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Intelligence artificielle Discussion :

L'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #21
    Chroniqueur Actualités
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    Par défaut La GenAI entre dans le « creux de la désillusion » face à un scepticisme grandissant et des attentes déçues
    La GenAI entre dans le « creux de la désillusion » face à un scepticisme grandissant,
    elle peine à répondre aux attentes élevées

    La GenAI, initialement acclamée, est maintenant confrontée à un scepticisme croissant en raison de son incapacité à répondre aux attentes élevées. Les préoccupations concernant les coûts, la consommation d'énergie et l'éthique ont pris le dessus sur l'enthousiasme initial. L'industrie se concentre désormais sur des cas d'utilisation pratiques et la résolution de problèmes de fiabilité et de gouvernance. Malgré des applications prometteuses dans des domaines comme la gestion de l'expérience client et les gains de productivité, la GenAI rencontre des défis importants dans l'automatisation des processus complexes. Les enjeux de coût, de latence et de gouvernance persistent, mais ces défis favorisent également l'innovation et une meilleure compréhension des exigences en matière de données et de techniques avancées.

    Bern Elliot, analyste vice-président de Gartner, a comparé l'IA générative à un « marteau cherchant un clou », soulignant que beaucoup croient à tort qu'elle peut résoudre de nombreux problèmes alors qu'en réalité, elle en est incapable. Il a ajouté que malgré l'enthousiasme initial pour OpenAI, cette technologie n'a finalement pas prouvé son utilité. Selon lui, au début, l'enthousiasme était fort autour de ChatGPT. Au printemps 2023, l'attention s'est portée sur les grands modèles de langage (LLM). En été, il est devenu clair qu'un soutien logiciel substantiel était nécessaire. À l'automne, l'accent a été mis sur l'incitation, la génération augmentée par récupération (RAG) et les vecteurs. En hiver, les discussions se sont orientées vers la gouvernance à mesure que des utilisations inappropriées de ces technologies se manifestaient. Plus récemment, le terme à la mode est devenu l'IA « agentique ».

    Nom : HyperCycle.jpg
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Taille : 35,7 Ko

    Le Gartner Hype Cycle est un modèle graphique qui décrit les étapes de développement et d'adoption d'une technologie, de son émergence à sa maturité. Il comprend cinq phases : le déclenchement de la technologie, où une innovation génère un intérêt médiatique initial ; le pic des attentes exagérées, caractérisé par un enthousiasme excessif et des attentes irréalistes ; le creux de la désillusion, où l'intérêt diminue en raison d'échecs initiaux ; la pente de l'illumination, où les avantages pratiques deviennent plus clairs et des applications réussies émergent ; et enfin, le plateau de productivité, où la technologie est largement adoptée et intégrée de manière stable dans les processus quotidiens, avec des bénéfices largement reconnus.

    Les défis et inquiétudes autour de l'IA générative

    James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, met en garde contre une potentielle bulle spéculative autour de l'IA, comparant la situation actuelle à celle de la bulle Internet des années 1990. Selon lui, l'enthousiasme excessif et les prédictions optimistes concernant l'IA pourraient se solder par un désastre économique. Les préoccupations incluent les coûts élevés, la consommation énergétique et les limitations pratiques des technologies, comme les hallucinations des grands modèles de langage (LLM). Les investissements massifs alimentés par des attentes irréalistes risquent de se révéler infructueux, avec des conséquences potentiellement graves pour l'économie mondiale. Bien que l'IA promette des gains importants, certains experts avertissent que la technologie pourrait ne pas répondre aux attentes et que les valorisations actuelles pourraient s'effondrer, provoquant une douleur généralisée pour les investisseurs.

    Nombreux sont ceux qui pensaient que la GenAI allait « refaire les affaires » au début de l'année 2023, note Brad Shimmin, analyste en chef d'Omdia pour les plateformes d'IA, d'analyse et de données. Cependant, les attentes initiales concernant la GenAI sont très éloignées des réalités actuelles. La GenAI semble entrer dans le creux de la désillusion, une phase où l'intérêt diminue lorsque les résultats escomptés ne sont pas atteints. Pendant cette période, la technologie est souvent critiquée et les attentes diminuent jusqu'à ce qu'elle mûrisse et prouve sa valeur pratique.

    L'IA générative peut être difficile à situer dans le Hype Cycle car de nombreuses entreprises se trouvent à des stades différents de leur parcours de mise en œuvre. Certains aspects de l'IA font toujours l'objet d'un engouement, tandis que d'autres ont dépassé l'engouement et se trouvent sur le plateau de productivité, où les avantages d'une technologie sont largement compris et acceptés, se traduisant par une utilisation stable et durable.

    Face aux préoccupations de sécurité, 27 % des entreprises ont interdit l'utilisation de l'IA générative, selon une étude de Cisco. Les principales inquiétudes incluent les menaces pour les droits juridiques et la propriété intellectuelle (69 %) ainsi que le risque de divulgation d'informations sensibles (68 %). Pour mitiger ces risques, 63 % des organisations limitent les types de données pouvant être saisies, 61 % restreignent les outils GenAI accessibles aux employés, et 27 % ont totalement interdit ces applications. Cependant, des informations sensibles, telles que des données sur les employés et des informations confidentielles sur l'entreprise, continuent d'être problématiques.

    En réponse à la nécessité de protéger les données des clients, 98 % des entreprises considèrent les certifications externes en matière de protection de la vie privée comme essentielles pour leurs décisions d'achat. L'étude montre également que les investissements en protection de la vie privée ont plus que doublé ces cinq dernières années, avec un retour sur investissement estimé à 1,6 fois supérieur aux dépenses. De plus, 80 % des organisations constatent des avantages significatifs en termes de loyauté et de confiance des clients grâce à ces investissements, un chiffre qui atteint 92 % pour les organisations les plus avancées en matière de confidentialité.

    La menace de la désillusion : un engouement transformé en scepticisme

    La GenAI, qui avait suscité un engouement massif à ses débuts, est maintenant en proie à un scepticisme croissant. Ce retournement de perception est largement attribuable à son incapacité à répondre aux attentes initialement très élevées. Plusieurs facteurs sous-tendent ce désenchantement : les coûts élevés, la consommation d'énergie et les questions éthiques entourant l'utilisation de cette technologie.

    Les préoccupations concernant les coûts et la consommation d'énergie sont particulièrement pertinentes. La mise en œuvre et l'entretien des systèmes de GenAI nécessitent des investissements considérables, et leur consommation énergétique est significative. Dans un contexte où la durabilité devient de plus en plus cruciale, ces aspects posent de sérieux défis. En outre, les préoccupations éthiques liées à la GenAI sont de plus en plus mises en avant. Les questions de biais dans les modèles, de confidentialité des données et de l'impact potentiel sur l'emploi sont au cœur des débats. La nécessité de réguler et de gouverner l'utilisation de l'IA devient ainsi une priorité.

    Cependant, l'industrie de la GenAI ne reste pas passive face à ces défis. Elle se concentre maintenant sur des cas d'utilisation pratiques et sur la résolution de problèmes de fiabilité et de gouvernance. Des secteurs tels que la gestion de l'expérience client et l'amélioration de la productivité ont vu des applications prometteuses de la GenAI. Malgré cela, l'automatisation des processus complexes reste un défi majeur. La technologie doit encore surmonter des obstacles en matière de coût, de latence et de gouvernance pour prouver pleinement sa valeur.


    Ces défis, bien qu'ardus, stimulent également l'innovation. Ils incitent à une meilleure compréhension des exigences en matière de données et des techniques avancées nécessaires pour optimiser l'utilisation de la GenAI. En somme, la période de désillusion actuelle pourrait être une étape nécessaire dans le développement et la maturation de la GenAI, menant à une adoption plus judicieuse et efficace à l'avenir.

    En conclusion, si la GenAI traverse une phase de scepticisme et de remise en question, elle offre également des opportunités d'amélioration et d'innovation. L'industrie doit maintenant se concentrer sur des applications réalistes et des solutions aux problèmes actuels pour transformer ce scepticisme en une confiance renouvelée et justifiée dans les capacités de la GenAI.

    Source : Opinion of Bern Elliot, Analyst and Vice President at Gartner

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Êtes-vous d'accord avec l'opinion de Bern Elliot selon laquelle beaucoup croient à tort que la GenAI peut résoudre une multitude de problèmes, alors qu'en réalité, elle en est incapable ?

    Comment les entreprises peuvent-elles équilibrer les coûts élevés et la consommation d'énergie associés à la GenAI tout en tirant parti de ses avantages potentiels ?

    Voir aussi :

    Les craintes liées à la sécurité conduisent les entreprises à interdire l'utilisation de la GenAI : 27 % des organisations ont interdit l'utilisation de l'IA générative, selon Cisco

    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés
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  2. #22
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    L'IA est complètement disruptive, ça ne peut exister dans la technologie actuelle, ne peut être réductible au langage machine numérique, purement technologique et son corollaire économique trop étriqué, qui ne constituent que des reflets chatoyants et éphémères.
    Que l'on cherche à saisir, qui plus est. Un peu comme l'affaire du boson de Higgs, "la particule de Dieu", quelque chose que l'on veut saisir alors que cela a toujours été exprimé sous la forme, qui d'un son primordial, qui d'un souffle originel, qui d'une note fondamentale.
    Peut-être reprendre avec "EpigenAi" et l'être humain en relation directe : c'est un pari et non un Paris, à très court terme.

  3. #23
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    Les bourses se portent mal aujourd'hui.
    Dans un article ils disent que c'est l'explosion de la bulle de l'IA, mais juste après ça parle de chômage. Je ne suis pas pas convaincu que ce qui arrive est lié à l'IA.

    Les Bourses redoutent une récession et plongent
    Le krach boursier mondial s’est amplifié, lundi 5*août, à Wall Street. L’indice Nasdaq, riche en technologies, a ouvert en baisse de 6,3*%, amplifiant son recul de 2,43*% de vendredi 2*août, tandis que le S&P*500, qui représente les grandes entreprises américaines, reculait de 4,1*%. Depuis le plus haut de juillet, la correction atteint désormais 15,8*% et 10,5*%. C’est la bulle de l’intelligence artificielle qui explose, incarnée par Nvidia. La firme de microprocesseurs, qui avait été brièvement l’entreprise la plus valorisée du monde devant Apple et Microsoft, baissait lundi de 14*%, un recul de 35*% depuis son plus haut historique.

    De même, Apple, la firme technologique considérée la plus sûre du monde, a poursuivi une glissade amplifiée par la nouvelle tombée, samedi 3*août*: Berkshire Hathaway, l’entreprise du milliardaire et investisseur de génie Warren Buffett, a cédé la moitié de ses titres Apple au cours du second semestre, pour des raisons fiscales. Le titre était en baisse de 7,3*% lundi matin.

    La panique a été déclenchée vendredi avec la publication des chiffres de l’emploi pour juillet aux Etats-Unis, qui ont montré une hausse brutale du chômage. Celui-ci frappe désormais 4,3*% de la population active, tandis que les créations d’emplois (114*000) ont accusé un recul inattendu par rapport à juin (179*000). S’y ajoutent un indice des investissements industriels catastrophique et une désaffection des consommateurs, attestée par les résultats médiocres des entreprises de grande consommation, telles que McDonald’s ou les compagnies aériennes. Bulle de la technologie, chute de l’investissement, consommation morose*: les ingrédients laissant craindre une récession sont là, selon les exégètes américains.

  4. #24
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    Par défaut L'expert en IA Ben Goertzel affirme que la bulle de l'IA générative n'éclatera pas comme certains le pensent
    « La bulle de la GenAI n'éclatera pas, car les applications à haute valeur ajoutée arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI »
    affirme l'expert en IA Ben Goertzel

    Ben Goertzel, chercheur américain en IA et PDG de SingularityNET, réfute les prédictions selon lesquelles la bulle de l'IA générative va bientôt éclater. Il a publié une nouvelle analyse expliquant que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter à l'industrie de connaître une crise majeure semblable à celle des dotcoms. Il affirme qu'il ne s'agira pas d'abonnement à des chatbots, mais plutôt d'une intégration de l'IA générative dans toutes sortes d'autres applications logicielles et matérielles utiles. En attendant, de nombreux autres experts affirment que le boom de l'IA générative va bientôt s'essouffler.

    Ben Goertzel : les applications d'IA générative à très haute valeur ajoutée arrivent

    Ben Goertzel est mathématicien et chercheur américain en IA. Il est auteur de plusieurs livres sur l'IA et a lancé en 2017 SingularityNET, une plateforme décentralisée basée sur la blockchain qui vise à créer un marché mondial pour les services d'IA. Sa fonction principale est de permettre l'achat, la vente et le partage de services d'IA de manière sécurisée à travers son jeton natif AGI. Figure controversée dans les milieux technologiques, Goertzel a contribué à populariser le terme AGI. Il est également enclin à faire des déclarations audacieuses sur l'avenir de la technologie. Goertzel en a récemment ajouté quelques-unes.

    Contrairement à ce que beaucoup de chercheurs pensent, Goertzel affirme que les craintes en rapport avec l'éclatement de la bulle de l'IA sont alarmistes et que cela n'arrivera tout simplement pas. « Je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », a-t-il déclaré dans un billet publié sur X.

    En d'autres termes, Goertzel explique que les innovations révolutionnaires prennent du temps pour être mis au point. Il laisse entendre que l'infrastructure et les plateformes fondamentales sont d'abord mises en place. Les employés des entreprises commencent à évaluer et à comprendre ce qui est disponible, puis à rêver à ce qui est possible. Ensuite, les gens commencent à construire une gamme de services à partir de ces plateformes et, finalement, des applications.

    Goertzel répondait à un sondage demandant si la bulle de l'IA générative risquait de se résorber avant la fin de 2024. Bien que cela puisse prendre du temps, Goertzel affirme que les applications d'IA générative à forte valeur ajoutée arriveront avant que les PDG et les investisseurs perdent espoir. Une transcription de son billet se lit comme suit :

    Citation Envoyé par Ben Goertzel

    J'ai voté Faux, et je l'aurais fait même si vous aviez dit fin 2025.

    Il est certain que les cours des actions des Big Tech vont monter et descendre, et que les médias vont alterner entre le positif et le négatif... C'est ainsi que fonctionnent ces systèmes dynamiques...

    Cependant, je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des entreprises de Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI...

    Je ne pense pas qu'il s'agira d'une question d'abonnements à des chatbots qui prendront une ampleur considérable (bien que les assistants de smartphones deviendront rapidement plus intelligents, et que les chatbots deviendront de plus en plus fonctionnels, etc.)... Il s'agira plus centralement de l'intégration de la GenAI dans toutes sortes d'autres applications logicielles et matérielles utiles.

    Cette intégration est en cours, un peu partout. Elle connaît des ratés, fonctionne mieux dans certains cas que dans d'autres, etc. Il s'agit d'une expérience d'apprentissage qui exige des développeurs d'IA et des concepteurs d'applications qu'ils trouvent le moyen de contourner les lacunes très réelles et flagrantes des LLM. Mais c'est tout de même en train de se produire.

    Indépendamment de mes activités de R&D dans le domaine de l'AGI, je suis impliqué dans une multitude de projets d'application de l'IA, y compris, par exemple, deux projets basés sur les LLM, mais qui n'ont pas encore permis de créer des produits commercialisables parce que les RAG (Retrieval-Augmented Generation) ne fonctionnent pas comme prévu/annoncé.

    Cependant, nous semblons obtenir de bien meilleurs résultats en utilisant des variantes personnalisées de GraphRAG combinées à une ingénierie intelligente... même sans (encore) introduire des approches neuronales-symboliques complètes en utilisant OpenCog Hyperon (ce que nous ferons dans ces projets l'année prochaine).

    Je pense que des histoires similaires se produisent un peu partout. Les LLM s'avèrent ne pas être de la magie ni de l'AGI, mais ils sont néanmoins des outils d'IA d'une puissance sans précédent, et je pense que l'afflux actuel d'investissements dans ces outils sera suffisant pour leur permettre de franchir la ligne dans de nombreux secteurs verticaux différents en matière de construction d'applications vraiment très utiles qui rapportent beaucoup d'argent et améliorent de nombreuses vies.

    (Sans oublier les dommages causés par l'exploitation des données recueillies pour la formation de nombreux grands modèles, ni les dommages causés au domaine de l'intelligence artificielle par le fait que tant de talents sont attirés par les LLM au lieu d'autres domaines de recherche et de développement, etc. Ces facteurs négatifs existent bel et bien et nous devons les contrer énergiquement, mais ils ne supplantent pas les facteurs positifs).

    Il a fallu un certain temps pour que le monde comprenne comment intégrer largement l'apprentissage automatique dans les applications logicielles et matérielles. La courbe d'apprentissage sera nettement plus courte pour les LLM, car à mesure que nous approchons de la singularité, tant de choses vont plus vite !

    Ce qui sera vraiment intéressant, c'est que, juste au moment où l'industrie commence à prendre son élan en utilisant les LLM sur l'arrière-plan de diverses applications étonnantes, nous allons sortir avec d'énormes percées de recherche sur l'association des LLM et d'autres DNN avec le raisonnement probabiliste symbolique et l'apprentissage évolutionnaire créatif ... dans le projet OpenCog Hyperon, fonctionnant sur l'arrière-plan de l'Alliance ASI (y compris SingularityNET, HyperCycle, NuNet).

    Et le processus de battage médiatique, de confusion et d'intégration recommencera, mais encore plus VITE, je le prédis, pour la vague neuronale-symbolique-évolutive des premiers stades de l'ASI que ce que nous verrons avec les LLM...

    Le monde humain reste confus, autodestructeur et inutilement dément à bien des égards... Mais nous obtenons néanmoins beaucoup de choses correctes... et la singularité est proche...
    Les réactions au billet de Goertzel sont mitigées. En réponse à un critique qui affirme que la crise des dotcoms va se reproduire, Goertzel a déclaré : « ce sera conceptuellement comme le boom/krach des dotcoms, mais le processus sera plus rapide parce que tout va plus vite de nos jours. Et cela fait une grande différence. Un cycle boom, crash, boom suffisamment rapide peut se terminer avant que votre startup ne soit à court d'argent et avant que votre preuve de concept d'entreprise ne s'achève, etc. ». L'avis de Goertzel contraste fortement avec celui d'autres chercheurs en IA et analystes chevronnés du marché.

    L'avènement de l'IA générative aurait plusieurs similitudes avec l'ère des dotcoms

    De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Mais un nombre croissant d'analystes et de scientifiques de renom se montrent sceptiques quant à ces prédictions. Selon eux, la surestimation des possibilités de l'IA a créé une bulle spéculative, car les valorisations se détachent de la réalité. Cela serait comparable à la bulle des dotcoms, dont quelques entreprises seulement ont survécu. Les experts craignent que la même chose se produise, compte tenu de la récente montée en flèche des actions liées à l'IA.

    Le professeur Gary Marcus de l'université de New York a écrit dans une analyste publiée en août dernier sur la plateforme de blogging Substack : « nous commençons à voir des signes que l'IA générative pourrait être un raté ». Il a ajouté que "le retour sur investissement de l'IA générative n'est peut-être pas si important, après tout". Parmi les signes avant-coureurs, un rapport du Wall Street Journal a signalé que les clients ont trouvé trop cher le prix de 30 dollars par mois du nouveau l'assistant d'IA Copilot de Microsoft. Selon Marcus, il est difficile de mettre en production de grands modèles de langage (LLM).

    La plupart des travaux réalisés à ce jour sont préliminaires. Il rapporte que les entreprises commencent à modérer leurs attentes. De nombreuses attentes initiales étaient irréalistes. De plus, certains pensent que l'AGI ne viendra pas des LLM. Le professeur souligne également que les progrès en matière de rentabilité des LLM ont été lents et qu'après le lancement de GPT-4 par OpenAI en 2023, personne n'a lancé un modèle nettement plus puissant. Selon Marcus, l'industrie est peut-être en train d'atteindre un plateau en matière de capacité pure, car personne n'a été en mesure de battre GPT-4 de manière décisive.

    Des entreprises comme Google et Anthropic ont investi beaucoup d'argent pour essayer, mais Marcus affirme qu'aucun n'a réussi ; au lieu de cela, il semble qu'il y ait une convergence aux niveaux GPT-4. En outre, il a noté que les cas d'utilisation des LLM ne sont pas clairs. Marcus affirme qu'il y a eu des "progrès" dans la recherche d'utilisations possibles pour les LLM, mais jusqu'à présent, la technologie est souvent utilisée dans le domaine de la criminalité.

    « Les mauvais acteurs, dont les normes de fiabilité sont peut-être moins strictes, semblent les utiliser pour la cybercriminalité et la désinformation », a écrit le professeur. De son côté, Jeffrey Funk, professeur à la retraite et consultant sur les nouvelles technologies, souligne que les entreprises d'IA ont dépensé d'énormes sommes d'argent pour lutter contre les hallucinations (lorsque les systèmes d'IA inventent des faits), mais n'ont pas résolu le problème.

    Dans un billet publié sur LinkedIn, il a souligné : « les revenus ne sont pas encore là et ne viendront peut-être jamais. Les valorisations anticipent des marchés de plusieurs milliards de dollars, mais les revenus actuels de l'IA générative se chiffrent, selon les rumeurs, à quelques centaines de millions. Ces revenus pourraient réellement être multipliés par 1000, mais il s'agit là d'une hypothèse très spéculative. Nous ne devrions pas nous contenter de le supposer ».

    Funk prévient aussi que le rythme de l'innovation dans le domaine de l'IA générative semble ralentir. Il a cité de nombreux facteurs qui sont à l'origine du ralentissement de l'innovation. Dans le même temps, la loi de Moore s'étant considérablement ralentie au cours des 5 à 10 dernières années, les fabricants de puces ne peuvent en attendre beaucoup plus, et ceux qui s'inquiètent de la consommation d'énergie de l'IA générative font pression en faveur d'une réglementation stricte.

    La bulle spéculative créée par l'IA générative pourrait se solder par un désastre

    James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, un cabinet de recherche macroéconomique basé au Royaume-Uni, craint que la folie spéculative autour de l'IA générative se solde par un désastre. L'analyste affirme que l'hallucination des LLM pourrait s'avérer un défi insoluble, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables. Pour Ferguson, l'IA pourrait s'avérer "inutile" dans les années à venir et créer beaucoup de désillusions.

    « Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal. Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA », a souligné Ferguson à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg.

    Il a ajouté : « si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile ». Il a déclaré que la technologie pourrait finir par être trop "gourmande en énergie" pour être un outil rentable pour de nombreuses entreprises. À cet égard, une étude publiée cette année par l'Amsterdam School of Business and Economics a révélé que les applications d'IA pourraient à elles seules consommer autant d'énergie que les Pays-Bas d'ici 2027.

    « Si Nvidia ne facture pas ses puces de plus en plus chères, vous devez également payer de plus en plus cher pour faire fonctionner ces puces sur vos serveurs. Vous vous retrouvez donc avec quelque chose de très cher qui n'a pas encore prouvé, en dehors de quelques applications étroites, qu'il est rentable », a déclaré Ferguson. Les acteurs du secteur de l'IA espèrent des percées majeures dans la production énergétique, mais le secteur avance lentement.

    Par ailleurs, Ferguson affirme que la bonne nouvelle, c'est que la bulle boursière actuelle est tellement concentrée sur les actions liées à l'IA qu'il y a encore de la valeur. Bien entendu, l'éclatement de la bulle de l'IA entraînera une douleur généralisée pour les investisseurs. Mais après cela, Ferguson recommande de s'intéresser aux petites capitalisations américaines actuellement mal aimées, qui pourraient bénéficier de baisses de taux d'intérêt et ne sont pas très valorisées.

    « Le problème, c'est que cette valeur doit être trouvée de la bonne vieille manière, en parcourant les petites capitalisations et en recherchant des entreprises qui se développent de manière régulière, à l'ancienne », a-t-il déclaré. En somme, les experts pensent que le résultat de la normalisation des valorisations des actions liées à l'IA après la folie spéculative risque d'être dévastateur à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs qui investissent dans l'IA sans aucun recul.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Selon vous, l'IA générative constitue-t-elle une bulle ?
    Si oui, partagez-vous l'avis selon lequel la bulle de l'IA n'éclatera pas ?
    L'IA générative permettra-t-elle à des applications à haute valeur ajoutée malgré ses limites ?
    L'IA générative est-elle une technologie révolutionnaire comme les entreprises d'IA le prétendent ?
    Selon vous, quels pourraient être les cas d'utilisation concrets et à forte valeur ajoutée de l'IA générative ?

    Voir aussi

    « Les membres du personnel des laboratoires secrets de pointe planifient sérieusement leur vie en fonction de l'existence de "dieux numériques" en 2027 », selon un doctorant en sciences de l'information

    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

  5. #25
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    Par défaut Ce n'est que mon opinion...
    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    « La bulle de la GenAI n'éclatera pas, car les applications à haute valeur ajoutée arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI »
    affirme l'expert en IA Ben Goertzel
    Quand je lis les applications à haute valeur ajoutée, j'aimerai bien qu'on me dise lesquelles .

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Ben Goertzel, chercheur américain en IA et PDG de SingularityNET, réfute les prédictions selon lesquelles la bulle de l'IA générative va bientôt éclater. Il a publié une nouvelle analyse expliquant que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter à l'industrie de connaître une crise majeure semblable à celle des dotcoms. Il affirme qu'il ne s'agira pas d'abonnement à des chatbots, mais plutôt d'une intégration de l'IA générative dans toutes sortes d'autres applications logicielles et matérielles utiles. En attendant, de nombreux autres experts affirment que le boom de l'IA générative va bientôt s'essouffler.
    Heu, ce n'est pas en le répétant que cela devient vrai:

    les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter à l'industrie de connaître une crise majeure semblable à celle des dotcoms.

    Quelles sont ces applications ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Ben Goertzel : les applications d'IA générative à très haute valeur ajoutée arrivent
    Humm, déjà 3x qu'il se répète le Monsieur... Toc Toc, quelles sont ces applications ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Ben Goertzel est mathématicien et chercheur américain en IA. Il est auteur de plusieurs livres sur l'IA et a lancé en 2017 SingularityNET, une plateforme décentralisée basée sur la blockchain qui vise à créer un marché mondial pour les services d'IA. Sa fonction principale est de permettre l'achat, la vente et le partage de services d'IA de manière sécurisée à travers son jeton natif AGI. Figure controversée dans les milieux technologiques, Goertzel a contribué à populariser le terme AGI. Il est également enclin à faire des déclarations audacieuses sur l'avenir de la technologie.
    Moi je ne suis pas mathématicien, et le ne vois pas bien non plus ce que "chercheur en IA" signifie.
    Ah, il veut permettre l'achat, la vente et le partage de services d'IA de manière sécurisée à travers son jeton natif AGI.

    Heu, et de 4, il ne parle plus d'applications, mais de services d'IA. Mais il faut bien en dire un peu plus alors on ajoute de manière sécurisée à travers son jeton natif AGI. On ne sait toujours pas ce que seront ces applications ou services, mais on sait que c'est pour très bientôt. Et, cerise sur le gâteau, le tout sera sécurisé. Ah ça c'est bien, ça sera sécurisé. Mais bon, c'est facile à dire, mais en même temps, il ne vas pas nous dire que ça ne sera pas sécurisé.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Goertzel en a récemment ajouté quelques-unes.

    Contrairement à ce que beaucoup de chercheurs pensent, Goertzel affirme que les craintes en rapport avec l'éclatement de la bulle de l'IA sont alarmistes et que cela n'arrivera tout simplement pas. « Je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », a-t-il déclaré dans un billet publié sur X.
    Bon, reprenons: Le Monsieur dit: « Je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI »

    Il radote le Monsieur, non ? Et redit une 5ème fois que les applications à très haute valeur ajoutée, arriveront assez vite.

    Bien bien, si ces applications ou services arriveront assez vite, je peux supposer que ça arrivera plus vite que le Full Self Driving d'un autre prédicateur, qu'on me rassure. Et comme c'est vraiment vraiment pour bientôt, il doit savoir qui bosse sur quoi. Si je comprend bien, il attend que d'autres fassent ces applications/services, pour que sa "plateform" puisse les vendre ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    En d'autres termes, Goertzel explique que les innovations révolutionnaires prennent du temps pour être mis au point. Il laisse entendre que l'infrastructure et les plateformes fondamentales sont d'abord mises en place. Les employés des entreprises commencent à évaluer et à comprendre ce qui est disponible, puis à rêver à ce qui est possible. Ensuite, les gens commencent à construire une gamme de services à partir de ces plateformes et, finalement, des applications.
    Je me perd un peu là, parce que dire que c'est pour bientot, puis dire les innovations révolutionnaires prennent du temps pour être mis au point, ça me semble un rien contradictoire, non

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Goertzel répondait à un sondage demandant si la bulle de l'IA générative risquait de se résorber avant la fin de 2024. Bien que cela puisse prendre du temps, Goertzel affirme que les applications d'IA générative à forte valeur ajoutée arriveront avant que les PDG et les investisseurs perdent espoir.
    C'est madame Irma ce Monsieur ? Bien que cela puisse prendre du temps, Goertzel affirme que les applications d'IA générative à forte valeur ajoutée arriveront avant que les PDG et les investisseurs perdent espoir.

    Je me sens tout petit fasse au savoir de ce Monsieur.

    Une transcription de son billet se lit comme suit :

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Les réactions au billet de Goertzel sont mitigées. En réponse à un critique qui affirme que la crise des dotcoms va se reproduire, Goertzel a déclaré : « ce sera conceptuellement comme le boom/krach des dotcoms, mais le processus sera plus rapide parce que tout va plus vite de nos jours. Et cela fait une grande différence. Un cycle boom, crash, boom suffisamment rapide peut se terminer avant que votre startup ne soit à court d'argent et avant que votre preuve de concept d'entreprise ne s'achève, etc. ». L'avis de Goertzel contraste fortement avec celui d'autres chercheurs en IA et analystes chevronnés du marché.
    Si je lis bien: « ce sera conceptuellement comme le boom/krach des dotcoms, mais le processus sera plus rapide parce que tout va plus vite de nos jours. Et cela fait une grande différence. Un cycle boom, crash, boom suffisamment rapide peut se terminer avant que votre startup ne soit à court d'argent et avant que votre preuve de concept d'entreprise ne s'achève, etc. »

    Donc la bulle n'en est pas une, mais elle explosera (alors qu'elle n'existe pas selon ce Monsieur) quand même, mais comme ça ira plus vite, ça sera moins grave.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    L'avènement de l'IA générative aurait plusieurs similitudes avec l'ère des dotcoms

    De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Mais un nombre croissant d'analystes et de scientifiques de renom se montrent sceptiques quant à ces prédictions. Selon eux, la surestimation des possibilités de l'IA a créé une bulle spéculative, car les valorisations se détachent de la réalité. Cela serait comparable à la bulle des dotcoms, dont quelques entreprises seulement ont survécu. Les experts craignent que la même chose se produise, compte tenu de la récente montée en flèche des actions liées à l'IA.

    Le professeur Gary Marcus de l'université de New York a écrit dans une analyste publiée en août dernier sur la plateforme de blogging Substack : « nous commençons à voir des signes que l'IA générative pourrait être un raté ». Il a ajouté que "le retour sur investissement de l'IA générative n'est peut-être pas si important, après tout". Parmi les signes avant-coureurs, un rapport du Wall Street Journal a signalé que les clients ont trouvé trop cher le prix de 30 dollars par mois du nouveau l'assistant d'IA Copilot de Microsoft. Selon Marcus, il est difficile de mettre en production de grands modèles de langage (LLM).

    La plupart des travaux réalisés à ce jour sont préliminaires. Il rapporte que les entreprises commencent à modérer leurs attentes. De nombreuses attentes initiales étaient irréalistes. De plus, certains pensent que l'AGI ne viendra pas des LLM. Le professeur souligne également que les progrès en matière de rentabilité des LLM ont été lents et qu'après le lancement de GPT-4 par OpenAI en 2023, personne n'a lancé un modèle nettement plus puissant. Selon Marcus, l'industrie est peut-être en train d'atteindre un plateau en matière de capacité pure, car personne n'a été en mesure de battre GPT-4 de manière décisive.

    Des entreprises comme Google et Anthropic ont investi beaucoup d'argent pour essayer, mais Marcus affirme qu'aucun n'a réussi ; au lieu de cela, il semble qu'il y ait une convergence aux niveaux GPT-4. En outre, il a noté que les cas d'utilisation des LLM ne sont pas clairs. Marcus affirme qu'il y a eu des "progrès" dans la recherche d'utilisations possibles pour les LLM, mais jusqu'à présent, la technologie est souvent utilisée dans le domaine de la criminalité.

    « Les mauvais acteurs, dont les normes de fiabilité sont peut-être moins strictes, semblent les utiliser pour la cybercriminalité et la désinformation », a écrit le professeur. De son côté, Jeffrey Funk, professeur à la retraite et consultant sur les nouvelles technologies, souligne que les entreprises d'IA ont dépensé d'énormes sommes d'argent pour lutter contre les hallucinations (lorsque les systèmes d'IA inventent des faits), mais n'ont pas résolu le problème.
    D'autres pensent donc:

    • La surestimation des possibilités de l'IA a créé une bulle spéculative.
      Nous commençons à voir des signes que l'IA générative pourrait être un raté ».
      Le retour sur investissement de l'IA générative n'est peut-être pas si important, après tout.
      La plupart des travaux réalisés à ce jour sont préliminaires.
      De nombreuses attentes initiales étaient irréalistes.
      Certains pensent que l'AGI ne viendra pas des LLM.
      Les cas d'utilisation des LLM ne sont pas clairs.
      Les entreprises d'IA ont dépensé d'énormes sommes d'argent pour lutter contre les hallucinations, mais n'ont pas résolu le problème.


    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Dans un billet publié sur LinkedIn, il a souligné : « les revenus ne sont pas encore là et ne viendront peut-être jamais. Les valorisations anticipent des marchés de plusieurs milliards de dollars, mais les revenus actuels de l'IA générative se chiffrent, selon les rumeurs, à quelques centaines de millions. Ces revenus pourraient réellement être multipliés par 1000, mais il s'agit là d'une hypothèse très spéculative. Nous ne devrions pas nous contenter de le supposer ».

    Funk prévient aussi que le rythme de l'innovation dans le domaine de l'IA générative semble ralentir. Il a cité de nombreux facteurs qui sont à l'origine du ralentissement de l'innovation. Dans le même temps, la loi de Moore s'étant considérablement ralentie au cours des 5 à 10 dernières années, les fabricants de puces ne peuvent en attendre beaucoup plus, et ceux qui s'inquiètent de la consommation d'énergie de l'IA générative font pression en faveur d'une réglementation stricte.

    L'IA bulle spéculative créée par l'IA générative pourrait se solder par un désastre

    James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, un cabinet de recherche macroéconomique basé au Royaume-Uni, craint que la folie spéculative autour de l'IA générative se solde par un désastre. L'analyste affirme que l'hallucination des LLM pourrait s'avérer un défi insoluble, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables. Pour Ferguson, l'IA pourrait s'avérer "inutile" dans les années à venir et créer beaucoup de désillusions.

    « Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal. Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA », a souligné Ferguson à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg.

    Il a ajouté : « si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile ». Il a déclaré que la technologie pourrait finir par être trop "gourmande en énergie" pour être un outil rentable pour de nombreuses entreprises. À cet égard, une étude publiée cette année par l'Amsterdam School of Business and Economics a révélé que les applications d'IA pourraient à elles seules consommer autant d'énergie que les Pays-Bas d'ici 2027.

    « Si Nvidia ne facture pas ses puces de plus en plus chères, vous devez également payer de plus en plus cher pour faire fonctionner ces puces sur vos serveurs. Vous vous retrouvez donc avec quelque chose de très cher qui n'a pas encore prouvé, en dehors de quelques applications étroites, qu'il est rentable », a déclaré Ferguson. Les acteurs du secteur de l'IA espèrent des percées majeures dans la production énergétique, mais le secteur avance lentement.

    Par ailleurs, Ferguson affirme que la bonne nouvelle, c'est que la bulle boursière actuelle est tellement concentrée sur les actions liées à l'IA qu'il y a encore de la valeur. Bien entendu, l'éclatement de la bulle de l'IA entraînera une douleur généralisée pour les investisseurs. Mais après cela, Ferguson recommande de s'intéresser aux petites capitalisations américaines actuellement mal aimées, qui pourraient bénéficier de baisses de taux d'intérêt et ne sont pas très valorisées.

    « Le problème, c'est que cette valeur doit être trouvée de la bonne vieille manière, en parcourant les petites capitalisations et en recherchant des entreprises qui se développent de manière régulière, à l'ancienne », a-t-il déclaré. En somme, les experts pensent que le résultat de la normalisation des valorisations des actions liées à l'IA après la folie spéculative risque d'être dévastateur à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs qui investissent dans l'IA sans aucun recul.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Selon vous, l'IA générative constitue-t-elle une bulle ?
    Si oui, partagez-vous l'avis selon lequel la bulle de l'IA n'éclatera pas ?
    L'IA générative permettra-t-elle à des applications à haute valeur ajoutée malgré ses limites ?
    L'IA générative est-elle une technologie révolutionnaire comme les entreprises d'IA le prétendent ?
    Selon vous, quels pourraient être les cas d'utilisation concrets et à forte valeur ajoutée de l'IA générative ?

    Voir aussi

    « Les membres du personnel des laboratoires secrets de pointe planifient sérieusement leur vie en fonction de l'existence de "dieux numériques" en 2027 », selon un doctorant en sciences de l'information

    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées
    Bon, ben, comme c'est pour bientôt, nous saurons vite .

  6. #26
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    Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
    [...]
    En fait, on pourrait remplacer le mot IA par NFT dans le discours de cet expert en IA, et on aurat à peu près le discours tenu par "tous les experts" avant que la bulle des NFT n'éclate

  7. #27
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    Par défaut L'IA semble perdre de sa popularité et les investisseurs craignent qu'elle ne soit pas rentable
    L'IA perd de sa popularité et certains investisseurs commencent à craindre qu'elle ne leur apporte pas les profits considérables escomptés
    d'autres restent toutefois optimistes quant au potentiel de l'IA

    L'IA générative a connu une ascension fulgurante au cours des deux dernières années et a mobilisé des investissements colossaux. Mais la ferveur commence à baisser. Le cours des actions des sociétés à l'origine de la révolution de l'IA a chuté de 15 % depuis le sommet atteint le mois dernier. Un nombre croissant d'investisseurs craignent que le rendement ne soit pas à la hauteur des milliards injectés. En outre, les experts s'interrogent sur les limites des grands modèles de langage (LLM). Toutefois, certains disent que les applications à forte valeur ajoutée arrivent et que le ralentissement est la preuve que cette technologie finira par s'imposer. Ont-ils raison ?

    L'IA générative ne parvient pas à suivre le rythme intense du battage médiatique

    Il apparaît de plus en plus clairement que la machine à faire du battage médiatique sur l'IA générative commence à ralentir. Les grandes entreprises technologiques ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour développer de modèles d'IA depuis le début du boom de l'IA, mais très peu d'entreprises les utilisent réellement. Selon les chiffres du Bureau du recensement des États-Unis, seuls 4,8 % des entreprises utilisent des modèles d'IA pour produire des biens et des services, contre 5,4 % au début de l'année. C'est à peu près la même proportion qui a l'intention de le faire au cours au cours de l'année prochaine.


    Les percées réalisées dans le domaine de l'IA générative, en particulier dans les LLM, ont captivé l'imagination du monde entier et donné lieu à des affirmations extravagantes sur les capacités et le potentiel de l'IA. Cela dit, le problème de nombreux modèles actuels est qu'ils ne sont tout simplement pas assez puissants pour être tangibles. Une étude publiée la semaine dernière par le groupe de réflexion RAND révèle que 80 % des projets d'IA échouent, soit plus du double du taux enregistré pour les autres projets. De nombreux dirigeants se plaignent, expliquant que les retombées des projets d'IA sont "lamentables".

    Le rapport énumère des difficultés liées à l'IA générative, allant des investissements élevés dans les données et l'infrastructure de l'IA au manque de talents humains nécessaires. Les systèmes d'IA générative arrivent à résoudre des tests très complexes d'admission à l'université, mais échouent à des tâches très simples. Il est donc difficile de juger du potentiel de ces technologies, ce qui conduit à une fausse confiance dans l'IA et, en fin de compte, à l'échec des projets.

    Prenons l'exemple de la tentative de McDonald's d'automatiser les commandes au volant à l'aide de l'IA, qui est devenue virale sur TikTok après avoir échoué de manière spectaculaire. Il y a également eu les efforts du gouvernement américain pour créer des systèmes permettant de résumer les soumissions publiques et de calculer les droits à l'aide sociale, qui ont également été abandonnés. Les LLM ne sont tout simplement pas fiables en raison des hallucinations.

    Une autre étude de l'université Cornell a montré que les capacités des LLM tels que le GPT-4 ne correspondent pas toujours à ce que les gens attendent d'eux. En particulier, les modèles les plus performants n'ont pas obtenu les résultats escomptés dans des situations à fort enjeu où des réponses incorrectes pouvaient être catastrophiques. L'étude a également montré que les modèles peuvent induire une fausse confiance chez leurs utilisateurs, ce qui peut être dangereux.

    En raison du fait que les LLM répondent couramment aux requêtes, les humains peuvent tirer des conclusions trop optimistes sur leurs capacités et les déployer dans des situations pour lesquelles ils ne sont pas adaptés. L'expérience des projets réussis montre qu'il est difficile de faire en sorte qu'un modèle génératif donne réellement des réponses précises à l'aide d'invites humaines. En effet, l'interrogation des LLM a introduit une nouvelle aptitude imprévue.

    Par exemple, le système de tutorat Khanmigo de la Khan Academy a souvent révélé les bonnes réponses à des questions alors qu'on lui avait demandé de ne pas le faire. Bien que l'IA ait fait des progrès étonnants, il est essentiel de se rappeler qu'il s'agit toujours d'une technologie dotée de capacités et de contraintes dans des domaines tels que le raisonnement de bon sens, la compréhension du contexte et la généralisation des connaissances à d'autres tâches.

    L'évolution de l'IA répond-elle au "cycle de l'engouement" des innovations ?

    Le cycle de l'engouement (hype cycle) est un terme popularisé par le cabinet d'études Gartner et qui est bien connu dans la Silicon Valley. Après une période initiale d'euphorie irrationnelle et de surinvestissement, les nouvelles technologies en vogue entrent dans le "creux de la désillusion" où les sentiments se dégradent. Tout le monde commence à s'inquiéter du fait que l'adoption de la technologie se fait trop lentement, alors que les bénéfices sont difficiles à obtenir. Cependant, comme la nuit succède au jour, la technologie fait son grand retour. Les applications ayant une forte valeur ajoutée commencent à apparaître.

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    Les investissements qui ont accompagné la vague d'euphorie permettent de développer massivement les infrastructures, ce qui pousse la technologie vers l'adoption par le grand public. Alors, le cycle de l'engouement est-il un guide utile pour l'avenir de l'IA dans le monde ? Comme de nombreuses innovations précédentes, certains analytes affirment que l'IA générative suit ce cycle. Les étapes du cycle de l'engouement de l'IA générative sont décrites comme suit :

    • déclenchement de l'innovation : une percée dans la technologie de l'IA suscite un engouement important et l'attention des médias ;
    • pic des attentes exagérées : des affirmations exagérées et des attentes irréalistes concernant les capacités de l'IA apparaissent ;
    • le creux de la désillusion : à mesure que l'engouement initial s'estompe, les défis et les limites de l'IA deviennent évidents, ce qui entraîne une baisse de l'intérêt ;
    • le creux de l'illumination : les applications pratiques et les cas d'utilisation de l'IA dans le monde réel commencent à apparaître, ce qui conduit à une compréhension plus réaliste de son potentiel ;
    • plateau de productivité : l'IA a été largement adoptée et intégrée dans diverses industries, apportant des avantages tangibles.


    L'Internet a suivi une évolution similaire. Dans les années 1990, la technologie a suscité l'euphorie, les experts prédisant que tout le monde ferait ses achats en ligne dans quelques années. En 2000, le marché s'est effondré, entraînant la faillite de 135 grandes sociétés Internet. Toutefois, le point positif est que les entreprises de télécommunications avaient investi des milliards dans les câbles à fibres optiques, qui allaient devenir l'infrastructure de l'Internet d'aujourd'hui.

    Les entreprises continuent à injecter des milliards dans l'IA, mais la baisse de l'adoption marque un recalibrage dans le boom de l'IA. Pour la première fois, il semble que l'engouement pour l'IA s'essouffle. Un récent rapport de Gartner a répertorié la plupart des systèmes d'IA générative comme étant soit au sommet des attentes exagérées, soit encore en progression. Il suggère que la plupart de ces technologies ne seront pas pleinement productives avant deux à cinq ans.

    « L'avenir de l'intelligence artificielle ressemblera à celui de toutes les autres technologies. Il y aura une construction gigantesque et coûteuse d'infrastructures, suivie d'un énorme effondrement lorsque les gens se rendront compte qu'ils ne savent pas vraiment comment utiliser l'IA de manière productive, puis d'une lente reprise à mesure qu'ils la comprendront », déclare Noah Smith, commentateur économique. Mais de nombreux critiques ne partagent pas cet avis.

    Tout d'abord, les versions de l'IA elle-même ont connu pendant des décennies des périodes d'engouement et de désespoir, accompagnées d'une hausse et d'une diminution de l'engagement et de l'investissement des universitaires, mais sans atteindre le stade final du cycle d'engouement. L'IA a suscité de l'euphorie dans les années 1960, notamment à propos d'Eliza, un des premiers chatbots. Cette période a été suivie par des hivers de l'IA dans les années 1970 et 1990.

    Jusqu'en 2020, l'intérêt de la recherche pour l'IA a diminué, avant de repartir à la hausse avec l'arrivée de l'IA générative, à la suite du départ canon de ChatGPT. Pour les critiques, le cycle de l'engouement n'explique pas l'évolution de l'IA.

    La bulle spéculative créée par l'IA générative pourrait se solder par un désastre

    James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, un cabinet de recherche macroéconomique basé au Royaume-Uni, craint que la folie spéculative autour de l'IA générative se solde par un désastre. L'analyste affirme que l'hallucination des LLM pourrait s'avérer un défi insoluble, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables. Pour Ferguson, l'IA pourrait s'avérer "inutile" dans les années à venir et créer beaucoup de désillusions.


    « Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal. Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA », a souligné Ferguson à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg.

    Il a ajouté : « si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile ». Il a déclaré que la technologie pourrait finir par être trop "gourmande en énergie" pour être un outil rentable pour de nombreuses entreprises. À cet égard, une étude publiée cette année par l'Amsterdam School of Business and Economics a révélé que les applications d'IA pourraient à elles seules consommer autant d'énergie que les Pays-Bas d'ici 2027.

    « Si Nvidia ne facture pas ses puces de plus en plus chères, vous devez également payer de plus en plus cher pour faire fonctionner ces puces sur vos serveurs. Vous vous retrouvez donc avec quelque chose de très cher qui n'a pas encore prouvé, en dehors de quelques applications étroites, qu'il est rentable », a déclaré Ferguson. Les acteurs du secteur de l'IA espèrent des percées majeures dans la production énergétique, mais le secteur avance lentement.

    Mais Ben Goertzel, mathématicien et chercheur américain en IA, affirme que les craintes en rapport avec l'éclatement de la bulle de l'IA sont alarmistes et que cela n'arrivera tout simplement pas. « Je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », a-t-il déclaré dans un billet publié sur X.

    Par ailleurs, Ferguson affirme que la bonne nouvelle, c'est que la bulle boursière actuelle est tellement concentrée sur les actions liées à l'IA qu'il y a encore de la valeur. Bien entendu, l'éclatement de la bulle de l'IA entraînera une douleur généralisée pour les investisseurs. Mais après cela, Ferguson recommande de s'intéresser aux petites capitalisations américaines actuellement mal aimées, qui pourraient bénéficier de baisses de taux d'intérêt et ne sont pas très valorisées.

    « Le problème, c'est que cette valeur doit être trouvée de la bonne vieille manière, en parcourant les petites capitalisations et en recherchant des entreprises qui se développent de manière régulière, à l'ancienne », a-t-il déclaré. En somme, les experts pensent que le résultat de la normalisation des valorisations des actions liées à l'IA après la folie spéculative risque d'être dévastateur à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs qui investissent dans l'IA sans aucun recul.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la baisse de la popularité de l'IA générative ? Qu'est-ce que cela annonce ?
    Selon vous, l'évolution de l'IA répond-elle au cycle de l'engouement des innovations tel que décrit par Gartner ?
    Quid de la bulle spéculative créée par l'IA générative ? Va-t-elle éclater comme la bulle des dotcoms au début des années 2000 ?
    Les applications à forte valeur ajoutée arriveront-elles juste à temps pour empêcher le désastre comme certains experts en IA le prétendent ?

    Voir aussi

    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

    « La bulle de la GenAI n'éclatera pas, car les applications à haute valeur ajoutée arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », affirme l'expert en IA Ben Goertzel

  8. #28
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    l'ia générative est un formidable outil qui peux améliorer la productivité, c'est un bon outil pour trouver les informations que l'on veux dans une doc.
    Mais cela ne remplace pas un professionnel, cela remplace pas un dev, un médecin, avocat.

    les ia hallucine, sorte souvent du code faux qui compile pas ou m'invente souvent des api dans mon cas.
    Même si l'ia n’hallucinait pas, il faut bien taper des prompts bien précis pour que ca marche et ca prends du temps.

    Ca valait bien des investissements cette histoire oui, mais pas des milliards de milliards de cotation en bourse comme les valeurs boursières de nvidia. C'est complétement déconnecté de la réalité.

  9. #29
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    J’ai eu droit à du code qui compilait et était correct… tout comme du code avec des API inventées.

    Ainsi, si une fois sur deux cela génère quelque chose de bien, c’est bien profitable. Bon, il vaut mieux bien vérifier le résultat (si c’est inspiré d’un code vulnérable, méfiance). Mais cela peut être un bon outil si bien supervisé.

  10. #30
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    Les IA génératives basées sur l'apprentissage statistique ont constitué une évolution majeure dans le développement de ce type de technologie. Le problème est qu'elles ont probablement déjà atteint le pic de ce qu'on pouvait en attendre. Il faudra d'autres révolutions de ce genre, notamment des capacités de raisonnement, pour outrepasser les limites actuelles. Et ça ne se fera pas par évolutions incrémentales de ce qui existe actuellement, ça sera quelque chose de totalement nouveau.

  11. #31
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    J’ai eu droit à du code qui compilait et était correct… tout comme du code avec des API inventées.

    Ainsi, si une fois sur deux cela génère quelque chose de bien, c’est bien profitable. Bon, il vaut mieux bien vérifier le résultat (si c’est inspiré d’un code vulnérable, méfiance). Mais cela peut être un bon outil si bien supervisé.
    Si tu remplaces IA par dev junior, tu trouves toujours que 50%, c'est un résultat acceptable?

  12. #32
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    Sur un autre registre, j’ai fait une traduction aidé par un traducteur logiciel… la moitié des phrases étaient à reprendre, mais globalement j’ai gagné du temps.

    Si le dev junior est gratuit et fourni quelques chose d’utile la moitié du temps et sans délais, cela peut être globalement souhaitable. Mais il vaut mieux une sérieuse supervision. Pas accepter n’importe quel code sans vérification. Des langages stricts peuvent être préférables pour un premier niveau de filtrage.

  13. #33
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    Le danger d'une bulle est bien connu mais nous ne sommes pas encore arrivés au moment de l'éclatement et des pertes incommensurables pour les investisseurs imprudents. Mais attendez qu'après avoir investis des milliards de dollars dans des grappes de supercalculateurs et de scraping de données effréné sur le web, les entreprises annoncent que les IA sont devenus trop intelligentes pour être comprises simplement même pour l'être humain le plus intelligent et donc que dorénavant on ne peut plus se rendre compte quand ces formidables machines hallucinent ou pas. En bref, qu'elles racontent des salmigondis incompréhensibles et donc inutilisables. Là se trouve le véritable danger des LLM en plus de leur coût effréné en énergie.

  14. #34
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    Par défaut Selon la directrice financière de ServiceNow, l'IA générative aura un impact significatif à long terme
    « Il y a peut-être une bulle sur les dépenses en matière d'IA générative, mais la technologie aura un impact significatif à long terme »
    affirme la directrice financière de ServiceNow

    Gina Mastantuono, directrice financière de ServiceNow, reste optimiste quant aux promesses de l'IA générative. Elle a déclaré lors d'une récente interview qu'il y a peut-être une bulle sur les dépenses en matière d'IA générative et que cela ne générera pas des millions de dollars pour les clients demain. Mais elle pense qu'il s'agit d'une nouvelle avancée technologique majeure qui changera la façon dont nous faisons des affaires et interagissons les uns avec les autres au travail, ainsi que la façon dont les entreprises de consommation fonctionnent. La dirigeante pense en effet que l'IA générative finira par s'imposer, tout comme le cloud.

    La directrice financière de ServiceNow pense que l'IA générative tiendra ses promesses

    Lors de la Deutsche Bank Technology Conference qui a eu lieu à la fin du mois d'août, Brad Zelnick, responsable de la recherche sur les actions logicielles à la banque, a demandé à la directrice financière de ServiceNow, Gina Mastantuono, si la technologie était difficile à vendre. Selon plusieurs rapports, « les résultats ne sont pas à la hauteur des investissements colossaux en matière d'IA générative et la technologie est limitée et confrontée à de nombreux défis ». Les actions des entreprises spécialisées dans l'IA générative ont dévissé ces dernières semaines, signe que les investisseurs deviennent plus prudents.


    Zelnick a rappelé deux thèmes issus des conversations avec les DSI : « premièrement, il a été difficile d'amener les clients à s'engager à compenser leurs dépenses et à réaliser les économies nécessaires pour justifier le retour sur investissement et les investissements initiaux liés à l'IA générative. Deuxièmement, la technologie est présentée comme le Saint Graal ». En réponse à la question et aux commentaires soulignés par Zelnick, Mastantuono a répondu :

    « Tout cela est donc bien vrai, n'est-ce pas ? Et ce n'est pas surprenant, il s'agit d'une nouvelle avancée technologique que la plupart des gens ne comprenaient pas il y a un an et demi. L'autre question que l'on nous pose, c'est de savoir si c'est une bulle, n'est-ce pas ? Cela doit être un autre commentaire, est-ce une bulle ? » Zelnick a poursuivi en demandant Mastantuono si l'IA est une bulle. Mastantuono a semblé s'opposer à cette idée en répondant :

    Citation Envoyé par Gina Mastantuono

    C'est énorme. Cela va changer la façon dont les consommateurs interagissent entre eux. Je ne suis pas dans le domaine de la consommation, je vais donc parler de la consommation. Cela va changer la façon dont nous faisons des affaires et interagissons les uns avec les autres au travail. Cela va également changer la façon dont les entreprises de consommation fonctionnent. Mais nous n'en sommes qu'au tout début.

    Il s'agit des mêmes conversations que celles que nous avons eues lorsque le cloud est arrivé, n'est-ce pas ? Cela a pris du temps. Et aujourd'hui, les personnes qui n'ont pas encore adopté le cloud se démènent comme jamais auparavant pour le faire. Ce n'est donc pas une bulle.

    Maintenant, est-ce qu'il y a une bulle en ce moment sur les dépenses ? Peut-être. Mais c'est quelque chose qui va durer à long terme, n'est-ce pas ? Nous devons donc réfléchir à ce que cela signifie. Qu'est-ce que cela signifie quand je dis que chaque flux de travail et chaque industrie va changer à cause de l'IA ?
    Mastantuono a cité l'exemple du secteur pharmaceutique, où des chercheurs très occupés tentent de réduire les coûts et d'améliorer la vie des patients, ce qui permet d'obtenir rapidement de la valeur. Selon elle, l'IA générative pourrait réduire les 6,6 années nécessaires à la mise sur le marché des produits en réduisant le taux d'abandon des patients participant aux essais cliniques grâce à l'automatisation de la communication et des réponses aux questions.

    Elle explique : « si l'on peut faire passer ces 6,6 ans à 6 ans ou à 5,6 ans, cela représente des milliards de dollars de chiffre d'affaires pour les entreprises pharmaceutiques. Cela représente des tonnes de dollars sur le résultat net, car non seulement le résultat net est plus élevé, mais vous économisez également beaucoup d'argent. C'est là que l'IA s'impose, et ce uniquement au sein de l'entreprise : résoudre des problèmes qui sont si manuels et si complexes ».

    Les résultats des projets d'IA générative ne sont pas à la hauteur du battage médiatique

    Le débat sur l'IA générative a créé un clivage dans l'industrie : il y a ceux qui pensent que les capacités de la technologie sont exagérées et qu'elle constitue une bulle et ceux qui affirment que nous sommes en présence d'une innovation de rupture qui aura un impact fondamental sur l'économie. Dans le cas de ServiceNow, l'entreprise tente de rassurer les investisseurs sur le fait que les investissements des entreprises dans l'IA générative seront bientôt rentabilisés, mais ce n'est peut-être pas pour tout de suite et les clients potentiels ne doivent pas s'attendre à d'énormes retours sur investissement « demain ».

    Mastantuono a déclaré : « [les clients] ne vont pas obtenir des centaines de millions de dollars demain, mais s'ils réfléchissent vraiment à ce qu'ils vont faire, et vous avez raison, cela prend un peu de temps, car il y a beaucoup de bruit, mais si vous pensez à ce qui se passe déjà avec la consolidation des plateformes et la collaboration avec des plateformes de confiance qui ont innové dans ce domaine..., je pense que vous allez voir une réelle valeur ajoutée ».

    Les grands modèles de langages (LLM) ont fait l'objet d'un battage médiatique intense et d'investissements en dents de scie. Dans son dernier rapport Hype Cycle for Emerging Technologies, le cabinet de conseil Gartner a noté que l'IA générative est entrée dans le redoutable « creux de la désillusion ». Selon Arun Chandrasekaran, analyste chez Gartner, la technologie sera précieuse à l'avenir, mais est actuellement incapable de répondre aux attentes élevées.

    Toutefois, de nombreux critiques ne partagent pas cet avis. Les grandes entreprises technologiques ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour développer de modèles d'IA depuis le début du boom de l'IA, mais très peu d'entreprises les utilisent réellement. Selon les chiffres du Bureau du recensement des États-Unis, seuls 4,8 % des entreprises utilisent des modèles d'IA pour produire des biens et des services, contre 5,4 % au début de l'année.

    Selon certains rapports, les craintes en matière de gouvernance des données liées à l'utilisation de l'IA générative incitent certains DSI à bloquer les projets Microsoft Copilot. Il semble donc que les efforts déployés par Microsoft pour convaincre les clients des avantages en matière de productivité doivent également prendre en compte d'autres préoccupations des entreprises. Outre la sécurité, les hallucinations des modèles d'IA sont un autre défi à surmonter.

    Par ailleurs, Wall Street semble se diriger vers une correction boursière après la folie spéculative provoquée par l'IA générative, propulsant les actions liées à l'IA à des sommets historiques. Les inquiétudes concernant la lenteur des retombées des investissements considérables dans l'IA ont frappé les entreprises les plus importantes de Wall Street, les actions de Microsoft et d'Alphabet se négociant à la baisse à la suite de leurs rapports trimestriels en juillet.

    Todd Sohn, stratège ETF chez Strategas Securities, a déclaré : « une telle quantité d'argent a été consacrée à l'IA et aux puces au cours des 12 derniers mois que le marché est complètement faussé ». Nvidia, qui a bénéficié le plus du battage médiatique autour de l'IA générative, a perdu 279 milliards de dollars de sa valeur de marché après une chute brutale de 9,5 % de la valeur de son action mardi. Wall Street connaît une sévère contreperformance.

    La bulle spéculative provoquée par l'IA générative pourrait se solder par un désastre

    James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, un cabinet de recherche macroéconomique basé au Royaume-Uni, craint que la folie spéculative autour de l'IA générative se solde par un désastre. L'analyste affirme que l'hallucination des LLM pourrait s'avérer un défi insoluble, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables. Pour Ferguson, l'IA pourrait s'avérer "inutile" dans les années à venir et créer beaucoup de désillusions.

    « Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal. Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA », a souligné Ferguson à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg.

    Il a ajouté : « si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile ». Il a déclaré que la technologie pourrait finir par être trop "gourmande en énergie" pour être un outil rentable pour de nombreuses entreprises. À cet égard, une étude publiée cette année par l'Amsterdam School of Business and Economics a révélé que les applications d'IA pourraient à elles seules consommer autant d'énergie que les Pays-Bas d'ici 2027.

    « Si Nvidia ne facture pas ses puces de plus en plus chères, vous devez également payer de plus en plus cher pour faire fonctionner ces puces sur vos serveurs. Vous vous retrouvez donc avec quelque chose de très cher qui n'a pas encore prouvé, en dehors de quelques applications étroites, qu'il est rentable », a déclaré Ferguson. Les acteurs du secteur de l'IA espèrent des percées majeures dans la production énergétique, mais le secteur avance lentement.

    Mais Ben Goertzel, mathématicien et chercheur américain en IA, affirme que les craintes en rapport avec l'éclatement de la bulle de l'IA sont alarmistes et que cela n'arrivera tout simplement pas. « Je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », a-t-il déclaré dans un billet publié sur X.

    Par ailleurs, Ferguson affirme que la bonne nouvelle, c'est que la bulle boursière actuelle est tellement concentrée sur les actions liées à l'IA qu'il y a encore de la valeur. Bien entendu, l'éclatement de la bulle de l'IA entraînera une douleur généralisée pour les investisseurs. Mais après cela, Ferguson recommande de s'intéresser aux petites capitalisations américaines actuellement mal aimées, qui pourraient bénéficier de baisses de taux d'intérêt et ne sont pas très valorisées.

    « Le problème, c'est que cette valeur doit être trouvée de la bonne vieille manière, en parcourant les petites capitalisations et en recherchant des entreprises qui se développent de manière régulière, à l'ancienne », a-t-il déclaré. En somme, les experts pensent que le résultat de la normalisation des valorisations des actions liées à l'IA après la folie spéculative risque d'être dévastateur à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs qui investissent dans l'IA sans aucun recul.

    Source : interview de Gina Mastantuono à la Deutsche Bank Technology Conference

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet sur le débat sur l'IA générative ?
    Sommes-nous en présence d'une innovation de rupture comme certains le prétendent ?
    Que pensez-vous des déclarations de la directrice financière de ServiceNow sur l'avenir de l'IA générative ?
    L'IA générative va-t-elle impacter les interactions et le fonctionnement des entreprises comme elle le prétend ?

    Voir aussi

    L'IA perd de sa popularité et certains investisseurs commencent à craindre qu'elle ne leur apporte pas les profits considérables escomptés, d'autres restent toutefois optimistes quant au potentiel de l'IA

    Nvidia subit une perte record de 279 milliards de dollars de sa valeur de marché dans le sillage de la chute de Wall Street, certains analystes affirment que la bulle de l'IA commence à s'essouffler

    « L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

  15. #35
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    Par défaut L'IA sera-t-elle un échec ? Un sceptique de Wall Street tire la sonnette d'alarme
    L'IA sera-t-elle un échec ? Un sceptique de Wall Street tire la sonnette d'alarme,
    notant que cette technologie fait encore trop d’erreurs pour résoudre de manière fiable des problèmes complexes

    L’intelligence artificielle (IA) est souvent présentée comme la prochaine grande révolution technologique, promettant de transformer des industries entières et de générer des milliards de dollars de valeur économique. Cependant, Jim Covello, responsable de la recherche sur les actions chez Goldman Sachs, exprime des doutes sérieux quant à la viabilité à long terme de cette technologie. Dans un récent rapport, il remet en question la capacité de l’IA générative à fournir des retours sur investissement suffisants. Selon lui, cette technologie, bien qu’impressionnante, fait encore trop d’erreurs pour résoudre de manière fiable des problèmes complexes. Aussi, Covello met en garde contre une possible bulle économique autour de l’IA, similaire à celle de la bulle internet des années 2000.

    Jim Covello est devenu le principal sceptique de Wall Street en matière d'IA. Il y a trois mois, il a secoué les marchés en publiant un document de recherche qui mettait en doute le fait que les entreprises obtiendraient un rendement suffisant sur ce qui, selon certaines estimations, pourrait représenter 1 000 milliards de dollars en dépenses d'IA dans les années à venir. Selon lui, l'intelligence artificielle générative, qui peut résumer un texte et écrire un code logiciel, commet tellement d'erreurs que l'on peut se demander si elle pourra un jour résoudre de manière fiable des problèmes complexes.

    L'article de Goldman a été publié quelques jours après qu'un partenaire de Sequoia Capital, une société de capital-risque, a soulevé des questions similaires dans un billet de blog sur l'IA. Leur scepticisme a marqué un tournant pour les actions liées à l'IA, conduisant à une réévaluation de l'activité la plus en vogue à Wall Street.

    David Cahn, partenaire de Sequoia Capital, a affirmé que l'ensemble de l'industrie technologique devrait générer 600 milliards de dollars par an pour rester viable. Pour lui, les entreprises de la Big Tech doivent non seulement continuer à investir massivement dans l’infrastructure d’IA, mais aussi s’assurer que les revenus générés par l’IA sont suffisants pour justifier ces dépenses. Le défi est de taille, d’autant plus que l’on ne sait pas encore si ces investissements sont liés à une demande réelle des clients ou s’ils sont anticipés en prévision d’une demande future.

    Cela ne signifie pas pour autant qu'il soit entièrement pessimiste.

    « En réalité, le chemin à parcourir sera long », écrit Cahn. « Il y aura des hauts et des bas. Mais il est presque certain qu'elle en vaudra la peine ». Si « les frénésies spéculatives font partie de la technologie et ne sont donc pas à craindre(...), la technologie de l'IA est tout sauf un moyen de s'enrichir rapidement ».

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    Certaines personnes estiment que l'appel à la prudence de Covello est prématurée

    Le panier de Goldman's AI stocks, qui est géré par une branche distincte de la société et comprend Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet, Amazon, Meta et Oracle, a diminué de 7 pour cent depuis son pic du 10 juillet, alors que les investisseurs et les chefs d'entreprise se demandent si l'IA peut justifier ses coûts stupéfiants.

    Cette pause est intervenue très tôt dans la course aux armements de l'IA. L'industrie technologique a l'habitude de dépenser beaucoup pour assurer les transitions technologiques, comme elle l'a fait lors des révolutions de l'ordinateur personnel et de l'internet. Ces développements se sont étalés sur cinq ans ou plus avant qu'il n'y ait une prise de conscience.

    Mais Covello, 51 ans, a l'expérience des booms et des crises technologiques. Il a suivi l'éclatement de la bulle Internet en tant qu'analyste des semi-conducteurs et a été marqué par la perte d'emploi de ses collègues. Plus récemment, ce vétéran de Goldman a rejoint une équipe interne chargée d'évaluer les services d'intelligence artificielle que l'entreprise pourrait utiliser. Il a déclaré que les services qu'il a examinés étaient coûteux, encombrants et pas « assez intelligents pour rendre les employés plus intelligents ».

    L'histoire du secteur a conduit certaines personnes à dire que l'appel à la prudence de Covello est prématuré. Peu après la publication de l'article de Goldman, George Lee, codirecteur de l'activité de conseil géopolitique de la société, a interpellé Covello dans un courriel, affirmant que l'IA était sur le point de faire gagner du temps aux travailleurs et d'améliorer leur productivité. Lee l'a invité à faire preuve de patience.

    « L'impact à long terme des changements de plateforme est que les applications émergent au fur et à mesure que la technologie est affinée, plus facilement disponible et moins chère », a déclaré Lee lors d'une interview, en parlant du courrier électronique.

    Les clients de Goldman ont demandé à en savoir plus. À leur demande, la société a commencé à organiser des débats privés entre le taureau et l'ours, Lee, dans le rôle du taureau, exposant son optimisme à l'égard de l'IA, et Covello, dans le rôle de l'ours, expliquant son pessimisme.

    Selon Jim Morrow, directeur général de Callodine Group, un client de Goldman basé à Boston, cette conversation était attendue depuis longtemps. « L'IA s'est emparée de l'esprit du marché », a-t-il déclaré. Le fait que quelqu'un d'une société comme Goldman sonne l'alarme et dise « Hé, cela ne deviendra pas une réalité comme tout le monde le pense » a amené les gens à se poser des questions importantes sur ce qui se passait réellement.


    Après la sortie de ChatGPT en 2022, l'industrie technologique a commencé à comparer l'arrivée de l'IA à l'aube de l'internet public.

    Cette comparaison a attiré l'attention de Covello. « Ce n'est pas ce que l'on devrait souhaiter », a-t-il déclaré en rappelant les millions d'emplois perdus.

    Pour créer des entreprises d'IA, les experts ont prédit qu'il faudrait dépenser 1 000 milliards de dollars pour les centres de données, les services publics et les applications. Covello estime que ces coûts empêchent l'industrie de résoudre à peu de frais les problèmes du monde réel, comme le faisaient les sociétés Internet il y a plusieurs décennies.

    En tant que membre du groupe de travail interne de Goldman sur l'IA, il a examiné un service qui utilisait l'IA générative pour mettre automatiquement à jour les feuilles de calcul des analystes avec les résultats financiers des entreprises. Il a expliqué que ce service permettait à ses analystes d'économiser environ 20 minutes de temps par entreprise, mais qu'il coûtait six fois plus d'argent.

    La nouvelle du scepticisme de Covello s'est répandue au sein de l'entreprise. Allison Nathan, qui rédige un rapport de recherche mensuel intitulé « Top of Mind », préparait un numéro sur l'IA. Sur la recommandation d'un collègue, elle a rencontré Covello. « Pendant environ 35 minutes, j'ai été fascinée par son récit et son point de vue », raconte-t-elle.

    Nathan a décidé d'interviewer Covello pour le rapport. La conversation a permis d'élaborer le titre du rapport de 31 pages : « Gen AI : Too Much Spend, Too Little Benefit ? » (Génération IA : trop de dépenses, trop peu d'avantages).

    Covello a remis en question l'idée selon laquelle les coûts de l'IA diminueraient, notant que les coûts ont augmenté pour certaines technologies sophistiquées telles que les machines qui fabriquent les semi-conducteurs. Il a également critiqué les capacités de l'IA. « Construire à outrance des choses dont le monde n'a pas l'utilité, ou pour lesquelles il n'est pas prêt, se termine généralement mal », a-t-il déclaré. Ce rapport a été l'un des plus lus au cours des 12 années d'existence de la publication.


    Ben Goertzel : « La bulle de la GenAI n'éclatera pas »

    Ben Goertzel, chercheur américain en IA et PDG de SingularityNET, affirme que les craintes en rapport avec l'éclatement de la bulle de l'IA sont alarmistes et que cela n'arrivera tout simplement pas. « Je ne pense pas que la bulle de la GenAI éclatera un jour, parce que je pense que les applications à très haute valeur ajoutée de cette technologie arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », a-t-il déclaré dans un billet publié sur X.

    En d'autres termes, Goertzel explique que les innovations révolutionnaires prennent du temps pour être mis au point. Il laisse entendre que l'infrastructure et les plateformes fondamentales sont d'abord mises en place. Les employés des entreprises commencent à évaluer et à comprendre ce qui est disponible, puis à rêver à ce qui est possible. Ensuite, les gens commencent à construire une gamme de services à partir de ces plateformes et, finalement, des applications.

    Goertzel répondait à un sondage demandant si la bulle de l'IA générative risquait de se résorber avant la fin de 2024. Bien que cela puisse prendre du temps, Goertzel affirme que les applications d'IA générative à forte valeur ajoutée arriveront avant que les PDG et les investisseurs perdent espoir.

    Les défis techniques et éthiques

    L’un des principaux défis auxquels l’IA est confrontée est la question de la fiabilité. Les systèmes d’IA, en particulier ceux basés sur l’apprentissage automatique, peuvent parfois produire des résultats imprévisibles ou erronés. Cela pose des problèmes non seulement pour les entreprises qui dépendent de ces technologies, mais aussi pour les consommateurs qui en subissent les conséquences. Par exemple, les erreurs dans les systèmes de reconnaissance faciale ont déjà conduit à des arrestations injustifiées.

    En outre, les questions éthiques entourant l’IA sont de plus en plus préoccupantes. La collecte massive de données personnelles, la surveillance accrue et les biais algorithmiques sont autant de sujets qui nécessitent une attention particulière. Les régulateurs du monde entier commencent à prendre des mesures pour encadrer l’utilisation de l’IA, mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir que cette technologie soit utilisée de manière responsable.

    L’Impact sur l’emploi

    Un autre aspect crucial du débat sur l’IA est son impact potentiel sur l’emploi. Alors que certaines études prévoient que l’IA pourrait créer de nouveaux emplois, d’autres estiment qu’elle pourrait en détruire un nombre significatif. Les emplois répétitifs et routiniers sont particulièrement vulnérables à l’automatisation. Cependant, il est également possible que l’IA crée de nouvelles opportunités dans des domaines tels que la maintenance des systèmes d’IA, la gestion des données et le développement de nouvelles applications.

    Conclusion

    L’histoire nous a montré que les grandes transitions technologiques nécessitent souvent des investissements massifs et des périodes d’ajustement. Cependant, les avertissements de Covello rappellent que la prudence est de mise. Alors que l’IA continue de se développer, il est crucial de garder un œil critique sur ses promesses et ses réalités. Les entreprises et les investisseurs doivent évaluer soigneusement les risques et les opportunités associés à cette technologie émergente.

    Source : Goldman Sachs

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est pertinent ou crédible ?
    Pensez-vous que l’IA est actuellement surévaluée par les investisseurs et les entreprises ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Quels sont, selon vous, les principaux défis que l’IA doit surmonter pour prouver sa viabilité à long terme ?
    Avez-vous des exemples de technologies passées qui ont été surévaluées mais qui ont finalement trouvé leur place ? L’IA pourrait-elle suivre un chemin similaire ?
    Comment percevez-vous l’impact potentiel de l’IA sur l’emploi et les compétences nécessaires dans le futur ?
    Quels secteurs, selon vous, bénéficieront le plus de l’IA, et lesquels pourraient être les plus vulnérables ?
    Pensez-vous que les régulations actuelles sont suffisantes pour encadrer le développement de l’IA ? Si non, quelles mesures supplémentaires seraient nécessaires ?
    Voyez-vous des applications de l’IA qui pourraient transformer positivement votre vie quotidienne ? Si oui, lesquelles ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  16. #36
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    Par défaut Byju's, une application éducative autrefois évaluée à 22 milliards de dollars, ne vaut plus rien aujourd'hui
    Byju's, une startup de technologie éducative autrefois évaluée à 22 milliards de dollars, ne vaut plus rien aujourd'hui
    un désastre auquel s'exposent également les startups d'IA surévaluées

    Le fondateur de Byju's a déclaré que sa startup de technologie éducative, qui valait 22 milliards de dollars, ne vaut plus rien aujourd'hui. Il a déclaré que les investisseurs se sont enfuis et que le départ de trois des principaux bailleurs de fonds du conseil d'administration a jeté le discrédit sur la startup. Il reconnaît avoir commis des erreurs, mal anticipé le marché et surestimé le potentiel de croissance. La situation de Byju's fait écho à celle des startups technologiques qui sont passées de licornes à zombies ces dernières années. De nombreuses actions liées à l'IA sont considérées comme surévaluées et les experts craignent que cela se solde par une catastrophe.

    De coqueluche des investisseurs il y a deux ans à startup en disgrâce

    Byju's, qui figurait parmi les jeunes entreprises de technologie de l'information les plus prisées au monde et qui était la coqueluche des investisseurs pendant la pandémie de Covid-19, a vu sa situation se dégrader considérablement après les revers opérationnels et financiers qu'elle a connus au cours de ces deux dernières années. À l'été 2023, les analystes mettaient déjà en garde contre la situation critique de Byju's, qui est maintenant proche d'un dépôt de bilan.


    Byju's est une startup indienne de technologie éducative fondée en 2011. L'entreprise a lancé son application d'apprentissage en 2015. Avec 15 millions d'abonnés en 2018, Byju's est devenu une licorne (évalué à un milliard de dollars) en grande pompe, avant d'atteindre une valorisation de 22 milliards de dollars. Il s'est rapidement développé pendant la pandémie de Covid-19, les apprenants se tournant vers les cours en ligne pendant les périodes de confinement.

    Cependant, en 2021, il a enregistré une perte de 327 millions de dollars, soit 17 fois plus que l'année précédente. Depuis lors, le géant de l'edtech a connu une débâcle extraordinaire. Évalué à 22 milliards de dollars en 2022, Byju's a vu son évaluation ramenée à 5,1 milliards de dollars en 2023 par Prosus NV, le principal investisseur et actionnaire de l'entreprise. Les experts estiment qu'il s'agit d'une correction nécessaire dans le cycle haussier des startups indiennes.

    Toutefois, les rapports sur l'état de Byju's suggèrent que les déboires de la startup vont au-delà d'une simple correction de sa valorisation. En avril 2023, l'entreprise a déclaré avoir plus de 150 millions d'apprenants inscrits. Les médias locaux ont rapport au début de cette année que Byju's a licencié environ 500 employés, principalement dans ses services de vente et de marketing. Et à en croire le fondateur lui-même, Byju Raveendran, Byju's est au bord du gouffre.

    Lors d'une récente interview, Byju Raveendran a fait savoir que Byju's a maintenant « une valeur nette de zéro ». Il a déclaré sans ambages : « elle vaut zéro. De quelle évaluation parlez-vous ? Elle vaut zéro ». Il s'agit d'une décote impressionnante en l'espace de deux ans.

    Croissance incontrôlée, mauvaise évaluation, etc. : une stratégie fatale

    « Byju's est une entreprise qui s'est développée trop vite, trop tôt. Après la pandémie, lorsque les enfants sont retournés à l'école, il y a eu un ralentissement. Toutefois, Byju's a continué à se développer et les investisseurs ont continué à y investir de l'argent. Ils n'ont pas vu les signes annonciateurs d'un ralentissement », a expliqué Shriram Subramanian, qui dirige une entreprise indépendante de recherche et de conseil en matière de gouvernance d'entreprise.


    Aniruddha Malpani, investisseur providentiel et critique virulent du modèle d'entreprise de Byju, estime que l'entreprise a connu une « fortune de papier ». « Il y a un grand écart entre la valeur et l'évaluation », a-t-il déclaré. Avec une croissance exponentielle pendant la pandémie, Byju s'est lancée dans une frénésie d'acquisitions, dépensant deux milliards de dollars pour acquérir des startups de technologies éducatives telles que WhiteHat Jr, Aakash, Toppr et Epic.

    Byju Raveendran a reconnu jeudi après-midi avoir commis des erreurs, mal anticipé le marché et surestimé le potentiel de croissance. Il a déclaré que l'acquisition agressive par Byju's de plus d'une vingtaine de startups pour se développer sur de nouveaux marchés s'est avérée fatale lorsque le financement s'est tari en 2022. Byju's prévoyait en effet d'entrer en bourse début 2022, plusieurs banquiers d'affaires ayant évalué l'entreprise à 50 milliards de dollars.

    Selon Byju's, un grand nombre de ses plus de 100 investisseurs l'avaient encouragé à poursuivre une expansion agressive sur pas moins de 40 marchés. Toutefois, il a ajouté que ces mêmes investisseurs se sont dégonflés lorsque les marchés mondiaux ont chuté à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, entraînant le marché du capital-risque dans une spirale descendante. Aujourd'hui, presque la totalité des investisseurs semble avoir quitté le navire.

    Byju Raveendran a déclaré que « bon nombre de ses investisseurs se sont enfuis » et que le départ de trois bailleurs de fonds clés - Prosus Ventures, Peak XV et Chan Zuckerberg Initiative - du conseil d'administration de Byju's l'année dernière a empêché la startup de lever des fonds supplémentaires. Les représentants des trois entreprises susmentionnées ainsi que l'auditeur Deloitte ont quitté le conseil d'administration de la startup au cours de l'année dernière.

    Ils ont invoqué des problèmes de gouvernance. Byju's a depuis entamé une procédure d'insolvabilité. Byju's, qui était autrefois la startup indienne la plus précieuse, compte parmi ses bailleurs de fonds BlackRock, UBS, Lightspeed, QIA, Bond, Silver Lake, Verlinvest, Tencent, l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada, General Atlantic, Tiger Global, Owl Ventures et la SFI de la Banque mondiale. Elle a levé plus de 5 milliards de dollars à ce jour.

    Des startups technologiques passent du stade de « licorne à zombie »

    Un rapport alarmant sur les startups, publié à la fin de l'année dernière, indique que des startups qui valaient autrefois des milliards de dollars ferment brusquement ou sont vendues pour des sommes dérisoires. Carta, une société qui fournit des services financiers à de nombreuses startups de la Silicon Valley, affirme que 87 des startups enregistrées sur sa plateforme ayant levé au moins 10 millions de dollars ont fermé en octobre 2023, soit deux fois plus que sur l'ensemble de l'année 2022. L'univers des startups technologiques semble confronté à des défis importants qui menacent la survie de milliers d'entre elles.


    À titre illustratif, le rapport cite la société de coworking WeWork, qui avait levé 11 milliards de dollars en tant que société privée, la startup de soins de santé OliveAI, la startup spécialisée dans le transport de marchandises Convoy et la startup de construction de maisons Veev. Convoy a levé 900 millions de dollars au cours des dernières années et Veev a amassé 647 millions de dollars. Cependant, toutes deux ont été victimes de la crise qui frappe les startups.

    Que ce soit WeWork, OliveAI, Convoy ou encore Veev, toutes ont déposé leur bilan ou ont fermé leurs portes dans la deuxième moitié de 2023. Hopin, une startup qui a levé plus de 1,6 milliard de dollars et a été évaluée à 7,6 milliards de dollars, a vendu son activité principale pour seulement 15 millions de dollars en août 2023. Plastiq, une startup spécialisée dans les technologies financières qui avait réussi à lever 226 millions de dollars, a fait faillite en mai 2023.

    Mais qu'est-ce qui explique la vague d'effondrements des startups technologiques ? Le rapport souligne que les problèmes de liquidités sont à l'origine de la vague d'échecs de startups. Elles ne parviennent pas à générer des revenus, puis voient leur trésorerie se tarir. Les efforts de réduction des coûts n'ayant pas d'impact, certaines choisissent de fermer, avant d'être totalement à court d'argent, et de restituer aux investisseurs les capitaux non dépensés.

    D'autres startups ont endigué leurs pertes, mais sont incapables de se développer et survivent comme des coquilles "zombies" sans vie. La morosité du secteur a également été masquée par un boom des entreprises axées sur l'IA, qui a suscité un engouement et des financements au cours deux dernières années.

    Des startups d'IA surévaluées avec de faibles perspectives de rendement

    Perplexity AI, une startup fondée en août 2022 qui propose un moteur de recherche basé sur l'IA, cherche à obtenir une valorisation de 9 milliards de dollars lors de son prochain tour de table. Cette valorisation sera supérieure à celle de 3 milliards de dollars obtenue lors d'un tour de table début 2024. Pourtant, plusieurs rapports soulignent que le moteur de recherche de Perplexity laisse à désirer et qu'il se livre à des pratiques préjudiciables aux éditeurs et aux médias.


    Selon les analystes de Goldman Sachs, les entreprises technologiques, les services publics et d'autres sociétés prévoient de dépenser plus de 1 000 milliards de dollars dans l'infrastructure de l'IA au cours des prochaines années. Dans une note récente, des chercheurs de BlackRock Investment Institute affirment que l'IA pourrait être à l'origine d'une transformation comparable à la révolution industrielle. Les investisseurs de base voient eux aussi le potentiel de l'IA.

    Mais les analystes du marché mettent en garde contre la frénésie des investissements dans l'IA. Christopher R. Jackson, vice-président senior d'UBS Wealth Management, affirme : « lorsqu'une hausse aussi rapide se produit, il faut être conscient du risque que les investisseurs se soient emballés. Je pense que le problème, en particulier à court terme, est la rapidité avec laquelle les choses ont évolué ». D'autres avertissent qu'un désastre pourrait se produire.

    Des analystes affirment que les valorisations de nombreuses startups d'IA se détachent de la réalité. Ils rappellent que c'est ce type de détachement qui a provoqué la bulle Internet à la fin des années 1990. Les investisseurs pensaient qu'Internet, le commerce électronique et la numérisation des entreprises allaient changer le monde. Mais ils ont été déçus. La bulle s'est soldée par un désastre et seules quelques entreprises n'ont pas déposé le bilan à l'époque.

    Le problème de nombreux modèles d'IA actuels est qu'ils ne sont tout simplement pas assez puissants pour être tangibles. Une étude publiée cette année par le groupe de réflexion RAND a révélé que 80 % des projets d'IA échouent, soit plus du double du taux enregistré pour les autres projets. Certains dirigeants se plaignent, expliquant que les retombées des projets d'IA sont "lamentables". Selon plusieurs analystes, les rendements ne seront pas à la hauteur.

    Les startups qui ont promis des gadgets d'IA révolutionnaires échouent lamentablement. Le Humane AI Pin et le rabbit r1 promettaient un avenir grandiose. Ni l'un ni l'autre n'ont tenu leurs promesses. L'AI Pin ne résout aucun problème et les retours sont supérieurs au nombre de ventes. Le rabbit r1 s'avère être une application Android inintéressant. Et les lunettes Ray-Ban de Meta suscitent de sérieuses préoccupations en matière de protection de la vie privée.

    Source : Byju Raveendran, fondateur de Byju's

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la chute brutale de la startup de technologie éducative Byju's ?
    Que pensez-vous de la surévaluation des startups d'IA malgré les faibles perspectives de rendement ?

    Voir aussi

    Des conseillers en investissement paient le prix pour avoir vendu ce qui ressemblait beaucoup à des contes de fées sur l'IA, ils sont condamnés à 400 000 $ d'amendes pour avoir dupé leurs clients

    CRV, un fonds de capital-risque de la Silicon Valley, restitue 275 millions de dollars aux investisseurs en raison du faible potentiel de rentabilité des startups, et les perspectives de l'IA s'amenuisent

    Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

  17. #37
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    Par défaut PDG de Baidu sur la bulle IA : 99 % des acteurs du marché sont voués à disparaître, selon Robin Li
    PDG de Baidu sur la bulle IA : 99 % des acteurs du marché sont voués à disparaître, selon Robin Li,
    qui tire la sonnette d'alarme sur la viabilité du marché de l'IA

    Robin Li, le directeur du géant chinois de la technologie Baidu, a prédit que la plupart des entreprises travaillant sur l'intelligence artificielle s'effondreront lorsque la « bulle inévitable » de l'IA éclatera. Li, qui s'est exprimé lors de la conférence « Harvard Business Review Future of Business », a comparé le secteur de l'IA à la bulle Internet des années 1990 - 2000, mais a déclaré que « probablement 1 % des entreprises se démarqueront et deviendront énormes et créeront beaucoup de valeur, ou créeront une valeur énorme pour les gens, pour la société. Je pense que nous sommes en train de vivre ce genre de processus ».

    La Silicon Valley a connu un trop grand nombre d'épisodes où des entreprises sont passées de la misère à la richesse. Aujourd'hui, nous voyons des géants comme Nvidia et OpenAI aux frontières de l'intelligence artificielle, et toutes les entreprises sont désormais à pied d'œuvre pour s'approprier une part du gâteau.

    Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Bank of America a publié un rapport selon lequel l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années. Et d'après Goldman Sachs, la technologie entraînera une augmentation de 7 000 milliards de dollars du PIB mondial d'ici la fin de cette décennie.

    Mais un nombre croissant d'analystes de l'économie et de scientifiques de renom se montrent sceptiques quant à ces prédictions. Parmi elles, figurent le PDG de Baidu, Robin Li, qui s'est exprimé lors de la conférence « Future of Business » de la Harvard Business Review, et estime que l'IA n'est qu'une nouvelle bulle, à l'instar de la bulle Internet. En fin de compte, seul 1 % des entreprises resteront à flot dans ce secteur très concurrentiel.

    À titre de référence, la capitalisation boursière de Nvidia a été multipliée par dix en l'espace de deux ans, passant d'un modeste 300 milliards de dollars à 3,34 billions de dollars (un billion étant 1 000 milliards), dépassant brièvement Apple et Microsoft pour devenir l’entreprise avec la plus grosse capitalisation boursière au monde (désormais, Nvidia est deuxième avec une capitalisation boursière de 3,53 billions de dollars, derrière Apple et ses 3,60 billions de dollars, mais devant Microsoft et ses 3,11 billions de dollars). Les géants de la technologie tels que Google, Microsoft et Apple investissent des milliards et des milliards de dollars dans l'IA. Même les fabricants de puces tels qu'AMD et Intel ont divisé leurs offres de niveau serveur en puces réservées au calcul de faible précision comme FP8, FP6 et FP4 ; la ressource même sur laquelle l'IA s'appuie. Il est clair que l'IA fait l'objet de toutes les attentions en ce moment.

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    Une prévision basée sur l'histoire

    Robin Li affirme que malgré les avancées impressionnantes et les opportunités qu'offre l'IA, la surenchère et la multiplication des projets peu viables mènent à une situation insoutenable. Il compare la situation actuelle à la bulle internet des années 2000, où de nombreuses startups ont émergé, mais peu ont survécu après l'éclatement de la bulle. Pour Li, cette sélection naturelle ne fera que renforcer le secteur, en ne laissant que les projets réellement innovants et durables.

    Il souligne également que la course à l'IA attire des investissements massifs, parfois sans réelle stratégie à long terme, ce qui pourrait aggraver l'impact de l'explosion de la bulle. Cependant, cette purge pourrait finalement bénéficier aux leaders du marché, comme Baidu, qui misent sur des développements à long terme et des applications pratiques de l'IA.

    Un train ne peut transporter qu'un nombre limité de personnes ; de même, Robin affirme que l'IA n'est qu'une « bulle inévitable », semblable à la bulle Internet de la fin des années 90 et au marché de l'Internet mobile. Li va même jusqu'à dire que cette période d'incertitude est saine et qu'elle nettoiera le marché de l'IA de toutes les « fausses innovations ou produits » qui ne sont pas adaptés à la demande des consommateurs ; « probablement 1 % des entreprises se démarqueront et deviendront énormes et créeront beaucoup de valeur, ou créeront une valeur énorme pour les gens, pour la société. Et je pense que nous sommes en train de vivre ce genre de processus ».


    Une autre perspective de la vision de Robin Li

    Toutefois, la vision de Robin Li peut également être vue sous un autre angle. Les sceptiques pourraient arguer que ses déclarations visent à consolider la position de Baidu en tant que leader du marché. En soulignant les risques et en prévoyant une « purge » des acteurs plus faibles, il pourrait inciter les investisseurs à se tourner vers des entreprises établies comme Baidu, plutôt que de risquer de soutenir des startups potentiellement éphémères.

    De plus, la comparaison avec la bulle internet peut sembler simpliste. La technologie et l'innovation évoluent rapidement, et les dynamiques du marché actuel de l'IA sont bien plus complexes. Les applications de l'IA sont vastes et variées, touchant de nombreux secteurs allant de la santé à la finance, en passant par l'industrie et les services. L'éclatement éventuel de la bulle pourrait donc avoir des impacts très différents selon les domaines d'application.

    Plusieurs experts ont déjà assuré que l'IA est une bulle

    De plus en plus d'experts craignent que l'IA ne tienne finalement pas ses promesses et que le battage médiatique n'ait contribué qu'à créer une bulle critique d'investissement. Ils pensent que la résorption de la bulle de l'IA pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur l'économie mondiale. James Ferguson, associé fondateur de MacroStrategy Partnership, un cabinet de recherche macroéconomique basé au Royaume-Uni, craint que la folie spéculative se solde par un désastre. L'analyste affirme que l'hallucination des grands modèles de langage (LLM) pourrait s'avérer un défi insoluble, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables.

    « Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA. Si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile », a déclaré Ferguson. Il a ajouté que la technologie pourrait finir par être trop "gourmande en énergie" pour être un outil rentable pour de nombreuses entreprises. De nombreux rapports ont déjà tiré la sonnette d'alarme sur les besoins énergétiques sans cesse croissants de l'IA.

    À cet égard, une étude récente de l'Amsterdam School of Business and Economics a révélé que les applications d'IA pourraient à elles seules consommer autant d'énergie que les Pays-Bas d'ici 2027. « Si Nvidia ne facture pas ses puces de plus en plus chères, vous devez également payer de plus en plus cher pour faire fonctionner ces puces sur vos serveurs. Vous vous retrouvez donc avec quelque chose de très cher qui n'a pas encore prouvé, en dehors de quelques applications étroites, qu'il est rentable », a déclaré Ferguson. Les acteurs du secteur de l'IA espèrent des percées majeures dans la production énergétique.


    Dans une récente analyse, Michael Atleson, un avocat de la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis, a dénoncé le comportement des entreprises d'IA. Atleson a écrit : « certaines de ces entreprises comparent leurs produits à de la magie (ce qui n'est pas le cas), parlent de produits dotés de sentiments (ce qui n'est pas le cas) ou admettent qu'elles veulent simplement que les gens aient l'impression que leurs produits sont magiques ou dotés de sentiments ». Atleson s'interroge sur la capacité des entreprises à développer ces technologies et à faire en sorte qu'elles répondent de manière sûre aux besoins de clients.

    Ben Rogoff, gestionnaire principal du Polar Capital Technology Trust (PCT) et investisseur dans les sociétés technologiques depuis 25 ans, constate certaines similitudes la période des dotcoms : « l'hypothèse nulle est qu'il s'agit de la même période que celle des dotcoms et je m'en inquiète, car je suis payé pour m'en inquiéter ». La difficulté consiste à évaluer l'ampleur de la demande pour l'IA générative et la quantité d'infrastructures nécessaires pour y répondre. Les entreprises informatiques ne veulent pas rester à la traîne et investissent massivement dans les centres de données pour l'IA en prévision de la croissance future.

    L'avenir de l'IA : une route semée d'embûches

    Il est indéniable que l'industrie doit se préparer à des turbulences. Les entreprises qui survivront seront celles qui pourront démontrer une réelle valeur ajoutée, une innovation continue et une capacité d'adaptation rapide face aux défis technologiques et économiques.

    Les propos de Li sont un rappel cinglant que derrière l'engouement pour l'IA, il existe des risques et des défis majeurs. Seules les entités les plus résilientes et visionnaires sauront naviguer à travers cette tempête annoncée.

    En fin de compte, que l'on soit d'accord ou non avec la prédiction de Robin Li, il est clair que l'industrie de l'IA est à un tournant crucial. Le futur révèlera si ses prédictions se concrétiseront, mais d'ici là, les acteurs du marché devront naviguer avec prudence et clairvoyance.

    Source : Robin Li, PDG de Baidu, à la conférence Harvard Business Review Future of Business

    Et vous ?

    Pensez-vous que l'innovation dans l'IA mérite les investissements massifs actuels, ou est-elle surévaluée?
    Comment percevez-vous les risques associés à l'éventuelle explosion de la « bulle » de l'IA?
    Selon vous, quels secteurs bénéficieront le plus d'une éventuelle « purge » des acteurs faibles du marché de l'IA?
    Croyez-vous que les régulations gouvernementales devraient jouer un rôle plus important dans le contrôle de l'IA? Pourquoi ou pourquoi pas?
    Quelle serait pour vous la différence principale entre l'éclatement de la bulle internet des années 2000 et une potentielle crise de l'IA aujourd'hui?
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  18. #38
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    Plusieurs experts ont déjà assuré que l'IA est une bulle
    Exact, c'est de là que ça émerge.

  19. #39
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    Cela m'a toujours laissé songeur de voir des entreprises qui ne vendent rien devenir des "licornes". Dans les affaires c'est comme en amour, si on ne veut pas être embêté ensuite il faut savoir se retirer à temps.

  20. #40
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