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Intelligence artificielle Discussion :

Chine et États-Unis devraient lutter ensemble contre les risques liés à l'IA malveillante


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #21
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    Des IA pourraient remplacer les élus corrompus

  2. #22
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    Macron est le meilleur leader de l'histoire de France !!!
    J'espère que le constitution sera modifiée pour qu'il puisse se représenter en 2027

  3. #23
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    Macron a déja 100 millios d'euro balancé poures voiture électrique dont personne ne veut et qu'il ne peut pas rembourser alors l'IA... Vraiment ça part en couille de tout les côté avec lui.

  4. #24
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    Emmanuel Macron affiche à nouveau sa volonté de faire de la France un leader incontesté en matière d'IA, qu'elle diffusera partout et pour tous
    Bonne idée ! Le premier poste où je verrais bien de l'IA, c'est au sein du gouvernement: on dégage tous les ministres et leurs sous-fifres, et on les remplace par de l'IA. Le résultat ne pourra pas être pire.

  5. #25
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    Par défaut Les startups d'IA générative basées en France ont levé le plus de fonds avec 2,29 milliards de dollars
    La France en tête du classement des pays d'Europe où les startups d'IA générative ont levé le plus de fonds avec 2,29 milliards de dollars
    tandis que Londres compte le plus grand nombre de startups d'IA

    Un nouveau rapport de la société de capital-risque Accel Partners révèle que la France est le pays qui abrite les startups d'IA générative les mieux financées d'Europe. Les startups d'IA basées en France (Mistral AI, Hugging Face, Owkin, etc.) ont bénéficié d'un financement total estimé à 2,29 milliards de dollars. Par contre, c'est à Londres que l'on trouve le plus grand nombre de startups d'IA générative. Le rapport révèle également que la plupart des entreprises d'IA générative les mieux financées d'Europe ont été fondées par des entrepreneurs ayant acquis de l'expérience chez des géants américains de la technologie, soit un quart des startups d'IA prises en compte.

    Les startups françaises d'IA générative attirent les plus gros financements en Europe

    Accel a analysé le paysage des entreprises d'IA générative en Europe et en Israël et en a tiré des conclusions pour le moins intéressantes. L'étude, réalisée en partenariat avec Dealroom, porte sur 221 entreprises d'IA générative en Europe et en Israël. La France apparaît comme le chef de file du financement de l'IA générative en Europe et en Israël, devançant d'autres acteurs clés de la région. Selon les auteurs de l'étude, l'augmentation des investissements et du nombre de startups dans la région témoigne d'une évolution notable vers l'exploitation de l'IA pour trouver des solutions transformatrices dans divers secteurs d'activité.

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    Le rapport révèle que la France est le pays qui abrite les startups d'IA générative les mieux financées en Europe et en Israël. Les startups basées dans l'Hexagone ont attiré un financement total estimé à 2,29 milliards de dollars ; Mistral AI arrive en tête avec 1,1 milliard de dollars, suivi par Hugging Face (396 millions de dollars), Owkin (335 millions de dollars) et The "H" Company (235 millions de dollars). Mistral AI, dont le siège est à Paris et qui est largement considéré comme un rival européen d'OpenAI, a levé la semaine dernière 600 millions d'euros (644 millions de dollars), ce qui porte sa valorisation à 5,8 milliards d'euros.

    Hugging Face, le référentiel open source pour les modèles d'IA, a levé 235 millions de dollars en août 2023. Par ailleurs, une nouvelle organisation axée sur la recherche appelée Kyutai, basée à Paris, serait elle-même armée de centaines de millions d'euros pour faire des vagues dans le domaine des modèles d'IA open source. Les startups d'IA génératives basées en France sont suivies par leurs rivales basées au Royaume-Uni (Stability AI, Synthesia et PolyAI sont parmi les plus grands acteurs de la région). Selon Accel, les startups d'IA générative du Royaume-Uni ont récolté un financement total estimé à 1,15 milliard de dollars.

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    Les startups d'IA générative basées en Israël ont récolté 1,04 milliard de dollars, grâce à des startups comme AI21 et Run:AI, acquises récemment par Nvidia. La récolte des startups basées en Allemagne a atteint 636 millions de dollars, le tour de table de 500 millions de dollars d'Aleph Alpha l'année dernière représentant la majeure partie de ce montant. D'autres pays de la région ont recueilli moins de 160 millions de dollars chacun, parfois beaucoup moins, certains pays d'Europe n'ayant obtenu qu'un financement global à sept chiffres. Cependant, la France n'est pas le pays européen avec le plus de startups d'IA générative.

    Ensemble, l'Europe et Israël représentent quelque 45 % de l'ensemble des financements annuels à risque, mais si l'on transpose ce chiffre à la sphère spécifique de l'IA, la proportion tombe à moins de la moitié de ce chiffre ; les financements sont encore plus faibles dans le domaine de l'IA générative. Selon les analystes, on peut y voir le signe que l'Europe et Israël sont à la traîne sur le marché. Ou, de manière plus optimiste, cela signifie que nous assisterons à un certain nombre de développements intéressants dans les mois et les années à venir, à mesure que la région rattrapera son retard.

    Les Big Tech américains sont attirés par le vivier de talents en IA produits en France

    C'est à Londres que l'on trouve le plus grand nombre de startups d'IA générative. Sur les 221 entreprises prises en compte dans l'étude, quelque 27 %, soit près d'un tiers du groupe, sont basées à Londres. Tel-Aviv occupe la deuxième place avec 13 %, Berlin (12 %) et Amsterdam (5 %). Il est intéressant de noter que, bien que Paris soit la ville dont tout le monde parle depuis un certain temps comme étant un foyer de développement à fort potentiel pour l'IA, elle se retrouve au milieu du classement des villes, avec 10 %. Mais ces startups parisiennes ne manquent pas de punch, à en juger par les sommes qu'elles récoltent.

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    Pour Harry Nelis, partenaire général d'Accel, ces chiffres reflètent l'emplacement de certains des meilleurs établissements d'enseignement, qui produisent de nombreux talents techniques, ainsi que les grandes entreprises technologiques qui développent leurs propres activités pour exploiter ces talents. Nelis explique : « vous pouvez voir l'importance d'un investissement réel et à long terme dans l'éducation qui produit beaucoup de fondateurs à Paris. Il en va de même pour Londres, qui se nourrit d'écoles comme Cambridge, Oxford et l'UCL ». Ce vivier de talents attire les grandes entreprises technologiques.

    Citation Envoyé par Extrait du rapport d'Accel et Dealroom

    Plusieurs raisons expliquent pourquoi la France est bien placée pour devenir l'un des principaux pôles mondiaux de l'IA. Tout d'abord, l'important vivier de diplômés en mathématiques, en informatique et en ingénierie provenant de l'École normale supérieure, de l'Université Pierre et Marie Curie et de l'École polytechnique a incité le géant technologique Facebook (aujourd'hui Meta) à établir l'un de ses centres de recherche fondamentale sur l'IA (FAIR) à Paris, sous la direction de Yann LeCun, en 2015.

    Trois ans plus tard, Google a créé son propre centre de recherche sur l'IA dans la ville et, il y a quelques mois, a annoncé la création d'un nouveau centre d'IA à Paris qui accueillera environ 300 chercheurs et ingénieurs. Avec Kyutai, un laboratoire à but non lucratif dédié à la recherche ouverte en IA, fondé à Paris à la fin de l'année dernière par le groupe iliad, le groupe CMA CGM et Schmidt Futures, l'élan de la ville en matière d'IA s'accélère.

    Avec une telle densité de talents dans le domaine de l'IA, on comprend mieux pourquoi de nombreux alumni de la Tech choisissent d'y implanter leurs entreprises : Bioptimus, H, Mistral, Nabla.
    Le rapport souligne que les startups d'IA générative les mieux financées en Europe et en Israël ont toutes un point commun : l'expérience des grandes entreprises technologiques. En effet, si les startups peuvent se sentir comme le creuset du développement de l'IA, les Big Tech ont un rôle majeur à jouer dans l'alimentation des flammes. En examinant la longue traîne des startups d'IA générative en Europe et en Israël, les analystes ont constaté qu'environ 25 % d'entre elles ont des fondateurs qui ont travaillé auparavant chez Alphabet (DeepMind ou Google), Apple, Amazon, Meta ou Microsoft. (Ce groupe porte l'acronyme MAAMA.)

    Et plus on monte dans la hiérarchie, plus le club devient prestigieux. Parmi les 10 premières startups d'IA générative, par moins de 60 % des fondateurs proviennent de l'un des MAAMA. Mais encore, une entreprise en particulier, notamment Google, se distingue par sa capacité à créer des fondateurs de startups d'IA, dépassant même certaines des universités les plus prestigieuses du monde une fois que l'on compte les personnes. Il ne s'agit pas d'un message brillant destiné aux outsiders et aux marginaux, bien que cela aussi soit susceptible d'évoluer et de s'étendre au fur et à mesure que le domaine mûrit et se développe.

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    Selon Accel, Google est le principal producteur de nouvelles startups d'IA générative en Europe et en Israël, avec 11,3 % des entreprises d'IA générative dont les fondateurs ont une expérience passée chez le géant de la recherche en ligne. DeepMind, qui appartient également au groupe Alphabet, est en deuxième position, produisant 5 % des entreprises d'IA générative. Meta est en troisième position, avec 4,1 %. Dans le cas de Mistral AI, les cofondateurs Timothée Lacroix et Guillaume Lample ont tous deux travaillé chez Meta. (Les mêmes tendances semblent s'observer dans le cas des startups d'IA générative aux États-Unis.)

    Quant à la startup d'IA française H, soutenue par Amazon, elle a été cofondée par deux anciens chercheurs de DeepMind, Laurent Sifre et Karl Tuyls, et par un ancien étudiant de l'université de Stanford, Charles Kantor. Les universités britanniques sont la destination d'étude la plus populaire pour les créateurs de startups d'IA générative. L'université de Cambridge produit le plus grand nombre d'entreprises d'IA générative, 7,9 % des fondateurs ayant étudié dans cette université. L'École polytechnique de Paris est la deuxième usine à fondateurs universitaires en Europe, avec 7 % des entrepreneurs en IA générative qui y ont étudié.

    Source : Accel

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Pourquoi les startups françaises d'IA générative raflent-elles la mise en matière de financement en Europe ?
    Pourquoi la France semble-t-elle si attractive pour l'implantation de startups d'IA en Europe ?
    L'attrait des géants de la Tech pour les diplômés français signifie-t-il que la France produit des talents en IA de qualité supérieure ?
    Comment la France peut-elle exploiter son vivier de talents pour devenir un leader mondial dans le domaine de l'IA ?
    Les investissements de la France dans le domaine de l'IA sont-ils à la hauteur comparativement à ceux des États-Unis et de la Chine ?
    Les universités françaises sont-elles en mesure de maintenir ce niveau de compétitivité à long terme ? Quels sont leurs atouts ?
    Le rapport reflète-t-il la réalité ? Les Big Tech sont-ils attirés par les talents ou par les facilités fiscales et le faible niveau des salaires par rapport aux États-Unis ?

    Voir aussi

    Emmanuel Macron affiche à nouveau sa volonté de faire de la France un leader incontesté en matière d'IA, qu'elle diffusera partout et pour tous, son plan d'action tient sur cinq axes prioritaires

    217 emplois supprimés et remplacés par l'IA en France, l'entreprise de veille médiatique Onclusive va supprimer ces emplois au profit de l'intelligence artificielle

    Mistral AI : la start-up française qui défie OpenAI lève 105 millions d'euros pour développer et démocratiser son IA générative open source

  6. #26
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    Il faut vite rajouter des taxes et de la réglementation!!!!
    C'est injuste que ce domaine soit privilégié par rapport aux autres.

  7. #27
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    Tout dépendra des résultats des logislatives, certains partis sont plus fan de taxes que d'autres ...
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  8. #28
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    Par défaut Les progrès de l'Europe en matière d'IA sont "insuffisants" pour concurrencer les États-Unis et la Chine
    Les progrès de l'Europe en matière d'IA sont "insuffisants" pour concurrencer les États-Unis et la Chine, un rapport souligne le "pouvoir hégémonique" des États-Unis en matière d'IA et les risques pour l'Europe

    La réglementation de l'Union européenne en matière d'intelligence artificielle (IA) est « insuffisante » pour rivaliser avec les progrès réalisés par les États-Unis et la Chine dans l'exploitation de cette technologie, ont déclaré des législateurs français. Un récent rapport souligne le « pouvoir hégémonique » des États-Unis en matière d'IA et les risques que cela représente pour l'Europe.

    Ces révélations font suite à la publication, en mars 2024, d'une liste de recommandations par la Commission française de l’IA pour faire de la France un leader mondial de l'IA. La Commission a notamment proposé six axes majeurs d’action comprenant, entre autres, le lancement immédiat d'un plan de sensibilisation et de formation de la nation ; la réorientation structurelle de l'épargne vers l'innovation et la création d'un fonds « France & IA » ainsi que la promotion d'une gouvernance mondiale de l'IA.

    Dans la même perspective, le président français Emmanuel Macron a également affiché, en mai 2024, sa volonté de faire de la France un leader incontesté en matière d'IA. Son plan d’action tient sur cinq axes prioritaires dont la formation de la ressource humaine et la revue à la hausse des financements dans la filière. Ces initiatives se multiplient et soulèvent la question de savoir quelles sont les raisons pour lesquelles l’Europe et la France continuent d’être à la traîne face aux entreprises américaines dans le domaine de l'IA.

    Ce mois de décembre 2024, un nouveau rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), un organisme indépendant au sein du Parlement, a mis en lumière la situation de la France et d'autres pays européens en matière d'IA.


    « L'enjeu est celui de la souveraineté numérique, pour éviter de devenir une simple colonie numérique », a déclaré Corinne Narassiguin, sénatrice du Parti socialiste et l'un des trois rapporteurs du rapport, lors d'une conférence de presse.

    « L'Union européenne se concentre actuellement sur la régulation de l'IA, mais cela reste insuffisant face à la taille et aux progrès des puissances américaine et chinoise », a-t-elle ajouté.

    « La souveraineté numérique face à la domination américaine appelle au développement d'acteurs français et européens puissants ».

    Le rapport précède un sommet d'action sur l'IA qui se tiendra en France en février 2025 et qui vise à rassembler autant de « parties prenantes de l'écosystème de l'IA que possible, de tous horizons », selon la page de l'événement.

    Les législateurs notent dans le rapport qu'« aucune puissance n'est aujourd'hui en mesure de contrôler l'ensemble de la chaîne de valeur sur son seul marché domestique », ce qui leur donnerait « une véritable souveraineté dans le domaine de l'IA ».

    Les deux tiers des puces informatiques utilisées aux États-Unis, par exemple, proviennent de Taïwan, indique le rapport.

    Toutefois, les entreprises européennes sont absentes de certaines parties de la chaîne d'approvisionnement, telles que la fabrication d'unités de traitement graphique ou de semi-conducteurs.

    Le rapport fait également état d'une fuite des cerveaux des pays européens au profit des entreprises américaines.

    Bien qu'il existe quelques acteurs européens notables, comme la société d'intelligence artificielle Mistral basée en France, les États-Unis « sont actuellement la puissance hégémonique de l'intelligence artificielle ».

    Néanmoins, les parlementaires ont également déclaré que l'UE pouvait être considérée comme offrant « une plus grande confiance » aux modèles grâce à sa réglementation en matière d'IA.

    Recommandations en vue du sommet sur l'IA

    L'Office prévoit de présenter ses conclusions et recommandations au gouvernement français, actuellement plongé dans une crise politique.

    Le pays doit organiser un sommet dans trois mois, après le sommet sur la sécurité de l'IA qui s'est tenu l'année dernière au Royaume-Uni. L'événement portera sur la construction d'un secteur de l'IA qui soit dans l'intérêt du public, selon l'Elysée.

    En amont de l'événement, le groupe parlementaire français a formulé plusieurs recommandations sur l'IA, dont l'une consiste à regrouper les multiples projets de gouvernance mondiale au sein d'une organisation unique.

    Les auteurs suggèrent de les placer sous l'égide des Nations unies.

    « L'importance et la spécificité (de l'IA) appellent à la création d'une nouvelle institution spécialisée dans le cadre du système (des Nations unies), dont le champ d'action s'étendrait de la coordination internationale de la réglementation de l'IA à la lutte contre la fracture numérique mondiale », indique le rapport.

    Une autre recommandation au niveau international est de lancer un projet européen sur l'IA qui inclurait la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie et l'Espagne.

    Cette idée n'est pas nouvelle et a été envisagée depuis 2017, précisent les auteurs, mais n'a pas été mise en œuvre concrètement.

    Il est toutefois important de rappeler que l'AI Act, le nouveau règlement en matière d'IA de l'Union européenne (UE), est entré en vigueur le 1er août 2024. Cette législation vise à encourager le développement et l’adoption de systèmes d’IA sûrs et fiables sur le marché unique de l’UE, tant par les acteurs privés que publics.

    Elle s’efforce également de garantir le respect des droits fondamentaux des citoyens de l’UE tout en stimulant les investissements et l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle en Europe.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous les conclusions de ce rapport de l'OPECST crédibles ou pertinentes ?

    Voir aussi :

    Les législateurs européens adoptent la première loi importante pour réglementer l'IA dans le monde, mais elle pourrait potentiellement rendre le marché européen peu attrayant pour l'IA

    Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne signent le premier traité juridiquement contraignant sur l'IA visant à promouvoir le progrès tout en gérant les risques potentiels de l'IA

    La nouvelle loi européenne sur l'IA est menacée par le lobbying intense des grandes entreprises technologiques, elles font pression pour retirer "les modèles de base" de la réglementation
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  9. #29
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    Les réglementations de l'Union européenne , sont les pires boulets, pour chaque pays membre de l'Union européenne .
    Quelque soit le domaine
    Si tu veux avancer.
    être libre .
    Il faut sortir de l'Union européenne !!!
    Aujourd'hui .
    Même les Polonais commencent a ressentir ce goût d'amertume !!!.
    Eux aussi rêvent de liberté d'avancer !!!
    Comme nous!!!

  10. #30
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    La solution pour l'IA serait de créer une nouvelle taxe et une nouvelle réglementation.

  11. #31
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    Citation Envoyé par denisys Voir le message
    Il faut sortir de l'Union européenne !!!
    Aujourd'hui .
    Même les Polonais commencent a ressentir ce goût d'amertume !!!.
    Eux aussi rêvent de liberté d'avancer !!!
    Comme nous!!!
    Entièrement d'accord !

  12. #32
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    Le 11/12/2024 à 8:43
    La solution pour l'IA serait de créer une nouvelle taxe et une nouvelle réglementation.
    Tu a mieux a proposer comme coups de génie ?
    Ou ...
    C'est bonne blague de ta part ?

  13. #33
    Communiqués de presse

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    Par défaut "L'Europe n'est pas dans la course à l'IA aujourd'hui, nous sommes à la traîne", selon Emmanuel Macron
    "L'Europe n'est pas dans la course à l'IA aujourd'hui, nous sommes à la traîne. Nous devons combler le fossé qui nous sépare des États-Unis et de la Chine dans ce domaine", déclare Emmanuel Macron

    Le président français Emmanuel Macron s'est récemment exprimé sur la situation de la France et de l'Europe dans la course à l'IA. Il a notamment déclaré : "Nous ne sommes pas dans la course aujourd'hui. Nous sommes à la traîne". Le dirigeant français a ajouté qu'il craignait que l'Europe ne devienne qu'un simple consommateur d'IA, ajoutant : "Nous avons besoin d'un programme sur l'IA, car nous devons combler le fossé qui nous sépare des États-Unis et de la Chine en matière d'IA".

    En mai 2024,le président français Emmanuel Macron a affiché sa volonté de faire de la France un leader incontesté en matière d'IA, qu'elle diffusera partout et pour tous. Son plan d’action tenait sur cinq axes prioritaires dont la formation de la ressource humaine et la revue à la hausse des financements dans la filière. Mais certains critiques y voyaient un simple rappel des recommandations de la Commission de l’intelligence artificielle. Certains se questionnaient même de savoir quelles sont les raisons pour lesquelles l’Europe et la France continuent d’être à la traîne face aux entreprises américaines dans ledit domaine.

    Récemment, Emmanuel Macron a lancé un avertissement sévère sur la position de l'Europe dans la course mondiale à l'IA, reconnaissant que le continent est à la traîne par rapport à des concurrents comme les États-Unis et la Chine. "Nous ne sommes pas dans la course aujourd'hui", a déclaré Macron à Richard Quest de CNN lors d'une interview exclusive au palais de l'Élysée. "Nous sommes à la traîne."

    Les préoccupations de Macron mettent en évidence l'écart croissant entre les progrès de l'IA, l'Europe ayant du mal à suivre le rythme des grandes puissances de l'IA. "Nous avons besoin d'un programme en matière d'IA", a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d'initiatives stratégiques pour garantir que l'Europe joue un rôle important dans le développement futur de l'IA plutôt que de devenir un simple consommateur de la technologie.

    Ces remarques interviennent alors que la France accueille un sommet sur l'IA à Paris, visant à positionner le pays à l'avant-garde des discussions internationales sur l'IA. L'événement met également en lumière la startup parisienne Mistral AI, qui vient de lancé une nouvelle application mobile et qui est largement considérée comme le challenger européen d'OpenAI. Toutefois, la concurrence d'entreprises chinoises moins coûteuses, telles que DeepSeek, constitue un obstacle supplémentaire aux ambitions européennes en matière d'IA.


    Malgré ses difficultés, la France possède un avantage unique en matière de développement de l'IA : son portefeuille énergétique à forte composante nucléaire. Ce surplus d'énergie fait du pays un lieu de prédilection pour les centres de données à forte consommation d'énergie, un facteur crucial pour la croissance de l'IA. La France s'apprête à dévoiler le plus grand supercalculateur d'Europe en dehors de Paris d'ici à l'automne 2025. Installé sur le site militaire du Mont Valérien, le système soutiendra les avancées de l'IA dans le domaine de la défense, notamment le brouillage anti-drone et la conception architecturale des futurs porte-avions.

    Toutefois, au-delà de la France, l'Europe dans son ensemble ne contrôle que 3 à 5 % de la puissance informatique mondiale. Macron estime qu'il est possible de changer cette situation en investissant dans l'infrastructure de l'IA et a des projets ambitieux pour établir 20 % des centres de données mondiaux en Europe. Obtenir un soutien financier suffisant reste un défi de taille. M. Macron a souligné que l'Europe "doit faire beaucoup mieux" pour attirer les investissements, d'autant plus que les États-Unis et les États arabes du Golfe continuent de dominer le financement mondial de l'IA.

    Les ambitions de l'Europe en matière d'IA sont également compliquées par la montée des tensions commerciales avec les États-Unis. Le président américain Donald Trump a critiqué à plusieurs reprises les politiques commerciales de l'UE, accusant le bloc de pratiques déloyales. En 2024, le déficit commercial des États-Unis avec l'UE a augmenté de 26,9 milliards de dollars pour atteindre 235,6 milliards de dollars, ce qui a incité Trump à réclamer des droits de douane réciproques.

    Macron a répliqué en faisant valoir que les dépenses importantes de l'Europe pour les services numériques américains sont souvent ignorées dans les calculs commerciaux. Pour contrer les perturbations économiques potentielles, il a souligné l'importance de protéger les producteurs européens et de réduire les charges réglementaires qui pèsent sur les investissements. "L'Europe doit simplifier ses règles, les rendre beaucoup plus favorables aux entreprises et se synchroniser avec les États-Unis", a-t-il déclaré.

    Macron reste déterminé à faire en sorte que l'Europe reste compétitive dans le secteur de l'IA. "Je me battrai pour l'IA", a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d'un environnement commercial plus dynamique. Il a présenté des projets de réglementations favorables aux startups de l'IA, dont les principales annonces devraient être faites en février et mars. Il espère que le sommet de Paris sur l'IA servira de "signal d'alarme" pour l'Europe, poussant les décideurs politiques à adopter des réformes audacieuses et à favoriser un écosystème commercial favorable à l'IA.

    Fait intéressant, en décembre 2023, Emmanuel Macron avait déjà exprimé son avis sur la réglementation de l'IA. Il a notamment partagé ses inquiétudes concernant le nouvel Acte sur l’intelligence artificielle (IA) proposé par l’Union européenne, mettant en garde contre les risques qu’il représente pour l’innovation. Selon lui, cette législation emblématique pourrait laisser les entreprises technologiques européennes à la traîne par rapport à leurs concurrents aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine.

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces déclarations sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    La France en tête du classement des pays d'Europe où les startups d'IA générative ont levé le plus de fonds avec 2,29 milliards de dollars, tandis que Londres compte le plus grand nombre de startups d'IA

    La startup française d'IA Mistral lance l'application mobile Le Chat pour iPhone et Android et introduit également les niveaux de service Pro et Team, ainsi qu'un niveau Enterprise en avant-première privée

    Emmanuel Macron annonce un investissement de 500 millions d'euros visant à faire de la France un pôle européen de l'IA. Il veut des modèles d'IA français qui rivalisent avec ceux de Google et OpenAI
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  14. #34
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    Par défaut La France veut bâtir son propre Project Stargate et annonce 109 milliards d’euros d’investissement dans l'IA
    La France veut bâtir son propre Project Stargate et annonce 109 milliards d’euros d’investissement dans l'IA,
    Macron partage des deepfakes le mettant en scène pour promouvoir le Sommet sur l'IA à Paris

    Le 9 février 2025, le président Emmanuel Macron a annoncé un plan ambitieux visant à investir 109 milliards d'euros dans le secteur de l'intelligence artificielle (IA) en France au cours des prochaines années. Faisant référence au programme américain de 500 milliards de dollars lancé par Donald Trump, il a estimé que cette initiative est « l’équivalent pour la France de ce que les États-Unis ont annoncé avec “Stargate” ». L'essentiel des fonds devrait être consacré à la construction de centres de données, qui constituent l'architecture physique de l'intelligence artificielle. Ces 109 milliards d'euros annoncés « vont être déployés sur les deux, trois prochaines années », et « jusqu'à cinq ans pour les projets les plus longs », note l'Élysée qui précise que « pour certains projets, les investissements ne sont que des premières tranches ».

    La veille du Sommet d’action sur l’intelligence artificielle au Grand Palais à Paris, dont le coup d'envoi a été donné lundi, Emmanuel Macron a affirmé au journaliste français Laurent Delahousse et à la journaliste indienne Palki Sharma Upadhyay, sur France 2, que la France devait et allait « accélérer » : « On veut en être et on veut inventer, sinon on va dépendre des autres », a-t-il souligné.

    Pour se faire, Emmanuel Macron a annoncé des investissements massifs qui visent principalement à développer des infrastructures essentielles pour l'IA, telles que des centres de données de grande capacité, nécessaires pour le traitement et le stockage des vastes quantités de données requises par les applications d'IA. L'objectif est de renforcer l'indépendance technologique de la France et de l'Europe, en réduisant la dépendance vis-à-vis des technologies américaines et chinoises, tout en promouvant une IA éthique et respectueuse des valeurs européennes.


    Ces investissements proviendront principalement de fonds privés, tant nationaux qu'internationaux

    Parmi les contributeurs notables, les Émirats arabes unis prévoyait, au moment de l'annonce jeudi lors d'une rencontre entre le président français Emmanuel Macron et le président des Émirats arabes unis Mohamed bin Zayed Al Nahyan, d'investir entre 30 et 50 milliards d'euros dans la construction d'un centre de données de 1 gigawatt en France, en collaboration avec le fonds MGX basé à Abu Dhabi.

    C'est finalement le montant le plus élevé (50 milliards d'euros) qui a été retenu.

    Cet investissement représenterait le plus gros investissement domestique ou étranger jamais annoncé en Europe depuis au moins 2016, selon le cabinet économique Trendeo qui effectue un recensement depuis cette date.

    Le financement, qui sera assuré par MGX, la division technologique du fonds souverain des Émirats, peut sembler démesuré. Cependant, une grande partie est destinée à l'achat de capacités de calcul informatique en plus de la mise en place du site. Il n'est pas secret que les puces d'IA, en particulier celles de Nvidia, coûtent plusieurs dizaines de milliers de dollars chacune. Quant à l'emplacement du site, il n'est pas encore déterminé. L'Élysée a indiqué qu'il fournirait plus d'informations lors du prochain sommet « Choose France ».

    Avec une capacité d'un gigawatt, l'installation sera énorme, éclipsant les campus cloud et hyperscale plus traditionnels, qui ne dépassent généralement pas les dizaines de mégawatts. Cela dit, les installations de cette envergure ne sont pas rares, compte tenu de l'appétit insatiable des charges de travail d'IA pour les GPU gourmands en énergie et les kits de mise en réseau haut de gamme. Aux États-Unis, le géant des médias sociaux Meta a récemment entamé la construction d'une installation de 2,3 gigawatts à Richland Parish, en Louisiane.

    De son côté, le fonds canadien Brookfield a annoncé un investissement de 20 milliards d'euros, dont 15 milliards seront dédiés à la construction de centres de données dans les Hauts-de-France, notamment à Cambrai. Les 5 autres milliards sont prévus dans les infrastructures associées, dont le transfert de données ou les puces de stockage.

    Le fonds américain Apollo prévoit un financement massif des infrastructures IA. Avec une première tranche de 5 milliards de dollars, le fonds Apollo, qui gère 800 milliards d'euros sous gestion, va financer des infrastructures de nouvelle génération en France.

    Digital Realty, spécialiste américain dans les data centers, va investir dans 13 nouveaux data centers à Marseille et en région parisienne pour un investissement de 5 milliards d'euros . À cela, il faut ajouter un investissement supplémentaire d'un milliard d'euros pour un autre data center à Paris. Prologis, acteur américain de l'immobilier logistique annonce un investissement de plus de 3,5 milliards d'euros.

    Fluidstack, une entreprise britannique, s'engage à réaliser l'un des plus grands supercalculateurs d'IA décarbonés au monde, qui accueillera 500 000 puces de pointe. Selon l'entreprise, sa capacité initiale d'1GW franchira cette limite dès 2028, « établissant la France comme un centre mondial de premier ordre, offrant une capacité de calcul sans précédent pour les modèles d'IA de prochaine génération ». La première étape du projet, prévue pour 2026, s'élève à 10 milliards d'euros.

    Quant à Amazon, il prévoit d'injecter 6 milliards d'euros avant 2031 pour renforcer son infrastructure cloud en France. La première usine d'IA du suédois Evroc, d'une capacité de 96 mégawatts, sera établie à Mougins (Alpes-Maritimes) et hébergera 50 000 unités avancées. Il envisage de sécuriser deux autres sites de plus de 100 MW. L'entreprise américaine Equinix investit 630 millions d'euros, en complément des plus de 750 millions déjà dévoilés, pour l'édification de 10 centres de données à Paris et un à Bordeaux.

    En ce qui concerne Telehouse, un acteur japonais, il prévoit d’investir 400 millions d’euros pour ériger des centres de données capables d’héberger 25.000 puces en Île-de-France et dans le sud de la France.

    Les entreprises françaises jouent également un rôle clé dans ce plan. La start-up Mistral AI prévoit de construire un centre de données en Essonne, avec un investissement de plusieurs milliards d'euros, doté des dernières générations de puces qui sera le plus grand en Europe. Ce "cluster IA" sera effectif dès cet été. Iliad, la maison mère de Free, a annoncé un investissement de 3 milliards d'euros dans des infrastructures dédiées à l'IA et le développement de recherches avec Kyutai. De plus, des partenariats avec des entreprises comme Mistral AI permettront aux abonnés de Free d'accéder à des services d'IA avancés.

    Eclairion va mettre un chantier à Bessé-sur-Braye (Pays de la Loire) un supercalculateur d’une puissance de 100MW, tandis que Sesterce va établir dans la Drôme un data center d’un coût de 400 millions d’euros.

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    L’atout nucléaire français

    Emmanuel Macron a vanté les mérites de l'Europe et de la France en tant que puissances de l'intelligence artificielle. Le président français a déclaré aux investisseurs et aux entreprises technologiques participant au sommet de « choisir l'Europe et la France pour l'IA », tout en taquinant son homologue américain Donald Trump au sujet de son penchant pour les combustibles fossiles.

    « De l’autre côté de l’océan, nous avons un bon ami qui dit "Drill baby Drill". Ici, c’est "Plug, baby Plug". L’électricité est disponible, c’est prêt. Et je peux vous le dire, nous allons aller vite, très vite », a indiqué Emmanuel Macron. « Notre chance est que notre réseau électrique est fiable, bien entretenu, parfaitement dimensionné pour accueillir ce type d’investissement, bien connecté aux câbles sous-marins et à la fibre, et décarbonné » grâce au parc nucléaire français, souligne l’Élysée. Ailleurs dans le monde, les entreprises évoluant dans le secteur se tourne plutôt vers des centrales à gaz ou à charbon.

    Macron a ajouté qu'une stratégie européenne en matière d'IA, qui sera dévoilée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mardi, serait une « occasion unique pour l'Europe d'accélérer » dans le domaine de la technologie. « Nous devons fournir un marché intérieur plus important à toutes les startups lorsqu'elles démarrent en tant qu'Européens », a-t-il déclaré.

    Pour sa part, EDF cherche à séduire les industriels ayant une demande en électricité. L'IA, en raison de sa forte consommation à travers les centres de données, est donc un choix privilégié. En novembre, le groupe a fait savoir qu'il était en pourparlers avec trois entreprises du domaine industriel. Les raisons sont assez persuasives : une électricité décarbonée, parmi les plus abordables en Europe et foisonnante. EDF envisage également la mise en place de centres de données sur ses propres terrains, ce qui pourrait toutefois poser des difficultés en matière d'accès au foncier.

    En particulier, le temps nécessaire pour se connecter au réseau serait considérablement réduit pour les intervenants dans le domaine de la technologie : cela peut actuellement prendre jusqu'à 7 ans, d'après EDF.

    EDF engage actuellement des discussions avec les acteurs industriels de divers secteurs : en 2026, le mécanisme de détermination des tarifs sera modifié avec l'extinction de l'ARENH et l'introduction de contrats à long terme. Il est donc nécessaire pour le groupe de parvenir à un accord avec les électro-intensifs, en particulier, en vendant un mégawattheure à 70 euros, bien que cette vente risque d'être moins lucrative.


    Macron partage des deepfakes le mettant en scène pour promouvoir le Sommet sur l'IA à Paris

    Emmanuel Macron a partagé une série de vidéos deepfake le mettant en scène dans diverses situations, afin de promouvoir le Sommet sur l'Intelligence Artificielle (IA) qui se tient à Paris les 10 et 11 février. Ces vidéos, générées par IA, montrent le président dansant sur des tubes des années 1980, jouant des scènes du film "OSS 117", rappant, réalisant un tutoriel de coiffure et incarnant le personnage de MacGyver. À la fin de la compilation, Macron commente : « C'est vraiment moi ».

    Cette initiative vise à illustrer de manière ludique les capacités de l'IA et à attirer l'attention sur le sommet de deux jours, coprésidé par Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi. L'événement réunit des dirigeants mondiaux et des experts en technologie, dont Sam Altman d'OpenAI et Sundar Pichai de Google, pour discuter des avancées en IA et des régulations nécessaires.

    Lors de son discours d'ouverture, Macron a souligné l'importance pour la France et l'Europe de jouer un rôle central dans la révolution de l'IA, afin de saisir les opportunités offertes par cette technologie tout en promouvant des principes éthiques.

    Cette utilisation des deepfakes par le président intervient dans un contexte où ces technologies suscitent des préoccupations en matière de désinformation et de manipulation. En octobre 2024, Macron avait critiqué la diffusion de vidéos deepfake le représentant dans des situations fictives, soulignant la nécessité de réguler l'IA pour protéger les individus vulnérables et préserver la démocratie.

    Quoiqu'il en soit, à travers ces vidéos, Emmanuel Macron cherche à démontrer le potentiel de l'IA tout en appelant à une approche éthique et responsable de son développement, positionnant ainsi la France comme un acteur majeur dans ce domaine en pleine expansion.

    Sources : vidéos dans le texte

    Et vous ?

    L’utilisation de deepfakes par un chef d’État pour promouvoir un sommet international est-elle une innovation audacieuse ou une banalisation dangereuse d’une technologie souvent associée à la désinformation ?

    Cet investissement de 109 milliards d’euros permettra-t-il réellement à la France de rivaliser avec les États-Unis et la Chine en matière d’IA, ou risque-t-il de ne pas être suffisant ?

    Comment la France peut-elle s’assurer que ces investissements ne profiteront pas uniquement aux grandes entreprises, mais aussi aux start-ups et aux chercheurs locaux ?

    Le financement de l’IA en France repose en grande partie sur des investissements étrangers, notamment des Émirats arabes unis. Cela ne risque-t-il pas de compromettre notre souveraineté technologique ?

    Les centres de données nécessitent d’énormes quantités d’énergie. Comment concilier cette expansion avec les engagements climatiques de la France ?
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  15. #35
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    L'essentiel des fonds devrait être consacré à la construction de centres de données, qui constituent l'architecture physique de l'intelligence artificielle.
    Un peu dommage que dans cette course, on propose seulement des autoroutes pour que les autres y roulent.

    « De l’autre côté de l’océan, nous avons un bon ami qui dit "Drill baby Drill". Ici, c’est "Plug, baby Plug". L’électricité est disponible, c’est prêt. Et je peux vous le dire, nous allons aller vite, très vite », a indiqué Emmanuel Macron.
    Comment peut-on dire ça alors qu'il n'y a même pas deux semaines le PDG de Michelin France disait exactement le contraire en affirmant que la France avait un coût énergétique plus élevé que l'Espagne et quasiment similaire a l'Allemagne ?!? Que l'Europe n'était absolument pas compétitive a cause d'un coût énergétique BEAUCOUP trop élevé.

    Je pense que derrière tout ça on veut juste profiter de l'expertise des ingénieurs français qu'on paye a bas prix, dont les salaires sont en chute libre depuis le covid.

    Pour moi cette annonce est pleine de contradictions mais montre que l'Europe assume sa perte de vitesse et sa dépendance aux fortunes étrangères.

  16. #36
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    Par défaut Parc nucléaire
    « Notre chance est que notre réseau électrique est fiable, bien entretenu, parfaitement dimensionné pour accueillir ce type d’investissement, bien connecté aux câbles sous-marins et à la fibre, et décarbonné » grâce au parc nucléaire français, souligne l’Élysée. Ailleurs dans le monde, les entreprises évoluant dans le secteur se tourne plutôt vers des centrales à gaz ou à charbon.
    Le 22 février 2020, la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a été définitivement arrêtée. Cette centrale a été entièrement rénovée et était considéré comme une des plus sures du parc nucléaire français.

    Le 31 décembre 1998 le gouvernement de M. Jospin ferme superphenix. Cette centrale à neutron rapides était en avance de 10 ans. Elle aurait permis de recycler les déchets des autres centrales et nous aurait assuré une quasi indépendance énergétiques si cette filière était poursuivie.

  17. #37
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    C'est vrai, après tout, l'électricité n'a jamais été aussi bon marché que ces 3 dernières années, les Français, les Suisses, toute l'Europe en sait quelque chose!

    Jupiterien un jour, Jupiterien toujours.

  18. #38
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    chouette, un futur tousanticovid

  19. #39
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    Les États-Unis et le Royaume-Uni refusent de signer la déclaration du Paris AI Summit sur une IA durable et inclusive promeut par Macron et sa clique européiste et c’est tant mieux

  20. #40
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    Par défaut Les États-Unis et le Royaume-Uni torpillent l'accord international sur l’IA au sommet mondial à Paris
    Les États-Unis et le Royaume-Uni torpillent l'accord international sur l’IA au sommet mondial à Paris,
    Washington met en garde contre l'adoption de réglementations « trop prudentes » en matière d'IA

    Le Royaume-Uni et les États-Unis n'ont pas signé un accord international sur l'intelligence artificielle lors d'un sommet mondial à Paris. Le vice-président américain JD Vance a mis en garde l'Europe contre l'adoption de réglementations « trop prudentes » en matière d'intelligence artificielle. La déclaration, signée par une soixantaine de pays dont la France, la Chine et l'Inde, promet une approche « ouverte », « inclusive » et « éthique » du développement de cette technologie. La déclaration appelle également à une plus grande collaboration en matière de gouvernance de l'IA, en encourageant un « dialogue mondial ».

    L'intelligence artificielle (IA) est désormais au cœur des enjeux géopolitiques et économiques mondiaux. Face aux risques qu’elle engendre (désinformation, biais algorithmiques, automatisation des armes, surveillance de masse), de nombreux pays cherchent à établir des cadres de régulation internationaux.

    D'ailleurs, Paris explique :

    « Le développement rapide des technologies de l’IA entraîne un changement de paradigme majeur avec des conséquences diverses pour nos concitoyens et nos sociétés. Dans le prolongement du Pacte de Paris pour les peuples et la planète et du principe selon lequel les pays doivent concevoir eux-mêmes leurs stratégies en matière de transition, nous avons recensé les priorités et lancé des actions concrètes pour servir l’intérêt général et combler la fracture numérique en accélérant la réalisation des objectifs de développement durable ».

    Pourtant, les États-Unis et le Royaume-Uni ont récemment refusé de signer une déclaration internationale visant à encadrer le développement et l’usage de l’IA, une décision qui soulève de nombreuses interrogations.

    Un refus aux justifications floues

    Dans une brève déclaration, le gouvernement britannique a indiqué qu'il n'avait pas été en mesure d'ajouter son nom à la déclaration en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale et à la « gouvernance mondiale ».

    Auparavant, le vice-président américain JD Vance avait déclaré aux délégués réunis à Paris qu'une réglementation trop stricte de l'intelligence artificielle (IA) pourrait « tuer une industrie transformatrice au moment même où elle prend son essor ». Vance a déclaré aux dirigeants mondiaux que l'IA était « une opportunité que l'administration Trump ne gaspillera pas » et a déclaré que les « politiques d'IA favorables à la croissance » devraient être prioritaires par rapport à la sécurité.

    Ses commentaires semblent le mettre en porte-à-faux avec le président français Emmanuel Macron, qui a défendu la nécessité d'une réglementation plus poussée. « Nous avons besoin de ces règles pour que l'IA progresse », a déclaré Macron lors du sommet.

    Le Royaume-Uni a déjà défendu l'idée de la sécurité de l'IA, le premier ministre de l'époque, Rishi Sunak, ayant organisé le premier sommet mondial sur la sécurité de l'IA en novembre 2023.

    Andrew Dudfield, responsable de l'IA au sein de l'organisation de vérification des faits Full Fact, a déclaré que la décision du gouvernement de ne pas signer le communiqué de Paris mettait cela en péril : « En refusant de signer la déclaration d'action internationale sur l'IA adoptée aujourd'hui, le gouvernement britannique risque d'entamer sa crédibilité durement acquise en tant que leader mondial de l'innovation en matière d'IA sûre, éthique et digne de confiance », a-t-il déclaré.

    Toutefois, l'UKAI, un organisme professionnel représentant les entreprises du secteur dans tout le pays, a déclaré que c'était la bonne décision.

    « Si l'UKAI reconnaît qu'il est important d'être respectueux de l'environnement, nous nous demandons comment trouver un équilibre entre cette responsabilité et les besoins croissants de l'industrie de l'IA en matière d'énergie », a déclaré son directeur général, Tim Flagg. « L'UKAI accueille avec prudence le refus du gouvernement de signer cette déclaration comme une indication qu'il explorera les solutions plus pragmatiques que l'UKAI a appelées de ses vœux - en conservant les possibilités de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires américains », a-t-il ajouté.

    L’argument officiel mis en avant par Londres et Washington est la crainte que des réglementations trop strictes ne freinent l’innovation et la compétitivité des entreprises technologiques. Cette position semble toutefois contradictoire avec les discours tenus par ces mêmes gouvernements lors de sommets internationaux, où ils insistent sur la nécessité de contrôler les dérives potentielles de l’IA.

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    Une posture qui sert les intérêts nationaux ?

    Ce refus s’inscrit dans une tendance plus large : les États-Unis et le Royaume-Uni, qui font partis des leaders dans le domaine de l’IA, cherchent à imposer leurs propres normes plutôt que de se soumettre à des accords multilatéraux. Cette stratégie rappelle les tensions sur la régulation du numérique, où les géants américains de la tech ont souvent résisté aux tentatives d’encadrement, notamment par l’Union européenne.

    En évitant de s’engager dans un cadre international, ces pays conservent une marge de manœuvre qui leur permet de privilégier leurs propres intérêts économiques et sécuritaires. La protection des industries locales et la domination technologique semblent ainsi primer sur les considérations éthiques et humanitaires.

    « L'administration Trump veillera à ce que les systèmes d'IA les plus puissants soient construits aux États-Unis, avec des puces conçues et fabriquées aux États-Unis », a déclaré Vance devant un parterre de dirigeants mondiaux et de cadres du secteur de la technologie lors du sommet. « L'Amérique veut s'associer avec vous tous... mais pour créer ce type de confiance, nous avons besoin de régimes réglementaires internationaux qui favorisent la création de la technologie de l'IA plutôt que de l'étrangler. »

    La déclaration du sommet appelle à « veiller à ce que l'IA soit ouverte, inclusive, transparente, éthique, sûre et digne de confiance, en tenant compte des cadres internationaux pour tous ».

    Bien que les engagements ne soient pas contraignants, les États-Unis et le Royaume-Uni avaient signé des déclarations similaires lors des précédentes éditions du sommet sur l'IA.

    Outre les objections de la nouvelle administration américaine, « America First », à l'égard du communiqué, une personne proche du gouvernement britannique a suggéré que la formulation était « trop restrictive ».

    Le durcissement de la position américaine intervient alors que la concurrence avec la Chine s'intensifie sur les développements autour de l'IA : la fabrication de puces, les modèles dits fondateurs et les chatbots d'IA, ainsi que l'énergie nécessaire pour alimenter les supercalculateurs.

    L'arrivée récente d'un nouveau modèle d'IA à prix réduit de DeepSeek, un laboratoire de recherche chinois peu connu, a choqué les groupes de la Silicon Valley tels qu'OpenAI, qui pensaient détenir un avantage considérable.


    L'Europe veut éviter de devenir trop dépendante des États-Unis ou de la Chine

    Dans le même temps, l'Europe cherche à s'imposer dans le secteur de l'IA pour éviter de devenir trop dépendante des États-Unis ou de la Chine. Lors du sommet de deux jours organisé par le président français Emmanuel Macron, les dirigeants et les entreprises européens ont dévoilé environ 200 milliards d'euros d'investissements prévus dans des centres de données et des clusters informatiques pour soutenir les efforts de la région en matière d'IA.

    Mardi, Vance a déclaré aux dirigeants réunis que les États-Unis ne renonceraient pas à leur avance en matière d'IA, tout en mettant en garde les pays contre la signature d'accords sur l'IA avec des « régimes autoritaires », dans une allusion à peine voilée à la Chine.

    S'associer avec eux signifie enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à s'infiltrer, à creuser et à s'emparer de votre infrastructure d'information« , a déclaré Vance, en faisant référence à la télévision en circuit fermé et à la 5G comme exemples précédents où « une technologie bon marché [...] a été fortement subventionnée et exportée par des régimes autoritaires ».

    Parmi les priorités énoncées dans la déclaration commune signée par des pays tels que la Chine, l'Inde et l'Allemagne, figure le « renforcement de la coopération internationale afin de promouvoir la coordination de la gouvernance internationale ».

    Cette formulation a rebuté les États-Unis, qui n'étaient pas d'accord sur la terminologie relative au multilatéralisme et à la collaboration internationale, a déclaré un fonctionnaire de l'un des pays signataires du document.

    Les États-Unis craignaient également que Current AI, la fondation lancée par la France lors du sommet, ne soit utilisée pour acheminer de l'argent vers les pays francophones, a déclaré le fonctionnaire.

    Le discours de Vance était « un virage à 180 degrés par rapport à ce que nous avons vu avec l'administration Biden », a déclaré Keegan McBride, conférencier à l'Oxford Internet Institute, qui étudie la géopolitique de l'IA.

    Le sommet de Macron a été l'occasion de proposer des alternatives à l'effort de développement des technologies d'IA mené par les États-Unis. Après le lancement des puissants modèles ouverts de DeepSeek, les Européens ont eu l'impression d'avoir une chance éphémère d'être compétitifs dans le domaine de l'IA, a déclaré Frederike Kaltheuner, responsable de la gouvernance mondiale et de l'UE à l'AI Now Institute, un institut de recherche sur l'IA.

    « Vance a tout simplement versé de l'eau sur le feu. Il s'est dit : "Oui, c'est mignon. Mais devinez quoi ? Vous savez que ce n'est pas vous qui décidez ici. C'est nous" », a déclaré McBride.

    Les conséquences d’un tel refus

    Le refus du Royaume-Uni et des États-Unis affaiblit considérablement les efforts de coopération internationale sur l’IA. Sans l’engagement des principales puissances technologiques, la déclaration perd une grande partie de sa portée. D’autres pays pourraient être tentés d’adopter une approche unilatérale, conduisant à une fragmentation des régulations et à des déséquilibres dans l’adoption des standards de sécurité.

    Par ailleurs, cette décision pourrait nuire à la crédibilité de ces nations lorsqu’elles plaident pour des garde-fous sur des sujets connexes, comme la cybersécurité ou la lutte contre les deepfakes. Leur refus d’adhérer à une initiative collective pourrait être perçu comme une forme d’hypocrisie politique.

    Alors que la Chine et l’Union européenne avancent sur leurs propres régulations, le choix du Royaume-Uni et des États-Unis illustre la bataille pour le leadership sur l’IA. La question demeure : ces pays parviendront-ils à imposer leurs propres règles sans coordination internationale, ou devront-ils inévitablement revenir à la table des négociations ?

    Source : communiqué de l’Élysée

    Et vous ?

    Peut-on vraiment espérer une régulation efficace de l’IA sans l’implication des grandes puissances technologiques ?

    Le refus du Royaume-Uni et des États-Unis traduit-il une méfiance envers les instances internationales ou simplement une volonté de préserver leur souveraineté technologique ?

    Quelles seraient les conséquences d’une régulation fragmentée de l’IA entre différentes régions du monde (UE, Chine, USA) ?

    Le respect d’une réglementation internationale freinerait-il réellement l’innovation ou favoriserait-il au contraire une IA plus sûre et durable ?

    Les entreprises technologiques doivent-elles être soumises à des règles communes ou chaque pays devrait-il définir ses propres standards ?
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