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Intelligence artificielle Discussion :

37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #21
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer.
    en dehors des métiers considéré comme social.
    C'est ce qu'il faudrait faire une décroissance drastique. Ne garder que les emplois nécessaires à la société : production, conservation transport de nourriture, médecine et éducation, sécurité sous toute ses formes (police, pompiers, justice), + ceux qui me viennent pas à l'esprit comme ça. Le tout en service civique obligatoire pour tous de 25 à 45 ans mais peu d'heures par semaine. Et c'est tout. Ça réduirait la pollution de façon drastique. Mais ça n'arrivera pas et c'est même pas parce que c'est une dictature, mais juste parce que les multimilliardaires, n’augmenteraient plus leur capital.
    Bref on n’arrêtera pas le réchauffement climatique.

  2. #22
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    le but de travailler c'est de gagner de l'argent, le but d'avoir un max d'argent c'est de consommer. S'acheter le dernier Iphone, une belle grosse maison, une belle grosse voiture, un gros pc gamer, de se faire de beau voyages loin dans les iles...etc chacun ces passions le débat c'est pas de juger. Mais toute consommation conduit à du rejet de c02, même le voyage en tgv.

    Si je travail, c'est avant tous pour l'argent, ce serait mensonger si quelqu'un disait l'inverse, pour me nourrir, me chauffer et payer mes facture.
    seul celui qui a un gros patrimoine avec qui les rentes suffise a couvrir ces frais, peu travailler pour autre chose que l'argent comme 1ere motivation.

    Si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer. en dehors des métiers considéré comme social.
    Il y'a plusieurs soucis qui se superposent, concernant la Génération Z. Leur formation est souvent de très mauvaise, et ce n'est pas forcément de leur faute. Il y a un nivellement par le bas de l'enseignement, depuis près de 40 ans, et forcément, ça donne des travailleurs moins bien formés.

    La génération Z est plus en "rupture" avec les générations précédentes également niveau éducation. Il y a toujours eu des oppositions entre les générations, mais cette opposition de la génération Z est plus marquée que les précédentes. Ces jeunes ont été élevés sans limites, ni cadrage. Ils sont le produit de "l'enfant roi", et donc persuadés que leurs codes doivent s'imposer aux autres.

    Lorsqu'il arrivent dans une entreprise, ils se prennent une "claque" en découvrant le monde de l'entreprise, et ses codes. Mais une entreprise, ce n'est pas l'école ou un club de football. Une entreprise est une "mini-dictature", où il y a des méthodes et des manières de faire, auxquelles il faut s'adapter. Parce que débarquer quelques part, avoir une "mauvaise formation" et vouloir faire changer une entreprise en mettant en avant de nouveaux codes, c'est assez mal vu (à tord ou à raison) par ceux "en place".

    Concernant le métier de développeur, c'est difficile de comparer un senior qui a fait ses armes sur un C64 en assembleur, qui connait comment se passent les choses, a mis les mains dans le cambouis au début de l'informatique, avec un développeur formé à Python ou en HTML/CSS. J'ai déjà vu un candidat, qui ne savait même pas faire la différence entre le "heap" et la "stack".

    Pour ce qui est de la décroissance, je ne crois pas que se sera possible. Je suis le premier à dire que la vie était bien plus légère et joyeuses dans les années 70/80, où on avait un niveau de vie très correcte, mais sans les dérivent actuelles, qui a fait des citoyens des consommateurs. Il en faut toujours plus, c'est une fuite en avant. On ne peut pas non plus demander à des gens qui sortent de la misère dans d'autres pays de se modérer, et de ne pas suivre notre modèle.

    Nous sommes dans un époque étrange, où on nous demande de consommer moins, tout en étant bombardé de publicités nous poussant à consommer, même ce dont on a pas besoin. Un ouvrier en 60/70 avait un salaire qui lui permettait de faire vivre toute sa famille. Aujourd'hui, les 2 parents doivent travailler, et les fins de mois sont plus difficilles.

    BàV et Peace & Love.

  3. #23
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    Citation Envoyé par virginieh Voir le message
    C'est ce qu'il faudrait faire une décroissance drastique. Ne garder que les emplois nécessaires à la société : production, conservation transport de nourriture, médecine et éducation, sécurité sous toute ses formes (police, pompiers, justice), + ceux qui me viennent pas à l'esprit comme ça. Le tout en service civique obligatoire pour tous de 25 à 45 ans mais peu d'heures par semaine. Et c'est tout. Ça réduirait la pollution de façon drastique. Mais ça n'arrivera pas et c'est même pas parce que c'est une dictature, mais juste parce que les multimilliardaires, n’augmenteraient plus leur capital.
    Bref on n’arrêtera pas le réchauffement climatique.

    ton système c'est le communisme, hors dans le communisme, y'a aucune motivation.
    Quand l'urss a collectivisé les fermes pour "le bien de la patrie", les fermiers ont plus voulue bosser et a raison.


    tu crois vraiment que des gens vont accepter de bosser pour "le pays" ou "la planète" ?

  4. #24
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ton système c'est le communisme, hors dans le communisme, y'a aucune motivation.
    Quand l'urss a collectivisé les fermes pour "le bien de la patrie", les fermiers ont plus voulue bosser et a raison.


    tu crois vraiment que des gens vont accepter de bosser pour "le pays" ou "la planète" ?
    Bon, on va ignorer toutes les études de sociologie concernant le travail et se contenter de : tu penses que les gens vont pas être motivés à bosser si c'est le seul moyen de se nourrir ? Et on faisait comment avant l'argent (ou même le troc) ? Les gens restaient dans un coin sans rien faire en se laissant mourir ?

    Sinon pour en revenir au sujet de ce topic "les jeunes ne veulent plus travailler", c'est bien beau mais déjà :

    1. Est-ce seulement vrai ?
    2. Si oui, pourquoi ne souhaitent-ils plus travailler ? Pour autant que je sache, pour pouvoir se loger et se nourrir, on a toujours besoin d'argent et donc de travailler. Et avec le RSA, on va pas bien loin (et certainement pas dans des villes).

  5. #25
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    Citation Envoyé par imperio Voir le message
    Bon, on va ignorer toutes les études de sociologie concernant le travail et se contenter de : tu penses que les gens vont pas être motivés à bosser si c'est le seul moyen de se nourrir ? Et on faisait comment avant l'argent (ou même le troc) ? Les gens restaient dans un coin sans rien faire en se laissant mourir ?

    Sinon pour en revenir au sujet de ce topic "les jeunes ne veulent plus travailler", c'est bien beau mais déjà :

    1. Est-ce seulement vrai ?
    2. Si oui, pourquoi ne souhaitent-ils plus travailler ? Pour autant que je sache, pour pouvoir se loger et se nourrir, on a toujours besoin d'argent et donc de travailler. Et avec le RSA, on va pas bien loin (et certainement pas dans des villes).

    c'est que tu n'as pas compris l'article, c'est pas les jeunes veulent pas travailler, mais "le manque de motivation et d'initiative des jeunes"
    bien sur qu'ils vont travailler, car pas le choix, comme les fermiers soviétiques (qui a conduit à la grande famine), mais ils font le minimum syndicale. Au lieu de récolter 10 tonnes de blé, il vont en récolté que 6.

    C'est plus compliqué a quantifier pour les développeur, mais globalement ce sera pas de vielle techno, pas de propositions, du code déployé pas testé, des taches même basique qui prennent de plus en plus de temps sans raison...etc.
    ça conduira pas a une famine dans le cas de la tech, mais a une perte de leadership pour les entreprises confronté a ces salariés et pour les clients des produits de plus en plus bugués et pas optimisé.

    Cela semble être un phénomène observable mondial: je vois des articles allant dans ce sens en Europe, aux USA, en Chine et au Japon. Mais les causes semble différentes d'un contient à un autre.
    Je ne sais pas ce qu'il en est de l'inde et de la russie, l'inde semble en bonne grosse croissance avec des ingénieurs de plus en plus talentueux et formés, ils semble pas encore confronté a ce probleme. Pour la Russie, avec l'opération spéciale, les données sont pas de bonne qualité, une fois la stabilisation de la situation avec l'ukraine, on pourra voir la performance de la jeunesse en russie.

  6. #26
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ton système c'est le communisme, hors dans le communisme, y'a aucune motivation.
    Quand l'urss a collectivisé les fermes pour "le bien de la patrie", les fermiers ont plus voulue bosser et a raison.


    tu crois vraiment que des gens vont accepter de bosser pour "le pays" ou "la planète" ?
    Ce n'est pas le communisme, le communisme (à la base hein pas les capitalismes d'Etat qui se disent l'être), c'est que les travailleurs doivent posséder les moyens de production, mais il n'est nullement question de réduire la production. Si les régimes communistes ont échoué c'est que justement leur travail au lieu d'être exploité par les capitalistes, l'étaient par l'Etat, mais que la redistribution ne se faisait pas bien.

    Mais ce que je décrit c'est la décroissance drastique et volontaire, pas le communisme. Que les gens ne bossent plus c'est une conséquence logique (et souhaitée). Produire que le strict minimum pour survivre.

    Encore une fois c'est ce qu'il faudrait faire pour sauver la planète.

    C'est ce qu'on ne fera pas, j'ai par contre largement exagéré en disant que c'est seulement à cause des multi milliardaires. En fait, plus que demander aux gens de bosser le problème sera de leur demander de sacrifier leur confort actuel.

    Je sais que moi je le ferais pas . C'est pour ça qu'on est foutus.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    le but de travailler c'est de gagner de l'argent, le but d'avoir un max d'argent c'est de consommer. (...)
    si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer.
    Je suis d'accord avec ce que tu as dit. Dans le système actuel on pousser les gens à consommer, et donc à travailler. C'est le slogan du capitalisme : "plus tu produit, plus tu pourras consommer".
    Est ce pour autant que c'est un objectif à atteindre ? Individuellement on l'a intégré parce que c'est facile et confortable. Collectivement, il suffit de voir les effets pour ne pas en être autant convaincus.


    Et je te passe tout le sermon sur le fait qu'en réalité ta capacité de consommation dépend plus des biens que tu as hérité que de ce que tu produit. Les travailleurs de base même en cravachant (en France ils sont encore un peu protégés mais de moins en moins) arrivent souvent tout juste à survivre, malgré le nombres d'heures consacrées.
    Parce que tu en es conscient :
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    c'est que tu n'as pas compris l'article, c'est pas les jeunes veulent pas travailler, mais "le manque de motivation et d'initiative des jeunes"
    bien sur qu'ils vont travailler, car pas le choix, comme les fermiers soviétiques (qui a conduit à la grande famine), mais ils font le minimum syndicale. Au lieu de récolter 10 tonnes de blé, il vont en récolté que 6.

  7. #27
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    alors moi au contraire c'est totalement lié. surtout au japon.

    les vidéos youtubes parle tous de gens peu investie dans le travail, dans le sens au lieu de faire 50H comme l'homme marié ils vont pas bosser, ou faire tres tres peu (10h/semaines max juste pour avoir de quoi vivre), on passe d'un extrême à un autre.
    je dis pas que bosser 50h/semaine et les weekends, ce soit bien, mais ne rien foutre non plus.


    l'article wikipedia que j'ai partagé, dit meme que c'est le faite de pas travailler qui conduit ces hommes a ne pas avoir de femme.



    les 2 sont interdépendants en tous cas.
    Il y a explicitement une légende sur la phrase que tu cites, et qui précise que c’est un point de vue absolument non neutre…
    Je vais pas tergiverser plus dessus, étant japonais vivant au Japon, je voulais juste faire la précision, encore une fois, que catégoriser qqn d’herbivore, n’a rien a voir avec la situation au travail

  8. #28
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    Citation Envoyé par epehj Voir le message
    Il y a explicitement une légende sur la phrase que tu cites, et qui précise que c’est un point de vue absolument non neutre…
    Je vais pas tergiverser plus dessus, étant japonais vivant au Japon, je voulais juste faire la précision, encore une fois, que catégoriser qqn d’herbivore, n’a rien a voir avec la situation au travail
    les herbivores travailles donc autant que les autres ?
    j'ai du mal a comprendre ce que tu veux dire.
    car tous les artivcles qui en parle décrivent le meme comportement:
    des hommes qui n'ont pas de rapport sexuel, consomme très peu, et font des petits boulots juste assez pour vivre, sans aucune ambition de carrière. Par choix je précise

    Simplement, ils ne veulent pas ressembler à leurs pères. Ils ne sont pas machos, ils ne veulent plus se tuer au travail, ni consommer, et prennent souvent des jobs intéri*maires par choix.

  9. #29
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    Je pense surtout qu'ils découvrent l'informatique trop tard. Moi j'ai commencé le LOGO sur TO7/MO5 en CM1 en BASIC sur mon Amstrad quand j'avais 9 ans. Mes collègues étrangers avaient des SPECTRUM, Atari, Amiga, C64 etc. Ca a formatté notre esprit assez tôt, à un âge ou "ça imprime" et on a gagné de l'expérience et des réflexes avant même d'avoir des cours d'informatique.

    Les ptits nouveaux eux ils sont abrutis par leur smartphone, ils ne font que consommer et ne rien produire. Ils découvrent le python à 18 ans (j'exagère à peine) alors évidemment ils sont empotés, gauches et en retard. Certains, les plus passionnés, rattrapent leur retard, les autres restent médiocres.
    Ca vaut pour les compétences techniques, mais aussi sociales.

  10. #30
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    Par défaut Heu, mais non...
    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    ca me surprends, pas depuis qu'il apprennent le dev avec des sous langages tels que le python. c'est sur qu'une fois revenu sur un langage serieux comme le c++ il sont perdus, les cherubains. la faute aux nouvelle methodes d'apprentissage
    Autant je suis d'accord pour dire qu'il faut revenir aux bases pour l'apprentissage (ASM/C), autant j'ai du mal avec le fait de traiter Python de "sous-langage", comparativement au C++ qui serait un langage sérieux.

    Il faut mettre un peu de nuance. Python n'est pas un "sous-langage", il y'a des cas d'utilisation où il est pertinant. Tout comme C++ est pertinant dans certains domaines, le C dans un autre, Rust aussi, etc...

    Pourquoi Python serait-il un "sous-langage" ? Peux-tu développer s'il te plait ?

    Merci d'avance et Peace & Love.

  11. #31
    Membre extrêmement actif Avatar de air-dex
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    Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
    La génération Z est plus en "rupture" avec les générations précédentes également niveau éducation. Il y a toujours eu des oppositions entre les générations, mais cette opposition de la génération Z est plus marquée que les précédentes. Ces jeunes ont été élevés sans limites, ni cadrage. Ils sont le produit de "l'enfant roi", et donc persuadés que leurs codes doivent s'imposer aux autres.

    Lorsqu'il arrivent dans une entreprise, ils se prennent une "claque" en découvrant le monde de l'entreprise, et ses codes. Mais une entreprise, ce n'est pas l'école ou un club de football. Une entreprise est une "mini-dictature", où il y a des méthodes et des manières de faire, auxquelles il faut s'adapter. Parce que débarquer quelques part, avoir une "mauvaise formation" et vouloir faire changer une entreprise en mettant en avant de nouveaux codes, c'est assez mal vu (à tord ou à raison) par ceux "en place".
    Les dernières générations sont aussi baignées dans l'objection de conscience et dans la "désobéissance civile à la Gandhi", sans parler de "l'indignation à la Hessel". Sauf que dans certains cas c'est plus compliqué que cela.

    Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
    Il y'a plusieurs soucis qui se superposent, concernant la Génération Z. Leur formation est souvent de très mauvaise, et ce n'est pas forcément de leur faute. Il y a un nivellement par le bas de l'enseignement, depuis près de 40 ans, et forcément, ça donne des travailleurs moins bien formés.

    [...]

    Concernant le métier de développeur, c'est difficile de comparer un senior qui a fait ses armes sur un C64 en assembleur, qui connait comment se passent les choses, a mis les mains dans le cambouis au début de l'informatique, avec un développeur formé à Python ou en HTML/CSS. J'ai déjà vu un candidat, qui ne savait même pas faire la différence entre le "heap" et la "stack".
    Les entreprises veulent d'abord des compétences en "Java" et pas en "Programmation Orientée Objet", d'abord en "React" et en "JavaScript" avant d'avoir des compétences "frontend Web". Les entreprises veulent d'abord quelqu'un à l'aise avec la technologie plutôt que les concepts qui l'animent. Ou plutôt ce sont les cabinets de recrutement qui ramènent avant tout des candidats en phase avec un maximum de mots-clés de l'offre pour laquelle on leur a demandé de chasser des têtes. Du coup on a des formés qui n'ont pas les concepts et qui ne comprennent pas ce qu'ils font. Le problème est moins Python ou "HTML 5" que le fait de ne pas savoir faire le rapprochement entre une boucle while de Python avec celle de JS, ni entre les pointeurs de C/C++ et les références en Java qui fonctionnent pareil (avec un tabou sur le mot "pointeur" qui n'aide pas ), ou encore de ne pas avoir conscience que les interfaces c'est de l'héritage multiple qui ne dit pas son nom (en même temps c'est un sujet tabou dans bien des langages donc ça n'aide pas non plus ).

    Le problème vient aussi du fait que la mode est aux langages qui gèrent la mémoire à ta place. Le heap et la stack ne sont plus le problème du développeur dans ces technos là mais celui du garbage collector. C'est vicieux car même en les ayant vus en formation on finit par les oublier.

    Il y a aussi les ressources hardware qui sont de plus en plus abondantes. C'est pas optimisé ? C'est pas grave on rajoute du CPU et/ou de la RAM ! Du coup les questions d'optimisation se posent nettement moins qu'il y a 30-40 ans, à tort. C'est surtout là que se situe la différence entre un TOS-qqch et un Thinkpad dernière génération.

    Idem côté outils où les formations ne cherchent plus à ce que les formés aient conscience de ce qu'il se passe quand ils cliquent sur les boutons "Build" ou "Run" de leurs IDEs. Perdre du temps sur le trio éditeur de texte-compilateur-terminal est bien plus formateur que de commencer directement avec un IDE où il n'y a qu'à cliquer.

    Enfin il y a cette spécificité du développement informatique qu'on appelle le code, qui est survendu par les formateurs et qui en donnent ad nauseam à leurs formés. Alors qu'un bon développeur sait que le code n'est qu'une toute petite partie du travail, la toute fin une fois qu'on a tout compris et qu'on sait ce qu'on doit coder et où le coder.

    Bref à vouloir du prêt à l'emploi trop vite, à en négliger la théorie qui fait perdre de l'argent car elle prend du temps, à vouloir répondre au besoin excessif de code qui a été créé par le marketing auprès des personnes désirant développer, à vouloir recruter via le téléphone arabe des cabinets spécialisés en recrutement, on finit par se retrouver avec les développeurs qu'on mérite.

  12. #32
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    Citation Envoyé par air-dex Voir le message
    Bref à vouloir du prêt à l'emploi trop vite, à en négliger la théorie qui fait perdre de l'argent car elle prend du temps, à vouloir répondre au besoin excessif de code qui a été créé par le marketing auprès des personnes désirant développer, à vouloir recruter via le téléphone arabe des cabinets spécialisés en recrutement, on finit par se retrouver avec les développeurs qu'on mérite.
    pour la défense du développeur je rajouterais une complexification du métier.
    le métier était plus simple je pense il y'a 40ans, on demandait au développeur de coder et c'est tous. Alors oui c'était du code bas niveau.

    Aujourd'hui le développeur c'est l'homme a tous faire, il doit recueillir le besoin, écrire les specs, coder, tester, faire pleins de réunions.
    Vu qu'on est agile, il faut se taper tous ça tous les sprint, donc toutes 1 fois par mois minimum.
    Et en plus en ESN, le développeur doit se vendre au client, donc avoir des qualités en marketing.

    =====================
    Pour revenir a l'aspect code, je pense que la aussi c'est plus complexe qu'il y'a 40ans.
    A l'époque les logiciels étaient bien plus basique que ceux d’aujourd’hui, les devs de l'époque devait juste faire des logiciels en solo et la seul préoccupation c'était qu'il y'ait pas de fuite mémoire et que sa compile sur la plateforme/os qu'on voulait.

    Aujourd'hui un logiciel sa a une ihm, souvent d'ailleurs des logiciels tres diffrérents, un backend en java par exemple et une ihm en page web en react par exemple. Les 2 doivent communiquer via api.
    ca doit communiquer avec une BDD, le tous déployer dans des conteneurs sur le cloud, pouvant etre utilisé en réseau, et faut bien gérer l'aspect sécurité, qui et je pense plus compliqué que les fuites mémoires des codes msdos d'il y'a 40ans.
    Tellement complexe tous ca, que c'est plus 1 gugus qui code le produit, mais bien une équipe entière, donc travailler en équipe.

    Les vieux jeux vidéos étaient souvent coder par 1-2 développeurs maximum, aujourd'hui les derniers AAA c'est des 100aines de salariés qui bossent sur le projet.

    le jeux F-19 Stealth Fighter de 1988, jeux auquel j'ai joué, a visiblement été fait par 2 gugus seulement Sid Meier, Andy Hollis.
    c'est en 2024 un jeu tres "basique" et invendable, cela n'a rien a voir avec un falcon 4.0 ou DCS ou flight simulator.
    déja rien que en dehors du jeu video, il faut quelqu'un pour créer le site web de flight simulator et le maintenir, chose qui n'existait pas a l'époque. Un Sid Meier, qui serait un génie de l'assembleur, serait surement incapable a cette époque si internet existait de créer un site web coder proprement. C'est des compétences et domaines qui n'ont rien à avoir.
    et serais t'il capable de modéliser un objet en 3D ?

    D'ailleurs c'est impossible aujourd'hui de créer un jeu video sans utiliser un moteur de jeu tellement c'est complexe. Alors oui on peut le faire mais ca restera un jeu très basique en fonctionnalités ou alors sa prendras des années pour aboutir a un truc potable.



    je suis dans un gros projet ou il y'a 40 personnes, c'est tellement complexe comme projet, je n'ai jamais rien coder dans se projet, mon seul rôle à moi c'est d'architecturer et déployer le produit sur le cloud. Juste l'architecture de la plateforme cloud, pas l'architecture du logiciel.

    Je pense qu'il est compliqué donc de comparer un développeur des années 80 et de nos jours, tant le métier n'a plus rien à voir, et c'est une erreur de croire qu'avant c'était des génies et aujourd'hui les jeunes sont mauvais. La complexité n'est plus la même.

    Déja pour résoudre un bug, un dev solo ce sera plus simple, car il a codé 100% du projet donc il maitrise bien le projet. Dans une équipe de 40ans personne, c'est très compliqué de localiser le bug déjà, et ensuite de le résoudre car personne ne peux humainement maitriser un gros projet informatique.

  13. #33
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    Par défaut La plupart des membres de la génération Z sont terrifiés à l'idée que l'IA prenne leur travail
    La plupart des membres de la génération Z sont terrifiés à l'idée que l'IA prenne leur travail, tandis que leurs patrons se considèrent comme immunisés

    Les membres de la génération Z ressentent une certaine anxiété à l'égard de l'IA et sont terrifiés à l'idée que la technologie leur arrache leur travail. Les résultats d'un récent sondage montrent qu'ils sont 62 % à penser que l'IA pourrait remplacer leur emploi au cours de la prochaine décennie. Ce rapport fait suite à une étude précédente selon laquelle la génération Z estime que l'école ne lui donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. En revanche, la majorité des dirigeants ne sont pas inquiets pour leur travail. La nouvelle enquête révèle que seuls 6 % des dirigeants pensent que l'IA représente une menace pour leur travail.

    L'anxiété de la génération Z face à l'IA rencontre la sérénité des dirigeants

    L'étude a été réalisée par General Assembly, un fournisseur de formation technologique. Il a interrogé 1 180 adultes salariés de la génération Z aux États-Unis et 393 cadres au Royaume-Uni. L'étude révèle que la génération Z est parfaitement consciente de la rapidité avec laquelle les dernières innovations technologiques peuvent devenir incontrôlables et est inquiète pour son avenir à mesure que la technologie de l'IA générative est déployée sur le lieu de travail.


    Selon le rapport, 62 % des membres de la génération Z interrogés pensent qu'ils pourraient perdre leur emploi au cours de la prochaine décennie. Un rapport mondial publié en septembre 2024 suggère que les craintes de la génération Z ne sont pas infondées. Il prévoit notamment que l'intégration de l'IA sur le lieu de travail pourrait affecter jusqu'à 43 millions d'emplois au cours de l'année prochaine (2025). Mais encore, ce chiffre ne concerne que les États-Unis.

    Ce rapport a été produit par la Banque interaméricaine de développement (Inter-American Development Bank - IBD). Il suggère toutefois que l'impact sera moins lié à l'âge qu'aux qualifications académiques et au sexe. L'IBD a prédit que les travailleurs américains moins instruits seront plus durement touchés que ceux qui possèdent un diplôme de premier cycle ou une licence. De plus en plus d'entreprises que leur objectif est de réduire les coûts liés au personnel.

    Si la jeune génération a peur de l'impact potentiel de l'IA sur la main-d’œuvre humaine, les PDG semblent sereins ou s'inquiètent peu face à la montée en puissance de la technologie. L'étude de General Assembly a révélé que seuls 6 % des directeurs et des cadres de niveau VP (vice-president) pensent que l'IA représente une menace pour leur rôle. Les licenciements ne visent que le personnel, laissant penser que les dirigeants se considèrent comme immunisés.

    Pourquoi la génération Z s'inquiète-t-elle à propos de l'IA générative ?

    Selon les experts, les jeunes travailleurs se sentent probablement plus menacés que les cadres parce qu'ils ont moins d'influence et ne sont pas assis à la table des négociations, notamment en ce qui concerne les licenciements et l'impact de l'IA sur leur entreprise en général. L'année dernière, de nombreux PDG se sont montrés plus que disposés à utiliser l'IA comme bouc émissaire pour réduire les effectifs, tout en réaffectant les ressources aux projets d'IA.

    Les membres de la génération Z pourraient également être anxieux en raison de leur début de carrière. Selon Lupe Colangelo, directrice de l'engagement des anciens élèves et des partenariats avec les employeurs à General Assembly, la nature corrective de nombreux emplois subalternes rend la génération Z plus vulnérable au changement. L'IA met à mal la génération Z en lui arrachant les tâches qui devraient normalement lui permettre d'acquérir de l'expérience.

    « L'IA est capable d'effectuer un grand nombre de tâches répétitives et de bas niveau qui étaient généralement effectuées par des travailleurs débutants. Il est compréhensible que les jeunes générations soient anxieuses à ce sujet. Les cadres et les dirigeants chevronnés, quant à eux, apportent des années d'expérience et de contexte que l'IA ne peut pas tout à fait reproduire, du moins pas encore », a écrit Lupe Colangelo dans une déclaration à Fortune.

    Le PDG milliardaire de Nvidia, Jensen Huang, a abondé dans le même sens. Lorsqu'on lui a demandé, lors du sommet sur l'IA organisé par Nvidia en octobre 2024, s'il pensait que l'IA pourrait remplacer son travail, il a répondu : « absolument pas ». Suggérant que l'IA peut faire de 20 à 50 % du travail d'un travailleur donné, Jensen Huang a déclaré : « la personne qui est capable d'utiliser l'IA pour automatiser ces 20 % est celle qui va prendre votre travail ».

    Les employeurs déplorent les lacunes des diplômés de la génération Z

    Les employeurs affirment que de nombreux travailleurs de la génération Z ne sont pas préparés au monde du travail. Une étude récente a révélé qu'une entreprise sur six hésite à embaucher de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, invoquant des préoccupations à l'égard de leur préparation, leurs compétences techniques et leur professionnalisme. Plus de la moitié (55 %) des répondants pensent que les jeunes diplômés manquent d'éthique de travail.

    De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'état déplorable des connaissances informatiques des employés de la génération Z. Un rapport publié en février 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux développeurs ne disposent pas des connaissances et les compétences essentielles pour développer efficacement des logiciels sécurisés. Il formule des recommandations.


    Par ailleurs, selon une étude publiée l'année dernière par Dell Technologies, les membres de la génération Z estiment que l'école ne leur donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. Ils reconnaissent la nécessité de développer des compétences numériques pour leur future carrière, mais les membres de la génération Z sont frustrés par le fait que leur éducation ne les ait pas suffisamment préparés au monde du travail.

    Selon le rapport, 37 % des répondants à l'étude ont déclaré que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acquérir les compétences technologiques dont ils avaient besoin pour la carrière qu'ils envisageaient. Environ 44 % des répondants pensent que les entreprises doivent travailler plus étroitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'éducation, pour répondre à leur soif d'apprentissage, notamment autour des compétences numériques.

    Des milliers d'emplois déjà supprimés en raison de l'adoption de l'IA

    En février 2024, Fortune et Bloomberg ont rapporté que plus de 4 000 emplois avaient été perdus aux États-Unis depuis mai 2023 en raison de l'adoption de l'IA. L'équipe à l'origine du rapport, Challenger, Gray & Christmas, a ajouté qu'il s'agissait certainement d'une « sous-estimation des emplois perdus au profit de l'IA ». Parmi les entreprises citées dans le rapport figure UPS, qui a licencié du personnel en raison de l'automatisation de certains processus par l'IA.

    Les salariés savent qu'ils doivent se mobiliser. Selon le cabinet de conseil en éducation CarringtonCrisp, près de la moitié des personnes interrogées dans le cadre d'une enquête menée auprès de 10 000 apprenants dans 40 pays prévoyaient de se former à l'IA au cours des cinq prochaines années. L'étude de General Assembly montre que les jeunes générations ont tendance à être les plus préoccupées par la possibilité que l'IA leur marche sur les pieds.

    Les conclusions de l'étude, partagées avec Fortune, indiquent que la moitié des milléniaux pensent qu'il y a au moins une chance que l'IA remplace leur rôle, contre 44 % des membres de la génération X et seulement 24 % des baby-boomers. Lupe Colangelo affirme que les employés doivent reconnaître la valeur que les membres de la génération Z apportent sur lieu de travail et ne doivent pas les dévaloriser. Elle recommande d'aider la génération Z.

    Lupe Colangelo a déclaré à ce propos : « même si les baby-boomers ne s'inquiètent pas pour eux-mêmes, ils ont la responsabilité de donner un coup de main à l'avenir. L'IA occupant de plus en plus de postes de débutants, les employeurs ont une plus grande responsabilité dans la formation de la prochaine génération. Les entreprises doivent leur offrir une porte d'entrée. Les employeurs ne peuvent tout simplement pas laisser tomber toute une génération ».

    La question qui se pose est la suivante : si personne ne forme les jeunes, comment feront les entreprises lorsque les séniors partiront à la retraite ? Selon Lu Colangelo, les employeurs doivent contribuer à développer les compétences qu'ils souhaitent dans le vivier de talents actuel.

    Source : General Assembly

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'anxiété suscitée par l'IA auprès de la génération Z ?
    Selon vous, comment la génération Z peut-elle surmonter ses craintes à l'égard de l'IA ?
    Les dirigeants se considèrent comme immunisés contre l'impact potentiel de l'IA sur leurs rôles. Qu'en pensez-vous ?
    Comment les employeurs peuvent-ils venir en aide aux membres de la génération Z face à la montée en puissance de l'IA ?
    Certains employeurs délaissent les membres de la génération Z au profit de l'IA. Quels pourraient être les impacts à long terme de ce choix ?

    Voir aussi

    Les PDG doivent être honnêtes sur l'impact de l'IA sur les emplois et ne doivent pas « baratiner » leurs employés. Pour Jim Kavanaugh, les gens sont « trop intelligents » pour penser que rien ne va changer

    Les employeurs déplorent le manque de motivation et d'initiative des jeunes diplômés de la génération Z, et des rapports indiquent que les juniors en informatique n'ont pas les compétences techniques requises

    L'essor de l'IA serait en train de mettre à mal la génération Z et ChatGPT réquisitionne les tâches banales sur lesquelles les jeunes employés s'appuyaient pour faire avancer leur carrière

  14. #34
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    la génération Z s'adaptera ou mourra.

    La génération de romain en 476 sait adapté à l'age sombre.
    La génération de pécore en 1850 sait adapté aux machines a vapeurs et usines a charbon.
    La génération de 1945 sait adapté et a rebâtit la civilisation


    Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent les périodes de paix. Les périodes de paix créent les hommes faibles.

    Pour la génération Z, j'aurais plus peur de la crise économique en Europe que de l'ia. de la dette et des taxes et impôts qui ne font et ne feront que augmenter si vous bosser. (j'ai vu une future taxe pour les voitures d'occasion en France ou travailler gratuitement 1-2 jours par ans, magnifique le retour du communisme )
    Trump va relancer et sauver les usa en 2025, en asie le marché et bien portant dans pluseurs pays (taiwan, corée du sud, singapour,...)
    l’Europe s'embourbe dans l’idéologie écolo-commuiniste et tue l'emploi, les meilleurs se barre à l'étranger.

    les millions de chômeurs en automobile et dans le btp c'est pas l'ia. Les charrettes chez Michelin ou Auchan ou Schaeffler c'est pas l'ia.
    la fuite de total à la bourse de new york c'est pas l'ia (avant la fuite totale ).
    la fuite de BASF aux usa c'est pas l'ia. Le plus grand groupe chimique au monde, historiquement tres lié à l’Allemagne.
    Les fermetures d'usines de Volkswagen au cœur du Reich Allemand c'est pas la faute de l'ia non plus.

    Je reste impressionné pour être aussi compétent dans la destruction de tout un continent. Un tel niveau d'expertise commun a beaucoup de politicien de la zone euro est juste incroyable. On dirait un plan bien préparé depuis des années.


    Ne mettons pas l'ia comme bouc émissaire comme fut le covid et poutine.
    Il est temps d'assumer, les européens moi y compris on a mal voté, on a fait les mauvais choix d'avenir et aujourd'hui faut en payer les conséquences.

  15. #35
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    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    Chaque génération récolte ce que les précédentes ont semé.
    #Petite aparté écologie ?
    Tant qu'on commence ? La dette ? Le système éducatif ? La crise dans le milieu médical et agricole ?
    J'en ai bcp sur la patate

    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    La génération Z a été choyée et surprotégée donc évidemment à la première contrariété c'est le drame pour beaucoup d'entre eux.
    Il est vrai que il a que les jeunes qui manifeste dans la rue, qui se plaignent tout le temps, regardons les agriculteurs ils ont tous 20 ans et y en a trop sur le marché (une petite pointe d'ironie ca fait pas de mal ).
    Le climat actuel est bien différent, on peux reconnaître beaucoup de connerie comme tikTok qui abrutisse la nouvelle génération ... Mais de la à critiquer la tranche 21-31 ans ... C'est osé si je peux me permettre

    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    Mais ne vous en faites pas, comme d'habitude, les plus forts et les mieux formés s'adapteront et auront une belle "carrière".
    Je l'espère en tout cas parce que ca serait contre intuitif de pénaliser les travailleurs motivés et compétent.
    Mais dans un monde ou la concurrence sera de plus en plus déloyal avec l'avènement de l'IA. C'est sur que de votre temps les problématiques était à une autre échelle !
    Mais je parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître my bad ...

    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    En admettant que le concept de carrière ait encore un sens pour cette génération, ce dont je doute fortement.
    Quand on regarde l'ascension sociale que peuvent avoir nos ancêtre comparé à celle actuelle. C'est facile de stéréotypé les "jeunes". Mon père qui as redoublé 2 fois , 7 ans d'étude pour valider un bac+1, on peux le dire, "un cancre".
    Aujourd'hui il a un poste, une paye, bref beaucoup d'avantage . Même m'en approcher ne serait-ce qu'un peu serait déjà une très belle réussite professionnelle.
    Ce que je veux dire par la c'est que les perspective actuelle sont bien différente qu'avant. L'ascension sociale selon moi est exclusivement réservé à une masse plutôt "aisée" et que les fils / filles de travailleur modeste ils profitent beaucoup moins d'une ascension sociale.


    Navré pour cette réponse un peu tardive ... J'aime pas trop les attaques gratuites ...

  16. #36
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    Il est temps d'assumer, les européens moi y compris on a mal voté, on a fait les mauvais choix d'avenir et aujourd'hui faut en payer les conséquences.
    Depuis des décennies, les citoyens, surtout les jeunes, ont souvent l'impression de subir sans choix réel.
    Les révolutions technologiques récentes, comme les ventes en ligne et les caisses automatiques, ont causé des licenciements massifs sans créer assez d'emplois, laissant beaucoup de gens sur le carreau.

    Les jeunes travailleurs craignent d'être remplacés par l'IA, mais les dirigeants et patrons (censés) redoutent un soulèvement populaire.
    En Europe, actuellement grande perdante de la mondialisation, les tensions sociales et économiques augmentent et vont s'accélérer dans les mois a venir , une insurrection n'est pas probable mais garantie, la question est de savoir quand.


    Depuis 2020, les crises comme les pandémies et les guerres ont semblé être des moyens de détourner cette insatisfaction.
    Vu le contexte récent, espérons qu'ils ne soient pas assez idiots pour déclencher une guerre afin de noyer le mouvement.

  17. #37
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    Citation Envoyé par JC_DENTON Voir le message
    Depuis des décennies, les citoyens, surtout les jeunes, ont souvent l'impression de subir sans choix réel.
    Les révolutions technologiques récentes, comme les ventes en ligne et les caisses automatiques, ont causé des licenciements massifs sans créer assez d'emplois, laissant beaucoup de gens sur le carreau.

    Les jeunes travailleurs craignent d'être remplacés par l'IA, mais les dirigeants et patrons (censés) redoutent un soulèvement populaire.
    En Europe, actuellement grande perdante de la mondialisation, les tensions sociales et économiques augmentent et vont s'accélérer dans les mois a venir , une insurrection n'est pas probable mais garantie, la question est de savoir quand.


    Depuis 2020, les crises comme les pandémies et les guerres ont semblé être des moyens de détourner cette insatisfaction.
    Vu le contexte récent, espérons qu'ils ne soient pas assez idiots pour déclencher une guerre afin de noyer le mouvement.
    perso je pense que au contraire, la situation va s'empirer sans révolte. Les lois et normes écologique vont s'accentuer, les taxes encore plus augmenter, je pense qu'on va vitre atteindre 70% de taxes-impots donné a l'état (50% actuellement), faisant fuir encore plus ceux qui ont le malheur de travailler et gagner plus que le smic.
    L'europe va sombrer dans la pauvreté et le tier monde.


    Même si tous les pays vote extrême droite/extreme gauche, l'union européenne dans son fonctionnement interne ne changera rien a l'agenda. le parlement européen n'évolue pas, avec des énormes bloque d'alliances qui fait que à la fin y'a 50% de gauche et 50% de droite, aboutissant a aucune réforme audacieuse car ces réformes ne trouve pas de consensus.
    il serait nécessaire d'un éclatement de l'union européenne pour que les pays retrouve leurs souveraineté législatif et puisse enfin mettre en place des mesures.

    j'ai revu un épisode du dessous des cartes des années 2004 avant la grand élargissement, jean christophe victor parle des problèmes de l’immigration, des problèmes de salaire, des conducteurs polonais venant bosser en france, du fonctionnement interne de l'union européenne qui se mets d'accord sur rien.
    l’Europe sait agrandi et 20ans plus tard aucun de ces problèmes n'a été réglé, et même empiré. On a le cas actuel avec le mercosur. C'est pas l'adhésion de l’Ukraine largement soutenue par ces débiles qui va améliorer les choses...

  18. #38
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    Par défaut 37 % des employeurs préfèrent embaucher un robot ou une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z
    37 % des employeurs préfèrent embaucher un robot ou une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z,
    selon un rapport qui estime que l'enseignement traditionnel ne prépare pas suffisamment pour le monde du travail

    Un rapport récent a mis en lumière une tendance intrigante et préoccupante : de plus en plus d’employeurs privilégient l’intelligence artificielle (IA) à l’embauche de jeunes diplômés appartenant à la Génération Z. Ce constat soulève des questions importantes sur l’avenir du marché de l’emploi, le rôle des nouvelles technologies et la place des jeunes talents dans un monde du travail en constante évolution.

    La génération Z, souvent appelée les zoomers, regroupe les personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, généralement entre 1997 et 2012. Elle succède à la génération Y et précède la génération Alpha. Elle est définie comme une génération née alors que les communications numériques étaient déjà bien installées dans la société ; les individus de la génération Z n’ont donc pas connu le monde sans Internet. La génération Z est jeune, surinformée et surtout très à l’aise dans l’utilisation des nouvelles technologies.

    Selon une nouvelle enquête de la Hult International Business School, environ 37 % des employeurs ont déclaré qu'ils préféraient embaucher l'IA plutôt qu'un jeune diplômé.

    L'étude a interrogé 1 600 employeurs et 96 % d'entre eux ont déclaré que la plupart des formations universitaires ne préparent pas du tout les gens à leur travail.

    Au total, 89 % d'entre eux ont déclaré qu'ils évitaient d'embaucher des jeunes diplômés.

    Ce sentiment reflète un décalage croissant entre les études universitaires et les compétences dont les employés ont besoin pour réussir en début de carrière. Dans l'enquête de Hult, 77 % des jeunes diplômés ont déclaré avoir appris davantage en six mois de travail qu'au cours de leurs quatre années d'études.

    L'enquête a également révélé que les entreprises, malgré leur recours privilégié à l'IA, peinent à trouver des talents. La quasi-totalité des dirigeants, soit 98 % d'entre eux, ont déclaré que leur organisation avait du mal à trouver des talents.

    En ce qui concerne les raisons pour lesquelles ils ne veulent pas embaucher de jeunes diplômés, 60 % d'entre eux déclarent que les travailleurs n'ont pas d'expérience pratique et 55 % qu'ils ne travaillent pas bien au sein d'une équipe.

    En réfléchissant à leur propre expérience universitaire, 94 % des jeunes diplômés regrettent leur diplôme et 43 % se sentent condamnés à l'échec parce qu'ils n'ont pas choisi le bon diplôme.

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    « Il est beaucoup plus facile et plus rentable de former une IA à l'exécution de tâches que de former un humain tout en le rémunérant sur le tas »

    À la suite du rapport, certains cadres de la Hult International Business School se sont exprimés.

    Martin Boehm, vice-président exécutif et doyen mondial des programmes de premier cycle à la Hult International Business School, a déclaré : « Dans le monde d'aujourd'hui, où la volatilité et les progrès technologiques rapides sont devenus des thèmes courants au travail, les écoles de commerce doivent aller au-delà des méthodes d'enseignement traditionnelles. La théorie seule ne suffit plus. Préparer les étudiants d'une nouvelle manière, en mettant l'accent sur le développement des compétences et de l'état d'esprit nécessaires à l'apprentissage continu, est l'avenir de l'éducation ».

    Bryan Driscoll, consultant en ressources humaines, a déclaré : « Bien sûr, les employeurs préféreraient utiliser l'IA plutôt que les humains - elle est moins chère, n'a pas besoin de soins de santé ou de droits de l'homme fondamentaux, et ne prend pas de congés payés. Il ne s'agit pas d'un manque de compétences de la génération Z, mais d'une tentative des employeurs d'échapper à leurs responsabilités. Ils ont passé des décennies à financer des programmes de formation et à se décharger du fardeau du développement des compétences sur les employés, puis se plaignent lorsque les nouveaux employés ne répondent pas à leurs attentes ».

    Kevin Thompson, expert financier et fondateur et PDG de 9i Capital Group, a déclaré : « C'est une question d'économie et d'efficacité. Il est beaucoup plus facile et plus rentable de former une IA à l'exécution de tâches que de former un humain tout en le rémunérant sur le tas. L'IA exécute les tâches exactement comme elles ont été programmées, pour une fraction du coût. De nombreux employeurs voient l'intérêt de tirer parti de l'IA pour la gestion des tâches de base, en particulier dans les fonctions d'assistance et les postes de débutants. »

    Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour créer des logiciels sécurisés

    De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'état déplorable des connaissances informatiques des employés de la génération Z. Un rapport publié en février 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux développeurs n'ont pas les connaissances et les compétences essentielles pour développer efficacement des logiciels sécurisés. Près d'un tiers des développeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de développement de logiciels sécurisés. Le rapport indique que l'éducation et la formation sont requises.

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    Par ailleurs, selon une étude publiée en 2023 par Dell Technologies, les membres de la génération Z estiment que l'école ne leur donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. Ils reconnaissent la nécessité de développer des compétences numériques pour leur future carrière, mais les membres de la génération Z sont frustrés par le fait que leur éducation ne les ait pas suffisamment préparés au monde du travail.

    Selon le rapport, 37 % des répondants à l'étude ont déclaré que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acquérir les compétences technologiques dont ils avaient besoin pour la carrière qu'ils envisageaient. Environ 44 % des répondants pensent que les entreprises doivent travailler plus étroitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'éducation, pour répondre à leur soif d'apprentissage, notamment autour des compétences numériques.

    Les cadres interrogés par Intelligent dans le cadre de son enquête ont également déclaré que les jeunes diplômés doivent renforcer leurs compétences techniques et leur éthique de travail. En outre, alors qu'ils rencontrent des difficultés pour faire décoller leurs carrières, les travailleurs de la génération Z se tournent vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur le sujet. Une grande partie d'entre eux considèrent d'ailleurs que les conseils de ChatGPT sont meilleurs.

    Selon une enquête menée par Intoo et Workplace Intelligence, près de la moitié (47%) des employés de la génération Z disent obtenir de meilleurs conseils de carrière de ChatGPT que de leurs managers sur le lieu de travail. Les membres de la génération Z perçoivent leurs managers comme trop occupés, trop focalisés sur leur propre carrière, ou pas assez compétents ou intéressés pour aider leurs subordonnés à se développer professionnellement.

    La Génération Z face à des défis multiples

    Pour la Génération Z, qui commence tout juste à entrer sur le marché du travail, cette préférence pour l’IA est une véritable source de préoccupation. De plus, ils sont également parfois perçus comme manquant d’expérience pratique ou de compétences spécifiques recherchées par les entreprises.

    Un autre problème réside dans la perception qu’ont certains employeurs de cette génération. Des stéréotypes, tels que leur supposée faible résilience ou une préférence pour des conditions de travail flexibles, peuvent freiner leur recrutement. Comparés à une IA qui travaille sans relâche et ne réclame ni congés ni augmentations, ces jeunes talents se retrouvent parfois dans une position défavorable.

    Cette tendance soulève des interrogations sur l’avenir du marché de l’emploi. Si l’IA continue de prendre une place prépondérante, quelles seront les opportunités pour les jeunes diplômés ? Devraient-ils se concentrer sur des compétences qui complètent l’IA, plutôt que de rivaliser avec elle ? Des domaines comme la gestion de l’IA, l’éthique technologique ou les interactions humaines complexes pourraient devenir des atouts majeurs pour ces générations futures.

    Les entreprises, quant à elles, devront également repenser leur stratégie. Si l’IA peut être incroyablement performante, elle ne remplace pas toujours la créativité, l’empathie ou l’intelligence émotionnelle, des qualités qui restent essentielles dans de nombreux métiers.

    34 % des travailleurs de la génération Z acceptent une offre d'emploi mais ne se présentent pas à leur premier jour

    Sur un marché du travail de plus en plus concurrentiel, certains membres de la génération Z réagissent de manière atypique à des situations inhabituelles. Confrontés à des séries d'entretiens interminables, à des employeurs lents à répondre et à un processus d'embauche globalement frustrant, une fraction de la cohorte a pris l'habitude de « ghoster » leurs employeurs (selon l'étude, il s'agit de « disparaître d'un emploi sans démissionner officiellement »).

    Près d'un tiers (34 %) des membres de la génération Z optent pour ce que l'on appelle le « career catfishing ». Selon une enquête menée par CV Genius auprès de 1 000 salariés britanniques, cela signifie qu'un candidat a accepté un poste et ne s'est jamais présenté. Les résultats ont montré que le « career catfishing » est l'une des nombreuses stratégies utilisées par les employés pour obtenir plus d'autonomie au travail.

    Les jeunes n'hésitent pas à prendre des libertés, grâce à des modes telles que le « quiet quitting » (faire le strict minimum au travail) ou le « coffee badging » (se rendre à contrecœur au bureau le temps de prendre un café et de passer son badge avant de rentrer chez soi pour terminer sa journée de travail). Même si cela signifie être au chômage jusqu'à ce que le bon emploi (et le bon salaire) se présente.

    Quelque 74 % des employeurs admettent aujourd'hui que le ghosting fait partie du paysage de l'embauche, selon une enquête Indeed réalisée en 2023 auprès de milliers de demandeurs d'emploi et d'employeurs.

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    Votre entreprise a besoin de développeurs juniors pour rester compétitive

    Pour Doug Turnbull, intégrer des développeurs juniors dans votre équipe peut non seulement apporter des avantages immédiats, mais aussi préparer votre entreprise à un avenir plus innovant et collaboratif. Il explique :

    « Ces derniers temps, les Big Tech ne veulent que des escouades d'élite de développeurs d'état-major qui peuvent "se mettre en route" pour la grande initiative (souvent l'IA). Il a été indiqué (à maintes reprises) que l'IA remplacera complètement les développeurs juniors. Après tout, les juniors existent pour faire le travail de « pisseurs de code » facilement remplaçable par un LLM.

    « Toutefois, cette remarque ne tient pas compte de la raison pour laquelle nous avons des employés juniors. L'accompagnement des employés juniors devient son propre multiplicateur de force pour innover à grande échelle. Il ne s'agit pas de travail supplémentaire, mais d'une culture psychologiquement sûre qui valorise l'enseignement et l'apprentissage, et l'innovation qui en découle ».

    Plusieurs avantages ont été cité dans le recrutement des développeurs juniors :
    • Culture de l’apprentissage et de l’innovation : Les développeurs juniors apportent une dynamique de formation continue au sein de l’équipe. En les encadrant, les développeurs seniors approfondissent leurs propres connaissances grâce à l’effet “protégé”, où enseigner renforce la compréhension. Cette interaction favorise une culture d’apprentissage et d’innovation, essentielle pour toute entreprise souhaitant rester compétitive.
    • Prévention de l’épuisement professionnel : Avoir des juniors dans l’équipe permet de répartir les tâches de manière plus équilibrée. Ils peuvent prendre en charge des tâches moins critiques, comme la correction de bugs ou les astreintes nocturnes, permettant ainsi aux seniors de se concentrer sur des projets plus complexes sans risquer le burnout.
    • Force multiplicatrice : Les juniors ne sont pas seulement là pour écrire du code. Leur présence oblige les seniors à remettre en question leurs propres hypothèses et à affiner leurs compétences. Cette redondance et ce dialogue socratique sont essentiels pour s’assurer que l’équipe suit la bonne direction. Les juniors apportent également des perspectives fraîches et des idées nouvelles, ce qui peut conduire à des innovations que les membres plus expérimentés n’auraient peut-être pas envisagées.
    • Adaptabilité et résilience : Les développeurs juniors sont souvent plus adaptables et ouverts aux nouvelles technologies et méthodologies. Leur enthousiasme pour l’apprentissage et leur volonté d’expérimenter peuvent aider l’équipe à adopter plus rapidement de nouvelles pratiques et à rester à la pointe de l’innovation. Cette adaptabilité est cruciale dans un secteur technologique en constante évolution.

    Source : rapport de la Hult International Business School

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ce rapport ? Le trouvez-vous crédible ou pertinent ?

    L’IA est-elle réellement une menace pour l’emploi des jeunes, ou peut-elle être un outil qui complète leurs compétences ?

    Quels types de métiers sont les plus susceptibles d’être remplacés par l’IA à court terme ?

    Les stéréotypes sur la Génération Z (comme leur attachement à la flexibilité ou une moindre résilience) influencent-ils trop les décisions d’embauche ?

    Comment les jeunes peuvent-ils démontrer leur valeur unique face aux employeurs sceptiques ?

    Les systèmes éducatifs préparent-ils suffisamment les jeunes à travailler dans un monde dominé par l’IA ?

    Quelles compétences les jeunes diplômés devraient-ils prioriser pour se démarquer dans un marché où l’automatisation progresse ?

    Voir aussi :

    Les employeurs déplorent le manque de motivation et d'initiative des jeunes diplômés de la génération Z
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  19. #39
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    Je vais faire le vieux con, mais je pense qu’il n’y a pas de génération perdue, c’est itératifs chaque nouvelle génération apporte sa pierre à l’édifice, et que ces employeurs sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis !

  20. #40
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    L’IA est-elle réellement une menace pour l’emploi des jeunes, ou peut-elle être un outil qui complète leurs compétences ?
    Un ingénieur qui travail avec une IA réalisera le travail de plusieurs ingénieurs.
    Donc les entreprises auront besoin de moins d'ingénieurs.

    Après il y a des entreprises qui aiment bien embaucher des juniors car ils coutent moins cher.
    L'entreprise peut embaucher un junior, demander à un senior de le former et une fois que le junior est autonome l'entreprise peut virer le senior.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quels types de métiers sont les plus susceptibles d’être remplacés par l’IA à court terme ?
    Je ne pense pas que des métiers vont disparaitre, par contre il y a des équipes qui vont être réduites, au lieu d'avoir une équipe de 10 personnes, il va y avoir une équipe de 2 personnes.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Les stéréotypes sur la Génération Z (comme leur attachement à la flexibilité ou une moindre résilience) influencent-ils trop les décisions d’embauche ?
    Non parce que les histoires de flexibilité c'est dans l'offre d'emploi.
    Par exemple si il est précisé que le télétravail est impossible, ceux à qui ça pose problème ne postuleront pas.

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