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Intelligence artificielle Discussion :

Les entreprises réembauchent d'anciens employés, l'IA ne répondant pas aux attentes


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #81
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Je ne connais pas ta société ni tes conditions d'embauches en effet.
    Mais tu réponds avec un ton très condescendant, et limite non respectueux envers tes collaborateurs, il m'est assez difficile de prendre ta défense...
    Ton message est remplie de clichés.


    ceux qui font pas des hautes écoles sont des branleurs ?


    Je n'ai fait que des grand groupe et je n'ai jamais connu de guerre entre "salaud de patron" et le "malheureux employé exploité". Par contre tous le temps des conflits entre divisions dans l'entreprise, des guerres interne débile qui retarde les projets.


    Tu as dit qu'il a réussie son entretiens d'embauche, je suppose que durant cette entretiens tu lui a posé des questions technique pour le "tester". Je ne parlais pas forcément de test type écrire sur un tableau blanc.
    En tous cas il t'a fait bonne impression, bien plus que les autres candidats. Ce qui prouve que c'est un candidat qui a une certaine valeur (a tes yeux en tous cas).


    Le monde des salariés est petit aussi, j'ai une blacklist des boites de merde ou ne surtout pas aller et des chefs/managers toxique.
    C'est aux 2 parties de faire des efforts pour que ce soit une collaboration win-win.



    Je ne juge que sur les informations que j'ai, tu as une façon de dire les choses de manière très condescendante et à la limite du méprisable. On croirait un manager toxique/tyrannique.

    Dans le fond je suis d'accord, les salariés branleurs sont des cancers, et un salariés qui se donne a fond et rapporte du pognon à la boite mériterait un salaire à la hauteur de cela.
    Malheureusement beaucoup sont désabusé, moi même en France, en ne bossant ou pas ou en bossant a fond, j'avais a la fin de l'année la même augmentation: 0%. Ma seul augmentation c'était grâce aux syndicats qui négociait les nao. Ca ne motive pas a bosser. Et si ma boite m'augmentait, de toute façon en net ça me ferais presque rien car l'état me piquait tous.
    Je suis le 1er a promouvoir le travailler plus pour gagner plus, j'ai choisit de me barrer tellement j'étais dépiter en France que le travail ne paye pas.
    Je suis pas de la génération Z et je ne suis pas un branleur, je bosse 46h/semaines MAIS pour 18000€/mois, plus les astreintes que je peux avoir la nuit et les weekend payé bien sur et primes.

    en France, je connais des jeunes cadre qui font 40h/sem payé à peine 2000€ net, a leurs place, il est logique de se dire: ca sert à rien de se défoncer pour ce salaire de misère.
    Yes et au final les sociétés de cet acabit n arrivent plus a trouver qui que ce soit de valable car tout se sait, salaires pourris ambiance de merde (délation engueulades entre salaries collabs) et turn over de 90 %
    bilan perte de gros contrats par la société car les clients (gros) en ont marre d'avoir 7 personnes différentes en 4 ans sur le même dossier
    in fine ne restent que les nuls (j'ai connu) incapables d'être recrutés ailleurs
    je regarde et depuis que je suis parti (10 ans ) les mêmes tronches et noms aux mêmes adresses pro
    si je croise ces guignoles (nulles en plus de jouer les fayots de la classe) je ne recrute pas mes anciennes conneslegues
    autre boite en statut libéral, j'ai vu aussi le petit merdeux qui fait venir son vieux copain et son épouse...
    et 5 ans après y a plus personne ils ont du s'étriper
    et après ca vient sur les rezos insulter les générations XYZ
    un recruteur qui dit que tout le monde est nul et fout rien = blacklist direct
    red flag
    oui il y a des nuls oui j'ai aussi reçu des gens qui s'en foutaient
    mais il y a aussi des TRÈS bons et si tu les reçois avec un salaire payé au lance pierres et dans une ambiance de mayrde tu n'auras que les nuls incapables d'aller ailleurs
    si personne de valable ne vient en tant que recruteur/cadre interroge toi sur toi même
    si déjà lors de l'entretien tu es respectueux... (normal) tu vois tout de suite le résultat
    le niveau des propositions monte en flèche
    je constate

    et sur le télétravail ça profite à tout le monde
    moins de perte de temps de déplacement etc plus de perfs
    et le discours sur télétravail glandouille : bidon aussi
    faux j'ai vu des salariés passer leur temps a boire des cafés prépa le repas de midi et fumer des clopes ça me gonflait
    chez moi je bosse a fond personne en plus me soule pour que je fasse la pause... car si tu la faisais pas en plus on te faisait la gueule... (salaries qui avaient pris de mauvaises habitudes)
    régime mixte et a mon age qualifs etc pas besoin qu'on m'apprenne à pisser
    j'ai jamais été aussi performant que depuis que je suis en régime mixte (3 ans)
    avant j'y arrivais pas (pertes de temps à X) maintenant les dossiers sont congés ce jour) finis à 99% et le reste pas de délais
    ça sera fini en 1/2 journée au retour de la rigolade
    CQFD
    Dernière modification par Invité ; 30/08/2025 à 05h26.

  2. #82
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    Par défaut Les jeunes utilisent ChatGPT pour leurs CV, les RH utilisent l'IA pour les lire et personne n'est embauché
    Les jeunes utilisent ChatGPT pour rédiger leurs CV, les RH utilisent l'IA pour les lire et personne n'est embauché :
    quand les IA se parlent entre elles et tuent le marché de l’emploi

    Le marché du travail traverse une mutation inquiétante. Tandis que les jeunes diplômés confient la rédaction de leurs candidatures à ChatGPT, les recruteurs délèguent leur lecture à d’autres IA. Résultat : une mécanique absurde où les CV tournent en boucle dans des filtres automatisés, sans jamais atteindre des yeux humains. Cette automatisation du recrutement, censée fluidifier les embauches, enferme au contraire le système dans un cercle vicieux. Et derrière les chiffres, c’est toute une génération qui s’épuise dans un marché qui devient peu à peu inhumain.

    Le marché de l’emploi, autrefois terrain d’opportunités et de mobilité sociale, se transforme aujourd’hui en une véritable machine infernale. Annie Lowrey, de The Atlantic, met en lumière une spirale absurde : les jeunes utilisent ChatGPT pour rédiger leurs candidatures, les recruteurs confient leur lecture à des IA, et au final, personne ne décroche le poste. Ce n’est plus seulement un déséquilibre conjoncturel : c’est une crise systémique où les outils censés fluidifier les échanges entre offre et demande finissent par les paralyser.

    Les chiffres contredisent l’impression de pénurie : aux États-Unis, le taux de chômage reste bas, autour de 4,3 %. Mais les entreprises publient moins d’offres qu’avant, recrutent avec prudence, et multiplient les filtres automatiques. Résultat : la promesse d’un marché dynamique s’évapore.

    Des candidats enfermés dans la boucle de l’automatisation

    Pour un diplômé, la réalité est brutale. Harris, jeune sorti de l’université UC Davis, a envoyé plus de 200 candidatures, optimisées par IA, sans jamais obtenir un entretien. Martine, paralegale aguerrie avec dix ans d’expérience, a vu ses espoirs s’évanouir malgré des dizaines de candidatures ciblées. Ces récits personnels révèlent une dimension cruelle : les candidats ne sont plus jugés sur leurs parcours, mais sur leur capacité à deviner les bons mots-clés qui tromperont les algorithmes.

    Or, ces mots-clés deviennent eux-mêmes générés par l’IA, ce qui rend la compétition stérile. Un CV « parfaitement calibré » rédigé par un chatbot est ensuite trié et rejeté par un autre chatbot qui détecte… qu’il ressemble à une sortie de chatbot. La dimension humaine disparaît, la créativité aussi.

    Une illusion d’efficacité qui ralentit tout

    L’argument initial des recruteurs était simple : l’IA devait fluidifier, accélérer, réduire les coûts. La réalité est inverse. Comme les volumes de candidatures explosent grâce à l’automatisation, les systèmes de tri deviennent plus sévères, multipliant les rejets automatiques. Ce cercle vicieux crée un marché gelé : beaucoup de candidatures déposées, peu de sélections, encore moins d’entretiens.

    On assiste à une sorte de « Tinderisation » du marché du travail. Les CV sont « swipés » à gauche ou à droite par des algorithmes indifférents. Mais contrairement à une application de rencontre, la probabilité de « matcher » est proche de zéro.

    Le paradoxe économique des entreprises frileuses

    Un autre paradoxe émerge : les entreprises affichent des bénéfices records mais hésitent à embaucher. Comme le souligne Johnny C. Taylor Jr. de la SHRM, certains dirigeants préfèrent ne pas recruter plutôt que de risquer des licenciements massifs si l’IA vient rapidement automatiser certaines fonctions. L’incertitude technologique devient ainsi un frein au recrutement.

    Les secteurs les plus touchés sont ceux où les tâches administratives ou répétitives peuvent être partiellement automatisées : comptabilité, support client, marketing, mais aussi recherche scientifique ou hôtellerie. Le Washington Post confirme que les embauches dans ces domaines reculent, malgré une demande réelle de travail sur le terrain.


    La grande désillusion des candidats

    Les plateformes sociales débordent de témoignages. Sur Reddit ou Hacker News, les candidats parlent d’un marché kafkaïen où les candidatures disparaissent dans un vide numérique. Certains évoquent des « ghost jobs », des offres publiées sans intention d’embauche réelle, parfois juste pour tester le marché ou donner une impression de croissance.

    Pour ceux qui postulent, le sentiment est celui d’une mascarade : investir des heures à personnaliser des lettres de motivation qui ne seront jamais lues par un humain. La fracture psychologique est immense : le travail, au cœur de l’identité sociale, devient inaccessible même aux profils qualifiés.

    L’ombre d’une crise sociétale

    Les prévisions amplifient l’angoisse. Dario Amodei, ancien PDG d’Anthropic, estime que la moitié des emplois administratifs pourraient disparaître dans les cinq prochaines années, entraînant un chômage autour de 20 %. Geoffrey Hinton, « parrain de l’IA », évoque quant à lui le spectre d’un chômage massif et durable. Ces perspectives ne concernent pas seulement les cols blancs : tous les secteurs pourraient être bouleversés par une vague de substitution technologique.

    Or, si les embauches ralentissent avant même cette vague, qu’adviendra-t-il lorsque l’automatisation sera pleinement déployée ? Le marché pourrait basculer dans une spirale récessive, où l’absence d’emplois réduit la consommation, ce qui freine l’activité, et ainsi de suite

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    L'IA est de plus en plus utilisée pour mener les entretiens d'embauche mais des demandeurs d'emploi résistent

    Ces dernières années, les entreprises ont diminué drastiquement leurs équipes pour réduire les coûts. Avec une équipe de RH et de recrutement réduite, la charge de travail devient pesante. Ceux qui ont évité de recevoir une lettre de licenciement doivent maintenant assumer le travail supplémentaire de ceux qui ont quitté l'entreprise. De nouvelles startups proposent aux entreprises d'alléger le fardeau du recrutement grâce à l'IA. Elles proposent des outils d'IA capables de générer la planification, mener des entretiens d'embauche en temps réel avec les candidats et fournir un retour d'information immédiat.

    L'intelligence artificielle est censée remédier aux inefficacités du processus de recrutement, économisant du temps et de l'argent aux entreprises en automatisant davantage les tâches grâce aux algorithmes d'apprentissage automatique.

    Fairgo et Apriora sont des startups proposant des outils de ce type. Ces outils leur permettent de gagner du temps et de réduire les coûts. Fin 2019, Unilever a déclaré avoir économisé 100 000 heures et environ un million de dollars en coûts de recrutement grâce à des entretiens vidéo automatisés. LinkedIn et ZipRecruiter utilisent l'IA générative pour offrir des recommandations d'emploi et permettre aux recruteurs de générer des listes en quelques secondes.

    Moonhub, une startup soutenue par Google, utilise un robot d'IA pour parcourir l'internet, recueillant des données sur des sites tels que LinkedIn et GitHub, afin de trouver des candidats appropriés. Sur HireVue, des robots dotés de questionnaires précis réalisent des évaluations vidéo pour analyser la personnalité des candidats. De nouvelles entreprises centralisent ces capacités, permettant aux entreprises de gérer le recrutement de manière quasi automatique.

    Cependant, les experts en recrutement sont sceptiques quant aux bienfaits de cette évolution. Nombre d'entre eux craignent que l'IA n'aggrave un système déjà frustrant, entraînant de nouveaux problèmes tels que les embauches fantômes où des robots pourraient se faire passer pour des personnes.


    Les chercheurs d'emploi participent désormais à des réunions Zoom où ils sont accueillis par des intervieweurs IA. Les candidats déclarent qu'ils sont soit perplexes, intrigués, soit carrément découragés lorsque des robots sans visage se joignent aux appels.

    « La recherche d'un emploi en ce moment est tellement démoralisante et épuisante que se soumettre à cette indignité supplémentaire est un pas de trop », explique Debra Borchardt, une rédactrice et éditrice chevronnée qui est à la recherche d'un emploi depuis trois mois. « En quelques minutes, je me suis dit : "Je n'aime pas ça, c'est horrible". C'est affreux. Au début, c'était normal... Ensuite, c'est passé au processus de l'entretien proprement dit, et c'est là que c'est devenu un peu bizarre ».

    Les intervieweurs IA ne sont que le dernier changement en date dans le processus d'embauche qui a été bouleversé par la technologie de pointe. Les équipes de RH étant de moins en moins nombreuses et les responsables du recrutement ayant pour tâche d'examiner des milliers de candidats pour un seul poste, ils optimisent leur travail en utilisant l'IA pour filtrer les meilleurs candidats, planifier les entretiens avec les candidats et automatiser la correspondance concernant les prochaines étapes du processus. Les intervieweurs IA sont peut-être une aubaine pour les cadres intermédiaires, mais les demandeurs d'emploi les considèrent comme un obstacle de plus dans leur intense quête de travail.

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    Les apprenants se servent de l'IA pour leurs devoirs, les enseignants s'en servent pour les corriger

    Cette boucle de l'automatisation commence à se voir dans différents secteurs à différents degré. Prenons l'exemple de l'éducation.

    De plus en plus d’enseignants explorent les outils d’IA pour automatiser certaines tâches fastidieuses, comme la correction de copies, afin de se recentrer sur l’accompagnement pédagogique. Dans de nombreuses salles de classe, l’ordinateur est devenu l’allié du professeur. Aux États-Unis, un logiciel comme Writable permet ainsi à l’enseignant de soumettre les devoirs écrits de ses élèves à une analyse par ChatGPT, qui génère des commentaires et suggestions personnalisés. Le professeur n’a plus qu’à valider ou ajuster ces retours avant de les transmettre aux élèves.

    Au Royaume-Uni, certains enseignants vont plus loin en utilisant l’IA Real Fast Reports pour produire en quelques secondes des appréciations détaillées et sur mesure sur chaque élève : ils entrent quelques notes en vrac, et l’algorithme rédige un commentaire bien structuré pour le bulletin scolaire​

    Pourquoi un tel engouement ? D’abord parce que les professeurs y gagnent un temps considérable. La correction manuelle de dizaines de copies ou la rédaction de rapports personnalisés sont des tâches chronophages. Grâce à l’IA, un enseignant peut, en théorie, fournir plus de feedback, plus rapidement à ses élèves. Des outils comme ChatGPT peuvent aussi l’aider à préparer des quiz, formuler des explications plus claires, ou varier les exemples dans un cours. « Ces technologies peuvent aider les enseignants », affirme Yann Houry, directeur de l’innovation pédagogique dans un lycée international, en soulignant qu’elles peuvent aider à mieux différencier la progression de chaque élève et repérer plus tôt ceux en difficulté.

    De plus, l’IA offre des possibilités de personnalisation de l’enseignement inédites : au Texas, un pédagogue a par exemple utilisé des chatbots pour adapter ses problèmes de mathématiques aux centres d’intérêt de chaque élève, qu’il s’agisse de trajectoires de base-ball ou de pas de danse​. Cette individualisation, difficile à réaliser pour un humain avec de grands groupes, devient envisageable avec une IA assistant le professeur.

    Toutefois, certains observateurs appellent à la prudence. Une enquête du média Axios note que ces logiciels peuvent inciter à des « raccourcis » pédagogiques préoccupants : « certains enseignants utiliseront probablement les suggestions de ChatGPT comme point de départ, mais d’autres pourraient les transmettre textuellement aux étudiants », sans travail critique. En clair, si l’IA corrige à la place du professeur, qui s’assure de la pertinence des retours ? Un enseignant consciencieux y verra surtout un outil d’assistance, là où un autre moins scrupuleux pourrait être tenté de déléguer entièrement la tâche. Il n’en demeure pas moins que, voulue ou non, l’introduction de l’IA dans le métier enseignant semble inéluctable.

    Et vous ?

    Observez-vous cette tendance dans votre pays ? Dans quelle mesure ?

    Faut-il encadrer légalement l’usage de l’IA dans les processus de recrutement, afin de garantir une part humaine obligatoire ?

    L’automatisation des candidatures ne crée-t-elle pas une nouvelle fracture sociale entre ceux qui maîtrisent les codes et ceux qui n’y ont pas accès ?

    Les entreprises ne se privent-elles pas de talents précieux en se réfugiant derrière des algorithmes de filtrage trop sévères ?

    Comment éviter que le marché du travail ne devienne un champ clos dominé par des « ghost jobs » et des candidatures générées à la chaîne ?

    L’avenir du recrutement doit-il être pensé comme une interaction humaine réinventée, ou comme un simple processus industriel d’appariement entre offres et profils ?
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  3. #83
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    Tout d'abord il faut clarifier de quoi on parle. Si on parle de technos formées spécifiquement à une tâche donnée, ça peut faire l'affaire si c'est bien conçu. Mais dans la plupart des cas, on parle de LLMs, et là seule expertise qu'on peut attendre de cette techno est le traitement du langage naturel. Certainement pas la moindre expertise technique. Tous ceux qui privilégient l'usage d'un LLM pour gagner en vitesse sur des tâches nécessitant autre chose qu'une expertise en traitement du langage naturel font fausse route : ils oublient l'objectif premier de la tâche qu'ils délèguent. Car ils gagnent du temps en perdant au change la capacité à effectuer la tâche correctement, le LLM n'étant pas une experte en la matière (recrutement, évaluation technique, travaille en équipe, etc.).

    Les LLMs ne font que générer du texte plausible : qui ressemble à ce que serait un texte correct. Le texte généré n'a aucune garantie d'être correct. Et les mettre devant leurs erreurs peuvent les faire s'excuser (c'est une réponse plausible quand la requête est une critique) mais sans garantir qu'il ne la refasse pas juste après (le texte faux reste toujours plausible pour la requête qui suit). C'est pourquoi les hallucinations sont non seulement possibles, mais statistiquement garanties : à un moment ça va forcément arriver.

    L'étudiant doit apprendre, ce n'est pas en générant via un LLM qu'il apprendra quoi que ce soit.
    L'enseignant doit s'assurer que les étudiants apprennent les bonnes choses, ce n'est pas un LLM qui fournit cette assurance.
    Le postulant doit informer de son cursus factuel (CV) et sa motivation personnelle (LM) à rejoindre l'entreprise, ce n'est pas un LLM qui garantira le contenu de son CV et de sa LM à représenter son cursus et sa motivation.
    Le recruteur doit trouver la bonne personne pour le job, ce n'est pas le LLM qui s'assurera de ça.

    Oui un LLM peut aider à faire ces tâches, mais pas les faire à la place de l'auteur. Un LLM apporte un complément, une perspective alternative, qui soit offre des idées à creuser, soit fourni des informations qu'il faut valider (encore une fois, il n'est pas garanti que ce soit correct). Mais c'est à l'auteur de faire le travail final et à prendre la responsabilité du produit final.

    L'étudiant peut utiliser le LLM pour apporter un regard critique à son devoir, et ainsi aller un cran plus loin si la critique est fondée (et donc approfondir son apprentissage).
    L'enseignant peut utiliser le LLM pour apporter un regard critique à son cours ou à ses corrections, et ainsi parfaire le retour effectué aux élèves (si le LLM est pertinent, ce dont l'enseignant est seul juge et responsable).
    Le postulant peut utiliser le LLM pour critiquer son CV/LM, et ainsi parfaire le contenu sans déroger à ses objectifs (si le LLM est pertinent).
    Le recruteur par contre, je ne vois pas l'intérêt du LLM, par contre utiliser des algos de classification pour tagger les CV/LM avec des concepts pertinents, afin de les prioriser, ça oui.

    L'usage extensif présenté ici est juste un moyen pour les auteurs ne cherchant pas à bien faire de générer du contenu tout aussi médiocre.
    Site perso
    Recommandations pour débattre sainement

    Références récurrentes :
    The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
    L’Art d’avoir toujours raison (ou ce qu'il faut éviter pour pas que je vous saute à la gorge {^_^})

  4. #84
    Membre chevronné Avatar de der§en
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    Entre l’intelligence artificielle et la stupidité naturelle, cela va devenir très compliquer pour trouver un travail

  5. #85
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    Citation Envoyé par JC_DENTON Voir le message
    Il faut prendre soin de sa société a la place d'en stigmatiser une partie, c'est que comme ça qu'on pourra commencer a traiter ses problèmes, c'est quelque chose que les anciennes générations ont du mal a comprendre.
    Je suis de l'ancienne génération et celle-ci a beaucoup de valeurs comme le respect de chacun.

    Pour avoir discuter avec des personnes de ma génération, je peux t'assurer que beaucoup ne souhaite pas le monde d'aujourd'hui tel qu'il est bien souvent : impersonnel, inhumain...

    Quand on demande à un ancien ce qu'il regrette de sa jeunesse, souvent il regrette les valeurs humaines et nobles qui existaient alors, une société où le travailleur quel qu’il soit avait un avenir, le fait de pouvoir rêver et de réaliser ses rêves, d'avoir une famille unie et des enfants qui auront un beau métier... Une vie simple et motivante à la fois.

  6. #86
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Par exemple si il est précisé que le télétravail est impossible, ceux à qui ça pose problème ne postuleront pas.
    Et pourtant l'IA est en télétravail. Il faudrait que le employeurs soient cohérents avec eux même.

  7. #87
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    Par défaut CV - ia
    jeune diplômé et pas capable de faire un CV manuscrit ??
    quelle génération de flemmards

  8. #88
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    Citation Envoyé par Pat2kz Voir le message
    un CV manuscrit ??
    En même temps depuis la fin des années 1990 plus personne ne fait de CV manuscrit. (même les lettres de motivation manuscrites ne se font plus)
    Et tant mieux parce que des entreprises utilisaient des graphologues .
    Personne n'analysera mon écriture.

    Généralement les gens qui doivent réaliser un CV ont du temps de libre, donc ils peuvent créer un CV en partant de 0 sous Word. (pas besoin de template)
    J'aime bien les tableaux invisibles (sans bordure), on peut aligner des éléments, c'est classe

    ====
    J'avais entendu dire que des algorithmes analysaient une quantité massive de CV, et qu'il y avait moyen de monter dans les classements en écrivant des mots clés dans une grosse police et en couleur transparente.
    Peut-être qu'à une époque ça a pu fonctionner.

  9. #89
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    Par défaut Le PDG de Goodwill se prépare à un afflux de chômeurs de la génération Z en raison de l'IA
    Le PDG de Goodwill déclare se préparer à un afflux de chômeurs de la génération Z, en raison de l'IA, et prévient qu'une crise du chômage chez les jeunes est déjà en cours

    Steve Preston, PDG de Goodwill, tire la sonnette d'alarme en révélant que les services d'aide à l'emploi de l'organisation caritative se préparent à une augmentation significative du nombre de chômeurs, en particulier parmi la génération Z. La cause ? L'intelligence artificielle (IA) et l'automatisation, qui, selon lui, sont déjà en train de transformer le marché du travail.

    Cet avertissement est renforcé par des recherches récentes, notamment une étude de l'université Stanford publiée en août 2025, qui montre que les emplois juniors ont chuté de 13 % dans les secteurs vulnérables à l'automatisation par l'IA. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un effondrement du marché du travail dans son ensemble, cette tendance signale une érosion progressive des emplois de débutants, qui touche plus durement les nouveaux diplômés et les professionnels en début de carrière.

    L'année dernière, le vaste réseau de Goodwill, qui compte plus de 650 centres pour l'emploi, a aidé plus de 2 millions de demandeurs d'emploi. Aujourd'hui, Steve Preston prévoit une demande encore plus forte, citant notamment l'impact croissant de l'IA.

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    L'impact immédiat de l'IA sur les postes de débutants

    Alors que certains leaders du secteur technologique minimisent le potentiel de l'IA à provoquer des suppressions d'emplois à grande échelle, Steve Preston affirme que le changement est déjà en marche. « Nous nous préparons à un afflux de jeunes chômeurs, ainsi que d'autres personnes, suite à l'arrivée de l'IA », a-t-il déclaré. Il souligne que les postes à bas salaire et les postes de débutants sont les plus vulnérables à l'automatisation.

    Steve Preston, ancien secrétaire américain au Logement et au Développement urbain, confirme avoir vu « de grandes organisations commencer à procéder à des licenciements importants en raison du passage à l'IA ». Il note que les centres d'appels et les postes commerciaux sont actuellement les plus touchés.

    « Je ne sais pas si cela aura des conséquences catastrophiques, mais je pense que nous allons assister à une réduction significative du nombre d'emplois. Je pense que cela va particulièrement toucher les travailleurs à bas salaire », a ajouté le PDG de Goodwill.

    La génération Z et la fracture éducative

    Les emplois de premier échelon constituent traditionnellement des tremplins essentiels pour les jeunes qui entrent sur le marché du travail. Cependant, Steve Preston constate qu'il est de plus en plus difficile pour les étudiants universitaires, et plus encore pour les jeunes adultes sans diplôme universitaire, d'obtenir ces postes fondamentaux.

    Malgré les récents discours suggérant que la valeur de l'enseignement supérieur diminue en raison des tendances à l'embauche basées sur les compétences, l'expérience de Steve Preston brosse un tableau différent. « Ce que je constate, c'est que dans le chômage global, les personnes sans diplôme universitaire n'ont pas d'emploi », a-t-il déclaré, soulignant que les jeunes hommes sont particulièrement touchés.

    Cette réalité est « terrible », explique le PDG de Goodwill, soulignant le poids psychologique qui pèse sur les jeunes qui ont du mal à envisager un avenir stable ou un parcours professionnel leur permettant de s'épanouir et de s'élever.

    Au-delà du niveau débutant : un déficit de compétences imminent

    Avec les progrès de l'IA et de l'automatisation, le défi que représente l'obtention d'un premier emploi risque de s'étendre même aux diplômés. Steve Preston met en garde contre un « effet domino » sur les postes plus élevés, non seulement en raison du remplacement des postes de niveau intermédiaire par l'IA, mais aussi en raison d'un manque potentiel de talents suffisamment qualifiés pour progresser dans leur carrière.

    « Ces postes de débutants étaient l'endroit où ils apprenaient les bases d'un métier, où ils acquéraient des compétences fondamentales, où ils avaient la possibilité d'être encadrés et où ils grandissaient au sein de l'organisation », explique Steve Preston. L'érosion de ces opportunités signifie que les étudiants de la génération Z se sentent déjà mal préparés, un problème exacerbé par le manque de stages et d'expérience professionnelle.

    Compétences essentielles pour la prochaine génération de demandeurs d'emploi

    Plutôt que d'être submergés par les changements technologiques, Steve Preston conseille aux jeunes de les accepter et de s'y adapter. Goodwill affirme qu'elle collabore activement avec les employeurs afin d'identifier les compétences les plus recherchées pour la main-d'œuvre de demain.

    L'impératif des compétences numériques
    « Les compétences numériques sont vraiment essentielles », souligne Preston. Il précise que la simple familiarité avec les applications de réseaux sociaux diffère considérablement des véritables compétences numériques requises sur le lieu de travail. Les jeunes professionnels doivent maîtriser des outils pratiques tels que Microsoft Excel, Google Docs ou des outils d'IA tels que ChatGPT et Gemini.

    « Nous constatons régulièrement que lorsque les gens acquièrent un certain niveau de compétences numériques, de nombreuses portes s'ouvrent à eux, mais beaucoup de ceux que nous supposons posséder ces compétences n'en ont en réalité pas », a fait remarquer Steve Preston. Sans surprise, la maîtrise des outils d'IA permet de plus en plus à certains individus de « dépasser » les autres sur le marché du travail, rajoute le PDG.

    Les technologies propres : une voie sans diplôme
    Pour les membres de la génération Z qui ne sont pas intéressés par les carrières traditionnelles en entreprise, Steve Preston suggère d'explorer les compétences en matière de technologies propres. Des domaines tels que l'installation de panneaux solaires et la maintenance des stations de recharge pour véhicules électriques (VE) représentent des secteurs en pleine croissance qui ne nécessitent souvent pas de diplôme universitaire.

    Un avertissement pour tous les âges et un message d'espoir

    Steve Preston adresse un avertissement sévère aux générations plus âgées : « Si vous êtes à la recherche d'un emploi à 30 ans, voire à 40 ans, et que vous n'avez pas acquis ces compétences, vous êtes pratiquement exclu d'une grande partie des emplois disponibles sur le marché. »

    Cependant, le message du PDG de Goodwill est avant tout un message d'espoir et d'autonomisation. La reconversion et le perfectionnement professionnels peuvent transformer radicalement les perspectives de carrière. « Lorsque ces personnes acquièrent ces compétences, nous voyons les portes s'ouvrir », explique Steve Preston, citant l'exemple de personnes qui, après avoir suivi des formations intensives en informatique, sont passées du statut de sans-abri à des postes dans des entreprises telles qu'Accenture et Google. « Il n'est jamais trop tard », affirme Preston.

    Alors que Steve Preston tire la sonnette d'alarme concernant l'impact négatif de l'IA sur l'emploi des jeunes, cette érosion est aggravée par l'évolution des pratiques des employeurs. Une enquête menée par la Hult International Business School a révélé que 37 % des employeurs préféraient embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z. Sur les 1 600 employeurs interrogés, près de 90 % ont déclaré éviter d'embaucher des jeunes diplômés, et 96 % ont affirmé que la plupart des formations universitaires ne préparaient pas les étudiants au monde du travail.

    Source : Steve Preston, PDG de Goodwill

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous les avertissements du PDG de Goodwill crédibles ou pertinents ?
    Quelles sont, selon vous, les compétences numériques les plus précieuses pour la génération Z afin de rester compétitive dans un environnement de travail transformé par l'IA ?
    Considérez-vous l'IA comme une menace à long terme pour l'emploi ou comme une opportunité pour créer de nouveaux postes ?

    Voir aussi :

    Plus de 20 000 offres d'emploi de Développeur ou en Informatique

    Les jeunes utilisent ChatGPT pour rédiger leurs CV, les RH utilisent l'IA pour les lire et personne n'est embauché : quand les IA se parlent entre elles et tuent le marché de l'emploi

    L'IA ne met pas seulement fin aux emplois de premier échelon. Elle marque la fin de l'échelle professionnelle telle que nous la connaissons, les organisations tendent vers une structure plus horizontale

    L'IA entraîne une chute de 70 % du recrutement de jeunes diplômés chez les géants indiens de l'informatique, le recrutement de jeunes diplômés étant passé de 225 000 à 60 000 dans 4 grandes entreprises IT
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  10. #90
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    C'est très réducteur de rapporter ça à l'IA. Mais oui, une crise de l'emploi est en cours chez les jeunes générations. D'ailleurs les vieux ne devraient pas se sentir à l'abri.

  11. #91
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    Montrez-moi une vidéo youtube d'une personne qui développe une application réaliste* grace à une IA, de la conception jusqu'au déploiement.

    (*une bdd, du back, du front, au moins un usage innovant et des centaines d'utilisateurs qui peuvent l'utiliser)

  12. #92
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    excellente nouvelle pour la planète.

    plus de chômeurs c'est des pauvres qui pourront pas voyager et donc polluer
    des pauvres qui pourrons pas louer/acheter un bien immobilier, donc vivront à la belle étoile, c'est plus écologique
    avec la dette, les prestations chômages ne pourront plus être financé, ils devront donc vivre comme chasseurs/cueilleurs et vivre dans des cabanes en bois dans les parcs naturelles.
    Grace au prix d'entré des voitures électriques qui seront bientôt imposé, ils ne pourront pas non plus s'acheter une voiture.


    Ainsi grâce à l'ia la gen z sera la 1ere gen a respecter les 2 tones de co2/ans.
    Bah oui les entreprises disent que l'ia va sauver la planète, mais ils ont pas précisé comment

    Ca va être fun tous ca.
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    ps: aux futur Danton/Robespierre, je vais vous décevoir la caste des Mark Zuckerberg a déjà construit une ile fortifié avec bunker, donc ne rêver pas, vous pourrez pas lui couper la tête.

    Je conseille à la gen z de faire une formation militaires, en mars 2026 parait que y'aura une guerre de grande intensifié à l'est. Et si vous tuer pleins de russes, vous aurez une médaille et peut être la chance de devenir garde personnelle des Mark Zuckerberg sur l'ile fortifié.
    A boire, a manger, des filles mineurs a volonté, pensez y.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  13. #93
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    excellente nouvelle pour la planète.

    plus de chômeurs c'est des pauvres qui pourront pas voyager et donc polluer
    des pauvres qui pourrons pas louer/acheter un bien immobilier, donc vivront à la belle étoile, c'est plus écologique
    avec la dette, les prestations chômages ne pourront plus être financé, ils devront donc vivre comme chasseurs/cueilleurs et vivre dans des cabanes en bois dans les parcs naturelles.
    Grace au prix d'entré des voitures électriques qui seront bientôt imposé, ils ne pourront pas non plus s'acheter une voiture.


    Ainsi grâce à l'ia la gen z sera la 1ere gen a respecter les 2 tones de co2/ans.
    Bah oui les entreprises disent que l'ia va sauver la planète, mais ils ont pas précisé comment

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    ps: aux futur Danton/Robespierre, je vais vous décevoir la caste des Mark Zuckerberg a déjà construit une ile fortifié avec bunker, donc ne rêver pas, vous pourrez pas lui couper la tête.

    Je conseille à la gen z de faire une formation militaires, en mars 2026 parait que y'aura une guerre de grande intensifié à l'est. Et si vous tuer pleins de russes, vous aurez une médaille et peut être la chance de devenir garde personnelle des Mark Zuckerberg sur l'ile fortifié.
    A boire, a manger, des filles mineurs a volonté, pensez y.
    J'aime votre/ton humour et même si le sujet reste grrave, j'ai bien rigolé ..

  14. #94
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    Par défaut C'est quand même bizarre que les gouvernants sachent déjà
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    excellente nouvelle pour la planète.

    plus de chômeurs c'est des pauvres qui pourront pas voyager et donc polluer
    des pauvres qui pourrons pas louer/acheter un bien immobilier, donc vivront à la belle étoile, c'est plus écologique
    avec la dette, les prestations chômages ne pourront plus être financé, ils devront donc vivre comme chasseurs/cueilleurs et vivre dans des cabanes en bois dans les parcs naturelles.
    Grace au prix d'entré des voitures électriques qui seront bientôt imposé, ils ne pourront pas non plus s'acheter une voiture.


    Ainsi grâce à l'ia la gen z sera la 1ere gen a respecter les 2 tones de co2/ans.
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    ps: aux futur Danton/Robespierre, je vais vous décevoir la caste des Mark Zuckerberg a déjà construit une ile fortifié avec bunker, donc ne rêver pas, vous pourrez pas lui couper la tête.

    Je conseille à la gen z de faire une formation militaires, en mars 2026 parait que y'aura une guerre de grande intensifié à l'est. Et si vous tuer pleins de russes, vous aurez une médaille et peut être la chance de devenir garde personnelle des Mark Zuckerberg sur l'ile fortifié.
    A boire, a manger, des filles mineurs a volonté, pensez y.
    C'est quand même bizarre que les gouvernants sachent déjà que en mars prochain ils vont déclencher une guerre entre OTAN et Russie.
    Ou alors, tout est déjà organisé d'avance ?
    Et la Russie est sous les ordres de mêmes entités que la France et Ukraine ?
    Mais chut, que on ne me traite pas de " complotiste", en parlant du " gouv mondial" !

  15. #95
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    C'est très réducteur de rapporter ça à l'IA. Mais oui, une crise de l'emploi est en cours chez les jeunes générations. D'ailleurs les vieux ne devraient pas se sentir à l'abri.
    La vérité est qu'avec la génération Z, il y a eu un changement de paradigme dans la tête des employeurs...

    Pendant longtemps, il fallait virer les vieux pour des jeunes parce que les vieux coûtaient "trop chers" et qu'il fallait financer leur formation sur les nouvelles technologies

    Aujourd'hui, avantages et inconvénients se sont inversés: On a des jeunes qui ne veulent pas travailler, qui ont des exigences stratosphériques (être payé comme un ministre pour bosser 10heures /semaine en restant dans leur lit, avoir plusieurs mois de vacances payées, etc ) et qui ne sont pas fidèles (cela n'a qu'une idée en tête: changer au plus vite d'entreprise pour gagner plus ne seriait-ce que 10euro de plus par mois)

    De l'autre côté, le vieux est travailleur, fidèle et est d'accord de s'impliquer et de faire des efforts quand cela s'avère nécessaire...

    Au final, il n'y a plus photo: Vive les vieux! Que les jeunes aillent voir ailleurs!

    PS: Au final, tout le monde est content, non... Ce n'est pas la génération Z qui n'a qu'un mot en bouche "Comme tout le monde veux m'engager, je ne vais pas modifier mes exigences... Je vais voir ailleurs"?

  16. #96
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    On a des jeunes qui ne veulent pas travailler, qui ont des exigences stratosphériques
    Ben non ça ne fonctionne pas.
    L'entreprise ne va pas accepter les demandes du candidat.
    Elle va dire "On ne peut pas vous donnez ce que vous demandez, donc allez voir ailleurs . (Il y a 341 candidats pour ce poste)".
    Quoi que la formule ça doit être "Très bien, nous allez réfléchir et nous reviendront vers vous dans un futur proche.".

    Pourquoi l'entreprise se plierait en 4 pour un débutant ?
    Celui qui en demande trop finira au RSA. (ou reverra ses demandes à la baisse)

  17. #97
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    Par défaut Les jeunes travailleurs craignent davantage que leurs aînés que l'IA ne rende leur emploi obsolète
    Près d'un quart des travailleurs de moins de 35 ans craignent que l'IA ne rende leur emploi obsolète d'ici deux ans, contre seulement 10 % des travailleurs plus âgés, selon une enquête de la Deutsche Bank.

    Une enquête de la Deutsche Bank montre que près d'un quart des travailleurs de moins de 35 ans craignent que l'IA ne rende leur emploi obsolète d'ici deux ans, contre seulement 10 % des travailleurs plus âgés. Ce fossé générationnel souligne les inquiétudes plus générales liées à l'automatisation, avec des appels à la mise à niveau des compétences et à la mise en place de politiques visant à prévenir le sous-emploi des jeunes.

    Depuis 2022, l’adoption accélérée de l’intelligence artificielle générative redessine les contours du marché du travail américain. Une étude publiée par l’Université de Stanford en août 2025 met en lumière une tendance préoccupante : les jeunes travailleurs de 22 à 25 ans, fraîchement diplômés ou débutants, subissent une baisse de 13 % de l’emploi dans les secteurs exposés à l’automatisation par l’IA. Contrairement aux discours apocalyptiques de suppression massive d’emplois, il ne s’agit pas d’un effondrement global du marché, mais d’un glissement silencieux affectant spécifiquement les premiers échelons professionnels.

    Dans un aperçu révélateur des inquiétudes générationnelles, une récente enquête de la Deutsche Bank a mis en évidence les vives préoccupations des jeunes travailleurs concernant le rôle croissant de l'intelligence artificielle sur le marché du travail. Selon les résultats, près d'un quart des professionnels de moins de 35 ans prévoient que l'IA rendra leur poste obsolète dans les deux prochaines années. Ce sentiment contraste fortement avec celui des personnes plus âgées, dont seulement 10 % environ expriment des craintes similaires, soulignant un fossé qui pourrait remodeler la dynamique du lieu de travail à mesure que les technologies d'IA progressent rapidement.

    L'enquête, qui a interrogé plus de 2 000 travailleurs dans divers secteurs, met en évidence un malaise plus général alimenté par des déploiements très médiatisés de l'IA dans des secteurs tels que la finance, la technologie et le service à la clientèle. L'histoire de la Deutsche Bank en matière d'automatisation ajoute du contexte : en 2019, la banque a indiqué que les robots avaient déjà effectué des centaines de milliers d'heures de travail manuel. Aujourd'hui, avec la généralisation des outils d'IA générative tels que ChatGPT, ces inquiétudes semblent plus prononcées chez les milléniaux et la génération Z, qui occupent souvent des postes de débutants ou de niveau intermédiaire vulnérables à l'automatisation.

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    Ce pessimisme chez les moins de 35 ans correspond à d'autres études récentes. Par exemple, un rapport sur la même enquête de la Deutsche Bank note que si les jeunes professionnels se préparent à des pertes d'emploi, les seniors ont tendance à ignorer cette menace, peut-être en raison de leur position établie ou de leur familiarité avec les changements technologiques passés. Les données suggèrent que l'expérience pourrait engendrer l'optimisme, car les travailleurs plus âgés ont traversé des bouleversements antérieurs, comme le boom de l'internet, sans être largement déplacés.

    Amplifiant encore ces préoccupations, une autre enquête indique que près de quatre entreprises sur dix prévoient de remplacer leurs employés par l'IA d'ici 2026, en ciblant les employés hautement rémunérés, les nouvelles recrues et ceux qui ne possèdent pas de compétences en IA. Les postes de débutants, souvent occupés par des travailleurs plus jeunes, sont les plus exposés, ce qui corrobore les conclusions de la Deutsche Bank et brosse le tableau d'un marché du travail privilégiant l'efficacité plutôt que le volume d'emploi.

    Les publications sur les réseaux sociaux reflètent des sentiments similaires, les utilisateurs discutant des prévisions qui estime que 300 millions d'emplois dans le monde seront menacés par l'IA d'ici 2030. L'un de ces messages met en avant un rapport qui montre une nette baisse de l'emploi pour les travailleurs débutants dans les domaines exposés à l'IA, soulignant à quel point l'automatisation modifie déjà les modèles d'embauche. Ces discussions en ligne, bien qu'anecdotiques, font écho aux données de l'enquête, suggérant un consensus croissant sur le fait que l'IA pourrait exacerber le sous-emploi des jeunes, qui a atteint 17 % aux États-Unis selon des chiffres récents.

    Des informations spécifiques à certains secteurs viennent enrichir le débat. Dans le secteur bancaire, où opère la Deutsche Bank, un rapport cite le directeur technique de la banque, qui prévoit que 30 à 40 % des emplois vont changer ou disparaître en raison de l'IA. Ce n'est pas un cas isolé : une enquête révèle une inquiétude généralisée parmi les employés des services financiers, beaucoup craignant que leurs compétences ne deviennent obsolètes à mesure que l'IA prend en charge des tâches allant de l'analyse des données aux interactions avec les clients.

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    Pourtant, toutes les perspectives ne sont pas sombres. Certains rapports soulignent que si l'adoption de l'IA entraîne une réduction des embauches (79 % des employeurs prévoient d'embaucher moins de travailleurs débutants en 2025), elle crée également une demande pour les compétences liées à l'IA. Un sondage montre que le public est très préoccupé par les suppressions d'emplois permanentes, mais les données qui l'accompagnent révèlent une croissance de l'emploi et des primes salariales pour les personnes compétentes en IA, ce qui suggère que l'adaptation pourrait atténuer les pertes.

    Pour les initiés du secteur, ces tendances indiquent la nécessité de mesures proactives, telles que des programmes de perfectionnement des compétences et des interventions politiques pour soutenir les jeunes travailleurs. Alors que le chômage atteint 4,3 % dans un contexte de craintes liées à l'IA, il incombe aux entreprises et aux gouvernements de favoriser une transition qui équilibre l'innovation et la sécurité de l'emploi. Sans cela, le fossé générationnel pourrait se creuser, laissant une cohorte de travailleurs marginalisés dans un monde de plus en plus automatisé.

    Les perspectives mondiales renforcent cette urgence. Une enquête révèle que près d'un employé allemand sur quatre partage les mêmes inquiétudes concernant la perte d'emploi due à l'IA, ce qui indique que le problème dépasse les frontières. Parallèlement, une enquête de l'ABA Banking Journal montre que les banques préparent leurs employés à la fraude liée à l'IA, laissant entendre une évolution des rôles plutôt qu'une élimination pure et simple.

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    En fin de compte, l'enquête de la Deutsche Bank sert de signal d'alarme. Elle souligne que si l'IA promet des gains de productivité, son coût humain, en particulier pour les moins de 35 ans, exige une gestion réfléchie afin de garantir que le progrès technologique ne se fasse pas au détriment des perspectives de carrière de toute une génération.

    D'autre étude comme celui de Gartner montre que l'IA deviendra incontournable dans les services informatiques d'ici à 2030 et permettra aux organisations d'automatiser les tâches qui étaient autrefois réservées aux débutants. Il s'agit d'un énième rapport qui prédit la disparition des emplois de premier échelon au profit de l'IA. En outre, l'IA marque la fin de l'échelle professionnelle telle que nous la connaissons, les organisations tendent vers une structure plus horizontale.

    Une étude de Microsoft sur l'impact de l'IA sur l'emploi avait également révélé les emplois menacés par l'IA. L'étude, basée sur les interactions des utilisateurs, met en évidence les rôles liés à la création de contenu et au langage comme étant fortement touchés. Les interprètes, les rédacteurs et les rôles liés au service client sont particulièrement menacés. Les emplois manuels et en temps réel, tels que ceux de chirurgien ou de mécanicien, sont moins touchés. Cependant, Microsoft affirme que l'IA assistera les travailleurs, elle ne les remplacera pas.

    Source : Rapport d'enquête de la Deutsche Bank

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    L'IA pourrait déjà réduire le nombre d'emplois de débutant dans la technologie. L'embauche de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024 et 37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA pour les tâches banales

    Le PDG de Goodwill déclare se préparer à un afflux de chômeurs de la génération Z, en raison de l'IA, et prévient qu'une crise du chômage chez les jeunes est déjà en cours

    Les chefs d'entreprise craignent que les employés de la génération Z ne divulguent des secrets d'entreprise pour obtenir des "likes" et des "lol" ou pour créer du contenu, selon une enquête de PasswordManager
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  18. #98
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    Par défaut Les économistes s'accordent à dire que le cauchemar des embauches pour la génération Z est bien réel
    Les économistes s'accordent à dire que le cauchemar des embauches pour la génération Z est bien réel,
    l'IA n'en serait pas la cause, simplement l'amplificateur

    Les difficultés rencontrées par la génération Z pour accéder à l’emploi ne relèvent plus de simples anecdotes relayées sur les réseaux sociaux. Elles sont désormais reconnues par des économistes de premier plan et même par des décideurs monétaires qui observent un marché du travail particulièrement verrouillé pour les plus jeunes. La promesse d’un « monde plein d’opportunités » s’est muée en une équation où l’offre d’emplois accessibles se réduit, tandis que les exigences des recruteurs s’intensifient.

    Cette situation se caractérise par une dynamique paradoxale : les entreprises licencient peu mais embauchent encore moins. Résultat, les postes juniors, qui constituaient traditionnellement les portes d’accès au marché du travail, se raréfient.


    L’un des mécanismes les plus frappants derrière cette crise est le ralentissement du turnover. Dans un contexte économique incertain, marqué par la hausse des coûts, la prudence domine. Les salariés en poste hésitent à changer d’employeur, craignant de perdre la stabilité durement acquise. Les entreprises, elles, préfèrent conserver leurs effectifs plutôt que d’ouvrir de nouveaux postes.

    Cette double inertie crée une tension : moins de départs signifie moins de recrutements, et les jeunes se retrouvent coincés aux portes des entreprises. Le délai moyen pour décrocher un premier emploi s’allonge, et avec lui l’angoisse d’une insertion retardée.

    Le paradoxe est cruel. Les postes affichés comme « entry-level » exigent désormais une expérience préalable, souvent difficile à acquérir sans justement avoir obtenu un premier emploi. Ce cercle vicieux enferme les jeunes dans une situation absurde : on leur reproche de ne pas avoir ce qu’on ne leur donne pas l’occasion d’acquérir.

    Cette inflation des exigences découle d’une logique de gestion du risque. Embaucher un jeune sans expérience est perçu comme un pari incertain, et beaucoup d’employeurs préfèrent se tourner vers des profils déjà aguerris, même pour des missions basiques.

    Le poids du « youngism » : une discrimination générationnelle

    Au-delà des considérations économiques, un facteur culturel pèse sur la génération Z : la perception de leur manque supposé de maturité ou de fiabilité. Ce « youngism », discrimination implicite envers les plus jeunes, se traduit par des préjugés dans les processus de recrutement. Certains employeurs doutent de leur capacité d’engagement, de leur résistance à la pression ou encore de leur rapport au travail, souvent jugé trop « volatile ».

    Ces biais renforcent l’exclusion des jeunes candidats et creusent l’écart entre leurs aspirations et la réalité du marché.

    Automatisation et IA : un amplificateur plutôt qu’un déclencheur

    Si l’essor de l’intelligence artificielle et de l’automatisation alimente les discours anxiogènes, leur rôle est plus nuancé. Les machines remplacent certaines tâches répétitives, réduisant la nécessité d’embaucher pour des fonctions simples. Mais surtout, elles modifient le profil recherché : les entreprises privilégient désormais des candidats capables de gérer des outils numériques avancés, de superviser des processus automatisés ou de combiner créativité et analyse.

    Pour les jeunes sans formation technique solide, ce déplacement de la valeur ajoutée représente un obstacle supplémentaire. Mais pour ceux qui investissent dans les compétences numériques, cela peut devenir une opportunité.

    Président de la Réserve fédérale : « l'IA peut être en partie responsable » de la situation

    La hausse spectaculaire du chômage chez les Américains de moins de 25 ans, en particulier chez les jeunes diplômés, est devenue l'un des sujets économiques les plus préoccupants de l'année 2025. Les récentes analyses des économistes, des banquiers centraux et des analystes du marché du travail indiquent qu'il s'agit là d'un défi propre aux États-Unis, qui s'explique davantage par une économie « sans embauche, sans licenciement » que par la seule ascension rapide de l'intelligence artificielle.

    Pour de nombreux travailleurs de la génération Z, la difficulté à trouver un emploi peut être source d'isolement et alimenter le doute de soi. Mais cette frustration a récemment été confirmée par des personnalités de haut rang : le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a fait écho aux préoccupations des économistes concernant le ralentissement du marché du travail, déclarant aux journalistes lors de sa conférence de presse régulière à l'issue de la réunion du Comité fédéral de l'open market qu'il s'agissait actuellement d'un « marché du travail intéressant », ajoutant que « les jeunes diplômés, les minorités et les personnes issues de milieux défavorisés ont du mal à trouver un emploi ». Notant un faible taux de recherche d'emploi, ainsi qu'un faible taux de licenciement, il a déclaré : « Vous avez un environnement où les licenciements et les embauches sont faibles », soulignant qu'il est plus difficile que jamais pour les jeunes demandeurs d'emploi de percer.

    Alors que les derniers mois ont été qualifiés par la Deutsche Bank de « l'été où l'IA a pris un tournant négatif » et que certaines études majeures concluent que l'adoption de l'IA perturbe certains postes de débutants, Powell était moins catégorique. L'IA « peut être en partie responsable », mais il a insisté sur le fait que les principaux facteurs sont un ralentissement général de l'économie et une restriction des embauches. Les meilleurs économistes de Goldman Sachs et d'UBS se sont penchés sur le sujet peu après et ont conclu que Powell avait largement raison. Il ne s'agit pas d'un problème lié à l'IA, du moins pas encore.

    Pierfrancesco Mei : « trouver un emploi prend plus de temps dans un marché du travail à faible rotation »

    Selon une analyse publiée par Paul Donovan, économiste en chef chez UBS, intitulée « The kids are alright? » (Les jeunes vont bien ?), la hausse du chômage chez les jeunes aux États-Unis contraste fortement avec les tendances mondiales et ne peut être imputée à l'intelligence artificielle, malgré l'engouement actuel pour l'automatisation dans le débat public. « La situation du marché du travail américain est particulière », écrit-il. « Les jeunes travailleurs de la zone euro affichent un taux de chômage historiquement bas. Au Royaume-Uni, le taux de chômage des jeunes a baissé de manière constante. Le taux d'emploi des jeunes travailleurs japonais est proche de son plus haut niveau historique. Il semble très improbable que l'IA nuise de manière spécifique aux perspectives d'emploi des jeunes travailleurs américains. »

    L'économiste de Goldman Sachs Pierfrancesco Mei a noté que « trouver un emploi prend plus de temps dans un marché du travail à faible rotation ». Il a fait valoir que la « réaffectation des emplois », c'est-à-dire le rythme auquel de nouveaux emplois sont créés et les emplois existants détruits, est en baisse depuis la fin des années 1990, bien que ce ralentissement soit moins marqué ces derniers temps. Presque tous les changements d'emploi entre les emplois existants se produisent sous forme de « rotation », ce qui explique « la quasi-totalité de la variation du taux de rotation depuis la Grande Récession ». Goldman a constaté qu'en 2025, la rotation était bien inférieure à son niveau d'avant la pandémie, une tendance « généralisée » dans tous les secteurs et tous les États, et que cela « touche principalement les jeunes travailleurs ». En 2019, il fallait environ 10 semaines à un jeune chômeur pour trouver un nouvel emploi dans un État à faible taux de rotation, contre 12 semaines en moyenne aujourd'hui.

    Donovan, d'UBS, écrit « qu'il pourrait être tentant de blâmer la technologie » pour la situation difficile des jeunes de la génération Z qui cherchent un premier emploi. « Le remplacement des humains par des machines, des robots ou des ordinateurs est un scénario dystopique très populaire. » Donovan conclut, à l'instar de Goldman, que le modèle américain « correspond de manière plus convaincante à un scénario plus général de gel des embauches, qui touche les nouveaux arrivants sur le marché du travail ».

    Une alternative ouvrière ?

    D’après Donovan, ce constat explique également l’impact limité sur les travailleurs moins qualifiés, qui trouvent un emploi à temps plein à un âge plus précoce que les récents diplômés, ayant donc probablement trouvé un travail avant l’arrivée du gel de 2025. Avec un déclin à long terme des inscriptions universitaires, les métiers manuels attirent de plus en plus d’entrepreneurs de ce secteur, certains d’entre eux gagnant des salaires à six chiffres et se considérant comme des patrons, tandis que leurs pairs croulent sous les dettes d’études.

    À long terme, les jeunes diplômés sont empiriquement les plus durement touchés pendant les périodes de « gel des licenciements et des embauches ». Pendant la Grande Récession, lorsque des secteurs entiers ont gelé leurs embauches, les diplômés universitaires entre 2007 et 2011 ont été particulièrement touchés par le manque de postes vacants. Ces diplômés ont gagné moins que leurs homologues diplômés pendant les périodes de non-récession, un effet qui a persisté pendant 10 à 15 ans, selon un briefing de Stanford.

    Les conséquences pour la génération Z et les demandeurs d'emploi issus de minorités sont graves. Les experts mettent en garde contre des « effets néfastes » : des dommages durables sur les revenus, les perspectives d'accession à la propriété et l'accumulation de richesse. L'histoire montre que commencer sa carrière pendant une période de ralentissement économique peut se traduire par des salaires plus bas et une ascension plus difficile sur l'échelle économique. Powell a évoqué d'autres facteurs réduisant l'offre de main-d'œuvre, tels que le durcissement des mesures d'immigration ; il a également mentionné que les minorités ont plus de difficultés à trouver un emploi pendant le gel de 2025.

    La situation en Europe

    Union européenne : chômage jeunes élevé mais en léger reflux, emploi global au plus haut

    En Europe, les indicateurs 2025 dessinent un paradoxe. Le taux d’emploi des 20-64 ans atteint un record, tandis que le chômage des moins de 25 ans reste élevé mais s’effrite légèrement par rapport à 2024. Pour un jeune diplômé, cela signifie que l’environnement global est favorable, mais l’entrée demeure la zone la plus frileuse du cycle de recrutement. Les chiffres de juillet 2025 montrent près de 2,8 millions de jeunes au chômage dans l’UE, pour un taux autour de 14–15 % selon les mois.

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    Royaume-Uni : des progrès en emploi, mais des signaux sociaux mitigés

    Au Royaume-Uni, l’emploi remonte, mais la jeunesse reste exposée, avec un niveau de NEET (ni en emploi ni en études/formation) encore préoccupant et des tensions de mesure statistique qui compliquent la lecture de court terme. La photographie 2025 combine remontée du taux d’emploi agrégé, chômage jeunes autour de 14 % et une base NEET qui ne se résorbe que lentement. Pour les primo-entrants, le filtre reste dur, surtout hors des filières STEM et santé.

    Sources : UBS, Union européenne, Stanford, IZA

    Et vous ?

    La situation y ressemble-t-elle dans votre pays ?

    Trouvez-vous les argumentaires des économistes crédibles ou pertinents ? Dans quelle mesure ?

    Les entreprises doivent-elles assumer une responsabilité sociale en créant davantage de postes pour les jeunes, même si cela implique un coût supplémentaire ?

    Faut-il repenser le modèle des “postes débutants” afin qu’ils redeviennent de véritables tremplins, et non des fonctions déjà réservées à des profils expérimentés ?

    L’automatisation et l’intelligence artificielle sont-elles réellement les coupables de cette crise ou seulement un catalyseur de tendances préexistantes ?

    Le « youngism » — discrimination implicite envers les jeunes — est-il un phénomène sous-estimé par les politiques publiques et les entreprises ?

    Comment la génération Z peut-elle transformer ses propres atouts (maîtrise du numérique, adaptabilité, créativité) en leviers pour renverser la tendance ?
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  19. #99
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    Par défaut Un professeur de Berkeley constate la difficulté à décrocher un emploi pour les jeunes diplômés en info
    « Tout le monde galère à trouver un job » : un professeur de Berkeley constate la difficulté à décrocher un emploi pour les jeunes diplômés en informatique,
    la fin de l’âge d’or de l’emploi dans le secteur ?

    Le constat est brutal : selon Hany Farid, professeur de sciences informatiques à Berkeley, « tout le monde » a désormais du mal à décrocher un emploi dans un secteur qui, il y a encore quelques années, garantissait presque automatiquement des débouchés prestigieux. La montée en puissance de l’IA, la contraction des besoins en profils généralistes et l’écart croissant entre formation et attentes industrielles traduisent une transformation profonde. Sommes-nous face à une crise passagère, ou à un tournant structurel de l’industrie numérique ?

    Il y a à peine dix ans, décrocher un diplôme en informatique suffisait à ouvrir plusieurs portes. Les étudiants recevaient souvent plusieurs offres avant même la fin de leurs études, portés par la croissance insatiable des GAFAM, des startups et des grands acteurs du numérique. Aujourd’hui, le tableau s’assombrit.

    « Pour les gens comme votre fils, qui, il y a quatre ans, se sont vu promettre qu'ils devaient étudier l'informatique, car cela leur garantirait une belle carrière. C'était un domaine d'avenir, mais cela a changé en quatre ans », a déclaré Hany Farid, professeur à l'université de Berkeley, lors d'un récent épisode du podcast « Particles of Thought » de Nova. « C'est stupéfiant. »

    Farid et l'animateur, l'astrophysicien Hakeem Oluseyi, ont discuté des difficultés rencontrées par le fils de ce dernier, étudiant en dernière année d'informatique, pour trouver un emploi. Farid affirme observer la même situation à Berkeley, qui abrite l'un des meilleurs programmes d'informatique.

    Hany Farid constate qu’à Berkeley, les étudiants se disent désormais « heureux d’avoir une seule offre », là où autrefois ils pouvaient en comparer cinq ou six. Ce changement n’est pas un simple hasard conjoncturel : il traduit un déplacement des priorités dans les entreprises. La logique du « recruter large » a laissé place à une sélectivité beaucoup plus stricte.

    Le débat sur l'avenir de l'informatique fait rage dans la Silicon Valley. L'essor du vibe coding et la capacité de l'IA à créer des logiciels suite à des invites de commande en langage naturel n'ont fait qu'exacerber ces inquiétudes. Le président d'OpenAI, Bret Taylor, a suggéré que les étudiants apprennent des concepts en informatique qui vont au-delà des simples langages de programmation.

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    L’ombre de l’intelligence artificielle

    L’IA est devenue le grand accusé de cette transformation. Avec des outils capables de générer du code, d’automatiser les tests, de simplifier l’intégration et de réduire les cycles de développement, certaines tâches confiées aux juniors sont absorbées par les machines.

    Mais Farid nuance : l’IA n’est pas le seul facteur. Elle agit comme catalyseur d’un mouvement plus profond, celui d’une rationalisation de la tech. Les entreprises, après des années de croissance débridée, cherchent désormais à optimiser leurs effectifs. Résultat : les profils les plus « standard » souffrent d’une concurrence accrue, tandis que les postes restants se concentrent sur les niches hautement spécialisées (sécurité, data engineering, IA appliquée, infrastructures distribuées).

    Une formation qui peine à suivre le rythme

    L’université et les écoles d’ingénieurs sont, elles aussi, dans la tourmente. Les cursus mettent en avant des fondamentaux indispensables — algorithmique, structures de données, systèmes — mais tardent à intégrer les outils et pratiques qui façonnent le quotidien des entreprises : pipelines de données, MLOps, déploiement cloud natif, supervision, sécurité à grande échelle.

    Le fossé se creuse entre les attentes des recruteurs et les compétences réelles des diplômés. Les entreprises veulent des ingénieurs immédiatement opérationnels, capables d’intégrer un projet IA en production ou de gérer des infrastructures cloud. Les étudiants sortent avec une solide culture théorique, mais souvent sans expérience concrète à la hauteur.


    Un marché saturé et polarisé

    Un autre facteur accentue la difficulté : la saturation. Après une décennie où l’informatique a attiré des cohortes entières d’étudiants, le marché absorbe aujourd’hui un volume de talents supérieur à ses besoins immédiats.

    Les postes se raréfient, mais pas pour tout le monde. Les profils « élite » des grandes universités ou les spécialistes des secteurs de pointe trouvent encore des opportunités. En revanche, les diplômés d’écoles intermédiaires ou ceux qui n’ont pas complété leur parcours par des projets concrets et visibles se retrouvent relégués dans la compétition.

    On assiste donc à une polarisation : une minorité de talents captent une majorité d’offres, tandis qu’une majorité de diplômés bataillent pour décrocher leur première expérience.

    La fin de l’âge d’or de l'emploi dans le secteur technologique ?

    Pendant longtemps, savoir coder suffisait à décrocher un emploi. Ce n’est plus le cas. Farid lui-même explique avoir changé ses conseils aux étudiants. Là où il recommandait autrefois de se spécialiser à fond dans une discipline, il prône désormais une approche hybride : savoir faire plusieurs choses, être adaptable, anticiper les bascules technologiques.

    Cette polyvalence devient cruciale. Les carrières linéaires — « apprendre Java, trouver un job, évoluer doucement » — sont remplacées par des parcours en zigzag, où il faut sans cesse mettre à jour ses compétences, explorer de nouveaux domaines, et combiner savoir-faire techniques et compréhension stratégique.

    Des conséquences lourdes pour les jeunes générations

    La première conséquence est psychologique. Beaucoup d’étudiants avaient choisi l’informatique pour la sécurité professionnelle qu’elle offrait. Ils découvrent un marché où rien n’est acquis, où les salaires d’entrée sont parfois négociés à la baisse, et où les stages ne se transforment plus automatiquement en embauches.

    La seconde est structurelle. Si les jeunes peinent à trouver leur place, le risque est de voir une génération découragée, ou contrainte de se réorienter vers des métiers adjacents (consulting, gestion de produit, design, support technique). Le secteur pourrait perdre des talents qui, mal accompagnés, quittent l’industrie avant d’y avoir réellement contribué.

    Enfin, la troisième conséquence touche à l’innovation. En réduisant trop drastiquement le nombre de recrutements juniors, les entreprises pourraient se priver d’un vivier essentiel pour préparer les innovations de demain. Un marché trop sélectif finit par se fragiliser à long terme.

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    Président de la Réserve fédérale : « l'IA peut être en partie responsable » de la situation

    La hausse spectaculaire du chômage chez les Américains de moins de 25 ans, en particulier chez les jeunes diplômés, est devenue l'un des sujets économiques les plus préoccupants de l'année 2025. Les récentes analyses des économistes, des banquiers centraux et des analystes du marché du travail indiquent qu'il s'agit là d'un défi propre aux États-Unis, qui s'explique davantage par une économie « sans embauche, sans licenciement » que par la seule ascension rapide de l'intelligence artificielle.

    Pour de nombreux travailleurs de la génération Z, la difficulté à trouver un emploi peut être source d'isolement et alimenter le doute de soi. Mais cette frustration a récemment été confirmée par des personnalités de haut rang : le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a fait écho aux préoccupations des économistes concernant le ralentissement du marché du travail, déclarant aux journalistes lors de sa conférence de presse régulière à l'issue de la réunion du Comité fédéral de l'open market qu'il s'agissait actuellement d'un « marché du travail intéressant », ajoutant que « les jeunes diplômés, les minorités et les personnes issues de milieux défavorisés ont du mal à trouver un emploi ». Notant un faible taux de recherche d'emploi, ainsi qu'un faible taux de licenciement, il a déclaré : « Vous avez un environnement où les licenciements et les embauches sont faibles », soulignant qu'il est plus difficile que jamais pour les jeunes demandeurs d'emploi de percer.

    Alors que les derniers mois ont été qualifiés par la Deutsche Bank de « l'été où l'IA a pris un tournant négatif » et que certaines études majeures concluent que l'adoption de l'IA perturbe certains postes de débutants, Powell était moins catégorique. L'IA « peut être en partie responsable », mais il a insisté sur le fait que les principaux facteurs sont un ralentissement général de l'économie et une restriction des embauches. Les meilleurs économistes de Goldman Sachs et d'UBS se sont penchés sur le sujet peu après et ont conclu que Powell avait largement raison. Il ne s'agit pas d'un problème lié à l'IA, du moins pas encore.

    Comment se préparer à ce nouvel environnement ?

    Face à cette mutation, plusieurs pistes émergent. Pour les étudiants, il devient vital de compléter les cours par des projets concrets : contributions open source, expérimentations personnelles, stages en start-up, hackathons. Ces expériences permettent de prouver une capacité à transformer la théorie en valeur réelle.

    La maîtrise des outils d’IA appliquée au développement, la compréhension des environnements cloud et la capacité à gérer le cycle de vie complet d’une application (conception, déploiement, sécurité, monitoring) sont désormais des atouts incontournables.

    Pour les universités, l’urgence est d’adapter les cursus en profondeur, d’intégrer des modules de DevOps, de data engineering, de sécurité, et de renforcer les partenariats avec l’industrie. La logique de « formation académique » seule ne suffit plus : il faut des parcours ancrés dans la réalité du marché.

    Une crise ou une transformation durable ?

    Le diagnostic de Farid ne doit pas être lu comme une prophétie catastrophiste, mais comme un signal fort. Oui, l’industrie technologique est en mutation. Oui, les diplômés doivent s’adapter à une réalité moins clémente. Mais l’histoire de l’informatique a toujours été marquée par des cycles.

    La question est donc de savoir si nous assistons à une crise conjoncturelle — une correction après des années de croissance excessive — ou à un changement structurel où la valeur d’un informaticien ne résidera plus dans sa capacité à coder, mais dans sa faculté à orchestrer des systèmes complexes, à collaborer avec l’IA et à anticiper les besoins futurs.

    Dans les deux cas, une chose est sûre : le temps où le simple fait d’être diplômé en informatique garantissait un emploi bien payé semble bel et bien révolu.

    Source : vidéo dans le texte

    Et vous ?

    Trouvez-vous l'argumentation du professeur crédible ou pertinente ?

    Les jeunes diplômés en informatique doivent-ils désormais envisager d’autres voies que le développement logiciel traditionnel pour sécuriser leur avenir professionnel ?

    L’université et les écoles d’ingénieurs doivent-elles réformer en profondeur leurs programmes pour suivre le rythme de l’IA et du cloud ?

    L’IA est-elle vraiment responsable de la raréfaction des emplois juniors, ou n’est-elle qu’un catalyseur d’un ralentissement plus large ?

    Le marché informatique vit-il une simple correction conjoncturelle, ou bien la fin d’un âge d’or où « savoir coder » suffisait ?

    Les entreprises ne prennent-elles pas le risque d’un déficit de talents à moyen terme en réduisant trop vite leurs recrutements ?
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  20. #100
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    Par défaut Typo sur IA et Codeurs
    Bonjour,

    Merci pour l'article.

    Il y a de belles opportunités à travailler avec l'IA. Et c'est dommage de toujours tout ramener au code, car c'est là qu'elle est le plus basique et la moins efficace je trouve. À part pour des choses assez bateau, mais nul besoin de cramer une centrale pour ça.

    Pour ceux qui ont vraiment la fibre en terme technologique, il y a toujours des emplois. Les solutions d'IA ne sont pas créées par des IA. Il faut des ingénieurs. L’entraînement et le raffinage des modèles ne sont pas pilotés par l'IA. Ce sont des experts (et des exploités, quelque part en Asie) qui font le travail.

    J'ai parfois l'impression qu'on joue le jeu de dupe des grands industriels américains. Le patron de NVidia m'a amusé, avec son discours visant exclusivement un auditoire d'investisseurs afin d'augmenter la capitalisation de sa compagnie, et croître sa confortable plus-value. Et tout le monde le prend pour un devin.

    J'avais imaginé que, à notre ère, nous ayons appris du passé moyenâgeux et de toutes nos superstitions & croyances. Avec les discours de plus en plus polarisés et extrêmes qu'on croise, quelque soit le domaine, je me suis visiblement trompé.

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