IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Emploi Discussion :

Le paradoxe du bonheur au travail : les agriculteurs seraient plus heureux que les informaticiens


Sujet :

Emploi

  1. #1
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Anthony
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Novembre 2022
    Messages
    915
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Gironde (Aquitaine)

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2022
    Messages : 915
    Points : 15 062
    Points
    15 062
    Par défaut Le paradoxe du bonheur au travail : les agriculteurs seraient plus heureux que les informaticiens
    77 % des employés du secteur technologique souhaitent changer d'emploi, et seulement 11 % se déclarent satisfaits de leur employeur actuel, selon une enquête de HackAJob

    Le secteur de la technologie a connu une période de turbulences importantes. Pendant des années, le principal problème semblait être qu'il n'y avait pas assez de travailleurs dans ce secteur, mais malgré cela, les choses ont changé l'année dernière. La plupart des entreprises technologiques ont commencé à procéder à des licenciements massifs, ce qui a entraîné un mécontentement généralisé parmi les travailleurs du secteur.

    Une enquête récente menée par HackAJob a révélé que la majorité des travailleurs du secteur de la technologie ne sont tout simplement pas heureux dans leur emploi actuel. Seulement 11 % des travailleurs interrogés ont déclaré être satisfaits de leur employeur actuel. En outre, 77 % d'entre eux ont admis qu'ils recherchaient activement un autre emploi susceptible de leur offrir de meilleures opportunités.

    Nom : challenges frustrations.png
Affichages : 1766
Taille : 80,7 Ko

    La principale cause de ce mécontentement est que les travailleurs ne reçoivent pas, selon eux, une rémunération équitable. Dans l'ère post-pandémique, la plupart des travailleurs recherchent des options de travail à distance parce que c'est le genre de chose qui pourrait potentiellement les aider à équilibrer leur vie professionnelle et leur vie privée.

    Auparavant, cela était considéré comme un avantage, mais aujourd'hui, ce n'est plus perçu que comme le strict minimum. Un fossé se creuse entre ce que les employeurs sont prêts à offrir et ce que les travailleurs sont en droit d'attendre, et les choses pourraient commencer à échapper à tout contrôle dans un avenir proche.

    Nom : b.png
Affichages : 1563
Taille : 48,3 Ko

    61 % des employés du secteur technologique ont déclaré que le travail à distance était l'aspect de leur travail qu'ils préféraient, 25 % citant les avantages et 21 % déclarant qu'ils appréciaient l'emplacement du siège de leur entreprise. Il est clair que le travail à distance est devenu une priorité pour les personnes travaillant dans le domaine de la technologie, et il sera intéressant de voir quels seront les effets de ce changement à long terme. 34 % des travailleurs sont également mécontents de leur salaire, mais avec l'inflation galopante, il est peu probable que ce problème soit résolu de sitôt.

    Source : HackAJob

    Et vous ?

    Quel est votre avis concernant cette enquête menée par HackAJob ?

    Trouvez-vous que les conclusions de cette enquête sont pertinentes, voir utiles ?

    Que pensez-vous de l'affirmation suivante : "Un fossé se creuse entre ce que les employeurs sont prêts à offrir et ce que les travailleurs sont en droit d'attendre, et les choses pourraient commencer à échapper à tout contrôle dans un avenir proche." ? Trouvez-vous que cette affirmation est pertinente, ou légèrement exagérée ?

    Voir aussi

    Un bon salaire ne suffit plus à retenir les employés, et 40 % des salariés seraient prêts à quitter leur emploi pour de meilleures opportunités en termes d'avantages sociaux, selon Forbes Advisors

    Pour quels motifs les employés de la Tech. seraient-ils prêts à changer d'emploi ? Pour demeurer en télétravail de façon permanente ou au moins selon l'approche hybride, d'après une série d'études

    L'épuisement professionnel augmentent dans le domaine de la cybersécurité, 50 % des personnes interrogées aux USA et 20 % de la zone EMEA menacent de quitter leur emploi pour cette raison

    La moitié des responsables de la cybersécurité changeront d'emploi d'ici 2025, et 25 % opteront pour des rôles entièrement différents à cause des facteurs de stress liés au poste, selon Gartner
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
    Membre éprouvé Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
    Homme Profil pro
    db@
    Inscrit en
    Septembre 2021
    Messages
    448
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : db@

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2021
    Messages : 448
    Points : 1 293
    Points
    1 293
    Par défaut
    Au cours de ma carrière, j'en ai vu un paquet se plaindre de leur employeur et pourtant rester en poste.
    Par exemple, à mes tout débuts en SSII, j'avais un collègue qui détestait tellement ses missions qu'il a réussi à se faire virer d'une mission pour mauvaise attitude. Évidemment, on lui donnait que des missions de merde avec une telle attitude de merde. Et il faisait aussi du code de merde pour être passer derrière lui… Ça lui a pris plus de 5 ans pour changer de place... C'est du masochisme rendu là !
    Je me suis aussi retrouver dans une boîte qui s'est avérée particulièrement pourrie une fois rendu en poste. Il y avait deux collègues qui se plaignaient en permanence de cet employeur mais elles ont du fêter leurs 10 ans en poste. Moi, j'ai tenu 9 semaines. (dont 3 de préavis parce qu'un collègue était en vacances...)

  3. #3
    Expert éminent sénior
    Profil pro
    Inscrit en
    Décembre 2007
    Messages
    6 803
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2007
    Messages : 6 803
    Points : 32 058
    Points
    32 058
    Par défaut
    j'en déduis que les 3/4 qui changent de boulot finissent par être déçus du changement...
    Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
    1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
    2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
    3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
    4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
    Et le serment de non-allégiance :
    Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.

  4. #4
    Expert confirmé

    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    1 412
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 41
    Localisation : France, Aube (Champagne Ardenne)

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 1 412
    Points : 5 587
    Points
    5 587
    Par défaut
    C'est logique, on change d'employeur surtout pour la rémunération.
    Comme aucun employeur en France augmente les salaires, au bout de 2-3ans tu commences a en avoir marre de perdre de l'argent (l'inflation te fait perdre du pouvoir d'achat) et donc tu te casse pour prendre un bon petit 10%.

    Faut être positif coté salarié, le marché reste dynamique et on peut changer facilement grâce a ce turnover.
    Coté employeur par contre c'est la perte des compétences, de loyauté et embaucher + former des gens ca a un cout, mais puisqu'ils augmente pas les salaires ce cout doit être inférieur faut croire donc c'est rentable pour eux aussi.
    Je pense qu'un salarié bien traité + qui a une paie > a la moyenne va pas partir, il trouvera pas mieux donc il restera.


    Un technique pour faire retenir ces salariés sans dépenser 1€ reste le full remote et/ou la semaine de 4j.
    trouver un taff en full remote et/ou sur 4j c'est rare, donc cela réduit considérablement le risque de démission. Y'a pas que le salaire, le confort aussi c'est important.


    Ami recruteur, je vois encore souvent des arguments bidons dans les offres d'emploi(technologie de pointe, ticket restaurant, bon ce/cheque vacances, cantine, babyfoot...)
    Hors ce qui compte vraiment c'est:
    1) le salaire
    2) le télétravail

    le reste c'est anecdotique,
    mettez le salaire/une fourchette sur les offres d'emploi bon sang, ca fera perdre moins de temps à tous le monde.
    au minima travail hybride 2-3j/semaines, toute les boites le propose désormais, pour vous différenciez proposé le full remote avec juste 1-2 jours/mois en présentiel, ca peut vous donner beaucoup plus de candidats qui répondront mieux a vos exigences technique.

  5. #5
    Membre éprouvé Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
    Homme Profil pro
    db@
    Inscrit en
    Septembre 2021
    Messages
    448
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : db@

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2021
    Messages : 448
    Points : 1 293
    Points
    1 293
    Par défaut
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Ami recruteur, je vois encore souvent des arguments bidons dans les offres d'emploi(technologie de pointe, ticket restaurant, bon ce/cheque vacances, cantine, babyfoot...)
    Ce sont tes amis les recruteurs ?
    Perso, c'est une étape fatiguante avant d'aboutir aux gens compétents.
    En tant que dba, je ne compte plus les recruteurs qui me contactent avec LE poste de rêve pour moi.... et qui n'a pourtant aucun rapport avec mes compétences ou mon métier !
    Ça parait très compliqué pour un recruteur de faire la nuance entre une job d'admistrateur de bds ou d'admin système... Et là, expliquer la différence entre MS Sql Server et MySql, ça demande un niveau ninja pour assimiler cette très haute difficulté !

  6. #6
    Membre chevronné
    Profil pro
    Inscrit en
    Mai 2006
    Messages
    721
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2006
    Messages : 721
    Points : 1 876
    Points
    1 876
    Par défaut
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    C'est logique, on change d'employeur surtout pour la rémunération.
    Il y a un autre facteur important je pense: c'est l'ennui ou l'absence de perspectives d'évolutions. Si on fait toujours la même chose on s'ennuie et on cesse d'acquérir des compétences, alors que dans l'IT le métier consiste à apprendre sans cesse de nouvelles choses.

    Il peut y aussi avoir d'autres facteurs comme l'organisation interne ou les frustrations du stack technologique en place, ou les mauvaises décisions, par exemple quand des chefs ou actionnaires qui n'y connaissent rien dictent des mauvais choix, à un moment ça finit par lasser aussi.

    C'est ça la réalité, les missions ne sont pas toujours exaltantes. Parfois, on doit travailler dans des environnements mal foutus et le pire c'est qu'on sait que ça ne va pas s'améliorer et qu'au contraire on accumule de la dette technique.. si on n'a pas l'impression d'améliorer les choses ou d'apporter une valeur ajoutée c'est normal qu'on va voir ailleurs.

  7. #7
    Expert confirmé

    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    1 412
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 41
    Localisation : France, Aube (Champagne Ardenne)

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 1 412
    Points : 5 587
    Points
    5 587
    Par défaut
    Citation Envoyé par binarygirl Voir le message
    Il y a un autre facteur important je pense: c'est l'ennui ou l'absence de perspectives d'évolutions. Si on fait toujours la même chose on s'ennuie et on cesse d'acquérir des compétences, alors que dans l'IT le métier consiste à apprendre sans cesse de nouvelles choses.

    Il peut y aussi avoir d'autres facteurs comme l'organisation interne ou les frustrations du stack technologique en place, ou les mauvaises décisions, par exemple quand des chefs ou actionnaires qui n'y connaissent rien dictent des mauvais choix, à un moment ça finit par lasser aussi.

    C'est ça la réalité, les missions ne sont pas toujours exaltantes. Parfois, on doit travailler dans des environnements mal foutus et le pire c'est qu'on sait que ça ne va pas s'améliorer et qu'au contraire on accumule de la dette technique.. si on n'a pas l'impression d'améliorer les choses ou d'apporter une valeur ajoutée c'est normal qu'on va voir ailleurs.

    Je pense que ce sont de fausses excuses, même si tu t'emmerde, tu abandonneras pas un boulot pepere bien payé pour un autre job moins bien payé ou salaire équivalent. Pour moi le salaire reste la vrai raison ou alors pour trouver un emploie en full remote, j'en ai vu qui était prêt à perdre un peu sur le salaire pour ca (mais bon le but derrière était d'acheter une baraque à la campagne donc économiser de l'argent sur l'achat immobilier) .
    Changer de travail quoiqu'on en dise c'est un risque, il faut une compensation en argent pour inciter à prendre ce risque.

    A part 2 cas:
    1) évidement le cas ou tu te fais persécuter/tu es au bord du burnout ou la tu prends le 1er job que tu croise...
    2) une reconversion

  8. #8
    Membre chevronné
    Profil pro
    Inscrit en
    Mai 2006
    Messages
    721
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2006
    Messages : 721
    Points : 1 876
    Points
    1 876
    Par défaut
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Je pense que ce sont de fausses excuses, même si tu t'emmerde, tu abandonneras pas un boulot pepere bien payé pour un autre job moins bien payé ou salaire équivalent.
    Si c'est salaire équivalent et conditions comparables, ça vaut la peine de changer si le travail est plus intéressant.

    Il y a des boîtes qui permettent d'évoluer et d'apprendre beaucoup de choses, mais pas toutes. Il y en a où l'environnement est figé, qui n'ont pas de vision, où c'est difficile de "s'éclater" quand on est passionné par son métier.

    Changer d'employeur est aussi la meilleure façon de travailler avec des nouveaux outils et des technologies différentes. Et donc d'accroître son expérience et sa valeur sur le marché de l'emploi. Si on reste trop longtemps dans une position pépère mais qu'on stagne techniquement, alors on régresse. Un jour vous ne serez plus indispensable et vous aurez du mal à retrouver autre chose si votre CV mentionne les outils et techniques d'il y a 10 ans et plus. C'est sûrement vrai dans mon domaine de prédilection qui est le développement.
    Et j'ai la "chance" d'être freelance et d'alterner les missions, ce qui évidemment m'oblige à sortir de ma zone de confort.
    J'apprends sans cesse des nouvelles choses mais quand je compare mon CV par rapport à ce qui est demandé aujourd'hui, il y a quand même pas mal de choses qui manquent ou en tout cas qui seraient "nice to have" par exemple en devops. Si j'étais employée, mon CV serait sûrement beaucoup moins intéressant aujourd'hui.

    Pour moi le plus grand risque, c'est de devenir technologiquement obsolète

  9. #9
    Nb
    Nb est déconnecté
    Membre averti
    Profil pro
    Inscrit en
    Décembre 2003
    Messages
    148
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2003
    Messages : 148
    Points : 417
    Points
    417
    Par défaut
    Je pense que ce sont de fausses excuses, même si tu t'emmerde, tu abandonneras pas un boulot pepere bien payé pour un autre job moins bien payé ou salaire équivalent.
    Oui tu le penses, mais ce n est pas la réalité de tout le monde. Des gens qui ont quitté leur employeur pour des postes un peu moins bien rémunérés pour retrouver le plaisir de travailler je commence en en avoir croisé pas mal.
    Et je suis bien conscient que ce n est pas la majorité de gens mais en ce qui me concerne j ai déjà quitté des tafs pour des postes moins rémunérés, et non seulement je l ai fait car mon boulot ne me plaisait pas, mais j ai aussi dû le fair car l entreprise prenait des virage techniques ou moraux qui ne me plaisaient pas.

  10. #10
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Bruno
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mai 2019
    Messages
    1 844
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2019
    Messages : 1 844
    Points : 36 271
    Points
    36 271
    Par défaut Le paradoxe du bonheur au travail : les agriculteurs seraient plus heureux que les informaticiens
    Le paradoxe du bonheur au travail : les agriculteurs seraient plus heureux que les informaticiens,
    le Bureau of Labor Statistics se trompe-t-il ?

    L’analyse des données du Bureau of Labor Statistics sur le bonheur, le stress et le sens du travail dans différentes industries révèle que les agriculteurs, les bûcherons et les forestiers sont les plus heureux et les moins stressés, mais aussi les plus exposés à la douleur. L’analyse des données du Bureau of Labor Statistics sur le bonheur suggère que le contact avec la nature et l’exercice physique sont des facteurs de bien-être au travail. Le Bureau of Labor Statistics compare les secteurs du soin, de l’éducation, de la finance et du droit, qui ont des niveaux de stress et de sens différents. Il conclut que le travail en col blanc est plus stressant que le travail en col bleu.

    Les données du Bureau of Labor Statistics sur le bonheur ne mentionnent pas directement le secteur de l’informatique, mais il mentionne le secteur des industries professionnelles et techniques, qui inclut l’informatique. L’analyse des données montre que ce secteur est l’un des plus stressants, et qu’il n’apporte pas beaucoup de bonheur ni de sens au travail.

    Une enquête récente menée par HackAJob a révélé que la majorité des travailleurs du secteur de la technologie ne sont tout simplement pas heureux dans leur emploi actuel. Seulement 11 % des travailleurs interrogés ont déclaré être satisfaits de leur employeur actuel. En outre, 77 % d'entre eux ont admis qu'ils recherchaient activement un autre emploi susceptible de leur offrir de meilleures opportunités.

    Nom : agricul.jpg
Affichages : 5297
Taille : 36,2 Ko

    Il oppose ce secteur au secteur de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la sylviculture, qui est le plus heureux, le moins stressé et le plus significatif. Il explique que le contact avec la nature et l’exercice physique sont des sources de bien-être au travail, tandis qu’un col blanc implique plus de stress qu’un col bleu.

    Un col blanc semble s'accompagner de beaucoup plus de stress qu'un col bleu

    L'enquête sur l'emploi du temps demande généralement aux personnes de noter ce qu'elles faisaient à un moment donné de la journée. Mais dans quatre enquêtes récentes, entre 2010 et 2021, on a également demandé à un sous-ensemble de ces personnes à quel point ces activités étaient notables, ou à quel point elles se sentaient heureuses, tristes, stressées, peinées et fatiguées, sur une échelle de six points. Les activités telles que jouer avec ses petits-enfants ont tendance à être chargées de bonheur et de sens, tandis que les attentes ou les trajets quotidiens n'apportent rien de tout cela.

    Mais il n'y a pas toujours de corrélation entre les deux. Les travailleurs sociaux et les professionnels de la santé considèrent qu'ils effectuent le travail le plus utile qui soit (à l'exception des louables bûcherons), mais ils se classent moins bien sur l'échelle du bonheur. Ils sont par ailleurs très stressés.

    Les secteurs les plus stressants sont ceux de la finance et de l'assurance, suivis de l'éducation et du vaste groupe des industries professionnelles et techniques, un secteur qui comprend la profession la plus stressante : les avocats. L'ensemble de ces données brosse un tableau simple : un col blanc semble s'accompagner de beaucoup plus de stress qu'un col bleu.

    Alors que les bûcherons et les agriculteurs effectuent le travail le moins stressant, leurs tâches sont réputées particulièrement périlleuses et ils signalent les niveaux les plus élevés de douleur au travail. Pour comprendre pourquoi, il faudrait examiner les catégories d'activités autres que le travail.

    Les activités les plus significatives et les plus porteuses de bonheur sont les activités religieuses et spirituelles, ce qui n’apprend pas grand-chose sur l'agriculture ou la sylviculture, du moins pas telles qu'elles sont couramment pratiquées dans la part des pays. En revanche, l'activité qui vient en deuxième position - le sport, l'exercice physique et les loisirs - permet de mieux comprendre la situation.

    Nom : Yes.jpg
Affichages : 3362
Taille : 65,1 Ko
    Les activités les plus agréables, les plus significatives et les plus stressantes, évaluées sur une échelle de 0 (faible) à 6 (élevé)

    L’histoire de Dana Chandler, une femme afro-américaine qui travaille dans l’exploitation forestière en Caroline du Sud en est une illustration. Dana Chandler a hérité de la passion de son père et de son grand-père pour ce métier, qu’elle considère comme une thérapie et une aromathérapie. Elle aime sentir les odeurs de la forêt et se sentir en paix avec la nature.

    Elle espère que sa fille Lana, qui l’accompagne souvent sur le terrain, suivra ses traces. Elle affirme que malgré les difficultés, les bûcherons sont heureux de leur travail et qu’ils ne voudraient pas faire autres choses.

    Certains emplois peuvent réduire le risque de maladies chroniques et le stress

    Une étude publiée dans The Lancet Planetary Health a trouvé que le jardinage communautaire peut jouer un rôle significatif dans la réduction du risque de cancer, de maladies chroniques et de troubles mentaux. L’étude, qui était le premier essai contrôlé randomisé sur le jardinage communautaire, a révélé que les participants qui ont commencé à jardiner mangeaient plus de fibres et faisaient plus d’activité physique, ce qui sont connus pour réduire le risque de cancer et de maladies chroniques. De plus, ces personnes ont connu une diminution significative du niveau de stress et d’anxiété.

    L’auteur principal de l’étude, Jill Litt, un professeur au Département des études environnementales à l’Université du Colorado à Boulder, a déclaré que les résultats fournissent des « preuves concrètes » des nombreux bénéfices du jardinage communautaire pour la santé. Litt a consacré une partie importante de sa carrière à trouver des approches pratiques, évolutives et durables pour réduire le risque de maladie, en particulier dans les zones à faible revenu. Il lui a semblé judicieux de commencer par le jardinage.

    Selon Litt, « Peu importe où vous allez, les gens disent qu’il y a quelque chose dans le jardinage qui les fait se sentir mieux. » Cependant, il y a un manque de recherche fiable sur son efficacité. Plusieurs petites études observationnelles ont montré que les personnes qui jardinent consomment souvent plus de fruits et légumes et ont un meilleur poids. Mais il n’est pas évident si le jardinage affecte la santé ou si les personnes plus saines ont tendance à jardiner.

    Seulement trois études ont examiné le passe-temps en utilisant l’essai contrôlé randomisé, le standard d’or de l’étude scientifique. Personne n’a explicitement examiné le jardinage communautaire. Pour combler le vide, Litt a trouvé 291 adultes qui ne jardinaient pas et avaient un âge moyen de 41 ans. Plus de la moitié étaient issus de foyers à faible revenu, et plus d’un tiers étaient hispaniques.

    Après la dernière gelée du printemps, la moitié des personnes ont été placées dans le groupe de jardinage communautaire et l’autre moitié dans un groupe témoin qui n’avait pas le droit de commencer à jardiner pendant un an. Le programme à but non lucratif Denver Urban Gardens et un partenaire de recherche ont fourni au groupe de jardinage un terrain de jardin communautaire, des graines et des plants, ainsi qu’un cours d’introduction au jardinage.

    Les participants des deux groupes ont rempli des questions sur leur alimentation et leur santé mentale, ont eu leur taille et leur poids enregistrés, et ont porté des trackers d’activité. L’étude a trouvé qu’à l’automne, ceux du groupe de jardinage consommaient en moyenne 1,4 gramme de fibres en plus par jour, une augmentation d’environ 7 %.

    Selon les données du Bureau of Labor Statistics, les agriculteurs sont plus heureux que les informaticiens, car ils sont moins stressés et plus en contact avec la nature. L’analyse des données révèle que le travail en col blanc est plus stressant que le travail en col bleu. Par ailleurs, l'enquête menée par The Lancet Planetary Health révèle que la majorité des travailleurs de la technologie sont insatisfaits de leur emploi et cherchent à changer. Le bonheur des forestiers ne viendrait pas seulement des grands espaces. La foresterie vous oblige à travailler sur une échelle de temps plus lente. Elle vous pousse à avoir une vision générationnelle.

    Source : Bureau of Labor Statistics

    Et vous ?

    Quelle est, selon vous, la définition du bonheur au travail ?

    À votre avis, l’analyse du Bureau of Labor Statistics présente-t-elle des limites ?

    Quels peuvent être les critères à utiliser pour mesurer le stress et le sens du travail dans différents secteurs ?

    Quels sont les facteurs de stress spécifiques au secteur de l’informatique et comment peuvent-ils être réduits ou gérés ?

    Quel est le niveau de satisfaction des travailleurs dans le secteur de l’informatique par rapport aux autres secteurs professionnels ?

    Auriez-vous été plus heureux en devenant Bucheron ou fermier au lieu d'informaticien ?

    Voir aussi :

    Une étude affirme que les managers exploitent les travailleurs loyaux au détriment de leurs collègues moins engagés, elle ajoute que plus ils travaillent et plus on leur demande d'en faire plus

    Seuls 18 % des employés pensent que le travail hybride a amélioré leur productivité, 23 % des travailleurs pensent qu'ils disposent de trop d'outils différents pour être productifs

    77 % des employés du secteur technologique souhaitent changer d'emploi et seulement 11 % se déclarent satisfaits de leur employeur actuel, selon une enquête de HackAJob
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  11. #11
    Expert confirmé

    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    1 412
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 41
    Localisation : France, Aube (Champagne Ardenne)

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 1 412
    Points : 5 587
    Points
    5 587
    Par défaut
    le problème avec ces études c'est que c'est fait aux USA, en France un agriculteur se suicide tous les deux jours en France.

    donc aux USA ils sont peut être heureux mais moi qui suit Français sur un site francophone, ca me ait une belle jambe de savoir ca.
    Ce serait bien de publier les chiffres en Frances histoire de comparé.

    Car avec un fort taux de suicide en France, je doute que la terre soit un métier sans stress. Ou alors les chiffres que les médias mainstream donne sont exagéré.
    J'ai un agriculteur dans le voisinage qui vit très bien (au milieu des champs avec un grande ferme et une grande maison), si je me base sur lui ca semble un chouette métier.
    Mais des que je regarde sur le net je vois que c'est un métier difficile que personne ne veut faire et ou il y'a pleins de suicide.

    La tendance que je vois en France, c'est qu'il faut faire médecin, avocat ou financier pour gagner correctement sa vie.
    Les chercheurs bac+8 ca ne rapporte rien, les ingénieurs sa rapporte rien,
    Et les métiers manuel c'est se condamné a une vie de sobriété et de pauvreté payé au smic. Pour l'agriculteur on ajoute l'abstinence car peu de femmes ou d'hommes veulent épouser un agriculteur c'est se condamné a une vie pauvre et ne jamais partir en vacance (c'est pas pour rien qu'on a eu l'émission l'amour est dans le pré).

  12. #12
    Membre expérimenté Avatar de dfiad77pro
    Homme Profil pro
    Responsable Architecture logicielle
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    541
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 35
    Localisation : France, Rhône (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Responsable Architecture logicielle
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 541
    Points : 1 729
    Points
    1 729
    Par défaut
    ayant connu 3 suicides en 2 ans coté développeurs dans ma boite qui n'en a pourtant que 50 je me pose la question aussi ...

  13. #13
    Expert confirmé
    Avatar de GLDavid
    Homme Profil pro
    Service Delivery Manager
    Inscrit en
    Janvier 2003
    Messages
    2 852
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 47
    Localisation : France, Seine Saint Denis (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Service Delivery Manager
    Secteur : Industrie Pharmaceutique

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2003
    Messages : 2 852
    Points : 4 759
    Points
    4 759
    Par défaut
    Citation Envoyé par dfiad77pro Voir le message
    ayant connu 3 suicides en 2 ans coté développeurs dans ma boite qui n'en a pourtant que 50 je me pose la question aussi ...
    Je trouve ce chiffre affreux ! Mais dans quelle boîte travailles-tu ? Je connais des sociétés qui font une grosse remise en question pour 1 suicide et encore, venant d'un ex-employé qui voulait monter sa propre société.
    Si tu travailles dans un tel contexte, j'espère de tout coeur que tout va bien pour toi, sinon, fuis pour une autre société. Mourir au travail est abject à mon sens.
    GLDavid
    Consultez la FAQ Perl ainsi que mes cours de Perl.
    N'oubliez pas les balises code ni le tag

    Je ne répond à aucune question technique par MP.

  14. #14
    Expert confirmé
    Homme Profil pro
    Développeur
    Inscrit en
    Août 2003
    Messages
    1 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Charente Maritime (Poitou Charente)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur

    Informations forums :
    Inscription : Août 2003
    Messages : 1 264
    Points : 4 060
    Points
    4 060
    Par défaut
    J'ai connu une boite qui a eu un suicide, je suis arrivé quelques mois après et ils avaient mis quelques éléments pour éviter ça (formation des nouveaux pendant 1 mois, réduire la pression, et quelques petites autres choses dont je n'ai plus le souvenir)... Cette boite reste pour moi ma pire expérience professionnelle quand même (politique de ne pas documenter le code pour diminuer le risque en cas de vol de code, des noms de tables codés sur 3 caractères, un salaire à ras les pâquerettes, une scission entre les développeurs et les chefs de projets/responsables d'équipe (un jour j'avais voulu proposer des améliorations et mon responsable m'avait dit "t'es pas la pour penser, t'es là pour pisser du code"), un langage vieux où on était restreint même sur la librairie standard (interdit d'utiliser des HashMap, Set, ... il fallait tout coder nous même car c'est soit disant plus facile à débugger), framework maison non documenté, 39h, ...).

    J'ai tenu 1 an car je n'avais pas trop le temps de chercher un nouveau travail car je venais d'avoir un enfant. Avec le recul, je me suis dit que j’aurais du faire prolonger mon arrêt de travail quand le médecin me l'avait proposé.

  15. #15
    Membre éprouvé Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
    Homme Profil pro
    db@
    Inscrit en
    Septembre 2021
    Messages
    448
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : db@

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2021
    Messages : 448
    Points : 1 293
    Points
    1 293
    Par défaut
    Citation Envoyé par dfiad77pro Voir le message
    ayant connu 3 suicides en 2 ans coté développeurs dans ma boite qui n'en a pourtant que 50 je me pose la question aussi ...
    Belle ambiance ! Pourquoi tu y restes ?

  16. #16
    Membre chevronné
    Profil pro
    Inscrit en
    Mai 2006
    Messages
    721
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2006
    Messages : 721
    Points : 1 876
    Points
    1 876
    Par défaut
    Les suicides restent rares, en revanche le burnout et les dépressions sont un phénomène courant
    Ce n'est pas propre au milieu IT. Mais ce type de profession est quand même particulièrement stressant et a un côté angoissant: on doit suivre constamment les nouvelles techniques sinon on risque vite d'être dépassé donc obsolète et inutile sur le marché de l'emploi.

    Et quand on fait un travail chiant ou que les conditions sont mauvaises, c'est démoralisant, ça crée une perte de sens, une diminution de l'estime de soi et ça peut conduire à un état dépressif.

    Les suicides d'agriculteurs, je pense que c'est dû au fait que beaucoup sont endettés, en plus des aléas du métier: météo, instabilité des prix, et se retrouvent dans une situation où ils estiment qu'il n'y a plus aucune issue. Peut-être la solitude aussi.

  17. #17
    Expert éminent sénior
    Avatar de Escapetiger
    Homme Profil pro
    Administrateur système Unix - Linux
    Inscrit en
    Juillet 2012
    Messages
    1 474
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 61
    Localisation : France, Hauts de Seine (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur système Unix - Linux

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2012
    Messages : 1 474
    Points : 11 042
    Points
    11 042
    Par défaut
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    le problème avec ces études c'est que c'est fait aux USA, en France un agriculteur se suicide tous les deux jours en France.
    (.../...)
    Car avec un fort taux de suicide en France, je doute que la terre soit un métier sans stress. Ou alors les chiffres que les médias mainstream donne sont exagéré.
    J'ai un agriculteur dans le voisinage qui vit très bien (au milieu des champs avec un grande ferme et une grande maison), si je me base sur lui ca semble un chouette métier.
    Mais des que je regarde sur le net je vois que c'est un métier difficile que personne ne veut faire et ou il y'a pleins de suicide. (.../...)
    L' Agriculture au sens large est un métier particulièrement dur, un exemple pour vous faire une idée ci-dessous en direct sur Europe 1 ce jour :
    Augustin et Camille sont agriculteurs et éleveurs de porcs dans la Somme. Miné par la difficulté à avoir un enfant et épuisé à sauver sa ferme, il se suicide à l’âge de 31 ans et laisse une veuve de 24 ans.
    Source : Tu m’as laissée en vie : suicide paysan - Le récit
    22 mn 34 audio

    Maintenant, une jeune génération prends parfois la relève, mieux formée (certain.e.s sont bac +5), plus écologique, sachant négocier des prêts bancaires, sachant communiquer, se faire accompagner, gérer une entreprise, utiliser les nouvelles technologies, etc.
    Voir entre autres l'explosion de la vente directe aux consommateurs, les partenariats raisonnés avec les moyennnes surfaces ...

    [Edit]
    Voir également la prise de conscience générale et le succès d'une entreprise comme C'est qui le Patron ?! :
    C'est qui le Patron ?! (CQLP) La Marque du consommateur est une société coopérative d'intérêt collectif dans le secteur agroalimentaire créée en 2016 par Nicolas Chabanne et Laurent Pasquier.

    L’initiative permet aux consommateurs de reprendre la main sur leurs actes d’achat en décidant eux-mêmes de la composition des produits en rayons et aux agriculteurs les produisant, d’être rémunérés à la juste valeur de leur travail.

    Lancée en grande distribution en août 2016 avec le lait comme première référence, cette démarche de consommateurs compte en 2022, une vingtaine de produits tous issus de votes en ligne ouverts à tous et prônant une rémunération juste pour les producteurs. (.../...)
    Source : Wiki
    « Developpez.com est un groupe international de bénévoles dont la motivation est l'entraide au sens large » (incl. forums developpez.net)
    Club des professionnels en informatique

  18. #18
    Expert éminent sénior
    Avatar de Escapetiger
    Homme Profil pro
    Administrateur système Unix - Linux
    Inscrit en
    Juillet 2012
    Messages
    1 474
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 61
    Localisation : France, Hauts de Seine (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur système Unix - Linux

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2012
    Messages : 1 474
    Points : 11 042
    Points
    11 042
    Par défaut
    Citation Envoyé par dfiad77pro Voir le message
    ayant connu 3 suicides en 2 ans coté développeurs dans ma boite qui n'en a pourtant que 50 je me pose la question aussi ...
    Citation Envoyé par GLDavid Voir le message
    Je trouve ce chiffre affreux ! Mais dans quelle boîte travailles-tu ? Je connais des sociétés qui font une grosse remise en question pour 1 suicide et encore, venant d'un ex-employé qui voulait monter sa propre société.Si tu travailles dans un tel contexte, j'espère de tout coeur que tout va bien pour toi, sinon, fuis pour une autre société. Mourir au travail est abject à mon sens.
    C'est arrivé malheureusement à grande échelle chez France Telecom à l'époque, le procès des dirigeants vient de se terminer plus de dix ans après en 2022 :

    Procès France Télécom pour "harcèlement moral" - Politique
    « Developpez.com est un groupe international de bénévoles dont la motivation est l'entraide au sens large » (incl. forums developpez.net)
    Club des professionnels en informatique

  19. #19
    Expert confirmé
    Homme Profil pro
    Développeur
    Inscrit en
    Août 2003
    Messages
    1 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Charente Maritime (Poitou Charente)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur

    Informations forums :
    Inscription : Août 2003
    Messages : 1 264
    Points : 4 060
    Points
    4 060
    Par défaut
    Si en plus du travail, on se souci de ce qui se passe en ce moment (écologie, retraites, inflation, ...), il y a de quoi être déprimé.

  20. #20
    Membre expérimenté Avatar de dfiad77pro
    Homme Profil pro
    Responsable Architecture logicielle
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    541
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 35
    Localisation : France, Rhône (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Responsable Architecture logicielle
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 541
    Points : 1 729
    Points
    1 729
    Par défaut
    Citation Envoyé par GLDavid Voir le message
    Je trouve ce chiffre affreux ! Mais dans quelle boîte travailles-tu ? Je connais des sociétés qui font une grosse remise en question pour 1 suicide et encore, venant d'un ex-employé qui voulait monter sa propre société.
    Si tu travailles dans un tel contexte, j'espère de tout coeur que tout va bien pour toi, sinon, fuis pour une autre société. Mourir au travail est abject à mon sens.
    en fait y'a 50 dev pour 15000 employés donc forcément ça passe moins dans les stats ,
    et comme on ne sais pas si ça viens réellement du travail ben on ne peut que supposé, mais le jours ou j'apprends que ça viens de ça , je me barre direct sans préavis (même si c'est pas légal) !

Discussions similaires

  1. Réponses: 1
    Dernier message: 20/09/2022, 21h37
  2. Réponses: 1
    Dernier message: 03/02/2022, 23h46
  3. Réponses: 8
    Dernier message: 17/05/2019, 08h58
  4. Réponses: 14
    Dernier message: 26/04/2018, 19h17
  5. Réponses: 0
    Dernier message: 08/03/2012, 12h26

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo