Une nouvelle étude de l’UNCTAD fait la lumière sur l'aspect mondial de l'essor de la transition vers les technologies vertes et sur les pays qui s'ouvrent en termes de préparation
et d'acceptation

La transition vers les technologies vertes a commencé, mais la question est de savoir quelles nations sont prêtes à adopter cette forme de technologie. Une nouvelle étude fait la lumière sur l'aspect mondial de cette entreprise et sur les régions qui s'ouvrent en termes de préparation et d'acceptation.

Selon des données récemment publiées, ce sont les États-Unis, les Pays-Bas, la Suède, Singapour et la Suisse qui s'en sortent le mieux à cet égard. Ils s'ouvrent à l'idée d'adopter la technologie de pointe nécessaire pour opérer un tel changement. Les données nous parviennent grâce à une conférence récemment organisée par les Nations unies sur le thème du commerce et du développement.

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Près de 166 nations ont été classées en fonction de leur degré de préparation à l'utilisation de la technologie à l'aide d'une série de cinq indicateurs. Il s'agit de l'industrie, des TIC, des compétences, de la recherche et du développement, et même des finances.

Les États-Unis se sont classés deuxièmes pour la recherche et le développement, 11e pour les TIC et 18e pour les compétences, puis 16e pour l'industrie et 2e pour l'industrie. Ils se sont ensuite classés 16e pour l'industrie et 2e pour la finance. Le total est de 49.

La Gambie, le Congo, la Guinée et la partie méridionale du Soudan figurent en bas de la liste. Ces cinq pays sont classés tout en bas de l'échelle et se retrouvent dans cinq catégories différentes. Le graphique montre une division claire entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu. L'Amérique latine, l'Afrique subsaharienne et les Caraïbes sont toutes prêtes à connaître des changements majeurs dans les technologies d'avant-garde. Cela signifie qu'il y a un grand risque de passer à côté des changements technologiques actuels.

Malgré la capacité de la Chine à fabriquer et à créer des technologies d'avant-garde, le pays est moins bien classé, et c'est ce qui était attendu. Elle arrive en 35e position en raison d'énormes disparités en termes de couverture internet et de vitesse du haut débit. Si l'on considère les autres membres du bloc BRICS, le Brésil occupe la 40e place, l'Inde la 46e et l'Afrique du Sud la 56e. BRICS est un acronyme pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.

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Une longue liste de pays d'Asie a obtenu de meilleurs résultats, notamment l'Asie et le Viêt Nam. La véritable différence entre le classement attendu et le classement réel de l'Inde est liée au revenu par habitant. Il est supérieur de 67 places au classement habituel. La plupart des chercheurs estiment que cela pourrait être dû à des investissements plus importants dans le domaine des infrastructures et des compétences techniques.

À l'occasion de la Journée de la Terre qui s'est déroulée mardi 25 avril 2023, les Nations unies ont également lancé un avertissement clair concernant la perte de vitesse de l'idée d'une transition verte dans la plupart des pays du Sud. Cela se produira si de nombreux gouvernements et membres de la communauté internationale ne prennent pas les mesures adéquates.

Un autre rapport de la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement a montré qu'il ne sera pas possible pour les économies de s'appuyer sur des voies historiques de croissance fondées sur le carbone. Ces pays doivent tirer le meilleur parti des nombreuses fenêtres vertes offertes par le monde de la science et de la technologie.

Cela permet de tirer pleinement parti de la connectivité et de la numérisation, d'où l'expression "technologie de pointe". De plus en plus de personnes sont ouvertes à des technologies telles que l'énergie solaire, les nanotechnologies, la technologie des drones, la robotique et l'impression 3D. De même, c'est là que les ressources durables comme l'énergie éolienne, le biogaz et la biomasse entrent en jeu. Enfin, l'IA et l'hydrogène vert ne sont pas non plus à négliger.

Ce type d'industrie est très lucratif et présente un fort potentiel de croissance à l'avenir. Selon les données de la UNCTAD (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), les prévisions ont atteint le chiffre de 9,5 billions de dollars d'ici 2030.

L'étude a montré qu'il y avait une grande concordance entre les groupes économiques supérieurs et inférieurs. Ces chiffres datent de 2018, mais près de quatre ans plus tard, l'écart s'est creusé. Aujourd'hui, il est temps d'être à nouveau vigilant.

Quelle est donc la solution ? La réponse est simple. Pour mettre fin à cette situation, de nombreux gouvernements doivent modifier leurs politiques avant qu'il ne soit trop tard. Il s'agit notamment d'encourager la croissance dans les secteurs plus écologiques et de promouvoir les compétences scientifiques dans ces pays.

Sources : Statista (1, 2), UNCTAD

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