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  1. #321
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    Par défaut Le "cartel publicitaire" GARM ferme ses portes 48 heures après avoir été poursuivi en justice par Elon Musk
    Le "cartel publicitaire" GARM ferme ses portes 48 heures après avoir été poursuivi en justice par le réseau social X d'Elon Musk
    et évoque un manque de moyens financiers pour faire face aux allégations

    La GARM a brusquement cessé ses activités jeudi et a dissout l'alliance. La nouvelle de la dissolution est intervenue deux jours après que le réseau social X d'Elon Musk a intenté une action en justice contre la GARM. Elon Musk accuse, entre autres, la GARM d'avoir orchestré la chute brutale des recettes publicitaires de X en incitant les membres de l'alliance à boycotter la publicité sur le réseau social. La GARM conteste les allégations du milliardaire. Selon les analystes, la décision d'Elon Musk de poursuivre la GARM et la dissolution brutale de l'alliance pourrait avoir un "effet dissuasif" sur la manière dont le secteur de la publicité en ligne fonctionnera à l'avenir.

    L'action en justice d'Elon Musk provoque la dissolution d'un important lobby d'annonceurs

    La GARM (Global Alliance for Responsible Media) a été créée en 2019 par la Fédération mondiale des annonceurs, un réseau de grandes entreprises qui compte parmi ses membres Dentsu, Meta, Microsoft, Omnicom Media Group, Publicis Media, Snap, Spotify, TikTok, entre autres. La coalition a fourni un ensemble de lignes directrices largement utilisées pour les contrôles de sécurité des marques, qui aident les annonceurs à empêcher les contenus préjudiciables (tels que les discours haineux ou les contenus violents) d'apparaître à côté de leurs publicités sur les plateformes de médias sociaux et sur les autres plateformes.


    La GARM a annoncé dans un communiqué publié aujourd'hui sur son site Web qu'elle cesse ses activités et que l'alliance a été dissoute. L'alliance a également supprimé la liste des membres de son site Web. Pour cause, un manque de moyens financiers pour faire face aux nombreuses allégations dont l'alliance a été victime au cours des derniers mois. Et selon Business Insider, qui cite un courriel envoyé aux membres, l'alliance affirme avoir des fonds limités et qu'elle se concentrait sur la lutte contre le procès antitrust intenté contre lui par X. Le procès allègue que la GARM a organisé le boycott de X par les annonceurs.

    Citation Envoyé par La GARM

    La GARM est une petite initiative à but non lucratif, et les récentes allégations qui, malheureusement, dénaturent son objectif et ses activités, ont causé une distraction et ont considérablement épuisé ses ressources et ses finances. La FMA [Fédération mondiale des annonceurs] a donc pris la décision difficile de mettre fin aux activités de la GARM.
    Le conflit entre la GARM et Elon Musk, propriétaire du réseau social X (ex-Twitter), remonte au moins à l'année dernière, mais la situation s'est envenimée le mois dernier après une audition du journaliste américain Ben Shapiro devant le Congrès. Lors de son audition, Shapiro a comparé la GARM à un "cartel" qui représente 90 % des dépenses publicitaires américaines. Il a ajouté : « si vous ne suivez pas leurs récits politiques préférés [...], vous ne serez pas considéré comme une marque sûre. Votre entreprise sera étranglée ». Autrement dit, aucun membre du groupe ne diffusera de la publicité sur vos plateformes.

    Après les déclarations de Shapiro devant le Congrès, Musk a décidé de faire payer toute personne ou organisation impliquée d'une manière ou d'une autre dans le boycott de la publicité sur X. le milliardaire est convaincu que la gauche conspire contre lui, envisage de poursuivre les annonceurs qui refusent de lui donner de l'argent et exhorte les États américains à engager des poursuites pénales contre toutes les personnes ou organisations prétendument impliquées dans le boycott de X par les annonceurs. Le milliardaire a mis sa menace à exécution cette semaine, X a intenté une action en justice contre la GARM.


    X allègue que des entreprises telles que CVS Health, Mars et Unilever avaient conspiré pour retenir des milliards de dollars dans le cadre d'un "boycott publicitaire massif" afin de forcer la plateforme à maintenir certaines normes de sécurité. La plainte, déposée mardi dans le district nord du Texas, cite également la Fédération mondiale des annonceurs, fondatrice de la GARM. De nombreux analystes s'inquiètent des implications potentielles de cette plainte sur l'industrie.

    Selon l'action en justice, au moins 18 marques associées à la coalition ont cessé de faire de la publicité sur Twitter en novembre et décembre 2022, que ce soit aux États-Unis ou dans le monde entier. Des dizaines d'autres membres de la coalition ont réduit leurs dépenses publicitaires jusqu'en 2023. Stephan Loerke, directeur général de la Fédération mondiale des annonceurs, a déclaré jeudi que l'organisation "mettrait fin à toutes les activités du GARM avec effet immédiat.

    « Nous prenons cette affaire très au sérieux et avons l'intention de réfuter ces allégations devant les tribunaux », a déclaré Loerke dans le courriel, ajoutant que la décision de mettre fin aux activités n'a pas été prise à la légère, mais la GARM est une organisation à but non lucratif et ses ressources sont limitées. Linda Yaccarino, PDG de X, a salué la fermeture de la GARM. Il est important de rappeler qu'elle avait fortement soutenu le retour de X au sein de la GARM.

    « Aucun petit groupe ne devrait pouvoir monopoliser ce qui est monétisé. Il s'agit d'une reconnaissance importante et d'un pas nécessaire dans la bonne direction. J'espère que cela signifie qu'une réforme à l'échelle de l'écosystème est à venir », a déclaré Yaccarino dans un message publié sur son compte X.

    La GARM est accusée d'avoir recours à des mesures de coercition et Elon Musk est critiqué

    La plateforme X de Musk a réintégré la GARM le mois dernier. Le réseau social s'était éloigné de l'alliance après avoir été racheté par Musk pour 44 milliards de dollars fin 2022. L'on ignore les raisons qui ont motivé le retrait initial de X de la GARM, mais on suppose que l'approche "tout est permis" de Musk en matière de modération n'était peut-être pas compatible avec les règles de la GARM. Toutefois, le retour de X n'a pas duré longtemps avant les déclarations de Ben Shapiro devant le Congrès américain, poussant Musk à décider de faire payer la GARM pour le boycott de sa plateforme par les plus gros annonceurs.


    En plus d'avoir qualifié la GARM de cartel lors de son audition devant le Congrès, Shapiro a également accusé l'alliance d'avoir recours à des mesures de coercition à l'égard des plateformes en ligne qui ne respectaient pas ses directives. Un rapport publié par le Congrès américain lui-même indique que les fondateurs de la GARM se sont entendus pour réduire au silence les discours et les plateformes conservateurs en violation de la loi antitrust. Un argument très utile à Musk. Il pourrait l'utiliser pour justifier la baisse des revenus publicitaires de X (une chute de près de 50 %) depuis qu'il a racheté l'entreprise fin 2022.

    Le rapport indique : « les membres de la GARM se sont entendus pour réduire les revenus de Twitter après l'acquisition par Elon Musk. La collusion pour supprimer les voix et les points de vue désapprouvés par les responsables du marketing des plus grandes entreprises et agences de publicité du monde est au cœur des principes fondateurs de la GARM ». Les législateurs ont précisé dans leur rapport que chaque annonceur peut légalement choisir de ne pas faire de publicité sur une plateforme ou un média de son choix. Toutefois, une seule marque boycottant X n'aurait pas l'impact que la GARM aurait cherché à obtenir.

    D'un autre côté, la liberté d'association est généralement reconnue comme étant garantie par le premier amendement de la Constitution des États-Unis, et il existe des précédents montrant que les boycotts sont des discours protégés. Cependant, ce n'est pas tout ce qui rend l'affaire GARM étrange. Musk lui-même a fait des commentaires hostiles aux annonceurs. En novembre dernier, lors d'une interview avec Andrew Ross Sorkin, il a déclaré : « j'espère qu'ils [les annonceurs] arrêteront. Ne faites pas de publicité ». Mais il ne s'est pas arrêté là. Musk s'est aussi publiquement moqué des annonceurs lors de son interview.

    Il a ajouté : « si quelqu'un veut me faire chanter avec de la publicité, me faire chanter avec de l'argent, qu'il aille se faire foutre. Allez vous faire foutre. Est-ce que c'est clair ? J'espère que c'est clair ». Alors, le fait que Musk se plaint aujourd'hui que les annonceurs ont boycotté sa plateforme de médias sociaux suscite de nombreuses critiques à son encontre. Bien que le cas de X soit hilarant, Musk semble tout de même avoir atteint son objectif : déstabiliser la GARM. Si l'on ajoute à cela les autres procès intentés par Musk, le thème est clair : si vous vous opposez à Musk, préparez-vous à payer un procès très coûteux.


    En juillet dernier, X a intenté un procès à un groupe à but non lucratif qui effectue des recherches sur la haine en ligne, après avoir constaté une augmentation des contenus préjudiciables sur le site. En novembre, X a poursuivi Media Matters for America, après que l'organisation a trouvé des contenus antisémites à côté de publicités de grandes marques. Le rapport est intervenu à un moment où Musk lui-même semblait amplifier les messages antisémites sur le réseau.

    À la suite de ce rapport, des annonceurs tels que Disney et Apple ont retiré leurs publicités de la plateforme. Lou Paskalis, un ancien cadre publicitaire qui dirige aujourd'hui la société de conseil AJL Advisory, a qualifié d'extraordinaire la décision de Musk de poursuivre la GARM et a déclaré que la fermeture du groupe aurait un "effet dissuasif" sur la manière dont l'industrie fonctionnera à l'avenir. « Je suis furieux de cette décision », a-t-il Paskalis.

    Chris Pavlovski, PDG de Rumble Video (la plateforme qui a choisi de se joindre à X pour poursuivre la GARM pour "rétention de revenus publicitaires de Rumble et d'autres plateformes de médias numériques") a posté que "cette chute officielle de l'organisation à but non lucratif est ce à quoi ressemble la victoire".

    X devra encore travailler avec les grands groupes commerciaux du secteur de la publicité qui surveillent de près les actions et les politiques des plateformes. Il devra également traiter avec les sociétés de gestion de la publicité qui conseillent les responsables de marketing sur la manière de dépenser leurs budgets.

    Source : communiqué de presse de la GARM

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la dissolution soudaine de l'alliance mondiale pour des médias responsables (GARM) ?
    S'agit-il d'une victoire pour l'industrie de la publicité en ligne ? Quelles pourraient être les impacts sur l'industrie ?
    Les membres du groupe craignaient-ils les retombées de l'action en justice intentée par le réseau social X d'Elon Musk ?
    Quelles sont vos prédictions sur l'issue de ce procès ? La dissolution est-elle une stratégie de la GARM dans le cadre du procès ?
    Que pensez-vous de la gestion du réseau social X par Elon Musk ? L'état de la plateforme s'est-il amélioré ou s'est-il dégradé davantage ?

    Voir aussi

    Elon Musk réclame des poursuites pénales contre les annonceurs qui refusent de lui verser de l'argent en boycottant la publicité sur X, alors qu'il leur avait publiquement demandé d'aller se faire foutre

    2023, l'année où l'incompétence et la mégalomanie d'Elon Musk ont défoncé sauvagement Twitter, désormais en perdition et affublé du nom grotesque "X", la valeur de X a chuté de plus de 55 % en un an

    Twitter (aujourd'hui X) aurait perdu 72 % de sa valeur depuis qu'Elon Musk a racheté l'entreprise pour 44 milliards de dollars, elle ne vaudrait désormais plus que 12,3 milliards de dollars

  2. #322
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    Une bonne chose de faite. Il y a déjà beaucoup trop de censure sur le web.

  3. #323
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Musk est une grande gueule, il envoie tout le monde aller se faire foutre puis va chialer dans les jupons de la justice parce que les gens sont allé se faire foutre plus loin...
    Musk l'homme le plus riche du monde découvre le lobbying? On est sérieux?
    Que pensez-vous de la dissolution soudaine de l'alliance mondiale pour des médias responsables (GARM) ?
    Vu certains de ses membre la GARM aurait largement pu resté ouverte.
    Je penses que la GARM a permis à certains de prendre conscience de certains points et d'inverser le rapport de force.
    Sa dissolution est probablement de voir où le curseur s'arretera maintenant (et si ceux qui en étaient membres allaient plus loin que le wokewashing)
    Quelles sont vos prédictions sur l'issue de ce procès ? La dissolution est-elle une stratégie de la GARM dans le cadre du procès ?
    C'est difficile d'en avoir dans un système judiciaire bien loin de nous.
    Je suppose que la dissolution leur permet d'éviter de pouvoir être trop éclaboussés financièrement.
    Que pensez-vous de la gestion du réseau social X par Elon Musk ? L'état de la plateforme s'est-il amélioré ou s'est-il dégradé davantage ?
    Est ce que ça a vraiment changé pour la majorité des personnes?
    J'entends toujours les gauchistes se plaindre de la droitisation de Twitter et les droitards de sa wokisation.
    La seule différence que je perçoit par rapport à 2-3 ans est que les échanges semblent moins violents dans la forme mais plus dans le fond (on est passé de l'insulte au mépris second degré) mais n'étant pas sur Twitter je le perçoit dans un prisme potentiellement bien loin de la réalité d'autres personnes.

  4. #324
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    Par défaut L'action en justice intentée par Elon Musk pour boycott présumé de la publicité sur X est "un cas très faible"
    L'action en justice intentée par Elon Musk contre la GARM pour boycott présumé de la publicité sur X est "un cas très faible" qui sera difficile à gagner
    selon un professeur de droit

    Les poursuites judiciaires engagées par Elon Musk contre le cartel publicitaire GARM ont entraîné la dissolution immédiate de l'alliance. Cependant, les professeurs de droit antitrust ne sont pas impressionnés par l'action en justice d'Elon Musk. De nombreux professionnels du droit affirment que la loi est défavorable à X, mais le milliardaire a intenté son action devant un tribunal texan potentiellement favorable. En outre, certains analystes pensent que la décision d'Elon Musk de poursuivre la GARM est une forme d'intimidation et que cela pourrait avoir un "effet dissuasif" sur la manière dont le secteur de la publicité en ligne fonctionnera à l'avenir.

    Le procès d'Elon Musk contre la GARM pourrait être difficile à gagner

    Elon Musk a intenté une action en justice contre la GARM (Global Alliance for Responsible Media), l'accusant d'avoir incité les annonceurs à boycotter massivement la publicité sur X, faisant fondre les recettes publicitaires de la plateforme de médias sociaux. La plainte allègue : « l'action collective entre annonceurs concurrents pour dicter les normes de sécurité des marques à appliquer par les plateformes de médias sociaux raccourcit le processus concurrentiel et permet aux opinions collectives d'un groupe d'annonceurs disposant d'un pouvoir de marché de l'emporter sur les intérêts des consommateurs ».

    Pour Musk, le boycott publicitaire présumé de la société X constitue une violation de la législation antitrust. Toutefois, certains professionnels du droit ne semblent pas de cet avis, affirmant que l'affaire n'est pas très solide. « Sur la base de la plainte initiale déposée par X Corp. de Musk, il semble que ce soit un cas très faible », a déclaré Rebecca Haw Allensworth, doyenne associée de la faculté de droit de Vanderbilt chargée de la recherche. « Étant donné qu'il sera difficile de gagner, je dirais qu'il s'agit d'une stratégie inhabituelle », a-t-elle poursuivi. En attendant, la GARM a fermé ses portes faute de moyens financiers.

    La GARM affirme qu'elle dispose de moyens financiers limités pour faire face aux allégations dont elle a été victime ces derniers mois. « La GARM est une petite initiative à but non lucratif, et les récentes allégations qui ont malheureusement mal interprété son objectif et ses activités ont causé une distraction et considérablement épuisé ses ressources et ses finances. La GARM a donc pris la décision difficile de mettre fin à ses activités », indique un communiqué de la Fédération mondiale des annonceurs, fondatrice de la GARM. Selon les analystes, il s'agit d'une victoire partielle pour Musk et son réseau social X.

    Toutefois, le procès est loin d'être gagné pour X. Allensworth affirme que le réseau social pourrait avoir à prouver ses allégations. Selon Allensworth, X doit notamment démontrer que les défendeurs ont effectivement conclu un accord entre eux pour retirer les dépenses publicitaires de X en tant que groupe, et non que chaque marque l'a fait individuellement pour protéger son propre statut de marque. Le professeur Allensworth affirme que la loi est ici très défavorable à X, mais la plainte décrit de nombreux comportements qui pourraient permettre à un jury ou à un juge de conclure à l'existence d'un accord.

    « Un problème plus important est que X doit démontrer que le boycott a nui à la concurrence, et pas seulement qu'il a nui à X. La plainte est loin d'être claire sur la nature de la concurrence qui a été lésée. Un boycott typique nuit à la concurrence entre les boycotteurs, mais cela ne semble pas être l'objet de la plainte. La plainte indique que la concurrence lésée se situe entre les plateformes (comme X et Facebook, par exemple), mais c'est un peu confus », a déclaré Allensworth.

    Là encore, nous en saurons peut-être plus au fur et à mesure de l'évolution de l'affaire. En outre, Allensworth affirme qu'il existe un autre problème qui pourrait être encore plus important que les deux premiers. Même si le réseau social de Musk parvenait à prouver qu'il y a effectivement eu un accord explicite pour retirer la publicité et qu'un boycott a nui à la concurrence, les annonceurs auraient une défense solide en vertu du droit d'expression du premier amendement.

    « Tous ces facteurs s'ajoutent, à mon avis, à un dossier très faible », a déclaré Allensworth. Mais elle prévient qu'à ce stade précoce du litige : « il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas ; personne ne peut juger une affaire sur la base de la seule plainte - c'est l'intérêt du système contradictoire ».

    Une victoire de X au tribunal n'obligerait pas les entreprises à faire de la publicité sur la plateforme. « Mais si X l'emporte d'une manière ou d'une autre, le réseau social pourrait demander des dommages-intérêts triplés, c'est-à-dire trois fois le chiffre d'affaires qu'elle a perdu à cause du boycott », a déclaré Allensworth.

    Le juge chargé de l'affaire est controversé et possède des actions Tesla

    Selon les experts juridiques, la fermeture de la GARM ne permettra pas à la société de Musk d'obtenir des dommages financiers, à moins que X n'obtienne également gain de cause devant les tribunaux. Toutefois, X a intenté une action en justice devant un tribunal fédéral du Texas, qui fait partie du 5e circuit conservateur, une juridiction dont Musk pense probablement qu'elle lui sera plus favorable qu'un tribunal d'un autre État. Le juge du tribunal de district qui supervise le procès s'occupe également de l'affaire de Musk contre Media Matters for America, une organisation à but non lucratif de surveillance des médias.

    En novembre, X a poursuivi Media Matters for America, après qu'une étude de l'organisation a trouvé des contenus antisémites à côté de publicités de grandes marques. Le rapport est intervenu à un moment où Musk lui-même semblait amplifier les messages antisémites sur le réseau. À la suite de ce rapport, de nombreux annonceurs tels que Disney et Apple ont retiré leurs publicités de X, faisant fondre les recettes publicitaires de la plateforme de médias sociaux.

    Le Texas est l'un des trois États, avec la Louisiane et le Mississippi, où les appels sont portés devant la cour d'appel du cinquième circuit. « Le cinquième circuit est bien connu pour être le plus conservateur du pays », affirme le professeur Stephen Calkins, de la faculté de droit de l'université d'État de Wayne. Mais malgré le fait que le tribunal du Texas soit potentiellement accueillant, X doit faire face à une barre juridique élevée pour prouver qu'il a été victime d'un boycott illégal.

    Calkins affirme que ce que X allègue n'est pas "un boycott illégal classique". Selon lui, le mot "boycott" peut signifier beaucoup de choses différentes ; certains types sont illégaux en soi, ce qui signifie qu'ils peuvent être considérés comme automatiquement illégaux sans beaucoup d'étude sur l'objectif ou l'effet du boycott. Le boycott publicitaire présumé de X n'est pas l'un de ces types. « Si un groupe de concurrents conclut un accord pour nuire à un rival, par exemple en refusant un élément de conception crucial à un nouveau venu, il peut être facile de prouver qu'il y a eu un boycott illégal », a déclaré le professeur Calkins.

    « Ou encore, si deux constructeurs automobiles se réunissent et se mettent d'accord pour augmenter le prix des voitures de 10 %, c'est automatiquement illégal et nous en avons terminé. Mais la plupart des comportements des entreprises sont jugés selon ce que l'on appelle la règle de la raison, c'est-à-dire qu'ils sont légaux à moins que le plaignant ne soit en mesure de démontrer des éléments tels que le pouvoir de marché, l'effet sur la concurrence, le préjudice causé à la concurrence, l'augmentation des prix, la diminution de la production et toutes sortes d'autres choses », a ajouté le professeur Calkins.

    En somme, Calkins conclut qu'il est très difficile pour les plaignants d'obtenir gain de cause dans les affaires relatives à la règle de raison. Il a déclaré : « pour un plaignant comme X, il n'est pas impossible de gagner s'il peut démontrer que les défendeurs ont un pouvoir de marché important et qu'ils ont porté atteinte à la concurrence, mais ce ne sera pas facile ». La plainte de Musk est critiquée, les critiques affirmant qu'un boycott présumé de X n'a rien d'illégal.

    « Il n'y a rien d'illégal à ce que des entreprises décident de s'abstenir de faire de la publicité sur une plateforme particulière. Les entreprises ont le droit de prendre des décisions indépendantes quant à l'affectation de leurs budgets publicitaires en fonction de divers facteurs, dont la sécurité de la marque et l'alignement sur leurs valeurs. La tentative de X de contester ces décisions par le biais d'un procès sape le principe fondamental de la libre concurrence sur le marché et l'autonomie des entreprises dans la gestion de leur réputation », a déclaré la Fondation pour les technologies de l'information et l'innovation (ITIF).

    L'ITIF a également déclaré que "les entreprises ont tout à fait le droit de collaborer" par l'intermédiaire de groupes tels que le GARM afin d'établir "des normes publicitaires pour s'assurer que leurs marques ne sont pas associées à un contenu qui pourrait nuire à leur image". Par ailleurs, le juge chargé de l'affaire GARM, le juge Reed O'Connor, est très controversé, car il possède des actions Tesla. Le juge O'Connor supervise également la plainte de Musk contre Media Matters.

    Media Matters s'est plaint du fait que O'Connor possède des actions Tesla, l'une des autres entreprises de Musk. En avril, le juge a rejeté une requête de Media Matters visant à retarder la communication des pièces jusqu'à ce que sa requête en irrecevabilité soit résolue. L'action en justice similaire de X contre le Center for Countering Digital Hate (CCDH) a été déposée devant un tribunal fédéral en Californie. Un juge de ce tribunal a accepté la requête du défendeur et a rejeté l'affaire.

    Comme l'a déclaré mardi Steve Vladeck, professeur de droit à Georgetown, "l'affaire concernant le boycott de X n'a pas été déposée à Dallas ou à Fort Worth, mais dans la division de Wichita Falls, où elle avait 100 % de chances d'être confiée au juge Reed O'Connor". Dans une affaire sans rapport, mais notable, le juge O'Connor a statué en 2018 que le mandat d'assurance individuelle de l'Obamacare était inconstitutionnel. La Cour suprême a annulé sa décision.

    Rumble Video s'est joint à X pour poursuivre la GARM pour "rétention de revenus publicitaires de Rumble et d'autres plateformes de médias numériques". Le PDG Chris Pavlovski s'est félicité de la dissolution de la GARM. Il a déclaré que "cette chute officielle de l'organisation à but non lucratif est ce à quoi ressemble la victoire".

    Sources : communiqué de la Fédération mondiale des annonceurs, document de la plainte de X (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Selon vous, le procès intenté par Elon Musk contre la GARM a-t-il des chances d'aboutir ?
    Quels pourraient être les impacts de ce procès sur les annonceurs et la plateforme de médias sociaux X ?
    Que pensez-vous du fait que le juge chargé de l'affaire possède des actions Tesla ? Cela crée-t-il un conflit d'intérêts ?

    Voir aussi

    Le "cartel publicitaire" GARM ferme ses portes 48 heures après avoir été poursuivi en justice par le réseau social X d'Elon Musk, et évoque un manque de moyens financiers pour faire face aux allégations

    Elon Musk réclame des poursuites pénales contre les annonceurs qui refusent de lui verser de l'argent en boycottant la publicité sur X, alors qu'il leur avait publiquement demandé d'aller se faire foutre

    2023, l'année où l'incompétence et la mégalomanie d'Elon Musk ont défoncé sauvagement Twitter, désormais en perdition et affublé du nom grotesque "X", la valeur de X a chuté de plus de 55 % en un an

  5. #325
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    Par défaut Davantage d'annonceurs fuient X après le récent procès d'Elon Musk et ses commentaires sur les émeutes
    Davantage d'annonceurs fuient X suite aux actions en justice engagées par Elon Musk, à ses commentaires controversés sur les émeutes,
    et après leur avoir dit « d'aller se faire foutre »

    L’entrepreneur milliardaire Elon Musk est au cœur d’une controverse après avoir intenté un procès antitrust contre des marques qui ont boycotté X (anciennement Twitter). Ce procès, combiné à son comportement controversé sur la plateforme pendant les récentes émeutes au Royaume-Uni, a renforcé les inquiétudes de longue date des annonceurs à l’égard du site.

    Le procès antitrust intenté par Elon Musk contre les marques qui ont boycotté X et son activité controversée sur la plateforme lors de la récente vague d'émeutes au Royaume-Uni devraient exacerber les réticences de longue date des annonceurs à l'égard du site, ont déclaré des personnalités de premier plan de l'industrie.

    X d'Elon Musk - anciennement Twitter - a intenté une action en justice contre un organisme professionnel du marketing et une série de grands annonceurs, dont Unilever et Mars, pour « boycott illégal » de la plateforme. La plainte allègue : « l'action collective entre annonceurs concurrents pour dicter les normes de sécurité des marques à appliquer par les plateformes de médias sociaux raccourcit le processus concurrentiel et permet aux opinions collectives d'un groupe d'annonceurs disposant d'un pouvoir de marché de l'emporter sur les intérêts des consommateurs ».

    Dans un message de sa directrice générale, Linda Yaccarino, la société a indiqué qu'elle poursuivait des marques comme Unilever et Mars, ainsi que la Global Alliance for Responsible Media (GARM), une coalition d'agences de publicité et d'annonceurs qui s'engagent à faire de la publicité de manière à ne pas financer de « contenu illégal ou préjudiciable ».

    La GARM a été créée en 2019 par la Fédération mondiale des annonceurs, un réseau de grandes entreprises qui compte parmi ses membres Dentsu, Meta, Microsoft, Omnicom Media Group, Publicis Media, Snap, Spotify, TikTok, entre autres. La coalition a fourni un ensemble de lignes directrices largement utilisées pour les contrôles de sécurité des marques, qui aident les annonceurs à empêcher les contenus préjudiciables (tels que les discours haineux ou les contenus violents) d'apparaître à côté de leurs publicités sur les plateformes de médias sociaux et sur les autres plateformes.

    La GARM a brusquement cessé ses activités jeudi et a dissout l'alliance. Selon les analystes, la décision d'Elon Musk de poursuivre la GARM et la dissolution brutale de l'alliance pourrait avoir un "effet dissuasif" sur la manière dont le secteur de la publicité en ligne fonctionnera à l'avenir.

    La GARM est une petite initiative à but non lucratif, et les récentes allégations qui, malheureusement, dénaturent son objectif et ses activités, ont causé une distraction et ont considérablement épuisé ses ressources et ses finances. La FMA [Fédération mondiale des annonceurs] a donc pris la décision difficile de mettre fin aux activités de la GARM.
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    Réactions des annonceurs et de l’industrie des médias

    Mais plutôt que d'effrayer les marques pour qu'elles se soumettent, les patrons de l'industrie des médias ont déclaré que cette décision (qui a été décrite comme « égoïste » et « insensée ») ne ferait que pousser les marques déjà désillusionnées à s'éloigner encore plus du site, qui dépend des dépenses publicitaires.

    Alex Tait, fondateur de l'agence média et marketing Entropy, et qui a précédemment dirigé la stratégie de dépenses publicitaires d'Unilever, a déclaré : « L'action en justice de Musk est probablement motivé par son ego plutôt que par une logique commerciale ».

    « Le concept selon lequel X est similaire à une "place publique" est motivé par une vision centrée sur les États-Unis du premier amendement, qui ne s'applique pas à d'autres pays. [Elle est en contradiction avec ce que les annonceurs appellent la "sécurité de la marque", qui consiste essentiellement à s'assurer que leur publicité n'apparaît pas à côté d'un contenu qui n'est pas approprié pour leur marque] ».

    La publicité reste la principale source de revenue de X

    Mais après plusieurs prises de bec entre la plateforme et les annonceurs sur lesquels elle s'appuie, ces derniers ont quitté la plateforme, craignant que leur marque n'apparaisse à côté d'un contenu inapproprié ou offensant.

    Et l'année dernière, Elon Musk a dit aux annonceurs qui avaient quitté la plateforme « d'aller se faire foutre » dans une interview.

    S'exprimant lors du DealBook Summit 2023 à New York, Elon Musk s'est moqué des annonceurs qui quittaient la plateforme en raison des messages antisémites qu'il y avait amplifiés. Musk échangeait avec le journaliste Andrew Ross Sorkin. Sorkin a demandé à Musk s'il essayait de récupérer les annonceurs qui avaient retiré les publicités de X après sa prise de parole sur la plateforme.

    « J'espère qu'ils arrêteront. Ne faites pas de publicité [sur X] », a déclaré Musk en réponse à la question de Sorkin (voir la vidéo).

    Perplexe, Sorkin a demandé : « Vous ne voulez pas qu'ils fassent de la publicité [sur X] ? »

    « Non », a répondu Musk. « Que voulez-vous dire ? » a demandé Sorkin.

    « Si quelqu'un essaie de me faire chanter avec de la publicité, ou avec de l'argent, qu'il aille se faire foutre », a déclaré Musk.

    Sorkin a répondu « mais » et s'est tu. Musk n’avait pas fini. « Allez vous faire foutre. C'est clair ? J'espère que ça l'est. Hé, Bob ! » a déclaré Musk, s'adressant apparemment au PDG de Disney, Bob Iger, qui avait précédemment déclaré lors de la conférence que la publicité sur X « n'était pas nécessairement une association positive » et que Disney « a donc décidé de retirer notre publicité ».


    « Comment justifier une publicité sur une telle plateforme ? »

    Joseph Teaside, responsable de la technologie chez l'analyste des médias Enders Analysis, a déclaré : « Les annonceurs ne veulent tout simplement pas de ce drame... »

    « Ils sont déjà partis en masse, X ayant été envahi par les bots, les racistes et la pornographie depuis le rachat par Musk. Certains sont restés ou sont revenus, tentés par des CPM bas, mais les scandales qui se succèdent convainquent les grands annonceurs que le jeu n'en vaut tout simplement pas la chandelle ».

    Alex Wilson, stratège principal de l'agence londonienne Pitch, a déclaré que si le Twitter d'avant Musk était un bon moyen pour les marques de s'insérer dans les plus grandes conversations, sa nature non réglementée a rendu difficile la tâche de convaincre ses clients de se séparer de leur argent sur le site.

    « Les grands vendeurs sont partis, le système de vérification est en désordre, la moitié de vos followers sont maintenant des sexbots, les personnes les plus intéressantes sont parties ailleurs, celles qui sont encore là postent moins, et votre timeline n'est plus qu'un flot de misère sans fin ».

    « Comment justifier une publicité sur une telle plateforme ? »

    Les prises de parole de Musk n'aident pas X à faire revenir les annonceurs

    L'opinion des annonceurs britanniques a encore été assombrie par la récente activité en ligne de Musk autour des émeutes.

    Depuis le 29 juillet, lorsque des influenceurs de droite ont fait de fausses allégations sur X/Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux, accusant les musulmans et les immigrants du meurtre de trois enfants poignardés, des dizaines d’émeutes d’extrême droite ont éclaté dans tout le pays. Des groupes tels que l’Institut pour le Dialogue Stratégique et Amnesty International ont pointé du doigt les publications sur des services de médias sociaux tels que X, Telegram et TikTok, les accusant d’amplifier la haine raciale et d’inciter à des troubles violents.

    En réponse à ces événements, la ministre britannique de la Justice, Heidi Alexander, a appelé Musk à se comporter de manière plus responsable après que ce dernier ait déclaré que « la guerre civile est inévitable » en réponse à un message sur la violence.

    Musk a posté plus d'une douzaine de messages visant le premier ministre et son gouvernement à propos de leur réaction aux émeutes de Southport. Ce faisant, il s'est attiré les foudres des ministres, qui ont suggéré que « quiconque attise la violence en ligne sera confronté à la pleine force de la loi » - ce qui inclut vraisemblablement Musk.

    Depuis le début des troubles, le fondateur de Tesla a qualifié Keir Starmer (le chef du parti travailliste) de « Keir à deux vitesses » (en référence à la police à deux vitesses) et s'est directement engagé avec Stephen Yaxley-Lennon, le fondateur de l'English Defence League, également connu sous le nom de Tommy Robinson, après avoir rétabli le compte de l'activiste d'extrême droite la semaine dernière.

    Dans un échange entre le personnel de l'une des plus grandes agences d'achat de publicité au monde, un cadre a écrit : « [Le procès] couplé aux commentaires d'Elon sur les récentes émeutes... comment une marque peut même envisager de s'en approcher, c'est de la folie ».

    Conclusion

    Musk, malgré ses motivations, risque de pousser les annonceurs encore plus loin de X. La plateforme doit trouver un équilibre entre liberté d’expression et sécurité des marques pour regagner la confiance des annonceurs.

    Source : The Independent

    Et vous ?

    La liberté d’expression vs la responsabilité des plateformes : Comment devrions-nous équilibrer la liberté d’expression des utilisateurs avec la nécessité de protéger les annonceurs et les marques sur les plateformes en ligne ?
    L’impact des boycotts sur les entreprises : Quelles conséquences un boycott massif d’une plateforme comme X peut-il avoir sur son modèle économique et sa réputation ?
    La personnalité des fondateurs et leur influence : Dans quelle mesure les actions et les commentaires d’Elon Musk devraient-ils affecter la perception des utilisateurs et des annonceurs envers X ?
    Alternatives aux grandes plateformes : Quelles autres plateformes pourraient offrir un environnement plus sûr pour les annonceurs tout en respectant la liberté d’expression ?

  6. #326
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    La liberté d’expression vs la responsabilité des plateformes : Comment devrions-nous équilibrer la liberté d’expression des utilisateurs avec la nécessité de protéger les annonceurs et les marques sur les plateformes en ligne ?
    Pour moi l'équilibre est simple pour les annonceurs : la plateforme n'est pas alignée avec leurs valeurs, ils n'y diffusent pas de pub, ou si la plateforme est incontournables ils assument l'association d'idées qui va avec.
    La plateforme s'adapte à la perte des annonceurs et ajuste sa politique en fonction. Y compris en cherchant des autres sources.
    Ca ne me plait pas plus que ça mais c'est la société dans laquelle on vit.
    L’impact des boycotts sur les entreprises : Quelles conséquences un boycott massif d’une plateforme comme X peut-il avoir sur son modèle économique et sa réputation ?
    Si ta source principale de revenu est la pub alors le boycott a un impact extrêmement fort, il faut alors changer de modèle économique.
    Et que les réseaux sociaux ne s'en plaignent pas trop parce qu'ils ont été sans pitié avec certaines personnes/entreprises qui avaient oublié de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier.
    La personnalité des fondateurs et leur influence : Dans quelle mesure les actions et les commentaires d’Elon Musk devraient-ils affecter la perception des utilisateurs et des annonceurs envers X ?
    Musk est un peu un cas particulier (comme l'a été Jobs notamment) parce qu'il (sur)incarne ses sociétés et ses positions impactent donc grandement celles ci autant positivement que négativement.
    Il se trouve qu'on a un peu de recul sur le bonhomme, ses idées, ses politiques et l'engouement initial est largement retombé.
    Alternatives aux grandes plateformes : Quelles autres plateformes pourraient offrir un environnement plus sûr pour les annonceurs tout en respectant la liberté d’expression ?
    Le monde est très polarisé en ce moment, comment espérer un environnement safe qui respecte la liberté d'expression?
    Les seuls environnements que je trouve safe que je connais ne seraient pas décrits comme tels.
    Il sont très politisés et radicaux, ils se basent sur une liberté d'expression haute ce qui implique qu'on peu plus ou moins y dire ce qu'on veut mais qu'on risque de se prendre la shitstorm qui va avec. Ainsi tu peux y porter des propos racistes et transphobes mais tu vas te faire insulter par un peu tout le monde. Pourtant il arrive que certains arrivent avec un peu plus de tact que les autres et qu'il se fasse à la fois insulté par certains mais que d'autres expliquent les choses en parallèle, ce qui mène parfois à une vraie discussion constructive. Les minorités y sont alors plutôt safe alors que le racelard qui y passe ne prend pas plus de risques que de se prendre un vague d'insultes le temps qu'il décide de rester.

  7. #327
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    Par défaut Twitter condamné à payer 550 000 euros à un ancien employé en Irlande suite à l'ultimatum de Musk
    Twitter condamné à payer 550 000 euros à un ancien employé en Irlande suite à l'ultimatum de Musk,
    qui donnait 24 heures aux employés pour s'engager dans une culture de travail « extrêmement hardcore » ou partir

    Lorsque le magnat de la technologie Elon Musk a envoyé un e-mail aux employés de Twitter en 2022, leur donnant 24 heures pour cliquer sur “oui” afin de conserver leur emploi ou démissionner volontairement, il ne s’attendait probablement pas à une telle réaction. Un tribunal du travail irlandais a récemment statué que cet ultimatum était injuste et a ordonné à Twitter, désormais rebaptisé X, de verser plus de 600 000 $ à un ancien cadre, Gary Rooney.

    En novembre 2022, après le renvoi de plusieurs milliers d'employés, Elon Musk a invité ceux qui restent à changer leurs habitudes de travail et d'être prêt pour un travail intensif à l'avenir.

    Dans un courriel envoyé à minuit, Musk a lancé un ultimatum aux employés : « s'engager à adopter une culture "hardcore" chez Twitter ou partir avec des indemnités de licenciement ». Musk a demandé aux employés de Twitter de signer un formulaire en ligne « avant jeudi 17h (heure de l'Est) » et de s'engager à travailler « de longues heures à une intensité élevée ». Si les employés refusent de signer le formulaire, ils seront licenciés et recevront trois mois d'indemnités. Dans le message, Musk a décrit un « Twitter 2.0 » qui sera dirigé par des ingénieurs, « ceux qui écrivent du bon code » jouant un rôle plus important au sein de l'entreprise.

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    Un organisme irlandais tranche

    Elon Musk n'avait pas à envoyer aux employés de Twitter un courriel leur donnant 24 heures pour cliquer sur « oui » afin de conserver leur emploi ou de démissionner volontairement lors de sa prise de contrôle en 2022, a jugé lundi un organisme irlandais de surveillance des lieux de travail.

    Non seulement l'e-mail n'a pas donné au personnel un préavis suffisant, a jugé le tribunal du travail, mais le fait qu'un employé n'ait pas cliqué sur « oui » ne peut en aucun cas constituer un acte légal de démission. Au contraire, le tribunal a examiné des preuves alléguant que l'e-mail semblait avoir été conçu pour amener les employés à accepter de nouvelles conditions d'emploi, à l'improviste, ou pour les pousser à se porter volontaires pour un licenciement pendant une période de licenciements massifs dans l'ensemble de Twitter.

    « À l'avenir, pour construire un Twitter 2.0 révolutionnaire et réussir dans un monde de plus en plus compétitif, nous devrons faire preuve d'une extrême rigueur », a écrit Musk dans l'e-mail destiné à l'ensemble du personnel. « Cela signifie que nous devrons travailler de longues heures à haute intensité. Seules des performances exceptionnelles permettront d'obtenir la note de passage ».

    Avec pour objet « Un fork dans la route », le courriel invitait le personnel à « si vous êtes sûr de vouloir faire partie du nouveau Twitter, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour dire oui. Toute personne qui ne l'aura pas fait avant 17 heures demain (jeudi) recevra trois mois d'indemnités de licenciement. Quelle que soit votre décision, nous vous remercions de vos efforts pour assurer le succès de Twitter ».

    Dans une décision de 73 pages, un arbitre de la Commission irlandaise des relations sur le lieu de travail (WRC pour Workplace Relations Commission), Michael MacNamee, a jugé injuste le licenciement brutal par Twitter d'un cadre supérieur basé en Irlande, Gary Rooney, a rapporté le radiodiffuseur de service public irlandais RTÉ. Rooney avait fait valoir que son contrat stipulait clairement que sa démission devait être fournie par écrit, et non en s'abstenant de remplir un formulaire.

    X doit verser plus de 600 000 $ à un ancien cadre, Gary Rooney

    Un porte-parole du ministère de l'Entreprise, du Commerce et de l'Emploi, qui s'occupe des demandes de renseignements de la WRC auprès des médias, a déclaré que la décision serait publiée sur le site web de la WRC le 26 août, après que les deux parties auront eu « l'occasion de l'examiner dans son intégralité ».

    Désormais, au lieu de verser à Rooney l'indemnité de départ prévue, d'une valeur d'un peu plus de 25 000 dollars, Twitter, qui s'appelle désormais X, doit payer à Rooney plus de 600 000 dollars. Selon de nombreux médias, il s'agit d'un montant record accordé par la WRC, qui comprend environ 220 000 dollars « au titre de la perte future de revenus ».

    La WRC a rejeté la demande de Rooney concernant une prime de performance qui lui aurait été due pour 2022, mais s'est par ailleurs largement rangée à ses arguments concernant le licenciement abusif.

    Rooney avait travaillé pour Twitter pendant neuf ans avant le rachat par Musk. Il a déclaré à la WRC qu'il aimait son travail, mais qu'il n'avait aucun moyen de savoir, d'après l'e-mail « Fork in the Road », « quel était le package proposé » ou « les implications d'accepter de rester travailler pour Twitter ». Il a hésité à cliquer sur oui, ne sachant pas comment ses avantages ou ses options d'achat d'actions pourraient changer, tout en discutant de sa décision de partir potentiellement avec d'autres employés de Twitter sur Slack et en affirmant qu'il partirait sur Twitter.

    Twitter a tenté de faire valoir que les discussions sur Slack et les tweets de Rooney concernant l'e-mail indiquaient qu'il avait l'intention de démissionner, mais le tribunal n'a pas été d'accord sur la pertinence de ces éléments.

    « Face à une telle situation, aucun employé ne pourrait être blâmé pour avoir refusé d'être contraint de donner un assentiment illimité et sans réserve à l'une ou l'autre des propositions », a déclaré MacNamee.

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    Sinead McSweeney au siège de Twitter à Dublin

    Une cadre supérieure avait obtenue une injonction du tribunal pour empêcher Musk de la licencier

    Sinead McSweeney, vice-présidente mondiale de la politique publique de Twitter basée en Irlande, a obtenu une injonction temporaire de la Haute Cour de Dublin pour l'empêcher d'être licenciée. McSweeney affirme qu'elle a été exclue de ses comptes professionnels et du bureau de Dublin de Twitter après ne pas avoir répondu à l'e-mail envoyé par Elon Musk aux employés, qui demandait aux travailleurs de répondre "oui" pour s'engager dans la culture "extrêmement hardcore" de Twitter, ou autrement partir.

    Elle affirme qu'en ne répondant pas à un e-mail générique et vague envoyé à tous les employés de Twitter par son propriétaire, le multimilliardaire Elon Musk, elle a été traitée comme si elle n'était plus employée par l'entreprise. Alors que l'entreprise l'aurait informée qu'elle avait accepté un forfait de sortie, McSweeney assure qu'elle n'a pas démissionné.

    McSweeney n'a jamais répondu à l'e-mail, car il ne décrivait pas les attentes de Musk pour les employés qui ont décidé de rester, et l'indemnité de départ ne répondait pas à ses « droits contractuels ». McSweeney a ensuite reçu un e-mail confirmant sa « démission volontaire » le 18 novembre. Depuis, elle a été exclue du bureau de Dublin de Twitter et de ses systèmes informatiques internes, y compris de son compte de messagerie d'entreprise.

    Dans une déclaration sous serment au tribunal, McSweeney a affirmé qu'elle travaillait souvent plus de 40 heures par semaine, comme l'exige son contrat. Depuis la prise de contrôle de Twitter, a-t-elle déclaré, sa charge de travail est passée à plus de 75 heures par semaine, car de nombreux employés de Twitter ont été sommairement licenciés. McSweeney a déclaré qu'elle était veuve et mère d'un fils adolescent.

    Une situation qui a affecté plusieurs personnes

    Au total, 35 employés de Twitter n'ont pas cliqué sur « oui ».

    De nombreux employés licenciés ont poursuivi Twitter après le rachat par Musk et, jusqu'à présent, X semble s'en tirer à bon compte. L'entreprise a gagné au moins un procès tout en menaçant de récupérer l'argent qu'elle prétend avoir « surpayé » les employés australiens qui ont été licenciés. Le procès de Rooney est l'une des premières grandes victoires des employés licenciés de Twitter qui luttent contre les indemnités de licenciement prétendument injustes et dérisoires de Musk.

    Lauren Wegman, directrice principale des ressources humaines de X, a déclaré que sur les 270 employés irlandais qui ont reçu l'e-mail, seuls 35 n'ont pas cliqué sur « oui ». Après la décision de cette semaine, il semble probable que X devra faire face à d'autres plaintes de la part des dizaines d'employés qui ont suivi la même voie que Rooney.

    X n'a pas commenté la décision, mais elle est probablement déçue par cette défaite. L'entreprise de médias sociaux avait tenté de faire valoir que le contrat de travail de Rooney « permettait à l'entreprise d'apporter des modifications raisonnables à ses conditions d'emploi », a rapporté RTÉ. Wegman a également déclaré qu'il était déraisonnable pour Rooney de croire que son salaire pourrait changer après avoir cliqué sur « oui », disant à la WRC que son « emploi n'aurait probablement pas pris fin s'il avait déposé un grief » dans le délai de 24 heures, a rapporté la RTÉ.

    Analyse critique de l’ultimatum de Musk

    L’ultimatum lancé par Elon Musk aux employés de Twitter (maintenant X) soulève des questions fondamentales sur les pratiques de gestion et les droits des employés. Voici quelques points à considérer :
    • Éthique et pression psychologique : L’exigence de cliquer sur “oui” ou démissionner dans un délai aussi court peut être perçue comme une pression psychologique. Les employés peuvent se sentir contraints de prendre une décision précipitée sans réfléchir aux implications à long terme.
    • Droits des employés : Le tribunal a statué que l’échec d’un employé à cliquer sur “oui” ne constituait pas une démission légale. Cela soulève des questions sur le respect des droits des employés et la manière dont les entreprises doivent gérer les licenciements.
    • Transparence et communication : L’e-mail de Musk manquait de transparence. Au lieu d’imposer un ultimatum, une communication ouverte sur les raisons du changement aurait été plus appropriée. Les employés méritent d’être informés et consultés sur les décisions qui affectent leur avenir professionnel.
    • Impact sur la culture d’entreprise : L’approche autoritaire de Musk peut nuire à la culture d’entreprise. Les employés pourraient se sentir méfiants envers la direction et moins enclins à s’engager pleinement dans leur travail.

    Sources : RTÉ, The Journal

    Et vous ?

    Pensez-vous que l’ultimatum de Musk était éthique ? Considérez-vous que la méthode de « cliquez sur ‘oui’ ou démissionnez » est une approche appropriée pour gérer les employés ?
    Quelles sont les limites de l’autorité des dirigeants dans une entreprise ? Abordez la notion de pouvoir des dirigeants et la manière dont il peut être utilisé de manière abusive ou injuste.
    Comment les entreprises devraient-elles gérer les licenciements massifs ? Partagez vos idées sur les meilleures pratiques en matière de licenciements et de restructuration.
    Quelles sont les implications pour les droits des employés dans un monde de plus en plus numérique ? Explorez comment les nouvelles technologies et les communications électroniques peuvent affecter les droits des travailleurs.

  8. #328
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    Par défaut Les annonceurs continuent de réduire leurs dépenses publicitaires sur X par manque de confiance
    Les annonceurs continuent de réduire leurs dépenses publicitaires sur X par manque de confiance, après qu'Elon Musk ait contrarié les principaux annonceurs en leur disant qu'ils devraient "aller se faire voir"

    Les spécialistes du marketing se désengagent de plus en plus de la publicité sur X (anciennement Twitter), invoquant des préoccupations relatives à la sécurité de la marque, à l'innovation et à la confiance. Selon un récent rapport de Kantar, 26 % des professionnels du marketing prévoient de réduire leurs dépenses publicitaires sur X en 2025, ce qui représente la plus forte baisse parmi les principales plateformes mondiales. Sous la direction d'Elon Musk, la confiance dans les publicités X s'est effondrée, avec seulement 12 % des spécialistes du marketing exprimant leur assurance à l'égard de la plateforme.

    Elon Musk, le propriétaire de la plateforme de médias sociaux X a réagi avec colère au départ de plusieurs annonceurs qui ont suspendu leurs campagnes publicitaires sur son site à cause du contenu antisémite qui y circule. «*Allez vous faire foutre*», a-t-il déclaré à leur sujet dans une interview enflammée accordée au New York Times DealBook Summit. M. Musk a déclaré à plusieurs reprises qu’il était désolé d’avoir publié un tweet le 15 novembre 2023 qui concordait avec un message anti-juif.

    Depuis, Kantar, la société d'analyse et de veille marketing, a constaté que la confiance des spécialistes du marketing dans X (anciennement Twitter) a considérablement diminué au cours de l'année écoulée, en raison de préoccupations liées à la sécurité de la marque et d'une mauvaise perception de l'innovation et de la confiance.


    Ces conclusions figurent dans le rapport Media Reactions 2024 de Kantar, une étude annuelle qui explore l'évolution du paysage médiatique. L'étude, basée sur des entretiens avec environ 18 000 consommateurs sur 27 marchés et 1 000 responsables marketing dans le monde, indique également que YouTube reste la plateforme publicitaire préférée des responsables marketing, tandis que, pour les consommateurs, Amazon et TikTok se partagent la première place.

    Les conclusions de Kantar révèlent qu'un net 26 % des spécialistes du marketing ont déclaré avoir l'intention de réduire leurs dépenses publicitaires sur X en 2025, ce qui représente le plus grand recul enregistré sur une grande plateforme publicitaire mondiale.

    La confiance des spécialistes du marketing dans les publicités sur X, historiquement faible, a encore diminué sous la direction d'Elon Musk, passant de 22 % en 2022 à 12 % en 2024. Seuls 4 % des spécialistes du marketing pensent que les publicités sur X garantissent la sécurité de la marque (contrairement à Google, qui arrive en tête pour la sécurité de la marque avec 39 %).

    X se situe en dehors du top 10 mondial en ce qui concerne la confiance et la perception du caractère innovant de la publicité sur la plateforme. En revanche, TikTok est l'éditeur publicitaire le plus innovant pour la cinquième année consécutive, et YouTube est celui qui inspire le plus confiance.

    Gonca Bubani, Global Thought Leadership Director - Media chez Kantar, a commenté : « Depuis plusieurs années, les annonceurs délaissent X pour leurs dépenses de marketing. L'accélération brutale de cette tendance au cours des 12 derniers mois signifie qu'un retournement de situation semble actuellement improbable. Les spécialistes du marketing sont les gardiens de la marque et doivent faire confiance aux plateformes qu'ils utilisent. X a tellement changé ces dernières années et peut se révéler imprévisible d'un jour à l'autre - il est difficile d'avoir confiance en la sécurité de sa marque dans cet environnement. Paradoxalement, la diminution des dépenses des spécialistes du marketing sur X rendra les consommateurs plus satisfaits de la plateforme, car ils seront confrontés à moins de publicités. »

    Source : Rapport "Media Reactions 2024" de Kantar

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous que la décision des annonceurs de réduire leurs dépenses publicitaires sur X est justifiée ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Davantage d'annonceurs fuient X suite aux actions en justice engagées par Elon Musk, à ses commentaires controversés sur les émeutes et après leur avoir dit « d'aller se faire foutre »

    La plateforme de médias sociaux X d'Elon Musk accuse les annonceurs de boycott illégal dans une nouvelle action en justice, après qu'Elon Musk ait dit aux annonceurs "d'aller se faire foutre"

    «Allez vous faire f*utre»: Elon Musk s'attaque aux annonceurs qui ont suspendu leurs campagnes sur X pour contenu antisémite, mais reconnait que l'entreprise pourrait mourir si le boycott continue

  9. #329
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    Par défaut Fidelity, qui a aidé Elon Musk à acheter X, a réduit la valeur de sa participation dans X de 78,7 %
    Fidelity réduit à nouveau l'évaluation de la plateforme de médias sociaux X d'Elon Musk à 9,4 milliards de dollars, soit une baisse de 79% depuis son acquisition à 44 milliards de dollars.

    Fidelity réduit à nouveau l'évaluation de la société X d'Elon Musk, en baisse de 79% depuis son achat. Fidelity, qui a aidé Musk à acheter X, a réduit la valeur de sa participation dans X de 78,7 % à la fin du mois d'août. La plateforme de médias sociaux est désormais évaluée à environ 9,4 milliards de dollars. Pourtant Elon Musk a payé 44 milliards de dollars lors de l'acquisition de Twitter.

    En février 2024, le Blue Chip Growth Fund de Fidelity a réduit de 5,7 % la valeur de ses participations dans X, ce qui implique une baisse significative de 73 % de la valeur de l'ancien Twitter depuis l'acquisition de la société de médias sociaux par Elon Musk. Fidelity, qui a acquis une participation dans X en assistant Musk dans son achat de 44 milliards de dollars en octobre 2022, a déclaré la valeur de la position à 5,28 millions de dollars au 29 février.

    En septembre 2024, la plateforme de médias sociaux X d'Elon Musk est désormais évaluée à environ 9,4 milliards de dollars, soit moins d'un quart de son prix d'achat initial de 44 milliards de dollars. La raison est que Fidelity a réduit à nouveau la valeur de sa participation dans X de 78,7 %, ramenant son évaluation à environ 4,19 millions de dollars.

    Fidelity avait déjà investi 19,66 millions de dollars dans X par l'intermédiaire de ce fonds. Il ne s'agit pas de la première réduction de valeur. À la fin du mois de juillet, Fidelity estimait ses parts dans X à environ 5,5 millions de dollars. Cette dernière baisse fait suite à une série de réductions substantielles, dont une de 71,5 % en janvier et une de 65 % en début d'année 2024. Fidelity a pris une participation dans X Corp pour 300 millions de dollars en octobre 2022, peu après l'acquisition par Elon Musk.


    Pour les observateurs, l'acquisition de Twitter par Elon Musk est la pire opération pour les banques depuis la crise financière. En 2022, Elon Musk avait fait une offre controversée d'achat de Twitter Inc., affirmant que l'entreprise a un potentiel extraordinaire et qu'il est la personne indiquée pour le débloquer. Pour l'aider dans cette acquisition, sept banques, dont Bank of America et Morgan Stanley, ont donné à Elon Musk environ 13 milliards de dollars.

    Mais depuis son acquisition de Twitter, la gestion chaotique d'Elon Musk a plongé l'évaluation de la société. Entre les licenciements massifs, le non-paiement des primes des employés, les poursuites intentées par des vendeurs et des propriétaires affirmant que Twitter n'a pas payé les factures de services, de produits ou de loyer, ou la prolifération de la désinformation et des discours haineux sur la plateforme, plusieurs annonceurs ont décidé de quitter Twitter.

    Pour aggraver la situation, fin juillet 2023, Elon Musk a décidé de changer le nom de Twitter en X, et a même remplacé l'oiseau bleu iconique par la même lettre. Cette décision constituait une étape vers la transformation de la plateforme en une "application tout-en-un". Mais ce changement radical a eu un effet négatif sur la popularité de l’application, qui a vu ses téléchargements et son classement chuter sur les deux principales plateformes de distribution d’applications mobiles : l’App Store d’Apple et le Play Store de Google.

    Source : Fidelity

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Les URL de Twitter redirigent vers x.com alors que Musk s'apprête à tuer le nom Twitter. Des milliards de $ en reconnaissance de marque (tweeter est un verbe) jetés à l'eau pour satisfaire l'ego d'un seul homme

    Elon Musk admet que ses messages erratiques ont davantage contribué à affaiblir financièrement X qu'à l'aider, une déposition humiliante révèle comment il se sabote lui-même et sabote la plateforme

    Davantage d'annonceurs fuient X suite aux actions en justice engagées par Elon Musk, à ses commentaires controversés sur les émeutes et après leur avoir dit « d'aller se faire foutre »
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  10. #330
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    Par défaut X ignore les demandes de retrait du contenu de type revenge porn à moins que le DMCA ne soit utilisé
    X ignore les demandes de retrait de contenu pornographique de type revenge porn à moins que le DMCA ne soit utilisé, encore une application répugnante de la liberté d'expression selon Elon Musk

    Une nouvelle étude révèle que le réseau social X d'Elon Musk ignore les demandes de retrait d'images de vengeance pornographique. L'étude indique que les demandes de retrait du contenu de type revenge porn ne sont prises en compte uniquement si les victimes signalent l'incident par le biais d'une demande de retrait DMCA. La nouvelle est alarmante, car Elon Musk a expliqué que la nudité non consensuelle n'était pas encouragée sur l'application. Mais la plateforme semble faire preuve d'une grande tolérance à l'égard de ces contenus. Les chercheurs appellent à l'adoption d'une loi spécifique obligeant les sites de médias sociaux à supprimer ces contenus.

    X semble traiter les images intimes non consensuelles avec légèreté

    Elon Musk, le propriétaire milliardaire du réseau social X (ex-Twitter), est connu pour son comportement erratique. Il se décrit comme « un absolutiste de la liberté d'expression » et les rapports accablants sur l'état de la plateforme suggèrent que la modération sur X semble dépendante de son humeur. X affirme que la nudité non consensuelle n'est pas tolérée sur sa plateforme. Toutefois, une nouvelle étude met en lumière que le calvaire des victimes de vengeance pornographique (diffusion d'images intimes non consensuelles - NCII) pour faire retirer les contenus préjudiciables du site populaire de médias sociaux.

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    Selon le rapport de l'étude, X est plus susceptible de traiter ces requêtes lorsqu'elles sont émises par l'intermédiaire d'une demande de retrait DMCA (Digital Millennium Copyright Act)? C'est-à-dire que les NCII signalées par le mécanisme de signalement mis en place par X sont majoritairement ignorées. De nombreuses victimes interrogées dans le cadre de l'étude qualifient l'acte de défi parce qu'il devient de plus en plus difficile de supprimer le contenu en ligne.

    En effet, toutes les victimes ne peuvent pas faire une demande de retrait DMCA, car la procédure est coûteuse. Si une victime ne peut pas prouver qu'elle n'est pas à l'origine de la création des images, elle est complètement démunie. L'impact mental que cela peut avoir, ainsi que les inquiétudes liées aux demandes de retrait, peut mettre les victimes dans une situation difficile. Les personnes âgées d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années sont les plus visées.

    La raison pour laquelle il existe une différence considérable entre les deux formes de signalement et de retrait n'est pas claire. La politique de X en matière de nudité non consensuelle n'aborde pas le sujet. Les victimes cherchent à obtenir justice et veulent des réformes avant que le problème ne devienne incontrôlable. Selon les chercheurs, ces résultats suggèrent qu'il est nécessaire de ne plus attendre des plateformes en ligne qu'elles contrôlent les NCII.

    L'étude note : « la protection de la vie privée nécessite de passer d'une dépendance à l'égard de la bonne volonté des plateformes à des réglementations juridiques applicables. Les législateurs devraient créer une loi fédérale spécifique sur les NCII qui fonctionne aussi efficacement que le DMCA pour imposer le retrait des NCII en imposant des actions punitives pour les utilisateurs contrevenants ainsi qu'un mécanisme juridique pour demander des retraits ».

    Méthodologie utilisée par les chercheurs dans le cadre de leur étude

    Dans l'étude préimprimée, qui n'a pas encore fait l'objet d'un examen par les pairs, les chercheurs de l'université du Michigan expliquent qu'ils ont mis à l'épreuve la politique de X en matière de nudité non consensuelle afin de montrer à quel point il est difficile pour les victimes d'obtenir la suppression des NCII mises en ligne. Pour mener l'expérience, les chercheurs ont créé deux ensembles de comptes sur le réseau social X afin d'afficher et signaler des NCII générées par l'IA représentant des femmes blanches semblant avoir entre 20 et 30 ans comme étant nues à partir de la taille, y compris le visage.

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    (Les femmes blanches ont été choisies « pour minimiser les confusions potentielles dues à un traitement biaisé », et il est recommandé de mener des recherches futures sur d'autres sexes et d'autres ethnies). Sur les 50 fausses images d'IA nues que les chercheurs ont postées sur X, la moitié a été signalée comme violant la politique de X en matière de nudité non consensuelle, et l'autre moitié a utilisé le mécanisme de retrait de X en vertu du DMCA.

    Les chercheurs ont donné à X jusqu'à trois semaines pour supprimer le contenu par l'intermédiaire de chaque mécanisme de signalement, et ils ont constaté que la différence était « frappante ». Les chercheurs rapportent que le mécanisme de signalement utilisant le DMCA a déclenché la suppression des 25 images dans les 25 heures et la suspension temporaire de tous les comptes partageant NCII. La plateforme s'est montrée très réactive sur le sujet.

    En revanche, le signalement utilisant simplement la politique de X en matière de nudité non consensuelle n'a donné lieu à aucune réponse ni à aucune suppression. Selon les chercheurs, cet écart important constitue un problème, car seules certaines victimes qui ont effectivement pris la photo ou la vidéo qui a été partagée sans leur consentement possèdent les droits d'auteur nécessaires pour engager une procédure de retrait en vertu du DMCA.

    La procédure de retrait DMCA peut être trop coûteuse, ce qui dissuade même les victimes qui peuvent l'utiliser. Les autres, qui n'ont pas créé les images nuisibles ou qui ne peuvent pas prouver qu'elles l'ont fait, n'ont pas cette possibilité. Il semble donc qu'elles ne soient pas assurées d'une procédure de retrait rapide, compte tenu de la lenteur - et parfois même de l'inexistence - de la réponse de X à son mécanisme interne de signalement des NCII.

    Selon les chercheurs, c'est au cours des 48 premières heures de mise en ligne que les NCII causent le plus de dégâts, et le problème est très répandu. Un adulte américain sur huit devient la cible ou est menacé de pornographie vengeresse. Comme l'a signalé le FBI l'année dernière, le problème n'a été qu'exacerbé par les NCII générées par l'IA, ce qui expose toute personne qui met une photo d'elle en ligne à un risque d'abus sexuel fondé sur l'image.

    Dans les cas où les NCII ont été générées par l'IA, les chercheurs affirment que la procédure de retrait DMCA ne s'appliquerait probablement pas non plus, laissant apparemment un nombre croissant de victimes dans l'attente que le mécanisme de signalement interne de X supprime le contenu préjudiciable.

    Les pratiques de X en matière de modération suscitent des préoccupations

    Dans son dernier rapport de transparence, X a déclaré avoir supprimé plus de 150 000 messages violant sa politique sur les NCII au cours du premier semestre 2024. Plus de 50 000 comptes ont été suspendus et 38 736 signalements de NCII ont été enregistrés. La majorité des suspensions et des suppressions de contenu ont été effectuées par des modérateurs humains, seules 520 suspensions et environ 20 000 suppressions ayant été automatisées.

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    Si les modérateurs humains sont la clé d'une réponse rapide, il semble possible que les coupes dans l'équipe de modération de X après le rachat du site par Elon Musk aient eu un impact sur la quantité de NCII traitées. X a commencé à reconstruire cette équipe en 2023. Au début de l'année, X a annoncé le lancement d'un nouveau « centre d'excellence » pour la confiance et la sécurité, après le tollé suscité par les NCII de Taylor Swift générées par l'IA.

    Le rapport de transparence de X semble suggérer que la plupart des cas de NCII signalés sont traités par des modérateurs humains, mais les chercheurs ont indiqué que leur contenu signalé n'a jamais été traité sans une requête DMCA. En raison du démantèlement de l'équipe de modération de X par Elon Musk, la plateforme a du mal à supprimer les publications qui violent ses propres règles et est devenue une chambre d'écho de la désinformation.

    Étant donné que les IA de génération d'images sont formées sur des photos réelles, les chercheurs ont également pris des mesures pour s'assurer que la NCII générée par l'IA dans l'étude ne traumatisait pas à nouveau les victimes ou ne représentait pas des personnes réelles qui pourraient tomber sur les images sur X. Chaque image a été testée par une plateforme logicielle de reconnaissance faciale afin d'éliminer des images potentiellement préjudiciables.

    Ces images plus « éthiques » ont été publiées sur X à l'aide de hashtags populaires tels que #porn, #hot et #xxx, mais leur portée a été limitée afin d'éviter tout préjudice potentiel. « Notre étude pourrait contribuer à une plus grande transparence dans les processus de modération des NCII et pourrait inciter les entreprises de médias sociaux à déployer des efforts supplémentaires pour lutter contre les deepfakes de type NCII », ont déclaré les chercheurs.

    Pourquoi le réseau social X a-t-il été ciblé dans le cadre de cette étude ?

    L'équipe de recherche de l'université du Michigan a déclaré qu'elle craignait que son expérience de publication sur X de NCII générées par l'IA ne dépasse les limites de l'éthique. Les chercheurs ont choisi de mener l'étude sur X parce qu'ils en ont déduit que « X est une plateforme où il n'y aurait pas de modérateurs bénévoles et où l'impact sur les modérateurs rémunérés serait faible, si certains voyaient les images de nudité générées par l'IA ».

    Selon les chercheurs, X a eu le temps de détecter et de supprimer automatiquement le contenu, mais ne l'a pas fait. Les chercheurs affirment qu'il est possible que la décision de X d'autoriser les contenus explicites à partir du mois de juin ait rendu plus difficile la détection des NCII, comme l'avaient prédit certains experts.

    Pour résoudre le problème, l'équipe a suggéré qu'il faut à la fois « une plus grande responsabilisation des plateformes » et « des mécanismes juridiques pour garantir cette responsabilisation », ainsi que des recherches plus approfondies sur les mécanismes utilisés par d'autres plateformes pour supprimer les NCII.

    Sources : rapport de l'étude (PDF), rapport de transparence de X (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ? Les conclusions de l'étude sont-elles pertinentes ?
    Que pensez-vous du traitement des signalements d'images intimes non consensuelles par le réseau social X d'Elon Musk ?
    Quid des pratiques de X en matière de modération ? Utilisez-vous X ? Si oui, comment appréciez-vous votre expérience sur la plateforme ?
    Les chercheurs appellent à l'adoption d'une loi spécifique obligeant les plateformes à supprimer rapidement ces types de contenus? Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    X/Twitter est la plus grande source de désinformation, prévient Bruxelles. Un nouveau rapport suggère que la plateforme ne parvient pas à supprimer les publications qui violent ses propres règles

    Elon Musk, l'absolutiste de la liberté d'expression, censure X/Twitter en Inde suite à un ordre du gouvernement qui est accusé d'essayer de faire taire les voix dissidentes dans un pays démocratique

    L'acquisition de Twitter par Elon Musk est la pire opération pour les banques depuis la crise financière, sa gestion chaotique de l'entreprise a mis en péril les milliards prêtés par des banques

  11. #331
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    Je n'ai absolument aucune confiance envers les "études scientifiques" qui veulent faire passer la liberté d'expression pour une mauvaise chose :
    Le simple fait de mentionner "la liberté d'expression" alors qu'on parle de revenge porn n'a que pour objectif non assumer de brouiller les pistes sur ce qu'est la liberté d'expression.

    Concernant les lois, elles existent déjà, et ce sont les mêmes que lorsqu'il s'agit d'un photomontage graveleux ayant pour but de nuire.
    Mais elles ont peu de chance d'être appliqué à moins que vous soyez fils d'un juge, avocat, star, ou politique.

  12. #332
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    Citation Envoyé par Artae Voir le message
    Je n'ai absolument aucune confiance envers les "études scientifiques" qui veulent faire passer la liberté d'expression pour une mauvaise chose
    Surtout quand pour faire l'étude les chercheurs provoquent ce qu'ils veulent condamner
    Méthodologie utilisée par les chercheurs dans le cadre de leur étude
    [...]Pour mener l'expérience, les chercheurs ont créé deux ensembles de comptes sur le réseau social X afin d'afficher et signaler des NCII générées par l'IA représentant des femmes blanches semblant avoir entre 20 et 30 ans comme étant nues à partir de la taille, y compris le visage.
    [...]
    (Les femmes blanches ont été choisies « pour minimiser les confusions potentielles dues à un traitement biaisé », et il est recommandé de mener des recherches futures sur d'autres sexes et d'autres ethnies). Sur les 50 fausses images d'IA nues que les chercheurs ont postées sur X, la moitié a été signalée comme violant la politique de X en matière de nudité non consensuelle, et l'autre moitié a utilisé le mécanisme de retrait de X en vertu du DMCA.
    Il y a un mot pour ça : idiotie
    En plus ils insèrent un biais pour éviter un traitement biaisé
    Mais finalement la partie importante de l'article est celle ci
    Dans l'étude préimprimée, qui n'a pas encore fait l'objet d'un examen par les pairs

  13. #333
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    quand la liberte d'expression devient sous Musk 1er, la liberté de nuire

  14. #334
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    Par défaut Elon Musk applique une modération personnelle sur X en supprimant un rapport sur le colistier de Donald Trump
    Elon Musk applique une modération très personnelle sur X (anciennement Twitter) en supprimant un rapport avec des informations embarrassantes qui ont fuité suite au piratage de la campagne de Donald Trump

    Elon Musk a collaboré avec la campagne de Donald Trump pour bloquer la diffusion sur X d'informations embarrassantes sur son colistier, JD Vance, du candidat républicain à la présidentielle. Il s'agit d'un document de 271 pages compilé par la campagne de Donald Trump pour évaluer JD Vance et auquel Ken Klippenstein, un journaliste indépendant, a eu accès et l'a publié sur X. Mais les liens vers le document ont été bloqués par X et le journaliste a été banni de la plateforme. Cela a déclenché un tollé et Elon Musk a été accusé de censure. Ce dernier avait fortement critiqué Twitter pour son choix similaire d'arrêter la propagation d'une histoire sur Hunter Biden.

    Elon Musk et son réseau social X sont au cœur d'une nouvelle polémique

    Selon certaines sources, la campagne de l'ancien président Donald Trump s'est rapprochée du réseau social X d'Elon Musk le mois dernier pour discuter des copies piratées d'un document de campagne qui circulaient sur la plateforme. Le document publié par Ken Klippenstein, qui serait le résultat d'une opération de piratage informatique soutenue par le gouvernement iranien, contenait des communications internes d'un haut responsable de la campagne de Donald Trump et des documents que la campagne avait rassemblés sur le sénateur JD Vance avant que Donald Trump ne fasse de lui son colistier.

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    Le document publié par Ken Klippenstein contenait certaines informations personnelles de JD Vance, notamment son adresse personnelle et une partie de son numéro de sécurité sociale. Après que la campagne de Donald Trump a contacté X, la plateforme a bloqué les liens vers les fichiers et a banni Ken Klippenstein, au motif que le document contenait des informations personnelles sensibles telles que le numéro de sécurité sociale du sénateur de l'Ohio.

    Le message de Ken Klippenstein sur X contenait un lien vers sa page Substack qui, elle-même, contenait un lien vers un PDF du dossier. Il n'a pas directement partagé les informations sur X. La suppression du dossier par X contraste avec l'approche plus nuancée de Meta, qui a choisi d'empêcher les utilisateurs de partager la lettre d'information de Ken Klippenstein, tout en permettant aux comptes Instagram et Facebook de Ken Klippenstein de rester actifs.

    Un porte-parole de Meta a déclaré dans un communiqué : « nos politiques n'autorisent pas les contenus provenant de sources piratées ou les contenus divulgués dans le cadre d'une opération d'un gouvernement étranger visant à influencer les élections américaines. Nous bloquerons le partage de ce type de contenu sur nos applications, conformément à nos normes communautaires ». Ce qui contraste fortement avec l'approche agressive adoptée par X.

    Il s'agit là d'un ensemble de mesures bien différentes de celles prises par Elon Musk il y a deux ans, après avoir critiqué la décision de Twitter de supprimer un article sur l'ordinateur portable de Hunter Biden en 2020. Il a qualifié ce choix de « violation du premier amendement de la Constitution » et a transmis des documents internes relatifs à cette décision à certains journalistes pour qu'ils en rendent compte, ce qui a eu pour effet d'expulser des personnes.

    Elon Musk a présenté l'acquisition de Twitter en 2022 comme une tentative de favoriser une soi-disant « place publique numérique libre » et s'est insurgé contre la censure. Mais l'interdiction du journaliste Ken Klippenstein et la suppression de tous les liens vers sa lettre d'information Substack en rapport avec la campagne de l'ancien président Donald Trump soulèvent des questions sur le fait que la plateforme appartenant à Elon Musk favorise Donald Trump.

    Elon Musk s'est impliqué dans les efforts visant à réélire Donald Trump. Ce dernier a envisagé de confier à Elon Musk un rôle clé dans son administration. L'approche agressive de X a mis en lumière le soutien de plus en plus marqué d'Elon Musk.

    Elon Musk, l'absolutiste de la liberté d'expression, est accusé de censure

    Les documents transmis par Elon Musk aux médias ont été diffusés sous le nom de « Twitter Files ». À l'époque, il avait affirmé que le gouvernement américain avait illégalement contraint Twitter à censurer les liens vers un article du New York Post sur Hunter Biden paru en 2020. Les anciens dirigeants de la société de médias sociaux ont par la suite déclaré qu'ils regrettaient leur décision et les avocats de Twitter ont écrit que le gouvernement ne s'était pas livré à la coercition ou à la censure. Elon Musk avait promis de lutter contre la censure du gouvernement, mais son bilan est mitigé avec de nombreuses controverses.

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    Après avoir acheté Twitter en novembre 2022 , Elon Musk a déclaré qu'il est un défenseur de la liberté d'expression et du partage ouvert de l'information, même si cela offensait l'un ou l'autre parti politique. Cependant, ses détracteurs affirment que la liberté d'expression telle que défendue par Elon Musk est à géométrie variable. « La liberté d'expression pour moi, pas pour vous. Il ne l'applique que si cela va dans le sens son discours », affirme un critique.

    Ken Klippenstein n'a pas été le seul destinataire du dossier. En juillet, Politico a signalé que ses journalistes avaient reçu des courriels d'une personne proposant un ensemble similaire de documents privés provenant de la campagne de Donald Trump. Le Times et le Washington Post ont également indiqué avoir été contactés par une personne disposant d'informations sur la campagne. Ces trois médias ont finalement décidé de ne pas publier les documents.

    Ken Klippenstein, dont le compte X a été rétabli à la suite de la polémique suscitée par l'affaire, a déclaré dans un billet publié sur Substack qu'Elon Musk avait acheté de l'influence politique et qu'il exerçait cette influence de manière de plus en plus « éhontée ». « La véritable interférence électorale ici est qu'une société de médias sociaux peut décréter que certaines informations sont impropres à l'électorat américain », a écrit le journaliste indépendant.

    « Deux de nos droits les plus sacrés en tant qu'Américains sont les libertés d'expression et de réunion, en ligne ou non. C'est une humiliation nationale que ces droits puissent être restreints par n'importe qui ayant suffisamment de chiffres sur son compte en banque ». Au début du mois, Elon Musk est apparu lors d'un rassemblement en Pennsylvanie aux côtés de l'ancien président, effectuant un saut maladroit sur scène avant de faire quelques déclarations.

    « Je ne suis pas seulement Maga, je suis Dark Maga », tout en invoquant le slogan « Make America Great Again » du candidat républicain. Elon Musk a ajouté que « ce sera la dernière élection si Donald Trump ne gagne pas en novembre contre Kamala Harris ». Selon le milliardaire, « Kamala Harris et ses collègues démocrates veulent priver les Américains de leur liberté d'expression, de leur droit de porter des armes, ainsi que de leur droit de vote ».

    Elon Musk promeut régulièrement les discours et les projets de Donald Trump auprès de ses 201 millions d'abonnés sur X. Il a financé un groupe d'action politique appelé America Pac, qui a dépensé environ 80 millions de dollars pour aider Donald Trump à toucher des électeurs dans des États clés comme la Pennsylvanie.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des allégations selon lesquelles Elon Musk et X se livrent à la censure ?
    Que pensez-vous des raisons avancées par X pour éjecter le journaliste Ken Klippenstein de sa plateforme ?

    Voir aussi

    Elon Musk, l'absolutiste de la liberté d'expression, censure X/Twitter en Inde suite à un ordre du gouvernement qui est accusé d'essayer de faire taire les voix dissidentes dans un pays démocratique

    Starlink refuse de bloquer l'accès à la plateforme X au Brésil, défiant l'ordre de la Cour, Elon Musk redouble d'efforts dans son combat avec le gouvernement brésilien, mais qui a raison ?

    X ignore les demandes de retrait de contenu pornographique de type revenge porn à moins que le DMCA ne soit utilisé, encore une application répugnante de la liberté d'expression selon Elon Musk

  15. #335
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    Mais voyons, c'est parce que c'est de la désinformation ou un propos "offensant" ?!

    Plus sérieusement :
    Les lois mise en place pour "responsabiliser" les plateformes leur ont donné trop de pouvoir, les résultat des idées "pro-modération" complétement idiote c'est :
    - Un internet où les plateformes peuvent supprimer la moindre critique (n'oublions Youtube qui supprime des vidéos critiques à leur encontre "De-Google your life").
    - Un espace où on ne garde que les "bonnes" opinions, à la mode, le reste est censuré.
    - Les harceleurs qui peuvent se placer en victime en connaissant bien les rouages des réseaux sociaux.
    - La toxicité bien pire qu'avant, surtout parce que les plus jeune "fusionne" leur identité réelle avec leur identité sur Internet (très naïf)
    - Le bricolage du statut "d'hébergeur" a permis tout ça, ils sont presque devenu "éditeur" (au sens journalistique).

    Bref, je regrette l'Internet de 2010.

  16. #336
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Elon Musk applique une modération très personnelle sur X (anciennement Twitter) en supprimant un rapport avec des informations embarrassantes qui ont fuité suite au piratage de la campagne de Donald Trump
    Corrigez moi si je me trompe : ce n'est pas le même monsieur qui voulait qu'on affiche tous les dossiers touchant les dirigeants de Twitter en public (les fameux Twitter Files) ? Mais dès que ça le touche, il renvoie (les employés de Tesla qui ont osé se plaindre de sa politique), dès que ça touche aux copains, il censure. Bah l'absolutiste de la liberté d'expression, elle n'est plus si absolue que ça quand ça ne l'arrange pas (qu'est-ce qu'on est surpris xptdr)

  17. #337
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    Par défaut X d'Elon Musk n'est pas assez importante en Europe pour subir de plein fouet la DMA
    À cause de ses faibles revenus publicitaires, X d'Elon Musk n'est pas assez importante en Europe pour subir de plein fouet la DMA.
    L'UE conclu que X ne peut pas être classée comme un « gatekeeper »

    Elon Musk a récemment esquivé une réglementation stricte de l'Union Européenne grâce aux faibles revenus publicitaires de sa plateforme X. La décision a suscité un débat intense sur la manière dont les grandes entreprises technologiques sont régulées en Europe et les implications pour le marché numérique.

    Après enquête, la Commission Européenne a conclu que X ne pouvait être classée comme un « gatekeeper » sous la loi sur le marché numérique (DMA). Cette loi, conçue pour limiter le pouvoir des grandes plateformes en ligne, impose des obligations strictes aux entreprises désignées comme gardiennes. Un « gatekeeper » est une entreprise qui contrôle un écosystème numérique important et qui peut influencer considérablement l'accès d'autres entreprises à ce marché. La Commission a déterminé que malgré le fait que X connecte des annonceurs à plus de 45 millions d'utilisateurs actifs mensuels, ses revenus publicitaires étaient trop faibles pour en faire un acteur clé du marché. Cette évaluation a permis à Musk d'éviter les contraintes sévères qui accompagnent cette désignation.


    À l'issue d'une enquête, X, la société d'Elon Musk, a gagné son combat pour éviter le statut de « gatekeeper » en vertu de la loi européenne sur les marchés numériques (DMA).

    Mercredi, la Commission européenne a annoncé que « X ne remplit effectivement pas les conditions requises pour être considéré comme un “gatekeeper” en ce qui concerne son service de réseau social en ligne, étant donné que l'enquête a révélé que X n'est pas une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux ».

    Depuis le mois de mars, X s'est fermement opposée à la désignation de « gatekeeper » en faisant valoir que, bien que X relie les annonceurs à plus de 45 millions d'utilisateurs mensuels, il n'a pas « d'impact significatif » sur le marché intérieur de l'UE, comme l'a montré un dossier d'enquête.

    Un « gatekeeper » est présumé avoir un impact significatif sur le marché intérieur lorsqu'il réalise un chiffre d'affaires annuel dans l'Union égal ou supérieur à 7,5 milliards d'euros au cours de chacun des trois derniers exercices », indique le dossier. Mais X a présenté des preuves montrant que son chiffre d'affaires dans l'Union était inférieur à ce montant en 2022, l'année même où Musk a pris les rênes de Twitter et a commencé à aliéner les annonceurs en affichant leurs publicités à côté de tweets d'extrémistes.

    Tout au long du règne de Musk à la tête de Twitter/X, l'entreprise de réseau social a déclaré à la Commission européenne que les recettes publicitaires et le nombre d'utilisateurs n'ont cessé de diminuer dans l'UE. En particulier, « X Ads a une échelle trop petite et décroissante en termes de part des dépenses publicitaires dans l'Union pour constituer une passerelle importante sur le marché de la publicité en ligne », a fait valoir X, notant en outre que X avait un « manque de puissance de plateforme » pour changer cela de sitôt.

    « Au cours des 15 derniers mois, X Ads a été confronté à une baisse du nombre d'utilisateurs d'entreprises de publicité, ainsi qu'à une baisse des prix », a déclaré X.

    X se considère comme le Petit Poucet face à la concurrence en termes d'utilisateurs actifs mensuels en UE

    Dans une autre plainte déposée dans l'UE, X a fait valoir qu'elle est également beaucoup plus petite que ses concurrents en termes d'utilisateurs actifs mensuels dans l'UE. Selon X, sa taille est inférieure de 133 % à celle de Facebook ou d'Instagram, de 60 % à celle de LinkedIn et de 27 % à celle de TikTok. Bien que l'UE ait noté que les données de X « présentent des divergences considérables » sur la base de l'argument avancé par l'application, X a soumis suffisamment de données pour montrer « un engagement faible et décroissant de la part des utilisateurs ».

    En outre, X a fait valoir que, contrairement à d'autres gardiens au sens de la DMA tels que Meta ou Google, X s'occupe principalement de publicité de marque, « par opposition à la publicité à réponse directe qui nécessite un ciblage et une mesure supérieurs des outils publicitaires ». Et comme X « n'offre que de la publicité de première partie sur le réseau social en ligne X », X ne peut pas analyser les données des utilisateurs comme le font d'autres "gatekeepers" qui suivent les utilisateurs en dehors de la plateforme. Cela signifie que X « n'a pas la même possibilité » de « vérifier l'efficacité de la publicité à travers plusieurs propriétés de première et de tierce parties » que d'autres entreprises, ce qui semble poser un risque plus élevé de monopolisation de l'industrie de la publicité, a fait valoir X.

    « Sur la base de ces éléments, ainsi que de l'ampleur faible et décroissante de l'utilisation par les utilisateurs professionnels, la Commission a conclu que les annonces X ne constituaient pas une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux.

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    X pourrait devenir un gardien si le boycott publicitaire prend fin...

    Bien qu'il s'agisse clairement d'une victoire pour X (étant donné que d'autres grandes entreprises technologiques aimeraient également pouvoir éviter la conformité avec les DMA) le boycott publicitaire continu de X en raison des craintes de prolifération de contenus extrémistes sur la plateforme semble empêcher X de réaliser certaines des plus grandes ambitions de Musk depuis qu'il a acheté la plateforme.

    Musk s'est engagé à faire de X une application universelle conçue pour être la seule application dont les utilisateurs auraient besoin. Mais les progrès sur ce front ont semblé ralentir après que Musk a affirmé que tout le monde utiliserait X d'ici à la fin de 2024.

    Au lieu de déployer les nouvelles fonctionnalités promises, X semble s'être concentrée cet automne sur la reconquête de quelques grands annonceurs, Fidelity ayant récemment estimé que X valait environ 80 % de moins que lorsque Musk a acheté l'application à l'origine.


    ...mais la gestion chaotique de Musk ne le laisse pas envisager dans un avenir proche

    La semaine dernière, X a annoncé qu'Unilever reprendrait la publicité, promettant que la formation de ce partenariat n'était que « la première partie de la solution à l'échelle de l'écosystème » pour les annonceurs sur X. « Nous attendons avec impatience d'autres résolutions à travers l'industrie », a déclaré X.

    Pour X, il pourrait être difficile de reconquérir d'autres annonceurs tant qu'elle maintiendra une action en justice visant les annonceurs qui boycottent la plateforme. Dans cette action en justice, X a accusé les annonceurs de conspirer « pour retenir collectivement des milliards de dollars de revenus publicitaires ». Parmi les annonceurs visés figurait justement Unilever (qui a recommencé à publier des publicités sur X) en plus de la Fédération mondiale des annonceurs, la société danoise d'énergie renouvelable Orsted, Mars et CVS Health.

    L'action en justice a eu pour effet de pousser les marques déjà désillusionnées à s'éloigner encore plus du site, qui dépend des dépenses publicitaires.

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    Elon Musk applique une modération très personnelle à X

    De nombreux annonceurs soutiennent que les changements apportés par Musk à la modération du contenu de X ont entraîné la diffusion d'un plus grand nombre de contenus nuisibles sur la plateforme, et certains pensent même que Musk fait partie du problème en semblant amplifier des contenus trompeurs ou répréhensibles, y compris un message condamné par la Maison Blanche.

    À ce propos, le New York Times a publié une étude approfondie montrant comment les théoriciens de la conspiration autrefois suspendus de Twitter que Musk a réintégrés sur X (comme Alex Jones ou Marjorie Taylor Greene) après avoir acheté Twitter ont bénéficié de l'engagement de Musk avec leurs messages, concluant que « Musk joue un rôle important dans ce qui se propage » sur X.

    X semble traiter les images intimes non consensuelles avec légèreté

    Une nouvelle étude révèle que le réseau social X d'Elon Musk ignore les demandes de retrait d'images de vengeance pornographique. L'étude indique que les demandes de retrait du contenu de type revenge porn ne sont prises en compte uniquement si les victimes signalent l'incident par le biais d'une demande de retrait DMCA. La nouvelle est alarmante, car Elon Musk a expliqué que la nudité non consensuelle n'était pas encouragée sur l'application. Mais la plateforme semble faire preuve d'une grande tolérance à l'égard de ces contenus.

    La suppression d'un rapport avec des informations embarrassantes qui ont fuité suite au piratage de la campagne de Donald Trump

    Elon Musk a collaboré avec la campagne de Donald Trump pour bloquer la diffusion sur X d'informations embarrassantes sur son colistier, JD Vance, du candidat républicain à la présidentielle. Il s'agit d'un document de 271 pages compilé par la campagne de Donald Trump pour évaluer JD Vance et auquel Ken Klippenstein, un journaliste indépendant, a eu accès et l'a publié sur X. Mais les liens vers le document ont été bloqués par X et le journaliste a été banni de la plateforme. Cela a déclenché un tollé et Elon Musk a été accusé de censure. Ce dernier avait fortement critiqué Twitter pour son choix similaire d'arrêter la propagation d'une histoire sur Hunter Biden.

    Sources : décision de la Commission européenne, plainte de X auprès de la Commission européenne

    Et vous ?

    Que pensez-vous des critères utilisés par l'UE pour définir un gatekeeper?
    Comment percevez-vous l'impact des faibles revenus publicitaires de X sur sa régulation?
    Pensez-vous que la situation de X pourrait encourager d'autres entreprises à revoir leurs stratégies de revenus?
    Comment les régulateurs devraient-ils adapter leurs critères pour mieux refléter l'évolution rapide du marché numérique?
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  18. #338
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    L'illustration de l'expression "un mal pour un bien" avec ce boycott publicitaire qui lui permet d'éviter des sanctions ?

  19. #339
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    Par défaut X modifie ses conditions d'utilisation pour entraîner son IA sur toutes les publications des utilisateurs
    X modifie ses conditions d'utilisation pour entraîner son IA sur toutes les publications des utilisateurs à partir du 15 novembre,
    provoquant une levée de boucliers

    X, anciennement connu sous le nom de Twitter, a récemment annoncé une révision majeure de ses conditions d'utilisation, permettant à la plateforme d'utiliser les posts des utilisateurs pour entraîner ses modèles d'intelligence artificielle (IA). Cette modification, effective à partir du 15 novembre 2024, a déclenché une vague de mécontentement parmi les utilisateurs et suscité de nombreuses questions juridiques et éthiques.

    Les nouvelles conditions d'utilisation stipulent que, en soumettant, postant ou affichant du contenu sur la plateforme, les utilisateurs accordent à X une licence mondiale, non exclusive et sans redevances pour utiliser leur contenu, y compris à des fins telles que l'entraînement de modèles d'apprentissage automatique et d'IA. En d'autres termes, les données des utilisateurs pourraient être utilisées pour développer des systèmes d'IA sur X :

    Citation Envoyé par X
    En soumettant, en publiant ou en affichant un Contenu sur ou via les Services, vous nous accordez une licence mondiale, non exclusive et libre de redevances (incluant le droit de sous‑licencier), nous autorisant à utiliser, copier, reproduire, traiter, adapter, modifier, publier, transmettre, afficher et diffuser ce Contenu sur tout support et selon toute méthode de diffusion actuellement connus ou développés dans le futur (dans un souci de clarté, ces droits comprennent, par exemple, ceux de curation, transformation et traduction)[...].

    Vous acceptez que cette licence comprend le droit pour nous (i) d'analyser le texte et les autres informations que vous fournissez et de fournir, de promouvoir et d'améliorer les Services, y compris, par exemple, pour une utilisation avec nos modèles d'apprentissage automatique et d'intelligence artificielle, qu'ils soient génératifs ou d'un autre type, et la formation de ceux‑ci.
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    En fait, en continuant à utiliser la plateforme, les utilisateurs acceptent que X utilise leurs données pour entraîner ses modèles d'IA.

    L'utilisation du contenu pour entraîner l'IA est devenue un problème majeur avec l'essor de la technologie. Sur X, les artistes et autres créateurs craignent que leur travail soit utilisé - et pas seulement sur X - pour former des ordinateurs qui pourraient un jour remplacer entièrement les créateurs humains. D'autres utilisateurs de X s'inquiètent de l'utilisation des informations personnelles contenues dans leurs tweets. Certains utilisateurs ont déclaré sur le site qu'ils avaient déjà commencé à supprimer des photos d'eux de leur fil d'actualité.

    Conséquences juridiques et éthiques

    Les nouvelles conditions d'utilisation comportent également une clause stipulant que tout litige lié à ces termes sera traité par le tribunal de district des États-Unis pour le district nord du Texas ou les tribunaux de l'État du comté de Tarrant, au Texas. Cette décision a été critiquée pour sa proximité avec les intérêts commerciaux d'Elon Musk, propriétaire de X, et soulève des préoccupations quant à l'impartialité des décisions juridiques.

    D'un point de vue éthique, cette modification des termes soulève des questions sur le consentement et la transparence. Les utilisateurs sont-ils vraiment conscients de l'ampleur de l'utilisation de leurs données? Certains experts en technologie soutiennent que ces pratiques pourraient éroder la confiance des utilisateurs envers les plateformes de médias sociaux.

    Quoiqu'il en soit, les conditions d'utilisation de X précisent que tout utilisateur qui continue à utiliser ses produits ou services à partir du 15 novembre accepte les conditions mises à jour.

    Réactions des utilisateurs

    Cette décision a provoqué une levée de boucliers de la part des utilisateurs, inquiets pour la protection de leurs données et la propriété de leur contenu. Des artistes et créateurs redoutent que leurs œuvres soient utilisées pour entraîner des outils d'IA qui pourraient, à terme, remplacer la créativité humaine. Le hashtag #DeleteX a rapidement émergé sur la plateforme, encourageant les utilisateurs à supprimer leurs comptes en signe de protestation.

    Certaines voix influentes, telles que des journalistes, écrivains et photographes, ont exprimé publiquement leur désapprobation. Ils craignent que leurs travaux soient exploités sans compensation adéquate. "Utiliser notre contenu pour former des IA sans notre consentement explicite est une atteinte à nos droits," a tweeté une photographe renommée.

    Modifications de la confidentialité des données

    Grok, le chatbot d'IA de X, a déjà fait l'objet de controverses, allant de la diffusion de fausses informations sur les élections de 2024 à la création de fausses images violentes et explicites d'hommes politiques célèbres. Des entreprises telles que Google et Microsoft ont également été critiquées pour des outils d'IA parfois bizarres et complètement décalés.

    Avant la dernière mise à jour des conditions d'utilisation, les utilisateurs de X pouvaient refuser le partage des données en allant dans « Paramètres », puis « Confidentialité et sécurité ». Sous l'en-tête « partage de données et personnalisation », figure un onglet pour « Grok », où les utilisateurs peuvent décocher la case qui permet à la plateforme d'utiliser leurs données pour l'entraînement à l'IA.

    Mais il n'est pas clair si les nouvelles conditions d'utilisation de X suppriment cette option. X peut désormais concéder des licences pour tout le contenu de la plateforme, y compris pour l'utiliser dans ses modèles d'apprentissage automatique et d'intelligence artificielle.

    Bien qu'une licence aussi large avec peu de limitations ne soit pas rare pour une plateforme de médias sociaux, Alex Fink, PDG et fondateur d'Otherweb, une plateforme de lecture de nouvelles basée sur l'IA qui cible la désinformation, a déclaré que ce qui rend X unique, c'est que ses nouvelles conditions « éliminent toute ambiguïté », contrairement à d'autres plateformes qui ne précisent pas leurs intentions.

    Auparavant, X déclarait que les messages provenant de comptes privés ne seraient pas utilisés pour former Grok. Mais les nouvelles conditions d'utilisation ne font pas de distinction entre les différents types de comptes.

    Seul l'avenir nous dira s'il est encore possible de se désengager, malgré les nouvelles conditions. Selon Fink, il est assez courant que les conditions juridiques d'une entreprise lui donnent plus de marge de manœuvre que ne le permettent les options de son propre menu.

    Réactions et migrations

    Face à ces changements, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur intention de migrer vers des plateformes concurrentes telles que Bluesky. D'autres alternatives comme Mastodon et Post gagnent également en popularité.

    En fait, des rapports révèlent qu'environ un demi-million de personnes ont abandonné la plateforme de médias sociaux X pour Bluesky après qu'elle a récemment annoncé son intention d'éliminer le blocage. L'application décentralisée de médias sociaux, qui a commencé comme un projet interne pour Twitter, a rapidement émergé comme l'une des alternatives les plus populaires à la plateforme X d'Elon Musk.

    Les récentes modifications apportées à la politique de X, notamment en ce qui concerne la fonction « blocage », ont contribué à ce changement. Annoncées pour la première fois en septembre, les modifications apportées au bouton de blocage sont désormais effectives. Selon les nouvelles règles, les utilisateurs bloqués peuvent toujours voir vos messages publics, mais ne peuvent pas s'engager avec eux en y répondant, en les aimant ou en interagissant d'une autre manière.

    Bien que les utilisateurs bloqués ne puissent pas interagir directement avec vous, ils peuvent toujours dialoguer avec les personnes qui vous suivent ou les commentateurs, et même faire des captures d'écran de vos publications pour les partager avec d'autres. La modification de la politique de blocage a incité une nouvelle vague d'utilisateurs à quitter X, dont beaucoup migrent vers Bluesky.

    En une seule journée, Bluesky a enregistré un afflux d'un demi-million de nouveaux utilisateurs à la suite de ces changements, qui s'ajoutent aux deux millions d'utilisateurs qui ont rejoint l'entreprise après qu'Elon Musk a temporairement fait interdire X au Brésil, une décision qui a depuis été annulée.

    Mais cette situation interroge : Pourquoi Bluesky, et non Meta de Facebook, est devenu l'alternative à X qui séduit au Brésil ? La combinaison de l'approche décentralisée de Bluesky et de son interface utilisateur similaire à celle de X semble attirer les Brésiliens vers la plateforme plutôt que vers Threads.

    Analyse critique

    L'annonce de X marque un tournant majeur dans la manière dont les entreprises technologiques utilisent les données des utilisateurs. Si certains voient dans cette évolution une opportunité d'amélioration technologique, d'autres y perçoivent une menace pour la vie privée et l'intégrité créative. Le manque de consentement explicite et la complexité des termes peuvent être perçus comme une tentative de l'entreprise de contourner les préoccupations des utilisateurs.

    D'un côté, les partisans de ces nouvelles conditions argumentent que l'entraînement des IA sur des données réelles permet de créer des modèles plus précis et pertinents. D'un autre côté, les critiques soulignent que cela se fait au détriment des droits individuels et de la transparence.

    En fin de compte, cette controverse met en lumière la nécessité d'un cadre juridique et éthique plus robuste pour réguler l'utilisation des données personnelles à des fins d'entraînement d'IA. Les utilisateurs devraient être pleinement informés et donner un consentement éclairé avant que leurs données ne soient utilisées pour de tels objectifs.

    Source : conditions d'utilisation de X

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'utilisation des données personnelles pour entraîner des IA sans consentement explicite ?
    Croyez-vous que les avantages des IA entraînées sur des données réelles l'emportent sur les risques pour la vie privée ?
    Comment percevez-vous l'équilibre entre innovation technologique et respect de la vie privée des utilisateurs ?
    Avez-vous déjà envisagé de quitter une plateforme à cause de changements dans les conditions d'utilisation ?
    Pensez-vous que les utilisateurs devraient être mieux informés des modifications des conditions d'utilisation des services qu'ils utilisent ?
    Quelles alternatives proposez-vous pour protéger les droits des créateurs de contenu tout en permettant l'avancée technologique ?
    Dans quelle mesure faites-vous confiance aux grandes entreprises technologiques pour gérer vos données personnelles de manière éthique et transparente ?
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  20. #340
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    Entrainer une IA sur les commentaires de twitter c'est vraiment une expérience sociale.

    Le truc sera un mix de Sandrine Rousseau : un genre d'écolo pro hamas fan de Trump persuadé que la terre est plate ça risque de vite halluciner comme modèle

    Sans compter sur la violence gratuite qui ponctue quasiment un commentaire sur deux. Enfin bon la plateforme à besoin de sousous donc ils tentent des trucs puisqu'elle est cancel sur d'autre créneaux (la pub par exemple) pour censurer "assainir" pardon certains discours indésirables.

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