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Intelligence artificielle Discussion :

J.P. Morgan dénonce les dépenses consacrées à l'IA : il faudra environ 650 milliards de $ de revenus / an


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #141
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    Par défaut Je veux bien, mais...


    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    J'avais vu il y a quelque temps des choses à ce sujet. Cette dette que nous avons à travers différents emprunts, et bien, la France rembourse les prêts contractés après 7-8 ans en contractant de nouveaux emprunts.
    Donc même si la dette augmente car nous avons besoin de plus emprunter et bien les précédents emprunts sont remboursés à leur échéance.
    Ok, mais cela laisse plusieurs questions en suspend. C'est étrange qu'avant 1973, pas un seul pays européens n'avait de dette. On a su créer la sécurité sociale alors que nos pays étaient ruinés après 45, avant quel argent (puisqu'en 73, il n'y a avait pas de dette).

    Ceux qui ont la plus grosse dette, sont les américains en fait, et de loin, les japonais sont à 250% du PIB de dette, mais c'est loin d'être un pays pauvre ou en développement... En Europe, si ont dépasse les 100%, c'est tragique, pourquoi ?

    J'ai bien ma petite idée sur la réponse, mais je la garde pour moi...

  2. #142
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    Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
    Ceux qui ont la plus grosse dette, sont les américains en fait, et de loin, les japonais sont à 250% du PIB de dette, mais c'est loin d'être un pays pauvre ou en développement... En Europe, si ont dépasse les 100%, c'est tragique, pourquoi ?
    A moitié trollesque :
    - parce que les américains se font mousser sur "qui a la plus grosse" (dette)
    - parce que les japonais respectent la hiérarchie, donc suivent le grand frère américain mais sans le détrôner
    - parce que les européens n'ont pas les moyens de rivaliser

    Au delà de ça, ces comparatifs sont compliqués car ce sont des résultats multi-factoriels : géographie, géopolitique, culture, type de population, type de modèle social, etc.

    Les temps changent, les BRICS sont en train de rebattre les cartes, et cela introduit des incertitudes qu'on n'avait pas avant. Les modèles d'antant sont donc mis à mal et il faut repenser tout ça. Mais c'est un jeu à info partielle où chacun essaye de tirer la couverture, les actions des uns influençant les actions des autres, et ou chacun prévoit les actions suivantes à sa manière... Un vrai bordel.
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    The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
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  3. #143
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    Je penses qu'on peut se passer de l'analyse des banques qui ont ruiné l'Europe avec leur politiques ...

  4. #144
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    Par défaut Oui, mais...
    Matthieu,

    Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
    A moitié trollesque :
    - parce que les américains se font mousser sur "qui a la plus grosse" (dette)
    - parce que les japonais respectent la hiérarchie, donc suivent le grand frère américain mais sans le détrôner
    - parce que les européens n'ont pas les moyens de rivaliser
    C'est un peu plus qu'a moitié trollesque

    Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
    Au delà de ça, ces comparatifs sont compliqués car ce sont des résultats multi-factoriels : géographie, géopolitique, culture, type de population, type de modèle social, etc.

    Les temps changent, les BRICS sont en train de rebattre les cartes, et cela introduit des incertitudes qu'on n'avait pas avant. Les modèles d'antant sont donc mis à mal et il faut repenser tout ça. Mais c'est un jeu à info partielle où chacun essaye de tirer la couverture, les actions des uns influençant les actions des autres, et ou chacun prévoit les actions suivantes à sa manière... Un vrai bordel.
    Qu'importe, ce que je cherche a savoir, vus que "tous" les pays sont "endettés", qui sont ceux qui peuvent "prêter" ces milliards de milliards ? Soit c'est de l'argent réel, et on peut donc savoir qui donne combien à qui, soit c'est de l'argent "virtuelle" (comme la valorisation d'une entreprise "surcotée") et dans ce cas, on rembourse avec de l'argent "réel" de l'argent "virtuel", ce qui doit bien être intéressant pour quelques uns, car l'argent "réel" est le fruit d'un travail (en l'occurrence celui Mr et Md "tout le monde"), travail taxé et retaxé en plus, et le but est alors que 99% de la population soit au service d'1% (quelque soit le système).

  5. #145
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    Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
    Ok, mais cela laisse plusieurs questions en suspend. C'est étrange qu'avant 1973, pas un seul pays européens n'avait de dette. On a su créer la sécurité sociale alors que nos pays étaient ruinés après 45, avant quel argent (puisqu'en 73, il n'y a avait pas de dette).

    Ceux qui ont la plus grosse dette, sont les américains en fait, et de loin, les japonais sont à 250% du PIB de dette, mais c'est loin d'être un pays pauvre ou en développement... En Europe, si ont dépasse les 100%, c'est tragique, pourquoi ?
    ...
    Sur le cas Français :
    Financer un modèle redistributif (retraites..) était facile quand la pyramide des âges était dans l'autre sens.
    La dette japonaise est essentiellement détenue par des Japonais. C'est un problème interne à leur pays mais il ne faut pas croire que ce n'est pas un problème : il sont en situation de stagflation et les économistes ignorent comment s'en sortir. De plus, à chaque fois qu'un haut politique annonce quelque chose qui déplait au marché, les taux fluctuent à la hausse. L'homme politique fait alors un contre communiqué en rigolant sur le fait que c'était un quiproquo et annule la mesure.
    La dette française est essentiellement détenue par des étrangers, ce sont eux qui prennent peu à peu une influence décisionnelle.
    La source de l'argent n'est pas virtuelle. C'est l'assurance vie, les fonds de pension étrangers (et non français à cause de la retraite redistributive), entre autres.

  6. #146
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    Par défaut
    QUOTE=OuftiBoy;12097389]Qu'importe, ce que je cherche a savoir, vus que "tous" les pays sont "endettés", qui sont ceux qui peuvent "prêter" ces milliards de milliards ? .[/QUOTE]

    Il n'y a pas des pays qui prêtent à des pays endettés!!!

    Les pays empruntent pour financer leur dettes sur le marché... Ce sont des investisseurs privés, des assurances, des fonds de pension, des banques. etc qui placent leur actifs sur des emprunts d'état pour faire fructifier leur argent...

    Un emprunt d'état est plus sûr qu'une action en bourse, même s'il est arrivé que des pays fassent faillite comme la Russie ou l'Argentine

  7. #147
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    Par défaut Soit...


    Merci à tout ceux qui ont répondu à mes questions. Je prend note de vos réponses, sans tout comprendre (toujours pratiquement rien en fait) cependant à cette mécanique.

    Bah, c'était justes des interrogations pour tenter de comprendre.
    Mais on ne peut pas tout comprendre. Je vais donc "faire avec...".

    Encore merci à ceux qui ont prit le temp de me répondre.

    BàV et Peace & Love.

  8. #148
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    Par défaut La nouvelle phase du boom de l'IA est financée par des capitaux à risque et un endettement critique
    La nouvelle phase du boom de l'IA est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par la dette
    ce qui pourrait provoquer un désastre si la demande pour les services d'IA ne suit pas

    Les économistes tirent la sonnette d’alarme face à une situation préoccupante : « la bulle de l’IA n’est plus seulement soutenue par la trésorerie des géants de la tech, mais de plus en plus par l’endettement ». Après une première phase dominée par des investissements massifs financés en cash par les Big Tech, une nouvelle dynamique apparaît où la dette devient l’outil central pour accélérer la croissance. Les experts sont sceptiques quant à la capacité de ces entreprises à honorer leurs contrats et à rembourser leurs dettes. Si la demande pour les services d’IA ne suit pas les dépenses énormes, cela pourrait provoquer un désastre (surcapacités, faillites en cascade...).

    La Deutsche Bank avertit que la dynamique actuelle de l'économie américaine est dangereusement liée à un cycle d'investissement dans l'IA en plein essor, qui pourrait ne pas être durable. Les analystes de la banque allemande ont récemment mis en garde contre le fait que la forte augmentation des dépenses d'investissement, en particulier dans les centres de données d'IA, gonfle la croissance sans que cette frénésie s'accompagne de revenus durables.

    Les entreprises technologiques s'appuient désormais fortement sur la dette pour financer leurs ambitions dans la course à l'IA. L'augmentation du niveau d'endettement est telle que les experts affirment qu'elle rend les comparaisons avec la bulle Internet de la fin des années 1990 encore plus pertinentes.

    Au début, les entreprises technologiques riches ouvraient leur portefeuille pour se disputer la première place dans le domaine de l'IA. Elles dépensaient l'argent généré par la publicité et le cloud computing. Il n'y a pas eu de dépenses excessives financées par l'endettement dans les infrastructures informatiques et réseau, comme celles qui ont gonflé la bulle Internet. Mais de nouveaux acteurs nettement plus endettés sont en train d'ouvrir une ère inquiétante.

    Cette nouvelle dynamique est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par des emprunts, les entreprises se précipitant pour construire les centres de données et acheter les processeurs spécialisés nécessaires à la formation et à l'exécution de grands modèles de langage (LLM).

    Les acteurs moins fortunés ou plus petits et l’effet d’entraînement

    L'exemple le plus visible est Oracle. L'entreprise tente de se faire une place dans la course à l'IA. Oracle a conclu cette année un contrat de 300 milliards de dollars avec OpenAI, le créateur du chatbot ChatGPT. Pour tenir ses engagements, Oracle doit investir massivement dès le départ. Les analystes de KeyBanc Capital Markets estiment que l'entreprise pourrait devoir emprunter environ 25 milliards de dollars par an au cours des quatre prochaines années.

    Nom : bulle ia deutsche bank.PNG
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Taille : 239,0 Ko

    Or, Oracle est déjà fortement endettée. À la fin du mois d'août 2025, la société avait une dette à long terme d'environ 82 milliards de dollars et son ratio d'endettement était d'environ 450 %. À titre de comparaison, le ratio d'Alphabet, la société mère de Google, était de 11,5 %, et celui de Microsoft d'environ 33 %. Oracle et d'autres acteurs moins fortunés, tels que CoreWeave, n'ont guère d'autre choix que d'emprunter s'ils veulent jouer dans la cour des grands.

    La société technologique Nebius a conclu en septembre un accord de 19,4 milliards de dollars pour fournir à Microsoft des services informatiques d'IA et a déclaré qu'elle financerait les dépenses d'investissement nécessaires en combinant ses flux de trésorerie et une dette garantie par le contrat. De son côté, l'entreprise d'infrastructure d'IA CoreWeave s'est appuyée sur un financement créatif pour gravir les échelons des fournisseurs de calculs pour l'IA.

    L'action Oracle a bondi après la divulgation du contrat OpenAI, un vote de confiance des investisseurs malgré des années de consommation de trésorerie prévue. Mais les experts sont sceptiques quant à la capacité de ces entreprises à honorer leurs contrats et à rembourser leurs dettes énormes.

    Une faible demande pour les services d'IA professionnels du marché

    En misant sur l'endettement, le pari est que la demande rattrapera son retard. Mais de nombreuses études récentes ont montré que l'IA ne se développe pas aussi rapidement que le suggèrent ses promoteurs : selon une étude, seuls 3 % des consommateurs sont prêts à payer pour cette technologie. Les prévisions selon lesquelles les dépenses consacrées aux centres de données d'IA atteindront des milliers de milliards de dollars par an dans les prochaines années semblent très optimistes.

    Les passifs sont importants et les délais serrés. Moody's a signalé des risques importants liés aux coûts des équipements, des terrains et de l'électricité et a donné une perspective négative à Oracle en juillet 2025. Selon Gil Luria, analyste chez D.A. Davidson, OpenAI devrait atteindre un chiffre d'affaires annuel de plus de 300 milliards de dollars en 2030 pour justifier les dépenses colossales prévues dans le contrat en matière d'infrastructure avec Oracle.

    Cela représente une forte augmentation par rapport au chiffre d'affaires actuel d'OpenAI, qui est actuellement d'environ 12 milliards de dollars. OpenAI bénéficie du soutien de SoftBank et de Nvidia, qui s'engagent à investir jusqu'à 100 milliards de dollars au fur et à mesure de l'avancement du projet.

    C'est beaucoup, mais loin d'être suffisant. L'entreprise doit explorer d'autres pistes rapidement. « La grande majorité de la capacité du centre de données d'Oracle est désormais promise à un seul client, OpenAI, qui n'a pas les moyens financiers d'assumer ses nombreuses obligations », a déclaré Gil Luria.

    Implications pour le développement de modèles

    Si la dette devient le facteur décisif, les gagnants dans la formation des modèles de base pourraient être ceux qui disposent du capital le moins cher et des bilans les plus solides. Cela pourrait renforcer la position d'un petit groupe de propriétaires de ressources informatiques et de fournisseurs de modèles, et rendre le rythme des mises à niveau des modèles plus sensible aux conditions de crédit.

    En cas de resserrement du financement, les fournisseurs pourraient rationner les cycles de formation, ralentir la croissance des paramètres ou donner la priorité aux clients payants plutôt qu'à la recherche, des choix qui pourraient affecter le rythme et l'ouverture des progrès des grands modèles de langage.

    Implications pour les acheteurs professionnels

    Les développements financés par l'emprunt sont finalement remboursés par le biais des prix. Les entreprises pourraient être confrontées à des coûts de services d'IA plus élevés ou plus variables, ainsi qu'à un risque de concentration des fournisseurs si un grand fournisseur devait renégocier sa capacité ou se refinancer. De nombreux directeurs financiers examinent déjà le retour sur investissement.

    Les déploiements d'IA dans les entreprises coûteraient entre 50 000 et 500 000 dollars pour des cas d'utilisation pratiques, les programmes de grande envergure pouvant atteindre plusieurs millions. Ces dépenses contribuent à une augmentation prévue de 9 % des dépenses informatiques mondiales cette année, tirée par l'IA et le cloud.

    Quelles évolutions sont possibles ?

    Selon les analystes, il y a de bonnes chances que tout s'arrange. Oracle pourrait gérer ses contrats et sa dette avec habileté, comme elle l'a fait par le passé. CoreWeave, Nebius et d'autres acteurs pourraient également inaugurer une vague d'innovations financières qui stimulera la croissance de l'IA.

    Mais il est tout aussi probable que bon nombre des contrats colossaux conclus aujourd'hui soient reportés ou renégociés, car la demande finale de services d'IA ne croît pas au même rythme que le développement des infrastructures. Selon les avocats, les contrats pourraient également être transférés : si OpenAI venait à faiblir, Oracle pourrait louer son infrastructure à une autre entreprise plus stable, à condition que l'accord le permette.

    Une telle éventualité ne signifierait pas nécessairement la fin pour Oracle et ses concurrents. Mais selon les analystes, ce serait un test redoutable pour un modèle financier émergent pour l'IA, qui semble de plus en plus fragile chaque jour.

    Les préoccupations de la Deutsche Bank font écho aux avertissements précédemment lancés par d'éminents économistes. En juillet 2025, Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management, affirmait que la bulle de l'IA à Wall Street était pire que la bulle Internet. Il a souligné que les dix principales actions liées à l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les entreprises technologiques dans les années 1990, et que l'histoire est sur le point de se répéter.

    Des entreprises surévaluées avec des bénéfices à la traîne

    Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA. Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant grimpé de 656 % entre fin 2022 et juillet 2024.

    Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Selon Bank of America, l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années.

    Malgré les signes de surévaluation, Jefferies estime que la bulle de l'IA pourrait continuer à se développer à court terme, citant de solides plans de dépenses d'investissement jusqu'en 2025 et d'importantes réserves de liquidités chez les principaux fournisseurs cloud. Le rapport prévient néanmoins que les investisseurs pourraient commencer à exiger des feuilles de route plus claires en matière de monétisation, ce qui risquerait de faire éclater la bulle.

    Selon Jefferies, au moins 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'IA pourraient être nécessaires pour justifier les valorisations récentes. Il prévient que sans une croissance significative des revenus, l'enthousiasme actuel du marché pourrait s'avérer insoutenable.

    Selon une analyse publiée en mars 2025, l'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics. À l'heure actuelle, les Big Tech investissent des dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'IA générative sans une perspective de rentabilité claire. À terme, cela pourrait entraîner « une correction significative du marché » si les attentes ne sont pas satisfaites.

    À son tour, cette situation pourrait provoquer un effondrement de l'économie dans son ensemble, impactant ainsi tout le monde. Selon de nombreux analystes économiques, les dégâts pourraient être colossaux. Plus Wall Street parie sur la perfection de l'IA, plus ce rallye boursier devient fragile.

    Conclusion

    L'endettement peut accélérer la course à l'infrastructure IA, mais il ajoute également de la fragilité. Cette dépendance à l’endettement comporte des risques significatifs. Si la demande en services d’IA n’atteint pas le niveau attendu, les infrastructures financées à crédit pourraient rapidement devenir des charges lourdes à supporter. Une montée des taux d’intérêt rendrait aussi ces emprunts plus coûteux, accentuant la vulnérabilité des entreprises.

    Cela souligne ainsi le danger d’une bulle où l’enthousiasme autour de l’IA pousse à investir sans certitude de rentabilité future. Les gains du marché étant fortement concentrés dans les valeurs technologiques, et les experts prévoyant une correction douloureuse, l'essor de l'IA générative pourrait déclencher un ralentissement économique brutal lorsque la bulle éclatera. Les conséquences pourraient alors être dévastatrices pour l'économie mondiale.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du recours des entreprises à l'endettement pour financer leurs ambitions en matière d'IA ?
    Pensez-vous qu’il y ait lieu de s’inquiéter d’un éventuel effondrement de la bulle de l’IA ? Explique votre point de vue.
    Les experts avertissent que les conséquences pourraient être dévastatrices si la demande pour les services d'IA ne suit pas. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    La Deutsche Bank avertit que la bulle de l'IA est la seule chose qui maintient l'économie US à flot et que, lorsque cette bulle éclatera, la réalité sera bien plus dure que ce que tout le monde imagine

    Dites adieu à la bulle de l'IA et préparez-vous au krach : plusieurs analystes soulignent les signes avant-coureurs de son éclatement imminent, Sam Altman lui-même le reconnait à demi-mot

    L'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics, ainsi qu'un effondrement de l'économie dans son ensemble

  9. #149
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    Par défaut Voici ce qui s'est passé il y a 25 ans et qui a finalement fait éclater la bulle Internet
    Tout le monde se demande si, et quand, la bulle de l'IA va éclater. Voici ce qui s'est passé il y a 25 ans et qui a finalement conduit à l'éclatement de la bulle Internet

    L'enthousiasme exacerbé autour de l'IA générative montre des similitudes avec la bulle Internet de la fin des années 1990. Et des économistes chevronnés affirment que l'histoire est sur le point de se répéter. À l'instar des entreprises Internet d'il y a 25 ans, les entreprises spécialisées dans l'IA attirent aujourd'hui des investissements massifs basés sur leur potentiel de transformation plutôt que sur leur rentabilité actuelle. Cependant, une partie des infrastructures construites ou en construction pourrait rester sous-utilisée si la demande réelle n’est pas au rendez-vous, comme ce fut le cas avec les kilomètres de fibre optique restés inutilisés après l’explosion de la bulle Internet.

    Les entreprises technologiques continuent d'investir des milliards dans l'IA générative. Après une première phase dominée par des investissements massifs financés en cash par les Big Tech, de nouveaux acteurs moins fortunés ou plus petits s'appuient désormais fortement sur la dette pour financer leurs ambitions en matière d'IA. Cette nouvelle dynamique est financée non seulement par des capitaux à risque, mais également par un endettement critique.

    Selon une étude de l'université de Stanford, les investissements mondiaux des entreprises dans l'IA ont atteint 252,3 milliards de dollars en 2024, le secteur ayant été multiplié par treize depuis 2014. Parallèlement, les Big Tech américains (Tesla, Amazon, Google, Meta, Microsoft, etc.) se sont engagés à dépenser un montant record de 320 milliards de dollars en investissements cette année, dont une grande partie sera consacrée aux infrastructures d'IA.

    Grâce à cet afflux de capitaux, les entreprises spécialisées dans l'IA générative affichent des valorisations atteignant des centaines de milliards de dollars (créant ainsi des dizaines de nouveaux milliardaires rien qu'en 2025) et les géants de la technologie investissent des sommes sans précédent dans les centres de données. Mais les investisseurs commencent à se poser une question cruciale : sommes-nous en train d'assister à une répétition de l'histoire ?

    Selon Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management, la bulle de l'IA est pire que la bulle Internet. Il a souligné que les dix principales actions liées à l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les entreprises dans les années 1990, et que l'histoire est sur le point de se répéter. Même Sam Altman, PDG d'OpenAI, reconnaît les similitudes. Voici un rappel sur les effets qui ont conduit à l'éclatement de la bulle Internet.

    Les origines de l’éclatement de la bulle Internet

    L'effondrement des dotcoms n'a pas été déclenché par un événement unique, mais plutôt par une convergence de facteurs qui ont mis en évidence les faiblesses fondamentales de l'économie technologique de la fin des années 1990. Le premier coup dur est venu de la Réserve fédérale, qui a relevé ses taux d'intérêt à plusieurs reprises en 1999 et 2000. Le taux des fonds fédéraux est passé d'environ 4,7 % au début de 1999 à 6,5 % en mai 2000.

    Nom : Gv-ggURWIAANLBA.jpeg
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Taille : 53,7 Ko

    Cela a rendu les investissements spéculatifs moins attractifs, car les investisseurs pouvaient obtenir des rendements plus élevés avec des obligations plus sûres. Le deuxième catalyseur a été une récession économique plus générale qui a débuté au Japon en mars 2000, déclenchant des craintes sur les marchés mondiaux et accélérant la fuite des actifs risqués. Tout ceci a conduit à une correction brutale des valorisations élevées des entreprises Internet.

    Mais le problème sous-jacent était beaucoup plus profond : la plupart des entreprises dotcom avaient des modèles économiques fondamentalement défaillants. Commerce One a atteint une valorisation de 21 milliards de dollars malgré des revenus minimes. TheGlobe.com, fondée par deux étudiants de Cornell avec un capital de démarrage de 15 000 dollars, a vu le cours de son action bondir de 606 % lors de son premier jour de cotation, pour atteindre 63,50 dollars, alors qu'elle n'avait aucun revenu en dehors du financement par capital-risque. Pets.com a brûlé 300 millions de dollars en seulement 268 jours avant de se déclarer en faillite.

    La surconstruction d'infrastructures Internet

    La surconstruction d'infrastructures a joué un rôle clé dans l’éclatement de la bulle Internet. À la fin des années 1990, des opérateurs télécoms, trompés notamment par la prédiction exagérée selon laquelle le trafic Internet doublait tous les 100 jours, ont posé environ 128,7 millions de kilomètres de câbles à fibre optique à travers les États-Unis. La demande attendue n’a jamais suivi et une énorme capacité est restée inutilisée. Quatre ans après le krach, une part importante (entre 85 % et 95 %) de cette fibre était encore surnommée "dark fiber".

    Un cas concret est celui de Cisco. À la fin des années 1990, Cisco était la principale entreprise d'infrastructure informatique. Pariant sur une croissance explosive, Cisco s'est empressé de construire des serveurs et de les connecter les uns aux autres à l'aide de routeurs, puis au système de télécommunications au sens large. En conséquence, l'action Cisco a grimpé de plus de 450 % au cours des deux années qui ont précédé la fin de l'année 1999.

    Son évaluation a atteint 120 fois ses bénéfices prévisionnels à un an. Cependant, la croissance des bénéfices ne s'est pas concrétisée aussi rapidement que prévu et, moins d'un an après le pic de valorisation atteint en mai 2000, la valeur de l'action avait chuté de 70 %. D'un autre côté, Corning, le plus grand producteur mondial de fibre optique, a vu son action chuter de près de 100 dollars en 2000 à environ 1 dollar en 2002. Le chiffre d'affaires de Ciena est passé de 1,6 milliard de dollars à 300 millions de dollars presque du jour au lendemain, son action plongeant de 98 % par rapport à son sommet.

    Le parallèle avec la frénésie autour de l'IA générative

    Les parallèles avec le développement actuel des infrastructures d'IA sont indéniables. Aujourd'hui, les entreprises spécialisées dans l'IA injectent des sommes colossales dans la construction de centres de données, l'achat de puces graphiques, le refroidissement et l’énergie. Selon les analystes, le risque est de construire trop vite et trop grand, créant une surcapacité coûteuse avant que la demande ne justifie ces équipements.

    Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, veut construire un centre de données « si grand qu'il pourrait couvrir une partie importante de Manhattan ». Le projet Stargate (soutenu par OpenAI, SoftBank, Oracle et MGX) vise à développer aux États-Unis un réseau de centres de données d'IA d'une valeur de 500 milliards de dollars.

    Il existe toutefois des différences cruciales. Contrairement à de nombreuses entreprises dotcom qui n'avaient aucun chiffre d'affaires, les principaux acteurs de l'IA génèrent des revenus substantiels. Le service cloud Azure de Microsoft, fortement axé sur l'IA, a connu une croissance de 39 % d'une année sur l'autre, pour atteindre un chiffre d'affaires annuel de 86 milliards de dollars. OpenAI prévoit un chiffre d'affaires annualisé de 20 milliards de dollars d'ici fin 2025, contre environ 6 milliards de dollars début 2025.

    L'éveil brutal des investisseurs et la correction des valorisations

    Au début des années 2000, la plupart des entreprises Internet ne pouvaient pas justifier leur valorisation par des résultats commerciaux concrets. Les entreprises étaient évaluées sur la base du trafic de leur site Web et de leurs indicateurs de croissance plutôt que sur des critères traditionnels tels que les flux de trésorerie et la rentabilité. La désillusion s'est alors installée dans le rang des investisseurs, conduisant finalement à des faillites en cascade.

    Les entreprises d'IA d'aujourd'hui sont confrontées à un défi similaire. Alors que les investissements dans l'IA ont atteint des niveaux historiques, l'écart de revenus reste important. Selon le journaliste spécialisé dans les technologies Ed Zitron, Microsoft, Meta, Tesla, Amazon et Google auront investi environ 560 milliards de dollars dans les infrastructures d'IA au cours des deux dernières années, mais n'auront généré que 35 milliards de dollars de revenus liés à l'IA au total.

    Une étude récente du MIT a révélé que 95 % des projets pilotes d'IA ne donnent pas de résultats significatifs, malgré plus de 40 milliards de dollars d'investissements dans l'IA générative. Ce décalage entre les investissements et les rendements fait écho au problème fondamental qui a finalement causé l'éclatement de la bulle Internet.

    L'éclatement de la bulle de l'IA pourrait provoquer un désastre

    Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA. Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant grimpé de 656 % entre fin 2022 et juillet 2024.


    Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Selon Bank of America, l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années.

    Malgré les signes de surévaluation, Jefferies estime que la bulle de l'IA pourrait continuer à se développer à court terme, citant de solides plans de dépenses d'investissement jusqu'en 2025 et d'importantes réserves de liquidités chez les principaux fournisseurs cloud. Le rapport prévient néanmoins que les investisseurs pourraient commencer à exiger des feuilles de route plus claires en matière de monétisation, ce qui risquerait de faire éclater la bulle.

    Selon Jefferies, au moins 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'IA pourraient être nécessaires pour justifier les valorisations récentes. Il prévient que sans une croissance significative des revenus, l'enthousiasme actuel du marché pourrait s'avérer insoutenable.

    Selon une analyse publiée en mars 2025, l'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics. À l'heure actuelle, les Big Tech investissent des dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'IA générative sans une perspective de rentabilité claire. À terme, cela pourrait entraîner « une correction significative du marché » si les attentes ne sont pas satisfaites.

    À son tour, cette situation pourrait provoquer un effondrement de l'économie dans son ensemble, impactant ainsi tout le monde. Selon de nombreux analystes économiques, les dégâts pourraient être colossaux. Plus Wall Street parie sur la perfection de l'IA, plus ce rallye boursier devient fragile.

    Conclusion

    Depuis le lancement de ChatGPT en 2022, l'industrie technologique prêche que l'IA générative va transformer l'économie. Les dirigeants ont dépensé des milliards pour équiper leur personnel et prédit des économies massives. Mais la révolution promise de l'IA est au point mort. Le MIT rapporte que « seuls 5 % des projets pilotes intégrant l'IA génèrent de la valeur, tandis que la grande majorité reste bloquée sans impact mesurable sur le compte de résultat ».

    La question qui se pose aujourd'hui aux investisseurs n'est pas de savoir si l'IA va transformer l'économie, car la plupart des experts s'accordent à dire que ce sera le cas. La question est de savoir si les valorisations actuelles et les investissements dans les infrastructures peuvent être justifiés par des rendements à court terme, ou si, à l'instar des câbles à fibre optique des années 1990, une grande partie des infrastructures d'IA actuelles resteront inutilisées pendant que le marché attendra que la demande rattrape l'offre.

    Comme l'histoire le montre, même les technologies transformatrices ne peuvent échapper à l'attraction gravitationnelle de l'économie. Ainsi, si Internet a changé le monde, cela ne s'est pas produit aussi rapidement que l'avaient promis certains de ses premiers défenseurs, et plusieurs de ceux qui s'étaient emballés ont dû faire preuve d'humilité au cours du processus.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Pensez-vous que la bulle de l'IA va suivre la même courbe que la bulle Internet ?

    Voir aussi

    « La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

    La nouvelle phase du boom de l'IA est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par la dette, ce qui pourrait provoquer un désastre si la demande pour les services d'IA ne suit pas

    La Deutsche Bank avertit que la bulle de l'IA est la seule chose qui maintient l'économie US à flot et que, lorsque cette bulle éclatera, la réalité sera bien plus dure que ce que tout le monde imagine

  10. #150
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    Par défaut L'IA va mourir ? “Vive l'IA”
    Depuis le lancement de ChatGPT en 2022, l'industrie technologique prêche que l'IA générative va transformer l'économie.
    Que la bulle éclate ou non, ce serait vrai. Personnellement, je trouve “dégeu” que des gens (déjà richissimes) vont faire encore plus d'argent et volatiliser tant d'emplois sur la base d'une construction faite des créations d'une multitude d'humains du monde, avec seulement une vague préoccupation des droits des auteurs. Mort au néo-libéralisme antisocial !

  11. #151
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    Par défaut Sam Altman, PDG d'OpenAI, a lancé un avertissement concernant l'effondrement potentiel du secteur de l'IA
    Sam Altman, PDG d'OpenAI, a lancé un avertissement sévère concernant l'effondrement potentiel du secteur de l'IA, le comparant à une bulle sur le point d'éclater de manière spectaculaire.

    Sam Altman met en garde contre l'éclatement catastrophique de la bulle spéculative qui entoure le secteur de l'IA, qui pourrait entraîner des pertes financières dues à un surinvestissement, à l'image de ce qui s'est produit à l'époque des dot-com. Malgré cela, il reste optimiste quant au potentiel transformateur de l'IA, notamment en ce qui concerne la superintelligence d'ici 2030, et préconise des stratégies prudentes pour gérer les risques.

    En août, Sam Altman a reconnu ce que le reste de l'industrie de l'IA ne veut pas admettre : « nous sommes en présence d'une grosse bulle spéculative ». Le PDG d'OpenAI a comparé la réaction du marché à l'IA à la bulle des dotcoms, lorsque la valeur des startups Internet a grimpé en flèche avant de s'effondrer brusquement en 2000. Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.

    Dans une récente interview, Sam Altman a lancé un avertissement sévère concernant la chute potentielle du secteur de l'IA, le comparant à une bulle sur le point d'éclater de manière spectaculaire. S'exprimant lors d'un événement au Texas, Altman a reconnu que l'engouement autour de l'IA avait conduit à des investissements massifs, mais il a averti que tous ne seraient pas rentables, ce qui pourrait entraîner des pertes financières importantes pour certains acteurs.

    Les commentaires d'Altman font état d'un « éclatement catastrophique » de ce qu'il considère comme une bulle de l'IA, alimentée par des valorisations en flèche et un enthousiasme démesuré. Il a fait remarquer que si l'IA pouvait révolutionner des domaines tels que la santé et l'éducation, l'engouement actuel reflète les booms technologiques passés qui se sont soldés par des effondrements. Les observateurs du secteur partagent ce sentiment, soulignant les parallèles avec l'ère des dot-com, où l'exubérance avait dépassé les applications pratiques. La propre entreprise d'Altman, OpenAI, a été à l'avant-garde, levant des milliards tout en traversant des bouleversements internes, notamment son bref éviction et sa réintégration en 2023.


    Altman a expliqué que « les gens font parfois des allocations de capital stupides », soulignant que les investisseurs pourraient s'engager de manière excessive dans des projets d'IA non éprouvés. Cela intervient alors que des rapports font état de start-ups spécialisées dans l'IA qui sont confrontées à des pénuries de puissance de calcul et à une augmentation des coûts des centres de données. Pourtant, Altman équilibre sa prudence avec son optimisme, prédisant que la superintelligence pourrait arriver d'ici 2030, automatisant potentiellement jusqu'à 40 % des tâches humaines. Cette dualité – mettre en garde contre l'implosion tout en défendant le potentiel de l'IA – reflète le pari risqué auquel le secteur est confronté.

    Les besoins énergétiques liés à l'entraînement de l'IA constituent un autre point sensible. Altman souligne que le développement de l'intelligence dépendra de sources d'énergie abondantes et bon marché. Les détracteurs affirment que cela pourrait exacerber les préoccupations environnementales, ajoutant ainsi une couche supplémentaire à la théorie de la bulle. Pour les initiés, les prévisions d'Altman soulèvent des questions sur les réponses réglementaires. Les gouvernements du monde entier examinent de près les impacts sociétaux de l'IA, du déplacement des emplois aux dilemmes éthiques, comme l'a lui-même souligné Altman dans des déclarations antérieures.

    Malgré cette morosité, Altman prône la poursuite de l'innovation, suggérant que survivre à l'implosion pourrait conduire à de véritables percées. Les publications sur X, anciennement Twitter, amplifient ce débat, les utilisateurs discutant de la rareté des GPU et de la nécessité d'investissements massifs dans les infrastructures pour éviter les goulots d'étranglement. En outre, plusieurs analystes soulignent les signes avant-coureurs de l'éclatement imminent de la bulle de l'IA.

    Alors que le secteur de l'IA se précipite vers un éventuel jugement dernier, les paroles d'Altman servent de rappel à la réalité : le chemin vers la superintelligence est semé d'embûches financières, exigeant des stratégies prudentes de la part des investisseurs et des dirigeants. Si la bulle peut éclater, la promesse de la technologie sous-jacente demeure, susceptible de remodeler les économies si elle est gérée avec sagesse.

    Source : Sam Altman s'exprimant lors d'un événement au Texas

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces déclarations sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    OpenAI au premier semestre 2025 : 4,3 Mds $ de revenus et 13,5 Mds $ de pertes, mais la startup vaut désormais 500 Mds $, passant devant SpaceX d'Elon Musk et ByteDance propriétaire de TikTok

    L'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics, ainsi qu'un effondrement de l'économie dans son ensemble

    Tout le monde se demande si, et quand, la bulle de l'IA va éclater. Voici ce qui s'est passé il y a 25 ans et qui a finalement conduit à l'éclatement de la bulle Internet
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  12. #152
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    Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
    Haaa, c'est les autres qui sont dans une bulle, pas son entreprise !
    Je me disais bien que je trouvais ça bizarre comme déclaration de sa part.

  13. #153
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    L'histoire le dira... la bulle des dot-com a éclaté, mais certaines entreprises de l'époque restent très rentables (Google, Amazon...)

    On aura peut-être le même effet : des entreprises sur le carreau et d'autres qui tirent leur épingle du jeu. Et avec la réduction du nombre d'acteurs, les prix pourront monter et avec eux les revenus. (J'avoue que tant que je peux utiliser une IA gratuitement, je n'imagine pas payer un centime dans une offre premium). Reste à connaître la patience des investisseurs qui finiront par avoir du mal d'attendre des profits...

  14. #154
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    Par défaut La stagnation de l'économie américaine est masquée par les investissements massifs dans les centres de données
    Les dépenses massives dans les centres de données IA stimulent 92% de la croissance du PIB américain, alors que celle-ci n’est que de 0,1%, ce qui masque la stagnation et fait craindre une bulle industrielle

    Un économiste de Harvard alerte sur une situation inquiétante : 92 % de la croissance du PIB américain provient du boom des centres de données pour l’IA, masquant la stagnation économique. Sans cet afflux de capitaux dans les centres de données, la croissance du PIB n'est que de 0,1 % au premier semestre 2025, ce qui fait craindre une bulle industrielle. En juillet 2025, l'éminent économiste Torsten Slok d'Apollo Global Management avertissait déjà que la bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999. L'éclatement de la bulle pourrait provoquer un désastre, anéantissant les sociétés de capital-risque et entraînant la chute des marchés publics.

    Tout le monde s'est mis à rêver de la nouvelle révolution promise par l'IA. Les chiffres donnent le vertige : des milliards de dollars investis, des valorisations qui s'envolent et un marché boursier enivré par les promesses d'un futur radieux. Les promesses sont immenses : réinventer la productivité, automatiser la créativité, transformer la manière dont nous travaillons. Mais derrière cet emballement médiatique et financier, des signaux inquiétants s’accumulent.

    Les entreprises ont investi des sommes colossales dans la construction de centres de données pour l'IA. Le risque est de construire trop vite et trop grand, créant une surcapacité coûteuse avant que la demande ne justifie ces équipements. Les économistes avertissent qu'une gigantesque bulle s'est formée dans le secteur de l'IA.

    Selon l'économiste de Harvard Jason Furman, la croissance du PIB américain au premier semestre 2025 a été presque entièrement tirée par les investissements dans les centres de données. En excluant les catégories liées à la technologie, il s'aperçoit que la croissance du PIB n'est que de 0,1 % sur une base annualisée, ce qui souligne le rôle de plus en plus central des infrastructures de haute technologie dans l'évolution des résultats macroéconomiques.

    Si ces dépenses stimulent l'expansion économique du pays, elles nourrissent aussi les craintes d'une bulle non durable masquant la faiblesse d'autres secteurs. L'ampleur de l'investissement est stupéfiante. Selon Morgan Stanley Wealth Management, les dépenses annuelles des hyperscaleurs dans les centres de données avoisinent les 400 milliards de dollars. Selon certains détracteurs, « la force apparente de l'économie américaine n'était qu'une illusion ».

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    « Notre économie pourrait bien se résumer à trois centres de données d'IA dissimulés sous un manteau de tranchée », ironise l'auteur Rusty Foster de Today in Tabs. Les chiffres récents tendent à lui donner raison. Malgré les avertissements, les entreprises technologiques poursuivent leurs investissements.

    « La vitesse de croissance et l'ampleur des investissements faussent leur impact économique global, les dix principaux investisseurs représentant près d'un tiers de toutes les dépenses. Pour mettre les choses en perspective, on estime que les dépenses liées aux centres de données ajoutent environ 100 points de base à la croissance du PIB réel des États-Unis », souligne Lisa Shallet, directrice des investissements chez Morgan Stanley Wealth Management.

    Risques et enjeux de la dépendance à un seul moteur de croissance

    Jason Furman a partagé son analyse dans un article publié le 27 septembre 2025 sur X (ex-Twitter). Techniquement, comme le souligne Jason Furman, les investissements dans les équipements et logiciels de traitement de l'information ne représentaient que 4 % du PIB des États-Unis au premier semestre 2025, mais ils ont également représenté 92 % de la croissance du PIB au cours de cette période. Son analyse a été partagée par plusieurs de ses pairs.

    Ses conclusions font écho à plusieurs mois d'observations sur le boom remarquable des centres de données. En août 2025, Renaissance Macro Research notait que la valeur en dollars contribuant à la croissance du PIB grâce à la construction de centres de données avait dépassé pour la première fois les dépenses de consommation des États-Unis. C'est remarquable si l'on considère que les dépenses de consommation représentent les deux tiers du PIB.

    Cette forte croissance tirée par la technologie s'inscrit dans un contexte de ralentissement économique général et, paradoxalement, de forte croissance du PIB. La création d'emplois a ralenti, ce qui fait craindre que, sans les investissements technologiques, l'économie américaine aurait pu entrer en récession. Si les investissements colossaux dans les centres de données pour l’IA ralentissent, l’économie pourrait connaître un brusque coup d’arrêt.

    La course pour accumuler la puissance informatique nécessaire à l’IA

    Les entreprises investissent massivement pour gagner la course à l'IA. La pression est immense, obligeant les entreprises à construire leur propre infrastructure à un rythme effréné. Elon Musk, qui se dépêche de rattraper son retard avec sa propre entreprise xAI, a fait remarquer que lorsque les fournisseurs existants proposaient des délais de 18 à 24 mois, « cela signifiait que la défaite était certaine. La seule option était de le faire nous-mêmes ».

    L'ampleur des dépenses est telle qu'elle modifie les prévisions économiques. Les dépenses prévues par OpenAI, d'environ 850 milliards de dollars, représentent près de la moitié de la hausse mondiale de 2 000 milliards de dollars de dépenses dans les infrastructures d'IA désormais prévues par HSBC. Ce tsunami financier est une réponse directe à ce que Sarah Friar, directrice financière d'OpenAI, appelle une « crise informatique massive ».

    Les concurrents ne restent pas les bras croisés. Meta s'est engagé à dépenser des centaines de milliards dans ses propres centres de données à l'échelle du gigawatt, tandis que Google continue d'investir des milliards dans l'expansion de sa propre infrastructure d'IA afin de rester dans la course technologique à haut risque.

    Un réseau de partenariat d'une valeur de 1000 milliards de dollars

    Au cœur de cette expansion se trouve l'orchestration par OpenAI d'un réseau de partenariats massifs et interdépendants, dont beaucoup sont centrés sur le projet Stargate relancé. Stargate est une initiative ambitieuse de construction de centres de données. Lancée pour construire l'infrastructure d'IA la plus avancée au monde, elle pourrait finalement coûter jusqu'à 1 000 milliards de dollars. Le parcours de Stargate a toutefois été très mouvementé.

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    Le projet a été dévoilé en grande pompe à la Maison Blanche en janvier 2025 par le président américain Donald Trump. Il présenté comme une coalition de 500 milliards de dollars comprenant SoftBank, Oracle et le fonds MGX des Émirats arabes unis. Lors du lancement, le président de la holding japonaise SoftBank, Masayoshi Son, a proclamé : « c'est le début de notre âge d'or ». Mais cette grande vision s'est rapidement heurtée à la réalité.

    Six mois plus tard, des rapports ont révélé que le projet était au point mort en raison de désaccords fondamentaux sur l'emplacement des sites. La paralysie était si grave que Safra Catz, alors PDG d'Oracle, a déclaré sans détour que « Stargate n'était pas encore formé », contredisant ainsi les déclarations officielles.

    Le projet a été relancé de manière décisive en août 2025, avec l'acquisition d'une ancienne usine Foxconn dans l'Ohio pour construire du matériel serveur. Aujourd'hui, une expansion de plus de 400 milliards de dollars est en cours pour cinq nouveaux centres de données aux États-Unis. Plus récemment, OpenAI a signé un accord définitif de plusieurs milliards de dollars avec le géant des semiconducteurs AMD pour déployer 6 gigawatts de ses GPU.

    Jeff Bezos parle d'une bulle industrielle plutôt qu'une bulle financière

    D'autres secteurs, de l'industrie manufacturière à l'immobilier en passant par le commerce de détail et les services, ont peu contribué à la production globale au premier semestre 2025, voire l'ont freinée. Et pourtant, comme l'a fait remarquer Torsten Sløk, économiste en chef chez Apollo Global Management, les chiffres du PIB témoignent d'une économie (statistiquement) forte. « Le consensus est erroné depuis janvier », a déclaré Torsten Sløk.

    Le 6 octobre 2025, Michael Gapen, économiste en chef chez Morgan Stanley, a tenté d'expliquer « le mystère » de l'économie américaine de 2025, « entre des données de dépenses solides et une faible embauche ». L'économiste a avancé que « cette situation pouvait s'expliquer par le fait que le secteur privé a absorbé le coût initial des droits de douane et réduit les coûts unitaires de main-d'œuvre et la rentabilité plutôt que d'augmenter les prix ».

    En d'autres termes, cela n'a rien à voir avec la construction de centres de données qui alimente les craintes d'une bulle. Les détracteurs pointent du doigt « un modèle de financement circulaire », dans lequel les partenaires investissent dans des projets uniquement pour être remboursés par la vente et la location de matériel.

    Le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, insiste sur le fait que ces centres de données constituent une « bulle industrielle » plutôt qu'une bulle financière, et que nous serons tous heureux un jour de disposer d'une telle puissance de calcul à portée de main, grâce à des investissements de plusieurs centaines de milliards.

    Certaines grandes entreprises de la course à l'IA ressentent déjà les effets

    Les tensions financières se font déjà sentir. Un rapport récent a révélé que la division cloud d'Oracle est confrontée à de faibles marges bénéficiaires, en grande partie en raison du coût élevé des puces Nvidia, ce qui a fait chuter son action. Cela met en évidence le risque immense pour les fournisseurs cloud. Malgré ces inquiétudes, les leaders du secteur insistent sur le fait que cette expansion est une réponse nécessaire à la demande croissante.

    Comme souligné ci-dessus, Sarah Friar, d'OpenAI, évoque une « énorme crise informatique ». « Il n'y a pas assez de puissance de calcul pour faire tout ce que l'IA peut faire, et nous devons donc nous y mettre », a-t-elle déclaré, arguant que l'investissement est essentiel pour libérer le potentiel de l'IA.

    D'autres affirment qu'il ne s'agit pas d'une bulle, mais d'un changement économique fondamental. Pour l'instant, il s'agit d'une promesse audacieuse fondée sur un pari risqué qui pourrait finalement plonger l'économie mondiale dans une crise économique mondiale une fois que la frénésie des dépenses massives en IA aura perdu de son élan. L'économiste James Ferguson a averti que l'éclatement de la bulle pourrait se solder par un désastre.

    Conclusion

    Depuis le lancement de ChatGPT en 2022, la Silicon Valley prêche que les chatbots d'IA vont transformer l'économie. Les dirigeants ont donc dépensé des milliards pour équiper leur personnel et prédit des économies massives. Mais la révolution promise de l'IA est au point mort, selon un rapport du MIT. Après avoir interrogé 150 chefs d'entreprise et 350 employés, le MIT a constaté que « seuls 5 % des projets pilotes intégrant l'IA génèrent des millions de dollars de valeur, tandis que la grande majorité reste bloquée sans impact mesurable sur le compte de résultat ».

    Le constat est clair : l’IA traverse une phase d’emballement qui ne pourra pas durer. Les marchés, les chercheurs et même les dirigeants des géants du secteur en conviennent. Alors, faut-il s'attendre à une catastrophe ? Non. Le "krach" d'une bulle n'est pas la fin de la technologie, mais la fin d'une période d'excès et de spéculation. La bulle, tôt ou tard, se dégonflera. Mais pour les professionnels de l’informatique, ce n’est pas une menace insurmontable : c’est une occasion de prendre du recul, de sélectionner les bons cas d’usage et de préparer l’avenir.

    Les entreprises ne seront plus jugées sur leurs promesses, mais sur leur capacité à générer de la valeur réelle et à résoudre des problèmes concrets. Ce sera le moment idéal pour :

    • se concentrer sur les fondamentaux : mettre l'accent sur les projets qui offrent un ROI clair et tangible ;
    • adopter une approche pragmatique : tester les solutions d'IA en se concentrant sur les cas d'usage qui améliorent véritablement l'efficacité ou créent de nouveaux services ;
    • séparer le bon grain de l'ivraie : les entreprises viables et les technologies robustes survivront, laissant derrière elles le bruit et le marketing surfait.


    La véritable révolution de l’IA n’a sans doute pas encore commencé. Et c’est peut-être seulement après l’éclatement de la bulle actuelle que nous verrons émerger les applications qui transformeront vraiment nos métiers et nos sociétés.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'impact des investissements dans les centres de données sur l'économie américaine ?
    Quels seraient les impacts si les investissements colossaux dans les centres de données pour l’IA ralentissent ?
    Selon vous, l’IA générative est-elle une véritable révolution technologique ou simplement une mode passagère ?

    Voir aussi

    Dites adieu à la bulle de l'IA et préparez-vous au krach : plusieurs analystes soulignent les signes avant-coureurs de son éclatement imminent, Sam Altman lui-même le reconnait à demi-mot

    La nouvelle phase du boom de l'IA est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par la dette, ce qui pourrait provoquer un désastre si la demande pour les services d'IA ne suit pas

    « La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

  15. #155
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'impact des investissements dans les centres de données sur l'économie américaine ?
    Quels seraient les impacts si les investissements colossaux dans les centres de données pour l’IA ralentissent ?
    Selon vous, l’IA générative est-elle une véritable révolution technologique ou simplement une mode passagère ?
    > Quel est votre avis sur le sujet ?
    Tel que j'en parlais avec un autre interlocuteur dans un autre fil de discussion l'IA est une bulle mais j'ignore un peu ce qui arrivera lorsqu'elle éclatera. Je suppose que son utilisation massive dans tous les milieux et la propension à avoir des "agents intelligents" dans absolument tous les programmes aura tendance à ralentir.

    > Que pensez-vous de l'impact des investissements dans les centres de données sur l'économie américaine ?
    Pour répondre de façon détournée je dirais qu'en regardant la tech en générale, j'ai du mal à cerner le réel apport, la vraie plus value, des USA sur la planète à l'ère de l'hypermondialisation où absolument toutes les grandes nations peuvent fournir les biens et les services numériques/digitaux aux usagers.
    Selon moi les USA avancent une société déconnectée de la réalité.

    > Quels seraient les impacts si les investissements colossaux dans les centres de données pour l’IA ralentissent ?
    Probablement que l'on verrait moins d'outils "boostés à l'IA", moins d'assistant intrusifs dans nos programmes du quotidien et que le branding marketing de l'IA se fera plus discret.
    Cependant je pense que les IA, les LLM, vieilliront mieux que d'autres tendances telles que les NFT et la crypto.

    > Selon vous, l’IA générative est-elle une véritable révolution technologique ou simplement une mode passagère ?
    Il me semble que l'IA apporte une véritable révolution dans notre façon d'employer l'outil informatique, elle apporte son lot de points positifs comme probablement améliorer notre productivité mais également des aspects négatifs comme, apparemment, un appauvrissement intellectuel des individus.
    De dire si elle est une mode passagère, peu probable que l'on fasse comme si elle n'avait jamais existé, contrairement au web3 et la blockchain qui sont restés des technologies de niche.

  16. #156
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    Par défaut Il me fait penser à quelqu'un
    Bon, Altman nous parlent maintenant du "super-intelligence"... pour 2030
    C'est qui le gars qui prévoyait des voitures autonome niveau 5 pour l'année prochaine, pendant plus de 10 ans ?

    Sur quoi se base-t-il pour faire ces "prédictions" ? Y-aurait-il une avancée quelque part dans un tiroir ?

    Bon, AI, AIG, et maintenant "super-intelligence"... J'attend le "terme" suivant...

    A l'année prochaine

    BàV et Peace & Love.

  17. #157
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    Par défaut Le FMI et la Banque d'Angleterre avertissent sur le risque croissant d'éclatement de la bulle de l'IA
    Risque croissant d'éclatement de la bulle de l'IA : le Fonds monétaire international et la Banque d'Angleterre ont tous deux émis des avertissements concernant la flambée des valorisations boursières

    Le Fonds monétaire international et la Banque d'Angleterre sont les dernières institutions financières à avertir que les marchés boursiers mondiaux pourraient être en difficulté si l'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle venait à s'essouffler. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a donné un conseil sans détour aux investisseurs : « Attachez vos ceintures : l'incertitude est la nouvelle norme et elle est là pour durer. » Ses commentaires ont été formulés peu après que la Banque d'Angleterre ait averti que le risque d'une « forte correction du marché » avait augmenté, soulignant que les valorisations semblaient exagérées, en particulier pour les entreprises technologiques axées sur l'IA.

    En août, Sam Altman a reconnu ce que le reste de l'industrie de l'IA ne veut pas admettre : « nous sommes en présence d'une grosse bulle spéculative ». Le PDG d'OpenAI a comparé la réaction du marché à l'IA à la bulle des dotcoms, lorsque la valeur des startups Internet a grimpé en flèche avant de s'effondrer brusquement en 2000. Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.

    Dans une récente interview, Sam Altman a lancé un avertissement sévère concernant la chute potentielle du secteur de l'IA, le comparant à une bulle sur le point d'éclater de manière spectaculaire. S'exprimant lors d'un événement au Texas, Altman a reconnu que l'engouement autour de l'IA avait conduit à des investissements massifs, mais il a averti que tous ne seraient pas rentables, ce qui pourrait entraîner des pertes financières importantes pour certains acteurs.

    Alors que les dépenses de l'industrie augmentent, les principales institutions financières affirment qu'une forte correction pourrait se produire si l'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle venait à s'essouffler. « Si l'on considère une bulle en cinq étapes, nous en sommes probablement à la troisième », a déclaré Joost van Leenders, stratège en chef chez le gestionnaire d'actifs néerlandais Van Lanschot Kempen.

    Le Fonds monétaire international et la Banque d'Angleterre sont les dernières institutions financières à avertir que les marchés boursiers mondiaux pourraient être en difficulté si l'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle venait à s'essouffler. S'exprimant alors que les ministres des Finances et les banques centrales se préparent à se réunir à Washington pour les assemblées annuelles du Fonds, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a donné un conseil sans détour aux investisseurs : « Attachez vos ceintures : l'incertitude est la nouvelle norme et elle est là pour durer. »


    Georgieva a déclaré que, même si l'économie mondiale ne devrait ralentir « que légèrement » cette année et l'année prochaine, il existe des « signes inquiétants » indiquant que les chocs sur les marchés pourraient bientôt mettre à rude épreuve la résilience mondiale. Elle a cité la forte hausse de la demande mondiale d'or, dont le prix a atteint pour la première fois cette semaine 4 000 dollars l'once, comme un exemple de l'inquiétude des investisseurs.

    La directrice générale du FMI a également cité comme deux autres signaux d'alerte l'effet complet des droits de douane américains et la flambée des valorisations boursières, dans un contexte d'euphorie alimentée par l'intelligence artificielle. « Quant aux conditions financières favorables, qui masquent mais n'arrêtent pas certaines tendances à la baisse, notamment en matière de création d'emplois, l'histoire nous enseigne que ce sentiment peut changer brusquement », a déclaré Georgieva.

    Ses commentaires ont été formulés peu après que la Banque d'Angleterre ait averti que le risque d'une « forte correction du marché » avait augmenté, soulignant que les valorisations semblaient exagérées, en particulier pour les entreprises technologiques axées sur l'IA. Dans le compte rendu de sa dernière réunion, la banque centrale a déclaré que « les facteurs négatifs comprenaient des progrès décevants en matière de capacités et d'adoption de l'IA ou une concurrence accrue, qui pourraient entraîner une réévaluation des bénéfices futurs actuellement élevés ».

    Le FMI et la BOE se joignent à Sam Altman d'OpenAI, Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, et Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, pour mettre en garde contre le risque d'une correction boursière alors que les dépenses en IA augmentent.

    D'énormes investissements dans l'IA

    Joost van Leenders, stratège en chef chez le gestionnaire d'actifs néerlandais Van Lanschot Kempen, a déclaré qu'il s'agissait probablement d'une coïncidence si les avertissements du FMI et de la BOE avaient été publiés le même jour, mais qu'il était clair que leurs messages s'inscrivaient dans une tendance plus large. « Nous avons vu des commentaires de ce type émerger au cours des dernières semaines ou des derniers mois, je pense, et nous constatons d'énormes investissements dans l'IA, ce qui jette essentiellement le doute sur la rentabilité de celle-ci », a déclaré Van Leenders.

    À la question de savoir si une correction du marché semblait imminente, Van Leenders a répondu : « C'est une bonne question. C'est difficile à dire. Je pense que lorsque l'on examine les valorisations des grandes entreprises technologiques américaines, elles ne sont pas excessives, par exemple sur la base du ratio cours/bénéfice prévisionnel. » Le ratio cours/bénéfice prévisionnel est un indicateur de valorisation boursière qui correspond au cours actuel de l'action d'une entreprise divisé par son bénéfice par action (BPA) prévisionnel pour les 12 prochains mois.

    « Quand on regarde, par exemple, les investissements dans l'IA et la croissance de ces investissements, ainsi que le fait que certaines de ces entreprises se financent mutuellement et achètent leurs actions respectives, je pense que ce sont également des signes d'une bulle », a déclaré Van Leenders. « Donc, si l'on considère une bulle en cinq étapes, nous en sommes probablement à la troisième étape. Tant que la demande en IA, que nous observons chez les entreprises et les particuliers, restera forte, je pense que cela peut continuer. Mais la grande question est évidemment de savoir jusqu'où cela ira », a-t-il ajouté.

    En effet, depuis le lancement de ChatGPT il y a plus de deux ans, l'intelligence artificielle générative est sur toutes les lèvres. Des géants de la tech aux start-up les plus audacieuses, tout le monde s'est mis à rêver de cette nouvelle révolution. Les chiffres donnent le vertige : des milliards de dollars investis, des valorisations qui s'envolent et un marché boursier enivré par les promesses d'un futur radieux. Les promesses sont immenses : réinventer la productivité, automatiser la créativité, transformer la manière dont nous travaillons.

    Mais derrière l’emballement médiatique et financier, des signaux inquiétants s’accumulent. Aussi, des voix de plus en plus nombreuses murmurent la même inquiétude : sommes-nous en train de vivre la formation d'une nouvelle bulle, prête à éclater ? Plusieurs analystes estiment que nous vivons actuellement une bulle spéculative comparable à celle des dot-com au début des années 2000.

    Source : FMI

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces avertissements sont crédibles ou pertinents ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    La Deutsche Bank avertit que la bulle de l'IA est la seule chose qui maintient l'économie US à flot et que, lorsque cette bulle éclatera, la réalité sera bien plus dure que ce que tout le monde imagine

    « Il n'existe pas une bulle unique de l'IA, mais trois dynamiques distinctes qui coexistent : la bulle spéculative, la bulle d'infrastructure et les promesses irréalistes », selon une analyse

    Tout le monde se demande si, et quand, la bulle de l'IA va éclater. Voici ce qui s'est passé il y a 25 ans et qui a finalement conduit à l'éclatement de la bulle Internet
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  18. #158
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    Par défaut Le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq plongent alors que Trump avertit de tarifs douaniers "massifs" sur la Chine
    Krach boursier US : pourquoi le marché boursier US chute-t-il aujourd'hui ? Le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq plongent alors que Trump avertit de tarifs douaniers "massifs" sur la Chine ; AMD, Nvidia et Tesla chutent, tandis que les actions des terres rares bondissent

    Les marchés boursiers américains ont fortement chuté le vendredi 10 octobre 2025, après l'annonce par le président Donald Trump d'un projet d'« augmentation massive » des droits de douane sur les importations en provenance de Chine. Cette chute soudaine a surpris les investisseurs et mis fin à plusieurs mois de calme sur les marchés. Des indices comme le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont plongé. Les entreprises technologiques sensibles aux tensions commerciales, telles que Nvidia, AMD ou Tesla, ont également enregistré de fortes pertes, tandis que les actions dans les terres rares ont bondi à la suite des restrictions à l'exportation imposées par la Chine.

    Cette chute brutale des marchés intervient dans un contexte d'incertitude concernant le secteur technologique, et plus particulièrement celui de l'intelligence artificielle (IA). Sam Altman, le PDG d'OpenAI, a récemment lancé un avertissement sévère concernant l'effondrement potentiel du secteur de l'IA, le comparant à une bulle sur le point d'éclater de manière spectaculaire. Selon lui, l'engouement actuel pour l'IA pourrait entraîner des pertes considérables si les rendements espérés ne se concrétisent pas.

    Le vendredi 10 octobre 2025, le Dow Jones Industrial Average a chuté de 1,05 % à 45 873 points, le S&P 500 a reculé de 0,8 %, tandis que le Nasdaq Composite, fortement influencé par les valeurs technologiques, a chuté de près de 2 %, entraînant la baisse.

    L'annonce de Donald Trump d'une « augmentation massive » des droits de douane est intervenue après que la Chine a imposé des contrôles à l'exportation sur les minéraux rares essentiels aux industries technologiques et de défense, ainsi que de nouveaux droits portuaires sur les navires américains et une enquête antitrust sur Qualcomm. Donald Trump a annulé une réunion prévue avec le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de l'APEC et a averti que ces mesures seraient suivies de fortes contre-mesures américaines, notamment des hausses importantes des droits de douane.

    Les actions des sociétés américaines spécialisées dans les terres rares ont bondi vendredi, emmenées par MP Materials et USA Rare Earth, toutes deux en hausse d'environ 15 %, les marchés ayant intégré les perturbations de la chaîne d'approvisionnement. Dans le même temps, les entreprises technologiques sensibles aux tensions commerciales ont enregistré de fortes pertes : AMD a chuté de 7 %, Nvidia et Broadcom ont chacune perdu 2 % et Tesla a reculé de 2 %.

    Les marchés ont réagi à plusieurs facteurs, notamment les tensions commerciales, les résultats des entreprises, l'engouement pour l'IA et la hausse des rendements obligataires. Les traders et les investisseurs à long terme tentent de comprendre ce que cela signifie pour l'économie et leurs portefeuilles.

    Cette chute soudaine a pris de court de nombreux investisseurs particuliers. Beaucoup s'attendaient à des gains réguliers après des semaines de sentiment positif sur les marchés. La forte baisse a déclenché une vague de ventes dans plusieurs secteurs.

    Nom : nasdaq chute bourse trump.PNG
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    Les valeurs technologiques ont été les plus touchées, les investisseurs réévaluant les entreprises à forte croissance à la lumière de la hausse des taux d'intérêt et d'une éventuelle surévaluation. Les entreprises liées aux semi-conducteurs et à l'IA ont été particulièrement touchées.

    Les valeurs financières ont également reculé. La hausse des rendements obligataires a rendu les prêts moins rentables pour les banques, ce qui a incité les investisseurs à la prudence. Certaines sociétés financières ont vu leur cours baisser malgré des résultats trimestriels solides.

    Les entreprises axées sur la consommation ont connu des réactions mitigées. Les sociétés de vente au détail et de biens de consommation ont subi des pressions à la vente en raison des craintes que les droits de douane et la hausse des coûts n'aient une incidence sur leurs bénéfices au cours des prochains mois.

    Les secteurs de l'énergie et de l'industrie n'ont pas été épargnés. Les acteurs du marché ont noté que les incertitudes économiques mondiales, notamment les perturbations commerciales et les risques géopolitiques, influençaient la demande industrielle et les prix de l'énergie.

    Le sentiment des investisseurs reste fragile dans un contexte de fermeture des services publics américains, qui en est maintenant à son dixième jour et a retardé la publication de rapports économiques clés du gouvernement. Les données privées de l'université du Michigan ont montré que le sentiment des consommateurs était stable en octobre, mais faible à 55, ce qui indique des inquiétudes persistantes concernant l'inflation et la sécurité de l'emploi.

    À l'horizon, la saison des résultats financiers débute la semaine prochaine avec les publications attendues des grandes banques JPMorgan et Citigroup, les analystes anticipant une baisse des revenus due aux droits de douane.

    Les actions américaines ont fortement chuté le vendredi 10 octobre 2025. Les investisseurs ont réagi à l'escalade des tensions entre les États-Unis et la Chine.

    Les investisseurs se sont tournés vers les actions liées aux terres rares, les restrictions à l'exportation imposées par la Chine ayant suscité des inquiétudes quant à l'approvisionnement. MP Materials a bondi de 11 % à 80,29 dollars, et USA Rare Earth a gagné 15 %. Ces minéraux sont essentiels pour l'électronique, les véhicules électriques et les technologies de défense. Tous les principaux indices devraient enregistrer des pertes hebdomadaires, le S&P 500 étant en passe de reculer d'environ 1 %.

    Les acteurs du marché attendent désormais la saison des résultats, JPMorgan et Citigroup devant publier leurs résultats la semaine prochaine. Les analystes anticipent que les droits de douane et les incertitudes commerciales pourraient peser sur les revenus et les performances des entreprises.

    Pourquoi les tensions commerciales avec la Chine ont-elles provoqué une chute des marchés ?

    Les questions commerciales ont toujours rendu les investisseurs nerveux, et les récentes informations concernant de nouveaux droits de douane potentiels sur les produits chinois ont secoué les marchés. Les traders craignent que des droits de douane plus élevés ne ralentissent la croissance économique américaine.

    Une « augmentation massive » des droits de douane a été suggérée, suscitant des inquiétudes quant à une guerre commerciale prolongée. Ce n'est pas la première fois que les droits de douane affectent les marchés. Les annonces précédentes concernant des pays comme le Canada et le Mexique ont également créé de l'incertitude.

    Donald Trump a annulé une réunion prévue avec le président Xi Jinping lors du sommet de l'APEC.

    La Chine a récemment :

    • Ajouté des frais portuaires aux navires américains.
    • Lancé une enquête antitrust sur Qualcomm.
    • Renforcé les contrôles à l'exportation des terres rares.
    • Suspendu ses achats de soja américain.

    Les investisseurs craignent que les droits de douane ne fassent grimper les prix pour les consommateurs et les entreprises. Si les coûts augmentent, les entreprises pourraient voir leurs bénéfices diminuer et les cours boursiers baisser. Les traders ont réagi rapidement en vendant des actions, ce qui a fait chuter les principaux indices.

    L'effet sur le commerce mondial est également surveillé. Les entreprises qui dépendent des exportations ou des importations pourraient être confrontées à des difficultés, et c'est cette incertitude qui explique la chute soudaine du marché.

    Quel a été l'impact des résultats des entreprises sur les cours boursiers ?

    Les rapports sur les résultats des entreprises ont joué un rôle majeur dans la baisse du marché. Plusieurs grandes entreprises ont publié des résultats qui n'ont pas répondu aux attentes des investisseurs, même si, sur le papier, ces résultats semblaient solides.

    Par exemple, certaines entreprises ont affiché une croissance, mais leurs cours boursiers ont tout de même fortement chuté. Les investisseurs s'attendaient à des bénéfices encore plus élevés, et lorsque la réalité n'a pas été à la hauteur de leurs attentes, la pression à la vente s'est intensifiée.

    Les rapports sur les bénéfices ne se résument pas à des chiffres. Ils sont révélateurs de la santé et des perspectives d'avenir d'une entreprise. Lorsque les résultats sont décevants, la confiance s'effrite et les cours boursiers suivent souvent la même tendance.

    Même les secteurs qui affichaient de bons résultats récemment ont été touchés. Cette réaction généralisée montre que les investisseurs sont prudents et sensibles au moindre signe de faiblesse dans les performances des entreprises.

    Pourquoi les actions sont en baisse aujourd'hui

    La baisse des actions boursières peut s'expliquer par la réaction des marchés américains à de multiples facteurs économiques et géopolitiques. Le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont tous fortement chuté, reflétant la prudence des investisseurs. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées après que le président Trump a mis en garde contre de nouveaux droits de douane « massifs » sur les produits chinois. Les investisseurs craignent que cela ne ralentisse le commerce mondial, n'augmente les coûts pour les entreprises et ne pèse sur leurs bénéfices.

    La faiblesse des résultats des entreprises a également contribué à cette baisse. Certaines grandes entreprises ont publié des résultats inférieurs aux attentes élevées du marché, ce qui a incité les investisseurs à vendre leurs actions. Les actions technologiques, qui avaient tiré les gains en début d'année, ont été particulièrement touchées.

    La hausse des rendements obligataires a ajouté une pression supplémentaire, rendant les investissements à revenu fixe plus attractifs que les actions. Les inquiétudes concernant la surévaluation des actions, en particulier dans les secteurs de l'IA et de la technologie, ont alimenté la vague de ventes. Dans l'ensemble, la chute du marché reflète l'incertitude et la prudence des investisseurs qui évaluent la croissance économique, les politiques commerciales et les risques potentiels à venir.

    Le boom de l'IA suscite-t-il des inquiétudes sur les marchés ?

    L'IA a été un sujet brûlant sur les marchés boursiers cette année. De nombreux investisseurs ont injecté des fonds dans des entreprises liées à l'IA, dans l'espoir d'une croissance rapide et de rendements élevés.

    Mais cette croissance rapide a suscité des inquiétudes quant à une éventuelle surévaluation. Les experts avertissent que l'engouement pour l'IA pourrait faire grimper les cours des actions au-delà de niveaux raisonnables. Si les investisseurs commencent à douter des bénéfices à long terme des entreprises spécialisées dans l'IA, le marché pourrait rapidement se corriger.

    Les avertissements concernant un éventuel krach lié à l'IA ont accentué la pression à la vente lors de la journée du 10 octobre 2025. Les investisseurs ont commencé à réévaluer les risques liés à un investissement trop important dans un seul secteur.

    Si l'IA reste prometteuse, l'engouement soudain qu'elle suscite peut rendre le marché volatil. La baisse actuelle montre que même les tendances populaires ne peuvent pas protéger totalement les actions des réalités du marché.

    Cette correction boursière pourrait ainsi révéler les fragilités d'un marché dominé par les anticipations liées à l'IA. Les avertissements de plusieurs analystes, dont Sam Altman, mettent en lumière les signes avant-coureurs d'un éclatement imminent de la bulle de l'IA et d'un krach probable. À l'instar de la bulle Internet au tournant des années 2000, l'optimisme excessif pourrait laisser place à une correction plus profonde, ramenant les valorisations à des niveaux plus soutenables.

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
    Trouvez-vous cette réaction du marché boursier américain aux mesures de Donald Trump cohérente et pertinente ?

    Voir aussi :

    La Deutsche Bank avertit que la bulle de l'IA est la seule chose qui maintient l'économie US à flot et que, lorsque cette bulle éclatera, la réalité sera bien plus dure que ce que tout le monde imagine

    « La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

    Risque croissant d'éclatement de la bulle de l'IA : le Fonds monétaire international et la Banque d'Angleterre ont tous deux émis des avertissements concernant la flambée des valorisations boursières

    Il est "presque inévitable" que l'IA provoquera un krach financier d'ici dix ans, déclare Gary Gensler, président de la SEC
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  19. #159
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    Par défaut Les droits de douane de 100% imposés par Trump à la Chine provoquent un effondrement record des cryptomonnaies
    Les droits de douane de 100 % imposés par Trump à la Chine provoquent un effondrement record de 19 milliards $ sur le marché des cryptomonnaies, la chute du Bitcoin a effacé 1 000 milliards $ de capitalisation

    Le 10 octobre 2025, les droits de douane de 100 % imposés par Trump sur les importations chinoises ont déclenché un effondrement historique des cryptomonnaies, liquidant plus de 19 milliards de dollars de positions en 24 heures, le plus important jamais enregistré, surpassant les effondrements de Luna et FTX. Le Bitcoin a chuté de 17 %, effaçant 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Cet événement a mis en évidence les risques liés au surendettement et les vulnérabilités géopolitiques.

    Les marchés boursiers américains ont fortement chuté le vendredi 10 octobre 2025, après l'annonce par le président Donald Trump d'un projet d'« augmentation massive » des droits de douane sur les importations en provenance de Chine. Cette chute soudaine a surpris les investisseurs et mis fin à plusieurs mois de calme sur les marchés. Des indices comme le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont plongé. Les entreprises technologiques sensibles aux tensions commerciales, telles que Nvidia, AMD ou Tesla, ont également enregistré de fortes pertes, tandis que les actions dans les terres rares ont bondi à la suite des restrictions à l'exportation imposées par la Chine.

    Dans un étonnant exemple de volatilité du marché, le secteur des cryptomonnaies a également connu l'un de ses plus graves événements de liquidation le 10 octobre 2025, lorsque les prix ont chuté en réponse aux tensions géopolitiques. Une cryptomonnaie est une monnaie électronique (actif numérique) émise de pair à pair, sans nécessiter de banque ou de banque centrale ni d'intermédiaire humain. Elle est utilisable au moyen d'un réseau informatique décentralisé basé sur une blockchain intégrant des technologies de cryptographie pour les processus d'émission et de règlement des transactions.

    Déclenchée par l'annonce du président américain Donald Trump d'un droit de douane supplémentaire de 100 % sur les importations chinoises et de contrôles à l'exportation sur les logiciels, les actifs numériques ont fortement chuté, effaçant des milliards de dollars de positions à effet de levier. Selon les données de Bloomberg, plus de 3 milliards de dollars de positions cryptographiques ont été liquidés en une seule heure, un chiffre qui a rapidement grimpé à plus de 6 milliards de dollars à mesure que la vente massive s'intensifiait.


    Cet événement a surpassé les précédents chocs du marché, notamment les effondrements de Luna et FTX, marquant ainsi la plus grande liquidation en une seule journée de l'histoire des cryptomonnaies. Les traders, dont beaucoup avaient misé sur des paris à effet de levier dans le contexte du récent record historique du Bitcoin, ont été pris au dépourvu par le ralentissement rapide. La capitalisation boursière globale a perdu des centaines de milliards, le Bitcoin chutant de 17 % et l'Ethereum passant sous la barre des 3 700 dollars.

    Le catalyseur était indéniablement lié à la position commerciale agressive de Trump, qui a ravivé les craintes d'un ralentissement économique mondial et perturbé les chaînes d'approvisionnement essentielles aux industries technologiques et cryptographiques. Les droits de douane ont amplifié la volatilité, entraînant une cascade de ventes forcées lorsque les appels de marge ont touché les positions surendettées. Au total, les liquidations ont atteint le montant stupéfiant de 19,35 milliards de dollars en 24 heures, touchant 1 666 361 traders.

    Les initiés du secteur soulignent que les mécanismes des contrats à terme perpétuels et des opérations à fort effet de levier sur des plateformes telles que Binance et Bybit ont joué un rôle amplificateur clé. Lorsque les prix chutent soudainement, les systèmes automatisés liquident les positions pour couvrir les pertes, créant ainsi une boucle de rétroaction qui accélère la baisse. Cet événement de désendettement a effacé 19,5 milliards de dollars, éclipsant les krachs précédents et exposant la fragilité des opérations spéculatives sur les actifs numériques.

    Les principales cryptomonnaies ont été les plus touchées : selon les chiffres, 2,15 milliards de dollars de positions longues ont été liquidées pour le Bitcoin, 1,79 milliard pour l'Ethereum et 629 millions pour le Solana. Les altcoins comme le XRP et le Dogecoin ont connu des baisses encore plus importantes, certaines atteignant 20 % à 50 %. Les répercussions se sont étendues au-delà des marchés au comptant, affectant les sorties de fonds des ETF et les participations institutionnelles, les chocs macroéconomiques liés aux droits de douane venant aggraver les pressions existantes.

    Pour les initiés, cet événement souligne l'interdépendance entre la cryptomonnaie, la finance traditionnelle et la géopolitique. Si certains y voient une remise à zéro salutaire qui élimine l'effet de levier excessif, d'autres mettent en garde contre une incertitude prolongée en cas d'escalade des guerres commerciales. Un rapport l'a qualifié de plus grande liquidation de l'histoire, avec 1 000 milliards de dollars effacés de la capitalisation boursière en quelques heures, ce qui a suscité des appels en faveur de meilleurs outils de gestion des risques.

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    Les traders chevronnés se souviennent d'une volatilité similaire lors du krach lié à la COVID en 2020 ou de l'implosion de FTX en 2022, mais l'ampleur de cet épisode, qui avoisine les 10 milliards de dollars selon certaines estimations de TechJuice, met en évidence l'évolution des risques sur un marché en pleine maturation. Plus de 1,5 million de comptes ont été liquidés, soulignant les dangers des paris à haut risque dans des environnements volatils.

    Les régulateurs pourraient examiner ces événements de plus près, ce qui pourrait conduire à des limites de levier plus strictes ou à des exigences de transparence accrues. Parallèlement, le rebond rapide du marché à environ 3 700 milliards de dollars suggère une certaine résilience, mais les initiés conseillent la prudence. Comme l'a dit un analyste, il ne s'agissait pas seulement d'une baisse, mais d'un ajustement de compte historique pour l'optimisme excessif dans le trading de cryptomonnaies.

    Un exemple, entre 2021 et 2022, le bitcoin avait atteint un niveau record pour l'époque d'environ 69 000 $, mais a ensuite chuté de plus de 40 % en quelques mois. Dans l'ensemble, la valeur du marché de la cryptomonnaie avaitt diminué de plus de 1 000 milliards de dollars depuis le pic du bitcoin, mais il a montré des signes de reprise en février 2022. Une situation qui a provoqué des problèmes de santé mentale liés à la cryptomonnaie chez les investisseurs qui ne savait que très peu de choses sur ce dans quoi ils investissaient.

    Les politiques de Trump étant susceptibles d'influencer le commerce mondial pendant des mois, les marchés des cryptomonnaies pourraient être confrontés à des vents contraires persistants. Pourtant, l'histoire montre que de telles purges précèdent souvent des phases haussières, car les carnets de commandes assainis attirent de nouveaux capitaux. Des rapports ont noté la plus forte baisse du Bitcoin depuis avril, la reliant directement à l'annonce des droits de douane.

    En 2022, Rabi Sankar de la banque centrale de l'Inde avait déjà déclaré : « Les cryptomonnaies ont été spécifiquement développées pour contourner le système financier réglementé et ne sont adossées à aucun flux monétaire sous-jacent. Elles n'ont pas de flux de trésorerie sous-jacent ; elles n'ont pas de valeur intrinsèque ; qu'elles s'apparentent à des systèmes de Ponzi, et peuvent même être pires. Des gens se sont littéralement fait escroquer pour des dizaines de milliards de dollars. »,

    Cependant, pour les acteurs du secteur, la conclusion est claire : à une époque où la politique peut entraîner des fluctuations de plusieurs milliards de dollars, la diversification et un effet de levier prudent sont primordiaux. Cet événement, bien que douloureux, pourrait finalement renforcer le secteur en éliminant les pratiques non durables, ouvrant ainsi la voie à une croissance plus stable à l'avenir.

    Et vous ?

    Pensez-vous que cet effondrement est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Ronit Ghose, cadre chez Citigroup, met en garde sur le fait que permettre aux stablecoins d'offrir des rendements pourrait déclencher un exode massif pouvant atteindre 6 600 milliards de $ de dépôts bancaires

    La SEC américaine lance le projet Crypto pour intégrer la blockchain dans les systèmes financiers dans le but d'établir la leadership des États-Unis sur les marchés en chaîne d'ici 2027

    Le prix du bitcoin explose et atteint un nouveau sommet historique supérieur à 118 000 dollars en raison de l'engouement des investisseurs institutionnels pour les ETF Bitcoin au comptant
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  20. #160
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    Par défaut Énergie et AI
    J'ai intégré une vision complémentaires pour l'IA 🌍 VISION PROSPECTIVE MONDIALE : IA-ÉNERGIE 2028-2030
    📅 **HORIZON 3 ANS (2028) : L'ÈRE DE LA CONSOLIDATION**

    ### **I. ÉTATS-UNIS : Domination par l'intégration verticale**

    #### **🔋 Paysage énergétique**
    - ✅ **Three Mile Island opérationnel** (Microsoft, 835 MW) → Premier symbole de la "renaissance nucléaire IA"
    - ⚡ **15-20 GW de capacité nucléaire IA** opérationnelle ou en construction (Amazon, Google, Meta)
    - 🌱 **60+ GW renouvelables** dédiés aux data centers (Amazon maintient son leadership)
    - ⚠️ **Tension sur les réseaux électriques** : saturation dans 3-4 États clés (Virginie, Texas, Oregon, Iowa)

    #### **🧠 Écosystème IA**
    - **OpenAI** : Première phase AMD déployée (2-3 GW), réduction dépendance Nvidia à ~60%
    - **Microsoft/Google/Amazon** : Oligopole consolidé, contrôlent 75% de l'infrastructure cloud IA mondiale
    - **Nvidia** : Toujours dominant (70% parts de marché GPU IA) mais AMD à 25%, Intel à 5%
    - **Startups** : Consolidation brutale, 60% des startups IA 2023-2025 rachetées ou fermées

    #### **⚖️ Régulation**
    - Premières **lois fédérales sur souveraineté énergétique IA** (quotas, audits obligatoires)
    - **NRC** : Processus accélérés pour redémarrages nucléaires (12-18 mois vs 36+ actuellement)
    - **Antitrust** : Enquêtes FTC sur concentration verticale (Microsoft-OpenAI, Google-DeepMind)

    ---

    ### **II. CHINE : La stratégie du rattrapage énergétique**

    #### **🔋 Indépendance énergétique**
    - 🏭 **25-30 GW nucléaire dédiés IA** (réacteurs rapides, SMRs chinois : CNNC, CGN)
    - ☀️ **Surcapacité solaire** réorientée vers data centers IA (provinces du Gansu, Qinghai, Mongolie intérieure)
    - ⚡ **Smart grids IA-pilotés** : Baidu/State Grid → Optimisation nationale en temps réel

    #### **🧠 Écosystème IA**
    - **Baidu, Alibaba, Tencent, ByteDance** : Modèles locaux performants (ERNIE 5.0, Qwen 3.0)
    - **Sanctions GPU** : Contournement via :
    - Puces domestiques (Huawei Ascend 920, Cambricon) → 60-70% perf Nvidia H100
    - Marché gris (Singapour, Hong Kong)
    - **Objectif 2028** : Autonomie à 80% sur semiconducteurs IA (vs 40% en 2025)

    #### **🌏 Expansion régionale**
    - **Belt & Road IA** : Export data centers "clé en main" vers Asie du Sud-Est, Afrique, Moyen-Orient
    - Partenariats énergétiques (Arabie Saoudite, EAU, Pakistan) pour data centers délocalisés

    ---

    ### **III. EUROPE : Entre fragmentation et tentatives de souveraineté**

    #### **🔋 Mix énergétique hétérogène**
    - 🇫🇷 **France** : Leader nucléaire IA (EDF redémarre 2-3 réacteurs, partenariats Microsoft/Google)
    - 🇩🇪 **Allemagne** : Dilemme énergétique (sortie nucléaire → dépendance gaz/charbon pour pics IA)
    - 🇳🇴 🇸🇪 **Nordiques** : Attractivité maximale (hydroélectrique abondant, refroidissement naturel)

    #### **🧠 Retard technologique structurel**
    - **Mistral AI** : Succès relatif mais valorisation 10x inférieure à OpenAI
    - **Dépendance clouds US** : 85% des workloads IA européens sur AWS/Azure/Google Cloud
    - **Tentative Gaia-X 2.0** : Cloud souverain européen, résultats mitigés (fragmentation nationale)

    #### **⚖️ Régulation stricte**
    - **AI Act** : Première réglementation mondiale contraignante (audits, transparence, interdictions)
    - **Effet paradoxal** : Freine innovation locale, avantage compétitif US/Chine
    - **Carbon Border Adjustment** : Taxe carbone sur data centers non-décarbonés (impact cloud US)

    ---

    ### **IV. RESTE DU MONDE : Fragmentation et opportunités**

    #### **🌍 Moyen-Orient**
    - 🇦🇪 **EAU/Arabie Saoudite** : Hubs régionaux IA (énergie solaire illimitée + pétrodollars)
    - Partenariats avec US (Microsoft, OpenAI) et Chine (Huawei, Alibaba) simultanément

    #### **🌏 Asie-Pacifique**
    - 🇮🇳 **Inde** : Émergence data centers low-cost (Tata, Reliance) mais contraintes électriques
    - 🇯🇵 **Japon** : Partenariats nucléaires (SoftBank-OpenAI, Tepco-Microsoft potentiels)
    - 🇰🇷 **Corée du Sud** : Hub semiconducteurs (Samsung, SK Hynix) mais dépendance énergétique

    #### **🌍 Amérique Latine / Afrique**
    - Émergence data centers "seconde zone" (latence acceptable, coûts réduits)
    - Hydroélectrique (Brésil, RDC) attractif pour workloads non-critiques

    ---

    ### **V. TENSIONS GÉOPOLITIQUES 2028**

    | **Friction** | **Probabilité** | **Impact** |
    |--------------|-----------------|------------|
    | 🔴 **Guerre commerciale GPU** (USA-Chine escalade) | 70% | Durcissement sanctions → Marché dual fragmenté |
    | ⚡ **Crise énergétique localisée** (Europe, Asie) | 50% | Rationnement data centers, délestages |
    | 🏭 **Nationalisation infrastructures critiques** (France, Inde) | 30% | Fragmentation clouds, bureaucratie |
    | 🌊 **Conflit Taiwan** (impact TSMC) | 15% | 🚨 SCÉNARIO CATASTROPHE : Arrêt production GPU mondiale |

    ---

    ## 📅 **HORIZON 5 ANS (2030) : TROIS MONDES PARALLÈLES**

    ### **SCÉNARIO CENTRAL (Probabilité : 60%)**

    #### **🌐 Architecture mondiale tripolarisée**

    ```
    ┌─────────────────────────────────────────────────────────────┐
    │ ÉCOSYSTÈME IA MONDIAL 2030 │
    ├─────────────────────────────────────────────────────────────┤
    │ │
    │ 🇺🇸 BLOC USA-ALLIÉS 🇨🇳 BLOC CHINOIS 🇪🇺 EUROPE │
    │ ───────────────────── ────────────── ───────── │
    │ • 40% capacité mondiale • 35% mondiale • 15% │
    │ • Nvidia dominant • Autonomie 90% GPU • Nvidia │
    │ • Nuclear + Solar • Nuclear + Solar • Mix │
    │ • OpenAI, Anthropic • Baidu, Alibaba • Mistral │
    │ • Stargate opérationnel • Belt & Road IA • Gaia-X │
    │ │
    │ 🌍 RESTE DU MONDE (10%) │
    │ • Hubs régionaux (EAU, Inde, Japon, Brésil) │
    │ • Multi-alignement (USA + Chine simultanément) │
    └─────────────────────────────────────────────────────────────┘
    ```

    ---

    ### **I. BLOC USA-ALLIÉS : Hégémonie technologique consolidée**

    #### **🔋 Énergie**
    - **75-100 GW capacité IA** (40 GW nucléaire, 60 GW renouvelables)
    - **Maturité SMR** : 15-20 réacteurs NuScale/Kairos opérationnels
    - **Réseaux intelligents** : IA pilote 60% du grid énergétique (équilibrage temps réel)

    #### **🧠 IA**
    - **Modèles GPT-6/7** : 10-100 trillions paramètres, capacités AGI émergentes
    - **Coût inférence** : Divisé par 10 (optimisations hardware + algorithmes)
    - **Nvidia** : 60% parts (vs 80% en 2025), AMD 30%, Intel 10%
    - **OpenAI valorisation** : $2-3 trillions (si succès AGI)

    #### **🏭 Industries transformées**
    - **Santé** : IA diagnostique 50% consultations (Ambience, Google Health)
    - **Juridique** : 70% tâches paralegales automatisées (Harvey AI)
    - **Éducation** : IA tuteurs personnalisés pour 500M étudiants

    #### **⚠️ Risques**
    - **Bulle IA** : Si AGI n'arrive pas, correction brutale ($500B+ valorisations évaporées)
    - **Backlash emploi** : 30M emplois US menacés (cols blancs) → Tensions politiques
    - **Dépendance TSMC** : Taiwan reste talon d'Achille (100% GPU avancés)

    ---

    ### **II. BLOC CHINOIS : Autosuffisance et expansion**

    #### **🔋 Énergie**
    - **50-60 GW capacité IA** (35 GW nucléaire, 25 GW solaire)
    - **Leadership mondial SMR** : Exportation technologie vers 20+ pays
    - **Grid IA national** : State Grid + Baidu = optimisation parfaite (pertes <3%)

    #### **🧠 IA**
    - **Modèles domestiques** : Équivalence technique avec GPT-6 (mais entraînés sur données chinoises)
    - **Puces Huawei Ascend 950** : 85-90% performance Nvidia Blackwell
    - **Écosystème fermé** : Internet chinois totalement autonome en IA

    #### **🌏 Soft power technologique**
    - **Belt & Road IA 2.0** : 50+ pays dépendants infrastructures chinoises
    - **Standards internationaux** : Influence ISO/IEEE sur normes IA (vs USA)
    - **Monnaie numérique** : Yuan digital + IA = surveillance financière totale

    #### **⚠️ Faiblesses**
    - **Retard software** : Moins d'innovation radicale (contrôle CCP)
    - **Vieillissement démographique** : Pression sur main d'œuvre tech
    - **Tensions internes** : Jeunesse désabusée (chômage, censure)

    ---

    ### **III. EUROPE : Déclin technologique ou sursaut ?**

    #### **🔋 Énergie**
    - **20-25 GW capacité IA** (15 GW nucléaire France+Nordiques, 10 GW renouvelables)
    - **Fragmentation** : Pas d'infrastructure unifiée, redondances coûteuses
    - **Dépendance imports** : 60% électricité pics via interconnexions

    #### **🧠 IA**
    - **Mistral, Aleph Alpha** : Succès de niche (IA souveraine pour États/entreprises)
    - **Fuite cerveaux** : 50% talents IA européens partis aux USA (salaires 3-5x supérieurs)
    - **Régulation excessive** : AI Act version 3.0 encore plus strict (freine innovation)

    #### **🏛️ Stratégie souveraineté (si réussite)**
    - **Cloud européen unifié** : Gaia-X 3.0 opérationnel (subventions massives)
    - **Partenariat nucléaire** : France-Allemagne-Pologne (EDF lead)
    - **Alliance méditerranéenne** : Solaire Sahara + data centers Maghreb

    #### **⚠️ Scénario échec**
    - Colonisation numérique complète par USA/Chine
    - Europe = simple marché de consommation IA
    - Désindustrialisation accélérée

    ---

    ### **IV. RESTE DU MONDE : Opportunités et vassalisation**

    #### **🌟 Gagnants potentiels**

    **🇦🇪 Émirats Arabes Unis**
    - Hub IA Moyen-Orient (énergie illimitée, fiscalité attractive)
    - Partenariats USA + Chine → Position "neutre suisse" du numérique

    **🇮🇳 Inde**
    - Main d'œuvre tech massive (5M ingénieurs IA en 2030)
    - Data centers low-cost pour workloads non-critiques
    - Modèles IA multilingues (22 langues officielles)

    **🇧🇷 Brésil**
    - Hydroélectrique géant (énergie abondante et décarbonée)
    - Hub Amérique Latine

    **🇰🇷 Corée du Sud**
    - Samsung/SK Hynix : Contrôle mémoire HBM (critique pour GPU)
    - Potentiel hedge entre USA et Chine

    #### **⚠️ Perdants structurels**
    - Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud) : Retard infrastructure électrique
    - Amérique centrale : Trop petits marchés, vulnérabilité climatique (ouragans)
    - Îles du Pacifique : Submersion + isolement numérique

    ---

    ### **V. RUPTURES TECHNOLOGIQUES 2030**

    #### **🚀 Catalyseurs positifs**

    | Rupture | Impact | Probabilité |
    |---------|--------|-------------|
    | **Fusion nucléaire** (Commonwealth Fusion, Helion) | Énergie illimitée décarbonée | 20% (démonstrateurs) |
    | **Photovoltaïque pérovskite** | Rendement 35%+ (vs 22% actuel) | 60% |
    | **Stockage batteries solides** | Data centers autonomes 72h | 40% |
    | **Refroidissement liquide immersif** | PUE <1.1 (vs 1.5 actuel) | 80% |
    | **Modèles IA <1B paramètres** ultra-efficaces | Démocratisation edge computing | 70% |

    #### **💣 Risques systémiques**

    | Menace | Déclencheur | Impact |
    |--------|-------------|--------|
    | **Cyberattaque massive** | Ransomware infrastructures énergétiques IA | Arrêt data centers 2-4 semaines, $100B+ pertes |
    | **Incident nucléaire SMR** | Défaut conception, erreur humaine | Moratoire mondial SMR, retour charbon/gaz |
    | **Crise semi-conducteurs 2.0** | Conflit Taiwan, catastrophe naturelle TSMC | Prix GPU ×10, rationnement, récession tech |
    | **Révolte sociale anti-IA** | Chômage massif, inégalités extrêmes | Réglementations punitives, destruction infrastructures |
    | **Bulle spéculative IA** | AGI n'arrive pas, déception investisseurs | Krach valorisations, faillites en cascade |

    ---

    ## 🎯 **SYNTHÈSE STRATÉGIQUE : 10 PRÉDICTIONS 2028-2030**

    ### **1. Géopolitique**
    > **"Trois internets IA distincts et incompatibles"**
    - USA-Alliés (40% utilisateurs mondiaux)
    - Chine-Belt&Road (35%)
    - Europe-Neutres (25%)

    ### **2. Énergie**
    > **"Le nucléaire redevient mainstream pour la première fois depuis 40 ans"**
    - 60-80 GW nucléaire dédiés IA mondiale (2030)
    - SMR : Technologie de référence (40% nouveaux réacteurs)

    ### **3. Concentration**
    > **"4 entreprises contrôlent 80% de l'IA mondiale"**
    - Oligopole : Microsoft-OpenAI, Google-DeepMind, Amazon, Alibaba
    - Meta et autres = acteurs de niche

    ### **4. Emploi**
    > **"50M emplois cols blancs transformés ou détruits (2030)"**
    - Secteurs critiques : Finance, juridique, comptabilité, traduction, éducation
    - Nouveaux métiers : Prompt engineering, IA audit, éthique IA (5M créés)

    ### **5. Souveraineté**
    > **"Les États qui ne maîtrisent pas IA + Énergie = colonies numériques"**
    - Vassalisation technologique irréversible
    - Perte autonomie stratégique (défense, santé, éducation)

    ### **6. Inégalités**
    > **"Écart Nord-Sud se creuse de 30% supplémentaires via IA"**
    - Accès IA avancée réservé pays riches
    - Afrique/Asie du Sud : IA basique exportée, data extraites

    ### **7. Climat**
    > **"IA = 3-5% émissions CO2 mondiales (2030) MAIS compense via optimisations"**
    - Data centers IA : 400 TWh/an (équivalent Japon)
    - Optimisations réseaux/transport/industrie : -600 TWh/an
    - **Bilan net positif** (si renouvelables/nucléaire majoritaires)

    ### **8. Sécurité**
    > **"Première cyber-guerre IA en 2029"**
    - IA offensive vs IA défensive
    - Infrastructures critiques énergétiques = cible prioritaire
    - Attribution impossible (IA génère fake evidence)

    ### **9. Régulation**
    > **"Fragmentation réglementaire totale"**
    - USA : Approche libérale (autorégulation)
    - Chine : Contrôle étatique total
    - Europe : Régulation stricte (AI Act++)
    - **Impossible harmonisation internationale**

    ### **10. AGI (Intelligence Générale Artificielle)**
    > **"Probabilité AGI 2030 : 15-25%"**
    - Si oui : Transformation civilisationnelle (+50% PIB mondial)
    - Si non : Déception massive, krach IA, décennie perdue

    ---

    ## 📋 **RECOMMANDATIONS STRATÉGIQUES PAR ACTEUR**

    ### **🏢 Pour les États**

    | Pays | Priorité Absolue 2025-2030 |
    |------|----------------------------|
    | **🇺🇸 USA** | Maintenir avance techno, sécuriser TSMC, anticiper backlash social |
    | **🇨🇳 Chine** | Autonomie semiconducteurs à 95%, exporter standards IA globalement |
    | **🇪🇺 Europe** | Unification cloud souverain, partenariat nucléaire, retenir talents |
    | **🇮🇳 Inde** | Infrastructures électriques, partenariats tech, formation massive |
    | **🇦🇪 EAU** | Hub neutre USA-Chine, capacité nucléaire dédiée IA |
    | **Autres** | Choisir camp (USA ou Chine), négocier meilleurs accords |

    ### **🏭 Pour les entreprises**

    **Hyperscalers (Microsoft, Amazon, Google)**
    - ✅ Verticalisation énergie + compute (investir $100B+ chacun)
    - ✅ Diversification fournisseurs GPU (réduire dépendance Nvidia)
    - ✅ Expansion géographique (Moyen-Orient, Inde, Brésil)
    - ⚠️ Préparer régulation antitrust (démantèlement possible)

    **Énergéticiens (EDF, NextEra, Constellation)**
    - ✅ Partenariats tech géants (PPAs long terme 20-40 ans)
    - ✅ Investir R&D SMR (marché $500B+ 2030-2040)
    - ✅ Smart grids IA-pilotés (efficacité +25%)

    **Startups IA**
    - ⚠️ Consolider ou mourir (80% disparaîtront)
    - ✅ Niches ultra-spécialisées (santé, juridique, verticales)
    - ✅ Levées massives (rounds $500M+ minimum pour survivre)

    ### **🎓 Pour les individus**

    **Étudiants / Jeunes professionnels**
    - 📚 Apprendre : IA, data science, cybersécurité, énergie nucléaire
    - 🌍 Mobilité géographique (aller là où IA se développe)
    - 🛡️ Métiers "IA-proof" : Soins à la personne, artisanat, management créatif

    **Cadres / Managers**
    - 🔄 Reconversion urgente si métier automatisable (finance, compta, juridique)
    - 🤖 Maîtriser outils IA (prompt engineering minimum)
    - 🧠 Focus compétences humaines (empathie, créativité, leadership)

    ---

    ## 🔮 **CONCLUSION : L'HUMANITÉ À LA CROISÉE DES CHEMINS**

    **2028-2030 sera la période la plus déterminante de l'histoire technologique moderne.**

    ### **🌈 Scénario optimiste (30%)**
    - IA accélère résolution crises (climat, santé, éducation)
    - Énergie abondante décarbonée (nucléaire + renouvelables)
    - Prospérité partagée, semaine 4 jours, revenus universels

    ### **⚖️ Scénario médian (50%)**
    - Monde tripolarisé stable mais tensions permanentes
    - Inégalités accrues mais gérables
    - Adaptation progressive emplois
    - Climat stabilisé (IA aide mais insuffisant seule)

    ### **🔥 Scénario catastrophe (20%)**
    - Guerre IA USA-Chine (cyber + économique)
    - Crise énergétique mondiale (rationnements)
    - Chômage massif non anticipé (révoltes)
    - Réchauffement climatique +3°C (IA impuissante)

    ---

    **La décennie 2025-2035 déterminera si l'IA est :**
    - 🚀 **Le plus grand accélérateur de progrès humain**
    - 💣 **Ou le détonateur d'inégalités et conflits insurmontables**

    **Les décisions prises AUJOURD'HUI par les États, entreprises et citoyens sculptent ce futur.**

    ⏰Le temps des simulations est terminé. L'exécution commence maintenant. https://www.ugaia.eu/2025/10/ecosyst...0-rapport.html c'est une vision complémentaires qui va certainement gouverner notre devenir : https://claude.ai/public/artifacts/7...d-1d84273e6d70

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