de la Silicon Valley à Donald Trump ?
    Cela n'a rien de surprenant, si les républicains deviennent plus favorable à la Silicon Valley que les démocrates, le soutient passera au républicains.

    Les idiots sont ceux qui on cru que ces entreprises agissait, même un peu, avec des valeurs moral ou éthique. Cela prouve définitivement que ces entreprises n'ont on pas plus que les autres, et par extension que le parti démocrate n'a jamais vraiment été plus éthique que le parti républicain. Surtout qu'a très long terme, on ne peu même pas prévoir l'évolution des partis ; quand on connaît l'origine du parti démocrate... Ça a largement évolué.
    Les autres idiots sont les complotistes qui voyaient dans Trump une lutte contre "l'état profond", état profond qui comprenais la Silicon Valley ; Il y avait déjà Musk, mais c'était possible de dire "c'est l'exception qui confirme la règle". Là ça va devenir compliqué d'inventer quelque chose *

    Comme d'habitude, ce sont les gens qui sacralisent la politique et surtout les entreprises, d'une manière ou d'une autre, qui sont les dindons de la farce.

    *Donald Trump a été remplacé par un clone, mais chut, sinon je vais me faire n**** pour avoir révélé ça

  4. #4
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Donald Trump semble se faire de plus en plus d'amis dans la Silicon Valley. Des milliardaires de la technologie, autrefois des soutiens des démocrates, basculent dans le camp républicain. Elon Musk, le PDG milliardaire de Tesla et l'homme le plus riche au monde, se serait engagé à verser 45 millions de dollars par mois pour soutenir Donald Trump. Les bailleurs de fonds de Donald Trump comprennent aussi Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir, et les jumeaux milliardaires Winklevoss, tous deux des magnats de la cryptomonnaie, ainsi que de nombreux autres dirigeants milliardaires de la technologie de la Silicon Valley. Une évolution qui suscite un grand débat.
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    Pecunia non olet

    Pecunia non olet (« l'argent n'a pas d'odeur ») est un dicton latin. La phrase est attribuée à l'empereur romain Vespasien (gouverna de 69 à 79 après J.-C.)...
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  5. #5
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    Par défaut Les alliés de Donald Trump veulent faire de l'Amérique le premier pays en matière d'IA
    Les alliés de Trump veulent faire de l'Amérique le leader en matière d'IA avec un décret de grande envergure
    qui abrogera le décret de Biden sur l'IA et créera des "projets Manhattan" pour l'IA militaire

    Les alliés de Donald Trump seraient en train d'élaborer un plan détaillé visant à faire des États-Unis le leader mondial dans le domaine de l'IA. Le plan ferait allusion à un vaste décret sur l'IA qui réduirait le poids de la réglementation sur le domaine de l'IA et favoriserait l'IA militaire. Le décret aurait prévu la création de petits "projets Manhattan" afin de faire progresser les capacités militaires du pays en matière d'IA. Le groupe envisage d'abroger le décret de Joe Biden sur l'IA en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Leur projet pourrait également être l'une des raisons qui expliquent un soutien massif et soudain de la Silicon Valley à Donald Trump.

    Donald Trump se positionne comme celui qui favorisera le plus le développement de la Silicon Valley en cas de victoire aux élections présidentielles de novembre prochain. Un nouveau rapport du Washington Post laisse entendre que Donald Trump et ses proches travaillent à renforcer le monopole des États-Unis sur le secteur mondial de la Tech, ce qui consoliderait par la même occasion l'influence de la Silicon Valley et le pouvoir des milliardaires de la technologie qui le soutiennent. Le rapport indique que Donald Trump et ses alliés comptent notamment faire du pays la première puissance mondiale en matière d'IA.

    Le groupe aurait rédigé un décret d'envergure qui comprend une section intitulée "Make America First in AI". Il appelle à un examen immédiat de ce qu'il qualifie de "réglementations inutiles et pesantes" sur le développement de l'IA. Ce projet contraste avec le décret de l'administration Biden d'octobre dernier, qui imposait de nouvelles exigences en matière de tests de sécurité pour les systèmes d'IA avancés. De plus, le décret de l'équipe de Donald Trump pourrait laisser le monopole de la régulation aux entreprises d'IA elles-mêmes, notamment à travers la création d'agences dirigées par l'industrie avec un rôle spécifique.


    Selon le projet de décret, obtenu par le Washington Post, le rôle de ces agences consistera à évaluer les modèles d'IA et protéger les systèmes contre les menaces étrangères. La proposition, bien qu'elle n'a pour l'instant pas été confirmée par le camp Trump, a suscité de nombreuses préoccupations dans la communauté. L'idée de laisser les entreprises technologiques s'autoréguler pourrait avoir de graves conséquences, car elles pourraient être amenées à donner la priorité au profit plutôt qu'à la sécurité. « Le domaine de l'IA deviendrait tout de suite le Far West et nous assisterons à des projets dangereux », déplore un critique.

    L'ancien conseiller économique en chef de Donald Trump, Larry Kudlow, qui dirige aujourd'hui l'America First Policy Institute, serait impliqué dans ce projet. Le décret de Joe Biden sur l'IA exige que les grandes entreprises technologiques communiquent au gouvernement fédéral les risques liés à leurs modèles d'IA. Il limite également l'utilisation par le gouvernement de systèmes d'IA dans les situations à haut risque et prévoit des programmes visant à étudier les pratiques potentiellement dangereuses de l'IA en matière de soins de santé. Mais les républicains (GOP) se sont déjà engagés à abroger le décret de Joe Biden sur l'IA.

    « Nous abrogerons le dangereux décret de Joe Biden qui entrave l'innovation en matière d'IA et impose des idées de gauche radicale au développement de cette technologie. À la place, les Républicains soutiennent le développement de l'IA ancré dans la liberté d'expression et l'épanouissement de l'être humain », indique la plateforme du GOP. Si ces initiatives se concrétisent, elles bénéficieront probablement aux donateurs de Donald Trump issus du monde de la technologie, notamment Elon Musk, milliardaire de Tesla. Musk a apporté son soutien au candidat et envisage de donner 45 millions de dollars par mois.


    Cette approche profiterait probablement aux entreprises technologiques qui collaborent déjà avec le Pentagone sur des projets d'IA, comme Palantir, Anduril et Scale AI. Les dirigeants de ces entreprises auraient exprimé leur soutien à Donald Trump. Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir, un trio de pionniers du capital-risque et les jumeaux Winklevoss figurent parmi les dirigeants de la technologie qui ont fait des dons à America PAC, un comité d'action politique soutenant l'ancien président Donald Trump. America PAC aurait recueilli plusieurs dons d'un million de dollars de la part de patrons et milliardaires de la Silicon Valley.

    Les milliardaires de la Silicon Valley ont salué le choix du sénateur de l'Ohio et ancien investisseur en capital-risque James David Vance comme colistier de Donald Trump. J. D. Vance a des liens de longue date avec les cercles d'élite de la technologie, ayant travaillé pour le fonds de capital-risque de Peter Thiel, Mithril Capital, à San Francisco entre 2015 et 2017. Il aussi travaillé pour le fonds de capital-risque Revolution, basé à Washington et lancé par le directeur général d'AOL, Steve Case. L'enthousiaste Jacob Helberg, cadre de Palantir et grand donateur de Donald Trump, a déclaré que Vance est "un choix protechnologie".

    Crystal McKellar, fondatrice et associée gérante d'Aloft VC, a travaillé avec Vance chez Mithril Capital en 2012 et a accueilli la nouvelle avec enthousiasme. Dans une déclaration lundi, McKellar a expliqué : « il [J. D. Vance] sera bon pour la Silicon Valley parce que c'est un bon capitaliste du marché libre qui croit à la croissance et à l'innovation et à l'élimination de la réglementation qui étrangle la croissance. Et il sera bon pour le pays pour les mêmes raisons et parce qu'il éprouve une véritable compassion pour les oubliés et les laissés-pour-compte du progrès », les soutiens de Donald Trump dans la Silicon Valley se multiplient.


    Vance, connu pour ses antécédents en matière de capital-risque et ses ses liens avec des personnalités de la Silicon Valley comme Marc Andreessen et Peter Thiel, a exprimé son opposition à la réglementation de l'IA et a critiqué les Big Tech pour avoir encouragé la surveillance gouvernementale. Vance a exprimé son soutien à l'IA open source par le passé, ce qui complique encore un peu plus la situation. Ses relations avec la Silicon Valley sont toutefois quelque peu complexes.

    Donald Trump souhaite désormais le maintien de TikTok sur le marché américain, principalement parce qu'il veut que Facebook soit davantage concurrencé, bien qu'il a tenu des propos qui démontrent qu'il a un problème personnel avec Mark Zuckerberg. Il est également devenu favorable aux cryptomonnaies, expliquant que l'alternative serait de perdre la domination des cryptomonnaies au profit d'un autre pays, peut-être la Chine, un adversaire des États-Unis.

    Ainsi, Joe Biden serait en train de perdre le soutien des milliardaires de la Tech en raison de sa politique. Les critiques indiquent que Donald Trump bénéficie du soutien de la Silicon Valley en raison du fait qu'ils jugent son programme et ses positions favorables à la technologie. En cas de victoire de Donald Trump, ils espèrent bénéficier à leur tour d'une réglementation laxiste afin de continuer à développer sans maux de tête l'IA, le marché des cryptomonnaies, etc.

    Hilton Beckham, porte-parole de l'America First Policy Institute, a déclaré que le projet de décret ne représente pas la "position officielle" de l'organisation, et ne doit pas non plus être considéré comme représentant le point de vue du Parti républicain. Cependant, la rumeur sur ce décret suscite beaucoup de réactions.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du projet présumé des alliés de Donald Trump pour faire des États-Unis le premier pays en matière d'IA ?
    Est-ce la bonne direction à suivre ? Quels pourraient être les impacts sur le secteur technologique ? Quels sont les risques d'une telle initiative ?
    À quoi pourrait ressembler le développement de l'IA si ce décret venait à être mis en application ?

    Voir aussi

    Donald Trump déteste tellement Facebook et son créateur Mark Zuckerberg qu'il milite pour le maintien de TikTok aux États-Unis, il affirme que TikTok favoriserait la concurrence après avoir tenté de le bannir

    L'appétit croissant de la Silicon Valley pour les produits frauduleux pousse les milliardaires de la Tech à financer la campagne de Trump qui serait plus favorable aux escrocs que Biden, selon une analyse

    Les milliardaires de la Silicon Valley apportent leur soutien à Donald Trump et Elon Musk, propriétaire de X, s'engage à verser 45 millions chaque mois, car Trump aurait une position jugée "protechnologie"

  6. #6
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    Par défaut La Silicon Valley s'est complètement trompée sur Donald Trump
    La Silicon Valley s'est complètement trompée sur Donald Trump : comment les espoirs technologiques se sont heurtés à la réalité politique,
    un algorithme corrompu par le cynisme

    La Silicon Valley, souvent perçue comme un bastion d’innovation et de rationalité, a montré ses limites en soutenant massivement Donald Trump en 2024, malgré les signaux évidents des risques autoritaires et économiques qu’il représentait. Ce revirement idéologique, motivé par des intérêts financiers (dérégulation, fiscalité avantageuse) et des griefs culturels (anti-« wokisme »), révèle une profonde dissonance entre les prétentions progressistes de ces élites technologiques et leur alignement avec un agenda politique régressif. Les arguments avancés par des figures comme Marc Andreessen et Ben Horowitz, croissance économique, suprématie technologique face à la Chine, se sont effondrés face à la réalité : politiques commerciales désastreuses, coupes budgétaires dans la recherche, et expulsion des talents étrangers. Plutôt que d’accélérer l’innovation, Trump a exacerbé les fractures économiques et affaibli la position géopolitique des États-Unis.

    Ce soutien illustre surtout l’arrogance d’une industrie qui, malgré son influence, reste aveugle à ses propres contradictions. Les milliardaires de la tech ont cru pouvoir instrumentaliser Trump pour servir leurs intérêts, mais ont sous-estimé son chaos institutionnel et son incompétence stratégique. Leur silence actuel, après des mois de promotion active, trahit une gêne face à l’échec patent de leur pari. Derrière les discours sur le « progrès », c’est bien une logique de rente à court terme et un mépris des dynamiques socio-économiques complexes qui dominent ; une tendance déjà dénoncée dans les critiques sur l’hubris des dirigeants technologiques, incapables de reconnaître que leur succès tient autant à la chance qu’à leur intelligence. La droite technologique n’a pas été trahie par Trump : elle a simplement été confrontée aux conséquences de son propre cynisme.

    Nom : Trump Musk.PNG
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    L’année dernière, une faction influente de milliardaires de la tech a fait volte-face en apportant son soutien à Donald Trump, pourtant perçu comme une menace démocratique et économique par beaucoup d’entre eux quelques années plus tôt. Marc Andreessen, investisseur capital-risque, avait en 2016 qualifié Hillary Clinton de « choix évident », jugeant les propositions migratoires de Trump « nauséabondes ». Elon Musk, autrefois partisan des politiques climatiques d’Obama, a lui aussi rejoint ce revirement. Pourtant, en 2024, ces figures emblématiques de la Silicon Valley se sont ralliées à un candidat ouvertement autoritaire, défenseur de l’insurrection du 6 janvier.

    Officiellement, leur soutien s’expliquait par des raisons économiques : Trump promettait un allègement réglementaire pour leurs entreprises, des baisses d’impôts sur le capital, et une accélération de l’innovation technologique au nom de la compétitivité américaine face à la Chine. Trois mois après son entrée en fonction, il a effectivement concédé des assouplissements réglementaires, notamment pour les secteurs de la crypto et de l’IA. Mais loin de stimuler la croissance ou la suprématie technologique des États-Unis, sa présidence s’est révélée un désastre sur ces deux fronts.

    Le calcul des magnats de la tech était simple : sous Biden, leurs intérêts matériels semblaient menacés. L’administration démocrate durcissait la régulation des cryptomonnaies, renforçait les lois antitrust, envisageait de taxer les plus-values latentes, et encadrait le développement de l’IA. S’y ajoutait un malaise culturel : une partie de la gauche « woke » était perçue comme hostile à la réussite économique et aux valeurs traditionnelles de l’élite technologique, majoritairement blanche et masculine. Trump, en revanche, leur offrait une promesse claire : un bouclier contre ces « menaces », à la fois fiscales et idéologiques.

    Tesla pourrait être le principal bénéficiaire du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Un rapport révèle que l'équipe Trump cherche à assouplir les règles pour les voitures autonomes et la réglementation mise à jour devrait être favorable à Elon Musk, PDG de Tesla. Les règles actuelles constituent des obstacles pour Tesla qui cherche à construire des véhicules autonomes sans volant ni pédale, mais l'équipe Trump pourrait lever ces barrières. Selon les experts, des règles laxistes pourraient entraver la sécurité des véhicules autonomes, alors que les logiciels Autopilot et Full Self-Driving de Tesla sont déjà sujets à de nombreuses préoccupations.


    Certains, comme Andreessen et Ben Horowitz, sont allés plus loin, présentant Trump comme le sauveur de « l’avenir de l’Amérique ». Dans un manifeste, ils alertaient sur la stagnation économique et la perte d’influence face à la Chine, affirmant que seule une présidence Trump pourrait relancer l’innovation et éviter un déclin géopolitique. Pourtant, leur pari a échoué de manière spectaculaire.

    Plutôt que d’accélérer la croissance, les politiques de Trump l’ont étranglée. Ses droits de douane massifs – jusqu’à 145 % sur les importations chinoises – ont plongé des startups dépendantes des supply chains asiatiques au bord de la faillite, tout en décourageant les introductions en Bourse et les fusions. Le S&P 500, reflet de la santé économique, a stagné, contrairement au Bitcoin, dont la valeur a grimpé – preuve que seuls les actifs spéculatifs, et non l’économie réelle, ont profité de sa présidence.

    Pire, ces mesures ont déclenché une contraction du PIB (-2,2 % prévu ce trimestre) et une chute des commandes industrielles, notamment dans l’État de New York. En sapant la confiance des investisseurs et en affaiblissant le dollar comme monnaie de réserve mondiale, Trump a fragilisé la position géopolitique des États-Unis, exactement l’inverse de ce qu’Andreessen et Horowitz espéraient.

    L’administration Trump a parallèlement réduit les financements publics pour la recherche scientifique, pourtant vitale pour l’innovation. Les subventions en ARN messager (pourtant cruciales pour la médecine) ont été soumises à l’arbitraire de Robert F. Kennedy Jr., antivax notoire. Les coupes dans les programmes énergétiques et les licenciements à la FDA ont ralenti le développement technologique et médical.

    Enfin, en expulsant des milliers d’étudiants étrangers et en harcelant les chercheurs immigrés (comme cette scientifique de Harvard arrêtée pour un dossier administratif mineur), Trump a poussé les talents à fuir les États-Unis. Une étude révèle que 75 % des scientifiques étrangers envisagent désormais de quitter le pays.

    Si la droite technologique a cru pouvoir instrumentaliser Trump, c’est elle qui s’est fait manipuler. Ses politiques ont anéanti les arguments mêmes avancés pour justifier son soutien : croissance, innovation et puissance américaine. Reste une explication plus cynique : le calcul à court terme de profits deregulated, quitte à sacrifier la stabilité économique et la crédibilité internationale des États-Unis. Le silence récent d’Andreessen sur les réseaux sociaux en dit long : ceux qui ont porté Trump au pouvoir préfèrent désormais se taire, face à l’étendue du désastre.

    L’illusion techno-libérale et le piège trumpiste

    Le soutien de la Silicon Valley à Donald Trump en 2024 est un révélateur implacable des contradictions d’une industrie qui a érigé le « disruptif » en dogme, tout en succombant aux mêmes travers qu’elle prétendait combattre. Ce ralliement, motivé par une alliance toxique entre opportunisme fiscal et ressentiment anti-progressiste, expose trois failles majeures :

    Le mythe de la rationalité technocratique : Les élites de la tech ont cru pouvoir « hacker » le système politique comme un bug algorithmique, en instrumentalisant Trump pour obtenir des baisses d’impôts ou une dérégulation. En réalité, elles ont sous-estimé l’instabilité systémique qu’il génère – un paradoxe pour des acteurs qui vantent leur approche « data-driven ». Leur erreur ? Confondre optimisation comptable à court terme et résilience institutionnelle, comme le ferait un trader sacrifiant l’infrastructure d’une entreprise pour gonfler un trimestre.

    L’hubris culturelle : Le rejet du « wokisme » par des figures comme Andreessen cache mal une mentalité de caste : une oligarchie technologique convaincue que son succès financier la dispense de toute responsabilité sociale. Leur soutien à un projet régressif (restriction des droits civiques, sabotage de l’éducation publique) trahit une vision méritocratique fantasmée, où la richesse individuelle justifie l’affaiblissement des biens communs. Pire, cela confirme les critiques sur leur incapacité à penser au-delà de leur écosystème – une myopie déjà dénoncée dans leur gestion désastreuse des réseaux sociaux ou de l’IA.

    L’échec stratégique : L’argument de la « guerre technologique contre la Chine » s’est effondré face aux politiques trumpistes : embargo contre les talents étrangers (60% des ingénieurs de la Valley sont nés à l’étranger), coupes dans la recherche fondamentale, et guerres commerciales contre les alliés. En croyant acheter un bouclier fiscal, la tech a scié la branche qui la porte : l’innovation nécessite des écosystèmes ouverts, pas des nationalismes économiques.


    Ce revirement n’est pas une trahison, mais une révélation. La Silicon Valley a montré qu’elle n’était ni une avant-garde éclairée, ni même un lobby efficace ; juste une élite en crise, tiraillée entre ses fantasmes de toute-puissance et sa dépendance aux caprices du pouvoir. Son cynisme rappelle celui de la finance des années 2000 : après avoir encensé la « destruction créatrice », elle découvre, trop tard, qu’on ne peut pas outsourcer les conséquences politiques de son avidité. Reste une question : assumera-t-elle cet échec, ou préférera-t-elle, comme ses dirigeants face aux rapports qu’ils ignorent, enterrer les preuves sous le tapis ?

    Et vous ?

    L’alliance entre la tech et l’extrême droite est-elle un phénomène exclusivement américain, ou un risque global dans d’autres hubs technologiques ?

    Pourquoi les leaders tech, qui se disent visionnaires, n’ont-ils pas anticipé que l’autoritarisme de Trump finirait par menacer leurs propres entreprises ?

    Voir aussi :

    La première raison pour laquelle Elon Musk a investi tout ce temps et cet argent dans la campagne de Donald Trump : l'équipe Trump cherche à assouplir les règles américaines pour les voitures autonomes

    Donald Trump soutient son coprésident Elon Musk et déclare que les attaques contre les concessionnaires Tesla seront traitées comme du « terrorisme », mais son soutien pourrait nuire davantage à Tesla

    Les milliardaires de la Silicon Valley apportent leur soutien à Donald Trump et Elon Musk, propriétaire de X, s'engage à verser 45 millions chaque mois, car Trump aurait une position jugée "protechnologie"
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  8. #8
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    Trump fait partie de la vieille garde des milliardaires, celle qui a fait fortune dans l'immobilier, le pétrole, les casinos, l'agroalimentaire, etc...

    Cette dernière excècre au possible les milliardaires de la tech qui les ont supplantés en terme de fortune. Trump n'aidera pas les milliardaires de la tech par pure jalousie, ça n'est pas plus compliqué que ça.

  9. #9
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    <citation> Reste une question : assumera-t-elle cet échec, ou préférera-t-elle, comme ses dirigeants face aux rapports qu’ils ignorent, enterrer les preuves sous le tapis ?
    </citation>
    La réponse est dans la question, il me semble.

  10. #10
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    Ça fait à peine 4 mois que Trump est au pouvoir, je penses qu'on pourrait attendre un peu avant de tirer des conclusions sur l'économie et les libertés.
    On nous fait croire à la fin du monde pour quelques droits de douanes et à l’apocalypse parce que la bourse a légèrement chuté (alors qu'en prenant la bourse sous le mandat de Biden, il y a eu de bien plus grosse chute).
    Enfin, on reste toujours infiniment plus libre aux Etats-Unis que dans l'UE, la "modération" s'est transformé en censure, et la "lutte contre la désinformation" est devenu un outil de propagande politique.

  11. #11
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    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    Ça fait à peine 4 mois que Trump est au pouvoir, je penses qu'on pourrait attendre un peu avant de tirer des conclusions sur l'économie et les libertés.
    On nous fait croire à la fin du monde pour quelques droits de douanes
    3000% de droits de douane (sur les panneaux solaires par exemple) c'est pas rien, c'est la fin du commerce international entre les US et la chine, mais c'est pas forcément une mauvaise chose, c'est même un plus pour l'écologie, mais cela ne tient pas debout, les USA sont incapables de produire de l'électronique ou des vêtements et bien d'autres choses.


    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    et à l’apocalypse .
    Ca serait l'apocalypse uniquement pour les naïfs qui ont placé toutes leurs économies en bourse, en réalité la bourse est beaucoup trop haute depuis bien trop longtemps, c'est un niveau fictif en déconnexion totale du revenu des entreprises, un crack de 80% serait en fait une très bonne chose pour toutes les économies mondiales.


    Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
    Enfin, on reste toujours infiniment plus libre aux Etats-Unis que dans l'UE, la "modération" s'est transformé en censure, et la "lutte contre la désinformation" est devenu un outil de propagande politique.
    Tellement pas modéré que c'est Poutine qui a fait élire Trump deux fois
    Je ne suis pas certain du fait que c'est la Russie qui décide de savoir qui sera le prochain président US soit une chose souhaitable.

    En France cela voudrait dire que Poutine fera élire Marine le PEN, c'est une bonne chose ?

  12. #12
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    Par défaut Ces 4 milliardaires de la tech qui ont assisté ou fait des dons à l'investiture de Trump ont perdu 194 Mds$
    Ces 4 milliardaires de la tech qui ont assisté ou fait des dons à l'investiture de Donald Trump ont perdu 194 milliards de dollars,
    au cours de ses 100 premiers jours de sa présidence

    Cela fait 100 jours que le président Donald Trump a prêté serment et que certains des plus grands noms de la technologie sont à ses côtés. Plusieurs milliardaires de la technologie se sont rapprochés de Trump avant son second mandat, notamment en assistant à l'investiture et en faisant des dons au fonds d'inauguration. L'apparition d'un front commun contrastait avec des années de critiques de Trump à l'égard des grandes entreprises technologiques et d'interpellations directes de certains dirigeants du secteur.

    Beaucoup de choses ont changé depuis le jour de l'investiture. Les leaders de la tech qui ont soutenu Trump ont vu leur valeur nette et la valeur des actions des entreprises qu'ils dirigent diminuer, car la guerre commerciale de l'administration, alimentée par les tarifs douaniers, a coïncidé avec une perturbation des marchés financiers dans le monde entier.


    Les cent premiers jours de la présidence Trump ont été marqués par une forte volatilité boursière qui n’a pas épargné les géants de la tech liés à son investiture. Selon le Bloomberg Billionaires Index, quatre patrons de la tech – Elon Musk (Tesla/SpaceX/X), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Meta/Facebook) et Jensen Huang (Nvidia) – ont vu leur fortune individuelle chuter de manière spectaculaire sous l’effet des politiques de Trump et des tensions commerciales. Collectivement, ils ont perdu près de 194 milliards de dollars depuis le 20 janvier. ​Voici leur situation au 28 avril 2025 :
    • Elon Musk (Tesla, SpaceX) : fortune passée de 449 Md$ à 335 Md$, perte ≈114 Md$
    • Jeff Bezos (Amazon) : fortune passée de 245 Md$ à 209 Md$, perte ≈36 Md$
    • Mark Zuckerberg (Meta/Facebook) : fortune passée de 217 Md$ à 195 Md$, perte ≈22 Md$​
    • Jensen Huang (Nvidia) : fortune passée de 117 Md$ à 95,4 Md$, perte ≈21,6 Md$​

    Ces chiffres soulignent l’ampleur du revers subi par ces milliardaires pro-Trump. Par exemple, la capitalisation boursière de Tesla a plongé de près de 25 % en 2025​, et Nvidia anticipe un coup supplémentaire de 5,5 Md$ sur son prochain trimestre du fait des restrictions à l’exportation de puces décidées par l’administration Trump​. De même, Amazon est particulièrement vulnérable aux droits de douane américains sur les importations chinoises​.

    Participation et soutien à l’investiture

    Ces pertes surviennent malgré les efforts – pour ne pas dire les appuis – de ces dirigeants en faveur de Trump.

    Elon Musk

    Elon Musk a manifestement cherché à se rapprocher du nouveau pouvoir. Il a non seulement assisté à l’investiture aux côtés des principaux candidats au Cabinet, mais il a aussi joué un rôle de conseiller officieux. Business Insider note « qu'Elon Musk, qui s’est rapproché de Trump plus que tout autre en tant que conseiller, a subi la plus forte baisse de fortune »​.

    Musk est même à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale (en anglais, « Department of Government Efficiency », abrégé en DOGE), une structure gouvernementale des États-Unis, lancée par le président Donald Trump le premier jour de son second mandat, dont la mission est de réduire les dépenses publiques.

    Le DOGE a notamment organisé des licenciements de masse d'employés fédéraux et mis fin à des contrats liés à la diversité, équité et inclusion, à la lutte contre le changement climatique, à l'aide étrangère, à la protection des consommateurs financiers, et à la recherche scientifique.

    Le DOGE englobe deux organisations, le U.S. DOGE service (issue du renommage du U.S. Digital Service), et le U.S. DOGE Service Temporary Organization (une organisation temporaire dont la date de fin est prévue le 4 juillet 2026). L'acronyme DOGE fait référence au Dogecoin, une cryptomonnaie prisée par Elon Musk. Malgré son nom, le DOGE n'est pas pour l'instant un département exécutif fédéral, puisque la création d'un tel département nécessiterait l'approbation du Congrès.

    Le DOGE fait l'objet de vives controverses et de poursuites judiciaires. Le rôle de Elon Musk est particulièrement contesté, des critiques affirmant qu'il viole la clause de nomination de la Constitution et qu'il fait l'objet de multiples conflits d'intérêt. Musk, le DOGE et l'administration Trump ont fait plusieurs allégations concernant la découverte de fraudes importantes, dont aucune n'a résisté à un examen minutieux. Bien que Musk ait déclaré que le DOGE est « maximalement transparent », Trump a exempté le DOGE des règles de divulgation publique.

    Une situation catastrophique qui a suscité de vives polémiques et des protestations contre Tesla​. Reuters rapporte par ailleurs que Musk avait dépensé plus de 250 millions de dollars pour soutenir la campagne de Trump en novembre 2024​.

    Jeff Bezos

    Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, s’était longtemps montré distant – voire hostile – vis-à-vis de Trump (qu’il critiquait souvent via son Washington Post). Pourtant, avant l’investiture Trump, Amazon a annoncé un don d’un million de dollars au fonds d’inauguration (plus d'un million de dollars de service de streaming Prime Video)​. Le Washington Post confirme qu’Amazon (et Meta) ont versé chacun un million de dollars pour ce comité, en marge d’une visite de Bezos à Trump. Ce geste, présenté comme une tentative « d'améliorer la relation » avec la nouvelle administration, survient dans un contexte où Bezos se montrait récemment « optimiste » sur une déréglementation sous Trump​.

    Lors du DealBook Summit organisé par le New York Times le 4 décembre, Bezos a déclaré qu'il s'attendait à un environnement réglementaire plus favorable sous la prochaine administration. « Je suis en fait très optimiste cette fois-ci », a déclaré Bezos sur scène. « Il semble consacrer beaucoup d'énergie à la réduction de la réglementation. Si je peux l'aider à le faire, je l'aiderai ».

    Les analystes ont déclaré qu'Amazon risquait tout particulièrement d'être affecté par la guerre commerciale de Trump, notamment par les droits de douane de 145 % imposés à la Chine, en raison du nombre de produits vendus sur le site, directement ou par l'intermédiaire de tiers, qui proviennent de ce pays. Certains vendeurs d'Amazon ont augmenté les prix de produits tels que les appareils électroménagers, les snacks et les produits électroniques, bien que l'entreprise ait déclaré que cela ne représentait qu'une petite fraction de la quantité totale de produits vendus sur le site.


    Mark Zuckerberg

    Mark Zuckerberg, patron de Meta, est un cas plus complexe. Initialement très critiqué par Trump (celui-ci le menaçait publiquement et le traitait de « Mark Zuckerberg Bucks »), il a opéré une volte-face spectaculaire. Meta a donné 1 million de dollars au comité d’inauguration​, juste après que Zuckerberg ait dîné à Mar-a-Lago avec Trump fin novembre 2024​. Le New York Times et le Washington Post soulignent que ce geste s’inscrit dans « une opération de charme » destinée à « réparer les ponts » avec l’aile droite du paysage politique​. Cette donation, rapportée par Meta, vient malgré les vives critiques de Trump — qui a vu son compte banni après le 6 janvier 2021 — et fait suite à des déclarations de l’entourage de Trump : Stephen Miller affirme que Zuckerberg « comprend que Trump est un agent de prospérité » et veut soutenir ses plans économiques.

    Jensen Huang

    Jensen Huang, PDG de Nvidia, est le seul de ces quatre à n’avoir pas physiquement assisté à la cérémonie d’investiture. Selon le Financial Times, il a fêté le Nouvel An chinois en Asie à cette date​. En revanche, sa société a bel et bien versé 1 million de dollars au fonds inaugural de Trump​. Huang s’est publiquement montré désireux de féliciter la nouvelle administration tout en promouvant l’industrie américaine des semiconducteurs. Nvidia, pourtant privée de l’investiture, a salué la « politique moins restrictive » de Trump pour l’intelligence artificielle et un retour à des « politiques qui renforcent le leadership américain » dans la tech​. Ce positionnement pro-Trump s’explique par les intérêts stratégiques de Nvidia : le groupe, leader mondial des puces graphiques, subit directement les restrictions américaines sur les exportations vers la Chine, d’où le préjudice de 5,5 milliards de dollars évoqué.

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    Enjeux politiques : image, régulation et influence

    Cette association étroite avec Trump soulève de nombreuses questions stratégiques. D’abord, l’image de ces entreprises en pâtit vis-à-vis de leurs utilisateurs et employés, souvent hostiles à la rhétorique de Trump. Le Washington Post note que ce « tour de charme » envers Trump « risque d’aliéner les démocrates et militants libéraux » critiques de la stratégie de Meta​. Des responsables de droits numériques ont dénoncé l’utilisation de cette manne pour célébrer « le fastueux spectacle de l’investiture » au lieu de protéger ceux qui seront affectés par les politiques de Trump​.

    Sur le plan réglementaire, la manœuvre est plus ambiguë. Les géants de la tech espèrent manifestement une dérégulation accrue et un antitrust plus clément. Des sociétés comme Meta, Apple ou Google ont tout intérêt à ce que l'administration Trump soit plus souple sur la concurrence​. Beaucoup de patrons ont même fait le pèlerinage à Mar-a-Lago pour discuter directement de leurs priorités technologiques​. Musk lui-même a décroché un rôle de conseiller officiel grâce à cet « early head start ».

    Pourtant, les politiques de Trump leur ont souvent été nuisibles : les taxes sur l’importation chinoise ont fait chuter Amazon et Tesla, et les restrictions à l’export de puces affectent Nvidia​. En d’autres termes, leur calcul politique pouvait se révéler contre-productif pour leurs affaires. L’ancien président Obama avait d’ailleurs proscrit ce type de dons d’entreprise (en 2009 mais pas en 2013, Obama a interdit les contributions des entreprises, des syndicats, des PAC et des lobbyistes, ainsi que les dons individuels de plus de 50 000 dollars), là où Trump n’impose pas de plafond​. La normalisation de ces cadeaux aux présidents est controversée — un analyste note que, « après 2016, de tels gestes étaient extrêmement scrutés, mais désormais ce serait le prix à payer pour faire des affaires ».

    Enfin, leur influence à Washington demeure incertaine. Bien que ces dirigeants aient obtenu des entretiens (Zuckerberg à Mar-a-Lago, Musk au conseil présidentiel), il n’est pas acquis qu’ils concrétiseront des avantages politiques durables. En coulisse, certains experts rappellent que ces concessions sont devenues « une nécessité des affaires » plutôt qu’un gage de confiance. Au final, le président Trump a lui-même averti lors de son discours de départ « qu'une oligarchie de richesse extrême, de pouvoir et d’influence » menaçait la démocratie américaine​. Il est permis de s’interroger si ces milliardaires, en alignant leurs intérêts avec une administration controversée, ne renforcent pas cette critique.

    Critique des motivations et conséquences

    D’un point de vue critique, cette situation s’explique surtout par la recherche d’influence et de protection de leurs intérêts industriels. L’investiture était, pour eux, l’occasion « d'embrasser l’anneau » du pouvoir économique​. Mais cette stratégie comporte des coûts réputationnels. De nombreux observateurs et militants dénoncent « l'opportunisme » de patrons qui ont longtemps combattu Trump, puis ont soudain « adhéré au spectacle politique » pour servir leur modèle économique​.

    La leçon politique semble malgré tout mitigée pour ces milliardaires : malgré leurs dons et contacts, leurs entreprises ont pâti des orientations protectionnistes de l’administration. Les prochains mois nous diront si cette parenthèse « d'alignement » porte des fruits concrets (délégitimation des régulations antitrust, commandes publiques, etc.) ou si elle restera avant tout un épisode controversé de leurs stratégies d’influence.

    Source : Bloomberg Billionaires Index

    Et vous ?

    Les donations des géants de la tech à Trump ont-elles réellement modifié la politique de régulation technologique aux États-Unis, ou ces entreprises ont-elles été davantage pénalisées par des mesures telles que les tarifs douaniers et les restrictions à l’exportation ?

    Bien que Trump ait introduit des politiques protectionnistes qui ont nui à certaines entreprises, peut-on affirmer que son mandat a indirectement bénéficié à d’autres secteurs de la tech, notamment ceux liés à l'intelligence artificielle ou à l'industrie spatiale ?

    Le soutien financier et politique de figures comme Musk, Bezos, Zuckerberg et Huang à Trump pourrait-il leur nuire à long terme, non seulement sur le plan public, mais aussi en termes de relations avec leurs investisseurs, employés ou partenaires internationaux ?

    Les milliardaires de la tech ont-ils seulement agi par intérêt personnel en se rapprochant de Trump, ou leurs actions traduisaient-elles une vision à long terme pour l’industrie technologique ?
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  13. #13
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    encore une fois, c'est une baisse temporaire.
    moi même j'ai perdu 8000€ ces derniers mois et depuis hier j'ai enfin refait de la plus value. J'en ai aussi bien profiter pendant cette baisse pour acheter massivement.


    Ces milliardaires n'ont rien perdu (a moins qu'ils vendent), quand on investie sérieusement, on le fait sur plusieurs décennies. Ces grosses montés ou baisse temporaire, sur 30-40ans c'est rien.
    Quand on se rapproche de la date pour retrouver ces fonds (10ans avant par exemple), il faut commencer à placer sur des fonds sécurisé (et moins rémunérateurs): la dette des pays.

    La croissance mondial, cette année encore va être bonne. Un etf monde sur 30-40ans reste un bon placement sur.
    La croissance américaine va être à 2.5% en 2025, bien supérieur à la France ou l’Allemagne qui sera à 0.


    Les riches vont perdre de l'argent par contre si trump réduit la dette. Les obligations d'états font le bonheurs des riches qui veulent des placement sans risque, et le malheurs des pauvres qui doivent la remboursé et me donner des intérêts.
    Il me reste des obligations francaise, 16-18 % des recettes fiscales de l’État servent uniquement à payer les intérêts de la dette, donc un français qui travail par exemple me donne chaque mois presque 1/5 pour me payer mes intérêts, et ça va augmenter dans le temps, plus la dette va augmenter.

    Vous serez pressez jusqu’à la mort, et si demain vous pouvez plus payer, vos terres et femmes seront bradé aux créanciers. Je prendrais un tableau du Louvre ou un morceau de la tour Eiffel pour la refondre et vendre le fer (c'est ce qui sait passé en Grèce)

    Karl marx l'avait bien dit d'ailleurs:
    « La dette publique, en d'autres termes l'aliénation de l'État, qu'il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l'ère capitaliste. »

    Donc Trump en réduisant les dépenses et la dette, sauve les américains pauvres sur le long terme des méchant capitaliste comme moi.
    Mais oui a court terme ça sera difficile.

    Moi si je place mes sous en obligation d'état francais, derrière le salarié francais va devoir bosser jusqu’à 70ans, va voir la sécu, les écoles se dégradé et ces impôts et taxes augmenter pour me payer mes intérêts de sa dette.
    et si je prends pas la dette française, ce sera encore pire, car des gens encore plus rapace et avide que moi voudront de la dette francaise mais a taux encore plus elevé (car personne en veut), donc le francais va devoir encore plus bosser, partir en retraite à 80ans....etc

    cercle vicieux ou la seule solution c'est sa réduction.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

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