Si ces dernières années, le Rassemblement national a cherché à réduire la voilure dans ses attaques sur l’Union européenne,
en ne prônant désormais plus le "Frexit" ou encore la sortie de la France de l’euro, son euroscepticisme reste un axe majeur de sa campagne. Et alors qu’un partout en Europe, les forces d’extrême droite pourraient obtenir des résultats historiques lors du scrutin du 9 juin prochain (le parti Fratelli d’Italia de Georgia Meloni en Italie, l’AFD en Allemagne, le PVV de Geert Wilders aux Pays-Bas…), cela pourrait profiter au Rassemblement national pour nourrir son récit de dédiabolisation et de banalisation. Avec en ligne de mire, déjà, la présidentielle de 2027.
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