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Intelligence artificielle Discussion :

Et si l'IA produisait du code non seulement rapidement, mais aussi, en toute sécurité, se demande la DARPA ?


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut Et si l'IA produisait du code non seulement rapidement, mais aussi, en toute sécurité, se demande la DARPA ?
    Et si l'IA produisait du code non seulement rapidement, mais aussi, en toute sécurité,
    se demande la DARPA ?

    La DARPA s'interroge sur la capacité de l'intelligence artificielle à produire du code rapidement et en toute sécurité. Selon Matt Turek, de la DARPA, environ 70 % des projets de l'agence impliquent l'IA, avec un accent sur la fiabilité et la sécurité du code généré. Les recherches actuelles de l'I2O portent sur l'IA performante, les systèmes résilients et sûrs, ainsi que la confiance dans l'information, tous ces axes intégrant l'IA. L'agence explore également la possibilité d'utiliser l'IA pour détecter les vulnérabilités dans les logiciels existants via l'AI Cyber Challenge. En outre, des initiatives telles que CASTLE visent à former des agents d'IA autonomes pour renforcer la sécurité des réseaux. Malgré les progrès, des défis subsistent, notamment rendre l'IA compréhensible dans ses processus. Bien que l'IA ait parfois généré du code de mauvaise qualité, son utilisation dans le développement logiciel semble inévitable à terme.

    S'exprimant la semaine dernière lors d'un événement organisé par le Center for Strategic and International Studies, Matt Turek, directeur adjoint de l'Information Innovation Office (I2O) de la DARPA, a parlé du large éventail de projets d'IA sur lesquels travaille la DARPA et de l'écrasante domination de cette technologie au sein de l'agence à l'heure actuelle.

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    L'interview de Matt Turek, directeur adjoint de la DARPA, avec Gregory Allen du Centre Wadhwani pour l'IA et les technologies avancées, offre un aperçu approfondi du rôle de la DARPA dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) et de l'autonomie. Turek partage son parcours professionnel, débutant chez GE Medical Systems dans les années 90, où il a été exposé aux débuts de l'utilisation d'algorithmes automatisés pour l'analyse d'images médicales. Son cheminement l'a ensuite conduit au GE Global Research Center, où il a travaillé dans un environnement de recherche en interaction avec le gouvernement. Après avoir obtenu un doctorat et travaillé dans une petite entreprise axée sur la vision par ordinateur, Turek a rejoint la DARPA, attiré par la possibilité de servir une mission plus large et de travailler au service du combattant.

    La conversation se concentre ensuite sur le rôle de la DARPA dans le domaine de l'IA et de l'autonomie. Turek explique que l'I2O de la DARPA s'articule autour de quatre axes principaux : l'IA compétente, la confiance dans le domaine de l'information, la construction de systèmes sûrs et résistants, et les outils dans le domaine cybernétique. Il souligne que près de 70 % des programmes de la DARPA sont liés à l'IA, à l'apprentissage automatique et à l'autonomie, démontrant l'importance de ces domaines pour l'agence.

    La discussion aborde ensuite la gestion des projets à la DARPA. Turek explique que l'agence cherche à être perturbatrice en anticipant et en créant des surprises stratégiques. Les investissements de la DARPA peuvent prendre différentes formes, de la création d'une communauté de recherche dans un domaine à la mise en place rapide de capacités pour les combattants, en passant par l'exploration d'idées transformatrices.

    Allen interroge ensuite Turek sur le positionnement de la DARPA parmi les autres organisations du ministère de la Défense travaillant sur l'IA, telles que le CDAO et le DIU. Turek souligne l'étroite collaboration de la DARPA avec ces organisations, transférant des technologies et des capacités pour répondre aux besoins du ministère de la Défense.

    Gregory Allen soulève la question de l'hypothèse de la mise à l'échelle dans le développement de l'intelligence artificielle (IA). Il simplifie cette hypothèse en expliquant qu'en fournissant davantage de données et de puissance de calcul pour l'entraînement des algorithmes, les performances des systèmes d'IA s'amélioreront continuellement. Il interroge Matt Turek sur la validité de cette hypothèse et sur la possibilité que les systèmes d'IA puissent dépasser l'intelligence humaine. Turek souligne l'importance de reconnaître l'incertitude dans ce domaine et exprime son scepticisme quant à la possibilité que les approches actuelles conduisent à une intelligence de niveau humain. Il met en avant le besoin d'améliorations architecturales et algorithmiques pour progresser dans le domaine de l'IA.

    La discussion se concentre ensuite sur les défis spécifiques rencontrés par le ministère de la Défense en matière d'accès aux données pour former des systèmes d'IA avancés. Turek souligne que les besoins de la Défense en matière de prise de décision et de criticité sont différents de ceux de l'industrie, ce qui influence la manière dont l'IA est abordée dans ces deux contextes. Il met en lumière la complexité des décisions prises dans le domaine de la défense, où les enjeux peuvent être des vies humaines et où l'automatisation complète des processus n'est pas toujours appropriée.

    La conversation se tourne en suite vers l'état actuel de l'IA et de l'autonomie. Turek met en lumière l'hypothèse de mise à l'échelle dans le développement de systèmes intelligents, soulignant l'importance de la capacité à construire des modèles sous-jacents du monde pour améliorer les performances des systèmes d'IA. Il insiste également sur l'importance de l'humilité technique et de la prise en compte de l'incertitude dans le processus de réflexion technique.

    « La pénétration de l'IA est très large au sein de l'agence », a déclaré Turek. Du point de vue de l'I2O, nous cherchons vraiment à progresser, vous savez, comment parvenir à une IA hautement fiable - une IA sur laquelle nous pouvons parier notre vie - et qui ne soit pas une chose stupide à faire. L'I2O s'articule actuellement autour de quatre axes de recherche : IA performante ; systèmes résilients, adaptables et sûrs ; avantage dans les cyberopérations ; et confiance dans le domaine de l'information. Un seul de ces quatre axes mentionne directement l'IA, mais cela ne signifie pas qu'elle n'est pas impliquée dans chacun d'entre eux.

    L'IA au service de la éscurité nationale : perspectives de la DARPA

    Dans cette partie de l'interview, Gregory Allen et Matt Turek discutent du rôle de ce dernier dans le façonnement de la recherche en intelligence artificielle (IA) et en autonomie. Allen souligne l'importance de MediFor et de SemaFor, deux programmes de la DARPA, dans la détection des deepfakes et des médias synthétiques. Turek explique le fonctionnement de ces programmes et leur évolution au fil du temps.

    La conversation se tourne vers l'importance de l'authentification des médias dans le contexte de la sécurité nationale et de la démocratie. Allen interroge Turek sur l'avenir de l'authentification des médias et sur la manière dont les technologies évolueront pour faire face à la prolifération des médias synthétiques. Turek discute également du Cyber AI Challenge, un concours visant à utiliser l'IA générative pour détecter et corriger les vulnérabilités des logiciels. Ils abordent ensuite les partenariats entre la DARPA et les principaux développeurs de modèles de langage, ainsi que les implications commerciales de ces collaborations.

    Les deux hommes abordent ensuite la question de l'avenir de l'intersection entre la cybernétique, l'IA et l'autonomie. Turek souligne l'importance croissante de l'automatisation dans les cyber-systèmes, tout en soulignant la nécessité de la présence humaine dans le processus décisionnel. Il évoque les défis et les opportunités à venir dans ce domaine.

    Turek expose les travaux du DARPA dans les domaines de la cybernétique, de l'IA explicable et de l'autonomie. Ils discutent notamment du programme CASTLE qui vise à développer des agents défensifs autonomes pour protéger les réseaux contre les menaces persistantes avancées. Ils abordent également les défis de l'IA explicable, soulignant l'importance de comprendre les décisions prises par les systèmes d'IA, surtout dans des domaines critiques comme la sécurité nationale. En ce qui concerne l'autonomie, Turek évoque les programmes ACE et AIR, axés sur l'intégration de l'IA dans les systèmes aériens militaires.

    Enfin, ils discutent du rôle du DARPA dans ce domaine et des attentes pour les années à venir, mettant en lumière l'importance de couvrir une variété de résultats potentiels dans le développement de l'IA et de l'autonomie. Lors de la conclusion de l'événement, Allen exprime sa gratitude envers le Dr Turek pour son engagement envers la sécurité nationale des États-Unis malgré la pénurie d'expertise en intelligence artificielle. Le Dr Turek encourage ceux intéressés par une carrière dans le gouvernement à envisager les opportunités offertes par des postes de gestionnaire de programme au DARPA.

    Le sujet de l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans la production de code suscite à la fois fascination et préoccupations légitimes. D'un côté, l'IA promet des avancées significatives en termes de vitesse et d'efficacité dans le développement logiciel, ce qui pourrait révolutionner l'industrie et accélérer l'innovation. L'idée d'agents d'IA autonomes capables de renforcer la sécurité des réseaux, comme évoqué dans l'initiative CASTLE de la DARPA, est également prometteuse pour relever les défis croissants liés à la cyberdéfense.

    Cependant, il est crucial de reconnaître les défis et les risques associés à l'utilisation de l'IA dans ce domaine. Tout d'abord, la sécurité et la fiabilité du code généré par des systèmes d'IA doivent être rigoureusement évaluées pour éviter les vulnérabilités et les failles potentielles. En outre, la compréhensibilité de l'IA dans ses processus reste un défi majeur, car la transparence est essentielle pour garantir la confiance et la responsabilité dans l'utilisation de cette technologie, en particulier dans des domaines aussi sensibles que la sécurité des réseaux.


    Par ailleurs, il est important de prendre en compte les implications éthiques de l'automatisation croissante du développement logiciel. L'IA pourrait potentiellement remplacer des emplois humains dans ce domaine, ce qui soulève des questions sur l'impact social et économique de cette transition. De plus, la dépendance accrue à l'égard de l'IA dans le développement logiciel pourrait conduire à une centralisation du pouvoir et à des inégalités d'accès aux technologies entre les grandes entreprises et les petites organisations.

    Bien que l'utilisation de l'IA dans la production de code présente des avantages indéniables, il est impératif de procéder avec prudence et de prendre en compte les défis techniques, éthiques et sociaux associés à cette évolution. Des mesures doivent être prises pour garantir la sécurité, la fiabilité et la transparence de l'IA dans le développement logiciel, tout en veillant à atténuer les éventuels impacts négatifs sur l'emploi et l'équité.

    Source : CSIS

    Et vous ?

    Quel et votre avis sur le sujet ?

    :fleche : l'intelligence artificielle est actuellement en mesure de générer du code non seulement de manière rapide, mais également de manière sécurisée ?

    Voir aussi :

    Un économiste du MIT : L'IA pourrait en fait contribuer à la reconstruction de la classe moyenne, elle n'est pas forcément destructrice d'emplois. Et offre la possibilité d'étendre notre expert

    La DARPA s'inquiète de la fiabilité du code open source, il fonctionne sur tous les ordinateurs de la planète et assure le fonctionnement des infrastructures critiques, selon Dave Aitel de la NSA

  2. #2
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    Par défaut La DARPA veut transposer automatiquement le code C en Rust à l'aide de l'IA
    La DARPA veut transposer automatiquement le code C en Rust à l'aide de l'IA, le ministère américain de la Défense a lancé un projet d'IA qui peut automatiser la conversion de l'ancien code C en Rust

    Le ministère américain de la défense, par l'intermédiaire de la DARPA, a lancé un projet visant à développer des outils d'apprentissage automatique capables d'automatiser la conversion de codes C hérités en Rust. Un événement en ligne est déjà prévu dans le courant du mois pour les personnes souhaitant soumettre des propositions.

    La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) est une agence de recherche et de développement du ministère de la Défense des États-Unis chargée de développer des technologies émergentes à usage militaire.

    La DARPA évoque la sécurité de la mémoire comme étant la principale raison du lancement du projet. Les bogues liés à la sécurité de la mémoire, tels que les débordements de mémoire tampon, représentent la majorité des vulnérabilités majeures dans les grandes bases de code. La DARPA espère que les modèles d'IA pourront contribuer à la traduction du langage de programmation, afin de rendre les logiciels plus sûrs.

    La caractérisation de la situation par la DARPA suggère que le verdict sur C et C++ a déjà été rendu. « Après plus de vingt ans de lutte contre les problèmes de sécurité de la mémoire en C et C++, la communauté des ingénieurs logiciels est parvenue à un consensus », a déclaré l'agence de recherche, soulignant l'appel du Bureau du directeur national de la cybernétique à faire davantage pour rendre les logiciels plus sûrs. « S'appuyer sur des outils de recherche de bogues n'est pas suffisant.... »


    Peter Morales, PDG de Code Metal, une entreprise qui vient de lever 16,5 millions de dollars pour se concentrer sur la transposition du code pour le matériel de pointe, a déclaré que le projet de la DARPA était prometteur et arrivait à point nommé. « Je pense que [TRACTOR] est très solide en termes de viabilité et qu'il aura un impact considérable dans le domaine de la cybersécurité, où la sécurité de la mémoire est déjà un sujet de conversation très important », a-t-il déclaré.

    M. Morales a qualifié le projet de « problème difficile pour la DARPA », soulignant le nombre impressionnant de cas limites susceptibles de se présenter. Même le directeur du programme de la DARPA a admis que « certaines choses comme le noyau Linux sont explicitement hors du champ d'application, parce qu'il y a des problèmes techniques pour lesquels Rust ne conviendrait pas ».

    La déclaration de la DARPA, ayant comme titre ambitieux : « Éliminer une fois pour toutes les vulnérabilités liées à la sécurité de la mémoire », est présentée ci-dessous :

    Les vulnérabilités liées à la sécurité de la mémoire sont le type le plus répandu de vulnérabilité logicielle divulguée et affectent la mémoire d'un ordinateur de deux manières principales. Premièrement, les langages de programmation comme le C permettent aux programmeurs de manipuler directement la mémoire, ce qui facilite l'introduction accidentelle d'erreurs dans leur programme qui permettraient à une opération apparemment routinière de corrompre l'état de la mémoire. Deuxièmement, les problèmes de sécurité de la mémoire peuvent survenir lorsqu'un langage de programmation présente un "comportement non défini". Les comportements non définis se produisent lorsque la norme du langage de programmation ne fournit aucune spécification ou orientation sur la manière dont le programme doit se comporter dans des conditions qui ne sont pas explicitement définies dans la norme.

    Après plus de vingt ans de lutte contre les problèmes de sécurité de la mémoire en C et C++, la communauté des ingénieurs logiciels est parvenue à un consensus. Il ne suffit pas de s'appuyer sur des outils de recherche de bogues. Même l'Office of the National Cyber Director a appelé à des approches plus proactives pour éliminer les vulnérabilités de la sécurité de la mémoire afin de réduire les attaques potentielles.

    S'il n'est un secret pour personne que les langages de programmation à mémoire sécurisée peuvent éliminer les failles de sécurité de la mémoire, le défi consiste à réécrire le code existant à une échelle correspondant à l'immensité du problème. Le langage C a été créé dans les années 1970 et est devenu omniprésent. Il a été utilisé pour développer des applications qui fonctionnent sur tous les supports, des smartphones modernes aux véhicules spatiaux et au-delà. Le ministère de la Défense possède des systèmes durables qui dépendent de manière disproportionnée de langages de programmation tels que le C.

    Cependant, ces dernières années, un changement culturel en faveur du langage de programmation Rust et des percées récentes dans les techniques d'apprentissage automatique, telles que les grands modèles de langage (LLM), ont créé un environnement qui pourrait se prêter à une nouvelle classe de solutions.

    Le programme Translating All C to Rust (TRACTOR) de la DARPA veut saisir cette opportunité en automatisant considérablement la traduction du code C hérité en code Rust.

    « Vous pouvez aller sur n'importe quel site web du LLM, commencer à chatter avec l'un des chatbots de l'IA, et tout ce que vous avez à dire est »voici du code C, veuillez le traduire en code Rust idiomatique sûr« , couper, coller, et quelque chose sort, et c'est souvent très bon, mais pas toujours », a déclaré le Dr Dan Wallach, directeur du programme TRACTOR de la DARPA. « Le défi de la recherche est d'améliorer considérablement la traduction automatique de C à Rust, en particulier pour les constructions de programme les plus pertinentes. »

    TRACTOR s'efforcera de créer la même qualité et le même style qu'un développeur Rust compétent produirait, éliminant ainsi toute la classe des vulnérabilités de sécurité de la mémoire dans les programmes C.

    M. Wallach s'attend à ce que les propositions comprennent des combinaisons inédites d'analyse de logiciels, telles que l'analyse statique et dynamique, et de grands modèles de langage. Le programme organisera des concours publics tout au long de l'effort pour tester les capacités des solutions alimentées par le LLM.

    « Rust oblige le programmeur à faire les choses correctement », a déclaré M. Wallach. « Il peut sembler contraignant de gérer toutes les règles qu'il impose, mais lorsqu'on s'y habitue, les règles nous donnent de la liberté. Elles sont comme des garde-fous ; une fois que vous avez compris qu'elles sont là pour vous protéger, vous pouvez vous concentrer sur des choses plus importantes. »

    La DARPA organisera une journée des proposants le 26 août 2024, à laquelle les participants pourront assister en personne ou virtuellement. Les participants doivent s'inscrire avant le 19 août 2024. Des détails et des informations sur l'inscription sont disponibles sur SAM.Gov.

    Source : "Eliminating Memory Safety Vulnerabilities Once and For All" (DARPA)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de la DARPA crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Et si l'IA produisait du code non seulement rapidement, mais aussi, en toute sécurité, se demande la DARPA ?

    La DARPA obtient des résultats mitigés en recherchant les domaines que les ordinateurs quantiques pourraient réellement révolutionner, leurs avantages dans les domaines comme la finance ne sont pas clairs

    La DARPA s'inquiète de la fiabilité du code open source, il fonctionne sur tous les ordinateurs de la planète et assure le fonctionnement des infrastructures critiques, selon Dave Aitel de la NSA
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  3. #3
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    La DARPA a bien compris l'intérêt de Rust qui est la sécurité et pas la complexité comme le disait Dave Farley encore récemment. Par contre je ne pense pas qu'il soit judicieux de convertir directement le C en Rust par l'IA. Il serait beaucoup plus efficace de décrire le code C en langage naturel (et j'imagine que le code C de la DARPA est déjà documenté) et d'y ajouter le code C en lui demandant de le convertir en Rust dans un paradigme fonctionnel. Après il peux toujours y avoir un test du code généré et pourquoi pas par l'IA. C'est un travail relativement facile (pour ChatGPT par exemple) où l'on ne rencontre aucune hallucination.

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