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Intelligence artificielle Discussion :

L'IA sera-t-elle un échec ? Un sceptique de Wall Street tire la sonnette d'alarme


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut L'IA sera-t-elle un échec ? Un sceptique de Wall Street tire la sonnette d'alarme
    Le succès de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps, un comportement similaire à celui observé en l'an 2000 avec la période des "dot com"

    Le succès liée au monde de l'IA a entraîné l'arrivée de tant de capitaux sur le marché en si peu de temps. Cela entraîne une longue liste d'effets pour les investisseurs ESG (Environnement, Social et Gouvernance).

    Un ancien vétéran de l'ESG a mentionné que le comportement d'aujourd'hui est très similaire à la notion observée en l'an 2000, lorsque le monde de la technologie s'est épanoui avec la période des "dot com".

    Des rapports ont prouvé que même les entreprises qui dévoilent des termes tels que l'IA dans le cadre de leurs bénéfices verront le prix de leurs actions augmenter considérablement.


    En mai de cette année, une course s'est engagée pour s'approprier une partie de cette période d'essor de l'IA, et les entreprises ont été chargées à bloc et sont entrées en mode turbo. Nombreuses sont celles qui épatent le marché avec une nouvelle série d'objectifs liés aux ventes qui surprennent même certaines des personnes les plus optimistes du secteur.

    Depuis lors, nous avons vu l'entreprise ajouter une hausse stupéfiante de 30 % à la valeur globale de sa part de marché, ce qui s'est traduit par des bénéfices atteignant 160 %.

    Ce type de développement permet réellement d'augmenter les fonds et de fournir le bon modèle pour réaliser les bonnes opérations.

    Pour vous donner un meilleur exemple de ce que cela signifie. Près de 1 300 fonds enregistrés par l'ESG représentent un chiffre stupéfiant de 20 milliards de dollars, uniquement pour NVIDIA. En outre, il existe même un sous-ensemble pour les gestionnaires de fonds qui effectuent des promotions liées à l'IA.

    Rappelons que NVIDIA met sur le marché des puces adaptées à l'ensemble du traitement de l'IA. Ce type de technologie est encore en cours de développement par d'autres géants de la technologie tels qu'Amazon, Alphabet et même Microsoft.

    Le marché de ces entreprises d'IA générative a la capacité d'augmenter sa croissance de plus de 40 % chaque année et pourrait atteindre 1 300 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.

    Nom : artificial-intelligence-technology-futuristic-science.jpg
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    Aujourd'hui, l'Amérique tente de surmonter la crise massive liée aux banques régionales et s'habitue lentement mais sûrement à un environnement où l'économie continue de se fissurer sous la pression d'un nombre croissant de licenciements. C'est pourquoi le thème de l'investissement de croissance gagne en popularité au fil du temps.

    C'est comme si la tendance à l'IA avait surgi de nulle part et qu'avant même de s'en rendre compte, toutes les grandes entreprises technologiques s'étaient lancées dans une course pour l'intégrer et en tirer le meilleur parti.

    Mais cela ne signifie pas que les gens achètent à tour de bras. Les actions ne manquent pas et la menace d'une récession plane.

    Il ne faudra pas attendre longtemps avant d'assister à une augmentation considérable des produits d'IA sur le marché, mais il faudra faire preuve d'un comportement extrêmement sélectif. Il faudrait moins s'intéresser aux personnes qui produisent l'IA et plus à celles qui adoptent l'épreuve.

    Source : Bloomberg

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Trouvez-vous que ces informations sont crédibles et pertinentes ?

    Selon vous, l'afflux rapide de capitaux sur le marché de l'IA doit-il faire craindre une nouvelle bulle potentielle ?

    Voir aussi

    Un conseiller financier prévient qu'une bulle IA se forme, invitant les investisseurs à la prudence, tandis que ChatGPT gagne en popularité et que tout service qui comporte "IA" profite de son aura

    Emmanuel Macron annonce un investissement de 500 millions d'euros visant à faire de la France un pôle européen de l'IA, il veut des modèles d'IA français qui rivalisent avec ceux de Google et OpenAI

    L'essor de l'IA pourrait révéler la stupidité naturelle des investisseurs, L'IA serait un boom technologique aux conséquences imprévisibles, une révolution à double tranchant pour les marchés

    La fièvre ChatGPT incite les investisseurs à verser des milliards de dollars dans les startups d'IA sans business plan ou modèle économique viable

    Quand l'IA devient le sujet incontournable des appels aux résultats des grandes entreprises technologiques, les GAFA ont mentionné "IA" 168 fois lors des appels aux résultats du premier trimestre

  2. #2
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    Donc on est d'accord que le rallye des dotcom c'était une bulle, que le rallye du bitcoin c'était une bulle, que le rallye du métavers était une bulle, mais pour l'IA ils se sont vraiment pas loupé tout les jeunes se sont transformés en fan boy de l'IA et sont persuadés que le monde va changé suite à ça (spoiler alert : si il change ce sera uniquement en pire) et les capital risqueurs arrosent de blé une industrie qui était en train de se casser la gueule.

    Elle tombe à pic l'IA décidément...

    Quelle arnaque

  3. #3
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    Les dotcom… intrinsèquement, il y avait de la valeur à tirer (Amazon, Google, Facebook… sont là pour le prouver), mais peut-être pas autant que les investissements ! Le bitcoin… j’avoue que la valeur intrinsèque m’échappe… je ne saisi pas tous. Le metaverse… d’une certaine manière, on en parle depuis Second Life ! Et depuis le soufflé a retombé…

  4. #4
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    Par défaut Des entreprises sont condamnées à 400 000 $ d'amendes pour avoir fait des déclarations trompeuses sur l'IA
    Des conseillers en investissement paient le prix pour avoir vendu ce qui ressemblait beaucoup à des contes de fées sur l'IA
    ils sont condamnés à 400 000 $ d'amendes pour avoir dupé leurs clients

    La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis sévit contre les conseillers en investissement qui prétendent faussement utiliser l'IA. Elle a annoncé lundi avoir condamné les entreprises Delphia et Global Predictions à une amende totale de 400 000 dollars pour avoir trompé leurs clients en affirmant que leurs produits utilisaient l'IA pour améliorer les prévisions. Le régulateur a constaté que les entreprises ont exagéré ou menti sur leurs sites Web et leurs médias sociaux quant à l'utilisation de l'IA dans leurs activités. Cela révèle que certains entrepreneurs sont prêts à tout pour surfer sur la vague de l'IA et profiter de la bulle spéculative qui entoure la technologie.

    Il est évident que des progrès remarquables ont été réalisés ces dernières années dans le domaine de l'IA. Mais ce qui l'est moins, c'est la valeur intrinsèque de cette technologie, ce qui pose la question de savoir si l'IA est surévaluée ou sous-évaluée. À ce propos, des analystes financiers commencent à avertir que l'IA est en train de devenir une nouvelle bulle spéculative et que celle-ci est probablement pire que la bulle des dotcoms. Ils invitent les investisseurs et les clients à la prudence, mais le rapport d'enquête publié lundi par la SEC prouve que certains sont malheureusement déjà tombés dans le panneau.

    La SEC a condamné les conseillers en investissement, Delphia, basé au Canada, et Global Predictions, basé à San Francisco, pour avoir fait des déclarations fausses et trompeuses sur l'utilisation de l'IA et de l'apprentissage automatique dans leurs activités. Ces entreprises ont annoncé sur leurs sites Web et leurs médias sociaux qu'elles utilisaient des algorithmes d'IA et d'apprentissage automatique pour améliorer les stratégies d'investissement. Toutefois, la SEC a constaté que ces entreprises ne disposaient pas d'une technologie aussi avancée qu'elles le prétendaient ou qu'elles ne l'utilisaient pas autant qu'elles l'annonçaient.

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    « Nous avons constaté que Delphia et Global Predictions ont fait savoir à leurs clients et à leurs clients potentiels qu'ils utilisaient l'IA de certaines manières alors qu'en fait ils ne le faisaient pas. Nous avons constaté à maintes reprises que lorsque de nouvelles technologies apparaissent, elles peuvent susciter l'engouement des investisseurs ainsi que de fausses allégations de la part de ceux qui prétendent les utiliser. Les conseillers en investissement ne doivent pas induire le public en erreur en affirmant qu'ils utilisent un modèle d'IA alors que ce n'est pas le cas », a déclaré le président de la SEC, Gary Gensler, dans le communiqué.

    Delphia et Global Predictions ont été condamnés à payer respectivement 225 000 et 175 000 dollars d'amendes pour avoir induit leurs clients en erreur. La SEC accuse les deux conseillers en investissement de s'être livrés à "l'IA washing", un terme utilisé dans le domaine de l'IA pour décrire l'exagération des capacités d'apprentissage automatique. Par exemple, Delphia a affirmé que son système utilisait l'IA et l'apprentissage automatique pour intégrer les données des clients, une affirmation que la SEC a jugée fausse. Delphia n'utilisait l'IA ni dans l'analyse des données des clients ni dans ses processus d'investissement.

    « Delphia a déclaré qu'il utilisait l'IA et l'apprentissage automatique pour analyser les dépenses de ses clients de détail et les données des médias sociaux afin d'éclairer ses conseils en matière d'investissement, alors qu'en fait, aucune donnée de ce type n'était utilisée dans son processus d'investissement », a déclaré la SEC. Delphia a reçu des avertissements en 2021 et bien qu'il ait accepté de modifier ses pratiques, le cabinet ne s'est que partiellement conformé à la loi. La société a continué d'affirmer qu'elle utilisait les données de ses clients comme intrants d'IA, mais selon le rapport de la SEC, elle n'a jamais rien fait de tel.

    De son côté, Global Predictions a également fait de nombreuses déclarations sur l'IA, comme le fait d'être "le premier conseiller financier réglementé en matière d'IA". Toutefois, lorsque la SEC lui a demandé de prouver ces déclarations, l'entreprise n'a pas pu produire de documents à cette fin : « Global Predictions n'a pas non plus divulgué les conflits d'intérêts qui l'opposent aux personnes qui témoignent, a prétendu à tort qu'elle offrait des services de récupération des pertes fiscales et a inclus des termes inadmissibles dans son contrat de conseil, entre autres violations de la législation sur les valeurs mobilières ».

    La SEC a mis en garde les investisseurs contre les escrocs qui s'attaquent à ceux qui se laissent entraîner dans le dernier cycle de l'engouement pour l'IA. Selon Gurbir S. Grewal, directeur de la division de l'application des lois de la SEC, l'IA washing est un véritable danger pour les investisseurs. Il explique notamment : « alors que de plus en plus d'investisseurs envisagent d'utiliser des outils d'IA pour prendre leurs décisions d'investissement ou décident d'investir dans des entreprises qui prétendent exploiter son pouvoir de transformation, nous sommes déterminés à les protéger contre ceux qui se livrent à l'IA washing ».

    Grewal a menacé de représailles les personnes qui tenteront d'utiliser l'argument de l'IA pour vendre leurs produits aux clients, alors qu'elles ne disposent pas ou n'utilisent pas une technologie. « Comme les mesures d'application d'aujourd'hui le démontrent clairement au secteur de l'investissement, si vous prétendez utiliser l'IA dans vos processus d'investissement, vous devez vous assurer que vos déclarations ne sont pas fausses ou trompeuses », a-t-il déclaré. Les analystes financiers, comme le gestionnaire de portefeuille Apollo Global Management, avertissent depuis quelque temps déjà qu'une bulle de l'IA se forme.

    Lorsque le fabricant de puces d'IA Nvidia a franchi la barre des 2 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, le gourou de la technologie, Dan Ives de Wedbush Securities, a prédit que la fête ne faisait que commencer pour les actions liées à l’IA. Cependant, l'économiste en chef d'Apollo Global Management, fondé entre autres par le milliardaire Marc Rowan, semble être du côté opposé de cette projection ; il a averti que les valorisations ont dépassé les excès de l’ère des dotcoms. Cathie Wood, gestionnaire de fonds chez ARK Invest, a décidé de réduire ses participations dans les actions de semiconducteurs liées à l’IA.

    Dans une note de recherche publiée dimanche, Torsten Sløk, partenaire et économiste en chef de la firme de gestion de patrimoine de Rowan, a déclaré : « les 10 premières entreprises du S&P 500 sont plus surévaluées aujourd’hui que ne l’étaient les 10 premières entreprises pendant la bulle technologique du milieu des années 1990 ». Joshua Brown, conseiller financier chez Ritholtz Wealth Management LLC, demande aux investisseurs de faire preuve de prudence. Entre-temps, les produits et services dont le nom comporte le terme "IA", y compris les chatbots tels que ChatGPT, continuent de gagner en popularité.

    « J'ai passé 25 ans à observer, négocier et investir sur le marché boursier. La répétition des motifs est incroyable. À chaque génération, nous voyons de nouvelles bulles, qui se forment lorsqu'une innovation arrive et que tout le monde s'enthousiasme pour l'avenir. La foule est emportée par une vague de folie, alimentée par les gains récents qu'ils ont vus pour eux-mêmes (ou pour les autres) et toutes les autres considérations passent par la fenêtre. Faites-moi entrer, je me fiche de comment, je ne peux pas manquer ça », a-t-il déclaré. L'explosion de la bulle de l'IA pourrait avoir des conséquences dévastatrices.

    Sources : communiqué de presse de la SEC, message de la SEC aux investisseurs en IA

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des agissements de Delphia et Global Predictions ?
    Ces amendes vont-elles dissuader ces cabinets de conseil de poursuivre leur duperie ?
    Quels impacts la condamnation de ces deux entreprises pourrait-elle avoir sur le marché de l'IA ?
    La bulle de l'IA va-t-elle continuer à s'agrandir ? Comment limiter les impacts de cette folie spéculative ?

    Voir aussi

    La révolution de l'IA serait la nouvelle révolution des cryptomonnaies, une analyse de Cory Doctorow

    Un conseiller financier prévient qu'une bulle IA se forme, invitant les investisseurs à la prudence, tandis que ChatGPT gagne en popularité et que tout service qui comporte "IA" profite de son aura

    De licornes à zombies : les startups technologiques sont à court de temps et d'argent et le nombre de dépôts de bilan augmente, certaines d'entre elles cèdent leurs activités pour des clopinettes

  5. #5
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    Par défaut Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ?
    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms
    et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

    De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Mais un nombre croissant d'analystes et de scientifiques de renom se montrent sceptiques quant à ces prédictions. Ce groupe estime que la surestimation des possibilités de l'IA a créé une bulle spéculative, car les valorisations se détachent de la réalité. Cela serait comparable à la bulle Internet de la fin des années 1990, dont quelques entreprises seulement ont survécu. Les experts craignent que la même chose se produise aujourd'hui, compte tenu de la récente montée en flèche des actions liées à l'IA.

    Les investissements massifs dans l'IA générative rappelleraient l'ère des dotcoms

    La demande pour les produits d'IA a connu une croissance fulgurante depuis le lancement de ChatGPT par OpenAI. L'IA générative est déjà utilisée dans divers domaines, mais il est difficile d'imaginer comment elle évoluera. Selon les analystes, cette inconnue suscite l'enthousiasme. Un observateur peut affirmer que la technologie sera inutile, tandis qu'un autre peut tout aussi bien imaginer un nombre presque infini de possibilités. Bank of America a publié un rapport selon lequel l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années.


    Goldman Sachs prévoit que l'IA générative entraînera une augmentation de 7 000 milliards de dollars du PIB mondial et augmentera la croissance de la productivité de 1,5 % d'ici la fin de la décennie. Mais Arthur Sants, chroniqueur des investisseurs au Financial Times, affirme que ce sentiment de possibilité est à l'origine des bulles d'investissement, car les valorisations des entreprises se détachent de la réalité. C'est ce type de détachement qui a provoqué la bulle Internet à la fin des années 1990. Les investisseurs pensaient qu'Internet, le commerce électronique et la numérisation des entreprises allaient changer le monde.

    Mais la bulle a fini par éclater au début des années 2000 ; les investisseurs avaient perdu confiance dans la croissance rapide des entreprises technologiques, ce qui avait provoqué une fuite de capitaux des dotcoms vers les entreprises opérant dans l'ancienne économie. Les analystes craignent que la même chose se produise aujourd'hui en raison de la montée en flèche des actions liées à l'IA. En août dernier, le professeur Gary Marcus de l'université de New York a écrit dans une analyste publiée la plateforme de blogging Substack : « nous commençons à voir des signes que l'IA générative pourrait être un raté ».

    À la fin des années 1990, Cisco était la principale entreprise d'infrastructure informatique. La croissance d'Internet nécessitait un déploiement important d'infrastructures. Il fallait construire des serveurs et les connecter les uns aux autres à l'aide de routeurs, puis au système de télécommunications au sens large. L'hypothèse était que tout le monde allait transférer ses communications et son commerce sur Internet et que, pour ce faire, un déploiement rapide était nécessaire. En conséquence, le prix de l'action de Cisco a augmenté de plus de 450 % au cours des deux années qui ont précédé la fin de l'année 1999.

    Cela a précédé toute augmentation significative des bénéfices, ce qui signifie que son évaluation a atteint 120 fois ses bénéfices prévisionnels à un an. La croissance des bénéfices ne s'est pas concrétisée aussi rapidement que prévu et, moins d'un an après le pic de valorisation atteint en mai 2000, la valeur de l'action avait chuté de 70 %. Il est intéressant de noter que Cisco a connu une croissance régulière de ses bénéfices au cours de la décennie suivante. Selon Sants, l'année dernière, les bénéfices de Cisco étaient six fois plus élevés qu'en 2000, mais le cours de son action était encore inférieur de 20 % à son sommet.

    Sants note : « le problème n'est pas que l'hypothèse était erronée, mais que la croissance n'a pas été assez rapide pour répondre à l'engouement pour l'évaluation. Il s'est aussi avéré que l'infrastructure est devenue un travail banalisé à faible marge ». Au début de l'année 2000, le ratio cours/bénéfice à terme de Vodafone était de 72 : plus cher que Nvidia depuis la crise financière de 2008. Selon Sants, Vodafone ne s'est jamais remis de l'effondrement de la bulle Internet.

    Les hallucinations des modèles de langage révèlent les limites de l'IA générative

    Marcus a déclaré : « le retour sur investissement de l'IA générative n'est peut-être pas si important, après tout ». Parmi les signes avant-coureurs, un rapport du Wall Street Journal a signalé que les clients ont trouvé trop cher le prix de 30 dollars par mois du nouveau l'assistant d'IA Copilot de Microsoft. Selon lui, il est difficile de mettre en production de grands modèles de langage (LLM) ; la plupart des travaux réalisés à ce jour sont préliminaires. Il rapporte que les entreprises commencent à modérer leurs attentes. De nombreuses attentes initiales étaient irréalistes. De plus, certains pensent que l'AGI ne viendra pas des LLM.


    Il souligne que les progrès en matière de rentabilité des LLM ont été lents et qu'après le lancement de GPT-4 par OpenAI en 2023, personne n'a lancé un modèle nettement plus puissant. Selon Marcus, l'industrie est peut-être en train d'atteindre un plateau en matière de capacité pure, car personne n'a été en mesure de battre GPT-4 de manière décisive. Des entreprises comme Google et Anthropic ont investi beaucoup d'argent pour essayer, mais Marcus affirme qu'aucun n'a réussi ; au lieu de cela, il semble qu'il y ait une convergence aux niveaux GPT-4. En outre, il a noté que les cas d'utilisation des LLM ne sont pas clairs.

    Marcus affirme qu'il y a eu des "progrès" dans la recherche d'utilisations possibles pour les LLM, mais jusqu'à présent, la technologie est souvent utilisée dans le domaine de la criminalité. « Les mauvais acteurs, dont les normes de fiabilité sont peut-être moins strictes, semblent les utiliser pour la cybercriminalité et la désinformation », a-t-il écrit. De son côté, Jeffrey Funk, professeur à la retraite et consultant sur les nouvelles technologies, souligne que les entreprises d'IA ont dépensé d'énormes sommes d'argent pour lutter contre les hallucinations (lorsque les systèmes d'IA inventent des faits), mais n'ont pas résolu le problème.

    Il a écrit sur LinkedIn : « les revenus ne sont pas encore là et ne viendront peut-être jamais. Les valorisations anticipent des marchés de plusieurs milliards de dollars, mais les revenus actuels de l'IA générative se chiffrent, selon les rumeurs, à quelques centaines de millions. Ces revenus pourraient réellement être multipliés par 1000, mais il s'agit là d'une hypothèse très spéculative. Nous ne devrions pas nous contenter de le supposer ». Funk prévient également que le rythme de l'innovation dans le domaine de l'IA générative semble ralentir. Il a cité de nombreux facteurs qui sont à l'origine du ralentissement de l'innovation.

    Il a déclaré : « pensez aux PC ou à l'iPhone. Les premières années ont été marquées par d'importantes améliorations des performances du système, qui ont diminué au fil du temps malgré des améliorations annuelles de 40 % du rapport performance/prix de la mémoire et des puces de processeur ». Dans le même temps, la loi de Moore s'étant considérablement ralentie au cours des 5 à 10 dernières années, les fabricants de puces ne peuvent en attendre beaucoup plus, et ceux qui s'inquiètent de la grande consommation d'énergie de l'IA générative ne manqueront pas de faire pression en faveur d'une réglementation stricte.

    Les intégrations de l'IA dans les suites de productivité ne sont pas convaincantes

    S'adressant à The Information, Todd Lohr, directeur de la société de conseil KPMG, s'est montré mitigé quant aux avantages des produits Copilot de Microsoft. Il a déclaré : « Word est correct, PowerPoint n'est pas particulièrement utile, à moins que vous ne l'entraîniez à suivre des instructions spécifiques, car il ne crée qu'un PowerPoint très basique. Excel n'est pas encore au point : il faut passer beaucoup de temps à faire de l'ingénierie d'invite pour qu'il fasse quelque chose pour vous, ce qui prend beaucoup plus de temps que d'écrire les formules Excel soi-même ». Les PC Copilot+ font également l'objet de critiques.

    Michael Hartnett, stratège en investissement chez Bank of America, a aussi suggéré que l'IA pourrait être une bulle, la comparant au krach des dotcoms en 2000. Le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a déclaré lors d'une conférence téléphonique sur les résultats en février que les revenus à court terme provenant de l'IA seront "relativement faibles". Et s'adressant au Daily Mail, Dom Couldwell, responsable de l'ingénierie de terrain chez DataStax, a déclaré que l'industrie se trouve toujours dans la phase "inconnue inconnue" de l'IA générative. Il a fait remarquer que l'IA générative fait l'objet d'un battage médiatique sans précédent.

    Couldwell a déclaré : « ce domaine fait l'objet d'un tel battage médiatique qu'il grandit en public. Il a fallu trois ans à Netflix pour atteindre un million d'utilisateurs, mais il n'a fallu que 5 jours à ChatGPT. Il y a aussi des entreprises qui considèrent que c'est la prochaine façon de s'enrichir rapidement après les cryptomonnaies ». Pour Amanda Marcotte, rédactrice politique senior pour le webzine Salon, l'appétit croissant de la Silicon Valley pour les produits frauduleux pousse les milliardaires de la Tech à financer la campagne de Trump qui serait plus favorable aux escrocs que Biden. Elle fait allusion aux produits estampillés "IA".

    Dans une récente analyse, Michael Atleson, un avocat de la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis, a dénoncé le comportement des entreprises d'IA. Atleson a écrit : « certaines de ces entreprises comparent leurs produits à de la magie (ce qui n'est pas le cas), parlent de produits dotés de sentiments (ce qui n'est pas le cas) ou admettent qu'elles veulent simplement que les gens aient l'impression que leurs produits sont magiques ou dotés de sentiments ». Atleson s'interroge sur la capacité des entreprises à développer ces technologies et à faire en sorte qu'elles répondent de manière sûre aux besoins de clients.

    Couldwell explique que les entreprises avec lesquelles il travaille essaient encore d'identifier les domaines dans lesquels l'IA générative peut donner des résultats concrets. Il a ajouté : « sans vouloir être trop technique, le défi consiste à savoir comment les entreprises peuvent faire travailler leurs propres données et leur propriété intellectuelle, plutôt que de se contenter d'exploiter OpenAI ou la technologie de Google. Vous devez l'utiliser comme un facteur multiplicateur pour rendre vos employés plus productifs, offrir plus de valeur à vos clients et vous différencier du chatbot coupé-collé de vos concurrents ».

    « Les gens ne réalisent pas qu'il ne s'agit pas d'une "intelligence". Il s'agit plutôt d'un algorithme ultra performant qui recherche des réponses sur Internet. Depuis des décennies, les algorithmes alimentent toutes sortes d'applications, des moteurs de recherche aux systèmes de négociation financière. Tout ce qu'ils ont fait récemment, c'est de rendre l'interface suffisamment intelligente pour qu'elle soit plus conviviale, au point qu'elle semble presque humaine », a écrit un critique.

    De nombreux experts craignent que l'IA générative s'avère finalement un leurre

    Marcus s'interroge sur la situation : « et si l'IA générative s'avérait être un leurre ? À l'exception peut-être du supraconducteur à température ambiante LK-99, qui aurait connu une ascension fulgurante et une chute rapide, j'ai connu peu de choses qui ont fait l'objet d'un battage médiatique aussi important que l'IA générative. Les valorisations des entreprises se chiffrent en milliards, la couverture médiatique est littéralement constante ; tout le monde ne parle que de cela, de la Silicon Valley à Washington DC en passant par Genève. Mais, pour commencer, les revenus ne sont pas encore là, et pourraient ne jamais venir ».

    Selon Marcus, jusqu'à présent, la plupart des revenus semblent provenir de deux sources : l'écriture de code semi-automatique et la génération de texte. Mais selon Harness, le code généré par l'IA pourrait tripler la charge de travail des développeurs à l'année à venir. L'augmentation du volume de code livré accroît les risques de failles et de vulnérabilités si les tests et les mesures de sécurité ne sont pas rigoureusement appliqués. Et de nombreuses préoccupations persistent quant à l'utilisation de l'IA générative en entreprise. Les entreprises craignent de plus en plus que leurs secrets soient mémorisés par l'IA et divulgués ensuite.

    Les étudiants de premier cycle continuent à utiliser l'IA générative, mais leurs poches ne sont pas profondes (il est fort probable qu'ils se tournent vers des concurrents open source). D'autres clients potentiels payants risquent de se décourager rapidement. Il y a eu de nombreuses désillusions en ce qui concerne l'utilisation de chatbots tels que ChatGPT et Gemini Pro. Un avocat qui avait utilisé ChatGPT pour des recherches juridiques a été réprimandé par un juge et a dû promettre, par écrit, de ne plus jamais le faire sans supervision. En outre, un rapport a récemment signalé que l'utilisation des GPT pourrait être en baisse.

    Ben Rogoff, gestionnaire principal du Polar Capital Technology Trust (PCT) et investisseur dans les sociétés technologiques depuis 25 ans, constate certaines similitudes la période des dotcoms : « l'hypothèse nulle est qu'il s'agit de la même période que celle des dotcoms et je m'en inquiète, car je suis payé pour m'en inquiéter ». La difficulté consiste à évaluer l'ampleur de la demande pour l'IA générative et la quantité d'infrastructures nécessaires pour y répondre. Les entreprises informatiques ne veulent pas rester à la traîne et investissent massivement dans les centres de données pour l'IA en prévision de la croissance future.

    Cela a stimulé les entreprises de semiconducteurs telles que Nvidia et AMD. Au début de l'année, Microsoft, Amazon et Alphabet ont révélé qu'ils avaient dépensé collectivement 120 milliards de dollars en dépenses d'investissement l'année dernière. Dans le cas de Microsoft et d'Alphabet, ce chiffre a augmenté d'environ 50 % en glissement annuel au quatrième trimestre. Le principal bénéficiaire de ces dépenses est Nvidia, fournisseur d'unités de traitement graphique (GPU). Son histoire est bien connue à ce stade. La nouveauté de cette saison des résultats est qu'AMD semble aussi bénéficier de la hausse des investissements.

    Au cours des trois mois précédant décembre, le chiffre d'affaires des centres de données a augmenté de 38 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 2,3 milliards de dollars, grâce à la forte croissance de ses GPU AMD Instinct. Le cabinet d'analyse Omdia affirme que l'IA fera augmenter les dépenses dans les centres de données de 28,5 % et deviendra la principale charge de travail des serveurs d'ici à 2027. Mais d'autres analystes estiment qu'il est difficile de déterminer si les investissements massifs dans les centres de données pour l'IA constituent à l'heure actuelle un excès de dépenses ou un manque de dépenses.

    Dans le premier cas, les entreprises se retrouveraient avec des serveurs sous-utilisés et n'auraient plus besoin d'investir beaucoup dans les années à venir, ce qui pourrait nuire à la valorisation des puces. En somme, les experts pensent que le résultat de la normalisation des valorisations des actions liées à l'IA après la folie spéculative risque d'être dévastateur à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs qui investissent massivement dans la technologie sans aucun recul.

    Source : billets de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Partagez-vous l'avis selon lequel le boom de l'IA générative va s'essouffler ?
    L'enthousiasme suscité par la technologie est-il semblable à celui observé à l'époque des dotcoms ?
    Quels pourraient être les impacts sur l'industrie si les investisseurs cessaient de croire aux promesses de l'IA générative ?
    Que pensez-vous de l'intégration de l'assistant Copilot dans la suite bureautique Microsoft Office ? Rend-elle les utilisateurs plus productifs ?
    Que pensez-vous des chatbots de génération de code ? Rendent-ils les développeurs plus productifs ou risquent-ils d'augmenter leurs charges de travail ?
    Que pensez-vous des produits d'IA générative configurés pour les équipes et les entreprises comme ChatGPT Team et ChatGPT Enterprise ?

    Voir aussi

    L'IA fera augmenter les dépenses dans les centres de données de 28,5 % et deviendra la principale charge de travail des serveurs d'ici à 2027, selon un rapport du cabinet d'analyse Omdia

    Les défis croissants du code généré par l'IA : le code généré par l'IA pourrait augmenter la charge de travail des développeurs et accroître les risques, selon Harness

    McKinsey prévoit que l'IA ajoutera jusqu'à 4400 milliards de dollars de valeur à l'économie chaque année et 13400 milliards de dollars de valeur ajoutée annuelle à l'économie mondiale d'ici 2030

  6. #6
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    Logique, ce sont des "soufflés spéculatifs" : des bulles triviales à haute valeur spéculative s'inscrivant dans un modèle économique, qui court depuis le moyen-âge, quasi-inchangé si ce n'est la forme évidemment.
    De fait, "l'investissement" n'en n'est pas réellement un : de réaliste, il devient irréaliste au sein d'une structure fortement hiérarchisée, qui le fige parce qu'elle n'a pas d'autre fin que de se maintenir.
    Paradoxalement, l'abondance naturelle est le fruit d'un principe de parcimonie : c'est l'économie réelle.

  7. #7
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Partagez-vous l'avis selon lequel le boom de l'IA générative va s'essouffler ?
    Ce serait chouette, j'arrive à saturation, il y a trop d'articles qui parle d'IA.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    L'enthousiasme suscité par la technologie est-il semblable à celui observé à l'époque des dotcoms ?
    J'ai l'impression que c'est pire, mais ma perspective est biaisée.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quels pourraient être les impacts sur l'industrie si les investisseurs cessaient de croire aux promesses de l'IA générative ?
    Que se passe-t-il quand une bulle financière explose ?

    Citation Envoyé par Fluxgraveon Voir le message
    Hein ?
    Suis-je le seul à n'avoir strictement rien compris ?

  8. #8
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    Hein ?
    Suis-je le seul à n'avoir strictement rien compris ?
    Hon, hon ... Non. Loin de là.
    Quand on est dans le bocal, c'est difficile de lire l'étiquette.
    Mais ... c'est bien aussi.

  9. #9
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    Il faut dire que malgré le battage, on ne voit pas vraiment de cas d'emploi réussis.

    Les rares cas d'emploi que j'ai vu dans l'industrie ces derniers mois, c'est plus de la reconnaissance de formes, d'objets, etc...
    Alors ça marche très bien au prix d'une très longue séquence d'apprentissage

    J'ai vu aussi et travaillé avec une reconnaissance de caractères OCR (sur des polices non-OCR) mais c'est pas toujours top, il faut parfois retoucher des paramètres, reprendre des jeux d'images d'entrainement, etc...

    Reste que, l'on commence à voir quelques possibilités d'usage ici et là et quelques produits basés l'IA

  10. #10
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    Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
    Il faut dire que malgré le battage, on ne voit pas vraiment de cas d'emploi réussis.

    Les rares cas d'emploi que j'ai vu dans l'industrie ces derniers mois, c'est plus de la reconnaissance de formes, d'objets, etc...
    Alors ça marche très bien au prix d'une très longue séquence d'apprentissage

    J'ai vu aussi et travaillé avec une reconnaissance de caractères OCR (sur des polices non-OCR) mais c'est pas toujours top, il faut parfois retoucher des paramètres, reprendre des jeux d'images d'entrainement, etc...

    Reste que, l'on commence à voir quelques possibilités d'usage ici et là et quelques produits basés l'IA
    Bien que c'était encore exprimentale et que ça a planté en direct, un mod de Skyrim avec IA avait semblé très intéressant en la matière, après bon, ça fait cher en énergie la conversation avec un NPC

  11. #11
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    Autant je suis émerveillé par les capacités conversationnelles des AI bots, autant l'exploitation des données par ces derniers laisse à désirer, même si en apparence, on dirait que "ça marche".
    Normalement, il devrait y a un "score" de confiance pour chaque résultat (en tout cas, dans l'API de openai, ce score existe même si je ne l'ai pas testé), ce score étant caché dans l'interface publique pour des raisons qui m'échappent (peur de dévoiler l'arnaque ?). Normalement, si le score est trop faible (par exemple, en-dessous de 90%), le bot devrait répondre "je n'ai pas suffisamment de données pour vous répondre" ou un truc dans le genre. Au lieu de ça, il vous répond avec affirmation tel ou tel truc complètement bidon

  12. #12
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    Par défaut L'IA est inutile et elle a créé une bulle qui pourrait se solder par un désastre, selon un analystes
    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu’à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre »
    prévient un observateur chevronné des marchés

    De plus en plus d'experts craignent que l'IA ne tienne finalement pas ses promesses et que le battage médiatique n'ait contribué qu'à créer une bulle critique d'investissement. Ils pensent que la résorption de la bulle de l'IA pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur l'économie mondiale. James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, un cabinet de recherche macroéconomique basé au Royaume-Uni, craint que la folie spéculative se solde par un désastre. L'analyste affirme que l'hallucination des grands modèles de langage (LLM) pourrait s'avérer un défi insoluble, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables.

    Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Bank of America a publié un rapport selon lequel l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années. Et d'après Goldman Sachs, la technologie entraînera une augmentation de 7 000 milliards de dollars du PIB mondial d'ici la fin de cette décennie.

    Mais un nombre croissant d'analystes de l'économie et de scientifiques de renom se montrent sceptiques quant à ces prédictions. Ce groupe estime que la surestimation des possibilités de l'IA a créé une bulle spéculative, car les valorisations se détachent de la réalité. Cela serait comparable à la bulle Internet de la fin des années 1990, dont quelques entreprises seulement ont survécu. Les experts craignent que la même chose se produise aujourd'hui, compte tenu de la récente montée en flèche des actions liées à l'IA. Pour James Ferguson, l'IA pourrait s'avérer "inutile" dans les années à venir et créer beaucoup de désillusions.


    « Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal », a souligné Ferguson à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg, dans le dernier épisode du podcast Merryn Talks Money. L'analyste chevronné a fait valoir que les hallucinations pourraient s'avérer un problème plus "insoluble" que prévu initialement, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables. (L'hallucination désigne la tendance des LLM à inventer des informations et des sources. Ils présentent ensuite ces informations comme des faits avérés).

    « Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA. Si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile », a déclaré Ferguson. Il a ajouté que la technologie pourrait finir par être trop "gourmande en énergie" pour être un outil rentable pour de nombreuses entreprises. De nombreux rapports ont déjà tiré la sonnette d'alarme sur les besoins énergétiques sans cesse croissants de l'IA.

    À cet égard, une étude récente de l'Amsterdam School of Business and Economics a révélé que les applications d'IA pourraient à elles seules consommer autant d'énergie que les Pays-Bas d'ici 2027. « Si Nvidia ne facture pas ses puces de plus en plus chères, vous devez également payer de plus en plus cher pour faire fonctionner ces puces sur vos serveurs. Vous vous retrouvez donc avec quelque chose de très cher qui n'a pas encore prouvé, en dehors de quelques applications étroites, qu'il est rentable », a déclaré Ferguson. Les acteurs du secteur de l'IA espèrent des percées majeures dans la production énergétique.

    Pour les investisseurs qui s'enthousiasment pour l'IA, Ferguson a mis en garde contre l'engouement excessif pour les technologies, fondé sur des promesses douteuses, qui ressemble beaucoup à la période précédant le krach des dotcoms. Il fait remarquer que durant ces deux périodes, les rendements du marché se sont concentrés sur les actions technologiques qui se négociaient sur la base des estimations de croissance des bénéfices très élevées de Wall Street. Mais en dépit de ces prévisions optimistes, les géants du matériel informatique de l'ère des dotcoms, Cisco et Intel, ont largement déçu les investisseurs depuis lors.

    À la fin des années 1990, Cisco était la principale entreprise d'infrastructure informatique. La croissance d'Internet nécessitait un déploiement important d'infrastructures. Il fallait construire des serveurs et les connecter les uns aux autres à l'aide de routeurs, puis au système de télécommunications au sens large. L'hypothèse était que tout le monde allait transférer ses communications et son commerce sur Internet et que, pour ce faire, un déploiement rapide était nécessaire. En conséquence, le prix de l'action Cisco a augmenté de plus de 450 % au cours des deux années qui ont précédé la fin de l'année 1999.

    Cela a précédé toute augmentation significative des bénéfices, ce qui signifie que son évaluation a atteint 120 fois ses bénéfices prévisionnels à un an. La croissance des bénéfices ne s'est pas concrétisée aussi rapidement que prévu et, moins d'un an après le pic de valorisation atteint en mai 2000, la valeur de l'action avait chuté de 70 %. Il est intéressant de noter que Cisco a connu une croissance régulière de ses bénéfices au cours de la décennie suivante. Ferguson estime que le héros actuel du matériel d'IA, le fabricant de puces Nvidia, pourrait connaître un sort similaire, notamment en raison de sa valorisation élevée.

    Dans une récente analyse, Michael Atleson, un avocat de la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis, a dénoncé le comportement des entreprises d'IA. Atleson a écrit : « certaines de ces entreprises comparent leurs produits à de la magie (ce qui n'est pas le cas), parlent de produits dotés de sentiments (ce qui n'est pas le cas) ou admettent qu'elles veulent simplement que les gens aient l'impression que leurs produits sont magiques ou dotés de sentiments ». Atleson s'interroge sur la capacité des entreprises à développer ces technologies et à faire en sorte qu'elles répondent de manière sûre aux besoins de clients.

    Ben Rogoff, gestionnaire principal du Polar Capital Technology Trust (PCT) et investisseur dans les sociétés technologiques depuis 25 ans, constate certaines similitudes la période des dotcoms : « l'hypothèse nulle est qu'il s'agit de la même période que celle des dotcoms et je m'en inquiète, car je suis payé pour m'en inquiéter ». La difficulté consiste à évaluer l'ampleur de la demande pour l'IA générative et la quantité d'infrastructures nécessaires pour y répondre. Les entreprises informatiques ne veulent pas rester à la traîne et investissent massivement dans les centres de données pour l'IA en prévision de la croissance future.

    Malgré son argument selon lequel les valeurs technologiques liées à l'IA sont fortement surévaluées, Ferguson a admis que personne ne peut prédire la fin d'une bulle. Selon lui, cette dynamique conduit de nombreux investisseurs baissiers à se sentir "obligés de jouer" sur les marchés même lorsque les actions semblent chères. « C'est certainement ce qui s'est passé lors de la bulle Internet, où presque tous ceux qui n'étaient pas des parieurs au détail regardaient ces choses et se disaient : "cela ne peut pas durer, mais cela dit, si cela dure encore un trimestre et que je ne joue pas, je perdrai mon emploi" », a-t-il expliqué.

    Par ailleurs, Ferguson affirme que la bonne nouvelle, c'est que la bulle boursière actuelle est tellement concentrée sur les actions liées à l'IA qu'il y a encore de la valeur. Bien entendu, l'éclatement de la bulle de l'IA entraînera une douleur généralisée pour les investisseurs. Mais après cela, Ferguson recommande de s'intéresser aux petites capitalisations américaines actuellement mal aimées, qui pourraient bénéficier de baisses de taux d'intérêt et ne sont pas très valorisées.

    « Le problème, c'est que cette valeur doit être trouvée de la bonne vieille manière, en parcourant les petites capitalisations et en recherchant des entreprises qui se développent de manière régulière, à l'ancienne », a-t-il déclaré. En somme, les experts pensent que le résultat de la normalisation des valorisations des actions liées à l'IA après la folie spéculative risque d'être dévastateur à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs qui investissent dans l'IA sans aucun recul.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    L'industrie est-elle en mesure de résoudre le problème de l'hallucination de l'IA ?
    Quels pourraient être les impacts de la résorption de la bulle de l'IA ?
    L'IA tiendra-t-elle ses promesses ? Les produits d'IA actuels sont-ils utiles ?

    Voir aussi

    Le succès de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps, un comportement similaire à celui observé en l'an 2000 avec la période des "dot com"

    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

    L'IA fera augmenter les dépenses dans les centres de données de 28,5 % et deviendra la principale charge de travail des serveurs d'ici à 2027, selon un rapport du cabinet d'analyse Omdia

  13. #13
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    Un peu comme le cloud en fait. Les entreprises ont investi des centaines de milliards pour changer les feuilles Excel utilisées par 10 personnes en webapps sans qu'on sache vraiment pourquoi.

  14. #14
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    Un peu comme le cloud en fait. Les entreprises ont investi des centaines de milliards pour changer les feuilles Excel utilisées par 10 personnes en webapps sans qu'on sache vraiment pourquoi.
    Pour refaire des tableurs Excel en cachette ou à la demande de la direction ensuite

  15. #15
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    La question d'une bulle spéculative peut et doit se poser. Nous sommes dans une période où pour différentes raisons il y a beaucoup de liquidités financières disponibles et l'IA semble pour de nombreux opérateurs un secteur dans lequel investir au risque peut-être d'un surinvestissement. Néanmoins je ne pense pas qu'aujourd'hui on puisse mettre en cause la révolution que représente l'IA. Ce serait comme, dans les débuts du moteur, on se disait "c'est bruyant, peu fiable, ça consomme beaucoup, bref, aucun avenir".
    Pour voir beaucoup de cas d'usage, je ne peux pas douter que nous assistons à une révolution, la problématique économique vis à vis de l'IA est plutôt l'impact sur l'emploi et le modèle de société qui s'ouvre. Je vois peu de professions qui ne seront pas rapidement remplaçables par l'IA. Et avec l'arrivée de la robotique, dont on ne parle pas encore beaucoup...

  16. #16
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    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Pour refaire des tableurs Excel en cachette ou à la demande de la direction ensuite
    Il existe même une secte qui les refait sous Quattro Pro.

  17. #17
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    Avec l'IA, nous commençons à avoir quelques années de recul :
    - elle hallucine
    - le contenu web généré par l'IA entraîne d'autres IA donc la qualité va probablement se dégrader pour la recherche web
    - pour les voitures autonomes, je pense que l'on y arrivera pas... sinon quelle sera la puissance nécessaire pour l'ordinateur de bord pour tout traiter)... quelle prix vont coûter les voitures qui intégreront des IA fiables ?
    - beaucoup parlent d'IA mais dans de nombreux cas, des modèles statistiques existants font la même chose

  18. #18
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    Citation Envoyé par AlexWest Voir le message
    La question d'une bulle spéculative peut et doit se poser. [...]
    Pour voir beaucoup de cas d'usage, je ne peux pas douter que nous assistons à une révolution, la problématique économique vis à vis de l'IA est plutôt l'impact sur l'emploi et le modèle de société qui s'ouvre. Je vois peu de professions qui ne seront pas rapidement remplaçables par l'IA. Et avec l'arrivée de la robotique, dont on ne parle pas encore beaucoup...
    La bulle spéculative, OK.

    1) Dans l'histoire à chaque fois qu'une profession disparaît à cause des évolutions techniques, le % de population correspondant (pas forcément les individus) est réaffecté à d'autres tâches précédemment vacantes, ce qui augmente la productivité globale de la société. Ex : Lors de la révolution industrielle l'apport de la patate a rendu inutile une grosse partie de la main d'oeuvre agricole (la patate a une productivité 2x supérieure au blé. 2x !!!) Cette population a pu devenir ouvrier et fabriquer les machines qui ont exploité l'énergie pour fabriquer ce qui été fait à la main, ce qui a encore libéré plus de main d'oeuvre, etc. Est-ce que quelqu'un veut faire gardien de chèvres, faucheur de blé, tisserand etc ?

    2) Quelles professions sont rapidement remplaçables par l'IA ? Les boulangers pâtissiers ? Les maçons ? Les chaudronniers ? Les mecs qui font la plonge ou qui turbinent aux cuisines ? Comme dirait l'autre, il suffit de se mettre dans la rue pour trouver plein de gens qui la traversent pour chercher du boulot.
    Je connais un chirurgien (thoracique) qui affirme que sa clinique a acheté un robot chirurgien mais que le robot coûte 2 millions d'euros à l'achat et 150k par an en maintenance, et qu'en plus il faut un chirurgien dans la salle pour faire les trous, plus lui dans la salle pour manipuler le robot (et qu'en plus l'opération dure plus longtemps et le patient ne sort pas plus tôt). Certes, la robotique a fait des progrès, mais ça reste très très cher.

    En informatique, c'est bien les LLM pour générer des bouts de code (avec des hallu), mais c'est pas lui qui va faire l'architecture du projet et la vision globale.

    Les théoriciens des LLM rappellent quand même que l'intelligence générale ne viendra pas de cette technologie qui n'est qu'un générateur statistique de texte sans compréhension.

    Est-ce que les gens rapidement remplaçables par GPT n'occupaient pas des bullshit job en fait ?

    PS : c'est pas moi qui a moinsé.

  19. #19
    Communiqués de presse

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    Par défaut Jefferies met en garde contre la montée en flèche des titres de l'IA, même si les bénéfices sont à la traîne
    Les valeurs de l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière, mais les bénéfices sont à la traîne

    Les valeurs de l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA, prévient la société de courtage Jefferies.

    L'intelligence artificielle (IA), dans son sens le plus large, est l'intelligence dont font preuve les machines, en particulier les systèmes informatiques. Il s'agit d'un domaine de recherche en informatique qui développe et étudie des méthodes et des logiciels permettant aux machines de percevoir leur environnement et d'utiliser l'apprentissage et l'intelligence pour prendre des mesures qui maximisent leurs chances d'atteindre des objectifs définis.

    Lancé en novembre 2022, on attribue à ChatGPT le début du boom de l'IA, qui a conduit à des investissements rapides et continus dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) et à l'attention du public à son égard. Basé sur de grands modèles de langage (LLM), ChatGPT est un chatbot et un assistant virtuel développé par OpenAI. Le lancement de ChatGPT a stimulé la sortie de produits concurrents, notamment Gemini, Claude, Llama, Ernie et Grok.

    L'utilisation croissante de l'intelligence artificielle entraîne une évolution sociétale et économique vers une automatisation accrue, une prise de décision fondée sur les données et l'intégration de systèmes d'IA dans divers secteurs économiques et domaines de la vie, ce qui a un impact sur les marchés de l'emploi, les soins de santé, le gouvernement, l'industrie, l'éducation, la propagande et la désinformation. Cela soulève des questions sur les effets à long terme, les implications éthiques et les risques de l'IA, suscitant des discussions sur les politiques réglementaires visant à garantir la sécurité et les avantages de la technologie.

    Depuis le lancement de ChatGPT à la fin de 2022, la valeur des titres d'IA a bondi de 127 %, ce qui représente une capitalisation boursière d'environ 10 000 milliards de dollars. Toutefois, les prévisions de bénéfices pour 2025 de ces entreprises n'ont augmenté que de 25 % au cours de la même période, prévient la société de courtage Jefferies dans une note adressée à ses clients.

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    Ce décalage a fait grimper le ratio cours/bénéfice différentiel des actions liées à l'IA à 73 fois, ce qui suggère que les investisseurs prennent en compte des prévisions de croissance extrêmement optimistes dans l'ensemble du secteur.

    Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant augmenté de 656 % depuis la fin de l'année 2022. Malgré les signes de surévaluation, la société de courtage Jefferies estime que la bulle de l'IA pourrait continuer à se développer à court terme, citant de solides plans de dépenses d'investissement jusqu'en 2025 et d'importantes réserves de liquidités chez les principaux fournisseurs de cloud.

    Le rapport prévient néanmoins que d'ici à la mi-2025, les investisseurs pourraient exiger des feuilles de route plus claires en matière de monétisation, ce qui risquerait de faire éclater la bulle. Jefferies estime qu'au moins 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'IA pourraient être nécessaires pour justifier les valorisations récentes, et prévient que sans une croissance significative des revenus, l'enthousiasme actuel du marché pourrait s'avérer insoutenable.


    Source : La société de courtage Jefferies

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces précisions sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

    Les Big Tech dépensent plus que les sociétés de capital-risque dans la frénésie d'investissement dans l'IA, avec des accords représentant les deux tiers des 27 milliards de dollars investis en 2023
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  20. #20
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    Faudrait déja que l'IA existe... (peut être en laboratoire ceci dit)

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